03 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 3 décembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

► Déraciner le patriarcat : genre et agriculture urbaine en Afrique. Les discussions autour de l’agriculture urbaine en Afrique se concentrent souvent sur la pauvreté, la faim ou l’accès à la nourriture. De fait, près de 40 % de la population urbaine africaine pratique une forme d’activité agricole. Si la grande majorité cultive des légumes, certains produisent aussi des oeufs, du lait ou des fruits.Il leur est toutefois nécessaire de développer des réseaux communautaires et des liens relationnels solides. En d’autres termes, du capital social, c’est-à-dire l’ensemble des relations et des réseaux qui se créent au sein d’une société et sont la condition à son bon fonctionnement. La formation au capital social est indispensable pour ces femmes souvent marginalisées économiquement. En tenir compte dans le développement d’initiatives communautaires intégrant de l’agriculture urbaine est donc essentiel. (@FR_Conversation). Légende image : Ferme urbaine au Rwanda. En Afrique, les femmes constituent la majorité des agriculteurs urbains. International Potatoe Center Sub Saharian Africa, Crédits : CC BY-SA

#Eau

► Planète d’eau : Le trésor caché de l’Andalousie. Malgré la sécheresse qui sévit et ses pénuries en eau, l’Andalousie continue de pratiquer l’agriculture intensive. À l’ouest, des puits illégaux irriguent les cultures de fraises précoces, ce qui réduit le niveau des nappes phréatiques et ensable les rivières. À l’est, d’immenses étendues, l’équivalent de cinquante mille terrains de football, servent à cultiver des tonnes de légumes, ce qui épuise là encore les réserves. Cet épisode expose les solutions proposées par les agriculteurs, les scientifiques et les défenseurs de l’environnement pour économiser l’eau, cet or bleu tant convoité. (@artefr).

► En Espagne, le Tage se meurt. Le Tage se meurt. Victime de la plus grave sécheresse des vingt dernières années et d’une politique de transferts d’eau destinée aux régions du sud-est de l’Espagne, qui vivent de l’agriculture d’irrigation intensive, le plus long fleuve de la péninsule Ibérique agonise. « Il y a trente ans, nous avions de belles plages fluviales, les enfants s’y baignaient, se souvient Rosa Prieto, militante de l’association Rio Tajo Vivo (“Le Tage vivant”). Tout cela a été perdu. » Rosa vit à Talavera, qui, avec Aranjuez et Tolède, est l’une des principales villes arrosées par le fleuve « dont l’écosystème est devenu celui d’un lac, car l’eau ne coule plus, ce qui a entraîné de profonds changements dans le paysage, notamment dans la faune et la flore. Cet été, nous n’avons jamais eu autant de moustiques », raconte-t-elle. (@lemondefr).

#Société

► Un collectif de femmes dirigeantes appelle à « imposer la mixité » dans l’économie numérique. « Imposer la mixité dans l’économie numérique », telle est la requête d’un collectif de femmes dirigeantes d’entreprises qui appelle, dans une tribune publiée lundi 3 décembre, à la création d’un fonds d’investissement pour les entreprises fondées ou dirigées par des femmes. Lire le texte paru dans le quotidien économique Les Echos. (@lemondefr).

#Commerce

► Comment l’intelligence artificielle révolutionne la relation client. Les clients du géant sud-coréen du commerce Lotte, eux, vont pouvoir bénéficier IBM Watson, un assistant aussi précieux qu’inattendu. Lotte a décidé de faire de l’intelligence artificielle du groupe américain son assistant shopping intelligent attitré, sur l’ensemble de ses sites e-commerce et de ses centres commerciaux. « Grâce à ma carte de fidélité, le système analyse l’ensemble de mes achats passés pour mon fils de 15 ans et passe au crible les réseaux sociaux ou les médias qu’il consulte en priorité pour en dégager des tendances mode. En croisant ces informations, il pourra me recommander l’article qui est le plus susceptible de lui plaire », illustre Jean-Philippe Desbiolles, le vice-président Cognitive Solutions d’IBM Watson France. (@FigaroTech).

#Santé

► L’intelligence artificielle d’IBM au service de l’imagerie médicale de Guerbet. La medtech n’échappe pas à l’onde de choc de l’intelligence artificielle. L’entreprise française Guerbet, l’un des leaders mondiaux des produits de contraste (ces liquides injectés dans le corps pour la réalisation de scanners et IRM), s’associe avec IBM Watson Health, filiale d’intelligence artificielle du géant américain dédiée à la santé. Elles ont choisi le cancer du foie comme champ d’investigation, la plupart des cas étant diagnostiqués par imagerie. Il s’agit aussi du deuxième cancer le plus mortel au monde (1,6 million de nouveaux cas par an). Guerbet et Watson travaillent depuis plus de six mois, mobilisant une trentaine de personnes sur ce projet. Ils développent un logiciel d’aide au diagnostic et au suivi à destination des cabinets et hôpitaux. «Notre ambition est d’arriver d’ici deux à trois ans à une première version», indique Yves L’Épine, directeur général de Guerbet (807 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2017). Les deux entreprises caressent l’espoir de pouvoir à terme établir un diagnostic sans prélèvements de tissus ni biopsies. (@Figaro_Economie).

#Tourisme

► Avec Angers TourismLab. le tourisme innove. En matière de d’innovation technologique et digitale, le tourisme n’est pas en reste. En région Pays de la Loire le « Tourisme InnovationLab », un cluster régional d’accompagnement à l’entrepreneuriat touristique innovant, lancé début 2018, et porté par « Angers TourismLab », une unité universitaire qui s’investit dans la recherche et la formation touristique, vient de dévoiler sa première promotion de jeunes pousses qui bénéficieront de l’accompagnement régional. (@villeintelmag).

#Numérique

► Adabot s’attaque (enfin) à la surreprésentation des hommes dans le secteur numérique. La parité en milieu professionnel, surtout dans les « métiers d’hommes », n’a cessé de s’accroître mais la proportion de femmes dans le secteur du numérique reste faible. En effet, elles ne représentent que 27% des employés du secteur et seulement 16% travaillent dans des métiers techniques. Pour combler ces besoins et assurer la parité, la startup Social Builder a imaginé Adabot, un chatbot intelligent qui sensibilise et informe les femmes sur les opportunités de travail que le numérique pourrait leur offrir. (@bymaddyness).

#COP24

► La Banque mondiale double son investissement pour le climat.  Pour lutter contre le changement climatique, la Banque mondiale a appelé en septembre à une tarification des gaz à effet de serre émis, et donc du carbone. L’institution va aujourd’hui plus loin : elle a annoncé, lundi 3 décembre, la mobilisation d’environ 200 milliards de dollars de financements de 2021 à 2025 pour aider les pays en développement face au changement climatique, soit un « doublement » par rapport à la période précédente. Cette annonce, qui est faite juste après le début de la 24e Conférence des Nations unies (ONU) sur le climat en Pologne (COP24), à Katowice, « envoie un signal important à la communauté internationale, pour qu’elle fasse de même », a déclaré l’institution dans un communiqué. Les pays développés se sont engagés à porter à 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020 les financements (publics et privés) des politiques climatiques des pays en développement. Mais même si les flux augmentent, selon l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), les pays du Sud réclament des engagements plus clairs du Nord. (@lemondefr).

#Logement

► Après cinq ans de résistance, Airbnb accepte enfin de rentrer dans le rang. C’est la fin d’une bataille qui a opposé pendant plusieurs années les hôteliers aux plateformes de location saisonnière de meublés touristiques. En instaurant un dispositif de sanctions, la loi Elan, publiée le week-end dernier au Journal officiel, devrait (enfin) permettre d’encadrer l’expansion du phénomène. La location de courte durée a pris une telle ampleur que Paris est devenue la première ville au monde d’Airbnb et la France, son deuxième marché après les États-Unis. Les obligations faites aux plateformes et aux loueurs ne sont pas nouvelles: publier le numéro d’enregistrement de l’hébergement loué dans les villes ayant mis en place cette procédure (Paris, Nice, Lyon, Bordeaux, Tours…) ; respecter une durée maximale de 120 jours de location par an pour une résidence principale. Mais elles ne sont pas respectées. Par exemple, Airbnb a accepté de bloquer les annonces dépensant la limite de location autorisée, mais uniquement dans quatre arrondissements parisiens… (@Figaro_Economie).

#Internet

► Les câbles sous-marins, au cœur de la bataille de l’Internet mondial. L’Internet mondial joue son avenir 20.000 lieues sous les mers. Les câbles sous-marins assurent 97 % des communications numériques mondiales. « Il n’y a pas d’alternative à l’utilisation de câbles sous-marins. Les satellites ne peuvent répondre aux exigences de communication de la société et de l’économie digitale moderne », souligne le think-tank britannique Policy Exchange dans un long rapport sur l’importance stratégique des liaisons sous-marines. Sans ses câbles, le Royaume-Uni irait tout droit à la faillite. Disposer de câbles, c’est avoir une ouverture sur le monde. Les îles ne sont pas les seuls territoires concernés, loin de là. Toute la planète est concernée. Les pays qui les accueillent voient aussi leurs infrastructures techniques se développer, devenant des terres de prédilection pour l’installation de data centers et, plus largement, les infrastructures technologiques. Les câbles restent pour longtemps encore un actif numérique central, donnant à ceux qui les contrôlent un véritable avantage économique, stratégique et militaire. (@FigaroTech).

