11 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 11 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xComment le cinéma imagine les villes du futur. Dans la plupart des films de science-fiction, les villes ressemblent plutôt à des métropoles telles que New York ou Hong Kong en proie à une catastrophe ou à un conflit armé. En effet, la ville imaginaire créée de toute pièce est plutôt rare dans ce genre. L’amateur de science-fiction peut s’attendre à une expression visionnaire de la société, même relevant du fantasme, mais ce sera la plupart du temps relatif à l’anticipation, une façon d’imaginer un avenir à notre présent. La ville est un décor, mais c’est un des éléments structurels les plus importants de la science-fiction puisque l’urbanisme très prononcé est synonyme de modernité pour le commun des mortels. La ville a pour but de donner plus de profondeur au scénario, souvent futuriste, en apportant un monde fascinant même si ce dernier est souvent négatif. Il faut également savoir que l’aspect de la ville se science-fiction montre au spectateur les avancées technologiques d’un futur imaginé et définit aussi la notion de temps. La ville de demain présente dans les films est assez standardisée, que ce soit dans Blade Runner (1982), Ghost In the Shell (1995), appartenant au cyberpunk, une branche de la science-fiction particulièrement active dans les années 1980. (@sciencepost_fr). Crédits : L’immortelle – Enki Bilal @Duran

#Economie

« L’économie sociale et solidaire permet à chacun de mettre en cohérence ses valeurs et son travail » Anne-Charlotte Vivant, fondatrice des reToqués. Quand on lui parle d’anti-gaspi, elle préfère insister sur la démarche de commerce équitable local. Son entreprise – qui produit des snacks sains et responsables, sans huile ni sucre ajouté, au-delà de la production de produits de qualité, se fournit en local dans sa région, la Somme auprès de producteurs à qui elle paye le prix juste. Les reToqués utilisent comme matière première, des fruits et légumes qui ne correspondent pas aux normes de calibrage ou d’esthétique pour la grande distribution mais ont toutes leurs qualités nutritionnelles. Natures ou agrémentés de céréales, des graines, les croustilles peuvent être consommées à chaque petit creux, par toute la famille. (@FractaleMag).

#Alimentation

Pour des Etats Généraux Numériques de l’Alimentation. Les Etats Généraux de l’Alimentation approchent, et pour l’instant on ne parle que d’agriculture et d’écologie pour savoir qui des deux mangera l’autre. Mais qui parle du sujet du numérique ? Qui parle des data? Des algorithmes ? Personne. J’ai l’impression que tout le monde fait comme si on était encore dans les années 80, à l’ère pré-Internet. Comme si on pouvait encore faire « comme avant ». Prendre des décisions « comme avant ». Sur les pesticides, le bio, la gestion des risques, le partage de la valeur, les prix, en se basant sur des données RICA qui datent d’il y a 3 ans et sur des travaux de labo dont la représentativité terrain n’a jamais été vraiment la priorité. Tout ceci est-il bien raisonnable ? Le numérique, la data et les algorithmes devraient être au cœur des Etats Généraux de l’Alimentation. Et ceci pour au moins 3 raisons. (@frenchweb).

#IntelligenceArtificielle

Avec Neuralink, Elon Musk ambitionne de réorienter l’intelligence artificielle. Neuralink, la dernière-née des entreprises d’Elon Musk compte déjà plus de 60 salariés choisis parmi plus d’un millier de spécialistes, tous auditionnés par le milliardaire en personne – ce qui témoigne sans équivoque de l’intérêt qu’il porte au projet. Le journaliste Tim Urban, qui a passé quelques jours au sein de la start-up californienne, a fait un compte rendu très intéressant des objectifs poursuivis. Il s’agit de réorienter le développement de l’intelligence artificielle (IA). Il faut se rappeler qu’Elon Musk est aussi à l’origine du projet OpenAI dont l’objectif est le développement en open source de l’IA, ce qui permettrait d’éviter qu’une super intelligence ne soit développée par quelques entreprises ou personnes privées, et que, à leur service, elle manipule le reste du monde (ce qui est certainement dans le domaine de compétence d’une super intelligence). Or, malgré un budget initial d’un milliard de dollars, OpenAI est dans une impasse, d’où Neuralink. Pour éviter ce scénario catastrophe d’une super IA, E. Musk propose de faire de chacun d’entre nous une super intelligence. Son raisonnement est le suivant : nous sommes déjà des cyborgs, avec un smartphone greffé entre les deux pouces. Nos connaissances, réflexions et actions s’appuient sur un accès quasi permanent à l’Internet, au Cloud, et autres applications. Ce qui limite notre activité digitale, c’est la « bande passante » en sortie : une lettre après l’autre… (@FR_Conversation).

#RealiteVirtuelle

Très ouvert aux technologies du numériques pour élargir son public et désacraliser l’image élitiste du chant lyrique, l’Opéra de Rennes collabore avec les entreprises innovantes bretonnes et s’ouvre ainsi des nouveaux horizons comme celui de la réalité virtuelle. Le 8 juin, une cinquantaine de personnes, étudiants, artistes, habitués des lieux, ont pu s’immerger dans une version virtuelle en 3D de l’Opéra. Une expérience d’immersion en 3D et en 360° dans les coulisses de l’Opéra va être prolongée sous forme de jeu éducatif pour les plus jeunes. (@latribune).

#Television

Pourquoi Netflix va financer plus de séries et films français. Netflix revendique désormais plus d’1,5 million d’abonnés en France. Et si ce chiffre est exact, il peut justifier à lui seul sa récente annonce d’accroître de 40 % ses achats et investissements dans les films et séries françaises en 2018. On est aussi en droit d’y voir un de ces coups de communication opportunistes dont la plateforme a le secret. L’image de Netflix s’est en effet quelque peu brouillée en France lors du dernier Festival de Cannes où le géant de la vidéo s’est mis à dos une partie du monde du cinéma en refusant que ses deux films présentés en compétition officielle (The Meyerowitz stories et Okja) ne sortent en salles, avant d’être mis en ligne sur sa plateforme le 28 juin. Un bras d’honneur peu apprécié des exploitants de salles à la sacro-sainte « chronologie des médias » à la française qui régit depuis trente ans le moment où un film peut-être diffusé après sa sortie en salles, d’abord en VOD, puis sur Canal +, les chaînes gratuites et enfin en SVOD. Dans le cas présent, Netflix aurait alors dû attendre 36 mois pour diffuser ces deux productions en France. Le PDG de l’entreprise californienne, Reed Hastings, a expliqué lors d’un récent entretien au Monde. « Notre stratégie est de produire volontairement du contenu français et d’investir dans la création, afin d’apaiser les tensions avec le secteur. Si beaucoup de producteurs nous vendent des programmes, il n’y aura plus que les distributeurs de contenus, comme les chaînes et les salles pour se plaindre ». (@telerama).

#Paiement

Le Boncoin va lancer un système de paiement en 2018. Six mois après le lancement du comparateur de produits neufs, Le Dénicheur, Antoine Jouteau, directeur général du Boncoin, fait le bilan. « Le BonCoin c’est un site d’occasion et on a complété notre offre avec un comparateur de prix de produits neufs. Aujourd’hui, il regroupe déjà plus de 1.700 marchands, possède 400.000 références et il a reçu 1,5 million de visites au mois de juin. On est vraiment aligné avec nos attentes », dit-il. Le Dénicheur et Le Boncoin sont deux sites internet distincts qui ont le même actionnaire : le norvégien Schibsted et un même dirigeant, Antoine Jouteau. Parmi les projets en développement, outre une messagerie instantanée qui doit voir le jour en août, Le BonCoin compte lancer, en 2018, un système de paiement intégré au site. « On va déjà le tester cet été sur la location de vacances, explique le DG du Boncoin. Cette fonctionnalité va avoir beaucoup d’impact : c’est quelque chose que les utilisateurs demandent depuis longtemps de sécuriser leurs transactions. » (@LesEchos).

