24 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 24 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#DataCenter

► Quand la face cachée d’Internet devient un problème public. Aujourd’hui avec la démocratisation d’Internet on entend du plus en plus parler de la numérisation des données, on parle aussi de dématérialisation. Il s’agit du remplacement des supports d’informations matériels par des données informatiques, qui peuvent circuler sur les réseaux numériques ou être stocker en ligne (le Cloud, « nuage » en français). Mais en réalité toutes ces données informatiques nécessitent une part matérielle pouvant jouer un rôle non négligeable dans l’aménagement des villes. Et c’est là qu’on arrive au sujet des data centers. De 1990 à 2015, le territoire de Plaine Commune va connaître un réaménagement important dû notamment à la préparation de la coupe du Monde 1998. Elle bénéficie de certains avantages pour l’implantation de data centers : proximité d’alimentation électrique (postes sources), accès aux réseaux des télécommunications, facilité d’accès (RER et autoroutes) et absence de risques majeurs. Le territoire va jouer un rôle très actif dans sa promotion en tant que « capitale européenne des data centers ». A lire le texte intégral de l’article « Ce nuage que je ne saurais voir. Promouvoir, contester et réguler les data centers à Plaine Commune » de Clément Marquet. Légende image : Data center de l’agence Reuters à Londres

#Ville

► Champs-sur-Marne (77) : bienvenue à Sense City, la ville-test du futur. Sense City est un démonstrateur qui permet de tester en conditions réelles des innovations de la ville durable : qualité de l’air, matériaux biosourcés, géothermie, route solaire, pesage dynamique, etc. Une première mini-ville bardée de capteurs est installée sous la halle climatique, montée sur rails, depuis avril dernier. Une seconde verra le jour l’an prochain, avec des arbres et une rue en forme de canyon pour créer un « îlot de fraîcheur ».Ces mini-villes sont évolutives selon les besoins des chercheurs et des industriels qui viennent y installer leurs expériences. A lire aussi : Seine-et-Marne : une mini-ville intelligente pour étudier les climats et la pollution. (@LeParisien_77).

#Transport

► La voiture électrique est-elle vraiment écologique ? Elle semble devenue le Saint-Graal aussi bien écologique qu’économique. La voiture électrique permettrait de sortir du tout-pétrole, tout en rendant nos villes plus propres. Une voiture électrique n’émet en effet pas de CO2, ni d’oxyde d’azote, le polluant controversé lors du dieselgate. Et se recharger reviendrait jusqu’à 30% moins cher qu’un plein en station. Pourtant, certaines études remettent en question cette image idyllique de la voiture électrique, en particulier à cause de sa batterie, et surtout ses composants, concentrent de nombreuses problématiques environnementales. (@BFM_Auto).

#Commerce

► Ce que l’intelligence artificielle peut apporter au e-commerce. L’intelligence artificielle peut-elle doper l’e-commerce ? En croissance depuis plusieurs années, la vente en ligne voit dans l’intelligence artificielle l’occasion de rapprocher un peu plus l’expérience de vente en magasin et les avantages de la vente à distance. Améliorer l’expérience client en ligne peut donc permettre de convaincre de nouveaux segments de clientèle, aujourd’hui encore réticents à l’achat à distance. Dans son étude, publiée en septembre, KPMG distingue cinq domaines dans lesquels l’IA peut permettre à l’e-commerce de se développer. (@bymaddyness).

#Travail

► Le travail se cherche un avenir à l’ère de la transformation digitale. Brandie comme une nécessité par les uns et comme un cancer par les autres, la transformation digitale de notre tissu entrepreneurial fait son trou dans le débat public… et dans les têtes de nos politiques. Avant toutes choses, un rapide retour ethnologique s’impose : la notion désigne le processus qui permet aux entreprises d’intégrer toutes les technologies digitales disponibles au sein de leur activité. En bref, une nouvelle culture fondée par les avancées technologiques. Un exemple concret ? La suprématie du mail sur les autres canaux de communication, qui finit par mener au message de boulot reçu entre la poire et le fromage. Un poil réducteur, il est vrai, mais le débat actuel sur le droit à la déconnexion montre bien que cette nouvelle manière de travailler suscite encore beaucoup de craintes et d’incompréhensions. (@INfluencialemag).

#Territoire

► « La Silicon Valley nous montre à quoi ressemble le capitalisme déchaîné ». Menlo Park ? Les plus sili-connectés savent que s’y prépare le campus géant de Facebook, qui regroupera bientôt logements et commerces. C’est aussi la ville que la photographe Mary Beth Meehan a choisi comme point d’ancrage lors son immersion, en octobre 2017, au coeur de la Silicon Valley. Lieu de naissance des grandes entreprises tech, terre de promesses, la Silicon Valley n’a pas perdu de sa superbe puisque plus de 3 millions d’habitants s’y accumulent aujourd’hui sur 5 000 km2. Mais la foi en une technologie salvatrice, capable de « make a world a better place », a pris un coup, et le mythe s’effrite, ébranlé entre autres par l’explosion des inégalités.  (@usbeketrica).

#LiensVagabonds

► Sans alliance, impossible désormais de lutter face aux plateformes. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Serait-ce le bon moment pour les éditeurs d’adopter une plateforme commune ? Les entreprises médias tentent chacune de manière indépendante de résoudre leurs problèmes techniques qui sont les mêmes, plutôt que de s’unir et de se concentrer sur la concurrence. BuzzFeed répond à cette question par l’affirmatif : leur site d’info envisage des alliances pour faire face aux géants du web. Jonah Peretti, le directeur général, a déclaré que sa société était contraint de fusionner avec d’autres éditeurs en ligne afin de négocier de meilleures conditions avec des plateformes telles que Facebook ; – Le Canada entend aider le journalisme et propose une déduction fiscale de 15% sur les abonnements à la presse numérique. Le gouvernement fédéral accorde un allègement fiscal aux abonnés à l’information numérique et un crédit d’impôt remboursable aux médias. Selon les critiques, ces mesures affaibliraient l’indépendance journalistique. Elles coûteront au total 595 millions de dollars en 5 ans !

23 Nov

Régions.news #354 – Edition du vendredi 23 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Légende image. Un pipeline d’hydrocarbures au Canada• Crédits : Joel Sartore, Getty. L’idée d’un système de taxes dissuasif destinées à réduire la pollution émerge progressivement. Quelles conséquences d’une fiscalité écologique qui impacterait à la fois les producteurs et les consommateurs d’énergie ? Peut-on croire au pouvoir régulateur d’un marché des émissions de CO² ? Ecouter l’émission Le sens de l’impôt : Taxer pour mieux respirer sur le site de @franceculture.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Pour le maire de Mulhouse, Michèle Lutz, « La modernisation de nos réseaux électriques est indispensable pour construire la ville de demain, une ville intelligente et tournée vers la transition énergétique. » Et pour « éviter au maximum les désagréments pour les habitants et limiter les coûts, nous avons mené, ces dernières années, un important travail avec tous les concessionnaires et prestataires d’énergie, souligne Michèle Lutz.  Quand des travaux sont programmés sur un secteur, nous regardons en amont avec l’ensemble des acteurs s’ils sont susceptibles d’être concernés, afin de limiter les durées de travaux et de gagner en efficacité. »

#Monnaie

► A compter du 1er janvier prochain, les bureaux de tabac pourront vendre des bitcoins qui sont une monnaie virtuelle ou cryptomonnaies. Au début, entre 3.000 et 4.000 bureaux de tabac seront équipés d’un logiciel permettant d’acheter directement des coupons de bitcoins pour des montants de plusieurs valeurs : 50, 100 ou 250 euros. L’Autorité de contrôle prudentiel, institution  chargée de la surveillance de l’activité des banques et des assurances en France, a validé ce processus d’achat de bitcoins pour une raison simple : il n’y a pas le choix. La crypto-monnaie devient une monnaie mondiale, et il est préférable d’accompagner ce mouvement inéluctable ainsi que la demande du marché et des consommateurs.

► Le rapport de Jean-Pierre Landau sur les crypto-monnaies remis le 4 juillet 2018 à Bercy, préconise que « la bonne approche est de laisser les crypto-monnaies et les innovations qu’elles portent se développer dans l’espace virtuel qu’elles occupent ». En conclusion ce rapport affirme : « Comment s’échangera, demain, la valeur sur Internet ? À cette question, les crypto-monnaies apportent une réponse ambitieuse. Il s’agit de créer de nouvelles monnaies, fondées sur de nouvelles technologies : la blockchain et les registres distribués, qui autorisent une gestion décentralisée de la monnaie sans tiers de confiance, à l’opposé des systèmes hiérarchisés et centralisés des monnaies officielles. »

► Revue de liens : – De récentes études ont calculé que l’activité liée au Bitcoin représentait l’équivalent de la consommation énergétique de l’Irlande ; – Un magnat du Bitcoin veut construire une ville utopique dans le Nevada

Légende image. La photo d’une Plymouth rouge des années 1950 affichée sur le mur d’un concessionnaire automobile au Minnesota. Aujourd’hui les enjeux environnementaux prennent une place de plus en plus importante dans le débat public et la croisade contre les voitures semble de plus en plus prégnante. Ecouter les émissions Automobile : sur la route du futur, série en quatre épisodes sur le site de @franceculture : 1/ Métropoles : cachez cette voiture que je ne saurais voir ; 2/ De Berlin à Séoul : l’industrie au défi du verdissement ; 3/ Demain la K2000 pour tous ; 4/ La voiture fait-elle encore rêver ?

