La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Culture
► Le Minotaure a enchanté les rues de Toulouse pendant 4 jours avec un orchestre et un ténor. Le ténor toulousain Paul Crémazy a chanté avec l’orchestre qui accompagnait le Minotaure géant de la compagnie La Machine dans les rues de Toulouse. Né de l’imagination de François Delarozière et de son équipe, l’Araignée et Astérion le Minotaure colosses de bois, ont fasciné des milliers de toulousains pendant les quatre premiers jours de novembre. A voir : Les cinq vidéos à retenir du Minotaure et de la compagnie La Machine dans les rues de Toulouse (@franceinfo). Légende image : Le Minotaure devant l’une des musiciennes de l’orchestre de Paul Crémazy à Toulouse. Crédit photo : J.P.Duntze / France 3 Midi-Pyrénées.
#Transport
► Le Département du Val-d’Oise cherche des solutions pour améliorer le quotidien des quelque 190 000 automobilistes qui empruntent l’autoroute A15 pour rejoindre la capitale. Un axe saturé depuis mai après l’effondrement d’un mur de soutènement du viaduc de Gennevilliers. Une des solutions choisies est de mettre en oeuvre « des mesures d’accompagnement en matière de covoiturage » en créant des sites de covoiturage sur des surfaces commerciales et dotés de places dédiées pour les usagers de l’A15. « On espère arriver à nos fins. À plus long terme, pourquoi pas pérenniser ces sites afin que les Valdoisiens s’approprient cette pratique. C’est vrai, aujourd’hui, le covoiturage n’est pas vraiment dans leur culture », explique la présidente du Conseil départemental du Val-d’Oise (@lagazette95).
► L’application de covoiturage Citygo dans le trafic lyonnais. Il ne se passe pas des semaines sans qu’un nouvel acteur du covoiturage fasse son apparition dans le trafic lyonnais. Le dernier en date à activer son appli dans la métropole : Citygo. Depuis sa création, la start-up parisienne a rallié de plus en plus de conducteurs et de passagers après avoir mis de l’intelligence artificielle dans son moteur numérique. Cette technologie permet à des personnes d’entrer en relation avec des conducteurs potentiels en temps réel après avoir fait connaître leur trajet. Aussitôt en contact, il suffit au passager et au conducteur de se mettre d’accord sur la participation payée et sur le mode de paiement, carte bancaire ou argent liquide, pour faire voiture commune. « Une période de test de plusieurs mois sur la métropole nous rend optimiste quant à la valeur ajoutée et à l’utilisation de l’application par les Lyonnais », indique Patrick Robinson Clough, fondateur et directeur général de Citygo. (@LesEchos).
► Place au covoiturage… en autocar. Après le covoiturage en voiture voici venu le covoiturage en… autocar. Une idée saugrenue, sortie de la tête d’un jeune entrepreneur de 32 ans, Adrien Mérand, originaire du Maine-et-Loire. Il vient de lancer la start-up Tourisgo dont le principe est simple : commercialiser ces dizaines de milliers de places libres dans les autocars qui circulent à vide à leur retour. Comment ça marche ? « Dès que le transporteur sait qu’il aura son autocar vide sur le voyage de retour après avoir déposé un groupe, il nous contacte et nous mettons en ligne son trajet sur notre site Internet, détaille Adrien Mérand. Les voyageurs intéressés peuvent alors réserver leur place. » (@LeParisien_Eco).
#Commerce
► Taxer l’e-commerce, c’est favoriser Amazon ! Tribune d’Erwann Tison, économiste, est directeur des études de l’Institut Sapiens. En voulant instaurer une taxe d’un euro pour chaque colis livré à domicile, l’Association des Maires de France (AMF) se fait le bourreau involontaire des petits commerces, impuissants face aux Gafa. « L’intention serait louable, si elle n’était pas dangereusement hypocrite. Ceux qui s’érigent aujourd’hui en défenseur des commerces de proximité en étaient hier les fossoyeurs. Depuis les années 2000, les recettes de la taxe foncière ont en effet doublé, frappant de plein fouet les petits commerçants qui n’ont pu lutter face aux grandes franchises qui ont une force de frappe financière supérieure et sont moins donc moins sensibles aux coups de massues fiscales. Imposer une taxe sur le e-commerce risque de les achever. (…) Les commerçants français qui expédient leurs livraisons se retrouvent à lutter face à un géant du numérique valorisé à plus de 1.000 milliards de dollars, qui réalise plus de 3 milliards de dollars de bénéfices trimestriels, et qui pourra se permettre d’absorber cette taxe supplémentaire pour rester compétitif face à ses concurrents. Lire la suite sur le site de @LesEchos.
#Entreprise
► Lisbonne et la technologie, une vision de l’intérieur. Pas un mois ne passe sans qu’un article sur le Portugal ne nous parle de ce pays comme de la meilleure destination de vacances, de la ville la plus sûre d’Europe et du dernier eldorado affichant les plus hauts rendements immobiliers. L’écosystème qui s’est construit autour des nouvelles technologies affiche une croissance soutenue et se densifie à grande vitesse. Plus de nouvelles entreprises, événements spécialisés et espaces de coworking ont été créés dans les douze derniers mois à Lisbonne que dans n’importe quelle autre ville d’Europe. Les talents et le capital-risque déferlent de tout le pays et de l’étranger. Le secteur des nouvelles technologies croît à un rythme deux fois plus soutenu au Portugal que dans les autres tech hubs européens : l’année dernière, 350 millions de dollars ont été investis au Portugal par les sociétés de capital-risque. (@frenchweb).
