20 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 20 septembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

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L’Islande, source d’inspiration sérieuse pour l’Alsace à l’heure de développer la géothermie. En Alsace, il n’y a pas de geyser comme en Islande. La région dispose d’eau souterraine à haute température grâce aux petites failles tectoniques du fossé rhénan Assez pour développer la géothermie profonde, technique visant à exploiter la chaleur située dans le sous-sol. Pour lancer de nouveaux projets de géothermie sur le sol alsacien, plusieurs élus strasbourgeois ont été en Islande pour s’inspirer de pratiques depuis longtemps implantées.  A lire aussi : Strasbourg, « On s’oriente vers les puits de géothermie les plus sécurisés d’Europe ». (@20minutes).

#SmartCity

Startup in residence célèbre la smart city made in San Francisco.

Depuis 2014, le programme Startup in residence met en collaboration les entrepreneurs et pouvoirs publics de la Baie de San Francisco. Durant seize semaines, plusieurs jeunes pousses travaillent chacune en collaboration avec un département (de l’Human Services Angency au SF Fire Department) dans le but de développer une solution remplissant une mission de service public. Trois binômes participant au programme étaient présents mercredi dernier à l’évènement SF Bridge. Sur demande de l’Human Service Agencies, la start-up Binti a conçu une plate-forme en ligne destinée aux parents souhaitant s’occuper d’un enfant dans le besoin (foster care dans la langue de Shakespeare). A travers celle-ci, les candidats peuvent facilement remplir les divers formulaires nécessaires en ligne, et l’Human Service Agencies dispose d’une vision holistique de l’ensemble des familles d’accueils potentielles et des documents fournis par chacunes d’entre elle. (@latelier).

#Ville

Milan, ville modèle en matière de gestion des déchetsMilan est ainsi en pointe sur la gestion des déchets grâce à l’innovation technologique et à l’engagement de ses citoyens. Elle trie aujourd’hui près de 54% de ses ordures ménagères, première ville européenne à avoir franchi le seuil des 50%, et se fixe comme objectif d’atteindre les 65% à l’horizon 2020. C’était encore seulement 32% en 2012. Une ville modèle qui donne l’exemple au delà des frontières de la péninsule. Une délégation de l’assesseur à l’environnement de New-York s’est ainsi rendue dans la capitale lombarde pour s’inspirer du « cas Milan. » (@LesEchos).

Plateformes et métropoles. Sur son blog, le spécialiste en marketing, Christophe Benavent (@benavent), auteur de Plateformes, revient sur la rencontre City2City organisée en mai à Amsterdam, qui discutait de l’irruption des plateformes de services dans les villes européennes, notamment en matière de logement, de tourisme et de transport. Plusieurs représentants de métropoles étaient présents pour discuter de l’impact de l’économie collaborative, notamment d’Uber et de Airbnb, sur les villes. Christophe Bénavent nous rappelle que toutes les villes ne vivent pas la confrontation de la même façon, notamment parce que toutes sont dans des situations différentes. « Toutes partagent le sentiment de devoir réguler », mais toutes n’ont pas les mêmes outils pour se faire (certaines villes ont d’ailleurs très peu de marges de manoeuvre réglementaires). Pour le spécialiste du marketing, la régulation est un réflexe, mais risque de n’être qu’un pansement sur une jambe de bois, et ce alors que les plateformes entendent désormais devenir des acteurs des politiques publiques, représentants des citoyens à qui ils fournissent services et revenus. Pour lui, la solution est à trouver dans le développement d’un dialogue, dans la construction d’un espace de délibération entre tous les acteurs. L’hébergement de courte durée répond à plusieurs critères allant du degré de contrôle des autorités aux conditions d’occupation en passant par la durée de location totale ou consécutive aux délimitations territoriales… Et tout l’enjeu consiste à circonscrire ces nouvelles catégorisations pour délimiter de ce dont on parle et comment on régule. (@internetactu).

#Finance

Plus de 427 millions levés, le cloud tire la locomotive du capital-risque en France cet été. Si l’été rime souvent avec ralentissement de l’activité des entreprises, c’est loin d’avoir été le cas du côté des levées de fonds en France. Première opération spectaculaire de l’indicateur Frenchweb Invest sur juillet et août 2016: OVH et son augmentation de capital de 250 millions d’euros. L’hébergeur français, qui a confirmé l’opération, serait valorisé plus d’un milliard de dollars suite à cette levée de fonds. Conséquence, les résultats de l’indicateur Frenchweb Invest se trouvent fortement influencés par cette opération, qui fait figure d’exception cet été.  (@frenchweb).

#Education

Les logiciels cancres de l’Education nationale font des petits. – (Boîtes noires, le blog d’Olivier Tesquet). Souvenez-vous : les rendez-vous forcés chez la conseillère d’orientation (“Et le CAP spationaute, sinon ?”) et les errances au CIO du quartier (“J’ai déjà toutes les brochures du Salon de l’étudiant, vous n’auriez pas L’Equipe, à tout hasard ?”) ; pour la génération qui a quitté les bancs du lycée dans les années 2000 (la mienne), l’avenir était un chemin pavé de bonnes intentions et d’une bonne dose de doigt mouillé. Aussi loin que je m’en souvienne, on rentrait trois choix sur le parc informatique famélique d’une salle de classe en attendant le verdict. Simple et aléatoire comme une grille de loto foot. (@telerama).

#Informatique

Les développeurs, rois du marché de l’emploi en FranceLes « King Coders », ces développeurs de génie que les entreprises de la Silicon Valley s’arrachent à prix d’or pour rester compétitives, ont de beaux jours devant eux. Qu’ils soient développeurs (logiciels et web), ingénieurs SI (système d’information) ou ingénieurs commerciaux, les profils de ceux qui savent coder, développer, programmer et vendre trustent les premières places du Top 20 des métiers les plus recherchés sur LinkedIn. Dans une étude réalisée pour la première fois pour « Le Monde Campus », le réseau social professionnel a observé les données de ses douze millions d’utilisateurs français, et six millions d’offres d’emploi, afin de repérer les tendances des métiers les plus recherchés et des profils les plus représentés sur sa plateforme. (@LeMonde).

#Virtualite

La jeune fille qui n’existait pas. Elle s’appelle Saya : cette jeune écolière japonaise nous a été présentée l’année dernière par ses parents Teruyuki and Yuka Ishikawa sur Twitter. Une jolie brune au carré et au regard de velours qui, depuis, ne cesse d’intriguer les internautes : ils se demandent si derrière ce visage candide aux traits si parfaits, ne se cacherait pas de la modélisation 3D. Réelle ou virtuelle ? Humaine ou non humaine ? Personne ne semble pouvoir trancher… mais c’était sans compter, Teruyuki and Yuka Ishikawa qui viennent de révéler le pot aux roses. Saya est bien le fruit de leur création… mais virtuelle. Le mari et la femme, tous deux concepteurs graphiques, se sont amusé à la modéliser de toutes pièces pour démontrer toute les impressionnantes avancées des technologies 3D. Seul soucis, selon eux, la texture des cheveux qui paraît moins réaliste et qui doit être améliorée. En attendant, le couple a annoncé que Saya figurera bientôt dans un film, selon Business Insider. (@LADN_EU).

#Youtube

Malaise : quand Youtube tente de faire taire une Youtubeuse. Laetitia Nadji avait été approchée par Youtube pour réaliser une interview légère du président de la Commission européenne, Juncker. Elle a transformé l’exercice en véritable entretien politique. Ça n’a pas plu à Youtube. (@rue89). A lire aussi : « Je me suis senti menacée »: Laeticia, Youtubeuse, accuse Google de censure. (@Lexpansion).

Avi, la youtubeuse « salope » pro Israël hyper gênante. Et si drôle. Avi est tombée amoureuse d’Israël pendant un voyage. Elle fait la promotion du pays qu’elle ADORE : ses plages, ses boîtes, ses hommes, ses armes, son pinkwashing, le bourrage de crâne des enfants. SO FUN. (@rue89).

#Blockchain

La fin de l’idéal trustless. Sur le site de Blockchain France (@blockchainfra), Primavera de Filippi (@yaoeo) revient sur le piratage de The DAO et la manière dont la communauté a réglé le problème. The DAO était un projet d’investissement décentralisé reposant sur la blockchain, qui a été piraté en juin : un pirate s’accaparant l’équivalent de quelque 50 millions de dollars. « Dans le système financier traditionnel, les intermédiaires financiers ont le pouvoir d’annuler a posteriori, unilatéralement, les transactions illégitimes. Dans un réseau blockchain, après qu’une transaction a été faite, elle ne peut (théoriquement) pas être annulée a posteriori – à moins que tous les nœuds actifs du réseau s’accordent sur le contraire. ». Primavera de Filippi explique très clairement les enjeux auxquels a dû répondre la communauté face au problème : elle avait le choix entre geler les fonds du hacker ou modifier la chaîne de bloc pour revenir à l’état originel de The DAO. La communauté était profondément divisée, explique la chercheuse : d’un côté, on trouvait ceux s’opposant à la transaction et d’un autre, ceux souhaitant respecter le code (et donc approuver le piratage). L’enjeu était de « savoir si « l’intention du code » devrait prévaloir sur « le sens littéral du code » ». Ce débat était le reflet d’une opposition entre deux conceptions du code : le code juridique qui doit toujours être interprété, et le code informatique, strict et formalisé, qui s’applique là où il s’applique et pas ailleurs. (@internetactu).

#Robot

Le combat homme/machine a-t-il commencé ? Philippe Ulrich, écrivain, musicien et informaticien, « croit que la réalité dépasse la fiction » et que « nous vivons dans un monde hyper-SF ». C’est « la technologie qui modifie profondément la société et échappe à son créateur » ajoute-t-il. (@LADN_EU).

19 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 19 septembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende image : La réserve zoologique de la Haute-Touche (36). Crédit photo : Mekhak Movsissian. (@F3Centre).

#Television

Crucial : il faut des jeunes pour parler aux jeunes ! Réunis à Montréal cette semaine pour voir comment enrayer la désaffection de leurs jeunes auditoires, les diffuseurs publics mondiaux sont d’accord sur un point : ce sont les jeunes qui parlent le mieux aux jeunes. Mais ils diffèrent sur le moyen d’y parvenir : d’un côté ceux qui donnent les clés aux milléniaux pour monter des structures séparées développant des nouveaux formats ; de l’autre, ceux qui, refusant les ghettos, préfèrent inclure (ou essayer d’inclure) les jeunes partout pour distiller leur ADN numérique dans l’ensemble de l’organisation. (@metamedia).

#Presse

Comment la techno bouleverse-t-elle notre rapport aux faits ? Vers une crise de l’info ? Cet été, Katharine Viner (@kathviner), rédactrice en chef du Guardian a publié un long article sur Comment la technologie bouleverse la vérité (un article que vient de traduire Courrier International, et qui a déjà été largement discuté sur Rue89 ou Big Browser par exemple). Sommes-nous dans un régime post-vérité ? L’article de Katharine Viner nous explique qu’à l’heure des réseaux sociaux, la vérité ne compte plus. La journaliste prend notamment l’exemple du Brexit détaillant le fait que les arguments de ceux qui ont fait campagne pour la sortie du Royaume-Uni de l’Europe se sont écroulés le lendemain même de l’élection. « Le Brexit a été le premier scrutin d’une nouvelle ère, celle de la politique post-vérité. Les partisans du maintien du Royaume-Uni dans l’UE ont bien – mollement – tenté de démontrer les mensonges du camp adverse en s’appuyant sur des faits, mais ils ont vite découvert que les faits ne pesaient pas lourd dans les débats ». (@internetactu).

#Wifi

A New York, le porno a eu raison des bornes wifi gratuites. Le projet de la mairie de New York était louable. Mettre à disposition des new-yorkais et des touristes des bornes wifi pour consulter des plans de la ville, regarder la météo ou encore recharger son téléphone. Problème, ces installations dotées de tablettes servaient bien souvent à de toutes autres activités. Comme l’a raconté le New York Timescette semaine, certains usagers monopolisaient en effet les bornes pour écouter de la musique et pour surfer sur des sites pornographiques. Des riverains ont également dénoncé le fait que les bornes attiraient des personnes qui buvaient et se droguaient en pleine rue. (@LExpress).