#Viva-Cités [La cité digitale et résiliente].

► Face à la hausse du carburant, ils choisissent le covoiturage. En bordure de l’A68, l’aire de covoiturage de Saint-Sulpice se remplit tôt le matin. Avec ses 80 places de parking, elle est de plus en plus utilisée, à la fois par des travailleurs ou étudiants se rendant à Albi ou Toulouse. Pour ce professeur dans un lycée albigeois, c’est une solution économique : « Cela fait 3, 4 ans que je covoiture, j’ai économisé la moitié de ce que m’aurait coûté un trajet classique. » Pour sa collègue, c’est une évidence : C’est idiot d’avoir des voitures vides quand l’essence coûte si cher.

► Le covoiturage domicile-travail, la solution anti-bouchons ? Un exemple : il y a 2,3 millions de déplacements en voiture ont lieu chaque jour sur l’agglomération toulousaine… Cela explique en partie les bouchons et les pics de pollution. Certains automobilistes en ont pris conscience et se mettent au covoiturage. Ainsi une automobiliste, nouvelle adepte du voiturage, explique que son trajet lui prend 40 minutes au lieu de 30 avec sa voiture personnelle. Mais en discutant avec les passagers le trajet passe plus vite.

#Commerce

► Lors de la traditionnelle « Fête des célibataires », une journée de soldes monstres en Chine, baptisée « 11.11 Global Shopping Festival », le géant du commerce en ligne Alibaba a une nouvelle fois battu son record de ventes sur Internet dimanche 11 novembre avec 27 milliards d’euros en 24 heures, soit un montant supérieur au PIB de l’Estonie. Pour mémoire, en 2017, le groupe avait enregistré en 24 heures quelque 25 milliards de dollars de transactions sur ses plateformes.

#RéalitéVirtuelle

► Un Japonais a épousé un hologramme. Un fonctionnaire de 35 ans s’est marié en octobre avec Hatsune Miku, une chanteuse numérique imaginée il y a une dizaine d’années au Japon pour des besoins marketing. Si le mariage est purement symbolique, sa médiatisation a attiré l’attention sur un phénomène qui concerne déjà des milliers de célibataires nippons. Le jeune marié veut être reconnu en tant que nouvelle « minorité sexuelle ». À lire le dossier sur l’holographique sur le site de @LExpress.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Facebook de nouveau dans la tourmente. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – On ne peut plus faire sans les données, elles sont partout ; – « On ne peut plus faire sans les données, elles sont partout » ; – Pourquoi sommes-nous si prompts à croire à la fin de la vérité ? ; – La mutation de la TV, vue par Google ; – L’informatique quantique, un domaine qui dépasse les humains ?

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 23 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Economie

► Plongée dans la Silicon Valley chinoise. L’empire du Milieu vient d’inaugurer le plus long pont maritime du monde. Il relie Hong Kong, Macao et la ville industrielle de Zhuhai. Une région au coeur de la stratégie de Pékin pour ravir aux Etats-Unis leur leadership technologique. En la sillonnant, on comprend qu’elle a payé un lourd tribut humain et écologique. (@LesEchos). Légemde iamge : Stockage de conteneurs à Hong Kong. Au fond, Shenzhen, troisième port de fret au monde. Crédits image : Bobby Yip / Reuters.

#Transport

► Quel futur pour les mobilités ? De multiples questions se posent sur l’avenir de la mobilité. Au-delà de la pollution et de la congestion, comment rendre la mobilité plus inclusive ? De plus, dans le cas du péage urbain, comment les automobilistes vont-ils vivre le passage d’une circulation gratuite à une circulation payante ? Ainsi, pour compléter le schéma d’une mobilité complète et souhaitable, discutons des mesures qui lui permettront de répondre aux besoins de tous. Il s’agira de prévoir des alternatives à la voiture et de prendre en compte les citoyens dont l’usage du véhicule est indispensable, que ce soit pour des raisons d’accessibilité ou tout pour des raisons financières concernant des personnes en situation de précarité. Pour une mobilité du futur optimale, ne devrait-on pas associer autoroutes, micro-mobilités et transports publics ? Ces différentes mobilités ne peuvent-elles pas être complémentaires tout en restant propre et efficace ? (@lumieresdlv).

#ServicePublic

► Six projets d’intelligence artificielle pour améliorer les services publics. « Il y a eu 52 dossiers déposés et on en retient six, ça veut dire que pour 2019, il faut qu’on en retienne plus, l’initiative doit être renouvelée », s’est félicité le secrétaire d’Etat au Numérique, Mounir Mahjoubi, mercredi 21 novembre, lors de l’annonce des résultats d’un appel à projets réservé à l’administration pour l’amélioration des services publics grâce à l’intelligence artificielle (IA). « On a eu beaucoup de candidatures dans l’environnement et le domaine de la santé »,précise Laure Lucchesi, directrice d’Etalab, la mission interministérielle d’ouverture des données publiques. Les vainqueurs se partageront une enveloppe de 1 million d’euros, provenant du programme d’investissements d’avenir (PIA), et bénéficieront de l’accompagnement durant dix mois des data-scientifiques de la Dinsic (Direction Interministérielle du Numérique et du Système d’Information et de Communication) et de la DITP (Direction Interministérielle de la Transformation Publique). Si les outils développés donnent satisfaction d’ici l’année prochaine, ils seront ensuite déployés. (@LesEchos).

#Travail

► Nicolas Bouzou : « Un bon travailleur a besoin d’autonomie pas d’une pointeuse ». « L’origine de cette crise est à chercher dans l’organisation même des entreprises, qui ont été prises de court par le grand virage de la troisième révolution industrielle. La convergence de la robotique, de l’informatique et de l’intelligence artificielle a redéfini ce qu’était le travail, et exige donc de s’organiser autrement. L’entreprise doit aujourd’hui valoriser des compétences nouvelles, comme la créativité et l’autonomie : des compétences incompatibles avec le management du XXème siècle, fondé sur la verticalité, le cloisonnement et le contrôle. Les collaborateurs se retrouvent donc piégés entre ces exigences nouvelles et les contraintes managériales de l’ancien monde, qui les empêchent de s’exprimer pleinement. (…) Pour le travail et l’entreprise, l’intelligence artificielle est la meilleure nouvelle du siècle ! Après avoir fait baisser la pénibilité physique du travail, la technologie nous permet désormais de diminuer la pénibilité intellectuelle. Bien utilisée, l’IA est épanouissante pour les salariés : nous pouvons confier aux machines toutes ces tâches répétitives qui parasitent et épuisent les employés », explique Nicolas Bouzou sur le site @Wedemain. À lire La Comédie (in)humaine : comment les entreprises font fuir les meilleurs, de Nicolas Bouzou et Julia de Funès, Editions de l’Observatoire.

#Formation

► Au sein de l’ancienne section Segpa du collège Jean-Bullant, à Ecouen, s’est ouvert le tout premier hub numérique de la Région Ile-de-France, baptisé « Nikola Tesla ». Un projet ambitieux d’un montant de 4 millions d’euros. L’objectif est de former des bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), des jeunes chômeurs de longue durée, des « décrocheurs » de l’enseignement secondaire, et même des salariés en formation continue aux métiers de la fibre optique et de la ville intelligente. D’autres thématiques devraient être abordées dans les mois à venir, comme le codage, la maintenance des réseaux télécoms, la vidéoprotection, l’Internet des objets, la gestion de l’énergie ou encore la cybersécurité. « Nous avons l’ambition d’avoir conçu une sorte de Villa Médicis de la formation au service de l’insertion où nous accueillons en résidence des organismes de formation et d’insertion », explique Rachid Adda, directeur général du syndicat Val d’Oise Numérique. (@LesEchos).

#Ville

► 450 millions d’euros pour la smart city, qui empochera le pactole ? L’Etat devient actionnaire de la transformation des collectivités. Le Secrétariat général pour l’investissement, qui dépend du Premier ministre, a publié le 23 novembre le cahier des charges de l’appel à projets Territoires d’innovation. Issu du Programme investissements d’avenir (PIA), il vise à distribuer 450 millions d’euros aux collectivités qui présenteront les meilleurs projets de transformation de leur territoire. Tout au plus, une vingtaine de candidatures seront retenues. Soit une enveloppe moyenne d’environ 22 millions d’euros par projet (les montants alloués pourront toutefois varier d’un projet à l’autre). Les secteurs de financement prioritaires sont la transition numérique, l’énergie, les mobilités, l’agro-écologie, la santé et les évolutions du marché du travail. (@journaldunet).