02 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 2 décembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Education

► Quelle liberté d’expression des profs sur les réseaux sociaux ? Peut-on tout dire de son métier et de sa vie professionnelle ? Peut-on critiquer publiquement son employeur ? Et qu’en est-il si ce dernier n’est autre que l’Éducation nationale et que vous appartenez aux quelque 881.400 profs qui la composent ? Pour suivre beaucoup de comptes d’enseignantes et enseignants sur les réseaux sociaux, on constate qu’ils sont nombreux à ne pas s’en priver. C’est ce qu’on a pu remarquer avec la diffusion massive du hashtag #Pasdevague après le fait divers qui a secoué l’école le 21 octobre dernier: un élève avait pointé une arme factice sur une professeure. La scène, filmée par un autre élève, a été diffusée sur les réseaux sociaux et a secoué l’opinion publique. Rapidement, massivement et sous la formule commune du mot-clé #Pasdevague, des personnels enseignants ont exprimé leur colère, se sont plaints, ont fait le constat amer du manque d’écoute et de soutien dans leur établissement. (@slatefr).

#COP24

► « Je n’ai pas envie de créer un petit pollueur » : par conviction écologique, ils et elles ont décidé de ne pas avoir d’enfant. Faire moins d’enfants pour sauver la planète ? Début octobre, l’AFP publiait une infographie rassemblant une série de préconisations pour limiter le réchauffement climatique. Reprenant les résultats d’une étude scientifique anglo-saxonne pour le moins controversée, comme le rappelle Le Figaro, le graphique montrait notamment que le fait « d’avoir un enfant en moins » permettait de réduire drastiquement son empreinte carbone. Sur les réseaux sociaux, cette option avait provoqué de vives réactions, beaucoup la considérant comme absurde et absolument inenvisageable. (@franceinfo).

#Déchets

► Usines chinoises cherchent déchets désespérément. Dans la zone industrielle de Lianyungang, à 500 kilomètres au nord de Shanghai, l’usine de recyclage de plaqtique, Longshun Plastic Co, s’est séparé d’une quarantaine d’employés ces derniers mois. Et l’entreprise a transféré une partie de son activité au Japon à la suite des restrictions imposées par la Chine sur les importations de déchets plastiques, entrées en vigueur le 1er janvier dernier. « Cette décision radicale fait souffrir de nombreuses entreprises de recyclage en Chine », explique Fan Yushun, également vice-président de l’Association chinoise du plastique recyclé. « Avant l’interdiction, environ 1.200 usines importaient des déchets plastiques étrangers. Aujourd’hui, plus d’un tiers sont à l’arrêt, un tiers a délocalisé à l’étranger et les autres essaient de se tourner vers les déchets domestiques. » (@LesEchos).

#Entreprise

► « Voilà déjà 10 ans que le smartphone est devenu une extension de vous-même. Vous lui confiez votre vie. Il vous guide à travers les fonctions GPS. Il peut vous faire des propositions d’achat. Il est à la fois votre carte d’identité, votre carte Vitale et bientôt, votre carte bancaire. Tous ces assistants ont transformé nos vies. Qui utilise encore le bottin ou des cartes routières ? », explique Vincent le Cerf, docteur en IA, lors d’une conférence organisée par Numéribourg, la filière numérique du bassin de vie de Bourg-en-Bresse, sur la thématique « L’intelligence artificielle, future compagne de nos entreprises ». (GroupeEcomedia).

#Logement

► Airbnb se lance dans la construction de logements modulables et pensés pour être partagés. Le fait que la plateforme de location entre particuliers, qui regroupe aujourd’hui plus de 5 millions de logements et pèse 38 milliards de dollars, cherche à se diversifier n’est pas un secret. Désormais, nous en savons plus sur la direction que veut prendre l’entreprise américaine via la présentation de son projet appelé « Backyard ». Celui-ci a été développé via Samara, la filiale chargée de développer de nouveaux projets, et chapeautée par Joe Gebbia, co-fondateur d’Airbnb. «Backyard est une initiative visant à créer un prototype de nouvelles façons de construire et de partager des maisons, guidée par l’ambition de réaliser une conception plus humaniste, tournée vers l’avenir et soucieuse des déchets», explique ce dernier. Et si l’explication peut paraître un peu abstraite, l’initiative est bel et bien lancée. Les premiers tests devraient être livrés dès 2019. (@frenchweb).

#CES2019

► La résilience : un thème porteur de sens au CES 2019. Pour préparer le Consumer Electronic Show (CES) qui aura lieu en janvier à Las Vegas, les organisateurs de l’événement mènent chaque année une tournée Européenne : Londres, Amsterdam et Paris accueillent le « CES Unveiled », des journées de « preview » destinées à présenter les grandes tendances, les nouveautés de l’année et une première sélection de startups exposant sur place. En général, les thèmes portés par le CES portent sur l’innovation, l’amélioration de la vie quotidienne grâce à la technologie, la ville du futur ou d la santé de demain… Pourtant, pour 2019, les organisateurs ont choisi de mettre en avant le sujet de la « résilience ». « Notre planète fait face à des chocs récurrents et des tensions qui augmentent en fréquence et en magnitude. Plus que jamais, nous avons besoin de technologies résilientes » expliquent les organisateurs sur le site du salon. (@EchosStart).

#IntelligenceArtificielle

► « OK Google, tu peux éduquer mes enfants ? » : découvrez les nouveautés (flippantes) des géants du web. Vous pensez que les enceintes connectées étaient les espions ultimes des GAFAM ? Détrompez-vous, ils ne sont que les éclaireurs d’une armée bien plus massive. Alors qu’ils ont posé une oreille dans votre salon, les géants du web aimeraient beaucoup jeter un œil à votre intérieur et vos photos de famille. Mieux encore, ils voudraient aussi savoir dans quel état émotionnel vous vous trouvez. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un œil sur les derniers brevets déposés par les géants du net. (@LADN_EU).

01 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 1er décembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

► Bien que la construction touche presque à sa fin et qu’il soit encore nécessaire de construire l’arrêt O’Leary et l’ensemble du système d’arrivée des voitures de ce côté-ci du premier tunnel de la Boring Company, le nouveau trajet doit être accessible d’ici le début du mois de décembre, afin de respecter la deadline fournie aux journalistes. On ne sait toujours pas qui aura l’honneur d’inaugurer le premier voyage dans une capsule de la Boring Company, mais il ne fait aucun doute que la vitesse de l’appareil devrait décoiffer les premiers passagers, si l’on en croit la dernière vidéo partagée par le CEO de Tesla peu de temps auparavant. (@pressecitron). Crédits photo : The Boring Company.

► Onze parkings relais pour lâcher sa voiture aux portes de Paris. On ne les attendait plus. Annoncés à la fois par la ville de Paris et par IDF Mobilités depuis près de deux ans, les parkings relais ouverts aux portes de Paris deviendront enfin réalité le 1er décembre prochain. Une bonne nouvelle pour les automobilistes franciliens, habitués à plutôt être dans la ligne de mire. Onze parkings, situés pour la plupart à l’entrée de la capitale, soit 1.220 places seront ouvertes à ce dispositif, destiné aux Franciliens venant travailler à Paris en voiture. L’idée est de les inciter à « lâcher » leur véhicule à l’entrée de la capitale puis de poursuivre leur route en bus / métro / RER. Deux conditions principales pour bénéficier du tarif « parking relais », négocié auprès des opérateurs : posséder un passe Navigo, mensuel ou annuel, et s’engager à n’utiliser ce parking que pour des déplacements domicile-travail (avec une seule entrée et sortie par jour, entre 5 h 30 et 23 h 59). (@franceinfo).

► Une nouvelle autoroute ferroviaire relie Calais et Turin. La quatrième autoroute ferroviaire en France reliant Calais au terminal italien de Turin Orbassano a été inaugurée au début du mois de novembre. Un mode de transport que le gouvernement entend « relancer ». Longue de 1 100 km, cette ligne de fret opérée par VIIA (branche transport et logistique de la SNCF) permet d’acheminer jusqu’à 40 semi-remorques par train à raison d’un aller-retour par jour, en moins de 20 heures. « Chaque camion qui est chargé sur cette navette, c’est une tonne de CO2 économisée. C’est donc représentatif, très concrètement, de la transition écologique », a relevé la ministre des Transports Élisabeth Borne sur le port de Calais. A lire aussi : Ferroutage : ces camions qui prennent le train (@franceinfo).

#COP24

► C’est quoi, la COP24 ? Les réponses aux questions que vous vous posez sur la conférence sur le climat. Le 2 décembre 2018 verra s’animer la ville de Katowice, au sud de la Pologne. Une armada de diplomates, chefs d’Etat, experts, chefs d’entreprises, lobbyistes en tous genres, vont se retrouver à l’occasion de la COP24. Pendant deux semaines, la « Conference of the parties » ambitionne de concrétiser en directives l’Accord de Paris, signé en 2016. Objectif : fixer un cadre international d’action ambitieux pour lutter contre les changements climatiques. (@franceinfo).

#LiensVagabonds

► YouTube, Facebook, Netflix cherchent à craquer le code de la TV. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – La fin de la confiance. Quelque chose ne s’est pas bien passé ; – Pourquoi nous avons perdu confiance dans les élites ; – Le numérique peut créer un profond sentiment d’abandon ; – Comment survivre à la prochaine révolution tech ? ; – L’économie de l’attention dévore nos cerveaux.

