Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Energie
L’Islande, source d’inspiration sérieuse pour l’Alsace à l’heure de développer la géothermie. En Alsace, il n’y a pas de geyser comme en Islande. La région dispose d’eau souterraine à haute température grâce aux petites failles tectoniques du fossé rhénan Assez pour développer la géothermie profonde, technique visant à exploiter la chaleur située dans le sous-sol. Pour lancer de nouveaux projets de géothermie sur le sol alsacien, plusieurs élus strasbourgeois ont été en Islande pour s’inspirer de pratiques depuis longtemps implantées. A lire aussi : Strasbourg, « On s’oriente vers les puits de géothermie les plus sécurisés d’Europe ». (@20minutes).
#SmartCity
Startup in residence célèbre la smart city made in San Francisco.
Depuis 2014, le programme Startup in residence met en collaboration les entrepreneurs et pouvoirs publics de la Baie de San Francisco. Durant seize semaines, plusieurs jeunes pousses travaillent chacune en collaboration avec un département (de l’Human Services Angency au SF Fire Department) dans le but de développer une solution remplissant une mission de service public. Trois binômes participant au programme étaient présents mercredi dernier à l’évènement SF Bridge. Sur demande de l’Human Service Agencies, la start-up Binti a conçu une plate-forme en ligne destinée aux parents souhaitant s’occuper d’un enfant dans le besoin (foster care dans la langue de Shakespeare). A travers celle-ci, les candidats peuvent facilement remplir les divers formulaires nécessaires en ligne, et l’Human Service Agencies dispose d’une vision holistique de l’ensemble des familles d’accueils potentielles et des documents fournis par chacunes d’entre elle. (@latelier).
#Ville
Milan, ville modèle en matière de gestion des déchets. Milan est ainsi en pointe sur la gestion des déchets grâce à l’innovation technologique et à l’engagement de ses citoyens. Elle trie aujourd’hui près de 54% de ses ordures ménagères, première ville européenne à avoir franchi le seuil des 50%, et se fixe comme objectif d’atteindre les 65% à l’horizon 2020. C’était encore seulement 32% en 2012. Une ville modèle qui donne l’exemple au delà des frontières de la péninsule. Une délégation de l’assesseur à l’environnement de New-York s’est ainsi rendue dans la capitale lombarde pour s’inspirer du « cas Milan. » (@LesEchos).
Plateformes et métropoles. Sur son blog, le spécialiste en marketing, Christophe Benavent (@benavent), auteur de Plateformes, revient sur la rencontre City2City organisée en mai à Amsterdam, qui discutait de l’irruption des plateformes de services dans les villes européennes, notamment en matière de logement, de tourisme et de transport. Plusieurs représentants de métropoles étaient présents pour discuter de l’impact de l’économie collaborative, notamment d’Uber et de Airbnb, sur les villes. Christophe Bénavent nous rappelle que toutes les villes ne vivent pas la confrontation de la même façon, notamment parce que toutes sont dans des situations différentes. « Toutes partagent le sentiment de devoir réguler », mais toutes n’ont pas les mêmes outils pour se faire (certaines villes ont d’ailleurs très peu de marges de manoeuvre réglementaires). Pour le spécialiste du marketing, la régulation est un réflexe, mais risque de n’être qu’un pansement sur une jambe de bois, et ce alors que les plateformes entendent désormais devenir des acteurs des politiques publiques, représentants des citoyens à qui ils fournissent services et revenus. Pour lui, la solution est à trouver dans le développement d’un dialogue, dans la construction d’un espace de délibération entre tous les acteurs. L’hébergement de courte durée répond à plusieurs critères allant du degré de contrôle des autorités aux conditions d’occupation en passant par la durée de location totale ou consécutive aux délimitations territoriales… Et tout l’enjeu consiste à circonscrire ces nouvelles catégorisations pour délimiter de ce dont on parle et comment on régule. (@internetactu).
#Finance
Plus de 427 millions levés, le cloud tire la locomotive du capital-risque en France cet été. Si l’été rime souvent avec ralentissement de l’activité des entreprises, c’est loin d’avoir été le cas du côté des levées de fonds en France. Première opération spectaculaire de l’indicateur Frenchweb Invest sur juillet et août 2016: OVH et son augmentation de capital de 250 millions d’euros. L’hébergeur français, qui a confirmé l’opération, serait valorisé plus d’un milliard de dollars suite à cette levée de fonds. Conséquence, les résultats de l’indicateur Frenchweb Invest se trouvent fortement influencés par cette opération, qui fait figure d’exception cet été. (@frenchweb).