#Fiscalite

La nouvelle bête noire des multinationales. Elle veut mettre au pas Apple, mais aussi Starbucks, McDonald’s et de nombreux autres géants de l’économie moderne. Le combat que mène la Danoise Margrethe Vestager pour forcer les multinationales à payer leur juste part d’impôt est sans contredit l’un des plus importants jamais entrepris dans ce domaine. Dans un entretien avec le magazine Slate, elle résume la mission qu’elle s’est donné : « Ce qu’il faut faire : mettre un gant sur la main invisible. Une des plus grandes illusions est de croire que l’économie de marché fonctionne parfaitement par elle-même. Qu’elle serait rationnelle et que nous aurions toutes les informations à notre disposition. » En seulement deux ans, le rouleau compresseur Vestager a été d’une efficacité déconcertante. L’automne dernier, la Commission sommait Fiat et Starbucks de débourser entre 20 et 30 millions d’euros pour avoir respectivement bénéficié d’avantages fiscaux illégaux au Luxembourg et aux Pays-Bas. Actuellement, la Commission enquête sur de possibles avantages fiscaux illégaux des géants de la restauration rapide McDonald’s aux Pays-Bas et d’Amazon au Luxembourg. Les résultats de ces enquêtes devraient être dévoilés au cours des prochains mois. (@Lactualite).

#LiensVagabonds

L’avenir du direct TV passe-t-il par Twitter ? A retenir cette semaine : – Quand votre chef est un algorithme ; – Fabuleuse infographie sur le réchauffement climatique ; – Internet doit être un bien public – Les nouvelles applis TV de Twitter. (@Metamedia).

#Internet

Qui veut la peau d’internet ? Dans une tribune diffusée sur le site lawfare.com, Bruce Schneier affirme que depuis deux ans, Internet fait face à la pire attaque de DDoS qui soit. Mais qu’est-ce qu’un DDoS (Distributed Denial of Service) ? Il s’agit en réalité d’une attaque qui vise à rendre un service ou une infrastructure indisponible en surchargeant la bande passante du serveur, ou en accaparant ses ressources jusqu’à épuisement. Pour ce faire, sont envoyées une multitude de données et de requêtes simultanément, jusqu’à ce que le service devienne tout simplement inutilisable. On est loin des hackers qui testent la sécurité des sites, ou des pirates qui s’approprient des données. Car ce que Bruce Schneier explique c’est que si ces formes d’attaques ne sont pas nouvelles, les derniers DDoS répertoriés se distinguent de par leur complexité, leur fréquence, leur persistance et leur incroyable efficacité. Face à ces incroyables forces intrusives, les entreprises sont obligées de démontrer toutes leurs capacités de défense en attaquant, sous peine de se noyer elles-mêmes ou de fournir trop d’informations… (@LADN_EU).

MediaSocial

Facebook en a marre qu’on le prenne pour le méchant d’internet. Un algorithme qui ne cesse de changer, des rubriques aux résultats « sélectionnés »… La culture du secret et l’opacité de la cuisine interne de Facebook a engendré beaucoup de méfiance. L’entreprise l’a compris et entrouvre prudemment la porte pour tenter de rassurer ses utilisateurs sans trop en dévoiler. (@leJDD).

Facebook espère avoir trouvé le moyen d’éradiquer les faux articles d’actualité. L’annonce a été faite mercredi par Adam Mosseri, le responsable du fil d’actualité de Facebook: L’entreprise planche en ce moment sur un algorithme qui permettrait de détecter et d’éliminer automatiquement les articles d’actualité qui diffusent de fausses informations sur l’application. Une réponse aux nombreux ratés de la fonction « sujets du moment » (« trending topics »), encore indisponible en France, qui suggère aux utilisateurs une sélection des articles les plus partagés du jour sur leur fil d’actualité. (@LExpress).

Facebook travaille à la détection automatique des fausses informations. Un algorithme pour corriger les problèmes de l’algorithme : Adam Mosseri, le responsable du fil d’actualité de Facebook, a annoncé ce 14 septembre que l’entreprise travaillait à un système permettant de détecter automatiquement les articles d’actualité diffusant de fausses informations, et de les exclure de sa sélection des « sujets du moment ». Cette fonctionnalité, qui n’existe pour l’instant qu’aux Etats-Unis, propose une liste des sujets les plus partagés et commentés sur le réseau social à un moment donné. Ces derniers mois, des conservateurs américains avaient accusé Facebook de favoriser les sujets « de gauche » dans sa sélection. Des accusations peu étayées et vivement démenties par Facebook, qui avait cependant choisi de modifier le fonctionnement de cette section, jusqu’alors gérée manuellement par une équipe d’éditeurs. Ces derniers ont été remplacés durant l’été par un algorithme qui choisit automatiquement les sujets. (@Pixelsfr).

Plongée dans « le virtuel », le cocon Facebook de 40 000 ados. « Le virtuel ? La meilleure chose qu’il nous soit arrivé » est un groupe Facebook fermé : les ados y font connaissance, s’embrouillent, se lient d’amitié. Ils révèlent la conception qu’ils ont du « virtuel », sorte de monde à part qui constitue pour certains un refuge. (@rue89).

#Islande

Birgitta Jonsdottir. La fondatrice du Parti pirate islandais, pressentie pour devenir la prochaine première ministre de l’Islande, veut en finir avec la politique du court-terme. Elle est l’invitée, samedi 17 septembre, du festival « off » du Monde Festival. Elle explique : « Les gens ont l’impression que le système est très compliqué et qu’ils ne peuvent rien y changer. Moi je pense qu’il est toujours possible de hacker le système. Personne ne s’attendait au Brexit, personne ne s’attendait à ce que Trump devienne un candidat crédible à la présidentielle américaine. Alors pourquoi pas des choses chouettes ? Mais si vous n’essayez pas de changer les choses, eh bien vous pouvez aussi bien rester chez vous à regarder la série “Mr Robot”. » A lire aussi : Birgitta Jonsdottir, de la poésie au Parti pirate islandais  (@LeMondeFestival).

#Insolite

Elle raconte le quotidien des infirmières avec humour, sa vidéo fait un carton. Éprouvant, exigeant, pas toujours considéré… le métier d’infirmière est aussi passionnant que difficile. Pour en parler, qui de mieux placés que celles et ceux qui l’exercent au quotidien ? C’est justement ce qu’a décidé de faire Caroline Estremo en publiant sur Facebook vendredi 16 septembre, une vidéo intitulée « Quand tu es infirmière aux urgences! », repérée par La Dépêche du Midi. En moins de 24 heures, cette vidéo a été vue plus de 16.000 fois et partagée plus de 500 fois. Une performance remarquable pour cette jeune infirmière toulousaine, qui n’est pas une célébrité disposant de milliers de fans. Mais cela se comprend lorsqu’on regarde la vidéo en question. Caroline Estremo y raconte avec beaucoup d’humour les difficultés de sa profession, mais aussi pourquoi elle l’aime. (@LeHuffPost).

18 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 18 septembre 2016

#Cosmos

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Trinh Xuan Thuan : l’univers est-il vide ? C’est le problème que nous allons tenter de résoudre avec notre invité dans l’heure qui vient. Bienvenue dans La Méthode scientifique. Trinh Xuan Thuan est de passage en France pour la sortie de son livre La plénitude du vide chez Albin Michel. Il est astrophysicien, enseignant à l’université de Virginie aux Etats-Unis ainsi qu’à l’Institut d’astrophysique de Paris. Parmi ses faits d’armes, il a notamment découvert grâce à l’analyse des données du télescope spatial HUBBLE la plus jeune galaxie connue de l’univers. Suivre l’émission sur @franceculture. Crédits : Creative Commons.

#Transport

Le train du futur Hyperloop pourrait débarquer en Grande-Bretagnee gouvernement britannique semble très intéressé pour développer le train du futur sur son territoire. C’est ce qui ressort d’une enquête publiée par Wired et qui explique que deux sociétés américaines sont en contact avec l’exécutif anglais. D’après un membre de la firme Hyper Loop One, le gouvernement aurait apporté « une solide réponse » sur le potentiel des infrastructures de transport anglaises. Cette annonce a eu lieu quelques mois après que des représentants du gouvernement ont assisté à des essais du fameux train dans le Nevada en mai dernier. (@LaTribune).

Baidu, le Google chinois, autorisé à tester ses voitures autonomes en Californie. La filiale américaine de Baidu, plus connu comme un des géants chinois de l’Internet et de ce fait souvent qualifié de « Google chinois », vient de recevoir l’autorisation de tester ses voitures autonomes sur le sol américain. C’est ce que vient d’annoncer l’entreprise chinoise en indiquant cette semaine à Pékin que le département des véhicules motorisés de Californie, (le DMV) qui lui a délivré cette autorisation début septembre. Les premiers véhicules du géant chinois devraient donc apparaître sur les routes californiennes dans les semaines qui viennent. Et Baidu a pour cela annoncé la création sur le sol américain d’un département et d’une équipe spécialisée sur le modèle de celle qui existe d’ores et déjà sur le territoire chinois depuis la fin de 2015. Epoque à laquelle le projet de voiture autonome de Baidu a été dévoilé et testé notamment dans la région de Pékin. (@LesEchos).

#Sante

Diabète: Google et Sanofi lancent leur coentreprise. Sanofi et Verily, filiale santé d’Alphabet (Google) ont annoncé lundi 12 septembre la création de leur coentreprise Onduo, qui aura pour mission de concevoir et développer de nouveaux objets connectés dans le domaine du diabète. Au cours du premier semestre, Sanofi a contribué à hauteur de 248 millions de dollars au capital de cette coentreprise, détenue à 50-50 avec Verily, qui a par conséquent injecté un montant « équivalent », a précisé Stefan Oelrich, responsable de l’activité diabète chez Sanofi. Onduo est le fruit d’une alliance annoncée il y a un an entre les deux groupes dans ce domaine thérapeutique majeur, principal pilier de l’activité pharmaceutique de Sanofi mais qui est actuellement en perte de vitesse. Cette coentreprise doit tirer parti « de l’expérience de Verily en matière d’électronique miniaturisée, de techniques analytiques et de développement de logiciels grand public », ainsi que « du savoir-faire et de l’expérience cliniques de Sanofi » pour proposer des traitements novateurs aux patients diabétiques, selon un communiqué des deux groupes. (@bfmbusiness).

#Blockchain

Au-delà de la «hype» sur la blockchain. Par C. Balva, C. Jeanneau, A. Stachtchenko, A. Yeretzian, cofondateurs de Blockchain France – Près d’un an après notre tribune «La France ne doit pas rater la révolution blockchain», nous avons voulu faire le point sur les derniers mois écoulés. (@frenchweb).

#Information

Live, VR, chatbots…comment les internautes veulent-ils consommer l’information ? Réalité virtuelle, wearables, live: quelles sont les technologies qui vont s’imposer les premières en matière de diffusion d’information? 50% des internautes américains ont une perception plutôt négative des chatbots en tant que source d’information, et ce chiffre monte à 57% pour la réalité virtuelle, selon  les résultats de l’étude «Live Video, Chatbots, Wearables & VR, Investing in the Future of News Technologies» réalisée par Wibbitz, start-up de production vidéo. Pour les besoins de son rapport, la plateforme américaine spécialisée dans la vidéo courte a interrogé plus de 1 000 adultes américains concernant leurs préférences en matière de technologies de l’information. (@frenchweb).

#Television

A l’IBC, la télévision se virtualise. Par Jérôme Derozard, consultant et entrepreneur. Cette semaine se tenait à Amsterdam l’IBC, grande foire annuelle du monde de la télévision où se côtoient tous les industriels du petit écran, depuis les fabricants de micro et de caméra jusqu’aux plateformes de diffusion hertzienne, satellitaire ou « over the top ». Comme les années précédentes l’UHD (ultra haute définition ou « 4K ») était cette année au cœur des différentes offres, alors que les analystes prévoient que 40 millions de TV et 10 millions de box UHD seront déjà vendues cette année. Les exposants mettaient aussi l’accent sur le HDR (gamme de contraste étendue) et le HFR (haute fréquence d’image) qui renforcent le réalisme des programmes. Ang Lee présentait ainsi des extraits de son prochain film ultra réaliste tourné à 120 images par seconde. Lire la suite sur @Metamedia.