#Police

► La police britannique conçoit une IA pour prédire les crimes. Des services policiers britanniques conçoivent actuellement un système qui serait capable de prédire les crimes violents, rapporte New Scientist. Le système baptisé National Data Analytics Solution (NDAS) combine une intelligence artificielle et des données statistiques sur la criminalité. En analysant un échantillon de cinq millions d’habitants, le NDAS a isolé près de 1.400 « indicateurs » de criminalité future, comme l’âge d’un individu à la première infraction ou encore leur « catégorie sociale ». Le NDAS émet ensuite un « score de risque » qui doit permettre de cibler les personnes « déjà connues pour leurs tendances criminelles ». L’idée est d’identifier puis d’orienter ces individus vers des interventions thérapeutiques ou des prestations de conseil dispensées par des services sociaux ou de santé. Il s’agit d’intervenir avant un éventuel passage à l’acte. (@RadioCanadaInfo).

#Streaming

► Netflix, canal d’émancipation sexuelle en Inde. Netflix a le sens du timing. Alors que la vague #metoo tardait à déferler sur l’Inde, avec des révélations en cascade à Bollywood et dans d’autres sphères du pouvoir, ces dernières semaines, la plate-forme de streaming avait frappé fort quant à la libération de la parole des femmes. Depuis début juin, Netflix diffuse Histoires sensuelles (Lust Stories), l’association de quatre courts-métrages explorant, en trente minutes chacun, le thème de la luxure. Comme l’a relevé le Hindustan Times, le film fournit « une représentation assez précise de là où nous en sommes dans ce pays, tant en termes de progrès que de cinéma »Histoires sensuelles ressemble, selon le journal, à ces « menus dégustation que l’on peut trouver dans les restaurants chics », ces plateaux où le spectateur picore des histoires qui paraissent à la fois « inhabituelles et familières ». (@lemondefr).

30 Nov

Régions.news #355 – Edition du vendredi 30 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Les pompiers américains ont réussi à maîtriser l’incendie qui a ravagé la Californie pendant plus de deux semaines. C’est l’incendie le plus meurtrier de l’histoire de la Californie qui a tué au moins 85 personnes et détruit près de 14 000 habitations. Crédits photo : Josh Edelson / Afp.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Malaunay (Seine-Maritime), ville de 6 000 habitants, a réussi à diminuer de moitié ses émissions de CO2 en dix ans. Une ville où il pousse des panneaux solaires sur les toits, où des bâtiments municipaux sont chauffés au bois. Est-elle devenue pionnière de la transition énergétique ? La ville a lancé un emprunt participatif pour financer l’achat des panneaux solaires. Le résultat est que la facture énergétique est divisée par deux. D’autres politiques durables ont été promues : plantations de 500 arbres notamment fruitiers qui permettent aux habitants de cueillir en accès libre pommes et poires, conversion en cours des cantines vers le bio ou le local, plan de circulation vert, flotte de véhicules municipaux propres, électriques ou au gaz naturel de ville, valorisation des déchets, arrosage des espaces publics avec des eaux pluviales ou de celle de la piscine après un procédé de déchloration naturelle…

► Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), comme beaucoup de collectivités, a son projet de ville dite « intelligente ». Ainsi un réseau de capteurs en centre-ville transmet des données liées à la propreté, la pollution, l’éclairage et les flux piétonniers. La ville entend les exploiter pour améliorer la qualité de la vie, mais imagine aussi en tirer des revenus financiers. « Nous cherchons à maintenir et amplifier ce qui fait l’ADN de la ville d’Aix-en-Provence, à savoir la qualité de la vie, explique Stéphane Paoli, adjoint au maire en charge du numérique. Le second objectif est d’utiliser le digital pour faire des économies et mieux gérer la ville. ».

► La ville de Nevers (Nièvre) fait partie des 11 territoires à obtenir le label « Territoire numérique libre », une distinction décernée par l’ADULLACT (Association des Développeurs et Utilisateurs de Logiciels Libres pour les Administrations et les Collectivités Territoriales), au niveau 4 (sur 5). Cette distinction récompense l’engagement de la municipalité pour développer des « usages numériques libres, citoyens et collaboratifs ». La ville « ambitionne de devenir de plus en plus « contributrice », en développant et en améliorant les outils libres et formats ouverts, mais surtout en partageant ses connaissances et compétences avec « la communauté », c’est-à-dire les autres collectivités territoriales et entités locales souhaitant s’impliquer dans ce mouvement ».

► Bordeaux se prépare à accueillir la coupe du monde des robots humanoïdes. L’équipe Rhoban du Laboratoire Bordelais de Recherche en Informatique (LABRI) est championne du monde de football… des robots humanoïdes. Elle a remporté trois fois la Robocup. Et cela a été un argument pour accueillir la 24ème édition de cette manifestation qui se déroulera du 23 au 29 juin 2020 à Bordeaux. La Robocup rassemble chaque année 5 000 robots répartis parmi les 450 équipes venant de 45 pays différents.

Légende image. Berck plage (Pas-de-Calais), France, 2007 Crédits photo : Harry Gruyaert / Magnum Photos. A l’occasion de la réédition de « Rivages », le photographe flamand Harry Gruyaert, 77 ans, offre un nouveau tour d’horizon de ses panoramas de littoraux.

#COP24 [Elle aura lieu du 2 au 14 décembre à Katowice en Pologne]

► Trois ans après la COP21 à Paris, la COP24 s’ouvre le 2 décembre à Katowice. Comment va la planète, trois ans après ? « les engagements pris à Paris ne sont pas tenus », affirme Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations Unies. Le rapport du GIEC, publié en octobre 2018, a démontré les limites de l’accord de Paris : les émissions de gaz à effet de serre sont de nouveau en hausse après une période de stagnation et les financements des engagements pris lors de la COP21 ne sont pas au rendez-vous. Selon Valérie Masson-Delmotte, climatologue au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) : « D’un point de vue du fonctionnement du climat, il n’est pas impossible de contenir le réchauffement de la planète, même à 1,5 degré. Cela étant, ça demande des transitions sans précédent historique. Cela demanderait d’agir extrêmement vite. »

#Europe [L’Europe digitale au présent]

► Estonie. Depuis 2014, ce pays balte d’un million et trois cent mille habitants propose d’ouvrir sa citoyenneté à toute personne désireuse de rejoindre sa nationalité en ligne. Aujourd’hui, plus de 22 000 personnes venant de 138 pays sont devenues d’e-résident (programme appelé e-Residency). Dans le pays 99 % des services se trouvent sur Internet. Retirer une ordonnance médicale, payer ses impôts, voter, correspondre avec les enseignants d’une école, créer une entreprise… Tout cela peut se faire en ligne grâce à X-Road, un système blockchain qui permet le transfert de données de manière décentralisée et sécurisée.

► Comment je suis devenue « e-résidente » estonienne. Article de la journaliste Agnès Villette publié le 26 novembre sur le site de @WeDemain. « Je me connecte au portail e-Estonia (…) Vingt minutes suffisent pour m’enregistrer : nom, prénom, lieu de résidence, nationalité… On me demande de préciser mes motivations, d’expliquer ma candidature par l’une de ces options : devenir « fan » de l’e-résidence et épater mes amis en exhibant ma nouvelle carte d’identité numérique, expérimenter une technologie d’authentification sécurisée en ligne ou créer une entreprise en Estonie. J’opte pour la dernière. Il me reste à scanner mon passeport et ma photo d’identité. Trois clics plus tard, comme pour un produit acheté en ligne, je passe à la caisse. Le prix de ma nouvelle identité numérique : 100 euros. » Trois semaine plus tard, « je suis la 400ème Française à obtenir l’e-résidence estonienne ». Aujourd’hui, la France est en dixième position avec plus de 589 e-résidents. A lire aussi l’article « Comment j’ai décidé de m’offrir la résidence numérique d’un pays dont je ne connais à peu près rien » d’Adrià Budry Carbó, publié le 30 mai 2017 sur le site suisse @LeTemps.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Sans alliance, impossible désormais de lutter face aux plateformes. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Serait-ce le bon moment pour les éditeurs d’adopter une plateforme commune ? Les entreprises médias tentent chacune de manière indépendante de résoudre leurs problèmes techniques qui sont les mêmes, plutôt que de s’unir et de se concentrer sur la concurrence. BuzzFeed répond à cette question par l’affirmatif : leur site d’info envisage des alliances pour faire face aux géants du web. Jonah Peretti, le directeur général, a déclaré que sa société était contrainte de fusionner avec d’autres éditeurs en ligne afin de négocier de meilleures conditions avec des plateformes telles que Facebook.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 30 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

► Face à l’étalement urbain, le modèle des transports publics atteint ses limites. Les opérateurs de transport public vont devoir développer de nouveaux types de services s’ils veulent continuer à accroître leur nombre d’usagers. Les chiffres de l’Observatoire de la mobilité 2018, présentés mardi par l’UTP, la fédération professionnelle du secteur, le montrent : ces dernières années, les réseaux de province n’ont cessé de s’étendre, avec la mise en place de nouvelles lignes de bus (le plus souvent) ou de tramways. En province, la taille des territoires desservis est passée de 39.500 kilomètres carrés en 2014 à 49.500 en 2016, soit une augmentation de 25 % en deux ans. (@LesEchos). Légende image : La taille des territoires desservis par les transports en commun de province a fortement augmenté entre 2014 et 2016. Mais ces extensions de réseau ont été réalisées dans les zones périphériques, où la densité d’habitation est faible. Crédits photo : Loïc Venance / AFP.