#Education
Les logiciels cancres de l’Education nationale font des petits. – (Boîtes noires, le blog d’Olivier Tesquet). Souvenez-vous : les rendez-vous forcés chez la conseillère d’orientation (“Et le CAP spationaute, sinon ?”) et les errances au CIO du quartier (“J’ai déjà toutes les brochures du Salon de l’étudiant, vous n’auriez pas L’Equipe, à tout hasard ?”) ; pour la génération qui a quitté les bancs du lycée dans les années 2000 (la mienne), l’avenir était un chemin pavé de bonnes intentions et d’une bonne dose de doigt mouillé. Aussi loin que je m’en souvienne, on rentrait trois choix sur le parc informatique famélique d’une salle de classe en attendant le verdict. Simple et aléatoire comme une grille de loto foot. (@telerama).
#Informatique
Les développeurs, rois du marché de l’emploi en France. Les « King Coders », ces développeurs de génie que les entreprises de la Silicon Valley s’arrachent à prix d’or pour rester compétitives, ont de beaux jours devant eux. Qu’ils soient développeurs (logiciels et web), ingénieurs SI (système d’information) ou ingénieurs commerciaux, les profils de ceux qui savent coder, développer, programmer et vendre trustent les premières places du Top 20 des métiers les plus recherchés sur LinkedIn. Dans une étude réalisée pour la première fois pour « Le Monde Campus », le réseau social professionnel a observé les données de ses douze millions d’utilisateurs français, et six millions d’offres d’emploi, afin de repérer les tendances des métiers les plus recherchés et des profils les plus représentés sur sa plateforme. (@LeMonde).
#Virtualite
La jeune fille qui n’existait pas. Elle s’appelle Saya : cette jeune écolière japonaise nous a été présentée l’année dernière par ses parents Teruyuki and Yuka Ishikawa sur Twitter. Une jolie brune au carré et au regard de velours qui, depuis, ne cesse d’intriguer les internautes : ils se demandent si derrière ce visage candide aux traits si parfaits, ne se cacherait pas de la modélisation 3D. Réelle ou virtuelle ? Humaine ou non humaine ? Personne ne semble pouvoir trancher… mais c’était sans compter, Teruyuki and Yuka Ishikawa qui viennent de révéler le pot aux roses. Saya est bien le fruit de leur création… mais virtuelle. Le mari et la femme, tous deux concepteurs graphiques, se sont amusé à la modéliser de toutes pièces pour démontrer toute les impressionnantes avancées des technologies 3D. Seul soucis, selon eux, la texture des cheveux qui paraît moins réaliste et qui doit être améliorée. En attendant, le couple a annoncé que Saya figurera bientôt dans un film, selon Business Insider. (@LADN_EU).
#Youtube
Malaise : quand Youtube tente de faire taire une Youtubeuse. Laetitia Nadji avait été approchée par Youtube pour réaliser une interview légère du président de la Commission européenne, Juncker. Elle a transformé l’exercice en véritable entretien politique. Ça n’a pas plu à Youtube. (@rue89). A lire aussi : « Je me suis senti menacée »: Laeticia, Youtubeuse, accuse Google de censure. (@Lexpansion).
Avi, la youtubeuse « salope » pro Israël hyper gênante. Et si drôle. Avi est tombée amoureuse d’Israël pendant un voyage. Elle fait la promotion du pays qu’elle ADORE : ses plages, ses boîtes, ses hommes, ses armes, son pinkwashing, le bourrage de crâne des enfants. SO FUN. (@rue89).
#Blockchain
La fin de l’idéal trustless. Sur le site de Blockchain France (@blockchainfra), Primavera de Filippi (@yaoeo) revient sur le piratage de The DAO et la manière dont la communauté a réglé le problème. The DAO était un projet d’investissement décentralisé reposant sur la blockchain, qui a été piraté en juin : un pirate s’accaparant l’équivalent de quelque 50 millions de dollars. « Dans le système financier traditionnel, les intermédiaires financiers ont le pouvoir d’annuler a posteriori, unilatéralement, les transactions illégitimes. Dans un réseau blockchain, après qu’une transaction a été faite, elle ne peut (théoriquement) pas être annulée a posteriori – à moins que tous les nœuds actifs du réseau s’accordent sur le contraire. ». Primavera de Filippi explique très clairement les enjeux auxquels a dû répondre la communauté face au problème : elle avait le choix entre geler les fonds du hacker ou modifier la chaîne de bloc pour revenir à l’état originel de The DAO. La communauté était profondément divisée, explique la chercheuse : d’un côté, on trouvait ceux s’opposant à la transaction et d’un autre, ceux souhaitant respecter le code (et donc approuver le piratage). L’enjeu était de « savoir si « l’intention du code » devrait prévaloir sur « le sens littéral du code » ». Ce débat était le reflet d’une opposition entre deux conceptions du code : le code juridique qui doit toujours être interprété, et le code informatique, strict et formalisé, qui s’applique là où il s’applique et pas ailleurs. (@internetactu).
#Robot
Le combat homme/machine a-t-il commencé ? Philippe Ulrich, écrivain, musicien et informaticien, « croit que la réalité dépasse la fiction » et que « nous vivons dans un monde hyper-SF ». C’est « la technologie qui modifie profondément la société et échappe à son créateur » ajoute-t-il. (@LADN_EU).