06 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 6 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Culture

► Le Minotaure a enchanté les rues de Toulouse pendant 4 jours avec un orchestre et un ténor. Le ténor toulousain Paul Crémazy a chanté avec l’orchestre qui accompagnait le Minotaure géant de la compagnie La Machine dans les rues de Toulouse. Né de l’imagination de François Delarozière et de son équipe, l’Araignée et Astérion le Minotaure colosses de bois, ont fasciné des milliers de toulousains pendant les quatre premiers jours de novembre. A voir : Les cinq vidéos à retenir du Minotaure et de la compagnie La Machine dans les rues de Toulouse (@franceinfo). Légende image : Le Minotaure devant l’une des musiciennes de l’orchestre de Paul Crémazy à Toulouse. Crédit photo : J.P.Duntze / France 3 Midi-Pyrénées.

#Transport

► Le Département du Val-d’Oise cherche des solutions pour améliorer le quotidien des quelque 190 000 automobilistes qui empruntent l’autoroute A15 pour rejoindre la capitale. Un axe saturé depuis mai après l’effondrement d’un mur de soutènement du viaduc de Gennevilliers. Une des solutions choisies est de mettre en oeuvre « des mesures d’accompagnement en matière de covoiturage » en créant des sites de covoiturage sur des surfaces commerciales et dotés de places dédiées pour les usagers de l’A15. « On espère arriver à nos fins. À plus long terme, pourquoi pas pérenniser ces sites afin que les Valdoisiens s’approprient cette pratique. C’est vrai, aujourd’hui, le covoiturage n’est pas vraiment dans leur culture », explique la présidente du Conseil départemental du Val-d’Oise (@lagazette95).

► L’application de covoiturage Citygo dans le trafic lyonnais. Il ne se passe pas des semaines sans qu’un nouvel acteur du covoiturage fasse son apparition dans le trafic lyonnais. Le dernier en date à activer son appli dans la métropole : Citygo. Depuis sa création, la start-up parisienne a rallié de plus en plus de conducteurs et de passagers après avoir mis de l’intelligence artificielle dans son moteur numérique. Cette technologie permet à des personnes d’entrer en relation avec des conducteurs potentiels en temps réel après avoir fait connaître leur trajet. Aussitôt en contact, il suffit au passager et au conducteur de se mettre d’accord sur la participation payée et sur le mode de paiement, carte bancaire ou argent liquide, pour faire voiture commune. « Une période de test de plusieurs mois sur la métropole nous rend optimiste quant à la valeur ajoutée et à l’utilisation de l’application par les Lyonnais », indique Patrick Robinson Clough, fondateur et directeur général de Citygo. (@LesEchos).

► Place au covoiturage… en autocar. Après le covoiturage en voiture voici venu le covoiturage en… autocar. Une idée saugrenue, sortie de la tête d’un jeune entrepreneur de 32 ans, Adrien Mérand, originaire du Maine-et-Loire. Il vient de lancer la start-up Tourisgo dont le principe est simple : commercialiser ces dizaines de milliers de places libres dans les autocars qui circulent à vide à leur retour. Comment ça marche ? « Dès que le transporteur sait qu’il aura son autocar vide sur le voyage de retour après avoir déposé un groupe, il nous contacte et nous mettons en ligne son trajet sur notre site Internet, détaille Adrien Mérand. Les voyageurs intéressés peuvent alors réserver leur place. » (@LeParisien_Eco).

#Commerce

► Taxer l’e-commerce, c’est favoriser Amazon ! Tribune d’Erwann Tison, économiste, est directeur des études de l’Institut Sapiens.  En voulant instaurer une taxe d’un euro pour chaque colis livré à domicile, l’Association des Maires de France (AMF) se fait le bourreau involontaire des petits commerces, impuissants face aux Gafa. « L’intention serait louable, si elle n’était pas dangereusement hypocrite. Ceux qui s’érigent aujourd’hui en défenseur des commerces de proximité en étaient hier les fossoyeurs. Depuis les années 2000, les recettes de la taxe foncière ont en effet doublé, frappant de plein fouet les petits commerçants qui n’ont pu lutter face aux grandes franchises qui ont une force de frappe financière supérieure et sont moins donc moins sensibles aux coups de massues fiscales. Imposer une taxe sur le e-commerce risque de les achever. (…) Les commerçants français qui expédient leurs livraisons se retrouvent à lutter face à un géant du numérique  valorisé à plus de 1.000 milliards de dollars, qui réalise plus de 3 milliards de dollars de bénéfices trimestriels, et qui pourra se permettre d’absorber cette taxe supplémentaire pour rester compétitif face à ses concurrents. Lire la suite sur le site de @LesEchos.

#Entreprise

► Lisbonne et la technologie, une vision de l’intérieur. Pas un mois ne passe sans qu’un article sur le Portugal ne nous parle de ce pays comme de la meilleure destination de vacances, de la ville la plus sûre d’Europe et du dernier eldorado affichant les plus hauts rendements immobiliers. L’écosystème qui s’est construit autour des nouvelles technologies affiche une croissance soutenue et se densifie à grande vitesse. Plus de nouvelles entreprises, événements spécialisés et espaces de coworking ont été créés dans les douze derniers mois à Lisbonne que dans n’importe quelle autre ville d’Europe. Les talents et le capital-risque déferlent de tout le pays et de l’étranger. Le secteur des nouvelles technologies croît à un rythme deux fois plus soutenu au Portugal que dans les autres tech hubs européens : l’année dernière, 350 millions de dollars ont été investis au Portugal par les sociétés de capital-risque. (@frenchweb).

#Bourse

► Apple suscite le doute avec l’iPhone et a perdu 100 milliards en Bourse depuis vendredi 2 novembre. Et deux de chute. Apple dévisse de nouveau en Bourse ce lundi ; le cours a clôturé en baisse de 2.8 %. En deux séances boursières, la marque à la pomme a enregistré une baisse de sa capitalisation boursière de près de 100 milliards de dollars. Résultat, celle-ci est repassée en dessous de  la barre des 1.000 milliards franchie pour la première fois en août par le groupe, à 973,6 milliards. La raison de cette dégringolade ? Apple aurait informé certains de ses fournisseurs qu’ils devaient renoncer à augmenter le nombre de lignes de production consacrées à l’assemblage de l’iPhone XR, croit savoir le quotidien financier japonais Nikkei. (@LesEchos).

#LiensVagabonds

► La « taxe GAFA » préoccupe la tech et divise l’Europe. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – La Grande Bretagne veut être le premier grand pays à prélever une taxe numérique auprès des géants du web. Il s’agirait dès 2020 d’imposer à 2% le chiffre d’affaires généré sur le sol britannique par les grandes entreprises du numérique. Une taxe clairement conçue pour toucher les géants comme Google, Facebook, Amazon, Airbnb, avec un chiffre d’affaires global d’au moins 500 millions de livres annuel… Cependant, la tech européenne se révolte contre une telle taxe, qui pourrait s’avérer contreproductive face aux GAFAs. 16 patrons d’entreprises numériques européennes comme Spotify, Booking.com ou Zalando ont exprimé leur « grave préoccupation » face à la taxe sur les géants du numérique que l’Union européenne tente de mettre en place, dans une lettre aux ministres des Finances européens rendue publique mardi 6 novembre. Sous la pression de Paris, les ministres européens, divisés sur la question entre le Nord et le Sud, doivent à nouveau débattre lors d’une réunion à Bruxelles mardi 13 novembre ; – Il va probablement falloir démanteler Google, Facebook et autres géants, estime l’inventeur du web.

#Energie

► L’observatoire mondial des marchés de l’énergie publié le 6 novembre par Cap Gemini montre que les acteurs européens redressent la tête après des années difficiles. Ce qui est plus nouveau aujourd’hui, c’est l’arrivée d’acteurs venus d’autres secteurs d’activités. C’est notamment le cas des distributeurs, dont certains, par exemple Leclerc ou Casino sont déjà présents, et qui « vont également pour la plupart se positionner sur la vente d’électricité et de gaz aux particuliers, d’autant plus facilement que cela n’exige pas d’investissements importants, il s’agit essentiellement de dépenses de marketing », prédit Philippe Vié, directeur adjoint du secteur Energy, Utilities et Chimie du groupe Capgemini. L’étude montre toutefois que les utilities se sentent encore plus menacées par les GAFA, pendant que la Chine avance toujours un peu plus ses pions dans l’énergie européenne. (@latribune).