#Commerce

► Podcast : Alibaba et l’art de la guerre (commerciale). Le géant chinois de la distribution en ligne Alibaba s’intéresse de plus en plus au marché français. Il cherche actuellement à réactiver son marketplace Aliexpress.fr, qui met en relation directe les acheteurs et les vendeurs ou producteurs. Ce marketplace, c’est justement ce qui fait le succès de son grand concurrent Amazon. Alors son rival américain a-t-il toutes les raisons de trembler ? Quels sont les atouts d’Alibaba pour faire de son offensive un succès ? La logistique sera-t-elle la clé de cette confrontation ?(@FR_Conversation).

#Transport

► L’appel de 23 associations environnementales pour « sortir les citoyens de leur dépendance au diesel et à l’essence »Un texte pour réclamer « des mesures rapides et ambitieuses pour financer les alternatives à la voiture et aider ceux qui n’ont pas les moyens de se déplacer autrement ». Dans une tribune publiée sur franceinfo, lundi 12 novembre, le Réseau Action Climat et ses 22 associations membres (dont Greenpeace, WWF, la Fondation pour la Nature et l’Homme ou encore Oxfam) s’engagent dans le débat autour de la hausse des prix des carburants. Elles affirment qu’il « faut libérer notre pays de son addiction au pétrole en raison d’une politique des transports axée depuis des décennies sur le recours à la voiture et un aménagement du territoire qui a allongé les distances à parcourir ». (@franceinfo).

#Nature

► Des termites ont construit une « structure » aussi vaste que la Grande-Bretagne. Ils se dressent, mystérieux, sur une étendue de 230 000 km2 dans le nord-est du Brésil, dans une région encore épargnée par l’agriculture intensive. Deux cents millions de monticules de terre d’environ 2,5 m de haut, fruit du travail patient d’une colonie de termites depuis près de quatre mille ans, ont été découverts par une équipe de biologistes britanniques et brésiliens. Il s’agit de « la plus grande structure construite par une seule espèce d’insecte jamais découverte à ce jour », selon les chercheurs, qui ont publié lundi 19 novembre les résultats de leur étude dans la revue scientifique Current Biology.(@LeMondefr).

#Société

► Quand l’IoT est utilisé pour détecter les fusillades dans les écoles US. a startup du Midwest américain Igor utilise sa plateforme PoE dédiée au smart building pour détecter des coups de feu et ainsi prévenir plus rapidement du déroulement des fusillades dans les écoles. Les écoles américaines connaissent régulièrement des événements violents. Pas moins de 65 fusillades ont eu lieu sur les campus et dans les cours jusqu’au 4 octobre 2018, selon l’ONG Everytown For Gun Safety. Si la plupart d’entre elles ne causent ni de blessé ni de mort, les coups de feu provoquent des mouvements de panique et surtout démontrent l’intention des tireurs de commettre des actes violents. (@iot_business).

#Journalisme

► Conseils pour vous protéger, protéger vos sources et votre histoire à l’heure du numérique. Par Roland Bednarz, journaliste indépendant. Billet invité originellement publié en anglais sur IJNet et le Global Investigative Journalism Network. Il vous est présenté dans le cadre d’un partenariat éditorial entre IJNet et Méta-Media. © [2018] Tous droits réservés. Avec des titres réguliers sur les piratages massifs de données, tout le monde devrait s’inquiéter de la sécurité numérique. Mais les journalistes d’investigation – qui travaillent avec des sources vulnérables et traitent des informations sensibles – devraient y accorder une attention plus particulière encore. Lors de la conférence Uncovering Asia 2018 à Séoul, Chris Walker, expert en sécurité numérique du Tactical Technology Collective, a exposé les principaux conseils que les journalistes peuvent appliquer aujourd’hui pour se protéger, protéger leurs sources et leur histoire. Lire la suite sur le site de @metamedia.

22 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 22 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Media

► Les déserts médiatiques se multiplient aux États-Unis Les lecteurs du Reno Gazette-Journal, Arizona Republic ou Indianapolis Star vont avoir une drôle de surprise en ouvrant leur journal mercredi matin. Ces quotidiens, tout comme la centaine d’autres journaux locaux détenus aux États-Unis par le puissant groupe de presse Gannett, ne rendront pas compte des résultats des très disputées élections de mi-mandat qui se seront déroulées la veille. Officiellement, Gannett veut pousser ses lecteurs, souvent âgés, à consulter les résultats du scrutin, qui verra l’élection des députés et des sénateurs, sur le site Internet de leur journal local qui sera rendu gratuit pour l’occasion. Mais cette décision est surtout économique. Couvrir des élections signifie boucler à minuit passé et faire gonfler la pagination. Cela engendre un surcoût que de moins en moins de journaux locaux peuvent assumer, alors que leurs ventes sont en chute libre. « Ces déserts médiatiques touchent les citoyens les plus vulnérables. Ils sont souvent plus pauvres, plus âgés et moins éduqués que l’Américain moyen » Extrait d’une étude de l’université de Caroline du Nord. (@Figaro_Economie). Légende image : Un distributeur automatique de journaux à Seattle. Touchée de plein fouet par la crise de 2008, la presse locale américaine subit désormais la fuite de ses revenus publicitaires, partis sur les plateformes Internet.  Crédits photo : Soeren Stache/Soeren Stache/picture-alliance/dpa/AP Images.

► L’industrie des médias commence tout juste sa révolution. A quoi va ressembler le monde des médias demain ? C’est la question à laquelle les 150 intervenants du festival « Médias en Seine, le futur des médias », organisé jeudi 22 novembre par « Les Echos » et Franceinfo, vont s’efforcer de répondre. A l’heure de la globalisation et de l’émergence de géants mondiaux, le plus souvent américains ou asiatiques, les groupes de médias nationaux, que ce soit de la presse, de la télévision ou de la radio, doivent « pivoter », transformer leur modèle en urgence pour s’assurer une place dans le nouveau monde. Revue de quelques-uns des principaux enjeux des médias secoués par le tsunami numérique. (@LesEchos).

#Empire

► Les GAFA ont perdu près de 1 000 milliards de dollars de valeur depuis cet été. Les gains de 2018 sont désormais effacés. Les trois principaux indices de Wall Street – Dow Jones, S&P 500 et Nasdaq – ont poursuivi leur chute, mardi 20 novembre, perdant respectivement 2,2 %, 1,8 % et 1,7 %, entraînés par la déroute des valeurs technologiques. Le Nasdaq enregistre un recul de 15 % depuis le plus haut niveau atteint fin août. En cause, la conviction des investisseurs que « les arbres ne montent pas jusqu’au ciel » et que la croissance, même dans ce secteur, ne sera pas éternelle. La correction a certes des causes macroéconomiques – hausse des taux par la Réserve fédérale (Fed, banque centrale américaine), fin du stimulus fiscal, guerre froide commerciale avec la Chine —, mais les causes sont le plus souvent microéconomiques. Et c’est ce qui inquiète les investisseurs. (@LeMondefr).

#SiliconValley

► Une ex-vice-présidente de Google dresse un portrait au vitriol de la Silicon Valley. Les rangs des anciens salariés déçus des entreprises technologiques ne cessent de grossir. Au début du mois d’octobre, Jessica Powell, vice-présidente de Google en charge de la communication et des politiques publiques de 2012 à 2017, a déposé une petite bombe sur la plate-forme de publication en ligne Medium. Intitulé « La grande disruption », l’ouvrage a pour sous-titre « une histoire entièrement fictionnelle mais essentiellement vraie sur la Silicon Valley ». L’ancienne dirigeante, qui se définit comme une « technophile technophobe », dépeint au vitriol le fonctionnement d’Anahata, « entreprise technologique la plus importante au monde ». Avec son fondateur mégalo s’exprimant par aphorismes entre deux séances de yoga, son projet secret de colonie sur la Lune et ses tests de voiture autonome, difficile de ne pas y voir une allégorie du géant du Net, chez qui elle a passé les dix dernières années. (@EchosExecutives).

#DataCenter

► Google est sur le point d’investir plus de 700 millions de dollars afin d’ouvrir un data center dans la ville de Fredericia, au Danemark. Il s’engage également à signer un accord qui lui permettra d’assurer que le lieu fonctionne avec des énergies renouvelables. À ce jour, l’entreprise américaine possède quatre data centers en Europe, les autres se situent à Dublin (Irlande), Eemshaven (Pays-Bas), Hamina (Finlande) et Saint-Ghislain (Belgique). Joe Kava, vice-président des data centers mondiaux de Google, déclare au sujet du nouveau data center : « En Europe, les data centers Google consomment généralement un tiers moins d’énergie qu’un data center classique, mais nous nous efforçons toujours d’en utiliser encore moins […] Le data center de Fredericia sera l’un des centres de données les plus écoénergétiques du Danemark à ce jour, profitant d’un apprentissage machine avancé pour s’assurer que chaque watt d’électricité compte ». (@pressecitron).