#Solidarite

Sur Facebook, le coup de gueule d’une mère d’un enfant trisomique. Son dernier recours, c’est Facebook. « Dans un élan de désespoir je me dis que, peut-être, l’empathie des gens soulèvera des montagnes et apaisera nos angoisses », écrit Clotilde Jenoudet mardi 13 septembre sur le réseau social, fatiguée par la recherche d’un auxiliaire de vie scolaire (AVS) pour son petit garçon trisomique de 3 ans. La rentrée scolaire du petit Baptiste ne s’est en effet pas passée comme prévu. Sa maman raconte l’angoisse dans laquelle elle vit actuellement : « Tous les jours j’attends qu’on me dise qu’il ne peut pas rester [à l’école] et qu’il va devoir rentrer chez lui. Pourquoi ? Parce qu’il est trisomique et que l’AVS dont il a besoin […] et qui devrait être là depuis le jour de la rentrée n’est pas là. Que l’institutrice malgré toute sa bonne volonté ne peut pas pallier à cette absence indéfiniment […]. » (@LObs).

#IntelligenceArtificielle

Google programme une voix quasi humaine et repousse les frontières de l’intelligence artificielle. DeepMind, filiale de Google, vient de mettre au point une technologie (WaveNet) capable de générer une voix artificielle quasi indissociable de celle des humains. Et si les robots de demain avaient une voix humaine ? Lancés à la découverte du fonctionnement du cerveau humain depuis 2010, les chercheurs de DeepMind – une filiale de Google – visent à doter les machines d’intelligences artificielles ultra performantes. Grâce à méthodes complexes d’apprentissage automatique issues des neurosciences, ils viennent d’annoncer la création de WaveNet, un algorithme capable de s’exprimer avec une voix quasi humaine. (@LesEchos).

#Piratage

Le boom des logiciels de demande de rançon. Les « rançongiciels » (« ransomware ») sont la nouvelle arme des hackers pour mettre la main sur des fonds et des informations personnelles de clients d’une société. Aux côtés des traditionnels logiciels malveillants ou la technique de « harponnage » – des mails frauduleux envoyés à des cadres dirigeants pour demander des transferts de fonds vers un compte externe -, les attaques de ce type sont en forte progression, selon une étude de l’assureur britannique Beazley, fondée sur ses propres clients. Lors de ces attaques, les hackers prennent le contrôle d’un ordinateur, d’un smartphone ou d’une tablette, cryptent les données, puis réclament de l’argent en échange du déblocage. « Sur le premier semestre 2016, il y a eu deux fois plus d’attaques de ce type traitées par Beazley que sur toute l’année 2015 », un chiffre qui avait déjà doublé par rapport à 2014, souligne l’assureur. (@LesEchos).

#PresidentielleUS

Clinton/Trump: le piratage s’invite dans la campagne américaine. « Le piratage sera-t-il à la campagne de 2016 ce qu’ont été les réseaux sociaux pour les campagnes d’Obama en 2008 et en 2012 ? » s’interroge Celia Belin, spécialiste des Etats-Unis. Les cyberattaques se sont multipliées depuis le début des primaires et déstabilisent la campagne présidentielle américaine : publications de dizaines de milliers de mails du parti démocrate, piratage des correspondances de Colin Powell et tentatives de piratage de bases de données électorales.  En arrière-plan de cette série de fuites, le feuilleton de l’affaire des mails envoyés par Hillary Clinton via un serveur privé alors qu’elle était secrétaire d’Etat. Vint d’abord la révélation, en juin, le piratage du réseau du Comité national démocrate (RND), alors attribué à la Russie par le parti de Hillary Clinton. Les hackeurs avaient mis la main sur toutes les recherches du RND concernant Donald Trump. Les cyberattaques ont ciblé le comité de campagne de la candidate et le comité de financement du parti. (@LExpress).

#ReseauSocial

Harcèlement sur les réseaux sociaux : un algorithme pour protéger les enfants. Quoi de plus banal, en 2016, que d’avoir un compte sur Facebook, YouTube ou encore Instagram ? Rien a priori. Cela devient un peu plus problématique lorsque l’utilisateur a moins de 13 ans. En réalité, c’est l’âge minimum requis pour pouvoir s’inscrire sur n’importe lequel de ces réseaux sociaux, dans la plupart des pays où ils existent. Or certaines études estiment qu’en 2011, 7,5 millions d’utilisateurs Facebook étaient des enfants de moins de 13 ans. Un chiffre qui ne peut cependant pas être vérifié. Sur les réseaux sociaux, on appelle ces enfants « les invisibles », car pour y avoir accès ils mentent sur leur âge. La psychologue américaine, Mary Aiken, s’inquiète dans un article posté sur The Atlantic, repéré par Slate, que souvent « ces enfants s’inscrivent avec l’accord de leurs parents ». S’appuyant sur une étude réalisée par le groupe de recherche EU Kids Online, entre 2011 et 2014, elle rappelle que ces enfants sont parfois même très jeunes. Ainsi un tiers des utilisateurs de Facebook, dans l’étude, avaient entre 8 et 10 ans. (@EchosTechMedias).

#JeuVideo

« Life is Strange », éloge de la lenteur. Oui, Life is Strange, le grand succès du jeu vidéo français de l’an dernier, est un jeu lent. Non seulement Raoul Barbet et Michel Koch, les deux créateurs principaux du jeu, le reconnaissent, mais ils le revendiquent. « La lenteur, c’était quelque chose d’important pour nous », expliquent les deux concepteurs, invités du « off » du Monde Festival, ce 16 septembre. « Il fallait de la lenteur, à la fois par rapport au thème du jeu, la nostalgie, et par rapport à son mécanisme principal, le retour dans le temps. Il fallait que le joueur puisse prendre son temps. La plupart des jeux sont beaucoup trop “speed”, ils vous disent d’aller au prochain objectif en cinq minutes, on ne profite pas de l’univers. On voulait prendre le contre-pied ! » (@pixelsfr).

17 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 17 septembre 2016

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Légende imageLes mystères révélés du fond du Lac Léman Des scientifiques genevois et bernois ont réalisé, entre 2012 et 2013, une cartographie ultraprécise du fond du lac. A l’issue de l’étude des données, plusieurs structures totalement inédites sont apparues, comme des cratères, des stries, des tunnels glaciaires, de nouveaux canyons. Décryptage exclusif. (@letemps).

#Livraison

Les drones livreurs, un eldorado pour le commerce. Les drones de livraison sillonnent déjà le ciel. Mais avant de transporter des pizzas, ils sauveront sans doute des vies en acheminant des médicaments. Une pizza déposée par drone, à domicile, en moins de trente minutes… C’était la promesse un peu folle faite par Jeff Bezos, le patron d’Amazon, en 2013. Trois ans plus tard, la livraison par drone ne fait pas encore partie de notre quotidien: la législation empêche pour le moment de survoler à l’envi les zones urbaines pour des raisons de sécurité. (@Lexpansion).

#Ville

Saint-Vincent- de Paul invente la ville éphémère. L’ancien hôpital renaît : 600 habitants y vivent, travaillent, nouent des liens. Rebaptisé « Les Grands Voisins », ce projet vitrine de l’urbanisme transitoire pourrait faire école. Aux « Grands Voisins », on cultive l’esprit village. En cette fin août, l’ancien hôpital Saint-Vincent-de-Paul renoue avec son animation d’antan. Le bruit des travaux résonne dans la cour de l’oratoire. La boutique La Ressourcerie a sorti ses étals. Ici on s’affaire, on discute, on consulte le planning des ateliers dans une ambiance bon enfant. Partout, dans l’ancienne lingerie, la chaufferie, l’orphelinat, s’activent, créent, travaillent et vivent désormais 600 personnes. Projets innovants (artisanat, agriculture urbaine…), entrepreneuriat, locaux associatifs, hébergement d’urgence, restaurant… 133 structures cohabitent dans ces bâtisses du XVIIIe siècle, disséminées sur 3 hectares, au coeur du 14e arrondissement. Une société modèle réduit, atypique, solidaire, innovante. « Nous sommes arrivés en 2011 avec un foyer de 92 personnes et nous sommes étendus au fil des départs de l’AP-HP », raconte William Dufourcq, directeur du site cogéré par trois associations : Aurore (hébergement d’urgence), Yes We Camp et Plateau urbain. Ceint de hauts murs, le site est à la fois clos et ouvert : y pénètre qui veut, à condition de respecter les règles. La coha­bitation avec le quartier est bonne. Les Grands Voisins s’enorgueillissent d’être devenus un lieu prisé des touristes qui se pressent aux visites guidées. (@LesEchos).

#Ecole.

Mixité sociale : le rectorat de Paris veut utiliser un algorithme pour déterminer l’affectation des collégiens. Le débat sur la mixité sociale dans les 175 collèges de Paris rebondit. On savait que l’académie entendait mettre en place, à la rentrée 2017, des « secteurs multicollèges » modifiant en profondeur l’affectation des élèves entrant en 6e. On ignorait, en revanche, que cela s’accompagnerait de l’introduction d’un « Affelnet en sixième », algorithme d’« affectation par le Net » qui existe déjà au lycée mais qui serait, pour la cohorte des 12 000 enfants faisant le saut du CM2 à la 6e, paramétré différemment. C’est en tout cas ce qu’a annoncé le recteur de Paris, François Weil, alors que le débat sur la mixité sociale au collège a été relancé, dans nos colonnes, par le coup de colère de l’économiste Thomas Piketty le 7 septembre, auquel la ministre de l’éducation nationale a répondu le 8. A lire : Un algorithme contre les ghettos scolaires (@LePoint)

# DroitsDAuteur

Attention à vos liens hypertextes, vous pouvez enfreindre le droit d’auteur. De façon assez étonnante, la Cour européenne de justice a rendu un arrêt concernant la diffusion de liens hypertextes pointant vers des contenus protégés par le droit d’auteur et diffusés illégalement par un site tiers. Sa décision confirme que faire un lien vers un contenu illégal peut engager votre responsabilité pénale. Pour mieux comprendre la situation, il faut revenir en arrière. Tout a commencé en 2011 aux Pays-Bas, lorsqu’un site web (GeenStijl.de) a pointé un lien vers des photos de charme de Playboy qui avaient été volées et qui devaient intégrer un numéro papier postérieurement. Le site web en question s’était retrouvé au milieu d’une procédure judiciaire, tentant de se défendre en avançant qu’il n’avait fait que pointer des liens hypertextes vers des contenus existants sur la toile… Après plusieurs jugements en appel, la Cour de cassation néerlandaise avant de reprendre l’affaire avait saisi la CJUE, afin d’obtenir une clarification, puisque le site web n’hébergeait pas le contenu et ne l’avait pas non plus volé. La CJUE a donc précisé que le cas est précisé dans la la directive européenne 2001/29, prévoyant : « les États membres prévoient pour les auteurs le droit exclusif d’autoriser ou d’interdire toute communication au public de leurs œuvres. ». Pour la haute autorité, faire un lien hypertexte au sein d’un article, est justement une « communication au public » et que de tels liens vers des contenus illégaux sont répréhensibles, car il appartient à l’éditeur de vérifier la légitimité de la source vers laquelle il pointe son lien. (@PresseCitron).

Revue de liens : la réforme européenne qui fait trembler la création audiovisuelle (@LesEchos) ; Pour la Cour de Justice de l’Union Européenne, un lien hypertexte peut être illégal (@JournalDuGeek) ; Le magazine Playboy vient-il de tuer le Web? (@BFM_HighTech).

#Media

Les médias dans l’ère du temps. On l’a sentie venir, puis monter en l’espace de vingt ans jusqu’à devenir une réalité : la dictature de l’instant est aujourd’hui bien installée et relativement acceptée. Elle est commentée, décryptée mais encore subie car pas toujours bien comprise (finalement). Sous l’effet des progrès technologiques et de la révolution numérique, la perception du temps a muté. De la notion de durée, composée d’un passé, d’un présent et d’un futur, il est devenu une succession de fragments, version ultra-courte du jour « j » ou de l’heure « h » … voici l’instant « t », ou temps réel. En dotant les médias et les journalistes des moyens nécessaires pour couvrir l’information en direct – quels qu’en soient la nature, le lieu et l’heure -, ces évolutions avaient donc tout de la bonne nouvelle pour le secteur. Car, comme le rappelle le sociologue Jean-Marie Charon, « traiter l’information en même temps qu’elle se produit a longtemps été un idéal inaccessible ». (@LaTribune).