#Police

► Des détecteurs de mensonge par intelligence artificielle aux frontières européennes. Le système iBorderCtrl permet de détecter les « biomarqueurs de tromperie », c’est-à-dire les micro-expressions de visage, les mouvements des yeux, les changements de voix ou de posture qui peuvent traduire une anxiété et révéler ainsi une tentative de dissimulation. Cette sorte de douanier virtuel se présente sous la forme d’un écran et d’une caméra qui pose des questions aux passagers (« Quel est l’objet de votre voyage ? », « Qu’y a-t-il dans votre valise ? », etc.). Les personnes présentant alors un risque élevé seront orientées vers des garde-frontières pour un contrôle plus poussé. Les gens auront préalablement envoyé leurs documents d’identité via une application. iBorderCtrl va être expérimenté dans quelques aéroports en Hongrie, en Grèce, ou en Lettonie. Il a été mis au point par divers instituts, universités et entreprises spécialisés de plusieurs pays européens, sous l’égide de la société European Dynamics basée au Luxembourg et sous contrôle de la Commission européenne (le projet est expliqué ici). (@franceinfo).

#MediaSocial

► Réseaux sociaux: les « junk news » continuent de proliférer. Malgré une traque sans merci menée par les grands réseaux sociaux, les « junk news » s’y répandent, d’après des experts, à un rythme bien plus rapide avant les élections américaines du 6 novembre que lors de la campagne présidentielle de 2016. Des chercheurs de l’Oxford Internet Institute ont conclu que Facebook et Twitter regorgeaient toujours de « commentaires extrémistes, sensationnalistes, conspirateurs », ainsi que de formes d’informations « de mauvaise qualité », que l’on appelle des « junk news ». Après l’analyse de 2,5 millions de tweets et de 6 986 pages Facebook sur une période de trente jours, ils ont déterminé que moins de 5% des sources référencées sur les réseaux sociaux émanaient d’institutions officielles, d’experts ou des candidats eux-mêmes. « Nous avons découvert que la proportion de junk news circulant sur les réseaux sociaux avait augmenté aux Etats-Unis depuis 2016, les utilisateurs partageant une proportion plus importante de junk news que de liens vers des contenus professionnels », indiquent ces chercheurs dans leur rapport publié jeudi 1er novembre. (@frenchweb).

05 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 5 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

Le festival de Ménigoute récompense la lutte contre le changement climatique. La 34ème édition du Festival International Ornithologique de Ménigoute (Deux-Sèvres) s’est achevée hier. Le premier prix a été attribué au film d’un cinéaste norvégien sur le réchauffement de la planète et ses conséquences désastreuses sur l’écosystème. Sur les îles arctiques de Svalbard, nous suivons Frost, une ours polaire, et ses oursons pendant cinq ans. Nous apprenons comment elle est affectée par la hausse des températures, pendant que la glace disparait des fjords. Mais elle n’est pas la seule à être affectée par le changement climatique, c’est tout l’écosystème qui est en changement. (@franceinfo). Légende image : Spitzberg, la plus grande île du Svalbard en Norvège. Crédit photo ; Asgeir Hegelstad.

#Ville

Le bâtiment, un écosystème stimulant en matière d’innovation technologique. Alors que les citoyens français sont de plus en plus nombreux à se mobiliser pour la sauvegarde de la planète et que 100 000 d’entre-eux sont descendus dans la rue pour marcher « pour le climat », le bâtiment apparait comme l’un des éléments de la transition énergétique et écologique. C’est donc sur la question du bâtiment durable que l’Académie des technologies a décidé de se pencher lors de ma prochaine édition de sa Convention, le 12 novembre prochain. Ouvert sur différents secteurs (enseignement, recherche, industrie et pouvoirs publics), cet évènement vise à promouvoir les innovations marquantes d’une filière industrielle et ce qu’elle peut apporter en matière de progrès. (@villeintelmag).

#Architecture

Architecture durable ; Design danois : écologie et lignes épurées. Très tôt, les architectes danois ont accordé une grande importance à la durabilité de leurs bâtiments – en témoigne la ville de Copenhague qui s’est fixé pour objectif de devenir la première métropole neutre en carbone d’ici à 2025. Aujourd’hui, la capitale danoise abrite déjà nombre d’édifices originaux et écologiques, à l’instar du Green Lighthouse de Christensen & Co. Commandé en 2009 à l’occasion de la Conférence sur le climat, ce bâtiment en forme de phare, construit sur le campus de l’université, est doté de panneaux solaires, de fenêtres placées astucieusement et d’un chauffage par géothermie qui rendent l’efficacité énergétique de l’édifice optimale. L’architecture verte copenhagoise révèle d’autres surprises : l’école baignée de lumière naturelle, conçue par C. F. Moller, et le bâtiment Mountain de l’agence BIG qui invite la nature dans la ville. Sur les traces de trois architectes adeptes d’une écologie ludique, une immersion éclairante au sein de l’urbanisme vert. (@Artefr).

#Santé

► La ministre de la santé Agnès Buzyn annoncera le 6 novembre 2018 la généralisation du carnet de santé nmérique. Une mesure promise depuis 15 ans par l’exécutif mais qui n’a finalement jamais vu le jour. C’est dossier médical partagé (DMP) consignant toutes les informations médicales concernant le patient. Il peut être renseigné et consulté par tous les professionnels de santé rencontrés par le patient. Ce dispositif est déjà testé en Normandie. Un exemple : Au Danemark, le portable est devenu aussi incontournable que le vélo, et 97% des Danois sont connectés à Internet. La particularité, c’est qu’ici, cela veut dire avoir l’essentiel de ses données médicales sur soi. (@frenchweb).

#Drone

Le fabricant toulousain de drones Delair rachète son principal concurrent américain. Créée en 2011, la société Delair basée à Labège près de Toulouse, est devenue en quelques années leader sur le marché des drones à voilure fixe. Ces drones permettent aux entreprises de collecter des données dans des domaines comme le transport, l’énergie ou encore l’agriculture. En rachetant la société américaine Airware, Delair « espère « renforcer sa présence aux Etats-Unis » et se positionner en « champion mondial des solutions drones pour l’industrie ». (@franceinfo).

#Education

Apprendre au XXIème siècle. À l’heure où les machines évoluent et concurrencent les capacités de l’homme, il devient nécessaire de réformer le système d’apprentissage. Plutôt que de sélectionner sur la mémorisation et le calcul, le biologiste François Taddei propose d’apprendre autrement. Selon lui, il faut d’abord s’interroger, développer son esprit critique et sa créativité, apprendre à coopérer et à savoir ce qui fait sens pour soi… Au Centre de Recherches Interdisciplinaires qu’il dirige, les étudiants expérimentent et confrontent leurs connaissances pour ensuite transmettre leurs découvertes. Mobiliser l’intelligence collective et développer l’interdisciplinarité pourrait ainsi permettre de trouver de meilleures solutions aux défis de demain. (@franceinter).

#IntelligenceArtificielle

Une intelligence artificielle « éthique » pour répondre au téléphone dans les centres d’appel. Intervenant au MIT, à Stanford, à Berkeley et conseiller à la Nasa, le français Gregory Renard est l’un des meilleurs experts de l’intelligence artificielle. Sa société, xBrain, a mis au point un système conversationnel à reconnaissance vocale capable de répondre aux appels des clients des banques ou des assurances. Grégory Renard défend une vision éthique de la technologie. Il explique qu’aujourd’hui, « ces algorithmes donnent une puissance démesurée aux individus qui les maîtrisent. Il faut donc pouvoir les réguler. C’est une idée qui commence à faire son chemin, y compris aux États-Unis. (@franceinfo).