#Ville

► La smart city, du rêve à la réalité. La ville du futur est dans les radars, mais encore éloignée du centre de la cible. 22 % des collectivités ayant répondu à notre questionnaire déclarent être déjà engagées dans un projet de ville du futur et, un tiers serait en train d’y réfléchir. Côté fournisseurs, même enthousiasme : 48 % des entreprises de la construction et 40 % de l’industrie affirment avoir déjà une offre dédiée pour les collectivités. Parmi elles, respectivement 72 et 61 % disent avoir déjà collaboré avec une collectivité sur ce type de projets. L’optimisme est donc de mise. La ville du futur semble sur les rails ! D’autant plus que la grande majorité des collectivités qui ne sont pas engagées sur un projet se dit convaincue de l’intérêt du sujet : elles sont 74 % à considérer qu’il leur faudrait s’engager. Seules 17 % sont réfractaires. (@Lagazettefr).

#Transport

► Voitures électriques : pourquoi elles tardent à venir. La part de marché détenue par l’électrique augmente régulièrement mais ne pèse pas bien lourd encore : au mois d’octobre, seul 1,65 % des voitures immatriculées sont électrique. Pourquoi une telle mévente ? Vous connaissez la rengaine : un prix de vente excessif au regard de l’autonomie effective ; un temps de charge qui se compte en heures à domicile ; la hantise de faire la queue aux bornes de charge rapides ; l’impression, enfin, d’essuyer les plâtres en se risquant à une technique nouvelle. En somme, le consommateur a le sentiment confus qu’il a tout intérêt à retarder sa conversion à l’électrique, le temps qu’émerge une nouvelle génération de batteries plus endurantes et moins chères. Une hésitation qui coûte cher à la collectivité, si l’on veut se persuader que convertir l’intégralité du parc roulant permettrait véritablement d’épargner les fameux 48.000 décès prématurés attribués aux oxydes d’azote émis par le Diesel. (@Challenges).

#Commerce

► Noël : les bonnes affaires du e-commerce. En France, le e-commerce a le vent en poupe. Certains Français vont repérer les produits en magasin, mais n’achètent qu’une fois rentrés chez eux, en ligne. Sur les sites de ventes en ligne chinois, les produits voulus sont souvent moins chers. Montres, vêtements, les plateformes proposent d’acheter directement aux fabricants chinois, sans intermédiaires et donc, à prix cassés. Les sites font la fortune de milliers de petits commerçants chinois. Au sud de Pékin, une ville s’est spécialisée dans le e-commerce. Les rues sont remplies de boutiques qui ne vendent que sur internet. Dao était encore paysan il y a cinq ans, avant de lui aussi lancer sa boutique en ligne. Il vend désormais des thermos et négocie les matières premières au meilleur prix. Avant, il ne gagnait que 605 € par mois. Désormais, il en gagne 2 500. (@franceinfo).

#Education

► « Apprendre au XXIᵉ siècle » : un pari sur l’intelligence collective. Il est grand temps que l’apprentissage de la curiosité l’emporte sur celui de la soumission. Tel est le « credo » sur lequel repose Apprendre au XXIᵉ siècle, l’importante et passionnante contribution que François Taddei vient d’apporter à la réflexion sur l’avenir de l’école et les enjeux de la connaissance. Si l’on veut progresser vers une « société apprenante », « où les apprentissages des uns facilitent ceux des autres », une « révolution de nos façons d’apprendre, en tout lieu et à tout âge » s’impose, juge-t-il. (@FR_Conversation).

#Social

► Pauvreté et numérique. A l’intersection du social et de l’accès aux technologies, on sous-estime souvent les difficultés que rencontrent les sans domiciles fixes et les personnes qui vivent  en dessous du seuil de pauvreté lorsqu’elles doivent faire, par exemple, des démarches administratives, vers Pole Emploi, ou la Sécurité Sociale, et sont dépourvus d’ordinateurs, de connexion internet, de smartphone, ou même lorsqu’elles sont – selon la formule consacrée – en illettrisme numérique. (@franceculture).

#Technologie

► Conseils pour un usage « éthique et intègre » de la technologie. Analyste particulièrement fin de l’évolution des technologies de l’information, Farhad Manjoo tient dans le New York Times, depuis cinq ans, la chronique « L’état de l’art ». La première de ses chroniques commençait par les conseils suivants : « Achetez vos appareils (hardware) chez Apple, utilisez les services en ligne de Google et procurez-vous vos médias digitaux chez Amazon. » Simple et de bon conseil mais, aujourd’hui, largement insuffisant. Publiée le 28 novembre, la dernière révèle une remarquable évolution : « Ne vous contentez pas de prendre en compte le produit, faites attention au modèle économique ; évitez d’alimenter les géants ; adoptez tard, ralentissez. » Des conseils qui s’adressent, selon ses propres termes, aux utilisateurs « éthiques et intègres » qui se demandent comment s’y retrouver dans ce secteur, selon lui, à la fois mal avisé et mal conçu, voire méprisable (« misbegotten »). (@LeMondefr).

#MediaSocial

► Le temps à ne pas dépasser sur les réseaux sociaux pour préserver sa santé mentale. Tout le monde l’admettra : passer des heures à parcourir photos diverses et annonces de fiançailles, de vacances, de naissances et de promotions vous donne souvent l’impression de perdre votre temps. Pour autant, il semble quasi impossible de se déconnecter une bonne fois pour toutes… Une lueur d’optimisme: on a peut-être trouvé un repère sur la durée qu’il est raisonnable de consacrer aux réseaux sociaux. D’après une étude qui sera publiée en décembre par le Journal of Social and Clinical Psychology, limiter sa fréquentation à une demi-heure par jour serait bénéfique pour la santé mentale. Les chercheurs de l’université de Pennsylvanie se sont penchés sur les habitudes de navigation de 143 étudiants de premier cycle âgés de 18 à 22 ans, travaillant en deux phases distinctes: l’une au printemps, l’autre quelques mois plus tard, en automne. (@LeHuffPost).

#Media

► Médias, quels défis à 5 ans ? Crise de confiance, entrée dans l’ère « post news », nouvelles technologies, transformation des méthodes de travail, nouveaux concurrents internationaux… Les défis des médias sont nombreux et viennent de tous côtés. A l’occasion du festival Médias en Seine, organisé par FranceInfo et Les Echos, France Télévisions a accueilli une série de conférences sur l’avenir du journalisme et celui du monde de la création, ainsi qu’une trentaine d’expérimentations permettant de se projeter et réfléchir aux médias du futur. Session de rattrapage. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Télévision

x► La télé est-elle foutue ? Rencontre entre la productrice Simone Harari-Baulieu, auteure de La chaîne et le réseau (Les Editions de l’Observatoire) et Bruno Patino, directeur général d’Arte, qui a publié Révolutions (Grasset). Avec, en toile de fond, la réflexion engagée par l’Etat sur la réforme de l’audiovisuel public. Simone Harari : « La notion de télévision renvoie maintenant prioritairement aux programmes : des contenus professionnels conçus pour être vus par des spectateurs de profils différents, à des rythmes différents, sur des écrans différents. » Bruno Patino : « Le téléviseur, la chaîne assemblant des contenus et les proposant à une heure donnée, et le programme vidéo est désormais dissocié. L’écran du téléviseur est celui de la synchronicité événementielle ; on le regarde à plusieurs pour les grands rendez-vous. A l’extrême opposé se situe le smartphone, l’écran de l’intimité, puis l’ordinateur et la tablette. Mais les usages ont davantage tendance à se compléter plutôt qu’à s’annuler les uns les autres. » (@LExpress). Légende image : La télé de papa : Alfred Jules-Julien, ministre des PTT, en 1938. Crédit photo : Afp.com.

#Blockchain

► « La France risque de passer à côté de la blockchain comme on est passé à côté d’Internet ».  Aujourd’hui en France, de nombreuses forces s’activent pour définir un cadre légal à la blockchain et aux cryptomonnaies. Alexandre Stachtchenko,  président de l’association ChainTech et également co-fondateur et DG de Blockchain Partner, explique que « le problème c’est nous défendons tous à peu près les mêmes choses. Mais que nous n’arrivons pas à les défendre ensemble. Souvent à cause de divergences mineures. C’est idiot car nous sommes aujourd’hui largement minoritaires dans la population française sur des sujets qui, malheureusement, sont encore majoritairement anxiogènes. Pendant ce temps, nos adversaires, bien plus installés, financés et structurés, profitent de ces dissensions pour faire passer leurs propositions. » (@usbeketrica).

29 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 29 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

x► Mobilité j’écris ton nom (1/4) : Une histoire économique des transports. Depuis les origines de l’humanité et plus encore depuis l’invention de la roue en 3000 avant Jésus-Christ, les hommes et les marchandises n’ont cessé de circuler. Les chemins sont devenus des routes puis des lignes de chemin de fer et enfin des autoroutes et « mobilité » apparaît aujourd’hui comme un mantra politique et économique qui soulève de nombreuses questions sociales. (@franceculture). Légende image : Les docks de Cardiff par Lionel Walden (1894) : le réseau ferré au cœur de l’industrialisation. Crédits : Getty.