#Banque

Aux Etats-Unis, Bank of America teste l’agence sans employés. Après la voiture sans conducteur et le supermarché sans caisse, voici la banque sans conseiller. Aux Etats-Unis, Bank of America, le numéro deux de la banque de détail, a pour la première fois testé cette année le concept de l’agence totalement automatisée, en ouvrant trois emplacements sans employés (deux à Denver, le troisième à Minneapolis). Les clients peuvent bien sûr retirer de l’argent à un distributeur, mais aussi parler avec un conseiller en vidéo-conférence pour souscrire un crédit ou un produit d’épargne, dans une petite salle dédiée accessible avec une carte de crédit. L’emplacement est quatre fois plus petit qu’une agence traditionnelle. (@LesEchos).

#Sante

Détection de problèmes cardiaques: les algorithmes surpassent-ils les cardiologues ? Les développements de technologies numériques pour mieux prévenir les maladies se multiplient, notamment dans le domaine cardiovasculaire. Ainsi, les lancements d’algorithmes et d’intelligences artificielles capables de diagnostiquer ou prédire les pathologies liées au cœur font florès depuis le début de l’année. Au début de juillet, la FDA (Agence américaine des médicaments) a donné le feu vert à Cardiologs pour commercialiser sa plateforme d’analyse de l’électrocardiogramme des patients, censée déceler la fibrillation atriale (accélération du rythme du cœur). Au même moment, l’université de Stanford a annoncé avoir mis au point un algorithme capable de détecter 14 types d’anomalies du rythme cardiaque. Une autre université, celle de Nottingham au Royaume-Uni, s’est faite remarquer, en avril, assurant être capable de prédire quelles personnes sont les plus susceptibles de subir des attaques cardiaques.(@latribune).

#MediaSocial

A quoi ressemblera le « village » que Facebook veut aménager pour ses employés ? Facebook a présenté dans un communiqué, vendredi 7 juillet, son projet pour transformer son siège de Menlo Park, en un « village » pour ses employés, avec des centaines de logements et des commerces. Le « campus de Willow », situé à 72 km au sud de San Francisco, vise à rapprocher les employés de leur lieu de travail tout en atténuant les problèmes de logement et de transports en commun qui congestionnent la Silicon Valley. Si la première tranche de construction ne sera finie qu’en 2021, franceinfo vous fait déjà un petit tour du propriétaire. (@franceinfo).

#ScienceFiction

Prenez l’avion qui vous fait atterrir en 2037. Imaginez : vous êtes le passager d’un vol qui atterrit mystérieusement en 2037. Que faites-vous ? Pour le découvrir, il va vous falloir écrire la suite… Baptisé Seat 14C, le concours, lancé par XPRIZE et la compagnie aérienne japonaise ANA, a fait appel aux plus grandes plumes de science-fiction pour vous pousser à relever le défi. Le pitch ? Vous êtes assis à bord d’un Boeing 777 à la place 14C et transitez de Tokyo à San Francisco. Nous sommes le 28 juin 2017. À l’atterrissage et après une « légère » perturbation de l’espace-temps, vous réalisez que la date a changé : vous êtes en 2037. Comment réagissez-vous et surtout, comment vous adaptez-vous à ces nouvelles technologies qui vous entourent ? Margaret Atwood, Paolo Bacigalupi, Bruce Sterling, Hugh Howey, Mike Resnick… ils ont tous participé à la construction de cette anthologie prospective et ont d’ores et déjà publié leur version sur la plate-forme dédiée à l’opération. (@LADN_EU).

10 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 10 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Espace

xUsines spatiales, mines… La future économie de l’espace est en marche. Le futur de l’espace est en train de se construire. Et on voit s’en dessiner les grandes tendances. Après l’exploration stratégique par les états sur un contexte de guerre froide, puis l’exploration et l’occupation scientifique dont la station spatiale internationale (ISS) et les diverses sondes parcourant le système solaire, voici venu le temps de l’exploitation des ressources qui nous attendent là-haut. Et ce ne sont plus les états qui mènent la course, mais le secteur privé qui se prépare à saisir ces opportunités. Nous ne voyons actuellement que la face émergée de l’iceberg. Les succès de SpaceX, de Blue Origin et des autres, ce sont ceux du transport spatial commercial, même si cette réalité a tendance à être éclipsée par les exploits techniques comme ceux des fusées réutilisables ou par les visions à long terme de colonisation de Mars et de stations spatiales autour de la Lune. Envoyer des objets dans l’espace, que ce soit des satellites ou des cargaisons pour l’ISS, c’est avant tout un marché très lucratif. Et ce n’est qu’un début. (@LObs). Légende image : La future station spatiale Axiom telle qu’elle devrait être après 2024 ((Axiom Space).

#RealiteVirtuelle

Top 4 des expériences bizarres à tester en réalité virtuelle. Jouer à des jeux-vidéos, épouser quelqu’un ou bien se laisser aller à ses fantasmes, la réalité virtuelle offre des expériences variées. Le Japon est champion dans l’utilisation diverse de la réalité virtuelle. Là-bas, il est possible de se marier, un casque de réalité virtuelle sur la tête. Dans une salle aménagée, habillé pour l’occasion, certains Japonais se prêtent au jeu et se lient pour la vie avec un avatar virtuel. D’autres préfèrent utiliser le procédé pour se faire décapiter. Grâce au Disunion Guillotine Simulator, ceux qui enfilent le casque de réalité virtuelle ont donc la chance de pouvoir essayer la décapitation. Pour plus de réalisme, les victimes s’allongent sur le ventre et voient leurs têtes tomber au sol. (@franceinfo).

#Television

La start-up Molotov va distribuer Game of Thrones… et d’autres séries disponibles sur OCS. Molotov, la start-up qui propose de renouveler la manière de regarder les contenus télévisés sur Internet, a signé un accord avec Orange pour la diffusion de certaines chaînes premium du groupe numérique. Cet accord porte sur plusieurs chaînes OCS. Les utilisateurs de Molotov, qui paieront pour ce nouveau service, pourront ainsi accéder à des films premiums, mais aussi à certaines séries qui font le buzz, comme celles de la chaîne nord-américaine HBO qui diffuse notamment Game of Thrones, Big Little Lies ou encore Insecure. (@LUsineDigitale).

#LiensVagabongs

Les médias français s’allient dans la pub face à Google et Facebook. A retenir cette semaine : – Après le supermarché, Amazon veut son propre Internet sans fil ; – Google sponsorise un site de news écrites par des robots ; – Comment la réalité virtuelle va changer votre vie ; – Le Chinois WeChat en approche en Europe ; – Les marques doivent agir comme des médias. (@Metamedia).

#Ville

Une ville solidaire, cap ou pas cap ? C’est en plein coeur du XIIème arrondissement de Paris, dans une bâtisse datant du XIXème siècle, que l’association Cap ou pas Cap ?, fondée en 2013 et soutenue par la Mairie, a mis en oeuvre ses premières expérimentations solidaires. Des projets écologiques, coopératifs et responsables qui concernent la lutte contre le gaspillage alimentaire ou encore l’aide aux sans-abri et aux personnes dans le besoin. Trois projets montés en coopération avec des associations locales ont déjà vu le jour : une boîte à dons, un garde manger et un frigidaire solidaire. Ces installations sont localisées sur une carte interactive lancée en décembre 2016, qui recense plus de 900 projets citoyens menés en Ile-de-France. « Tous ces projets, mis bout à bout, amènent vraiment à poser les bases d’une société différente », résume Clément Hélary, responsable de l’information-communication du groupe de citoyens. (@usbeketrica).