#Technologie

► Oui, il y a des gens qui vivent avec 5 assistants vocaux à la maison. On les a rencontrés. l est 6 heures du matin à San Mateo, une petite ville au sud de San Francisco en Californie. À l’heure où la brume matinale étreint encore les pavillons de la Fog City (la Ville du brouillard), le réveil retentit chez les Wallace. Avant de poser un premier orteil frileux sur le sol, Chris Wallace, entrepreneur de la Silicon Valley, donne des ordres non pas au personnel de maison, il n’y en a pas, mais à son équipe de majordomes numériques : « Alexa, prépare le café », « OK, Google ! Allume la lumière », continue-t-il, l’esprit encore engourdi, sur le chemin de la douche. Alors qu’il tergiverse entre une chemise légère et un pull, le temps est changeant sur la baie ; « Siri, quelle est la météo ? ». Pendant qu’il enfile son tricot, il se dirige vers la cuisine. Sa femme et une tasse d’expresso fumant l’y attendent, pendant que Google Home récite les premières infos. (@LADN_EU).

#Pollution

► Auparavant stable depuis l’an 1000, la concentration de CO2 dans l’atmosphère a augmenté de 40 % en un siècle. La concentration de CO2 dans l’atmosphère est repartie à la hausse selon le dernier bulletin de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), or la question de la concentration de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère est centrale pour limiter les effets du changement climatique. Ce gaz, dont la concentration dans l’atmosphère a augmenté de plus de 40 % depuis le début du XIXe siècle, favorise l’effet de serre et donc le réchauffement climatique. Il est incolore, inodore, à la saveur piquante selon la Société chimique de France, et s’il n’est pas intrinsèquement mauvais pour la santé, il l’est pour le climat. Pour comprendre l’évolution des rejets de ce gaz dans l’atmosphère et combien l’environnement ne parvient plus à l’absorber, il faut mettre en avant ces chiffres : les activités humaines sur toute la planète produisaient 25 gigatonnes (25 milliards de tonnes) de CO2 en 2000 contre… 1,5 en 1950. En 2016, nous en avons collectivement émis 36,3 gigatonnes, soit 2 300 % de croissance en soixante-cinq ans. (@lesdecodeurs).

#IoT

► L’Internet des Objets au service des collectivités. En effet, le cabinet Grand View Research prévoit que, d’ici 2020, le marché de la Smart City représentera 1,4 trillion de dollars. L’IoT apporte aux villes des réponses uniques au travers de solutions connectées qui leur permettent d’être plus efficaces aussi bien en termes de services qu’en termes de gestion (économie d’énergie, qualité de l’air, maintenance, etc.). Le nouveau dispositif réglementaire 2018-2023, mis en place par les Ministères de l’Environnement et de la Santé, oblige les collectivités à mettre en oeuvre dès aujourd’hui un programme d’actions de prévention visant à améliorer la qualité de l’air dans les bâtiments recevant du public et, plus particulièrement, des enfants. L’IoT apporte une réponse simple et rapide à cette contrainte. Ainsi, la Communauté d’Agglomération de Beaune Côte & Sud a choisi de mettre en place des capteurs de qualité d’air connectés à un réseau basse consommation. La qualité de l’air est désormais suivie en permanence. Depuis la mise en place de ce dispositif, la Communauté constate une amélioration significative de la qualité de l’air dans les espaces accueillant les plus jeunes. (@LesEchos).

#Sécurité

► Smart Cities sécuritaires: la CNIL déclare forfait ? En France, plusieurs multinationales comme Thalès, Atos Bull ou Engie se positionnent sur ces marchés sécuritaires en plein essor. Des villes Marseille et Nice ont pris plusieurs longueurs d’avancedans la mise en œuvre d’une « Safe City » ou « ville sécurisée ». On voit ainsi des multinationales françaises s’allier avec des élus municipaux pour mettre la puissance du Big Data géré par une intelligence artificielle au service de leurs polices municipales (dans les applications envisagées : analyses prédictives, repérage des comportements suspects à travers l’analyse automatique de la vidéosurveillance, surveillance des réseaux sociaux, etc). A lire aussi : La surveillance policière dopée aux big data arrive près de chez vous ! (@laquadrature).

#Telecom

► Rennes : les nouvelles ondes 4G du métro dans le viseur. Choisir entre santé ou confort numérique est le dilemme qu’annoncent les écologistes de la métropole de Rennes. Ils assurent que les nouvelles antennes diffusant des ondes 4G dans le métro de Rennes sont dangereuses pour la santé et en particulier pour les personnes porteuses de pacemakers ou de pompes à insuline. La loi recommande de ne pas dépasser des seuils variant entre 28V/m à 61V/m. La métropole de Rennes avait imposé à l’opérateur TDF qui a mis en place le réseau de ne pas dépasser les 3V/m dans les rames ou les stations, inférieur à celui du métro parisien. La métropole répond aux inquiétudes des écologistes en assurant que les usagers restent en moyenne seulement 6 minutes dans le réseau. (@franceinfo).

#Alimentation

► Grâce à son intelligence artificielle, Google sait si un restaurant vous a rendu malade. Décidément, les intelligences artificielles sont partout et servent à tout. Google en a justement conçue une qui devrait rendre de précieux services à ceux qui ont l’habitude de manger au restaurant. En effet, à partir de l’historique de recherche sur Google et les données de localisation, la firme de Mountain View est capable de retrouver la source d’une intoxication alimentaire ! Ce service n’en est d’ailleurs pas au stade de concept, puisque ce système est déjà en phase de test dans plusieurs villes américaines, ce qui signifie qu’assez rapidement on devrait entendre parler de la sortie d’une nouvelle fonctionnalité. (@pressecitron).

21 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 21 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Déchet

► Peut-on encore réduire nos déchets ? Réutiliser, à Kornos (Chypre), des décorations de Noël des années passées dans les maisons et dans les rues; bannir les bouteilles en plastique d’une école d’Enniskillen (Irlande du Nord)… Au total, 9.369 projets de ce type participent à la Semaine européenne de réduction des déchets, qui se déroule du 17 au 25 novembre. Objectif ? Nous sensibiliser « à la gestion durable des ressources et des déchets ». Selon la Banque mondiale, les déchets représentaient déjà, en 2016, 0,74 kg par personne et par jour dans le monde. Un chiffre qui devrait progresser de 70 % d’ici à 2050 ! Les enjeux sont considérables. Réduire les déchets, c’est consommer moins de matières premières et rejeter moins de polluants. (@LesEchos). Légende image : Selon la Banque mondiale, les déchets représentaient déjà, en 2016, 0,74 kg par personne et par jour dans le monde. Un chiffre qui devrait progresser de 70 % d’ici à 2050 ! Crédits : Shutterstock.

#Ville

► Les maires vont devoir changer de modèle économique. Baisse des dotations de l’Etat et des subventions croisées, plafonnement des dépenses, réforme des impôts locaux : sous la mitraille, les maires jouent la bonne gestion. Mais le prochain mandat devrait ne ressembler à aucun autre. En octobre, au congrès de l’Assemblée des communautés de France, son premier vice-président, Charles-Eric Lemaignen, prévenait : « Nous sommes structurellement dans une contrainte majeure. Le modèle financier des communes est totalement en train de changer. Il faut réinterroger le partage du financement des services publics par le contribuable et l’usager. ». (@LesEchos).

#Data

► Olivier Rovellotti : « Il faut démocratiser l’accès aux données ». Le Donut InfoLab., partenaire de l’enquête citoyenne participative #BalanceTonTaudis, a lancé mercredi un appel à la mairie de Marseille pour l’ouverture des données « des arrêtés de péril, imminents et ordinaires » pris depuis 2000. « Le projet du Donut InfoLab. existe depuis quelques temps déjà », explique Olivier Rovellotti, directeur de Natural Solution et co-fondateur de cette association qui propose depuis cette année à Marseille, un cycle d’ateliers autour de l’open data (données ouvertes) et de l’expérimentation des données. Il explique qu’un « InfoLab, c’est un laboratoire de fabrication et d’expérimentation de la donnée. L’enjeu, c’est de dire que la donnée peut être le pétrole de demain. Mais si elle est uniquement récupérée par des grandes compagnies et des informaticiens, elle n’ira pas bien loin. Donc il faut démocratiser son accès et son usage pour la mettre aux mains du plus grand nombre et réussir cet enjeu qu’est l’open data. Car c’est un outil de transparence et de démocratie.  (@lamarsweb).

► Quel sort pour les données personnelles après la mort ? Le sort des données numériques d’un individu après sa mort a longtemps été un sujet ignoré tant par le droit que par les géants du web et les internautes. Généralement la mort est abordée sous un angle purement « physique » et matériel et non sous l’angle de l’identité immatérielle d’un individu. De fait, il n’est pas rare qu’un compte Facebook ou Instagram soit encore en ligne après le décès de son utilisateur, ce qui a conduit certains auteurs à qualifier cette situation impromptue « d’immortalité numérique ». (@villeintelmag).