► A lire les 3 autres épisodes sur le site de @franceculture : – Mobilité j’écris ton nom (2/4) : Relier les territoires. Derrière la modernisation du réseau de transports à l’échelle nationale se trouve souvent la volonté d’unifier un territoire. Relier les grandes villes entre elles et au centre dans un modèle essentiellement centralisé engendre ainsi une transformation profonde de la géographie économique. – Mobilité j’écris ton nom (3/4) : Paris : le grand déplacement. Face à un système saturé qui génère de fortes inégalités spatiales et donc sociales, le réseau de mobilité urbain de Paris et ses couronnes est repensé : c’est le projet du Grand Paris Express. Un chantier d’envergure qui pose la question d’un système plus juste face aux aléas des transports. – Mobilité j’écris ton nom (4/4) : Fret : la bataille du rail. Peut-on sauver le fret ferroviaire ? La part des marchandises transportées en train décroît depuis maintenant des décennies ; l’urgence climatique imposerait pourtant de valoriser ce mode de transport réputé moins polluant que la route. Problème : le camion, économiquement, semble plus compétitif…

► L’Occitanie, première région à commander des trains à hydrogène à Alstom. La présidente de la région Occitanie a annoncé mercredi 28 novembre qu’elle voulait faire de sa collectivité « le premier territoire français d’expérimentation de trains à hydrogène », avec la première commande de trois trains de ce type à Alstom. Alstom a proposé le 21 novembre une adaptation française de son train à hydrogène qui circule depuis septembre en Allemagne. La chaîne de traction en a été conçue dans cette même usine de Tarbes. (@franceinfo).

#Territoire

► Nice-Sophia Antipolis mise sur le territoire intelligent. Le futur Institut interdisciplinaire d’intelligence artificielle (3IA) azuréen s’appuie sur un écosystème solide. « La Côte d’Azur accueille une des plus importantes communautés scientifiques en sciences du numérique et en mathématiques. Elle abrite aussi la plus ancienne technopôle d’Europe dont 60 % des 36.000 actifs travaillent dans ces domaines », explique David Simplot, directeur du centre de recherche de l’Inria. Ainsi la Côte d’Azur est en pole position de la smart city. Son projet d’institut d’intelligence artificielle se fonde sur un environnement technologique couvert par plus de 300 chercheurs. L’objet de ce programme de valorisation dans les secteurs de la santé et du développement intelligent des territoires. (@LesEchos).

# Cop24

► Le foulard anti-particules qui part à la conquête des villes polluées. A Lyon, une start’up a lancé « Wair », un produit innovant qui permet aux utilisateurs de deux-roues de filtrer la pollution atmosphérique. L’idée est née dans l’esprit d’une jeune femme inspirée par le stylisme et l’écologie. Elle a imaginé « Wair », un masque anti-pollution qui se porterait comme un accessoire de mode. Il s’est vendu aujourd’hui 3000 exemplaires de masques « Wair » en tour de cou ou en foulard. Les filtres doivent être changés tous les mois pour rester efficaces. Mais ici, seul le filtre doit être remplacé, contrairement aux marques concurrentes qui vendent des masques complets à usage unique, et donc … jetables. Pas très bon pour la planète. (@franceinfo).

#Immobilier

► Google, un concurrent sérieux pour les acteurs historiques du BTP ? Aménager l’ensemble d’un quartier: cruciale pour le positionnement tentaculaire des « majors » françaises de la construction, l’activité commence à intéresser à l’étranger le géant technologique américain Google, sans qu’il apparaisse pour le moment comme un concurrent crédible. Alphabet, maison mère de Google, promet pour sa part de « réinventer les villes à partir de l’internet », et a gagné fin 2017 un premier appel d’offre au Canada à Toronto pour concevoir un quartier de cinq hectares. Google, qui a précisé à l’AFP « ne se concentrer actuellement que sur Toronto », peut-il représenter une menace pour les majors français en les reléguant à un simple rôle de sous-traitant de la construction comme leurs homologues anglo-saxons ? (@frenchweb).

#Santé

► Comment Amazon pose ses pions dans le secteur de l’e-santé. Amazon continue d’accélérer dans l’e-santé. Cette fois-ci, le géant américain entre de plein pied dans le marché de l’analyse des données médicales en annonçant le lancement d’un nouveau service: Amazon Comprehend Medical. De quoi s’agit-il exactement ? Comprehend Medical utilise le machine learning et l’analyse de texte pour extraire les données clés des dossiers médicaux des patients. Le géant américain vise les prestataires de soins de santé, les chercheurs, les essais cliniques, les assureurs ou encore le secteur pharmaceutique, afin de les aider à la prise de décisions.  (@frenchweb).

#Formation

► Le laboratoire de fabrication (FacLab) de l’université de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise) à Gennevilliers ouvre ses portes afin de faire connaître sa formation numérique destinée aux jeunes en mission locale. « L’université permet de façon expérimentale à des jeunes peu qualifiés inscrits en mission locale d’avoir accès à deux diplômes universitaires pour apprendre à fabriquer des objets avec des machines numériques, et à mettre un nouveau produit sur un marché », explique-t-on à l’université de Cergy-Pontoise. Cette formation dispensée à une dizaine de personnes dure près de huit mois. (@LeParisien_92).

#Territoire

► Nice-Sophia Antipolis mise sur le territoire intelligent. Le futur Institut interdisciplinaire d’intelligence artificielle (3IA) azuréen s’appuie sur un écosystème solide. « La Côte d’Azur accueille une des plus importantes communautés scientifiques en sciences du numérique et en mathématiques. Elle abrite aussi la plus ancienne technopôle d’Europe dont 60 % des 36.000 actifs travaillent dans ces domaines », explique David Simplot, directeur du centre de recherche de l’Inria. Ainsi la Côte d’Azur est en pole position de la smart city. Son projet d’institut d’intelligence artificielle se fonde sur un environnement technologique couvert par plus de 300 chercheurs. L’objet de ce programme de valorisation dans les secteurs de la santé et du développement intelligent des territoires. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

► Mercredi 28 novembre, le gouvernement annonce son plan pour la recherche en intelligence artificielle. Il prévoit au total 665 millions d’euros de dépenses jusqu’en 2022 pour le budget de l’État. Selon les grandes lignes du plan présenté par le gouvernement, l’Etat va notamment consacrer 200 millions d’euros aux « 3IA », des centres interdisciplinaires appelés à devenir les vaisseaux amiraux de la recherche française en intelligence artificielle. Quatre pôles universitaires sont candidats, à Paris, Toulouse, Grenoble et Nice. Une centaine de millions d’euros supplémentaires viendront des entreprises, les 3IA ayant vocation à rapprocher recherche publique et privée. (@20minutes).

► « Face aux croyances, les faits ne pèsent pas lourds auprès de l’opinion ». Les actualités de ces dernières semaines, l’intelligence artificielle (IA) témoignent des avancées de l’IA, mais émettent aussi un message univoque et anxiogène : l’IA est prête à se substituer à l’humain. Un présage qui conforte certainement les théoriciens du « grand remplacement » technologique. Que l’IA puisse représenter une menace à termes pour certains emplois ou qu’elle puisse être détournée à des fins néfastes est une évidence. En revanche, agiter le spectre d’une « IApocalypse » tient de l’irrationnel. Les réseaux de neurones artificiels qui sont à la base de l’IA ont beau imiter le fonctionnement du cerveau humain, ils en sont encore loin. Toutefois, face aux croyances, les faits ne pèsent pas très lourds auprès de l’opinion publique. (@lemondefr).

28 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 28 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► COP24 : comment va la planète, trois ans après l’accord de Paris ? Trois ans après la COP21 et alors que va s’ouvrir le 3 décembre à Katowice la COP24, « les engagements pris à Paris ne sont pas tenus » selon Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations Unies. Le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), publié en octobre 2018, a démontré les limites de l’accord de Paris : les émissions de gaz à effet de serre sont de nouveau en hausse après une période de stagnation et les financements des engagements pris lors de la COP21 ne sont pas au rendez-vous. Théoriquement, les objectifs fixés lors de la COP21 peuvent encore être atteints selon Valérie Masson-Delmotte, climatologue au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et coprésidente du groupe de travail sur les sciences du climat du GIEC : « D’un point de vue du fonctionnement du climat, il n’est pas impossible de contenir le réchauffement de la planète, même à 1,5 degré. Cela étant, ça demande des transitions sans précédent historique. Cela demanderait d’agir extrêmement vite. » (@franceculture). Légende image : La COP 24 se tiendra à Katowice en Pologne, un pays qui tire 80% son électricité du charbon. Crédits : Getty. A lire COP24 : c’est déjà trop tard ? (@franceculture).

► France : des investissements en faveur du climat toujours insuffisants. Les investissements pour le climat dépassent désormais les 40 milliards d’euros mais « les besoins en la matière sont compris entre 50 et 70 milliards d’euros par an », note l’Institute for Climate Economics (I4CE), émanant de la Caisse des Dépôts, dans son panorama annuel. Les investissements ont pourtant progressé depuis trois ans, tirés par les efforts en faveur de l’efficacité énergétique. « Mais cette hausse est trop timide pour combler le déficit d’investissement annuel », remarque le groupe de réflexion. (@Challenges).