04 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 4 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

► Inde : au pied de l’Himalaya, le Sikkim cherche le salut dans le bio. Dans un pays où l’agriculture raffole d’engrais et de pesticides chimiques, l’exemple de cette région du Sikkim au nord-est de l’Inde commence à faire des émules même si le chemin de la conversion sera long. En 2003, lorsque le gouvernement du Sikkim décrète que l’agriculture locale devra se convertir au bio. La réforme a des allures de pari. En forçant les agriculteurs à passer au bio, le Sikkim rompt avec la « révolution verte » toujours bien ancrée en Inde depuis les années 1960. À cette époque-là, le gouvernement commence à importer, des États-Unis notamment, des semences de blé et de riz dites à haut rendement pour redresser la production et nourrir la population. (@Figaro_Economie). Légende image : Depuis 2003, l’agriculture de l’Etat de Sikkim (nord-est de l’Inde) s’est convertie au bio (ici une plantation de thé dans le village de Temi). – Crédits photo : Rupak De Chowdhuri/ / Reuters.

#Transport

► « Une voiture électrique pollue (presque) autant qu’un diesel ». Si l’on englobe l’ensemble de son cycle de vie, une voiture électrique peut émettre plus de CO2 qu’un vulgaire diesel… Les batteries électriques ? Des réservoirs bourrés de métaux rares, très polluants et monopolisés par la Chine. Guillaume Pitron, ancien juriste devenu journaliste, a pendant huit ans parcouru la planète – Chine, Malaisie, Indonésie, Afrique du Sud, Amérique du Nord – pour enquêter sur la fameuse « transition écologique »… qui n’est pas si verte. Il en relate les dessous dans « La Guerre des métaux rares », aux éditions Les Liens qui Libèrent. (@LObs).

#Technologie

► Les technologies doivent-elles faire le bien ? Après divers scandales, les fleurons américains de la Silicon Valley n’ont plus le vent en poupe. Est-il encore possible de mettre en place des garde-fous ? Quel monde faut-il construire pour tirer le meilleur sans subir le pire ? Une table ronde du Monde Festival organisée, samedi 6 octobre, à l’Opéra Bastille avec Nozha Boujemaa, directrice de recherche à l’Inria, Carlo d’Asaro Biondo de Google Partnerships, l’ancienne ministre de l’économie numérique Fleur Pellerin et le frère dominicain Eric Salobir. (Débat du Monde Festival).

#Droit

► « Dans le monde du droit, l’IA n’est plus en phase expérimentale ». Une étude réalisée par l’entreprise LawGeex a montré en début d’année qu’un système d’intelligence artificielle était capable de détecter des erreurs dans des accords juridiques (accords de non-divulgation) de manière plus pertinente que des humains. Réapparue sur la toile ces derniers jours, elle démontrait que le robot ne mettait que 26 secondes à analyser cinq contrats quand des professionnels passaient en moyenne 92 minutes à les étudier. L’outil, commercialisé par LawGeex, n’est pas nouveau. Mais l’étude est l’une des rares à avoir été menées dans des conditions « relativement rigoureuses », selon le professeur en économie, directeur du Centre de recherche en économie et droit (CRED) et président du pôle numérique du Club des juristes, Bruno Deffains. Elle alimente un peu plus le débat sur la transformation des métiers d’avocat et de juriste. (@LesEchos).

#Blockchain

► Pourquoi l’Europe peut gagner la bataille de la blockchain. L’Europe, futur paradis de la blockchain ? Impensable il y a encore quelques mois, cette idée est en train de faire son chemin. Notamment dans les capitales européennes, de Paris à La Valette, où l’épisode « Internet » a laissé des traces. Il suffit de regarder autour de soi : plus de vingt ans après sa création, le Web est dominé par les groupes américains et chinois. Une situation que l’Europe s’est promis de ne pas revivre avec la blockchain. De plus gros acteurs, comme la France, progressent à pas de géant. Avec la loi Pacte, qui prévoit notamment la création d’un visa AMFpour les levées de fonds en cryptomonnaies (ICO), Paris veut devenir moteur en Europe. « On envoie un message clair sur le fait que la France et l’Europe sont une destination de choix », explique le député LREM Pierre Person, rapporteur de la mission d’information sur les crypto-actifs. (@LesEchos).

03 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 3 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Internet

x► Câbles Internet : 20 000 données sous les mers. Pour sécuriser l’accès à Internet et augmenter la capacité du réseau de la Guyane française, Orange a déployé un câble, « Kanawa », un câble sous-marin destiné à renforcer le maillage Internet entre la Martinique et Kourou. « Notre câble fait 1 746 kilomètres de long. Il va jusqu’à la Martinique et la Guadeloupe. Nous allons le raccorder à la station Orange la plus proche, elle-même reliée au reste du réseau Internet de Guyane », détaille Sébastien Tesio, chef de projet Kanawa. (@LExpress). Légende image : Le bateau remorqueur Ella F, samedi 27 octobre, sur la plage de la Cocoteraie à Kourou, en Guyane, déroule le câble sous-marin Kanawa jusqu’au rivage. Crédit photo : Combova/Orange

#AgricultureUrbaine

► La Défense : les cadres du quartier d’affaires invités à cultiver leur jardin. Après les secteurs des Reflets et de la place Carpeaux, c’est au tour des terrasses Boieldieu, plus vieux quartier de la Défense, d’accueillir des jardins partagés.  Les fidèles du quartier d’affaires qui le souhaitent sont invités à cultiver fruits et légumes au pied des gratte-ciel. L’invitation à cultiver un potager à l’ombre des tours ne s’adresse pas aux seuls salariés du quartier d’affaires. « Ces jardins partagés sont aussi ouverts aux habitants du quartier, précise-t-on du côté de Paris La Défense. Comme pour les jardins partagés des Reflets, l’idée est de faciliter la rencontre et de créer du lien entre deux populations qui évoluent au même endroit mais qui souvent ne font que se croiser… » (@LeParisien_92).

#Téléphonie

► Santé, automobile, industrie : comment la future 5G va changer notre vie. La 5G. Le petit monde des télécoms ne jure plus que par elle, la 5G, pour 5e génération de téléphonie mobile. Un engouement qui fait froncer les sourcils de nombreux abonnés télécoms, souvent frustrés par un accès limité à Internet par la 4G, voire la 3G. Alors, la 5G… pour quoi faire? Tout simplement pour tout changer. La 5G, « ne n’est pas une version améliorée de la 4G » aiment à dire les spécialistes du secteur, mais une véritable rupture technologique, une révolution bien plus qu’une évolution. La première vocation de cette nouvelle technologie est de répondre à un besoin croissant de tous les utilisateurs et de toutes les machines d’être connectés. (@FigaroTech).

#Société

► Le big data va-t-il tuer le hasard des rencontres amoureuses ? Il y a une décennie, ils avaient mauvaise réputation et on en avait honte. Aujourd’hui, les sites et les applications de rencontres sont présents sur tous les téléphones : comment changent-ils les rencontres amoureuses ? Une table ronde du Monde festival organisée samedi 6 octobre à l’Opéra Bastille avec la journaliste Judith Duportail, la chercheuse Marie Bergström, la vice-présidente Europe du Sud du groupe Meetic, Sophie Ak Gazeau, et la romancière Ana Ker. (Débat du Monde Festival).

02 Nov

Régions.news #352 – Edition du vendredi 2 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Des manchots empereurs en mer de Weddell (Antarctique), le 2 septembre 2005. Crédit photo : David Tipling / Digital Vision / Getty Images. Lire « Tout est ici plus fragile qu’ailleurs », lettre ouverte adressée à Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, par Luc Jacquet, réalisateur de « La Marche de l’empereur ».

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Les copeaux de bois peuvent remplacer la paille dans les étables. Vincent Pommery, éleveur à Parigny-les-Vaux, dans la Nièvre, essaie depuis plusieurs années de nouvelles solutions pour diversifier les litières de ses bêtes. Les copeaux de bois ont « la capacité à absorber les urines qui fait qu’il y a un confort pour les animaux », explique l’éleveur. Car cette année, depuis le début de l’automne, le cours de la paille s’envole à cause de la sécheresse. Les copeaux de bois sont donc une bonne alternative.

#OpenData [données numériques dont l’accès et l’usage sont laissés libres aux usagers].