La table de Ping-pong connectée ou l’avenir de la « ville Intelligente ». Petite parabole du Web 3.0 sur les trajectoires de développement de la « ville intelligente ». Balthazar, 15 ans, s’est mis en tête de devenir le meilleur joueur de ping-pong de son quartier. Pour y arriver, il passe l’essentiel de son temps libre à s’entraîner et à faire des matchs contre d’autres jeunes tout aussi déterminés. Balthazar a joué quelque temps en club, mais la salle était loin de chez lui et les horaires ne lui convenaient pas. Il ne joue donc plus que sur les tables mises à disposition par la ville, quand il en a l’occasion. Aujourd’hui, il a 2 heures à y consacrer avant le dîner. Il sort son smartphone et se connecte à l’application Urban Pong Challenge, qui recense l’ensemble des tables de ping-pong de l’agglomération. Il voit que 2 joueurs qu’il ne connaît pas, référencés comme de bon niveau, sont en train de jouer à la table juste en bas de chez lui. Vite, il leur envoie un message, « Je prends le gagnant », attrape son matériel et sors de chez lui en trombe. Arrivé en bas, les 2 viennent de finir leur match. Le gagnant, Melchior, envoie au perdant, Gaspard, un message lui demandant de confirmer le score. Gaspard hésite à valider : il aurait préféré que la partie ne soit pas homologuée, mais de nombreux spectateurs ont suivi le match. Il sait qu’il est préférable de perdre que d’être fiché comme mauvais joueur. Il valide la requête à contrecoeur. Balthazar vérifie son smartphone et propose une nouvelle partie à Melchior, qui fanfaronne. L’application identifie aussitôt les 2 joueurs comme présents à une localisation disposant d’un équipement dédié et valide les prérequis pour commencer une partie. La table est alors marquée comme occupée. Melchior accepte l’invitation à jouer une partie homologuée, et la partie commence… Elle en appellera d’autres. Cette histoire fictive de la table de ping-pong connectée est un bon exemple pour décrire le concept de « ville intelligente », sujet en vogue dans les collectivités, mais dont il peut être difficile de définir les contours. (@LesEchos).

#Transport

Le danois GoMore confirme son ambition face Blablacar. Les tests ont été concluants. Un an après s’être installé en France, GoMore se dit prêt à monter en puissance sur le marché hexagonal. La petite compagnie danoise de covoiturage confirme avoir effectué un tour de table auprès de la Macif de 5 millions d’euros. Une injection qui lui donne de l’oxygène et va lui permettre de promouvoir le développement en France de la plate-forme, jusque-là confidentielle. La compagnie, qui compte déjà 500.000 inscrits au Danemark, ainsi que 1 million en Espagne, sous la marque locale Amovens, se démarque en offrant une plate-forme de « mobilité intégrale » qui ouvre aux utilisateurs une souplesse de solutions, grâce à trois gammes de services : L’accès gratuit à une communauté de covoiturage ;la location à l’heure entre particuliers ; ou une modalité de leasing, en partenariat avec Europcar, pour ceux qui veulent posséder leur propre véhicule. (@LesEchos).

#Entrepreneuriat

Merci les réseaux sociaux. Ils sont entrepreneurs et leurs photos postées sur le réseau social Instagram ont fait décoller leurs affaires : un moyen très efficace pour attirer les clients. En 2013, Shanty Baehrel quitte son poste dans une entreprise d’éclairage pour se mettre aux fourneaux. Tout est parti de l’idée de publier des clichés de ses sablés aux messages personnalisés sur Instagram. Aujourd’hui, la fondatrice de « Shanty Biscuits » compte 13 000 abonnés sur son compte et emploie cinq salariés. Son chiffre d’affaires a progressé de presque 40% en un an. Aucun frais de publicité, une communication intuitive et interactive, c’est ce qui a aussi convaincu Anna Bruel et son père Jean-Marc. Il y a un an, ils ont lancé une agence de décoration murale dans un local au coeur de Paris. Près de cinq millions de personnes ont déjà vu leurs créations grâce aux réseaux sociaux. En un an, les commandes ont triplé et la petite entreprise devrait déménager et embaucher. (@franceinfo).

#Sante

Des protéines antivirales artificielles pour lutter contre les pandémies. Depuis longtemps, les chercheurs veulent mettre au point un vaccin universel contre la grippe, ne nécessitant pas d’être ré-administré chaque année. L’efficacité partielle du vaccin actuel, combinée à une production lente et une disponibilité globale limitée rendent inévitable le besoin de nouvelles méthodes, développées grâce à l’informatique. Créer des protéines antivirales artificielles en s’aidant d’ordinateurs permet de développer rapidement et à grande échelle antidotes et vaccins efficaces pour lutter contre les pandémies susceptibles de survenir, explique The Conversation. Contrairement aux vaccins, ce type de médicament artificiel peut lutter contre une infection déjà présente dans le corps et son pouvoir de guérison ne dépendrait pas du fait d’avoir ou non un système immunitaire fort. (@RSLNmag).

#Education

« On a décidé de hacker l’éducation nationale ! » En mars 2016, Usbek & Rica se lançait dans une tentative de relooking extrême de notre bonne vieille République en proposant plusieurs réformes pour transformer l’école, les institutions démocratiques, le modèle social et l’identité. Pour passer de la théorie à la pratique, nous entamons ici une série d’articles présentant des initiatives concrètes visant à transformer notre modèle éducatif. Premier focus avec un reportage au collège Madame de Staël, dans le XVe arrondissement de Paris, où un atelier inspiré par les hackathons était organisé, mardi 20 juin, par l’association Espace Frame. 27 élèves de 4ème se sont prêtés au jeu de cet exercice imaginé par Caroline Laub-Halfen et Emeline Omer, les deux co-créatrices de l’association, qui réalisent depuis quelques mois des interventions innovantes en milieu scolaire. (@usbeketrica).

#Cyberattaque

Virus « Petya » : de nouveaux éléments éclairent le mécanisme de diffusion du logiciel. Une semaine après la diffusion du virus « Petya », qui a perturbé le fonctionnement de plusieurs très grandes entreprises, la piste du « patient zéro » progresse. Et le faisceau d’indices à la disposition des enquêteurs, tant publics que privés, pointe de manière de plus en plus insistante vers une attaque visant spécifiquement l’Ukraine. La police ukrainienne a publié, mercredi 5 juillet, des images d’une perquisition musclée au siège d’Intellect Service, une entreprise ukrainienne qui édite notamment M.E.Doc, un logiciel de comptabilité qui a, d’après les enquêteurs, été au moins le principal sinon l’unique vecteur de diffusion du virus, qui s’est diffusé à très grande vitesse en moins de vingt-quatre heures dans les entreprises. Utilisé par environ quatre entreprises sur cinq en Ukraine, M.E.Doc revendique un million d’utilisateurs. Les experts ayant analysé le déploiement de Petya ont constaté que le virus avait été déployé par le biais d’une mise à jour du logiciel, ce qui lui avait permis de toucher simultanément un grand nombre d’entreprises. (@Pixels).