► À l’occasion de la COP24, organisée du 2 au 14 décembre en Pologne, Les quarante-quatre stations de France Bleu ont choisi de faire connaitre une initiative locale mise en œuvre pour lutter contre le réchauffement climatique. Voici quelques reportages : – Des boîtes à vélos pour encourager les transports propres à Perpignan ; – Incorporer du carbone dans les sols pour compenser l’effet de serre, une fausse bonne idée ? – Ces parents périgourdins ont choisi d’utiliser des couches lavables pour leur bébé ; – En Mayenne, une collectivité lance « Tous à bicyclette » » pour tenter de remplacer le « tout voiture » ; – Une électricité verte, citoyenne et locale à Aubais (Gard) ; – Limoges teste des trolleys-bus encore plus écolos, une première en France.

► Dans l’émission explique « On est dans un déni collectif où on continue à vivre comme avant, à dépenser, à consommer. On vit mieux avec plus de confort mais il y a un prix à payer : le changement climatique et la perte de la biodiversité. » Yann Arthus-Bertrand invité de l’émission « L’invité capitale »

► La belle aventure de l’océan. L’océan mondial génère une grande part de l’oxygène que nous respirons. Il régule le climat de la planète et joue un rôle majeur dans la température terrestre. Sept navigateurs expriment leur opinion : – Éric Bellion : « Le vrai problème, ce sont les polluants chimiques » ; – Armel Le Cleac’h : « Les Sargasses, c’est un fléau aux Antilles » ; – – Stéphane Le Diraison : « Il est urgent d’agir pour protéger les océans » : – Jean-Marie Patier : « L’océan est une richesse qu’il faut protéger » ; – Loïck Peyron : « Arrêtons de dire que nous sommes propres ! » ; – Armel Tripon : « Il faut que l’on arrive à préserver l’océan » ; – Thibaut Vauchel Camus : « Les mégots de cigarettes » enfouis dans le sable « ça me révolte ».

#Anthropocène

► Quand l’histoire humaine rencontre celle de la Terre… Les scientifiques nous l’annoncent, la Terre est entrée dans une nouvelle époque :  l’Anthropocène. Ce qui nous arrive n’est pas une crise environnementale, c’est une révolution géologique d’origine humaine. Depuis la révolution industrielle, notre planète a basculé vers un état inédit. Les traces de notre âge urbain, consumériste, chimique et nucléaire resteront des milliers voire des millions d’années dans les archives géologiques de la planète et soumettront les sociétés humaines à des difficultés considérables. Faisant dialoguer science et histoire, cette conférence vise à donner une réponse historique à une question simple : comment en sommes-nous arrivés là ? Un monde fini ? (@franceculture).

► Historien spécialiste du climat au CNRS, Jean-Baptiste Fressoz, auteur notamment de L’Apocalypse joyeuse. Une histoire du risque technologique (Le Seuil, 2012) et de L’Événement anthropocène (Le Seuil, 2013), explique que « l’Anthropocène est une proposition géologique pour dire qu’on est entrés dans une nouvelle époque qui marque la prédominance de l’Homme sur les grands paramètres du système Terre. » et « l’interaction entre la guerre et le capitalisme a été le moteur de l’Anthropocène. » (@franceculture).

#Ville

► Nicolas Détrie repense la ville. Dans les banlieues ou les centres-villes, l’association Yes We Camp est devenue entreprise sociale spécialisée dans le déploiement de projets urbains éphémères avec pour mot d’ordre le vivre-ensemble. À sa tête, Nicolas Détrie, un « utopiste », qui souhaite réinventer notre façon d’habiter le paysage urbain. « La cohabitation reste la mère de toutes les politiques publiques, prône-t-il. Reléguer les pauvres en périphérie ne fait que créer une fragmentation qui paraît ensuite naturelle à la population. » L’histoire commence à Marseille, en 2013 avec un groupe d’architectes, d’urbanistes et d’artistes imaginent un camping artistique écologique dans le quartier nord de l’Estaque. Le temps d’un été, tous les riverains participent à la vie de ce village insolite, qui attire touristes et curieux de passage. (@LExpress).

#Transport

► À La Défense, un dispositif inédit pour désengorger les transports Quiconque a déjà mis les pieds à La Défense aux heures de pointe sait à quel point il est difficile de se frayer une place dans les transports en commun. Pour lutter contre l’engorgement constant des transports, la région lance le 28 novembre un dispositif inédit : Faire appel aux entreprises, une quinzaine en particulier, afin qu’elles assouplissent les horaires d’arrivée et de sortie de leurs collaborateurs au bureau mais aussi encourager la pratique du télétravail, qui est déjà bien entrée dans les mœurs… L’expérience sera également menée dans les secteurs du Grand Paris Sud et ceux entourant les deux branches Nord de la ligne 13 du métro. A lire : Bientôt un RER ultra-rapide pour desservir La Défense (@LesEchos).

#Télévision

► Le recul du chômage ferait baisser les audiences télé. D’après Jérôme Bodin, analyste financier de la banque, spécialiste des médias, la baisse de la consommation de la télévision dans plusieurs pays s’expliquerait ainsi, en premier lieu, par le recul du taux de chômage ces dernières années. L’explication, rarement mise en avant jusqu’ici, peut surprendre à première vue. Mais il est, somme toute, assez logique que lorsqu’une personne retrouve du travail, elle regarde moins le petit écran… L’analyste d’Oddo a d’ailleurs calculé un coefficient de corrélation de plus de 70 % entre la variation de l’emploi et la variation de la consommation de la télévision aux Etats-Unis et en Espagne depuis 2012. En France, il est de plus de 60 % depuis 2015. (@LesEchos).

27 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 27 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

► L’incendie qui a ravagé la Californie est désormais maîtrisé. près plus de deux semaines de lutte, les pompiers américains ont réussi à maîtriser « à 100 % » le « Camp Fire », l’incendie le plus meurtrier de l’histoire de la Californie qui a tué au moins 85 personnes et détruit près de 14 000 habitations (@LeMondefr). Légende image : JOSH EDELSON / AFP

#Ville

► Villes et climat : des destins inextricablement liés. Parce qu’elles concentrent 50% de la population mondiale et 70% des Européens, parce qu’elles émettent 70% des gaz à effet de serre mondiaux, les villes sont tout à la fois les premières responsables et les premières victimes du changement climatique. Ce sont aussi les creusets où s’inventent les solutions qui permettront de l’enrayer et de s’adapter à ses effets inéluctables. Et si l’intelligence artificielle progresse, c’est le cas aussi de l’intelligence collective. En approfondissant leur expertise et une approche plus transversale sur l’énergie, le bâtiment ou les transports, les villes développent des relations d’un nouveau genre avec leurs fournisseurs et délégataires de services publics. (@latribune). Forum Smart City du Grand Paris 2018. Rendez-vous les 27 et 28 novembre à la Mairie de Paris pour deux jours de débats sur la ville Zéro carbone.

► La ville de Nevers (Nièvre) fait partie des 11 territoires à obtenir le label « Territoire numérique libre », une distinction décernée par l’ADULLACT (Association des Développeurs et Utilisateurs de Logiciels Libres pour les Administrations et les Collectivités Territoriales), au niveau 4 (sur 5). Cette distinction récompense l’engagement de la municipalité pour développer des « usages numériques libres, citoyens et collaboratifs ». La ville « ambitionne de devenir de plus en plus « contributrice », en développant et en améliorant les outils libres et formats ouverts, mais surtout en partageant ses connaissances et compétences avec « la communauté », c’est-à-dire les autres collectivités territoriales et entités locales souhaitant s’impliquer dans ce mouvement ». (@franceinfo).

#Données

► Google accusé de manipulation pour « espionner » des utilisateurs. Sept organisations européennes de consommateurs ont saisi mardi des régulateurs nationaux en reprochant à Google de manipuler ses utilisateurs pour « espionner » leurs mouvements en violation des nouvelles règles sur la protection des données (GDPR), a annoncé le Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC). La plainte déposée en Norvège, aux Pays-Bas, en Pologne, en Grèce, en République tchèque, en Slovénie et en Suède s’appuie sur une étude de l’organisation norvégienne de consommateurs qui conclut que le géant américain « utilise un design et des informations trompeurs qui amènent les utilisateurs à accepter d’être constamment suivis ». (@frenchweb).

#Transport

► Véhicules autonomes : le ferroviaire prend le train en marche. Freiner ou accélérer, sans jamais varier d’une trajectoire prédéfinie : on a connu plus grand défi technologique que l’automatisation des trains et de trams. Pourtant, l’industrie ferroviaire (à l’exception du métro) n’est pas tellement plus avancée que le secteur auto dans le développement de véhicules autonomes. Elle a même volontairement attendu que la voiture autonome progresse, afin de réduire ses coûts de R&D. Il faut dire que l’enjeu est moindre. Le ferroviaire propose un transport de masse où le chauffeur ne représente ni un coût significatif ni un risque majeur d’accident. Mais un certain nombre de problématiques poussent quand même l’industrie à préparer l’après-conducteur, au-delà des lignes de métro automatisée, qui évoluent dans des tunnels fermés au public. (@journaldunet).