► Rennes Métropole (Ille-et-Vilaine), a ouvert au public dès 2009 une partie importante de ses données publiques. Elles concernent le transport, l’énergie, l’eau, le logement, l’urbanisme ou la culture. En février a été créé le Service public métropolitain de la donnée, « destiné à de nouveaux types de coopérations », indique Ben Lister, chargé de mission open data. Des partenariats sont prévus entre la ville, l’agglomération, les producteurs de données, les grandes entreprises, les PME, les start-up et les associations. L’expérimentation d’une durée de deux ans vise à délivrer de nouvelles connaissances stratégiques sur quatre thèmes : l’énergie, les mobilités, l’eau et la sociodémographie (définition de la position sociale de toute personne).

► Avec l’exploitation des données urbaines, les villes tentent prudemment de coopérer avec le privé. Ainsi « Traditionnellement, les villes s’appuient sur leur propre représentation pour bâtir une politique publique. Le premier impact de ces acteurs privés provient de ce qu’ils changent la représentation de la ville auprès des usagers », note Mathieu Saujot, chercheur à l’Iddri et coauteur d’un rapport sur le sujet. Depuis plusieurs années déjà, collectivités et entreprises privées avancent main dans la main pour développer des villes numériques, où la technologie se met au service des citoyens. En France, une première ville dite intelligente de ce type est en train de voir le jour à Dijon, en Bourgogne.

#Transport

► Et si le périph’ parisien devenait une coulée verte ? Le candidat déclaré à la mairie de Paris Gaspard Gantzer vient même d’appeler à sa simple destruction. Afin de réinventer « le périph’ », plusieurs études viennent d’être lancées. « Cette autoroute urbaine a peu évolué depuis sa création », a expliqué la maire de Paris, en lançant cette Mission d’information et d’évaluation.

Légende image. La centrale solaire thermique de Nellis, située dans la base aérienne de Nellis, dans le Nevada, occupe 140 hectares, contient environ 70 000 panneaux solaires et génère 14 mégawatts d’énergie solaire pour la base. Crédit : Airman 1re classe Nadine Y. Barclay / Wikimedia Commons. À lire : L’énergie solaire thermique pourrait devenir encore plus intéressante que le photovoltaïque, qui fonctionne à partir de panneaux qui transforment la lumière du soleil en électricité. L’énergie solaire thermique (Concentrated Solar Power) utilise des capteurs solaires thermiques qui transforment l’énergie solaire en chaleur.  Cette énergie peut générer de l’énergie 24 heures sur 24, en incluant le stockage.

#Energie

► Malaunay, près de Rouen, est devenue une ville laboratoire de la transition écologique. Dans cette commune de 5.900 habitants va avoir lieu une expérience inédite. Pendant trois mois, de décembre 2018 à février 2019, sept familles volontaires et sélectionnées à l’issue d’« un grand casting »devront relever six défis sur des thèmes comme l’énergie, les déchets, le recyclage ou encore la consommation responsable. Ils proposeront en outre un projet de réduction de leur empreinte écologique à l’échelle de leur quartier ou de la ville.

#IntelligenceArtificielle

► D’après une enquête menée par le magazine WIRED et la start-up canadienne Element AI, seuls 12% des leaders dans le domaine de l’intelligence artificifielle sont des femmes. Comme l’écrit le magazine américain, cette estimation « suggère que le groupe qui est censé être en train de dessiner le futur de la société est encore moins inclusif que l’industrie de la tech en général, qui a des problèmes de diversité bien connus. » Pour Fei-Fei Li, directrice du Standford Artificial Intelligence Lab et du Standford Vision Lab, il faut agir dès maintenant : « Tenter de corriger les choses dans une décennie ou deux sera beaucoup plus difficile, pour ne pas dire quasiment impossible. C’est aujourd’hui qu’il faut associer des femmes et des voix plus diverses pour s’assurer que nous construisons correctement (ce système) », dit-elle à Venture Beat (site Web américain d’actualité). Voir l’article sur le site de @Rsln_mag : L’avenir de l’intelligence artificielle appartient-il aux femmes ? À lire aussi : Audrey Durand: la chercheuse en intelligence artificielle à l’écoute des algorithmes.

#Culture

► Pour la première fois, Christie’s mettait en vente un tableau « peint » par un programme d’intelligence artificielle. Le portait d’un personnage fictif, Edmond de Belamy, issu d’une série produite par le collectif français Obvious. Sa vente jeudi 25 octobre a été un grand succès : estimé 7 000 dollars, il a été adjugé pour 432 500 dollars. À lire L’Intelligence artificielle, nouveau monde du marché de l’art ?

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Les géants de la tech en bourse, Halloween avant la date ? À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – La 5G va aussi changer la manière de regarder la vidéo ; En France, la 5G ce sera en 2025, pas avant ; – Les jeunes adultes parviennent mieux à faire le tri entre info factuelle et opinion ; – Non, l’IA ne résoudra pas le problème des fake news ; – Comment la blockchain peut briser le monopole des géants de la tech sur l’IA ; – Les géants de la tech se font des millions avec la politique de surveillance de Trump.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 2 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

► Didier Cornille : « J’aimerais qu’avec mes livres, les enfants apprennent à regarder la ville et à aiguiser leur curiosité ». Dans son formidable livre « La ville, quoi de neuf ? » destiné aux enfants, Didier Cornille recense méticuleusement tout ce qui se fait de mieux en matière d’urbanisme, de vivre ensemble et d’écologie dans le monde entier. Dans son entretien sur le site de @telerama, à la question : La dimension environnementale est importante dans La Ville, quoi de neuf ? Vous racontez les fermes urbaines, les moyens de transport, comment bien travailler dans la ville… C’est aux enfants de comprendre tout cela ? il repond : « Ils sont les premiers concernés par le réchauffement climatique. Ces nouvelles solutions existent, il faut qu’ils en soient informés, leur montrer d’autres façons de faire, leur dire que c’est jouable ! Quand on perd d’un côté, on gagne de l’autre : par exemple, on arrête de se déplacer en voiture, mais on découvre le paysage à vélo ! Je veux leur donner des pistes. »

#Santé

► Jérôme Béranger : « L’intelligence artificielle transforme l’exercice de la médecine ». « Nous ne sommes plus dans la médecine classique avec un patient passif. Les plateformes internet, les associations de malades ont amené de l’interaction, le médecin n’est plus le seul à détenir l’information. Puis sont arrivés les objets connectés qui enrichissent la médecine interactive. Nous sommes aujourd’hui dans la médecine 4.0 avec l’intelligence artificielle associée aux Big Data comme aide à la décision, à la précision et à la personnalisation des traitements. (…) Nous sommes aujourd’hui dans une intelligence artificielle faible. Dans 20 ans, elle sera auto-apprenante, elle créera sa propre stratégie. C’est ce qui fait le plus peur, comme dans les films de science-fiction. Il est donc essentiel d’en prendre conscience dès maintenant pour apporter un cadre et un référentiel éthique. », explique dans un interview de Jérôme Béranger, chercheur à l’Inserm 1027 (Université de Toulouse) et spécialise dans l’approche morale et humaine de la révolution digitale, sur le site de @ladepechedumidi

#Economie

► L’économie peut-elle faire le bien commun ? Quel rôle assigner à la science économique et aux sciences sociales pour promouvoir une meilleure répartition des richesses produites ? Une approche transdisciplinaire est-elle envisageable ? Une rencontre organisée dans le cadre du Monde festival, dimanche 7 octobre, avec l’économiste Jean Tirole, Prix Nobel d’économie et président de la Toulouse School of Economics, et le sociologue Luc Boltanski, directeur d’études à l’EHESS. (Débat du Monde Festival).

#Police

► Espagne : une intelligence artificielle pour détecter les menteurs. Comment définir s une plainte pour vol est véridique ou si la personne veut simplement faire marcher son assurance ? En général, les policiers sont forcés d’avoir confiance. Cependant, en Murcie et à Malaga, les forces de l’ordre s’appuient désormais sur l’intelligence artificielle et cela fonctionne très bien pour détecter les menteurs. Ce système baptisé VeriPol a été lancé en juin 2017. Dès son lancement, il a permis de détecter 64 faux vols dans les deux régions en moins d’une semaine. Désormais, la technologie est utilisée dans l’ensemble du pays et vise bien sûr à décourager les menteurs. Il est fort possible qu’une telle intelligence artificielle arrive en France prochainement. (@objetconnecte01).