#Terrorisme

Comment Daech vend des esclaves sexuelles sur Telegram, WhatsApp et Facebook. Daech sait manier internet. Après avoir consolidé ses cyber-forces pour doper sa communication en vue de recrutements, le groupe djihadiste se sert désormais des réseaux sociaux comme d’une place de marché pour esclaves sexuels. Un rapport de l’université des Nations unies, cité par le site Quartz, rapporte que l’EI a asservi plus de 5.000 femmes yézidies, minorité kurdophone du nord de l’Irak. Capturées, les femmes sont enfermées et photographiées, avant d’être cataloguées par âge, état matrimonial, localisation, prix estimé et nom du propriétaire. Le groupe djihadiste se constitue ainsi une véritable base de données d’esclaves sexuelles, notamment afin d’identifier immédiatement à qui appartient une captive en fuite, aux différents checkpoints mis en place en Irak et en Syrie. Vient ensuite la phase d’enchères. Sur l’appli de communication cryptée Telegram, mais aussi sur WhatsApp ou Facebook, des « offres » sont diffusées au milieu de conversations ayant trait à Daech. (@LObs).

#Agriculture

Agriconomie veut aider les agriculteurs à mieux vendre. Et si la start-up réinventait les circuits de distribution des produits des agriculteurs? Lancée fin 2013, Agriconomie ne veut plus seulement être un site d’approvisionnements pour les exploitants. Après des résultats plus que prometteurs, la plateforme d’achats peut en effet se permettre aujourd’hui d’aller plus loin. Un an après son lancement, en 2014, l’activité e-commerce lui rapportait 1 million d’euros de ventes. Aujourd’hui, elle réalise 1,5 million d’euros de vente par mois. Elle prétend devenir une place de marché à part entière. (@frenchweb).

#ReseauxSociaux

Tours : #TimpApéro, une rencontre entre les internautes. Les utilisateurs assidus des réseaux sociaux ont maintenant leur soirée pour se rencontrer, au delà du monde virtuel. #TimpApéro est un concept nouveau, qui est le fruit du travail de Jonathan (@joemakeaparty) et Julien (@julienlavergne). Leur prochaine soirée aura lieu fin octobre. (@F3Centre).

#Transport

En France, le succès des « mobilités émergentes » Voilà une information qui va déplaire à Michel Onfray. Le philosophe médiatique déplorait, le 31 août, au micro d’Europe 1, une « infantilisation de la société », se moquant « des grands adultes sur des trottinettes, avec des shorts, en train d’écouter des trucs avec des écouteurs et avec des tatouages partout ». Le nombre de personnes ayant utilisé une trottinette durant les douze derniers mois a doublé par rapport à 2014, selon les cabinets de conseil ObSoCo et Chronos, qui publient, jeudi 15 septembre, la deuxième édition de leur « Observatoire des mobilités émergentes ». L’engouement pour la trottinette demeure certes mesuré, puisque seulement 4 % des 4 000 personnes de 18 à 75 ans interrogées en ligne au mois de juin disent en avoir manié une au cours de l’année écoulée. Mais l’Observatoire souligne l’avènement, pour les trajets quotidiens, d’une grande multitude de « mobilités émergentes ». Des modes de déplacement aussi divers que le covoiturage, la location de voiture entre particuliers, le vélo ou les « objets de glisse urbaine », ces hoverboards, gyropodes, rollers ou skates qu’on croise sur les trottoirs des grandes villes, voire dans les couloirs du métro. Ces moyens de transport ont fait leur apparition ces dernières années à la faveur d’une évolution technologique, d’une loi de libéralisation ou d’un phénomène de société tirant parti de « l’économie du partage ». La plupart de ces usages sont encouragés par les pouvoirs publics, qui y voient des alternatives vertueuses au véhicule motorisé individuel, polluant et encombrant. (@lemondefr).

Développer la « mobilité intelligente » : Ford convoque les talents à Berlin. L’événement s’est tenu du 7 au 9 septembre. Il a débuté par un Hackathon de 24 heures pour que des développeurs d’applications iOS ou Android en lien avec la mobilité puissent les rendre compatibles avec l’environnement Ford grâce à son kit de développement (SDK) et la plateforme Sync avec AppLink. Don Butler, directeur des sujets voitures et services connectés du groupe Ford, explique que la mise à disposition des développeurs d’un jeu d’APIs leur permet de faire abstraction des architectures différentes et compliquées des voitures.  Simplifier est la condition sine qua non pour rendre possible l’usage d’applications tierces dans les voitures, à la manière d’Apple avec son App Store. Au-delà des APIs qui donnent accès aux données des voitures, Ford est allé jusqu’à la création de simulateurs physiques et virtuels qui permettent de faire 80% des tests, sans nécessairement avoir à acheter une Ford (pratique!). Don Butler tient également à souligner que Ford agit dans une démarche open source et non exclusive : un partenariat récemment signé va rendre les applications utilisables dans les voitures Toyota. (@PresseCitron).

#Election

GOV, l’application qui peut prédire les résultats de l’élection présidentielle. GOV est une application dédiée à la politique et l’actualité. Elle mélange baromètre d’opinions et réseau social. L’application propose à ses utilisateurs de donner leur avis sur les sujets du moment, de décerner des bons et des mauvais points aux dirigeants politiques, de leur poser des questions ou de leur soumettre des propositions. Bobby Demri revendique plus de 4 millions d’opinions exprimées grâce à son application. « Nous sommes les seuls à avoir dit que le FN ne serait pas premier au soir des régionales et qu’il ne gagnerait pas de département », affirme le PDG. « Quant à la primaire des Républicains, GOV donne pour le moment Alain Juppé gagnant au coude à coude avec Nicolas Sarkozy, suivi par Bruno Le Maire. »  (@FigaroTech).

#Entreprise

La stratégie digitale, l’art de se construire un avantage concurrentiel. Comme le disait Vauban « La sueur évite le sang ». Ainsi, avec une bonne compréhension de ce qu’il y a à faire, et un haut niveau de préparation, il est possible d’éviter la plupart des écueils auxquels sont confrontés un grand nombre d’entreprises. La stratégie digitale, lorsqu’elle est bien comprise et bien menée, peut permettre cela. Oui, mais de quoi parle-t-on exactement lorsque l’on parle de stratégie digitale ? Il existe un très grand nombre de définitions de la stratégie. Et avec l’avènement des technologies numériques, la question de définir exactement ce qu’est la stratégie digitale s’est imposée. Pas un mois sans que sorte un livre proposant une nouvelle définition dotée de nouveaux concepts. Parce qu’il est souvent essentiel de faire simple, je vous propose une définition opérationnelle et pragmatique qui devrait s’adapter à la plupart des situations. (@frenchweb).

16 Sep

Régions.news #246 – Edition du vendredi 16 septembre 2016

Conception et rédaction : Patrick Damien
Rendez-vous sur le Blog de Régions.news,  Twitter et Facebook.
Télécharger Régions.news#246 version PDF

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

image002#Numerique. Notre futur saturé d’applications ne sera pas si rose que cela. Il n’a pas l’air très fun. Vaguement plus confortable, un brin plus ennuyeux et beaucoup plus solitaire (@big_browser). Légende image : Dinuka Liyanawatte / Reuters

Regions.news entre dans sa sixième année d’existence. Révolution numérique et développement des villes seront au cœur de l’éditorial de la newsletter des prochains mois.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ #Numerique. La Nantes Digital Week défend une vision humaniste du numérique. Nantes se pose en place forte du numérique en France. Du 15 au 25 septembre, plus de 200 évènements, ateliers, conférences, concerts, seront organisés à Nantes, sous la bannière Nantes Digital Week. Cet événement a vocation à valoriser l’écosystème et la culture numérique et de toucher tous les publics (@LUsineDigitale).

♦ #Entreprise. La France est le deuxième pays d’Europe des start-up, derrière Londres. Les jeunes pousses françaises sont parvenues à lever 1 milliard d’euros lors du premier semestre 2016. L’écosystème toulousain a été l’un des contributeurs de ce record historique. A lire aussi : A Montauban, la start-up CopSonic veut connecter l’internet des objets avec des ultrasons (Tout ce qui buzz – @France3MidiPy).

#Smartcity

♦ Des étudiants au chevet de la smart city. A Courbevoie, l’arrivée du Grand Paris Express va réveiller le quartier industriel Delage. Depuis la fermeture des célèbres usines d’automobiles, il y a 80 ans, ce quartier de 15 hectares s’était reconstruit sans grande cohérence architecturale. Jacques Kossowski, le maire de Courbevoie, souhaite construire un écoquartier mêlant bureaux, logements et équipements publics. Le projet, à tonalité écologique, prévoit un square, des toitures végétalisées, une ferme pédagogique et de l’agriculture urbaine. Certains bâtiments, témoignage du passé industriel de la ville, seront préservés. (@LesEchos). A lire : Des étudiants associés au projet Village Delage (@Le_Parisien).

♦ La seconde édition du Forum dédié à la Smart City se tiendra les 29 et 30 septembre à Marseille. Le thème : Comment la Métropole de Marseille joue-t-elle son rôle de catalyseur dans un contexte où le numérique bouleverse les us et usages ? (@latribunepaca). A lire : « Boucle à eau de mer » et champignons dépolluants au coeur du futur éco-quartier de Marseille (@Le_Parisien).

♦ Revue de liens : – L’entreprise, un acteur essentiel et souvent oublié de la Smart City. (@lemondefr).
– Le potentiel d’une ville à être considérée comme une smart city tient à sa capacité à mobiliser les technologies de l’information et de la communication pour être performante sur six critères : son économie, ses habitants, sa gouvernance, la mobilité en son sein, et sa vie communautaire. (@siecledigital).
– D’une smart city à une « engaged city » (@latelier).

image004#SmartHome. A l’IFA, le salon de l’électronique grand public qui s’est tenu à Berlin, la maison connectée se décline à toutes les sauces. Rien ne semble échapper à cette tendance du tout connecté (@lemondefr). A lire aussi : « Digital Lifestyle » à l’honneur à l’IFA : les éditeurs vont travailler pour des frigos (@Metamedia). Légende image : La maison qui suivait les nuages (#Cloud #BigData). Photo @padam92.

#Television

♦ Privatiser France 2 et supprimer France 3, sont les idées-chocs du rapport, « Refonder l’audiovisuel public » publié le 5 septembre 2016 par la Fondation pour l’innovation politique, Fondapol. Selon ce document, l’audiovisuel public ne doit promouvoir que ce que le privé délaisse. Fini donc le divertissement. « Qui a besoin de l’État pour se divertir en 2016 ? » s’interroge le rapport, qui rappelle que le service public fait déjà produire 71 % de ses contenus par des producteurs privés. (@LePoint).

#PresidentielleUS

♦ A chaque scrutin, les spécialistes de la statistique s’efforcent de prédire le résultat de la présidentielle en analysant les sondages. Cette année, Le site internet Slate veut briser l’embargo sur le résultat des élections américaines. Il s’agit de fournir aux électeurs les outils et les informations dont disposent les candidats, leurs équipes, et les médias. (@lemondefr).

#Publicite

♦ La société allemande Eyeo, qui édite Adblock Plus, le plus populaire des bloqueurs de publicité, va vendre des publicités à condition de respecter un certain nombre de règles de format « peu intrusives ». Selon le Wall Street Journal, les annonceurs « ont très envie de toucher cette population très connectée qui utilise des bloqueurs de publicité ». (@pixelsfr).

#Internet

♦ Il y a 20 ans, Thierry Lhermitte passe chez Jean-Luc Delarue pour expliquer le fonctionnement de son site Internet. En 1996 le web était confidentiel. En regardant la vidéo, nous constatons les évolutions fulgurantes de l’Internet en deux décennies. Un voyage dans la préhistoire du réseau planétaire. (@BlogModerateur).

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 10 septembre 2016 édité par le site Méta-Media. A retenir cette semaine : Mark Zuckerberg accusé d’abus de pouvoir démocratique par un journal norvégien ; la lettre de l’éditeur ; même la 1ère ministre norvégienne se fait censurer ; Facebook se défend ; puis se ravise et ré-autorise la photo ; Pourquoi cette affaire est si importante ; Les algorithmes doivent rendre des comptes ; Les GAFA sont-ils des partis politiques ?. Retrouver la sélection des outils Méta-Media sur jTools.