#Entreprise

► Surprise, les jeunes rêvent de bureaux fermés et de vrais chefs ! Les DRH de grands groupes vont littéralement tomber de leurs chaises à la lecture de cette étude. Afin d’attirer les jeunes talents les plus prometteurs, ils injectent ces dernières années des millions dans la création de flex-office (espaces de travail sans bureau attitré) ou encore dans la location de bureaux en coworking. Ces aménagements très coûteux sont pourtant Très  loin de faire rêver leurs futures recrues, selon l’enquête menée par la Chaire Workplace Management de l’Essec Business School. Interrogés sur leurs préférences en matière d’aménagement de bureau à la sortie de l’école, les étudiants se montrent particulièrement conservateurs sur leur futur espace de travail. Ce qui les attirerait le plus? Le bon vieux bureau fermé individuel est plébiscité par près du tiers d’entre eux! 26% toléreraient quand même dans un bureau fermé partagé. (@Challenges).

#Alimentation

► Le chef des cuisines de  l’Elysée déjà fan du potager urbain de Metro, à Nanterre. Le plus grand potager urbain couvert d’Europe, inauguré mardi 20 novembre dans l’entrepôt géant du grossiste Metro, a séduit Guillaume Gomez, le chef des cuisines de l’Elysée. Il faut dire que le projet développé depuis près de trois ans par la start-up Infarm a de quoi enthousiasmer. Déployant de multiples étages sur une surface de 80 m2, ce jardin unique en son genre se compose de 18 potagers de verre éclairés par des Leds où sont cultivées, par système hydroponique, 13 variétés d’herbes aromatiques et quatre variétés de microvégétaux… comme l’huître végétale, une feuille au goût d’huître très prononcé. (@LeParisien_92).

#Internet

► Un petit village des Hautes-Pyrénées a installé sa propre connexion Internet à haut-débit. Le tout petit village de Sireix, 730 m d’altitude, abrite 60 habitants. Cette commune est dépourvue de connexion internet par le réseau téléphonique classique. Alors Sireix utilise son propre signal propagé par des relais jusqu’à l’église du village. La technologie utilisé s’apparente à du Wifi. La couverture est d’environ 5 km aux alentours des antennes positionnées sur des points hauts. Pas plus cher qu’ailleurs Les 23 habitations disposent d’une connexion à haut débit. Le département aide les villageois pour l’achat de l’équipement et l’abonnement 35 euros par mois reste comparable à n’importe quelle souscription auprès d’un fournisseur d’accés à internet. Ainsi, fini le désert numérique pour Sireix. (@franceinfo).

#Technologie

► Non, la technologie n’aide pas à gérer son temps. Dans un monde où tout s’accélère, où la multiplication des canaux de communication disperse notre attention et où la complexité des organisations cause une accumulation de priorités parfois contradictoires, gérer son temps devient un challenge de premier ordre pour tout un chacun. Priorisation : d’abord savoir dans quel ordre faire et les choses voire décider de ne pas en faire certaines. Je vais commencer par ce second point qui souvent choque quand j’en parle autour de moi. Oui il m’arrive de décider de ne pas faire quelque chose. Ne pas répondre à un email. Ne pas essayer d’améliorer tel document. Ne pas répondre oui à une proposition. Non que ça ne m’intéresse pas, non que je ne veuille pas, non que je n’envoie pas l’intérêt mais parce qu’à un moment donné et dans le créneau de temps dans lequel je devrais faire cette chose j’ai des choses plus importantes+urgentes à faire. (@frenchweb).

#IntelligenceArtificielle

► Le langage, propre de l’homme « Au niveau du cerveau, on peut montrer que toutes les langues du monde font appel aux mêmes circuits neuronaux, extrêmement reproductibles, et présents uniquement dans l’espèce humaine, semble-t-il. On le voit très tôt chez le petit enfant, et ils permettent d’apprendre la langue maternelle. D’une certaine manière, notre espèce est câblée pour le langage. » (Stanislas Dehaene). La machine n’est pas intelligente: « On n’a […] pas encore trouvé le secret de l’apprentissage animal et humain qui procède de ce que l’on appelle l’apprentissage non supervisé, c’est-à-dire une forme d’apprentissage où la machine apprendrait en observant le monde, sans qu’on doive lui donner le nom de tous les objets qu’elle voit […]. Le bébé apprend comment fonctionne le monde par observation. Or on ne sait pas encore faire ça avec une machine, et tant qu’on ne saura pas le faire on ne disposera pas de machine vraiment intelligente. » (Yann Le Cun) A lire : « La Plus Belle Histoire de l’intelligence », par Stanislas Dehaene, Yann Le Cun et Jacques Girardon, Robert Laffont, 

#Telecom

►  L’arrivée de la 5G, dix fois plus rapide que la 4G, à l’horizon de 2020 en France, est présentée comme révolutionnaire. Elle est considérée par les spécialistes comme une rupture technologique. Ainsi de nombreux domaines vont en effet être améliorés par cette nouvelle technique. C’est d’abord l’utilisation quotidienne des smartphones qui va en être bouleversée. La 5G sera plus réactive qu’un être humain : une milliseconde seulement s’écoulera entre le moment où vous appuierez sur un bouton, et le moment où l’action sera réalisée. Le tout pour une consommation d’énergie inférieure à la 4G, donc avec plus d’autonomie. Mais l’arrivée de la 5G aura aussi des effets dans des domaines comme celui de la télémédecine avec par exemple la pratique d’opérations à distance, celui du divertissement (les JO de 2020 au Japon seront équipés de cette technologie). Pour l’instant, la 5G a été testée à Bordeaux, Lille, Marseille ou encore Paris.  (@lesinrocks).

► Les États-Unis seront les premiers à avoir la 5G. John Donovan, PDG de l’entreprise de télécom américaine AT&T, a affirmé que sa compagnie commencerait à commercialiser son réseau 5G dans les prochaines semaines avec un temps d’avance sur son concurrent Verizon. La maîtrise de la 5G est une bataille extrêmement cruciale entre les opérateurs dans les différents pays du monde. Les prochaines évolutions restent encore imprécises. En plus de cela, la 5G rencontrerait encore quelques failles en terme de sécurité qui devrait être avant son lancement. (@siecledigital).

20 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 20 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► A Barcelone, des initiatives ouvertes et collaboratives pour résister à l’ubérisation des villes. Réunies dans la cité catalane du 12 au 15 novembre, 42 municipalités regroupées au sein de l’alliance des « Sharing cities » ont partagé leurs expériences de plates-formes collaboratives respectueuses des habitants. L’alliance des « Sharing cities » regroupe 42 métropoles ou grandes villes (dont Amsterdam, Athènes, Atlanta, San Francisco, Montréal…) unies contre les « impacts négatifs » de l’économie de plates-formes. Dans une déclaration commune publiée le 12 novembre, elles ont adopté dix grands principes pour encadrer les négociations avec les acteurs de l’économie de plates-formes, comme Airbnb ou Uber. On y trouve, entre autres, le respect des droits du travail et des utilisateurs, la transparence des algorithmes, la souveraineté des municipalités, l’intérêt général et le respect des besoins et du contexte des habitants… avec New York et Amsterdam la coalition des villes pour les droits numériques. (@LeMondefr). Légende image : Barcelone, photographié le 31 janvier 2018, est devenue l’un des bastions de la résistance à l’ubérisation des villes. Crédits : Albert Gea / Reuters.

► Revue de liens : – Les villes inventent de nouvelles façons de jouer collectif ; – Transport, santé, sécurité… le grand bazar des données urbaines ; – CoopCycle veut concurrencer Foodora et Deliveroo avec une licence libre.

#Sécheresse

► « Face à cette catastrophe, impossible de faire front » : dans le Doubs, la sécheresse met les communes en surchauffe. Dans le Doubs, il n’a quasiment pas plu depuis le mois de juin. « Un événement exceptionnel », selon Yannick Cadet, responsable du service eau, risques, nature et forêt à la Direction départementale des territoires du Doubs, qui regrette « n’avoir aucune visibilité sur cette catastrophe naturelle ».Face à cette sécheresse, la préfecture a émis le 9 octobre un arrêté restreignant la consommation d’eau sur l’ensemble du territoire pendant deux mois. (@franceinfo).

#Robotique

► « Robots tueurs » : l’ONU va-t-elle interdire les armes autonomes ? Un essaim de mini-robots tuent leurs cibles sans qu’un homme ne soit aux commandes : ce terrifiant clip de science-fiction a été publié sur les réseaux sociaux il y a un an et, selon les opposants, ce scénario montre l’avenir des armes autonomes. Des chercheurs, scientifiques et ONG profitent de l’ouverture mercredi 21 novembre de la réunion annuelle de la Convention sur certaines armes classiques (CCAC) à l’ONU, à Genève (Suisse) pour demander un traité international sur l’interdiction de ces dispositifs. Certains estiment que ce futur est tout proche. « Quand on regarde les programmes de recherche militaire, notamment chez les grandes puissances, explique Anne Sophie Simpère, coordinatrice du rapport Pourquoi la France doit s’opposer aux robots tueurs’, on note que les programmes vont vers plus d’autonomie, des contrôles humains de plus en plus réduits et une intégration croissante de l’intelligence artificielle. Il est aujourd’hui urgent de réglementer la question des armes entièrement autonomes, avant qu’elles ne soient déployées. » (@franceinfo).