#Telecom

► Ce que l’arrivée de la 5G va changer à nos habitudes. L’arrivée de la 5G, dix fois plus rapide que la 4G, à l’horizon de 2020 en France, est présentée comme révolutionnaire. On aime même dire qu’elle ne sera pas « une version améliorée de la 4G », mais une véritable rupture technologique. Mais qu’en est-il concrètement ? D’après les spécialistes, de nombreux domaines vont en effet être améliorés par cette nouvelle technique. Comme M6 s’en est fait l’écho, c’est d’abord notre utilisation quotidienne des smartphones qui va en être bouleversée. Mais l’arrivée de la 5G aura aussi des effets dans des domaines inattendus, comme celui de la télémédecine, c’est-à-dire la pratique d’opérations à distance : elles seront de meilleures qualités, et permettront à un médecin d’opérer à des milliers de kilomètres, grâce à la commande d’un robot. (@lesinrocks).

► Fréquences 5G : le régulateur veut éviter une flambée des prix. C’est parti. Vendredi dernier, l’Arcep, le régulateur des télécoms, a donné le coup d’envoi d’une consultation publique concernant l’attribution des prochaines fréquences 5G. Dans les semaines à venir, les opérateurs télécoms, mais aussi tous les acteurs concernés de près ou de loin par cette nouvelle génération de communication mobile, sont invités à répondre à un long questionnaire. Leurs réponses permettront, au final, à l’Arcep de proposer au gouvernement différentes solutions pour attribuer ces fréquences. Lesquelles constituent des ressources vitales pour les Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free, dont les premiers déploiements commerciaux de la 5G sont attendus en 2020. Surtout, l’Arcep, qui souhaite que l’appel d’offres pour ces fréquences intervienne à la mi-2019, comme Sébastien Soriano, son président, l’a indiqué à La Tribune le mois dernier– veut éviter un « scénario à l’italienne ». (@latribune). A lire aussi : 5G : les consommateurs pas prêts à payer plus (@zdnetfr).

#IntelligenceArtificielle

► L’intelligence humaine en voie d’extinction face à l’intelligence artificielle. Pourra-t-on dire un jour que l’intelligence artificielle deviendra plus intelligente que l’homme ? Voilà une question qui taraude l’esprit de nombreuses personnes. En clair les hommes programment des machines, mais aucune machine ne programme l’homme. L’homme invente des machines mais aucune machine n’a inventé l’homme. Là où il faut regarder c’est dans la capacité à traiter un ensemble de données plus ou moins complexes. La machine à calculer en est un bel exemple ! (@LeJournalduCM).

#Nature

► L’intelligence artificielle de Google écoute le chant des baleines pour les protéger. Google et un groupe de cétologues ont entrepris d’exploiter plusieurs années d’enregistrements sous-marins. Leur objectif : créer un modèle d’apprentissage automatique capable de détecter les chants de baleines à bosse. Ceci va permettre de mieux suivre les déplacements des cétacés et de les protéger, notamment contre les risques de collision avec les navires. (@futurasciences). A lire aussi : Google veut décoder le chant des baleines par l’intelligence artificielle (@CanoeNouvelles).

#JeuVideo

► 5,5 millions de Français s’intéressent au e-sport. Et pas que les plus jeunes ! Par Mickaël Mavoungou-Nombo, France Télévisions, Media Lab. La France compte de plus en plus passionnés d’e-sport. Et comme pour tous les sports, il y a eux qui regardent et ceux qui jouent. Selon le Baromètre 2018 deFrance E-sports et Médiamétrie*, 12% des Français (soit 5 500 000 d’internautes) auraient déjà regardé de l’e-sport sur Internet, à la télévision ou lors d’un événement. Quant aux joueurs, ils étaient plus de 2 millions en juillet 2018, pratiquant en loisirs ou en tant qu’amateur dans des compétitions avec des enjeux parfois financier. 4 pratiquants d’e-sport sur 10 jouent des parties classées et près d’un quart des pratiquants se sont déjà inscrits et ont participé à une compétition officielle d’e-sport. Lire la suite sur le site de @metamedia.

01 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 1er novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

► A quoi ressembleront nos villes demain ? Avec la chaleur estivale des derniers mois, la question était sur toutes les lèvres. Comment éviter que nos villes ne se transforment en four quand les températures grimpent ? D’autant que la situation devrait se produire de plus en plus souvent, jusqu’à devenir habituelle. Plus largement, c’est toute la physionomie urbaine qui demande à être réinventée. Moins polluantes, mieux desservies, moins consommatrices d’énergie et plus adaptées aux variations climatiques, les villes amorcent un virage qu’il devenait urgent de prendre. Pour le bien de la planète, celui des prochaines générations, mais aussi le nôtre alors que le réchauffement climatique devrait s’accélérer. Et dans les grandes, comme les plus petite villes de France, la transformation a déjà commencé, avec toujours plus de projets innovants et durables. (@mc_maison).  Légende image : le projet d’anticipation Paris Smart City 2050 par l’architecte Vincent Callebaut.

► A Nice désormais, même les tombes sont désormais géolocalisées ! La capitale azuréenne vient de lancer une application gratuite qui permet de retrouver l’emplacement exact d’inhumation de tous les défunts, dans ses 14 cimetières. Il a fallu dix ans de travail au service de l’Administration funéraire et la Direction des systèmes d’information géographique, de l’informatique et de la Déléguée à la Protection des Données de la ville de Nice pour mener à bien ce projet. Les 70.000 caveaux que compte la commune ont tous été cartographiés. L’application intègre également un parcours des personnalités inhumées au cimetière du château. Et si vous vous rendez sur place, des Flash Codes permettent d’accéder via votre smartphone aux biographies des personnalités. (@franceinfo).

► Budgets participatifs : quelles ambitions derrière l’engouement ? Depuis quatre ans, les budgets participatifs se sont multipliés : 80 communes, dont un tiers en Ile-de-France, seraient concernées en 2018, selon une note de la Fondation Jean-Jaurès. « Les budgets participatifs connaissent depuis 2014 et les dernières élections municipales un renouveau et un essor sans précédent », constate Antoine Bézard, communicant public animant un site dédié aux budgets participatifs. En facilitant le déploiement de cette démarche et son accessibilité au plus grand nombre, le développement des civic tech serait aussi « décisif dans l’essor des budgets participatifs ». En s’emparant de cette possibilité nouvelle, les collectivités locales passeraient un nouveau « contrat » avec leurs habitants, en leur proposant de « se réapproprier leur ville et d’y faire émerger leurs projets, selon le principe : ‘vous décidez, nous réalisons’ ». (@localtis).

► Ces collectivités qui tentent de réinventer la démocratie. Via des plateformes numériques, des collectivités comme Aytré dans l’agglomération rochelaise, lancent des budgets participatifs. Plus de mille idées et 370 projets d’investissement ont été déposés par des habitants sur une plateforme numérique. Le principe : la collectivité réserve une partie de son budget d’investissement à des projets proposés par les citoyens. Tracer un sentier de randonnée, installer un radar à l’entrée d’un bourg, acheter un parquet mobile pour renouer avec les bals de village. Les habitants votent ensuite pour choisir. Le tout fonctionnant grâce à la technologie numérique. Ainsi « le recours à une plateforme numérique permet de simplifier la démarche et de toucher un public absent à nos réunions publiques », explique le maire d’Aytré, Alain Tuillière.  (@LaNouvelleRepub).

► Non, la smart city n’est pas qu’une ville truffée de capteurs et d’intelligence artificielle. Pour Carmen Munoz, directrice générale de Citelum (EDF), la Smart City ne saurait se résumer à une ville truffée de capteurs adossés à une intelligence artificielle. Sa mission ? Mettre en valeur les villes par la lumière et imaginer de nouveaux services associés aux installations électriques. Elle explique : « la technologie offre davantage de possibilités pour répondre aux enjeux de la ville et aux attentes des citoyens. Mais elle doit être un moyen et pas une fin en soi. La lumière constitue pour nous l’épine dorsale de la Smart City. La raison est simple. Les économies d’énergie réalisées permettent de financer d’autres projets, des services à valeur ajoutée, ou smart, comme la gestion des mobilités urbaines et du stationnement, la lutte contre la pollution, l’information des usagers, ou la vidéosurveillance. » (@LADN_EU).