#Bourse
► Apple suscite le doute avec l’iPhone et a perdu 100 milliards en Bourse depuis vendredi 2 novembre. Et deux de chute. Apple dévisse de nouveau en Bourse ce lundi ; le cours a clôturé en baisse de 2.8 %. En deux séances boursières, la marque à la pomme a enregistré une baisse de sa capitalisation boursière de près de 100 milliards de dollars. Résultat, celle-ci est repassée en dessous de la barre des 1.000 milliards franchie pour la première fois en août par le groupe, à 973,6 milliards. La raison de cette dégringolade ? Apple aurait informé certains de ses fournisseurs qu’ils devaient renoncer à augmenter le nombre de lignes de production consacrées à l’assemblage de l’iPhone XR, croit savoir le quotidien financier japonais Nikkei. (@LesEchos).
#LiensVagabonds
► La « taxe GAFA » préoccupe la tech et divise l’Europe. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – La Grande Bretagne veut être le premier grand pays à prélever une taxe numérique auprès des géants du web. Il s’agirait dès 2020 d’imposer à 2% le chiffre d’affaires généré sur le sol britannique par les grandes entreprises du numérique. Une taxe clairement conçue pour toucher les géants comme Google, Facebook, Amazon, Airbnb, avec un chiffre d’affaires global d’au moins 500 millions de livres annuel… Cependant, la tech européenne se révolte contre une telle taxe, qui pourrait s’avérer contreproductive face aux GAFAs. 16 patrons d’entreprises numériques européennes comme Spotify, Booking.com ou Zalando ont exprimé leur « grave préoccupation » face à la taxe sur les géants du numérique que l’Union européenne tente de mettre en place, dans une lettre aux ministres des Finances européens rendue publique mardi 6 novembre. Sous la pression de Paris, les ministres européens, divisés sur la question entre le Nord et le Sud, doivent à nouveau débattre lors d’une réunion à Bruxelles mardi 13 novembre ; – Il va probablement falloir démanteler Google, Facebook et autres géants, estime l’inventeur du web.
#Energie
► L’observatoire mondial des marchés de l’énergie publié le 6 novembre par Cap Gemini montre que les acteurs européens redressent la tête après des années difficiles. Ce qui est plus nouveau aujourd’hui, c’est l’arrivée d’acteurs venus d’autres secteurs d’activités. C’est notamment le cas des distributeurs, dont certains, par exemple Leclerc ou Casino sont déjà présents, et qui « vont également pour la plupart se positionner sur la vente d’électricité et de gaz aux particuliers, d’autant plus facilement que cela n’exige pas d’investissements importants, il s’agit essentiellement de dépenses de marketing », prédit Philippe Vié, directeur adjoint du secteur Energy, Utilities et Chimie du groupe Capgemini. L’étude montre toutefois que les utilities se sentent encore plus menacées par les GAFA, pendant que la Chine avance toujours un peu plus ses pions dans l’énergie européenne. (@latribune).
#Police
► Des détecteurs de mensonge par intelligence artificielle aux frontières européennes. Le système iBorderCtrl permet de détecter les « biomarqueurs de tromperie », c’est-à-dire les micro-expressions de visage, les mouvements des yeux, les changements de voix ou de posture qui peuvent traduire une anxiété et révéler ainsi une tentative de dissimulation. Cette sorte de douanier virtuel se présente sous la forme d’un écran et d’une caméra qui pose des questions aux passagers (« Quel est l’objet de votre voyage ? », « Qu’y a-t-il dans votre valise ? », etc.). Les personnes présentant alors un risque élevé seront orientées vers des garde-frontières pour un contrôle plus poussé. Les gens auront préalablement envoyé leurs documents d’identité via une application. iBorderCtrl va être expérimenté dans quelques aéroports en Hongrie, en Grèce, ou en Lettonie. Il a été mis au point par divers instituts, universités et entreprises spécialisés de plusieurs pays européens, sous l’égide de la société European Dynamics basée au Luxembourg et sous contrôle de la Commission européenne (le projet est expliqué ici). (@franceinfo).
#MediaSocial
► Réseaux sociaux: les « junk news » continuent de proliférer. Malgré une traque sans merci menée par les grands réseaux sociaux, les « junk news » s’y répandent, d’après des experts, à un rythme bien plus rapide avant les élections américaines du 6 novembre que lors de la campagne présidentielle de 2016. Des chercheurs de l’Oxford Internet Institute ont conclu que Facebook et Twitter regorgeaient toujours de « commentaires extrémistes, sensationnalistes, conspirateurs », ainsi que de formes d’informations « de mauvaise qualité », que l’on appelle des « junk news ». Après l’analyse de 2,5 millions de tweets et de 6 986 pages Facebook sur une période de trente jours, ils ont déterminé que moins de 5% des sources référencées sur les réseaux sociaux émanaient d’institutions officielles, d’experts ou des candidats eux-mêmes. « Nous avons découvert que la proportion de junk news circulant sur les réseaux sociaux avait augmenté aux Etats-Unis depuis 2016, les utilisateurs partageant une proportion plus importante de junk news que de liens vers des contenus professionnels », indiquent ces chercheurs dans leur rapport publié jeudi 1er novembre. (@frenchweb).