#Cybermenace

► « Un cyber ouragan nous menace ». Marwan Lahoud, ex-responsable de la stratégie d’Airbus, a présidé la rédaction du rapport de l’Institut Montaigne. Les Américains l’ont appelé le cybergedon, en référence à l’Apocalypse de la Bible. L’Institut Montaigne, lui, a préféré le terme de cyberouragan. Dans un rapport à paraître ce jour et dont l’Express a pris connaissance, les auteurs craignent des attaques informatiques majeures susceptible de déstabiliser des grands groupes, leurs fournisseurs, les institutions publics et jusqu’aux nations elles-mêmes. Dans ce document, « Cybermenace : avis de tempête », rédigé sous la présidence de Marwan Lahoud, ex directeur de la stratégie d’Airbus et associé chez Tikehau Capital, et dont le rapporteur est Gérôme Billois, associé au cabinet de conseil Wavestone, treize propositions sont ainsi présentées afin d’éviter un tel scénario catastrophe. Certaines d’entre elles sont plutôt consensuelles, d’autres plus polémiques. (@LExpress).

#Monnaie

► A compter du 1er janvier prochain, les bureaux de tabac pourront vendre des bitcoins qui sont une monnaie virtuelle ou cryptomonnaies. Au début, entre 3.000 et 4.000 bureaux de tabac seront équipés d’un logiciel permettant d’acheter directement des coupons de bitcoins pour des montants de plusieurs valeurs : 50, 100 ou 250 euros. L’Autorité de contrôle prudentiel, institution  chargée de la surveillance de l’activité des banques et des assurances en France, a validé ce processus d’achat de bitcoins pour une raison simple : il n’y a pas le choix. La crypto-monnaie devient une monnaie mondiale, et il est préférable d’accompagner ce mouvement inéluctable ainsi que la demande du marché et des consommateurs. (@LExpress).

► Le rapport de Jean-Pierre Landau sur les crypto-monnaies remis le 4 juillet 2018 à Bercy, préconise que « la bonne approche est de laisser les crypto-monnaies et les innovations qu’elles portent se développer dans l’espace virtuel qu’elles occupent ». En conclusion ce rapport affirme : « Comment s’échangera, demain, la valeur sur Internet ? À cette question, les crypto-monnaies apportent une réponse ambitieuse. Il s’agit de créer de nouvelles monnaies, fondées sur de nouvelles technologies : la blockchain et les registres distribués, qui autorisent une gestion décentralisée de la monnaie sans tiers de confiance, à l’opposé des systèmes hiérarchisés et centralisés des monnaies officielles. » (@LesEchos).

#Media

► Le nouvel âge des médias. Les médias broyaient du noir. Il y a désormais un peu d’espoir. Victimes il y a tout juste dix ans, au pic de la dernière grande récession, d’une crise tant conjoncturelle que structurelle, télévisions, radios et journaux, ne se sentent pas totalement tirés d’affaires. Mais ils sont aujourd’hui de plus en plus nombreux à croire qu’une sortie par le haut est possible. Confrontés à un effondrement de leurs recettes publicitaires traditionnelles et à une montée en puissance d’une publicité digitale moins rémunératrice et captée en grande partie par de nouveaux géants du numérique, les médias historiques ont vu reculer l’une de leurs principales sources de revenus. En parallèle, la progression du digital a fait émerger des concurrents comme Netflix ou Google News qui cassent les prix ou permettent d’accéder gratuitement à des contenus que les médias avaient l’habitude de vendre. (@LesEchos).

#Information

► Le Parlement adopte les lois anti-fake news. C’était un texte voulu et défendu par Emmanuel Macron. le mardi 20 novembre à l’Assemblée, les députés ont adopté les deux propositions de loi controversées contre « la manipulation de l’information » en période électorale. Ces textes s’appuient essentiellement sur une surveillance des réseaux sociaux et des médias étrangers, mis en cause par le président après son élection. D’ailleurs, lors du vote, droite et gauche ont voté contre ou se sont abstenues, dénonçant des lois « inutiles » et pointant « un risque » notamment pour la liberté d’expression. La définition de la « fausse information » retenue « est toujours ni claire, ni protectrice ». Elle craint aussi « des effets indésirables », comme « un risque d’autocensure », de « police de la pensée » et des « atteintes à la liberté de la presse ». (@LExpress).

#Télévision

► Les cinq priorités de l’info à la BBC. Par Jérôme Cathala, Directeur des affaires internationales, Secrétaire général adjoint. Il n’y a pas que les tweets incendiaires de Donald Trump ou, en France, les propos insultants de certains politiciens : c’est bien la confiance des publics dans les journalistes professionnels et les médias traditionnels qui s’érode gravement. Le constat est connu : le fossé s’élargit, et il faut trouver les moyens d’en comprendre les raisons et de le combler. Mais comment ? se sont demandés il y a quelques jours plus de 600 journalistes venus à Edimbourg pour l’édition 2018 de NewsXchange. Le patron de la BBC Tony Hall a proposé ses réponses –ou plutôt sa réponse: remettre le public au centre de nos réflexions. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#IntelligenceArtificielle

► L’intelligence, d’hier à demain. Une discussion brillante entre un spécialiste des neurosciences, Stanislas Dehaene, et un pionnier de l’intelligence artificielle, Yann Le Cun. L’un est un des plus grands spécialistes du cerveau humain, professeur au Collège de France et directeur du centre d’imagerie cérébrale NeuroSpin. L’autre est un pionnier de l’apprentissage automatique profond (« deep learning »), la dernière grande révolution de l’intelligence artificielle (IA), et dirige la recherche en IA de Facebook. Dans ce livre, Stanislas Dehaene et Yann Le Cun partagent leurs connaissances, d’abord séparément, puis ensemble, avec le journaliste Jacques Girardon. Une plongée passionnante – et toujours accessible – dans l’évolution de l’intelligence, des animaux les plus primitifs jusqu’aux neurones artificiels. (@LesEchos).

19 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 19 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Un magnat du Bitcoin veut construire une ville utopique dans le Nevada. Jeffrey Berns a 56 ans. Il est avocat et est devenu millionnaire grâce à sa société Blockchains LLC et il a acheté cette année un immense terrain de 67 000 acres, dans le nord de l’État du Nevada aux États-Unis (soit 27 000 hectares) pour 170 millions de dollars (149 millions d’euros), en espèces. Berns veut y bâtir une véritable communauté qui reposerait sur la blockchain. Sur ce lieu, Berns veut construire une smart city dotée d’une infrastructure basée sur la blockchain. La ville hébergera un parc de haute sécurité qui associera la techno blockchain à l’intelligence artificielle, la nanotechnologie et l’impression 3D. (@Clubic). Légende image : Jeffrey Berns a posé la première pierre

► Le secteur privé, un partenaire incontournable de la smart city ? La smart city séduit de plus en plus les villes du monde, et notamment en France, où l’adoption de solutions numériques permet d’améliorer de nombreux aspects de la vie urbaine (télécoms, mobilité, énergie, bâtiments, gestion des déchets, santé, sécurité…). Ces politiques s’inscrivent dans l’optique de rendre les villes plus durables, plus économes, plus proches de leurs habitants, et de répondre intelligemment aux situations d’encombrements, de gaspillages et de nuisances environnementales. Même d’un point de vue financier, le pari de la smart city est résolument gagnant : une étude du cabinet Roland Berger démontre que les économies offertes par la smart city aux villes françaises pourraient atteindre 9,2 milliards d’euros en 2025. Mais, pour ce faire, les villes françaises doivent, chacune à leur niveau, changer d’échelle. Et pour cela, un partenariat avec le secteur privé, que ce soit pour la réalisation ou le financement des ces projets, est souvent une excellente solution. (@Les Smartgrids).

► Contrairement à la France, peu de villes en Europe contrôlent la gestion de leur eau ou des transports, a souligné hier à Bordeaux l’ancien député Luc Belot, auteur d’un rapport sur les villes intelligentes. Il explique lors d’un colloque organisé jeudi 15 novembre dans les locaux de la Chambre de commerce et d’industrie de Bordeaux Gironde, par la Banque des Territoires (groupe Caisse des dépôts) que le cœur de la gestion de la ville « c’est la donnée. Nous devons avoir une vraie stratégie sur sa gestion. Avec le développement de services à partir de la gestion des données » et cela relevait de la gouvernance au plus haut niveau des territoires. (@LaTribuneBdx).

#Transport

► Le mariage Ouibus-BlaBlaCar, symbole de la révolution des transports. Un opérateur historique du transport ferroviaire cédant sa filiale de cars longue distance à un champion du covoiturage : il y a cinq ans à peine, personne n’aurait pu imaginer la vente de Ouibus à BlaBlaCar par la SNCF. L’opération, annoncée la semaine dernière, apparaît pourtant aujourd’hui comme un virage stratégique inéluctable sur un marché de la mobilité marqué par une complexité croissante de l’offre, et par le besoin de la rendre plus simple pour l’usager. Qu’il s’agisse de relier les villes françaises ou de se déplacer dans les grandes métropoles, les possibilités n’ont jamais été aussi nombreuses. Dans le premier cas, le train, l’avion et l’automobile ont vu apparaître il y a dix ans la concurrence du covoiturage puis celle, à partir de 2015, des « cars Macron ». (@LesEchos).