#Médecine

► La Chine ouvre une enquête après l’annonce de la conception de bébés génétiquement modifiés. Un scientifique chinois a-t-il aidé à la conception des premiers bébés génétiquement modifiés au monde ? La Chine a ouvert une enquête, lundi 26 novembre, afin de vérifier les affirmations du chercheur He Jianku. Une annonce décrite par de nombreux chercheurs comme « une folie ». He Jiankui, professeur d’université à Shenzhen, a annoncé dans une vidéo diffusée sur YouTube la naissance « il y a quelques semaines » de deux jumelles dont l’ADN a été modifié, afin de les rendre résistantes au virus du sida. « Nous avons demandé aux autorités sanitaires de la province du Guangdong d’ouvrir immédiatement une enquête minutieuse afin d’établir les faits », a réagi lundi soir la Commission nationale de la santé, disant « attacher une grande importance » à l’affaire. (@franceinfo). A lire aussi : Des bébés génétiquement modifiés seraient nés en Chine (@LeMondefr).

#Société

► L’intelligence artificielle produit des gilets jaunes. Le géographe Christophe Guilluy décrit depuis des années les souffrances de la France périphérique. Il voit dans les gilets jaunes le signe d’une révolte de ce tiers pays qui n’intéresse pas les politiques. Il y a bien trois France : les gagnants de la nouvelle économie, calfeutrés dans les métropoles où se concentrent les entreprises liées à l’intelligence artificielle (IA), les banlieues peuplées de communautés et la France périurbaine et rurale des « petits Blancs », qui se sont autobaptisés « gilets jaunes ». Lire la suite sur le site de @LExpress.

► Paul Virilio : conjurer la vitesse. Alors que nous évoquions à l’instant la fascination du politique et des industriels pour la vitesse, objet fantasmagorique de puissance et de modernité, il était important de rendre hommage à celui qui fut l’un de ses principaux penseurs et critiques : l’urbaniste et philosophe Paul Virilio. Décédé le mois dernier à l’âge de 86 ans, il avait consacré une partie de sa vie et de son œuvre à l’étude de cette vitesse, omniprésente, omnipotente, sur nos vies sociales, économiques et politiques. Il étudie ainsi ces questions dans son ouvrage Vitesse et Politique : essai de dromologie, publié en 1977, dans lequel il réfléchit à l’accélération du monde. Il explique ainsi que la multiplication des technologies de transport et de communication, ces modes de transmissions instantanées, “réduisent, je cite, le monde à rien ». Les territoires sont saturés de technologies qui permettent de le parcourir et de le contrôler, du minitel au TGV, de l’avion à internet. En mettant Paris à deux heures de Lyon et, peut-être, bientôt à deux heures de New-York, l’homme a opéré une réduction de l’espace et du temps, un « rapetissement du monde ». (@franceculture).

#Technologie

► L’éthique ne suffira pas ! Rachel Coldicutt, directrice de DotEveryOne, le think tank britannique qui promeut une technologie plus responsable, plus équitable, plus inclusive et plus démocratique, dans une tribune pour Medium s’énerve après la mode de l’éthique qui traverse actuellement le monde des technologies. Elle affirme : « S’assurer que plus d’informaticiens aient une compréhension rudimentaire de la prise de décision éthique élargira certainement leurs horizons en tant qu’individus, mais cela ne suffira pas pour transformer la façon dont la technologie est fabriquée ou dont elle affecte la société. Une proposition plus radicale consiste à former les diplômés des arts et des sciences sociales à la conception de produits et d’expériences, de manière à ce que ceux qui font passer les gens au premier plan aient les compétences nécessaires pour façonner la technologie de manière plus responsable. » (@internetactu).

► L’intelligence artificielle est la priorité technologique. Le gagnant est… l’intelligence artificielle. En trois ans, elle a tout emporté sur son passage, devenant la priorité des experts du secteur des technologies, loin devant les autres secteurs, comme le révèle l’édition du Digiworld Yearbook du think tank technologique Idate. En 2014, cette même étude voyait arriver en haut du tableau les infrastructures télécoms. « Pour beaucoup d’acteurs du marché, le développement des réseaux télécoms à très haut débit est considéré comme acquis. Leurs efforts portent dès lors sur d’autres points », explique Vincent Bonneau, directeur du pôle innovation de l’Idate. (@FigaroTech).

26 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 26 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Photo

 x► Le carnet maritime d’Harry Gruyaert. A l’occasion de la réédition de « Rivages », le photographe Harry Gruyaert, 77 ans, offre un nouveau tour d’horizon de ses sublimes panoramas de littoraux dans une troisième édition. Des images attrapées au fil de l’eau lors de ses voyages à travers le monde, de la Côte d’Opale à l’Inde, de la Corée du Sud à l’Irlande. Couleurs robustes, composition au cordeau, le Flamand fixe des paysages menaçants aux ciels prêts à éclater. (@LExpress). Légende image : Berck plage, France, 2007 (Harry Gruyaert/Magnum Photos).

#Territoire

► Le projet de loi qui veut désenclaver la France périphérique. La dernière loi du même genre remonte à décembre 1982, il y a presque trente-six ans. Elle portait le nom de LOTI (pour loi d’orientation des transports intérieurs) et constituait jusqu’ici la référence en matière d’organisation des transports en France. C’est dire si la présentation du projet de loi d’orientation des mobilités (LOM), lundi 26 novembre en conseil des ministres, est un moment important pour Elisabeth Borne, la ministre des transports.La LOM arrive, en cette fin d’année 2018, dans un contexte politique qui en change la dimension. Le texte devient, dans la communication gouvernementale, un plan de désenclavement de la France périphérique. « Ce sont des territoires qui se sentent abandonnés, a déclaré Mme Borne dans un entretien accordé au JDD, dimanche 25 novembre. Ils sont les victimes du tout-TGV qui a structuré notre politique des transports pendant des décennies (…), qui a poussé au tout-voiture beaucoup de nos concitoyens laissés sans autre solution pour se déplacer. L’objectif de la loi mobilités, c’est de sortir de cette logique-là et d’apporter des réponses concrètes partout. » (@LeMondefr).

#Energie

► Malaunay : comment la ville a diminué de moitié ses émissions de CO2 en dix ans. C’est une ville où il pousse de drôles de fleurs et des panneaux solaires sur les toits. Des bâtiments municipaux chauffés au bois et des voitures électriques… Comment Malaunay (Seine-Maritime), 6 000 habitants, est-elle devenue pionnière de la transition énergétique ? À deux pas de la mairie, l’église. C’est ici qu’ont été posées les premières tuiles solaires. Pour l’église, plus de facture d’électricité, car elle est autosuffisante. Les jours de grand soleil quand elle produit plus, le surplus est stocké. Des panneaux solaires, il y en a partout. 1 600 m2 sur tous les bâtiments municipaux. Coût de l’investissement : 800 000 € financés au trois quarts par des subventions. La ville a aussi lancé un emprunt participatif. À la clé, 275 000 € par an d’économie pour la commune. Une facture énergétique presque divisée par deux. À Malaunay, on fait feu de tout bois, tant que c’est bon pour la planète. (@franceinfo).

#Blockchain

► Après la bulle, l’heure de vérité. Pour profiter de l’engouement autour de la blockchain, des centaines d’entreprises se sont rebaptisées ou ont communiqué sur leurs projets crypto. Mais depuis l’effondrement du bitcoin, les déconvenues s’amoncellent. L’occasion de faire le tri entre vrais et faux projets. Cette tendance à pérorer sur le thème « on fait de la blockchain », une sorte de « vu à la télé » version 2018. « Comme il y a du greenwashing, il existe une forme de ‘blockchain washing’, fait valoir Marcel Botton, directeur général de Nomen, spécialiste de la création de noms de marque. Même si certaines sociétés n’en font pas du tout, il y a un désir de leur part de s’associer à cette technologie, car cela fait moderne et donne aussi envie aux investisseurs. » (@LesEchos).

#Ville

► Forum Smart City du Grand Paris : quelles solutions pour une ville « zéro carbone » ? ‘Hôtel de Ville de Paris accueille l’édition 2018 du forum Smart City du Grand Paris, qui s’attachera « à réfléchir aux nouveaux modèles économiques, aux nouvelles pratiques, aux mutations des relations entre les différents acteurs publics et privés dans les territoires, aux enjeux qu’implique la transformation urbaine, à l’impact de la révolution digitale sur la ville ». Après « réinvestir la ville » l’an passé, les discussions porteront cette fois-ci autour de la volonté affichée du « zéro carbone ». Seront donc passés en revue les thématiques liées à la mobilité en ville (quelle « juste place » pour la voiture ?), au financement de la transition énergétique, à l’évolution du climat dans le monde, à l’architecture à trouver pour une ville « zéro carbone » ou encore au rôle de l’intelligence artificielle dans la ville de demain. (@latribune).

#Transport

► Ne me parlez plus de modes de transport. Le monde de la mobilité change. Et pour une fois c’est en France que cela se passe. Blablacar, le service de covoiturage n°1 mondial, absorbe Ouibus le service d’autocars. SNCF entre au capital de Blablacar. Si ce rapprochement n’est pas une révolution en terme de nombre de personnes transportées, il s’agit d’une étape importante dans l’influence grandissante des plateformes de services dans la mobilité. Alors que tous les transporteurs veulent faire de « la mobilité comme service », Le site @15marches propose d’étudier plus en détail ce que signifie cette opération pour les acteurs du domaine. Prenez un café ou un thé, posez votre dos contre le dossier du fauteuil, et allons-y.