09 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 9 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

n

« Le vélocipède et ses avatars faisaient pour leur compte pas mal de dégâts, en nombre de fantassins du bitume, morts au champ d’honneur de la flânerie. » Paris en 2040, roman de Bernard Arthur. A lire : Est-ce vraiment possible de bannir les voitures à essence d’ici 2040 comme le veut Nicolas Hulot ?  Pierre Corniou, consultant chez Sia Partners,  auteur du livre L’avenir de l’automobile, a estimé sur @franceinfo que « le véhicule électrique » est « la voie de sortie royale pour l’industrie » automobile. Mais, selon lui, il faut « lui donner des objectifs politiques à moyen terme. » Photo @padam92

#Ville

La Smart city de demain doit s’engager. Les grands défis de l’urbanisme du 21ème siècle, reviennent aussi à rompre avec les cloisonnements imposés depuis des siècles, les ségrégations implicites ou explicites, et faire en sorte que la ville soit un lieu de mouvement et d’intégration. La Smart City porte la promesse d’une meilleure inclusion des citoyens dans la ville, géographiquement mais aussi politiquement. Les logiques urbaines sont aussi le miroir de notre organisation sociale et de ses paradigmes. Les métropoles envahies par la publicité et les caméras de surveillances témoignent d’un monde post-moderne où le capitalisme s’est implanté partout, où nos données sont en permanence aspirées par des capteurs de plus en plus omniprésents et où finalement les citoyens sont dépossédés de leurs libertés d’action et de mouvement, alors même que les réseaux de transports se développent de manière exponentielle. Mais elles témoignent aussi d’une créativité sans pareil, d’un dynamisme entrepreneurial et d’un rayonnement social qu’il convient d’appuyer. C’est pourquoi aujourd’hui, les penseurs de ce qu’on a usage d’appeler la ville intelligente, cherchent une meilleure inclusion du citoyen dans la ville. Au travers des Civic Tech et des initiatives à portée sociale dans la ville, l’urbanisme contemporain, allié aux nouvelles technologies et aux municipalités, entend non plus connecter, mais reconnecter l’homme dans la ville, privilégier les interactions et le lien social. (@LAtelier).

Philippe Rambal : « Les Smart Cities mettent les données numériques au service des citoyens ». La Smart City, ou ville intelligente, est l’un des enjeux centraux des années à venir en matière de développement durable et d’efficacité économique. Réalisée par le cabinet d’audit et de conseil EY, une étude sur les villes et territoires intelligents en France révèle les attentes des citoyens et des collectivités en la matière. Comment rendre une ville intelligente ? Par l’utilisation d’outils et de technologies numériques, d’objets connectés les uns aux autres. L’idée : développer une approche globale des enjeux urbains, qu’ils concernent l’environnement, les transports, l’énergie ou encore l’urbanisme. Le transfert de données et d’informations est au cœur de ce dispositif, qui a pour but d’adapter la ville à l’activité et à la vie de ses citoyens. Les Smart Cities s’appuient sur un traitement de données le plus transparent et participatif possible, incluant si possible l’ensemble des citoyens. Ainsi, la technologie et les outils numériques sont mis au service du bien-être des habitants, dans une optique de réduction de la consommation énergétique, de recours accru aux énergies renouvelables, mais aussi de fluidification des transports et des services publics. En un mot : d’amélioration de la qualité de vie de chacun. (@reseaudurable).

Smart village en France : l’arrivée d’une nouvelle ère ? Des capteurs, des compteurs intelligents, une expertise pour en tirer les conclusions qui s’imposent : le dispositif est classique, à la base de n’importe quelle expérimentation de smart grids ou de smart city. Mais l’échelle est plus surprenante : en général mises en place en milieu urbain ou à l’échelle d’une communauté de communes, ces technologies se sont installées dans le petit village de Saint-Sulpice-la-Forêt, 1 375 habitants, dans l’Ille-et-Vilaine. A l’origine de cette expérimentation d’un genre nouveau se trouve le constat, qu’en matière énergétique, les factures avaient augmenté de 9 % par an entre 2006 et 2014. L’étincelle s’est produite quand le maire du village a constaté une fuite d’eau, datant de plusieurs semaines, dans un des bâtiments publics de Saint-Sulpice-la-Forêt : énervé par le montant de la facture, le maire a découvert que l’on pouvait connecter un compteur d’eau, d’électricité ou de gaz pour pouvoir connaître la consommation en temps réel et, surtout, grâce à une analyse régulière du réseau, détecter les pannes ou les fuites. Emballé, le maire s’est lancé dans l’aventure, et a décidé de faire de son village le premier smart village de France au niveau énergétique. (@reseaudurable).

Le progrès des « smart cities » ne doit pas se faire au détriment de notre vie privée. Les habitants d’Issy-les-Moulineaux peuvent consulter en temps réel la disponibilité de plus de 300 places de stationnement. C’est le projet So Mobility, qui collecte les informations des applications GPS et d’itinéraire, le tout couplé à des capteurs de présence installés par Colas, filiale du groupe Bouygues, permettant de vérifier la présence ou non de véhicules dans les parkings. À Barcelone, l’application Mobile ID permet aux citoyens de gérer toutes leurs démarches administratives grâce à leurs seuls téléphones mobiles. Solliciter un rendez-vous, demander un document officiel, ou encore consulter l’avancée des travaux d’une voirie de la commune catalane… Tout cela depuis une même interface. Voilà autant d’exemples de smart cites, ou villes intelligentes, en français. Derrière ce mot-valise, il faut entendre toute unité urbaine utilisant les nouvelles technologies pour améliorer le quotidien de ses administrés, fluidifier ses flux, réorganiser les services proposés… le tout grâce à une optimisation souvent permise par la collecte de données. À l’heure du tout-intelligent, un tel progrès est globalement salué. Mais avant de placer ces améliorations locales sur l’autel de l’innovation, il est important de songer à ce qu’elles peuvent nous coûter en matière de données personnelles. Surtout à l’heure où le nombre de smart cities explose sous l’influence d’investisseurs pressés d’obtenir des marchés publics et des pouvoirs publics heureux de brandir le mot « futur » dans leurs plaquettes de com’. (@MashableFR).

Quelle place pour le numérique dans le développement des métropoles ? Regardé avec les yeux de Chimène depuis le mouvement French Tech, le numérique est de toutes les stratégies. Parce qu’il est facilitateur du quotidien, rassembleur, porte la croissance économique, celles des collectivités et forcément aussi celles des entreprises. Mais le tout pas sans un plan bien dessiné. Un sujet décrypté à Marseille le lundi 10 juillet lors des 3èmes Rencontres du Forum Smart City Marseille Méditerranée. (@latribunepaca).

#InternetDesObjets

CES2018 : Découvrez les pépites de l’IoT qui s’envoleront pour Las Vegas aux côtés de La Poste. A l’issue de la troisième édition du concours “French IoT”, organisé par La Poste pour sélectionner les pépites qui intégreront son programme d’accélération du même nom, le groupe a annoncé les 15 startups lauréates développant des objets connectés dans les domaines de la smart home et la smart city, le bien-être au travail, la santé, le transport et la mobilité individuelle. Les jeunes pousses ont été choisies pour leur caractère innovant, la pertinence de leur modèle économique ainsi que la qualité de leur équipe. Une sélection qui a été effectuée par La Poste et ses cinq partenaires : Altarea-Cogedim, le Fonds de recherche et Innovation de la Fondation Hospitalière de France, Malakoff-Médéric ainsi que la RATP et la MAIF. Les jeunes pousses auront donc l’opportunité de participer au programme French IoT de La Poste, qui débutera dès le 28 août prochain. Les startups bénéficieront de coachings personnalisés pour accélérer leur croissance et les préparer à leur participation au CES 2018, en janvier prochain. Leur participation inclut notamment un stand d’exposition au sein du prestigieux salon Tech. Elles auront également accès au hub numérique de La Poste pendant un an. Enfin, elles pourront tester leur produit ou leur service lors d’une expérimentation grandeur nature menée avec La Poste ou le partenaire de leur thématique. (@bymaddyness).

#Commerce

Le futur du commerce se dessine en Chine, pas aux Etats-Unis. Dans l’empire du Milieu, les ventes en ligne représentent 750 milliards de dollars et, d’ici 2020, 75% du e-commerce s’effectuera sur mobile. Contrairement aux pays occidentaux, les acteurs chinois mettent l’accent non pas sur la rapidité du parcours en ligne, mais sur l’expérience proposée et le divertissement. De quoi expliquer le boom du live streaming et la multiplication des initiatives en réalité virtuelle. Des tendances dont les retailers européens devraient sans doute s’inspirer pour préparer le commerce de demain. (@LUsineDigitale).