#Energie

► L’électricité de demain se prépare aujourd’hui. Pour le maire de Mulhouse, Michèle Lutz, « La modernisation de nos réseaux électriques est indispensable pour construire la ville de demain, une ville intelligente et tournée vers la transition énergétique. » « Pour éviter au maximum les désagréments pour les habitants et limiter les coûts, nous avons mené, ces dernières années, un important travail avec tous les concessionnaires et prestataires d’énergie, souligne Michèle Lutz. Quand des travaux sont programmés sur un secteur, nous regardons en amont avec l’ensemble des acteurs s’ils sont susceptibles d’être concernés, afin de limiter les durées de travaux et de gagner en efficacité. » (@mulhouse).

#CivicTech

► Les civic tech, invitées d’honneur au sommet 2018 des gov tech. Civic tech ? Gov tech ? Ces mots vous sont étrangers ? Ils sont pourtant l’avenir de la démocratie, à en écouter les participants du sommet international des gov tech qui a réuni à Paris, ce lundi 12 novembre 2018, chefs d’Etat, entreprises et collectivités publiques désireux de s’emparer des technologies pour gouverner autrement. Visite guidée d’un monde politique parallèle. (@Lagazettefr).

#Alimentation

► Bientôt de la « viande de laboratoire » dans les assiettes ? L’administration américaine a en tout cas dévoilé vendredi 16 novembre 2018 un cadre réglementaire ouvrant la voie à la commercialisation d’aliments conçus à partir de cellules animales, quand ils seront disponibles. Plusieurs start-up se sont lancées ces dernières années sur ce créneau. Mais le coût de production est encore très élevé et aucun produit n’est pour l’instant prêt à être vendu. Les avancées, toutefois, sont rapides. Les partisans de cette alternative font valoir qu’elle peut changer durablement le système de production de la viande en évitant d’élever et de tuer des animaux.  Après une conférence publique en octobre 2018 destinée à débattre de la « régulation nécessaire pour à la fois encourager ces produits alimentaires innovants et maintenir les normes de santé publique les plus strictes », le ministère de l’Agriculture (USDA) et l’agence en charge de la sécurité alimentaire (FDA) ont annoncé vendredi 16 novembre dans un communiqué commun avoir décidé d’en partager la supervision. (@Sciences_Avenir).

#Surveillance

► Data et plateformes : voulons-nous d’une société sous surveillance ? Par Thomas Gouritin, fondateur de Regards Connectés. Le sujet de la vie privée devient enfin un vrai sujet du débat médiatique. Si beaucoup de nos concitoyens ont été choqués ou au moins interpellés par l’affaire Cambridge Analytica ou les différents scandales de ces derniers mois sur le sujet, il n’y a finalement rien de très nouveau. Le côté obscur de la tech est bien là, et il réside très souvent dans la data. De sa récolte plus ou moins sauvage à son utilisation douteuse. Souhaitons-nous continuer dans cette voie vers une société de surveillance généralisée ? Une surveillance organisée, qui plus est, par des géants industriels intouchables et déjà bien implantés dans notre vie de tous les jours. Il s’agit d’un vrai sujet de société dont il faut se saisir rapidement. C’est le message de Tristan Nitot, aujourd’hui VP Advocacy chez Qwant le moteur de recherche français respectueux de la vie privée des utilisateurs. Lire la suite sur le site de @frenchweb.

#CivicTech

► « Citoyens, Etats et collectivités, mettons la technologie au service de la démocratie ». Tribune. A l’occasion du Paris Peace Forum, un large mouvement d’associations, d’ONG et d’entreprises technologiques citoyennes tend la main aux Etats, collectivités et personnalités politiques du monde entier pour lancer l' »Initiative pour une démocratie durable », un large partenariat stratégique pour sauver et pérenniser le modèle démocratique grâce à la puissance offerte par les nouveaux outils technologiques. Le Paris Peace Forum [qui s’est tenu du 11 au 13 novembre] doit sceller une alliance nouvelle entre les acteurs de la « civic tech » et les pouvoirs publics. Concrètement, nous allons nous engager autour d’une charte mondiale, en invitant les Etats, les villes, les autres collectivités locales et les « civic tech » à franchir un cap dans la participation des citoyens à la décision publique et au fonctionnement des institutions.  Lire la suite de la tribune sur le site de @Lobs.

#OpenData

► Les petites communes de Rennes Métropole pataugent dans l’open data. Voilà un an que la loi Lemaire impose aux administrations embauchant au moins 50 personnes de publier leurs données. A Rennes, cela fait bien longtemps que l’open data a été « dompté ». Parmi les premières engagées, la métropole publie régulièrement des jeux de données comme la fréquentation de ses bibliothèques, l’âge moyen de ses mariés ou plus récemment la localisation des bornes de recharge pour véhicules électriques. Mais Rennes est bien seule. Parmi les 43 communes de la métropole, la moitié est concernée par cette loi. Seules trois d’entre elles ont franchi le pas. « C’est compliqué parce que les services partent souvent de zéro. Ils n’ont pas de culture de la donnée, et ils n’ont pas de moyen », estime Ben Lister, monsieur open data à Rennes Métropole. Sollicité par les communes, son service est régulièrement confronté à une question : « A quoi ça sert d’ouvrir ses données ? ». (@20minutes).

#IntelligenceAtificielle

► Les usages de l’intelligence artificielle 2018. Publié en octobre 2017 le second ebook d’Olivier Ezratty, expert FrenchWeb, sur les usages de l’intelligence artificielle. Téléchargé à plus de 32 000 exemplaires, celui-ci a visiblement été apprécié par tous ceux qui désiraient obtenir une lecture pratique de ce qu’est l’IA et de ce que l’on peut en faire dans les entreprises. Un an plus tard, une mise à jour de l’ouvrage est disponible. Cette édition est une refonte assez complète de la version 2017 comme vous allez pouvoir en juger. Nous passons ainsi de 362 pages à 520 pages et le lien pour télécharger cet ebook au format PDF. (@frenchweb).

18 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 18 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

► La finance s’intéresse aux risques climatiques : doit-on s’en féliciter ? la recrudescence d’événements climatiques extrêmes dans la dernière décennie a fait prendre conscience, à de nombreux responsables d’entreprises et investisseurs, du caractère concret des effets du changement climatique. Les gestionnaires d’actifs et les sociétés d’assurance se sont donc intéressés aux risques financiers que le changement climatique futur fait peser sur leurs activités. On distingue habituellement deux types de risques financiers associés au changement climatique : les « risques de transition », associés aux dynamiques de transition bas carbone (politiques publiques, changement technologique, comportement des consommateurs) et les « risques physiques », associés au changement climatique. La montée du niveau de la mer, l’augmentation des inondations ou des sécheresses, les cyclones sont les principaux risques financiers physiques menaçant les infrastructures, les habitations et les activités économiques. (@FR_Conversation). Légende image : En 2016, en Haïti, après le passage de l’ouragan Matthew. Crédits photo : H.Retamal/AFP.

#Transition

► Tribune de Eloi Laurent, Economiste, enseignant à Sciences Po et à l’Université de Stanford. « La Californie abrite deux types d’écosystèmes exceptionnels : les écosystèmes naturels et les écosystèmes numériques. Les premiers sont entrés en crise structurelle depuis le début des années 2010 : sécheresse, incendies, inondations, pollutions de l’air, etc. Les seconds sont florissants : Apple est devenue cette année la première entreprise de l’histoire à atteindre 1 000 milliards de dollars de capitalisation boursière. L’allégorie californienne des deux écosystèmes nous dit à quel point nous réussissions la transition numérique et à quel point nous ratons la transition écologique. Mais quel rapport ? Peut-on raisonnablement affirmer que l’une se fait au détriment de l’autre ? De nombreux éléments l’indiquent : les volumes astronomiques d’énergie (à 80 % fossiles aujourd’hui) requise par les centres de traitement et de stockage des données, les quantités gargantuesques de déchets produites par la métamorphose de notre société de consommation en société de livraison, les dommages écologiques colossaux liés, en amont, à l’extraction des composantes des appareils numériques et, en aval, à leur recyclage minimal, quand il existe. » Lire la suite sur le site de @libe.

#JeuVideo

► Jeux d’immersion: la course aux salles de réalité virtuelle est lancée. Tuer des zombies dans le désert, puis résoudre les énigmes d’un corsaire maudit avant d’embarquer à bord d’un vaisseau spatial: autant d’univers de réalité virtuelle qui seront bientôt ouverts à « Illucity » à Paris, et les salles dédiées à ces jeux devraient se multiplier en 2019. Ymagis, le spécialiste des technologies numériques pour l’industrie du cinéma, a investi 1,5 million d’euros dans ce « parc d’aventures en réalité virtuelle », qui doit ouvrir le 28 novembre à côté du Parc de La Villette. Les visiteurs pourront s’y essayer à une vingtaine de jeux différents, qui nécessitent tous le port d’un casque immersif, une manette dans chaque main et un mini-ordinateur, léger, en sac à dos. (@Challenges).