#Travail

► Innovation : l’intelligence artificielle invente des métiers. L’intelligence artificielle (IA) est souvent accusée d’être destructrice d’emplois. Selon des craintes anciennes, les robots prendraient la place des hommes. « Cette inquiétude est infondée car même si une entreprise meurt, une autre prend sa place, assurant une demande constante de compétences », estime Jean Leonetti, président de la communauté d’agglomération de Sophia Antipolis (Alpes-Maritimes). A titre d’illustration, 5 000 emplois ont été créés par les entreprises de la technopole travaillant sur l’IA en cinq ans. (@LeParisien_Job).

#Robotique

► Bordeaux se prépare à accueillir la coupe du monde des robots humanoïdes. L’équipe Rhoban du Laboratoire Bordelais de Recherche en Informatique (LABRI) est championne du monde de football… des robots humanoïdes. Elle a remporté trois fois la Robocup. Et cela a été un argument pour accueillir la 24ème édition de cette manifestation qui se déroulera du 23 au 29 juin 2020 à Bordeaux. La Robocup rassemble chaque année 5 000 robots répartis parmi les 450 équipes venant de 45 pays différents. (@Challenges).

#IntelligenceArtificielle

► Les ratés spectaculaires de l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle n’est pas encore parfaitement au point. Ces technologies récentes ne sont pas toutes matures. En matière de voitures autonomes, il y a des accidents. Des chercheurs se sont rendu compte que le logiciel d’une voiture autonome qui suit un autre véhicule d’un peu trop près, n’arrive pas à la faire déboîter aussi vite que le véhicule de devant, si un obstacle apparaît soudainement. La voiture autonome percute alors ce dernier. On peut tromper la machine Sur la reconnaissance faciale, les activistes américains ont pris les visages des 500 membres du Congrès et les ont comparés aux visages de criminels. Résultat : 28 d’entre eux ont été considérés comme des repris de justice. La qualité de l’intelligence artificielle dépend de la qualité des données qui lui sont données pour apprendre. Et on peut donner des données biaisées ou incomplètes. (@franceinfo).

#EuropeDigitale

► Depuis 2014, l’Estonie, pays balte d’un million et trois cent mille d’habitants propose d’ouvrir sa citoyenneté à toute personne désireuse de rejoindre sa nationalité en ligne. Aujourd’hui, plus de 22 000 personnes venant de 138 pays sont devenues d’e-résident (programme e-Residency). Dans le pays 99 % des services se trouvent sur Internet. Retirer une ordonnance médicale, payer ses impôts, voter, correspondre avec les enseignants d’une école, créer une entreprise… Tout cela peut se faire en ligne grâce à X-Road, un système blockchain qui permet le transfert de données de façon décentralisée et sécurisée.

► Comment je suis devenue « e-résidente » estonienne. Article de la journaliste Agnès Villette pulié le 26 novembre sur le site de @WeDemain. « Je me connecte au portail e-Estonia (…) Vingt minutes suffisent pour m’enregistrer : nom, prénom, lieu de résidence, nationalité… On me demande de préciser mes motivations, d’expliquer ma candidature par l’une de ces options : devenir « fan » de l’e-résidence et épater mes amis en exhibant ma nouvelle carte d’identité numérique, expérimenter une technologie d’authentification sécurisée en ligne ou créer une entreprise en Estonie. J’opte pour la dernière. Il me reste à scanner mon passeport et ma photo d’identité. Trois clics plus tard, comme pour un produit acheté en ligne, je passe à la caisse. Le prix de ma nouvelle identité numérique : 100 euros. » Trois semaine plus tard, « je suis la 400ème Française à obtenir l’e-résidence estonienne ». Aujourd’hui, la France est en dixième position avec plus de 589 e-résidents. A lire aussi l’article « Comment j’ai décidé de m’offrir la résidence numérique d’un pays dont je ne connais à peu près rien » d’Adrià Budry Carbó, publié le 30 mai 2017 sur le site suisse @LeTemps.

25 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 25 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

► Voici les départements champions du glyphosate. C’est un classement qui risque de faire quelques vagues. Ce mardi en effet, l’association Générations Futures a publié son classement des départements qui ont acheté le plus de pesticides. Et notamment le glyphosate, l’herbicide développé par Monsanto et qui est notamment accusé d’être un véritable tueur d’abeilles, et dont la France a promis de se passer à l’horizon 2020. Un classement que l’association a établi en compulsant plusieurs bases de données disponibles. Celle du ministère de l’Environnement et de la Banque nationale de ventes des distributeurs, qui recense les déclarations annuelles des fournisseurs de pesticides en France. Un travail qui l’a obligé à consulter pas moins de 700.000 lignes de tableurs. (@LesEchos).

#Climat

► Carburants : faut-il consentir à un « effort de guerre » climatique ? La précarité et le sentiment d’injustice fiscale semblent légitimer la mobilisation du 17 novembre contre la hausse des taxes sur les carburants. Mais l’urgence climatique vitale qui justifie ces taxes ne permet guère de lever le pied. Au contraire, elle nécessite d’amplifier largement les efforts. Alors qu’une partie au moins des mécontentements paraît nourrie du refus de changer les habitudes de vie, la mobilisation de l’imaginaire de « l’effort de guerre », régulièrement invoqué, aurait le double avantage d’accélérer la prise de conscience de la gravité de la situation et de permettre une mobilisation plus équitable de tous les acteurs. (@usbeketrica).

#Ville

► Aix-en-Provence, comme beaucoup de collectivités, a son projet de ville dite « intelligente ». Un réseau de capteurs en centre-ville transmet des données liées à la propreté, la pollution, l’éclairage et les flux piétonniers. La ville entend les exploiter pour améliorer la qualité de la vie, mais imagine aussi en tirer des revenus financiers. « Nous cherchons à maintenir et amplifier ce qui fait l’ADN de la ville d’Aix-en-Provence, à savoir la qualité de la vie, explique Stéphane Paoli, adjoint au maire en charge du numérique. Le second objectif est d’utiliser le digital pour faire des économies et mieux gérer la ville. » (@20minutes).

#Commerce

► Ikea veut supprimer 7.500 emplois dans le monde. Ikea veut se concentrer sur le commerce en ligne et se développer dans les centres-villes Pour cela, elle va supprimer 7.500 postes dans le monde d’ici 2020. Ikea va en parallèle recruter d’ici deux ans 11.500 personnes pour répondre aux opportunités digitales et à l’ouverture d’une trentaine de points de vente. Le géant suédois de l’ameublement entend notamment investir dans les centres-villes, une stratégie répondant à un changement de mode de vie observé puisque « moins de personnes » disposent d’une voiture et « de plus en plus de personnes déménagent dans des petits espaces », avait plaidé en octobre Jesper Brodin, PDG d’Ingka. (@20minutes).

#Entreprise

► La Défense : ces start-up vont améliorer la vie des salariés du quartier d’affaires. Le cadre est idéal pour se connecter avec le quartier d’affaires. Du 17ème au 19ème étage de l’immeuble Cœur Défense, dans les locaux en « flex office » de l’établissement public d’aménagement Paris La Défense, cinq start-ups seront accueillies sur les plateaux pour travailler sur des services novateurs destinés aux entreprises et aux salariés. « Les start-ups auront, pendant six mois ou un an, un accès aux parties communes, aux salles de réunion etc. et un wi-fi dédié pour ne pas se connecter à notre réseau et aux informations confidentielles », précise Franck Boucher, directeur de l’attractivité de Paris La Défense. « L’idée est de trouver des produits à développer à La Défense. On leur propose ce territoire pour les expérimenter », ajoute-t-il. (@LeParisien_92).

#DroitDAuteur

► Article 13 : comment YouTube enrôle ses utilisateurs contre la directive sur le droit d’auteur. « Contre la censure, pour la liberté d’expression. » Une jeunesse qui se mobilise : il n’y a pas à dire, ça fait frissonner. Sauf que sous les pavés, il y a YouTube. Soumis à une intense campagne de lobbying, certains internautes emboîtent le pas à la plateforme et relaient son hostilité à l’égard de la directive européenne sur le droit d’auteur. En cause : l’article 13. Approuvé mi-septembre par les députés européens, il a pour objectif d’imposer aux géants d’Internet un strict respect du droit d’auteur sur les contenus qu’ils diffusent. Si la version du texte n’est pas encore définitive (elle en est à la phase des trilogues, c’est-à-dire la négociation finale du texte entre le Parlement, le Conseil et la Commission), cela n’a pas empêché YouTube de lancer une campagne sans précédent auprès de ses utilisateurs. #SaveYourInternet, un bon gros coup de com de la part d’un Gafa qui, sous couvert de défense de la liberté d’expression, veut surtout garder ses sous. (@telerama).

#Seniors

► Vivoka est une jeune entreprise née à Metz. Elle est spécialisée dans la reconnaissance vocale et l’intelligence artificielle. Son innovation de pointe, développée et entièrement créée en France est capable de détecter les habitudes de ses utilisateurs et de répondre à leurs besoins. Pour les personnes fragilisées ou dles seniors, cette technologie de Vivoka est en mesure de signaler une anomalie dès qu’elle est détectée. Elle permet ainsi de contrôler toute la maison sans effort pour une plus grande autonomie et répond parfaitement aux exigences des seniors. (@franceinfo).