Bonne semaine avec Régions.newS

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 16 septembre 2016

#FinancementParticipatif

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Le crowdfunding au secours de la Grande Muraille. Elle fait la fierté des Chinois, mais elle se dégrade à vitesse grand V. Longue de plusieurs milliers de kilomètres, la Grande Muraille ne se résume pas à ses seules portions parfaitement rénovées situées non loin de Pékin et foulées chaque année par des millions de touristes. Sur bien des tronçons, ces fortifications militaires construites entre le IIIe siècle av. J.-C. et le XVIIe siècle sont très délabrées, victimes des intempéries mais aussi de la récupération des briques par les habitants des environs pour construire leur maison. Pour sauver ce qui est encore possible, la Fondation pour la protection du patrimoine culturel a décidé de lancer une opération de financement participatif (crowdfunding) sur la plate-forme de Tencent, le géant chinois de la high-tech. « C’est la première fois que l’on fait appel au financement du public et c’est aussi la première fois que l’on utilise Internet », indique-t-on au sein de la Fondation. L’Etat a donné 1,9 milliard de yuans (253 millions d’euros) pour la protection de la Grande Muraille, mais cela n’est pas suffisant au regard de tout ce qu’il y a à restaurer. (@LesEchos). Légende image : De nombreux tronçons de la fortification militaire chinoise sont délabrés, victimes des intempéries et de la récupération des briques par les habitants des environs. – Photo Mark Ralston/AFP

#Transport

Le Uber sans chauffeur va-t-il achever les taxis ? En pleine guerre contre les taxis, les chauffeurs Uber, le service de VTC, pourraient avoir à jouer la réconciliation pour affronter un nouvel ennemi  : la voiture autonome. Uber a lancé, mercredi 14 septembre, le tout premier test de véhicules de transport autonomes, à Pittsburgh (Etats-Unis). Dans cette ville de Pennsylvanie de 2,6 millions d’habitants aux rues étroites et autoroutes en pagaille, quatre Ford Fusion bardées de capteurs ont commencé à transporter un millier de clients. Les véhicules sont chacun dotés de sept caméras pour repérer les feux de signalisation, d’un système radar captant les conditions météo, et de vingt faisceaux laser pour analyser en permanence à 360° ce qu’il se passe autour. (@LObs). A lire aussi : A Pittsburgh, les clients d’Uber peuvent commander une voiture sans chauffeur (@lemondefr).

Le maire de Londres en guerre contre Uber. Le nouveau maire travailliste de Londres, Sadiq Khan, élu en mai, part en guerre contre Uber et apporte son soutien aux taxis traditionnels. Dans une initiative visant à restaurer l’équilibre en faveur de ces derniers, il a présenté cette semaine un plan d’aide important au secteur, dont une enveloppe de 65 millions de livres (76 millions d’euros) pour accompagner la transition vers les véhicules propres. Le dispositif prévoit aussi l’accès privilégié à davantage de couloirs de bus pour les taxis. Dans le même temps, la mairie de Londres durcit les règles s’appliquant aux chauffeurs de VTC (véhicule de tourisme avec chauffeur). Ces derniers devront passer un examen de conduite plus poussé, ainsi qu’un test écrit d’anglais. Ils devront aussi disposer d’une police d’assurance couvrant les passagers transportés, pour éviter la multiplication de chauffeurs non professionnels à temps partiel. (@Le_Figaro).

#Cyberattaque

Des hackers russes auraient piraté les données médicales d’athlètes présents aux JO de Rio… L’Agence mondiale anti-dopage (AMA) a annoncé mardi 13 septembre qu’elle avait été victime d’une attaque de hackers russes. Ils ont eu accès à des données confidentielles sur les athlètes des JO de Rio 2016. D’après l’agence, le « groupe de cyber-espionnage russe du nom de Tsar Team (APT28) » a accédé au Système d’administration et de gestion antidopage. Ils y sont entrés en obtenant l’accès à un compte du Comité international olympique. Tsar Team est aussi connu sous le nom de Fancy Bears, un groupe de hackers qu’on pense à l’origine des piratages subis par le Parti démocrate américain l’été dernier. Les informations auxquelles ils ont eu accès incluent des données médicales confidentielles, parmi lesquelles les Autorisations d’usage à des fins thérapeutiques, qui permettent aux athlètes de prendre certains médicaments interdits s’ils ont une maladie ou une situation qui exige un tel traitement. (@MashableFR).

#Media

Les médias français débarquent sur Snapchat. L’application américaine Snapchat lance jeudi 15 septembre en France la première version de Discover dans une autre langue que l’anglais. Huit éditeurs de presse ont été sélectionnés : Le Monde, Melty, L’Equipe, Paris Match, Konbini et les versions françaises de Cosmopolitan, Vice et Tastemade. Ils apporteront leurs contenus destinés aux utilisateurs. Ainsi mis en avant sur ce réseau social basé avant tout sur l’image et faisant fureur chez les jeunes, ils pourront toucher les quelque 8 millions de Français, principalement des Millennials accros à Snapchat (sur un total de 150 millions d’utilisateurs mensuels dans le monde, 60 % y créent des contenus tous les jours). D’autres candidats pourraient être sélectionnés dans un deuxième temps Franceinfo ou Aufeminin. Aux Etats-Unis, ils sont une vingtaine d’éditeurs. (@LesEchos).

#BigData

Où sont les datacenters français les mieux connectés ? Un annuaire recense les datacenters du monde entier classés selon leur connectivité. Dans le Top 12 des datacenters ayant le plus de connexions avec les opérateurs IP, la France est bien classée avec 2 représentants. Quels sont ces datacenters ? Une entreprise australienne, Cloudscene, s’est donnée pour vocation de diffuser une information aussi exhaustive et transparente que possible sur les datacenters et fournisseurs de services cloud : elle agrège del’information sur environ 4700 datacenters et 4200 fournisseurs de service cloud présents dans 110 pays. (@zdnetfr)

Cybercriminalite

Qui sont les escrocs du darknet français ? À quoi ressemble l’économie souterraine de la cybercriminalité française ? Combien de hackers malveillants y prospèrent ? Comment s’organisent-ils, que vendent-ils et combien gagnent-ils ? Pour la première fois en France, une étude, réalisée par l’entreprise de cybersécurité Trend Micro et publiée ce mercredi, donne des réponses. Pendant un an, ses équipes de R et D ont scruté les marchés souterrains nationaux et compris ses spécificités. Le panorama dressé, plutôt inquiétant, révèle les dessous du « web underground » français. Un écosystème criminel qui prospère dans le darknet (l’internet caché), mais qui apparaît très bien organisé, en pleine professionnalisation et… en pleine croissance. (@latribune).

#MediaSocial

Faut-il se retirer des réseaux sociaux ? Perte de temps, angoisse de manquer une information, malaise à la lecture de statuts trop joyeux ou au contraire d’évènements dramatiques… Peut-être avez-vous déjà songé à vous retirer des réseaux ? Et peut-être n’osez-vous pas le faire ? Pourquoi ce tiraillement ? Qu’avons-nous à y gagner, mais aussi à y perdre ? Éléments de réponses grâce à l’éclairage d’experts et de témoignages. (@Psychologies_).

Elle attaque ses parents en justice pour des photos d’elle sur Facebook. Des photos d’elle bébé, en train de se faire changer sa couche, sur le pot, puis enfant… Pendant des années, des parents autrichiens ont partagé des photos de leur fille à leurs 700 amis Facebook. Dès qu’elle a eu 18 ans, la jeune femme a décidé de les attaquer pour violation de la vie privée. Le procès se tiendra en novembre. (@LExpress).

#Territoire

Révolution numérique et développement des territoires. Les technologies numériques sont porteuses d’espoir de développement des territoires, dans le cadre d’une nouvelle révolution industrielle, d’une société collaborative, de la ville interactive… Un prochain numéro de la revue Territoire en mouvement porte sur l’émergence de nouveaux lieux de travail et de nouveaux dispositifs de valorisation des ressources locales en lien avec le web 2.0, la mobilité numérique, les pratiques collaboratives… Trois clés d’entrées sont envisagées : les tiers lieux (cantines numériques, coworking spaces,fablabs…), les hacklabs et living labs, les politiques territoriales pour développer les usages numériques. Cet appel est interdisciplinaire mais les auteurs sont priés de discuter de la dimension spatiale ou territoriale de leur objet d’étude et de se conformer à la ligne éditoriale de la revue. La diversité géographique des exemples est bienvenue. (@openeditionsays).

#SiliconValley

Les patrons très politiques de la Silicon Valley. « Rendre le monde plus ouvert et plus connecté » : c’est la devise de Facebook, le premier réseau social au monde, et une obsession personnelle de son fondateur, Mark Zuckerberg. Depuis 2011, il a répété cette même phrase à 25 reprises, dans des discours, des entretiens, ou sur sa page Facebook. Et si ce chiffre est étonnamment précis, c’est grâce au projet mis en ligne par l’université du Wisconsin, début septembre, baptisé The Zuckerberg Files : ligne par ligne, vidéo par vidéo, cette base de données répertorie l’ensemble des déclarations publiques de Mark Zuckerberg, dans lesquelles il est possible de faire des recherches. On découvrira ainsi que le patron de Facebook a évoqué à 48 reprises la vie privée, 6 fois Barack Obama, qu’il parle plus souvent de la Chine, pour laquelle il nourrit un vif intérêt, que de l’Allemagne, où son réseau social est régulièrement critiqué. Anecdotique ? Pas seulement. La base de données permet aussi de retrouver chaque citation dans son contexte, de comparer les déclarations d’une année à l’autre, et de vérifier quelles ont été les prises de position de l’influent patron de Facebook sur une vaste gamme de sujets. (@pixelsfr).

#Insolite

«Solution low-tech pour un problème high-tech». C’est désormais officiel. La police néerlandaise aura désormais recours à des aigles si elle doit intercepter un drone survolant une zone lui étant interdite, a-t-elle indiqué lundi, devenant ainsi la première au monde à adopter cette méthode de chasse millénaire contre ces objets modernes. «C’est une solution low-tech pour un problème high-tech», a affirmé à l’AFP Dennis Janus, un porte-parole de la police avant une démonstration sur le terrain d’une académie de police dans le sud du pays. (@20minutesOnline).

#Cybercriminalite

Paranoïa et organisation mafieuse : plongée dans le monde des sites cachés illégaux français. Un milieu paranoïaque et très bien organisé. C’est le portrait du milieu cybercriminel français que dresse l’entreprise de sécurité informatique Trend Micro, dans un rapport rendu public le 13 septembre. L’entreprise a mandaté l’un de ses experts pour examiner les principaux acteurs du secteur qui gèrent des sites cachés, inaccessibles avec un navigateur Internet traditionnel, et spécialisés dans la vente de biens et services illégaux. Conformément aux règles éthiques de l’entreprise, il s’est contenté de consulter les informations disponibles publiquement, sans jamais s’impliquer dans le fonctionnement de ces sites. « L’underground » français compte, selon l’expert de Trend Micro, cinq sites principaux, ainsi qu’une myriade de petites structures, parfois individuelles. Ces places de marché réaliseraient un chiffre d’affaires situé entre 5 et 10 millions d’euros par mois, selon le rapport, qui cite des estimations de la police nationale et de la gendarmerie. Toujours selon l’entreprise, si plusieurs milliers de personnes seraient inscrites sur ces sites, les équipes les faisant fonctionner ne dépasseraient pas la dizaine de personnes. (@pixelsfr).

15 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 15 septembre 2016

#Internet

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Etre sage à l’heure d’Internet : gare aux techno-prophètes. Le philosophe Jean-Michel Besnier est connu pour porter un regard critique sur notre modernité technologique. Dans un petit livre qu’il publie ces jours-ci aux éditions du Pommier ( « La Sagesse ordinaire »), il essaie de tracer les contours de ce que serait une sagesse ordinaire aujourd’hui. Besnier aborde bien des questions, mais une en particulier, comment être sage à l’ère numérique ? Car selon lui, les technologies tyrannisent à ce point notre quotidien que les modèles anciens de sagesse – que ce soit la sagesse bouddhiste ou la « folie heureuse » d’Erasme – ne sont plus opérants. Il en appelle donc à une sagesse active, qui soit « un acte délibéré de résistance ». Parce que bientôt, nous ne pourrons plus nous abstraire du monde et des autres, nous ne pourrons plus rien faire – dormir, penser rêver, manger – sans l’assistance d’une machine. (@Rue89).