#Travail

Né à Rouen, « Now coworking » prévoit de s’implanter dans dix grandes villes françaises. Les espaces de « coworking » (lieux de travail partagé), sont désormais bien ancrés dans les habitudes des entrepreneurs. À Rouen (Seine-Maritime), comme partout en France, on en compte plusieurs. Parmi eux, « Now Coworking », lancé en 2015, au 53 boulevard des Belges, prévoit un développement important. Déjà présent à Lyon (Rhône), l’entreprise a programmé plusieurs ouvertures, et devrait compter dix espaces, dans dix grandes villes françaises, d’ici trois ans. Prochaines ouvertures prévues : Lille (Nord), en octobre 2017, et Marseille (Bouches-du-Rhônes). Edouard Laubies et Pascal Givon, co-fondateurs de « Now Working », affichent leurs ambitions : « Nous souhaitons ouvrir dans les dix plus grandes villes de France dans des bâtiments remarquables et premium, pour offrir le meilleur à notre communauté de coworkers. L’objectif est d’agrandir et renforcer la communauté déjà existante. » Nous allons pouvoir passer de 1 200 à 10 000 NOWorkers évoluant dans des espaces de travail innovants et créatifs, adaptés à leurs besoins. (@actufr).

#Sante

Un e-moustique pour contrôler son sang plusieurs fois par jour. Plutôt que d’être une nuisance sonore comme l’animal dont il est inspiré, le e-moustique est une innovation particulièrement prometteuse. Mis au point par des chercheurs de l’université de Calgary, ce wearable s’avère très pratique pour les personnes devant contrôler régulièrement leur sang. À titre d’exemple, en le portant, les diabétiques pourraient vérifier plusieurs fois par jour leur taux du glucose grâce aux micro-prélèvements qu’il effectue. Martin Mintchev, membre de l’équipe de chercheurs, confie à TechCrunch que le principe est d’avoir des prélèvements spontanés, automatiques et réguliers, se traduisant en tests sanguins fiables. Il affirme que c’est un bond significatif dans la recherche de contacts autonomes avec les capillaires. L’aiguille de l’appareil s’enfonce de 3,55mm dans l’épiderme du poignet pour ne laisser à peine que quelques gouttelettes de sang à la surface de la peau. (@RSLNmag).

#Robotique

Coucher avec un robot sexuel pourrait rendre solitaire et associable. Il y a eu les poupées gonflables. Puis les sex dolls,ces poupées sexuelles ultra-réalistes. Plus effrayants encore -ou attirants, c’est selon-, les androïdes sexuels sont longtemps restés l’apanage des oeuvres de science-fiction. Mais depuis quelques années, les progrès technologiques et la demande du marché aidant, la production de ces sex toys high-tech a commencé. Aujourd’hui, quatre sociétés se partagent ce marché très spécial: Abysse Creations, Android Love Doll, True Companion et Sex Bot Company. Leurs robots sexuels, plus ou moins évolués, sont pour l’instant vendus entre 5000 et 15 000 dollars, et donc réservés à de riches « passionnés ». Mais le marché devrait exploser d’ici quelques dizaines d’années, ce qui inquiète de nombreux experts renommés, dont ceux de la Fondation for Responsible Robotics. Dans son rapport publié le 5 juillet (en anglais), cette fondation qui promeut « une intégration responsable des robots dans notre société« , répond aux arguments en faveurs des androïdes sexuels et soulève les problèmes éthiques et philosophiques qu’ils pourraient engendrer à moyen-long terme, rapporte Usbek & Rica. (@LExpress).

08 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 8 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Drone

xLe quatrième concours international de photographie par drone organisé par la plateforme dronestagram et National Geographic vient d’être rendu public a eu à choisir entre quelque de 8 000 photos. Le palmarès va sans doute donner des idées aux amateurs de prises de vue aériennes qui s’apprêtent à partir en vacances…auxquels on conseillera tout de même de faire preuve de prudence dans leurs approches. Et de s’assurer que la législation locale autorise certains survols. (@LeMonde). Voir l’ensemble du palmarès du concours 2017. Légende image : 2ème prix cartégorie Urban. Cette photo est le reflet de la ville de Moscou (Russie) dans les fenêtres de la tour « Mercury », un gratte-ciel de bureaux, 3ème tour la plus haute d’Europe.  (Photo : Alexey Goncharov / Dronestagram).

#Transport

Mobilité en entreprise : comment nous déplacerons-nous demain ? Les succès du Velib’, de BlaBlaCar ou de OuiCar ne pouvaient rester plus longtemps aux portes des entreprises. Après avoir séduit les particuliers, les concepts du covoiturage, de l’autopartage ou du vélo en libre accès commencent lentement mais sûrement à gagner la sphère professionnelle. Opportuniste, BlaBlaCar a récemment lancé BlaBlaLines, Avec cette déclinaison professionnelle de son offre, le spécialiste s’attaquer aux trajets pendulaires domicile-travail. Pour l’Observatoire du véhicule d’entreprise (OVE), une association fondée par BNP Paribas et Arval, tous les éléments sont réunis pour qu’émergent de nouvelles formes de mobilité en entreprise comme le démontre son dernier cahier de prospective. Pour Bernard Fourniou, président de l’OVE, il y a tout d’abord un effet générationnel. « Les jeunes actifs de la génération Y sont moins intéressés que leurs aînés par l’avantage en nature que représente une voiture fonction. Ils s’intéressent davantage aux aides à la mobilité au sens large que peut proposer leur employeur ». (@latelier).

Les voitures autonomes de Volvo ont un problème avec les kangourous. Le constructeur automobile suédois Volvo, qui s’est, elle aussi, lancée dans la course aux voitures autonomes a récemment reconnu que ses véhicules avaient du mal à reconnaître les kangourous, rapporte le site australien ABC. Pourtant, explique le Guardian, son système de détection des gros animaux parvient à identifier les cerfs, les élans, les caribous… Mais depuis le début des tests en Australie, ce système ne parvient pas à s’adapter aux déplacements des kangourous. Les voitures utilisent le sol comme point de référence. Alors, forcément, les sauts des kangourous les désorientent quelque peu. « Nous avons découvert que lorsque les kangourous sont en train de sauter… quand ils sont dans l’air, on dirait qu’ils sont plus loin qu’ils ne sont réellement et quand ils atterrissent, ils sont plus près », explique le directeur technique de Volvo Australie, David Pickett. (futurasciences).

#Entreprise

Silicon Sentier : au cœur de la French Tech. Le IIème arrondissement de la capitale, jadis fief historique du textile, est devenu une pépinière géante de start-up, dans un quartier où se croisent geeks, bobos et prostituées. Le récit de sa transformation sociologique par ceux qui l’ont provoquée. (@LesEchos).

#Marketing

Quelles sont les marques préférées des Millennials américains ? YouTube, Facebook et Google sont les trois marques préférées des Millennials américains, si l’on en croit les résultats d’une étude réalisée par YouGov BrandIndex. Leurs services sont en effet utilisés par plus de 70% des Millennials outre-Atlantique. Amazon, Walmart et Netflix arrivent respectivement à la 4e, 5e, et 6e place, et revendiquent plus de 50% d’utilisateurs réguliers. Si l’on s’intéresse plus particulièrement aux réseaux sociaux qui arrivent dans le Top 20 du classement, Instagram est utilisé par 44,7% des Millennials, Twitter à 35,1% et Snapchat à 32,3%. A noter, Airbnb n’est utilisé que par 8,2% d’entre eux. En termes de croissance, c’est Uber qui a gagné le plus de clients dans cette tranche d’âge en l’espace d’un an, avec une progression de +8,2 points. Au total, plus du quart (25,5%) des Millennials l’utilisent. Instagram et Lyft ont quant à eux gagné +6 points depuis janvier 2016. Snapchat arrive à la 4e place avec une croissance de 5,6 points. (@frenchweb).

