La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Environnement
Richart Sowa, un ancien architecte anglais, a réussi à construire une île artificielle. Vous rêvez de vivre comme Robinson Crusoe ? Et vous offrir une île sans débourser un centime ? C’est possible… Récupérez 160 000 bouteilles en plastique, transformez-les en briques flottantes, plantez de la Mangrove, le tour est joué ! Et quand on fait le tour du propriétaire, le résultat est plutôt convaincant. (@franceinfo). Légende image : Spiral Island is his second hand-build fully recycled island (photo 500px.com).
#Numerique
Transition numérique : les politiques français toujours à contretemps. Comme à chaque présidentielle, la transition numérique, qui transforme radicalement la façon de produire et de consommer dans tous les secteurs, est largement passée sous silence, estime Nicolas Colin. (@LObs).
Pour un numérique humaniste, social et culturel. Il fallait s’y attendre. Le numérique éducatif est aujourd’hui la cible d’un discours médiatique particulièrement confus voire convenu, nombre des journalistes des grands médias témoignant en l’espèce d’une grande méconnaissance du sujet, voire d’une très grande ignorance. Oh ! il y a bien des exceptions, bien sûr, je peux donner des noms si besoin parmi ceux qui semblent avoir perçu les enjeux de la transformation numérique de l’école. Il s’agit souvent d’ailleurs de journalistes qui, les yeux ouverts sur les mutations de la société en cours, ont porté un diagnostic lucide et bienveillant sur les lourdes mutations qui ont concerné ou concernent encore les médias. C’est d’autant plus facile pour ces journalistes-là que, sur bien des aspects, la crise de l’information et des médias a beaucoup de points communs — la désintermédiation, pour l’essentiel — avec les profonds changements que connaît aujourd’hui l’école. Ce parallèle trouve sa limite dès qu’il est question des enjeux économiques, évidemment prépondérants dans le monde des médias. Alors, c’est vrai, ces journalistes mal informés relaient, sans le questionner d’aucune manière, ce qui est écrit à droite et à gauche sur le sujet, par des philosophes, des chercheurs, des politiques… dont les productions, franchement réactionnaires parfois, jouent toujours sur le registre de l’émotion… Et ça se vend très bien. (@michelguillou).
#Telecom
La 5G : une bombe économique à venir… et à préparer. Numérisation, digitalisation, robotisation : autant de phénomènes en cours qui, à défaut de toucher toutes les entreprises, pour le moment, sont décrits comme porteurs de bouleversements majeurs sur le travail. Certains prospectivistes envisagent ce qu’ils qualifient de « fin du travail », légitimant des propositions telles que le « revenu universel », popularisé par le candidat socialiste à l’élection présidentielle. La réalité est sans doute plutôt celle d’une évolution, plus ou moins forte, du travail (selon l’OCDE, seuls 9 % des emplois actuels seraient menacés à terme par la robotisation, chiffre à comparer aux nouveaux emplois créés). En ce qui concerne les créations d’emplois, les chiffres associés au déploiement de la 5G à partir de 2020 sont plus qu’enthousiasmants (nous n’évoquerons pas ici les aspects sanitaires, pourtant essentiels, sans doute trop souvent minimisés et qui nécessiteraient bien plus qu’une tribune). (@FR_Conversation).
#IntelligenceArtificielle
Google : l’intelligence artificielle va tuer les moteurs de recherche, vraiment ? Plus besoin de chercher sur les moteurs de recherche de Google, Bing ou DuckDuckgo, une intelligence artificielle répondra, vocalement, à vos questions. (@cnetfrance).
Les bots, « première espèce indigène du cyberespace ». En avril 2016, à l’occasion des keynotes annuelles de Facebook et Microsoft, Mark Zuckerberg et Satya Nadella ont formulé une même prophétie : la « botification » du Web. Pourtant, les bots prolifèrent dans nos réseaux informatiques au moins depuis les années 1990. Petite séance de rattrapage à l’usage de ceux qui seraient passés à côté du phénomène dont semble dépendre l’avenir de la nouvelle économie. En 1997, dans l’ouvrage de référence Bot : The Origin of New Species, le journaliste Andrew Leonard s’essaie à définir ce qu’il considère comme « la première espèce indigène du cyberespace ». Selon lui, « un bot est un programme informatique autonome, doué de personnalité, qui rend habituellement – mais pas toujours – un service ». Autrement dit, c’est un robot informatique qu’un programmeur pygmalion dote d’une intelligence artificielle plus ou moins basique pour accomplir, en un temps record, des tâches fastidieuses et chronophages. (@usbeketrica).