#Televison

Privatiser France 2 et supprimer France 3, voici les idées-chocs du rapport, « Refonder l’audiovisuel public » publié le 5 septembre 2016 par la Fondation pour l’innovation politique, Fondapol. Selon ce document, l’audiovisuel public ne doit promouvoir que ce que le privé délaisse. Fini donc le divertissement. « « Qui a besoin de l’État pour se divertir en 2016 ? » s’interroge le rapport, qui rappelle que le service public fait déjà produire 71 % de ses contenus par des producteurs privés. (@LePoint).

#Entreprise

La France est le deuxième pays d’Europe des start-up, derrière Londres. Les jeunes pousses françaises sont parvenues à lever 1 milliard d’euros lors du premier semestre 2016. L’écosystème toulousain a été l’un des contributeurs de ce record historique tel que Sigfox, SchoolMouv, Payname… A lie aussi : A Montauban, la start-up CopSonic veut connecter l’internet des objets avec des ultrasons. (Tout ce qui buzz – @France3MidiPy).

#EconomieCollaborative

Quatre questions sur la VTC sans conducteur lancée par Uber aux Etats-UnisUber passe à la vitesse supérieure. L’entreprise, qui propose un service de location de voitures via une application pour smartphones, expérimente la voiture de transport avec chauffeur (VTC)… sans chauffeur. Oui, vous avez bien lu : le véhicule sera autonome. Le top départ de l’expérimentation a été donné mercredi 14 septembre à Pittsburgh (Pennsylvanie). Cette ville américaine de plus de 2,6 millions d’habitants est devenue un pôle de haute technologie de la côte est. (@Franceinfo).

#Economie

Allier : ces salariés qui osent racheter leur entreprise pour la sauverDans l’Allier, une entreprise de plomberie placée en liquidation judiciaire en 2015 avait été reprise par 3 de ses anciens salariés. Ils ont engagé leurs propres économies et souscrit plusieurs prêts. Ils sont aujourd’hui patrons et font tout pour pérenisser l’activité de l’entreprise. (@F3Auvergne).

#SmartCity

Le collaboratif et l’automatisation s’installent dans l’administration. « Plus de 9,8 millions de formulaires sont remplis chaque année, et le gouvernement perd un temps fou à les traiter, qu’ils soient sous forme papier ou en PDF, à remplir les informations dans une base de données et à revenir ensuite vers les citoyens. » a développé Joshua Goldstein, CEO du Department of Better Technology, une start-up qui déploie des logiciels visant à rendre l’administration plus efficace, lors de l’événement Bridge SF. La jeune pousse a mis en place un outil, Screendoor, permettant aux individus de remplir les formulaires gouvernementaux en ligne. Jusque-là, rien de nouveau sous le soleil : WuFoo et Google Forms, parmi d’autres, offrent déjà ce service. Screendoor se distingue cependant par sa plateforme collaborative, qui permet aux gouvernements de gérer facilement les formulaires, en leur attribuant des notations et des statuts. Des formulaires de demande de bourse peuvent ainsi être facilement classifiés entre ceux devant être lus, ceux dont la demande est à l’étude, ceux qui ont été validés et ceux qui ont été refusés. Screendoor permet également de contacter facilement les individus pour leur demander un supplément d’information ou leur signaler que leur requête est acceptée. (@latelier).

Ces startups qui construisent la ville idéale. Environnement, énergie, logement… Les enjeux de la ville de demain sont nombreux. Grâce à l’avancée technologique, les smart cities, ces villes numériques qui s’inscrivent dans une démarche durable, se développent de plus en plus en Europe. Quelles sont les innovations qui permettraient de créer une ville idéale ? Ces 7 startups présentent leur concept, supposés révolutionner la vie du citadin. (@bymaddyness).

Ayoko Mensah : la jeunesse africaine invente ses villes de demain. Entre villes chaotiques et « silicon villages », la jeunesse africaine se construit un autre futur, déclare la journaliste franco-togolaise Ayoko Mensah. L’Afrique compte aujourd’hui 1,2 milliard d’habitants, et la population de ses villes est supposée doubler d’ici à 2030 pour atteindre 600 millions de personnes. Dans ce contexte explosif, la jeunesse bouillonne de créativité, s’organise, entreprend et innove. Quelques exemples. (@UNESCO_fr).

#Environnement

Un drone expérimenté en Savoie pour explorer les fonds aquatiquesUne start-up savoyarde et le centre d’ingenierie hydraulique d’EDF expérimentent un drone pour mesurer les impacts des aménagements hydroélectriques sur l’environnement. Il répertorie aussi les poissons dans les eaux profondes, lacs ou cours d’eau. (@f3Alpes).

#Blockchain

Decent donne les moyens de court-circuiter Apple et Google. La start-up genevoise lance un réseau décentralisé de diffusion de vidéos, musique et textes, basé sur le principe de la blockchain et reposant sur sa propre cryptomonnaie. De quoi remettre en cause quelques modèles d’affaires bien établis. (@letemps).

#Education

Université de Strasbourg : des prothèses dentaires à l’ère du numériqueLa faculté de chirurgie dentaire de l’Université de Strasbourg a inauguré ce mardi matin son nouveau centre de formation à l’implantologie. Il va permettre de mieux former les étudiants aux outils numériques de conceptions des prothèses. (@F3Alsace).

#Technologies

A la bonne auberge, numériquePar définition, une auberge est un établissement qui propose aux voyageurs un logement temporaire. A la différence prés, que cette auberge numérique non seulement offre un point d’ancrage aux starts up mais en sus elle assure le rôle d’incubateur pour dynamiser leur réussite. (@F3Aquitaine).

14 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 14 septembre 2016

#Energie

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Grâce à des bactéries cette start-up va éclairer nos villes sans électricité. La jeune pousse Glowee a été sélectionnée par la revue du MIT parmi les innovateurs de moins de 35 ans de l’année 2016. Son invention : des bactéries qui renferment les gènes d’animaux marins bioluminescents. Algues, méduses, calamars, poissons, crevettes… Tous ces animaux marins ont en commun de posséder un gène code leur permettant d’être bioluminescents : en présence d’une enzyme, la luciférase, ils génèrent naturellement une lumière colorée (en général bleue ou rouge). Cette production naturelle est pour la start-up parisienne Glowee l’une des ressources de demain. (@WeDemain). A lire : Les pionniers du green (7/8) : Glowee : quand la mer inspire l’éclairage urbain (@latribune).

#Media

Médialab de l’AFP : l’innovation au service de l’information. La cellule de recherche et développement de la troisième plus grande agence de presse du monde n’est pas très imposante : quelques bureaux avec des ordinateurs dans un coin. Son équipe ne l’est d’ailleurs pas non plus, du moins en taille. Seulement deux journalistes, un ingénieur-développeur à mi-temps et un stagiaire en informatique sont dédiés à la réalisation de projets innovants pour l’AFP. Et ce, selon les propos du site, « tant dans la structuration de l’information (extraction de connaissances, annotation de contenus, web sémantique) que dans sa visualisation (cartographie dynamique en contexte géographique, mashups). » Les multiples partenariats avec des start-up, médias et universités compensent cependant la faiblesse en ressources humaines du petit laboratoire. Financée en grande partie par des fonds publics (Union européenne, Agence nationale de la recherche), la R&D de l’agence ne cesse de participer à l’élaboration d’innovations technologiques aussi utiles que prometteuses. (@InaGlobal).

#Economie

Antoine Jouteau  : « Le Bon Coin étudie un dossier d’acquisition chaque mois, plutôt en France? » Le site français de petites annonces, acquis en 2010 par le groupe norvégien Schibsted, peut se targuer de 23 millions de visiteurs uniques par mois et d’occuper la 5éme place des sites les plus visités dans l’Hexagone, la société doit aujourd’hui se développer sur toujours plus de verticales afin de maintenir sa position dans un secteur où il est de plus en plus concurrencé. Son PDG Antoine Jouteau ne se prive pas pour autant de regarder ailleurs pour grossir : « Il est question que Le Bon Coin, sur son coeur d’activité – l’automobile, l’immobilier, les biens de consommation, l’emploi – reste très fort et continue de grandir, mais il est aussi question, sur des domaines d’activité sur lesquels nous ne sommes pas encore importants, ou sur lesquels nous n’avons pas encore commencé notre monétisation, ou qui ne sont pas prioritaires pour l’instant, d’aller chercher des entreprises nationales pour les faire rejoindre le groupe et créer des synergies ». Un dossier d’acquisition serait ainsi analysé chaque mois, principalement chez des start-up françaises. Une stratégie dont l’objectif est de capter une part toujours plus importante d’audience et du temps de navigation des internautes. Et pour cause : son modèle économique repose pour l’essentiel sur la vente de publicités – à l’instar d’un certain Google… -, auquel s’ajoute quelques options de visibilité pour les dépositaires d’annonces. Une recette qui lui a permis d’afficher un chiffre d’affaires de 125 millions d’euros en 2013, et supérieur à 180 millions l’an passé. (@LesEchos).

Économie collaborative et coopérativisme : faut-il dresser des murs ou construire des ponts ? Notre article sur le Supermarché La Louve, le dernier né de la conso alternative, publié le 6 septembre dernier sur The Conversation, a suscité de multiples réactions, dont un article pour le moins critique de Fabrice Flipo. Si nous nous félicitons de ce débat, nous ne nous reconnaissons pas dans la lecture qu’il en propose, ni dans sa vision de l’économie collaborative. Aussi nous semble-t-il nécessaire de clarifier et rectifier certains points, tout en poursuivant la discussion sur les rapprochements possibles entre économie collaborative et coopérativisme. En préambule, une première mise au point : notre propos n’a jamais été d’assimiler économie collaborative et mouvement coopératif. Ce serait absurde, l’économie collaborative et le mouvement coopératif étant évidemment deux notions bien distinctes. L’économie collaborative est un champ émergent et hétérogène, réunissant des organisations qui, par le biais de technologies de l’information, permettent aux individus d’échanger des biens, services ou connaissances sans avoir à passer par une structure centralisée qui possède ou contrôle les actifs. Le modèle coopératif est un modèle de gouvernance, évidemment bien plus ancien, qui repose sur la propriété collective d’un outil de production et la participation démocratique des coopérateurs aux décisions de l’organisation. (@FR_Conversation).

‏#SmartHome

La smart home pour cyclistes verra le jour en Suède. Les smart home intéressent de plus en plus : 45% des Américains possèdent ou posséderont d’ici à la fin de l’année 2016 des technologies pour rendre leur maison intelligente, selon une étude Coldwell Banker. Des Suédois proposent eux une smart home originale : un bâtiment spécial pour cyclistes à Malmö. Dans cette ville aux 42km de pistes cyclables, le vélo est en effet un moyen de transport privilégié comme il peut l’être à Copenhague. (@latelier).

#Publicite

Le bloqueur de publicité Adblock Plus va vendre des publicitésBloquer les pubs – pour les remplacer par d’autres, plus « acceptables ». La société allemande Eyeo, qui édite Adblock Plus, le plus populaire des bloqueurs de publicité, a ouvert mardi 13 septembre sa « place de marché » pour annonceurs. Concrètement, des entreprises peuvent désormais acheter des espaces publicitaires avec Adblock Plus, à condition de respecter un certain nombre de règles de format « peu intrusives ». Les publicités seront alors affichées aux utilisateurs d’Adblock Plus en remplacement des encarts bloqués par le logiciel. Eyeo affirme avoir commencé à tester le programme depuis un mois sur une douzaine de sites importants, et que durant cette période, « le prix des publicités vendues [sur la place de marché] a explosé », a affirmé le PDG de ComboTag, partenaire d’Eyeo, au Wall Street Journal. Les annonceurs « ont très envie de toucher cette population très connectée qui utilise des bloqueurs de publicité ». (@pixelsfr).