#Photographie

► Comment Instagram tue notre expérience contemplative. A force de se presser à prendre des selfies, on pourrait bien perdre la capacité à laisser se fondre nos pensées dans un paysage ou une œuvre d’art. « La contemplation, dans toute la tradition aristotélicienne et platonicienne, est une activité totalement intellectuelle et intérieure, décrypte Anne-Lise Worms, maître de conférences à l’Université de Rouen et spécialiste du philosophe. C’est l’activité où l’âme est seule avec elle-même, où elle est pur esprit. C’est ce qu’on peut ressentir devant la mer, ou quand on est devant une musique: on s’abstrait alors de toutes les réalités extérieures. » La véritable contemplation « ne peut pas se partager, c’est vraiment une expérience individuelle », estime Anne-Lise Worms. (@slatefr).

#Musique

► Comment les algorithmes entretiennent l’illusion de répondre à nos goûts musicaux. L’économie des plateformes ne se contente pas de brasser des données. Elle les véhicule, les oriente et les redirige dans la jungle des contenus en ligne grâce à ces recommandations nommées algorithmes. Face à la surabondance des flux, l’évidence semble s’imposer : le besoin de se repérer crée l’organe qui facilite le choix. Pourtant, loin de se limiter à l’accompagnement d’une décision, le règne des algorithmes n’est pas sans conséquence sur la diversité culturelle et la construction des goûts. (@usbeketrica).

17 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 17 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Planète

► Nous entrons à une vitesse exponentielle dans la 6ème extinction de masse de l’histoire de la Terre. Mais les paysages n’ont en apparence pas tellement changé à court terme pour le citoyen. Ce constat actuel pourrait être amené à changer radicalement. Car les écosystèmes, extrêmement complexes, pourraient s’approcher d’un point de bascule un peu partout sur la planète. A Et « une fois qu’un écosystème s’effondre, on ne peut plus revenir en arrière », explique l’écologue Nicolas Mouquet, directeur de recherche au CNRS, sur le site de @usbeketrica. Légende image : L’Ile de paques (Easter Island). Ile chilienne de l’océan pacifique. Crédit photo : Arian Zwegers

#Commerce

► Lors de la traditionnelle « Fête des célibataires », une journée de soldes monstres en Chine, baptisée « 11.11 Global Shopping Festival », le géant du commerce en ligne Alibaba a une nouvelle fois battu son record de ventes sur Internet dimanche 11 novembre avec 27 milliards d’euros en 24H, soit un montant supérieur au PIB de l’Estonie. Pour mémoire, en 2017, le groupe avait enregistré en 24 heures quelque 25 milliards de dollars de transactions sur ses plateformes. (@latribune).

#LiensVagabonds

► Facebook de nouveau dans la tourmente. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – On ne peut plus faire sans les données, elles sont partout ; – On ne peut plus faire sans les données, elles sont partout ; – Pourquoi sommes-nous si prompts à croire à la fin de la vérité ? ; – La mutation de la TV, vue par Google ; – L’informatique quantique, un domaine qui dépasse les humains ?

#Algorithme

► Weapons of Math Destruction. How Big Data Increases Inequality and Threatens Democracy, le livre de Cathy O’Neil, sorti en 2016 aux États-Unis et traduit en français sous le titre « Algorithmes, la bombe à retardement », est un ouvrage qui nous plonge dans les cuisines des fabricants d’algorithmes. C’est un cri d’alarme citoyen : nous ne pouvons pas rester spectateurs d’un monde où nous sommes de plus en plus tributaires d’outils conçus de façon opaque, utilisés à des fins commerciales ou sécuritaires et ayant pour conséquence d’exacerber les inégalités.

#Transition

► Claude Lelouch, l’IA et les collapsologues, par Laurent Alexandre : « Un appareil photo, l’optique de notre smartphone, pèse 5 grammes, il n’y a plus de pellicule, nous n’imprimons presque plus jamais les photos et leur transport se fait par les réseaux sociaux et non par avion postal. Il y a, bien sûr, une empreinte écologique liée au « cloud » où nous stockons et partageons nos clichés, mais elle est bien moindre que si nous les imprimions. Le coût complet d’une photo a été divisé par 10 000 en vingt ans : le stockage de 1 téraoctet, 1 000 milliards d’informations, c’est-à-dire 20 000 photos compressées, coûte 50 dollars et son prix baisse continuellement. » (@LExpress).

16 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 16 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Pollution

► L’Inde impuissante face à l’asphyxie de ses villes. En matière de pollution extrême, Pékin reste souvent la référence médiatique en Europe. Pourtant, dans ce domaine, la capitale indienne n’a rien à envier à sa voisine chinoise. New Delhi et 13 autres métropoles du pays figurent en effet, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), parmi les 20 villes les plus polluées au monde. « Il ne s’agit désormais plus que d’un seul problème saisonnier, la pollution est un fléau contre lequel les villes indiennes doivent se battre tout au long de l’année », insiste Tamseel Hussain, créateur de la plate-forme citoyenne LetMeBreathe (Laissez-moi respirer, en français). Les raisons et conséquences de cette crise sont connues. Emissions liées à un parc de véhicules grandissant, aux industries, à l’usage du charbon, à l’incinération des déchets ou encore à la poussière des chantiers, sont responsables de cet air toxique. Une contamination atmosphérique qui, avec la pollution terrestre et aquatique, était déjà jugée responsable en 2015, selon une étude publiée dans la revue « The Lancet », de 2,5 millions de décès dans le pays, soit le plus lourd bilan humain de la planète.(@LesEchos). Légende image : L’urgence est là, mais, en dépit de cette « bombe sanitaire », aucune mesure à la hauteur des enjeux n’est prise – Konradk/Sipa. 

#Cryptomonnaie

► Benoît Coeuré (BCE) compare le bitcoin à une « émanation maléfique » de la  crise financière. L’économiste français Benoît Coeuré, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), a comparé jeudi à Bâle le bitcoin à une sorte d’ »émanation maléfique » de la crise financière. « Je vais peut-être être frappé par la foudre en disant cela dans cette tour à Bâle, mais le bitcoin était une idée extrêmement intelligente », a-t-il affirmé dans son discours d’ouverture d’une conférence organisée par le Comité sur les paiements et les infrastructures de marché, dans la cité suisse des bords du Rhin. « Malheureusement, toute idée intelligente n’est pas (forcément) une bonne idée », a-t-il poursuivi, expliquant que la technologie dite de la blockchain ouvre de nombreuses opportunités, mais que les problèmes que pose le bitcoin sont, eux aussi, nombreux. (@frenchweb).

#Media

► Blockchain et médias : une révolution en cours ? Par Kati Bremme, France Télévisions, Direction de l’Innovation, et Mickaël Mavoungou-Nombo, MediaLab. Internet décentralisé tel que l’a rêvé son fondateur, solution miracle à la crise de confiance que subit le journalisme, ou encore modèle économique sans faille pour une industrie attaquée par la concurrence des GAFANs, la blockchain semble le remède à tous les maux qui gangrènent les médias. Technologie pour les uns, philosophie pour les autres, la blockchain serait-elle réellement en train de révolutionner l’audiovisuel ? Quels sont les secteurs impactés par la blockchain ? Eléments de réponse lors de la conférence « Blockchain et médias » du Satis Screen4All 2018. (@metamedia).

#RéalitéVirtuelle

► Un Japonais a épousé un hologramme. Un jeune homme japonais s’est marié avec une version holographique de la star Hatsune Miku, personnage virtuel imaginé il y a une dizaine d’années au Japon pour des besoins marketing, sous les traits d’une chanteuse de 16 ans. Si le mariage est purement symbolique, sa médiatisation a attiré l’attention sur un phénomène qui concerne déjà des milliers de célibataires nippons. Le jeune marié veut être reconnu en tant que nouvelle « minorité sexuelle ». (@usbeketrica). A lire le dossier sur l’holographique sur le site de @LExpress

#JeuVideo

► Jeux d’immersion: la course aux salles de réalité virtuelle est lancée. Tuer des zombies dans le désert, puis résoudre les énigmes d’un corsaire maudit avant d’embarquer à bord d’un vaisseau spatial: autant d’univers de réalité virtuelle qui seront bientôt ouverts à « Illucity » à Paris, et les salles dédiées à ces jeux devraient se multiplier en 2019. Ymagis, le spécialiste des technologies numériques pour l’industrie du cinéma, a investi 1,5 million d’euros dans ce « parc d’aventures en réalité virtuelle », qui doit ouvrir le 28 novembre à côté du Parc de La Villette. Les visiteurs pourront s’y essayer à une vingtaine de jeux différents, qui nécessitent tous le port d’un casque immersif, une manette dans chaque main et un mini-ordinateur, léger, en sac à dos. (@Challenges).