#Transport

► Demain, voiture et bureau ne feront qu’un. C’est un fait, la mobilité en ville devient de plus en plus compliquée du fait de l’hyper densification des centres urbains et de l’engorgement des principaux axes de transport entre la ville et sa périphérie. Cette congestion s’explique notamment par le rapport particulier que les Français entretiennent avec leurs voitures, notamment dans leurs déplacements professionnels. D’après une étude réalisée par l’IFOP pour Alphabet France*, 80% des actifs français utilisent une voiture à un moment donné pour ce type de trajet. C’est le mode de transport principal de 85% de ces répondants et c’est l’unique mode de déplacement pour 40% d’entre eux. Ils disent parcourir en moyenne 44 km par déplacement et avancent la rapidité de la voiture comme principal argument. (@EconomieMatin).

#Climat

► Jean Tirole : « Face à la crise climatique, la persuasion ne suffit pas, il faut toucher au portefeuille » Pour l’économiste et Prix Nobel d’économie Jean Tirole, la persuasion, couplée à l’incitation, ne peut pas tout pour lutter contre les défaillances du marché et changer les comportements des individus et des entreprises. Face à la crise climatique dont nous connaissons parfaitement les effets sans changer pour autant de modes de vie, des mesures financières sont nécessaires, par exemple l’augmentation du prix du carbonne. Jean Tirole est intervenu lors d’une rencontre dimanche 7 octobre à l’Opéra Bastille dans le cadre du Monde festival, avec le sociologue Luc Boltanski.  (Débat du Monde Festival).

31 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 31 octobre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Planète

► « Tout est ici plus fragile qu’ailleurs » : le plaidoyer du réalisateur Luc Jacquet pour la création d’un grand sanctuaire marin en Antarctique. Dans une lettre ouverte adressée à Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, le réalisateur de « La Marche de l’empereur », oscarisé en 2006, appelle le gouvernement français à protéger « la forteresse de l’Antarctique ». TRIBUNE. « Tout est ici plus fragile qu’ailleurs » : le plaidoyer du réalisateur Luc Jacquet pour la création d’un grand sanctuaire marin en Antarctique. A lire aussi : La Terre a perdu 60% de ses populations d’animaux sauvages depuis 1970 (@franceinfo). Légende imageDes manchots empereurs en mer de Weddell (Antarctique), le 2 septembre 2005. Crédit photo : David Tipling / Digital Vision  Getty Images.

#Energie

► Le 29 octobre, dans un communiqué, la préfecture de Vendée annonce que les premières autorisations « nécessaires à la réalisation du parc éolien en mer au large des îles d’Yeu et de Noirmoutier » viennent d’être accordées. En juin dernier, un collège d’experts du Conseil National de la protection de la nature avait rendu un avis défavorable (consultatif) sur ce projet porté par le groupe Engie. Il s’agit de l’installation de 62 éoliennes est prévue dans une zone proche de Noirmoutier et de l’Île d’Yeu. Plus de 150 professionnels de la mer ont envoyé en mars un courrier demandant l’annulation du projet à Nicolas Hulot, craignant pour leur zone de chalandise et pour les fonds marins. Les autorisations accordées par la préfecture ulcèrent les opposants du « Collectif Touche a à nos îles ». (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

► D’après une enquête menée par le magazine WIRED et la start-up canadienne Element AI, seuls 12% des leaders dans le domaine de l’intelligence artificifielle sont des femmes. Comme l’écrit le magazine américain, cette estimation « suggère que le groupe qui est censé être en train de dessiner le futur de la société est encore moins inclusif que l’industrie de la tech en général, qui a des problèmes de diversité bien connus. » Pour Fei-Fei Li, directrice du Standford Artificial Intelligence Lab et du Standford Vision Lab, il faut agir dès maintenant : « Tenter de corriger les choses dans une décennie ou deux sera beaucoup plus difficile, pour ne pas dire quasiment impossible. C’est aujourd’hui qu’il faut associer des femmes et des voix plus diverses pour s’assurer que nous construisons correctement (ce système) », dit-elle à Venture Beat. Lire : L’avenir de l’intelligence artificielle appartient-il aux femmes ? (@RslnMag).

#MediaSocial

► Mort numérique : comment sont gérés nos comptes internet après notre disparition ? Si nos vies sont sans cesse bouleversées par les nouvelles technologies et par les réseaux sociaux, notre vision de la mort a également été modifiée avec certaines conséquences. Comme gérer son héritage numérique ? En France, la gestion des données post-mortem est prévue dans la loi pour une République numérique promulguée le 7 octobre 2016. Dans son article 63, cette loi prévoit que « les héritiers peuvent accéder aux traitements de données à caractère personnel qui le concernent afin d’identifier et d’obtenir communication des informations utiles à la liquidation et au partage de la succession. Ils peuvent aussi recevoir communication des biens numériques ou des données s’apparentant à des souvenirs de famille, transmissibles aux héritiers ». (@franceinfo).

► Comment vos émotions sont-elles manipulées à travers les réseaux sociaux ? Intervention de Guy Philippe Goldstein, chercheur et intervenant à l’école de guerre économique. Il est spécialisé sur la cyber sécurité et la manipulation des émotions. Il explique sur le site de @frenchweb qu’en amplifiant le sentiment de désordre de manière hyper ciblée, on peut faire basculer une personne avec un bon niveau de stabilité émotionnelle (vote pour un parti modéré) vers les extrêmes. En plus, il est d’autant plus facile que les messages négatifs (un message de peur) et surprenant se diffusent 10 fois plus sur les réseaux sociaux que les messages positifs et non surprenants. Et Les réseaux sociaux ont détruit la résilience sociale.

► Instagram accusé de laxisme face aux propos haineux et à l’antisémitisme. Quelques jours après la fermeture du réseau social Gab, où l’auteur présumé de la tuerie de Pittsburgh partageait des publications antisémites, un autre réseau social offre une caisse de résonance aux propos haineux: Instagram. Plusieurs médias américains ont mené des enquêtes sur le sujet ces derniers jours et ont pointé des problèmes liés à la modération des discours haineux sur l’application de photos et de vidéos, qui appartient à Facebook depuis 2012. Certaines personnalités controversées liées à l’«alt-right» américaine, bannies de plusieurs autres réseaux sociaux, pour incitation à la haine et à la violence, y ont même trouvé une sorte de refuge numérique pour partager leurs opinions. (@FigaroTech).

#Cryptomonnaie

► Loin de son idéal, le bitcoin s’impose en outil spéculatif. Le 31 octobre 2008, un mystérieux personnage publie sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto un document de huit pages sur une liste de diffusion prisée d’une communauté de cryptographes idéalistes. Construit comme une publication académique, il présente les bases du programme informatique de la première cryptomonnaie de l’histoire : le bitcoin. Dix ans plus tard, la capitalisation de cette cryptomonnaie dépasse les 112 milliards de dollars et Fidelity, le quatrième gestionnaire d’actifs au monde, va être le premier grand acteur financier à acheter et vendre des bitcoins pour ses clients institutionnels comme les fonds de pension. Goldman Sachs et JPMorgan s’y préparent aussi. Un adoubement du monde financier traditionnel, loin d’être gagné tant le chemin depuis la naissance de la cryptomonnaie a été tortueux. Le bitcoin a tout connu depuis dix ans: des bulles, des krachs, des scandales retentissants, et plusieurs noms d’oiseaux… (@FigaroTech).

#Journalisme

► Face à la précarité, de plus en plus de journalistes ont aussi des activités dans la communication. Par Caroline Alonso-Alvarez et Corentin Murat, étudiants de l’université de Lorraine à Metz. Billet invité originellement publié sur Obsweb. Plus de la moitié des journalistes interrogés auraient des activités extérieures au journalisme, le plus souvent tournées vers l’édition ou la communication. C’est ce que révèle les entretiens et analyses (lire ici et ) de Cégolène Frisque, maître de conférences en sociologie à l’Université de Nantes et chercheuse au laboratoire Arènes. Face à un secteur des médias instable, de plus en plus de journalistes évoluent vers des profils hybrides dans l’espoir de trouver un certain équilibre économique. Lire la suite sur le site de @metamedia.