#PresidentielleUS

Le site internet Slate veut briser l’embargo sur le résultat des élections américaines. L’élection du président des Etats-Unis se joue dans les swing states, ces Etats où l’équilibre électoral entre démocrates et républicains varie d’un scrutin à l’autre et qui « décident » de l’issue de l’élection. A chaque scrutin, des spécialistes comme Nate Silver, gourou de la statistique, leCenter for Politics de l’université de Virginie ou le Princeton Election Consortium s’efforcent de prédire le résultat de l’élection en analysant les sondages. Cette année, Slate promet de bousculer les règles de cette élection. Dès l’ouverture des bureaux de vote sur la côte Est, le site d’information veut publier en temps réel des informations sur le taux de participation – pour l’élection présidentielle et les élections au Sénat. Il s’agit de fournir aux électeurs les outils et les informations dont disposent les candidats, leurs équipes, et les médias. (@lemondefr).

#MediaSocial

Les algorithmes de Facebook sous le feu des critiques. Le réseau social aux 1,71 milliard de membres communique à tout va pour fêter les dix ans de son célèbre fil d’actualités (newsfeed), qui, grâce à des algorithmes complexes, organise ce que chacun voit sur sa page. Mais la grogne des éditeurs de contenus, qui s’estiment trop dépendants à Facebook, ainsi que les polémiques récentes sur sa politique éditoriale et sur la neutralité de ses algorithmes, gâchent la fête. De passage à Paris, Chris Cox, le directeur des produits de la firme californienne, a tenté d’éteindre l’incendie. (@LaTribune).

#BigData

Digilocker : en Inde, les citoyens peuvent stocker leurs documents officiels sur le cloud. Les autorités du pays ont récemment annoncé qu’elles reconnaîtront désormais les copies digitales du permis de conduire stockée sur Digilocker, le cloud public sécurisé lancé en 2015 par le gouvernement indien. Il suffit pour cela d’installer l’application Digilocker sur son smartphone, de lier l’application à son numéro de téléphone et d’uploader une copie de son permis. (@RSLNmag).

#Mobilite

Google sera à Montélimar, capitale du nougat, le 21 septembre, pour marquer le lancement de l’Android 7.0 Nougat. A cette occasion une statue (Bugdroid) sera installée pour célébrer la dernière version du système d’exploitation mobile de Google.  Le 30 juin dernier, Google avait lancé officiellement le système d’exploitation, l’Android 7.0. Chaque nouvelle version d’Android est pourvue d’un nom de confiserie ou de dessert, choisi par les internautes. Cette fois-ci les internautes avait choisi le nougat. (@F3Rhone_Alpes).

#LiensVagabonds

Facebook accusé d’abus de pouvoir, la revanche des vieux médias. A retenir cette semaine :  Mark Zuckerberg accusé d’abus de pouvoir démocratique par un journal norvégien la lettre de l’éditeur ; même la 1ère ministre norvégienne se fait censurer ; Facebook se défend ; puis se ravise et ré-autorise la photo ; Pourquoi cette affaire est si importante ; Les algorithmes doivent rendre des comptes ; Les GAFA sont-ils des partis politiques ? (@Metamedia).

#Futur

Notre futur saturé d’applications ne sera pas si rose. Il n’a pas l’air très fun. Vaguement plus confortable, un brin plus ennuyeux et beaucoup plus solitaire. (@big_browser).

13 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 13 septembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Blockchain

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Blockchain: la fin de l’état-nation. Une question non résolue a longtemps entravé le développement du commerce en ligne: comment réaliser des transactions financières par Internet de façon sûre, efficace et abordable? Les cartes de crédit présentent une solution pratique pour le consommateur, mais comportent un risque de fraude. Les virements bancaires ont l’avantage de la sécurité, mais leur manque d’immédiateté présente une barrière trop importante. Très tôt, des pionniers ont imaginé des monnaies virtuelles permettant l’échange de valeur de pair-à-pair, sans passer par l’intermédiaire d’une banque. La première blockchain, servant de base au Bitcoin, a esquissé une solution à ce problème en mettant sur pied un système décentralisé – un réseau où chaque unité de valeur comporte un identifiant unique et où chaque partie prenante reçoit un historique complet et actualisé de toutes les transactions passées à travers le réseau. Ce fichier devant être coordonné entre tous les nœuds du réseau, il ne permet d’utiliser chaque unité de valeur qu’une seule fois, faute de quoi les incohérences sont détectées et éliminées. (@letemps).

Comment ça marche ? On parle beaucoup de « LA blockchain » et de ses nombreuses applications, qui promettent (ou menacent, suivant les opinions) de révolutionner la société au moins aussi profondément qu’Internet lui-même. En même temps, ce concept est présenté de façon très vague. Même si on la dit « distribuée », ce qui est d’ailleurs impropre comme nous le verrons, il manque le plus souvent une expression claire des implications de son implantation sur un réseau pair à pair ouvert. De ce fait, parler de « LA blockchain » est trompeur et passe largement à côté de l’essentiel. L’idée est née en 2008 avec Bitcoin, qui en est à ce jour la réalisation emblématique, mais aussi la base de nombreuses variantes et extensions. Nous utiliserons donc cet exemple pour en analyser les composantes et les implications, tout en nous efforçant d’en tirer des enseignements valables pour d’autres systèmes où le principe de la chaîne de blocs est utilisé pour des écritures autres que des transactions monétaires. Conformément à l’usage, j’utilise le terme « Bitcoin » avec majuscule et sans article pour désigner le système de paiement, et « le bitcoin » pour l’unité de compte utilisée par ce système. (@Contrepoints).

#LoiRenseignement

L’hertz et le néant. Plus d’un an après l’adoption de la loi sur le renseignement, ses opposants ne désarment pas. Et ils pourraient bien avoir trouvé le moyen d’y enfoncer un coin… D’ici quelques semaines, le Conseil constitutionnel répondra à une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) déposée par trois associations, la Quadrature du Net, le fournisseur d’accès à Internet (FAI) French Data Network (FDN) et la Fédération des FAI associatifs (FFDN). En cause, une étonnante largesse qui exonère de tout contrôle la surveillance, pour la « défense des intérêts nationaux », des communications sans fil. Une (grosse) brèche, vieille de vingt-cinq ans, dans un texte dont l’ambition était justement de mieux encadrer l’activité des espions français. (@libe).

#eCommerce

Les ventes sur Internet ont bondi de 15 % au 2e trimestre en FranceLe commerce sur Internet est en pleine forme. Le secteur continue sa progression à deux chiffres , enregistrant un bond de 15 % au deuxième trimestre 2016. Les Français ont dépensé 17,4 milliards d’euros en ligne sur cette période, détaille la fédération du e-commerce (Fevad) lundi 12 septembre. (@LesEchos).

#Gafa

Facebook Vs Google : quel est le poids de chacun dans le choc des titans ? Dans ce choc des titans entre Facebook et Google, on est en droit de se poser une question très manichéenne : qui est le plus fort ? Google a pris de l’avance historiquement puisque son lancement date de 1998, mais Facebook sortie en 2004 a déjà les reins très solides et une ambition démesurée. Les deux géants promettent donc de belles batailles dans les mois et les années à venir.

Même si les deux entreprises s’affrontent, ni l’une ni l’autre n’a vraiment réussie à faire toussoter son concurrent sur les secteurs qui leurs sont propres, le réseau social Google + n’a jamais vraiment pris et le moteur de recherche de Facebook non plus. En revanche, Facebook a su mettre en place une solide stratégie publicitaire qui rogne le premier business de la firme de Mountain View.

Facebook en quelques chiffres, c’est 5,84 milliards de dollars de chiffre d’affaires, 1,6 milliards d’utilisateurs, 356 milliards de dollars de capitalisation boursière, 10.000 salariés et une croissance annuelle de 50%. C’est aussi plus d’un milliard d’utilisateurs, sur Messenger, sur WhatsApp et un peu plus d’un demi milliard sur Instagram par exemple.

De son côté Google, c’est 75 milliards de dollars de chiffre d’affaires, 555 milliards de dollars de capitalisation boursière et 50.000 salariés et 20% de croissance annuelle. Sans faire une liste exhaustive des très nombreux succès de l’entreprise, Google c’est plus d’un milliard d’utilisateurs sur Gmail, sur YouTube, sur Android, sur Chrome, etc. (@PresseCitron).

#Culture

Le jeu vidéo n’est pas un adversaire de la littérature, au contraireIl y a quelques années, Big Think, qui est un site de contenus éducatifs, vous avait posé une question simple – mais qui me passionne : comment les jeux vidéo sont-ils en train d’influencer le récit ? Question passionnante parce que le jeu vidéo s’est imposé progressivement pendant ces trente dernières années comme un loisir massif, parce que nombre d’écrivains d’aujourd’hui et de demain auront un moment ou un autre de leur vie été joueurs, et qu’il en va de même pour les lecteurs. C’est une question qu’il est donc impossible d’ignorer. (@franceculture).

#Intelligenceartificielle

Les robots auront-ils la peau des traders? 277… C’est le nombre de banquiers issus des plus grands établissements bancaires français (BNP Paribas, Société Générale, Natixis) dont le salaire a dépassé le million d’euros en 2014. Ces « stars du trading » sont pourtant menacées, depuis une dizaine d’années, par l’arrivée sur les marchés financiers d’un nouvel intervenant: les algorithmes de trading, ces programmes informatiques ultra-rapides qui détectent et exploitent, en une dizaine de millisecondes, les inefficiences de marché. Les opérateurs de marché sont désormais confrontés à l’arrivée des machines qui grappillent de plus en plus leur espace de travail. De plus en plus utilisé par les institutions financières, le trading automatique représente près de 60% des transactions quotidiennes mondiales, et près de 80% rien qu’à Wall Street. Preuve de leur importance, un robot-trader a été responsable en 2010 d’un krach éclair sur le Dow Jones l’indice phare américain, ce dernier perdant près de 1.000 points (-9,2%) en l’espace de 10 minutes. Le métier de trader est clairement mis à mal par l’arrivée des algorithmes. Chronique d’une mort annoncée ? (@BFMBusiness).

Un logiciel traque les salariés sur le départ. La start-up Joberate épluche les données disponibles sur les millions de comptes de médias sociaux accessibles librement ou les achète à des tiers pour établir un « J-Score », soit le niveau d’activité de recherche d’emploi d’une personne. Pour établir le score, elle alimente ses algorithmes d’éléments pouvant être significatifs : le suivi d’une nouvelle entreprise sur Twitter, l’accès à des articles relatifs à la rédaction d’un CV, l’ajout d’éléments professionnels dans son résumé Facebook ou une activité accrue sur LinkedIn marquée par l’ajout de contacts professionnels. La firme américaine jure par contre ne pas suivre des activités qui sont privées. (@lessentiel).

#Drone

Le maire d’Asnières, Big Brother et les drones. Manuel Aeschlimann, maire (Les Républicains) d’Asnières-sur-Seine, dans la banlieue ouest de Paris, en est lui-même surpris. Qu’aucun autre élu n’ait formulé la même idée que lui – organiser dans sa ville des rondes de surveillance avec des drones – le laisse perplexe. Au Figaro, il a expliqué que « hormis un maillage total de chaque rue avec des caméras fixes – ce qui est impossible – la solution, ce sont les drones ». C’est sûr : « les drones résoudraient 95 % de nos problèmes » s’ils étaient mis en œuvre. Proche de Nicolas Sarkozy, l’élu dont la ville compte 75 caméras de vidéosurveillance et un effectif de 65 policiers municipaux (équipés de matraques Tonfa, de Tasers et de Flash-Ball mais aussi de pistolets automatiques) entend ainsi lutter contre les trafics en tous genres dans certaines zones de cette commune coupée entre des quartiers limitrophes « difficiles » et un centre-ville bourgeois. Le maire d’Asnières est donc le premier à envisager – il devra saisir la commission départementale de vidéoprotection des Hauts-de-Seine – d’utiliser des drones pour surveiller la population. (@lemondefr).

#Internet

Quand Thierry Lhermitte expliquait « Internet » avec Jean-Luc Delarue en 1996Les évolutions technologiques sont de plus en plus rapides. Internet s’est démocratisé de façon spectaculaire ces dernières années. Derrière ces phrases un peu bateau se cache une réalité incontestable. Il suffit de regarder quelques années en arrière pour s’en apercevoir. En 1996, Thierry Lhermitte passe chez Jean-Luc Delarue pour expliquer le fonctionnement de son site. Le web étant encore méconnu à l’époque, ils en profitent pour expliquer plus en profondeur son fonctionnement… Il s’en ai passé des choses en 13 ans ! A commencer par un relooking des ordinateurs (et des sites web). On est loin des histoires de piratage, regarder une bande-annonce en ligne paraissait à l’époque révolutionnaire. Vous deviez tout de même compter sur 10 à 15 minutes pour charger la vidéo. A consommer sans modération ! (@BlogModerateur).