#Web

Six moteurs de recherche alternatifs à Google. Pourquoi cesser d’utiliser Google ? Quels sont les moteurs de recherche alternatifs existants ? Comment fonctionnent-ils ? Sont-ils vraiment efficaces ? Mais si Google est utilisé par plus d’une personne sur dix, c’est que son système doit être performant, non ? Pourquoi utiliserait-on un autre moteur de recherche que Google ? Le géant du web est omniprésent grâce à ses nombreux services : Gmail, Google Map, YouTube (et j’en passe) que nous connaissons tous. Ces derniers emmagasinent d’innombrables données personnelles qu’ils sont libres d’utiliser (plus ou moins) à leur guise. De plus, ces services ne sont pas toujours les plus écologiques ni les plus éthiques dans leur mode de fonctionnement. Voici autant de raisons qui nous ont poussés à chercher de nouveaux moteurs de recherche alternatifs. (@PresseCitron).

#InternetDesObjets

En 2020 chaque humain aura au moins quatre objets connectés. C’est une étude réalisée par le site web d’information américain Business Insider qui l’annonce : en 2020, plus de 24 milliards d’appareils connectés à Internet (IoT) seront installés dans le monde. Une croissance liée en grande partie au développement exponentiel de l’Internet des Objets, qui représente tout de même 4 objets connectés par personne. (@villeintelmag).

#Cybersecurite

Ne pas sous-estimer le risque en interne. Le collaborateur digital, ultra-connecté et mobile, est potentiellement une menace pour son entreprise. Les spécialistes de la cybersécurité confirment en effet que la plupart des incidents de sécurité sont le fait des employés eux-mêmes, souvent de manière totalement involontaire. Un phénomène amplifié avec la généralisation du télétravail ainsi qu’avec l’arrivée du Cloud et des objets connectés. A noter que pour ces experts, les salariés imprudents représentent une menace plus sérieuse que les employés malintentionnés. L’utilisateur devient donc le périmètre numéro 1 sur lequel l’entreprise et la sécurité vont devoir se concentrer. (@lemondefr).

#Police

Les robots policiers pourraient représenter un quart des effectifs de police de Dubaï d’ici 2030. De nombreux emplois sont menacés par l’intelligence artificielle (IA). La police et la sécurité constitue l’un des secteurs qui risque d’être le plus bouleversé par cette rupture, selon un récent sondage. A Dubaï, les choses vont déjà dans cette direction… D’ici 2030, les robots policiers devraient représenter un quart des effectifs de police de la ville. La première ville des Emirats arabes unis commence à équiper ses forces de l’ordre dès cette année en voitures-robots autonomes, conçues par l’entreprise singapourienne Otsaw Digital, rapporte La Tribune. Un autre type de robot policier a été également présenté à Dubaï, ajoute La Tribune. Il s’agit d’un robot équipé d’un ordinateur au niveau de la poitrine, qui permettra entre autres d’identifier les personnes recherchées par les autorités. (@BIfrance).

#Robotique

Pizzas automates: des robots serveuses font la joie du Pakistan. Les trois nouvelles serveuses d’une pizzeria chic font sensation à Multan, ville particulièrement conservatrice du Pakistan. Rabia, Annie et Jennie sont les premières robots de restaurant. « C’est un nouveau type de service, c’est moderne », se réjouit un client. Les automates sont de sommaires robots blancs avec deux petits écrans animés en guise d’yeux, et d’un joli foulard autour du cou pour accompagner ses formes légèrement féminines. (@LePoint).

Lyon: Un robot voiturier bientôt testé à l’aéroport pour garer les véhicules. Vous laissez votre voiture dans un box et vous filez prendre votre avion sans vous soucier davantage de votre stationnement. Voilà qui devrait être possible à l’aéroport Lyon Saint-Exupéry, où « Stan » doit faire son arrivée. Dès septembre, ce robot voiturier, conçu par Stanley Robotics, sera expérimenté sur le parking extérieur longue durée P5 par les personnels de la plateforme et des voyageurs volontaires, a annoncé ce jeudi Aéroports de Lyon, qui a signé un contrat avec la start-up parisienne. Après dix-huit mois de test, cette technologie, déjà en place dans le parking intérieur de l’aéroport de Roissy, pourrait dès début 2019, être proposée à l’ensemble des voyageurs. Pour Aéroports de Lyon, l’objectif affiché est double. Il s’agit à la fois de simplifier le stationnement des passagers et de multiplier le nombre de places de parking disponibles. (@20minutes).

#Transhumanisme

Pourquoi vous aurez bientôt une puce dans le cerveau (et vous aimerez ça). C’est la nouvelle obsession des transhumanistes et des prophètes des nouvelles technologies: nous convaincre que notre cerveau est largement sous-employé et que l’humanité est restée dans la préhistoire tant qu’elle ne s’est pas équipée d’un appareillage d’amélioration et de stimulation de ses capacités cérébrales. Alors que les interfaces ordinateur-cerveau intéressent de plus en plus la science et l’industrie high tech, Bryan Johnson, un entrepreneur de 39 ans, a fondé une entreprise dont le but est de reprogrammer les réseaux neuronaux de patients atteints de maladie de Parkinson ou d’Alzheimer en implantant une puce électronique dans leur cerveau. Mais son objectif, comme il l’explique dans une interview au magazine Wired, va au-delà de la restauration des cerveaux endommagés: il plaide pour l’augmentation des capacités neuronales de tout être humain. « Si vous essayez d’imaginer un monde futur dans lequel nous serons heureux dans 30, 40 ou 50 ans, il n’en existe pas de version dans laquelle nous ne sommes pas capables de lire et d’écrire notre code neuronal », affirme l’entrepreneur. « La prochaine frontière est dans nos cerveaux » au sein duquel « des milliers de millions d’Everest sont à découvrir si nous les débloquons ». (@slatefr).

07 Juil

Régions.news #288 – Edition du vendredi 7 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image002Légende image. Des civils vont au-devant de la colonne des forces spéciales irakienne qui vient d’entrer dans la ville de Bazwaya (à 5km de Mossoul), le 31 octobre 2016. Photo de Laurent Van der Stockt pour Le Monde / Getty. Rencontre sur le photojournalisme en zone de guerre, avec le photographe L. Van der Stockt, le samedi 23 septembre au Théâtre des Bouffes du Nord à Paris.

#Robotique

♦ La FIRST Global Challenge est une compétition de robotique qui se déroulera mi-juillet à Washington. 164 équipes de jeunes gens y participent, dont une constituée de six filles afghanes. Elles n’auront pourtant pas le droit de participer à l’événement. Le consulat des Etats-Unis à Kaboul leur ayant refusé tout visa. Pour Roya Mahboob, la première femme fondatrice d’une entreprise tech afghane : « C’est un message très important pour notre peuple […] la robotique est quelque chose de très, très nouveau en Afghanistan ».

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ Trois navettes sans chauffeur sont testées jusqu’à la fin de l’année dans le quartier d’affaires de La Défense (Hauts-de-Seine). Elles desserviront 9 arrêts. Ces trois véhicules, 100 % électrique, peuvent emporter chacune 11 passagers assis et 4 debout, à une vitesse moyenne de 7 km/h, avec une pointe à 10 km/h. Dans un premier temps, un agent sera présent à bord de chaque navette durant l’été. A lire : Cinq chiffres à connaître pour comprendre le développement des véhicules autonomes.

#Ville

♦ La Maison du Zéro déchet a ouvert ses portes à Paris samedi 1er juillet. Créé par l’ONG Zero Waste France, cet espace veut sensibiliser au mouvement anti-gaspillage. Depuis vingt ans, l’association œuvre à la réduction des déchets en incitant citoyens, collectivités et institutions à adopter des pratiques plus vertueuses en la matière. A lire aussi : Les conseils d’une pro du zéro déchet pour vous y mettre

♦ OuiShare Fest consacre du 5 au 7 juillet, sa 5ème édition aux villes avec le slogan : « Cités de tous les pays, unissez-vous ». Partant du constat que la moitié de l’humanité est désormais citadine, le festival s’interroge sur la façon « dont les villes et les citoyens peuvent unir leurs forces et créer de nouvelles alliances ». Deux cents experts internationaux réfléchiront avec les participants aux enjeux d’une ville-monde en partage. Organisé par le collectif parisien OuiShare, ce festival, qui s’exporte depuis deux ans à Rio et Barcelone.