30 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 30 octobre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Data

► Rennes Métropole s’ouvre largement aux entreprises. Les activités numériques ne cessent de se renforcer à Rennes et dans les communes limitrophes, un secteur qui crée un millier d’emplois par an. Pour accompagner les innovations dans l’open data et développer de nouvelles applications dédiées aux services, Rennes Métropole a libéré dès 2009 une partie importante de ses données. Elles concernent le transport, l’énergie, l’eau, le logement, l’urbanisme ou la culture. « A ce jour, nous avons ouvert 287 jeux différents de données libres d’utilisation », indique Ben Lister, le chargé de mission open data. Certaines ont déjà donné lieu à des solutions mises sur le marché, comme celle proposée par Handimap pour des itinéraires en transports en commun accessibles aux personnes à mobilité réduite. La société lyonnaise Kidimiam a également utilisé les données issues des différentes cantines pour l’amélioration de la nourriture chez les petits enfants. (@LesEchos). Légende image : Rennes a libéré ses données sur le transport, l’énergie, l’eau, le logement, l’urbanisme ou la culture. Crédit photo : Thomas Bregardis / AFP

► Données urbaines : les villes tentent prudemment de coopérer avec le privé. Elles s’appellent Uber, Waze, Airbnb ou Google. N’ont gagné aucun marché public, remporté aucune élection. Et pourtant, ces entreprises sont devenues des acteurs incontournables de la fabrique des métropoles. Tourisme, logement, énergie, mobilité et, peut-être demain, urbanisme (comme dans les villes nord-américaines), aucun élu ne peut ignorer leur existence ou minimiser leur impact sur les politiques municipales. « Traditionnellement, les villes s’appuient sur leur propre représentation pour bâtir une politique publique. Le premier impact de ces acteurs privés provient de ce qu’ils changent la représentation de la ville auprès des usagers  », note Mathieu Saujot, chercheur à l’Iddri et coauteur d’un rapport sur le sujet. A lire aussi : Paris partage mais veut rester maître du jeu (@LesEchos).

#Telecom

► 5G : l’Arcep lance une nouvelle consultation publique. L’Arcep vient en effet de lancer, ce vendredi, une nouvelle consultation publique pour déterminer les conditions d’attribution des fréquences 5G, au coeur de la bataille pour le prochain standard de téléphonie mobile, promesse d’un Internet ultra-rapide. Les acteurs du marché ont sept semaines pour faire remonter leurs besoins au gendarme des télécoms. « L’idée, c’est de sonner le tocsin, pour forcer la réflexion » dit-on à l’Arcep. Cette autorité administrative indépendante (AAI) créée en 1997 a pourtant déjà mené trois consultations à ce sujet. Mais jusqu’à présent, elles étaient toutes plutôt techniques. L’objectif cette fois est de mieux comprendre les besoins du marché, en vue d’une attribution mi-2019, selon la feuille de route annoncée en juillet par le gouvernement. L’objectif final étant de pouvoir lancer commercialement la 5G en 2020. (@LesEchos). A lire aussi : Fréquences 5G : le régulateur veut éviter une flambée des prix (@latribune).

#Immobilier

► Ces projets immobiliers du Grand Paris qui déraillent. A l’origine des discordes, un concours qui signait, enfin, le premier projet d’envergure piloté par la jeune Métropole du Grand Paris. En 2016, elle lançait la première édition de la compétition d’urbanisme, « Inventons la Métropole ». Le principe ? Proposer aux maires de faire financer par le secteur privé (promoteurs et architectes) le réaménagement complet d’un site de leur ville, souvent laissé à l’abandon, mais pas toujours, en échange de la vente du terrain. Une aubaine saisie par les édiles (420 candidatures) via des appels à projet. Sur les 51 projets finalement retenus, la moitié sont situés près des gares du futur Grand Paris Express. L’ensemble des projets devraient susciter, sur sept ans, sept milliards d’euros d’investissements et la création de 14.300 logements neufs dans toute l’Ile-de-France. Si la plupart avancent (les premiers projets sont prévus pour 2024 et des permis de construire ont déjà été déposés), ça coince dans certaines villes, sous l’influence d’associations de riverains ou de protection du patrimoine, qui contestent, tantôt la bétonnisation des terrains, tantôt le style architectural des projets, ou encore le manque de concertation citoyenne. (@Challenges).

#Entreprise

► La taxe « Gafa » inquiète les poids lourds européens de la tech. Ils étaient jusque-là restés silencieux. Mais alors que le projet européen de « taxe sur les géants du numérique » se précise, les groupes européens ont décidé de s’exprimer. Et de rejoindre les critiques déjà formulées par les mastodontes américains. Dans une lettre adressée aux 28 ministres des Finances de la zone euro, seize grands patrons demandent à la Commission d’abandonner son projet de taxe. Une telle mesure pourrait, selon eux, fortement affaiblir l’écosystème européen. La taxe « Gafa » prévoit la mise en place en Europe d’une taxe de 3 % sur une partie du chiffre d’affaires des géants du Net, le temps qu’une solution mondiale soit négociée au sein de l’OCDE. A lire : Taxe « Gafa » : quand l’Europe inspire le monde (@LesEchos).

► Voyages d’affaires : en 2030, la data devrait s’emballer. Des frais de déplacement optimisés, des risques météo, géopolitiques, juridiques ou autres, limités parce qu’anticipés ; une sécurité assurée par un système spécifique de gestion de données, des paiements encapsulés par le biais de la blockchain, et pourquoi pas aussi une prise en compte des objectifs de durabilité de l’entreprise cliente ? Telles seront les grandes lignes du voyage d’affaires standard des prochaines années. (@EchosExecutives).

#Mer

► Les Seychelles émettent des obligations « bleues ». C’est une première pour un Etat. La République des Seychelles vient d’émettre des obligations « bleues », autrement dit un emprunt destiné à soutenir des projets liés à la mer. Cette levée de fonds de 15 millions de dollars doit aider le pays composé de 115 îles à étendre ses aires marines protégées et à améliorer la gouvernance de ses pêcheries. La pêche est le deuxième secteur économique des Seychelles, après le tourisme. Il emploie 17% de la population. L’obligation, d’une maturité de 10 ans, a été  structurée par la Banque Mondiale. (@LesEchos).

#MediaSocial

► La « purge », ou quand un message Snapchat menaçant devient viral et envoie l’auteur chez les policiers. Un message, publié sur Snapchat le week-end du 27 octobre selon Numerama, appelle les lecteurs à monter des groupes pour la nuit d’Halloween du 31 octobre, et à se préparer à se battre. Au cours du week-end, le message semble avoir circulé d’utilisateur en utilisateur au sein de l’application Snapchat, très prisée des adolescents français. Alerté, le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, a annoncé lundi avoir porté plainte. L’auteur du premier message, posté depuis Grenoble, panique alors : sur son compte Twitter, il publie plusieurs messages expliquant que son appel à une « purge » était « une énorme blague et une invention » qui a « pris une trop grande ampleur, alors j’ai décidé d’annoncer […] que c’était une blague ! Il n’y aura ni purge à Grenoble, Paris, Genève, Lyon, etc. », écrit-il. (@Pixelsfr).

29 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 29 octobre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Santé

► Un robot pour stocker la mémoire des patients Alzheimer est développé à Dijon. C’est une expérience pilotée par Peter Dominey, directeur de recherche au CNRS à Dijon. « Avec ce robot, on veut développer une solution utile pour la société, qui permette de conserver la mémoire personnelle autobiographique », explique-t-il. D’où son idée de « stocker les souvenirs » pour pouvoir aller les chercher tant que de besoin, par exemple pour les « transmettre à la famille, comme on peut échanger autour d’un album photo ». Le robot, aujourd’hui, n’en est qu’à sa première version. (@lejdc_fr). Légende image : « Le robot, qui a repris mes mots à moi, m’a remise dans mes émotions. » Crédit image : Alexandra Caccivio.