12 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 12 septembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

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Ruecup, une application toulousaine pour localiser (et récupérer) des objets abandonnés dans la rue. Créé par 4 Toulousains, Ruecup est « le bon Coin » des meubles et des appareils à récupérer. Elle permet de signaler et localiser des objets laissés sur les trottoirs. Une application unique en son genre. « Le but est simple : pouvoir signaler, localiser et récupérer (si besoin) des objets qui ont été laissés sur les trottoirs » résume en quelques mots Quentin Abrioux, l’un des 4 fondateurs. « Vous marchez dans la rue, vous voyez une chaise. Au lieu de vous dire « elle va partir à la déchetterie alors qu’elle est en bon état », vous utilisez Ruecup afin de signaler sa position aux autres utilisateurs potentiellement intéressés par cet objet » poursuit-il. (Tout ce qui buzz – @France3MidiPy).

#SmartCity

L’entreprise, un acteur essentiel et souvent oublié de la Smart City. Au-delà de l’effet de mode, le phénomène de la Smart City, ou ville intelligente, est devenu un bel indicateur du dynamisme d’une ville et de la performance d’un maire à rendre sa ville plus agréable, plus en mouvement, plus communicante et plus responsable. Dans cet objectif du mieux vivre ensemble, le numérique agit tout à la fois en phare et en élément perturbateur. C’est lui qui a fait émerger de nouveaux usages, brouillé les frontières et décompartimenté le privé et le professionnel. C’est lui aussi qui permet d’identifier et d’analyser les usages, tout en sensibilisant et en responsabilisant les citoyens à participer à ce challenge collectif. (@lemondefr).

Devenir une Smart City grâce à l’User Generated Content. Le potentiel d’une ville à être considérée comme une smart city tient à sa capacité à mobiliser les technologies de l’information et de la communication pour être performante sur 6 critères : son économie, ses habitants, sa gouvernance, la mobilité en son sein, et sa vie communautaire. Si une smart city cible particulièrement ses habitants, une smart destination cherche à améliorer l’expérience touristique. Un exemple d’étude : l’Euro 2016 et les villes qui ont hébergé la compétition. Les 5 villes les plus mentionnées durant l’Euro 2016 sont Paris, Marseille, Nice, Lyon et St Denis. (@siecledigital).

Comment la Métropole joue-t-elle son rôle de catalyseur dans un contexte où le numérique bouleverse les us et usages ? C’est la (bonne) question posée conjointement par La Tribune et la Ville de Marseille qui organisent pour la seconde année consécutive un Forum entièrement dédié à la Smart City, à ses impacts et ses promesses, les 29 et 30 septembre prochain au Pharo à Marseille. Une seconde édition qui se déroulera le jeudi 29 septembre dès 14h, par une série d’ateliers de co-création mêlant industriels, start-ups, élus, experts tandis que le vendredi 30 septembre, sera jalonné de table-rondes abordant les thématiques du big data et de la sécurité, du sport et du numérique, du rôle des entreprises dans la création de la smart métropole ou encore de l’impact du numérique sur l’urbanisme et l’aménagement métropolitain. « La Smart city ne doit pas être un beau discours, elle doit être une réalité« , a rappelé Jean-Christophe Tortora, le président de La Tribune, lors de la conférence de presse de présentation du Forum qui s’est tenu ce jeudi 8 septembre sur le chantier Smartseille, porté par Eiffage. Une façon de joindre le geste à la parole, Smartseille étant au sein du périmètre d’Euroméditerranée, LE démonstrateur de la ville intelligente. Ce qui fait dire à François Jalinot, le DG d’Euroméditerranée que Smartseille n’est qu’une brique d’un plus vaste écoquartier de 700 000 m2, sorte de Fab Lab à ciel ouvert. (@latribunepaca). A lire : « Boucle à eau de mer » et champignons dépolluants au coeur du futur éco-quartier de Marseille (@Le_Parisien).

D’une smart city à une “engaged city”Il faut aller au-delà d’une vision toute technologique de la smart city. Guillaume Degroisse décrypte l’évolution de la smart city vers une ville aux citoyens engagés grâce au digital, l’”engaged city”. Pour trouver une première mention de la notion de smart city, il faut remonter jusqu’en 1992, année de parution d’un “Que sais-je”, écrit par Gabriel Dupuy, dont l’objet était « l’informatisation des villes ». En réalité, il faudra attendre le début des années 2000 pour que le terme devienne vraiment populaire. C’est IBM qui l’utilise en premier, dans sa littérature marketing à destination des maires de grandes villes qui désirent informatiser leurs services municipaux. Mais c’est surtout Bill Clinton qui, lors d’un dîner, va insuffler l’idée à John Chambers, patron de Cisco, en lui demandant si avec toute la technologie et réseaux que sa société maîtrise, elle ne pourrait pas oeuvrer pour rendre les villes plus simples à vivre, plus agréables et plus intelligentes. (@latelier).

#SmartHome

Le rêve de la maison connectée face à la réalité. Dans les allées de l’IFA, le salon de l’électronique grand public qui se tient actuellement à Berlin, la maison connectée se décline à toutes les sauces. Cafetière, machine à laver, réfrigérateur, four, thermostat, ampoules, serrures ou même vannes de radiateurs… rien ne semble échapper à cette tendance du tout connecté. Sous les regards à la fois intrigués et fascinés des visiteurs, constructeurs de renommée mondiale et start-up dévoilent leurs dernières innovations en la matière. (@lemondefr). A lire aussi : « Digital Lifestyle » à l’honneur à l’IFA : les éditeurs vont travailler pour des frigos (@Metamedia).

#EconomieCollaborative

La protection sociale de l’auto-entrepreneur sur la table. Avec la déconvenue des livreurs de Take Eat Easy, la situation précaire des auto-entrepreneurs utilisant des plateformes collaboratives a encore pu se vérifier récemment. C’est pour apporter à ce genre de profils un minimum de protection, même si celle-ci ne recouvrera jamais le risque chômage, que la loi Travail s’est dotée de son article 60 (ex- 27-bis). Il s’applique aux « travailleurs indépendants recourant, pour l’exercice de leur activité professionnelle, à une ou plusieurs plateformes de mise en relation par voie électronique ». (@Lentreprise).

Airbnb va lutter contre le racisme de ses hôtes, mais on n’a pas encore bien compris comment. Va-t-on pouvoir se passer de Innclusive et Noirbnb, ces plateformes alternatives qui ont fleuri cet été à destination de ceux qui galèrent à louer sur Airbnb : les minorités de couleur et sexuelles ? L’entreprise a promis il y a trois mois des mesures pour lutter contre les discriminations sur sa plateforme, et les a dévoilées jeudi 8 septembre dans un rapport de 32 pages. Il est le fruit du travail d’une équipe prestigieuse, dont un ex-ministre de la justice américain, Eric Holder, embauché comme conseiller. Ce qui n’empêche pas que les solutions exposées peinent à convaincre certains acteurs publics. (@MashableFR).

#Presse

Saignée rédactionnelle à «l’Obs» A l’Obs, c’est une demi-surprise : la direction avait expliqué fin juin vouloir lancer un plan d’économies de 5 millions d’euros. Mais sa traduction concrète, annoncée ce jeudi, fait néanmoins l’effet d’un coup de massue à l’intérieur du journal détenu par le trio Bergé-Niel-Pigasse. La «réorganisation» vise à ramener le «périmètre rédactionnel» du groupe (y compris le site Rue89) de 185 à 143 postes, selon un communiqué interne que Libération s’est procuré. Soit la suppression de 22% des effectifs : 42 postes, dont 33 journalistes. Le plan s’accompagne d’une réduction de neuf jours de RTT pour les salariés. (@libe).

#Streaming

L’optimisation à l’extrême : l’obsession de Netflix pour vous proposer le contenu qui vous fera binge-watcher. C’est frappant, à l’heure où les données personnelles sont considérées comme un trésor par les entreprises qui opèrent des services en ligne, d’entendre Netflix affirmer que ces données ne l’intéressent pas. Peu lui importe qui vous êtes : Netflix ne demande aucune information personnelle comme votre sexe, votre âge, votre niveau de salaire, ou votre lieu de résidence. Seul ce que vous regardez a de la valeur pour Netflix afin de vous proposer le meilleur contenu possible. Et oui, contrairement à Google ou Facebook qui doivent avoir le maximum d’informations à votre sujet pour vous proposer des publicités ciblées, Netflix ne fait pas de publicité. Son service est payant et de toute évidence, plus vous regardez des séries et des films, moins vous risquez de vous désabonner. (@PresseCitron).

#Cinema

Toronto 2016: Snowden, héros ordinaire aux mains d’Oliver Stone. Quand l’image d’ Edward Snowden (le vrai) est apparue sur l’écran du Roy Thomson Hall, la grande salle du festival de Toronto, le 9 septembre, à la fin de la projection de Snowden, d’Oliver Stone, la salle l’a applaudie. S’il n’en tenait qu’au public canadien, l’ex-employé de la NSA obtiendrait l’asile sur les bords du lac Ontario. Ces applaudissements témoignaient aussi d’une cruelle réalité. Snowden, tel que l’ont écrit Stone et son coscénariste Kieran Fitzgerald, tel que l’interprète Joseph Gordon-Levitt est un homme ordinaire qui échappe à cette banalité par un acte hors du commun. La singularité et l’importance de cet acte se mesure bien mieux en voyant à l’écran le vrai Edward Snowden qu’en admirant la performance d’un acteur hollywoodien, aussi consciencieux et intelligent qu’il soit.  D’où le prodigieux intérêt du documentaire de Laura Poitras, Citizenfour, tourné en grande partie à Hong Kong dans la chambre d’hôtel où s’était caché Snowden après sa fuite en 2013. (@thomsotinel).

#MediaSocial

Snapchat : Elle risque six mois de prison pour le partage d’une photo volée. L’idée de la Playmate de l’année 2015 était de faire rire une de ses amies en se moquant du physique de la personne âgée mais cette dernière, récemment identifiée par la police de Los Angeles, souhaite désormais aider les autorités en témoignant dans cette affaire de publication d’images privées. Cela pourrait faire valoir à la jeune femme de 29 ans jusqu’à six mois d’emprisonnement. (@20minutes).

Facebook censure un post de la Première ministre norvégienneLa Première ministre norvégienne Erna Solberg a annoncé vendredi 9 septembre que Facebook avait supprimé un de ses posts contenant la célèbre photo d’une jeune Vietnamienne nue brûlée au napalm, prise en 1972 par le Vietnamien Nick Ut Cong Huynh pour l’agence Associated Press. C’estb le premier cas connu de censure d’un chef de gouvernement sur le réseau social. « Pendant que j’étais dans l’avion entre Oslo et Trondheim, Facebook a supprimé un post de ma page Facebook », a écrit Mme Solberg, sur le réseau social. « Ce que Facebook fait en supprimant des photos de ce type, aussi bonnes soient leurs intentions, c’est d’éditer notre histoire commune ». Mme Solberg avait défié Facebook vendredi matin en publiant une photo problématique pour le géant américain qui estime qu’elle viole ses règles sur la nudité. Le post de la Première ministre a disparu en fin de matinée. (@courrierinter).

#Afrique

Le crowdfunding en Afrique, une nouvelle génération de tontines ? Comment une pratique ancestrale – la tontine – peut-elle se réinventer à l’épreuve d’un phénomène émergent ? C’est le cas du « financement par la foule » – le crowdfunding – qui s’adapte aux spécificités du continent africain via ses acteurs, ses technologies supports (Internet et téléphonie) et leurs usages. Tout un chacun et donc une foule (crowd) a un certain pouvoir de financement (funding). Ce phénomène n’a cessé de prendre de l’ampleur depuis une dizaine d’années. L’expressioncrowdfunding, dont la principale traduction en français est financement participatif, a ainsi été utilisée de manière générique pour désigner des levées de fonds. Elle reflète en réalité différents modes de financement alternatifs aux prêts des banques et autres organismes de crédit. (@latribune).