♦ Revue de liens : – La ville dite intelligente est-elle un fantasme ou une réalité ? ; – Mettre l’accent sur l’intelligence collective plutôt qu’artificielle ; – En Ile-de-France de plus en plus de structures courtisent les start-up.

image004Légende image. Allan Touchais, alias Vador, est informaticien. Il photographie des voyageurs du tramway nantais avec leur accord. Il les publie ensuite sur son blog L’inconnu du tramway. Une démarche qui l’a conduit à rencontrer plus de 600 personnes dont Radwan sur la photo.

#Internet

♦ L’auteur britannique Aaron Gillies voulait rafraîchir son CV. Il a rempli tous les champs du document, aidé de l’outil Autocomplete de Google. Cette fonction permet de suggérer des réponses en fonction des informations que Google connaît sur vous, et des réponses les plus fréquemment données. Certaines réponses sont étonnantes comme « S’il vous plaît, embauchez-moi, j’ai besoin d’argent. Comme ça, je pourrais acheter des applications sur mon téléphone. » ou « Ma pizza préférée est en espagnol. »

#Piratage

♦ Dans une enquête publiée le 12 juin, le site américain Politico explique comment les espions russes utilisent Facebook pour inonder l’armée américaine de propagande. À côté du piratage de comptes et de données personnelles, les espions russes essaient aussi d’amadouer les soldats américains sur Facebook en les ajoutant comme ami, sous couvert d’une fausse identité le plus souvent féminine et séduisante. A lire aussi :  Des hackers russes auraient utilisé l’Instagram de Britney Spears pour mener à bien leurs attaques.

#Refugies

♦ Le Centre européen pour la lutte contre le trafic de migrants (EMSC) d’Europol a reçu des informations sur 1 150 comptes suspects sur les réseaux sociaux en 2016. Lara Alegria, experte d’Europol, explique que sur les réseaux sociaux utilisés par les trafiquants « un grand éventail de services sont promus sur les médias sociaux, depuis le logement jusqu’au transport, en passant par des documents d’identité falsifiés, des visas, des faux mariages, etc. » Toutes ces fausses promesses vendues sur Internet représentent des activités dont il est difficile de suivre la trace, puisqu’elles sont mises en ligne via des comptes éphémères.

#Politique

♦ Facebook a lancé mardi 27 juin un dispositif destiné à mettre en lien ses utilisateurs avec leurs élus politiques, d’après l’adresse que les membres du réseau social rentrent sur le site. Apparaissent alors les noms de ceux qui les représentent, que ce soit au niveau local, régional, national ou bien européen. Le citoyen peut ainsi s’informer sur les activités parlementaires de ses représentants, ou bien entrer en contact avec eux, grâce aux liens indiqués permettant de rejoindre leur page Facebook.

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 1er juillet 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – L’Intelligence Artificielle dévore le monde ; – Amazon tente de prendre le contrôle de l’infrastructure de notre économie ; – Les difficultés de la presse locale, sevrée de pub et de qualité ; – Les journalistes du WashPost ne doivent pas dire du mal des annonceurs sur les réseaux sociaux ; – Le datajournalisme pour aller au-delà de la simple information.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 7 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

xDepuis 4 ans, je photographie des inconnus dans le tramway. Allan Touchais, alias Vador, est informaticien. Sa « drogue » : photographier des voyageurs du tramway nantais avec leur accord et leur poser des questions. Des portraits photographiques et textuels qu’il publie ensuite sur son blog L’inconnu du tramway. Une démarche qui l’a conduit à rencontrer plus de 600 personnes. Il en tire une satisfaction certes artistique, mais surtout humaine. (@inconnudutram). Légende image : Radwan. (Photo Allan Touchais).

#Ville

« 60% des villes ne disposent pas d’un plan de transports libre » Partant de ce constat, le projet Jungle Bus veut cartographier les arrêts de bus avec l’aide de la communauté OpenStreetMap et du grand public. Entretien avec le cofondateur du projet Florian Lainez, qui rêve de pousser le mouvement open data dans le domaine des transports en commun, pour une base de données précise, complète et librement réutilisable qui alimenterait les usages numériques de demain. (@libe).

#Energie

Eolien flottant : l’Ecosse démarre, la France sui. Cet été 2017 marque les débuts historiques de l’éolien flottant. A 25 kilomètres au large de la pointe Peterhead sur la côte est de l’Ecosse, cinq éoliennes Hywind sont en cours d’installation par le pétrolier Statoil. Dans quelques semaines, c’est au large du Croisic, sur le site d’expérimentation de l’école centrale de Nantes SEM-REV que sera raccordée Floatgen, l’éolienne flottante française fruit de la collaboration du bureau d’études Ideol et du géant du BTP Bouygues. Loin des rivages et des oppositions des riverains, bénéficiant de vents réguliers, l’éolien offshore a beaucoup d’atouts. Il peut ainsi s’installer dans les zones les plus ventées en s’extrayant des contraintes des éoliennes offshore fixées au sol qui ne peuvent être construites au-delà des profondeurs supérieures à 40m. Or, les plateaux continentaux de faible profondeur sont relativement rares dans le monde. (@Sciences_Avenir).

#Sante

E-santé : pourquoi la France doit accélérer. Télémédecine, santé mobile, « big data »… Les projets et les signaux favorables du ministère de la Santé pour favoriser l’expansion des offres en e-santé se multiplient. Mais le manque de cadres suffisamment favorables et bien définis freine leur développement. (@latribune).

#Journalisme

Hernandez : « la VR est un pôle d’attraction fort pour le journalisme». De plus en plus de médias et de journalistes s’emparent de la réalité virtuelle (VR) pour proposer de nouveaux formats. Quelles sont les questionnements techniques et éthiques soulevé par ces nouveaux usages ? Richard Koci Hernandez est professeur assistant en nouveaux médias à l’école de journalisme l’université de Berkeley. Il est l’auteur de The Principles of Multimedia Journalism: Packaging Digital News, Routledge, 2015. (@InaGlobal).

#Information

Enquête sur les usines à fausses informations qui fleurissent sur Facebook. Le Monde a étudié une centaine de pages Facebook qui diffusent de fausses informations. Ce réseau représente au total plus de 70 millions de « likes » sur le réseau social. Nous avons identifié 233 messages qui renvoient vers une fausse information sur ces pages. (@lesdecodeurs).

#Langage

« Ce qui importe avant tout, c’est que le sens gouverne le choix des mots et non l’inverse. En matière de prose, la pire des choses que l’on puisse faire avec les mots est de s’abandonner à eux. » George Orwell A lire George Orwell était écrivain, penseur, mais aussi praticien du langage. Dans son roman «1984», il invente la «novlangue», un langage dont le but est l’anéantissement de la pensée, la destruction de l’individu devenu anonyme, l’asservissement du peuple. Réflexions sur le pouvoir des mots. (@franceculture).