#Ville

► Ville intelligente : Toronto dans la controverse. Les dernières semaines ont été marquées par les démissions d’au moins trois consultants de renom qui désiraient protester contre le déroulement de ce projet confié à une entreprise soeur de Google, Sidewalk Labs, Il consiste à faire d’un secteur dévitalisé du port de Toronto le quartier «  le plus mesurable au monde ». « Je ne voulais pas démissionner, mais j’avais le sentiment de ne pas avoir le choix », dit l’ex-commissaire à la vie privée de l’Ontario, Ann Cavoukian, embauchée par Sidewalk Labs pour la conseiller sur les questions de protection des renseignements personnels. Le projet soulève toutefois des enjeux inédits quant à la propriété, la gestion et la monétisation des données personnelles. « Normalement, le consentement des individus doit toujours être obtenu avant qu’on utilise leurs données, dit Ann Cavoukian. Or, c’est impossible dans un tel environnement où des données seront emmagasinées 24 heures sur 24. » (@lp_lapresse).

► Une plateforme « Smart City », pour les collectivités du Grand Est. Pour le Président de la Communauté de Communes Pays Haut Val d’Alzette (Moselle) situé à la frontière du Luxembourg, le projet de plateforme digitale ouverte aux collectivités, « est la preuve de sa pertinence et la confirmation du haut potentiel du territoire concerné ». Pour les principaux acteurs publics et privés, engagés dans un partenariat d’innovation pour la réalisation d’une véritable plateforme « Smart City », il s’agit à l’instar des grandes métropoles françaises et européennes, d’embrasser le virage du numérique et de la transition énergétique. Il s’agit en l’occurrence de construire, au sein d’un territoire périurbain et en lien avec les citoyens, un ensemble de services dédiés, innovants, connectés, et plus particulièrement sur la mobilité interne et transfrontalière, la gestion intelligente des déchets, la production d’énergie renouvelable, la silver économie, la rénovation de l’habitat ancien, le développement économiques en circuits courts, la gestion intelligente de l’éclairage public et des réseaux d’énergie. (@villeintelmag).

#Entreprise

► Et si la « blockchain » supprimait les chefs ? « La blockchain va transformer toutes les industries », titrait ainsi récemment le Huffington Post. Dans leur ouvrage Blockchain Revolution, paru en 2016 aux États-Unis (éd. Portfolio, non traduit en français), Don et Alex Tapscott prédisent que cette technologie pourrait même changer radicalement l’organisation et le management des entreprises. « La blockchain est déjà en train de transformer l’industrie des services financiers. Qu’en est-il des entreprises, piliers du capitalisme moderne ? Avec cette plateforme globale de pair-à-pair pour l’identité, la réputation et les transactions, nous serons capables de repenser les fondations de l’entreprise, pour promouvoir l’innovation et le partage de la création de valeur », écrivent-ils. (@latribune).

#Assurance

► « Les risques qui me réveillent la nuit, ce sont les ruptures de marché. Avec le digital et le big data, les barrières à l’entrée, comme la possession d’un portefeuille de longue date pour savoir bien tarifer le risque, sont en train de s’effondrer et font apparaître des formes de concurrence inédites et plus violentes. Les habitudes des consommateurs évoluent, de nouveaux standards d’expérience client s’imposent, dont certains sont difficiles à appréhender, comme le caractère addictif de la gratuité dans le monde digital », explique Pascal Demurger, directeur général de la Maif, lors de la conférence internationale du secteur des assurances organisée le vendredi 26 octobre à Paris par la Fédération française de l’assurance (FFA). (@latribune).

#AgricultureUrbaine

► Yohan Hubert, quand l’agriculture urbaine sème et veut essaimer. Pionnière de l’agriculture urbaine en France, la startup Sous les fraises y a créé 14 fermes verticales depuis 2013. Elle utilise une technologie unique, inventée par son fondateur, Yohan Hubert : une membrane composée de laine de mouton et de chanvre, munie de poches où l’on ajoute du compost et où l’on installe les plantes. Sous les fraises vend désormais aussi des produits transformés, développe des systèmes de filtration des eaux usées. Et souhaite partager son modèle. (@latribune).

#IntelligenceArtificielle

► Audrey Durand: la chercheuse en intelligence artificielle à l’écoute des algorithmes. Audrey Durand est une chercheuse en apprentissage machine, une branche de l’intelligence artificielle, à l’université McGill. Son expertise est de développer des algorithmes toujours plus performants. Elle explique pourquoi elle a choisi ce domaine, alors qu’il y a si peu de femmes en apprentissage machine : « La clé est sûrement dans le fait que mes parents n’ont pas genré mon éducation. Mon entourage ne m’a jamais donné l’impression qu’il y avait une incohérence à me diriger dans ce secteur traditionnellement masculin. Je vois cependant plein de raisons pour lesquelles une femme ne voudrait pas être dans ce domaine. Encore aujourd’hui, il y a plein d’hommes qui pensent que les femmes sont moins bonnes en informatique et en mathématique et qui ne voudront pas faire équipe avec elles, par exemple dans un cours. » (@metromontreal).

#ReconnaissanceFaciale

► La reconnaissance faciale d’Amazon encore pointée du doigt. Après Google ou Facebook, c’est au tour d’Amazon d’être la cible d’organisations non gouvernementales. Selon l’ONG Project on Government Oversight, qui a obtenu des e-mails prouvant ces échanges, Amazon a fait la démonstration, en juin, de son système de reconnaissance faciale, aux services américains de l’immigration et des douanes. Des employés d’Amazon Web Services auraient eu des rendez-vous avec l’agence fédérale en Californie pour lui parler des outils d’intelligence artificielle de la société, et comment la reconnaissance faciale peut aider la lutte contre l’immigration illégale. Parmi ces outils : Rekognition, qui permet d’identifier très rapidement une personne sur des photos ou des vidéos. En mai, déjà, l’Union américaine des libertés civiles (ACLU) avait critiqué l’utilisation de ce système par la police de Floride et de l’Oregon. (@LesEchos). A lire : La reconnaissance faciale, une technologie qu’il faudrait mieux contrôler (@futurasciences).

#Police

► Prédiction des crimes : « Les algorithmes reflètent les discriminations ». « Le futur est déjà dans le présent. » La promesse du narrateur du film Pre-crime n’est guère réjouissante. Car le futur évoqué ressemble à celui de Minority Report. Comme dans l’oeuvre de Spielberg, des logiciels essayent aujourd’hui de prédire les crimes avant qu’ils n’arrivent, se nourrissant pour cela d’énormes quantités de données. Ce qui s’accompagne de nombreux dangers éthiques liés entre autres à nos données personnelles, explique le documentaire, qui sera diffusé le 28 octobre lors du festival Pariscience dont Usbek & Rica est partenaire. Nous avons posé quelques questions à l’un des intervenants du film, le sociologue Bilel Benbouzid. (@usbeketrica).

#LiensVagabonds

► Les géants de la tech en bourse – Halloween avant la date ?. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – La 5G va aussi changer la manière de regarder la vidéo ; En France, la 5G ce sera en 2025, pas avant ; – Les jeunes adultes parviennent mieux à faire le tri entre info factuelle et opinion ; – Non, l’IA ne résoudra pas le problème des fake news ; – Comment la blockchain peut briser le monopole des géants de la tech sur l’IA ; – Les géants de la tech se font des millions avec la politique de surveillance de Trump.

#Tourisme

► Il y a différentes astuces pour éviter la cohue sur les plages du centre-ville de Marseille. Grâce à l’application Affluences, ils pourront désormais vérifier en temps réel si leur plage préférée est blindée ou vide. Nicolas Renia est responsable de ce projet explique : « Nous avons placé des capteurs vidéo qui font la taille d’un smartphone. Il y a ensuite un premier algorithme qui calcule la densité en temps réel : de 0 % d’occupation à 100 %. Et on a un deuxième algorithme qui lui fait des prévisions pour les heures suivantes : en fonction de la fréquentation à l’heure H, de l’historique des données, du nombre de consultations sur l’application (ce qui nous donne des intentions de visite). Et bien sûr en fonction de la météo, qui joue fortement sur l’affluence d’une plage ! » (@20minutes).