04 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 4 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

► Inde : au pied de l’Himalaya, le Sikkim cherche le salut dans le bio. Dans un pays où l’agriculture raffole d’engrais et de pesticides chimiques, l’exemple de cette région du Sikkim au nord-est de l’Inde commence à faire des émules même si le chemin de la conversion sera long. En 2003, lorsque le gouvernement du Sikkim décrète que l’agriculture locale devra se convertir au bio. La réforme a des allures de pari. En forçant les agriculteurs à passer au bio, le Sikkim rompt avec la « révolution verte » toujours bien ancrée en Inde depuis les années 1960. À cette époque-là, le gouvernement commence à importer, des États-Unis notamment, des semences de blé et de riz dites à haut rendement pour redresser la production et nourrir la population. (@Figaro_Economie). Légende image : Depuis 2003, l’agriculture de l’Etat de Sikkim (nord-est de l’Inde) s’est convertie au bio (ici une plantation de thé dans le village de Temi). – Crédits photo : Rupak De Chowdhuri/ / Reuters.

#Transport

► « Une voiture électrique pollue (presque) autant qu’un diesel ». Si l’on englobe l’ensemble de son cycle de vie, une voiture électrique peut émettre plus de CO2 qu’un vulgaire diesel… Les batteries électriques ? Des réservoirs bourrés de métaux rares, très polluants et monopolisés par la Chine. Guillaume Pitron, ancien juriste devenu journaliste, a pendant huit ans parcouru la planète – Chine, Malaisie, Indonésie, Afrique du Sud, Amérique du Nord – pour enquêter sur la fameuse « transition écologique »… qui n’est pas si verte. Il en relate les dessous dans « La Guerre des métaux rares », aux éditions Les Liens qui Libèrent. (@LObs).

#Technologie

► Les technologies doivent-elles faire le bien ? Après divers scandales, les fleurons américains de la Silicon Valley n’ont plus le vent en poupe. Est-il encore possible de mettre en place des garde-fous ? Quel monde faut-il construire pour tirer le meilleur sans subir le pire ? Une table ronde du Monde Festival organisée, samedi 6 octobre, à l’Opéra Bastille avec Nozha Boujemaa, directrice de recherche à l’Inria, Carlo d’Asaro Biondo de Google Partnerships, l’ancienne ministre de l’économie numérique Fleur Pellerin et le frère dominicain Eric Salobir. (Débat du Monde Festival).

#Droit

► « Dans le monde du droit, l’IA n’est plus en phase expérimentale ». Une étude réalisée par l’entreprise LawGeex a montré en début d’année qu’un système d’intelligence artificielle était capable de détecter des erreurs dans des accords juridiques (accords de non-divulgation) de manière plus pertinente que des humains. Réapparue sur la toile ces derniers jours, elle démontrait que le robot ne mettait que 26 secondes à analyser cinq contrats quand des professionnels passaient en moyenne 92 minutes à les étudier. L’outil, commercialisé par LawGeex, n’est pas nouveau. Mais l’étude est l’une des rares à avoir été menées dans des conditions « relativement rigoureuses », selon le professeur en économie, directeur du Centre de recherche en économie et droit (CRED) et président du pôle numérique du Club des juristes, Bruno Deffains. Elle alimente un peu plus le débat sur la transformation des métiers d’avocat et de juriste. (@LesEchos).

#Blockchain

► Pourquoi l’Europe peut gagner la bataille de la blockchain. L’Europe, futur paradis de la blockchain ? Impensable il y a encore quelques mois, cette idée est en train de faire son chemin. Notamment dans les capitales européennes, de Paris à La Valette, où l’épisode « Internet » a laissé des traces. Il suffit de regarder autour de soi : plus de vingt ans après sa création, le Web est dominé par les groupes américains et chinois. Une situation que l’Europe s’est promis de ne pas revivre avec la blockchain. De plus gros acteurs, comme la France, progressent à pas de géant. Avec la loi Pacte, qui prévoit notamment la création d’un visa AMFpour les levées de fonds en cryptomonnaies (ICO), Paris veut devenir moteur en Europe. « On envoie un message clair sur le fait que la France et l’Europe sont une destination de choix », explique le député LREM Pierre Person, rapporteur de la mission d’information sur les crypto-actifs. (@LesEchos).