#Immobilier
Capteurs et drones dans l’immobilier : mais pour quoi faire ? Parrot Air Support propose une offre de « drones as a service» pour répondre aux besoins des professionnels de l’immobilier et de la construction avec une plateforme de services clés-en-main basés sur l’imagerie aérienne par drones. Quelles représentations peut-on avoir d’un futur de l’immobilier redessiné par l’usage des drones ou encore l’arrivée d’un ensemble de capteurs de mesure pour un idéal de smartcity ? Pour en savoir plus, nous avons rencontré Bernard Michel, président de la foncière immobilière Gecina et Thai-Binh Phan, directeur général de Parrot Air Support.(@bymaddyness).
#Media
L’IA s’invite dans la newsroom. Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de la Prospective. En 2013, les directeurs de l’info de l’agence de presse US The Associated Press ont fait un pari audacieux : automatiser la rédaction de certaines dépêches. AP fut ainsi l’un des premiers médias à introduire l’intelligence artificielle dans les salles de rédaction, en commençant par sous-traiter la rédaction des compte-rendus sportifs et des résultats trimestriels d’entreprises. Quatre ans plus tard, l’IA s’est officiellement invitée dans le quotidien des journalistes et infuse désormais tous les maillons de la chaîne de production de l’info. Dans un rapport sur ce que l’on nomme désormais le « journalisme augmenté », AP nous en dit plus sur le potentiel de l’IA dans le journalisme. (@metamedia).
#MediaSocial
Mastodon, d’où vient l’engouement pour le nouveau réseau social ? Mercredi 5 avril 2017. Les inscriptions sur Maston.social sont closes. En une journée, le réseau social compte plus de 40 000 inscrits, contre à peine la moitié quelques heures plus tôt. Face à la déferlante, il faut bientôt ouvrir de nouvelles “instances” pour permettre aux utilisateurs de parcourir le réseau. “On ne comprend pas trop comment ça a explosé“, s’interroge Aeris, ingénieur en développement logiciel et hacktiviste. Il est membre de la communauté qui développe Mastodon, le dernier réseau social qui fait du bruit. Peut-être même assez pour faire frémir les oreilles de l’Oiseau bleu auquel ce Mammouth jaune ressemble furieusement. (@lesinrocks).
#InFaux
« La notion de post-vérité est beaucoup trop floue… » L’actuel système économique entraîne le monde vers une catastrophe. La crise des subprimes en aura été l’un des révélateurs. Interview de Paul Jorion, anthropologue, spécialiste de la finance, sur les vérités, « post-vérités » et mensonges de notre temps. Comment les vérités que vous avez établies au sujet des subprimes dès 2004 ont-elles fini par s’imposer ? Quels rôles les médias ont-ils joué ? (@InaGlobal).
« Fake news »: un terme nouveau pour de vieilles histoires. « Les mensonges éhontés font partie du discours politique depuis l’antiquité grecque et romaine », estime l’historien américain Robert Zaretsky de l’Université de Houston. Son collègue de Harvard Robert Darnton trouve chez Procope de Césarée de premières traces de « fake news » : cet historien byzantin du 6e siècle avait truffé d’informations douteuses son Histoire secrète de l’empereur Justinien, sans doute pour nuire à sa réputation. « Plus près de nous (…), on peut considérer les +libelles+ sous l’Ancien régime comme une forme ancienne de +fake news+ », indique Robert Zaretsky à l’AFP. Ces textes satiriques étaient écrits par des hommes qui ne trouvaient pas leur place dans l’Ancien régime en France et cherchaient à le déstabiliser. Certains historiens comme Robert Darnton estiment que ces écrits ont contribué au déclenchement de la Révolution. (@Boursorama).