#Publicite

Pub en ligne : les médias français font front commun. Près d’une quinzaine de médias et d’éditeurs français ont décidé de partager leur data, c’est-à-dire les données qu’ils collectent sur les lecteurs et consommateurs visitant leurs sites Internet, afin de pouvoir rivaliser avec Facebook et Google, lesquels sont en train de devenir un duopole dans la publicité en ligne. Outre Les Echos, Lagardère, SoLocal et SFR, ont ainsi également rejoint l’alliance baptisée Gravity plusieurs journaux de presse régionale _La Dépêche, Le Télégramme, Sud-Ouest…_, la FNAC Darty avec sa plate-forme de e-commerce, ainsi que les éditeurs de presse Prisma Media (« Femme Actuelle »…), « L’Equipe », Condé Nast (« Vogue », « Vanity Fair »…), Marie Claire et même NextRadioTV et la chaîne M6 pour ses sites comme « Radins.com » (pas pour son portail de télévision de rattrapage sur lequel les visiteurs doivent s’inscrire). Alors que grandit le marché de la publicité numérique dite « programmatique », c’est-à-dire sur laquelle la demande et l’offre d’espace sont rapprochées de façon automatisée, tous les éditeurs du monde voient la publicité partir chez les Gafas au même moment où elle chute sur leurs supports traditionnels. Ils constituent donc des alliances de type Gravity. Mais selon Rolf Heinz, le patron de Prisma Media, l’initiative française est sans équivalent ailleurs de par sa taille. A lire aussi : Publicité en ligne : Le Monde et Le Figaro s’allient à leur tour (@LesEchos).

#Technologie

Top 10 des technologies qui vont changer notre vie. Voici ce qui, selon le MIT, va profondément impacter et bouleverser, dans un futur plus ou moins proche, notre monde et nos modes de vie. Les implants pour la paralysie, l’ordinateur quantique, la thérapie génique 2.0, l’atlas de nos cellules, la reconnaissance faciale, l’intelligence artificielle, les camions autonomes, l’énergie solaire, le développement des « Botnets » et la caméra 360°. (@journaldunet).

#Quantique

La course à l’ordinateur quantique bat son plein. Dans l’informatique, la course à l’ordinateur quantique ressemble beaucoup à la quête du Graal : un objectif merveilleux, qui permettrait de résoudre quantité de problèmes (la recherche de nouvelles molécules en pharmacie par exemple, ou l’optimisation de placements financiers)… mais la possibilité même de l’atteindre un jour reste incertaine. Pourtant, face à l’extraordinaire potentiel de la technologie, les candidats se pressent au portillon. Celui qui a fait le plus parler de lui, car il est actuellement le seul à vendre un système quantique, utilisé par la Nasa et Google notamment, est une société canadienne, D-Wave. Cependant, de l’avis des spécialistes, sa machine est très particulière, réservée au traitement d’un type de problème mathématique très spécifique et en aucun cas en lice pour construire un ordinateur quantique programmable, capable de résoudre toutes sortes de problèmes. (@LesEchos). A lire Un calculateur quantique utilise les propriétés quantiques de la matière, telle la superposition et l’intrication afin d’effectuer des opérations sur des données. À la différence d’un ordinateur classique basé sur des transistors qui travaille sur des données binaires (codées sur des bits, valant 0 ou 1), le calculateur quantique travaille sur des qubits dont l’état quantique peut posséder plusieurs valeurs. @Wikipedia).

Les ordis quantiques qui s’attaquent à Google et Facebook. L’ordinateur quantique : Google, IBM… ces machines sont déjà utilisées et beaucoup d’investissements sont réalisés afin de créer, aux limites de la physique, une puissance de calcul toujours plus inégalable. D’ici 4 ou 5 ans selon le MIT, son utilisation sera généralisée. Au-delà de la sciencefiction, en pratique, ces ordinateurs pourraient réécrire le cryptage, la science des matériaux, la recherche pharmaceutique et l’intelligence artificielle. (@LesEchos).

Atos dévoile son premier simulateur quantique. Mardi 4 juillet, Thierry Breton, patron d’Atos, a presenté « la machine », une petite armoire de calcul, avec ses trois racks de serveurs. Baptisé « Quantum Learning Machine » (QLM) par Atos, il s’agit d’un simulateur quantique CAPABLE de reproduire virtuellement le fonctionnement d’un ordinateur quantique, ces machines futuristes qui ne verront pas le jour avant de nombreuses années mais qui sont annoncées comme une révolution dans le monde de l’informatique. « C’est le premier simulateur quantique commercial au monde et certainement de très loin le plus puissant et le plus performant », s’est félicité Thierry Breton. (@LesEchos).

IBM progresse vers l’ordinateur quantique du futur. Comme le rappelle le physicien Claude Aslangul qui explique, dans une vidéo, les principes à la base des ordinateurs quantiques, les experts ont beaucoup de doutes en ce qui concerne la réalisation de ces machines. C’est également ce que nous avait confirmé le cosmologiste Max Tegmark dans l’interview qu’il avait accordé à Futura. Lors de cette interview, il nous avait rapporté que les experts qu’il avait consultés à ce sujet, dans le meilleur des cas, ne s’attendaient pas à des miracles avant 2050. Ce n’est pas que l’on ne sache pas faire des ordinateurs (universellement programmables) et des calculateurs quantiques : ils existent déjà, mais l’on ne sait toujours pas comment les faire passer du stade de curiosités de laboratoire aisément surpassées par une calculatrice programmable moderne à celui de machines capables de surpasser les plus puissants superordinateurs. Tout au plus arrive-t-on à produire des calculateurs quantiques en mesure d’effectuer un type d’algorithme bien précis, par exemple pour faire du recuit simulé, comme l’a montré la société D-Wave System. (@futurasciences).

06 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 6 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xA Melbourne, la ville intelligente allie social et technologie. Quand on parle de ville intelligente, la première thématique qui vient à l’esprit est souvent celle de la circulation. Algorithmes et nouvelles technologies peuvent en effet avoir un usage concret et immédiat pour améliorer le transport urbain. Mais pourquoi ne pas voir plus loin ? Et faire un lien entre des transports inefficaces et la réduction de nos interactions sociales ? C’est le projet porté par le « Resilient Melbourne Citymart Challenge ». Partant du principe que 10 minutes perdues dans les transports équivalent à 10% de temps en moins avec ses proches, ils ont décidé de lier les deux problématiques. L’idée est donc de mettre en places des solutions concrètes, efficaces et rapides. De nombreuses propositions ont été mises en places. Parmi celles-ci, on trouve notamment Parachuute, une application pour smartphone permettant d’échanger des services en terme de transports. Vous devriez aller chercher votre enfant à l’école mais vous êtes coincés au travail ? Utilisez l’application pour voir si quelqu’un peut vous aider à charge de revanche. Un autre problème récurrent est celui du dernier kilomètre dans les transports. Plus on s’éloigne du centre-ville, moins le tissu de transport en commun est dense. La start-up française Navya intervient alors avec un système de bus électriques. « Tous les gouvernements investissent dans les transports publics mais personne ne peut me récupérer sur le pas de la porte et me déposer à mon métro.  Cela incite des personnes à donner la priorité à leur voiture plutôt qu’aux transports en commun » explique Henri Coron, le vice-président des ventes de l’entreprise. (@objetconnecte01).

OuiShare Fest : la ville moderne peut-elle se partager ? OuiShare Fest consacre sa 5ème édition aux villes. « Cités de tous les pays, unissez-vous », telle est l’invitation que lance ce festival dédié au décryptage des tendances de l’économie collaborative. Partant du constat que la moitié de l’humanité est désormais citadine (1), OuiShare Fest s’interroge sur la façon « dont les villes et les citoyens peuvent unir leurs forces et créer de nouvelles alliances ». Sous la houlette de 200 experts venus du monde entier, le public réfléchira ainsi aux enjeux d’une ville-monde en partage. Loin du modèle de la smart-city techno centrée. Organisé par le collectif parisien OuiShare, ce festival, qui s’exporte depuis deux ans à Rio et Barcelone, privilégie une approche holistique mêlant conférences, ateliers, master class, concerts et séances de yoga. (@telerama).

Xavier Boulanger, Icade : « La smart city intelligente, durable, inclusive pour une meilleure résilience ». Xavier Boulanger explique dans le Club Eco de La Tribune qu’Icade est d’abord une foncière tertiaire qui détient 9 milliards d’actifs immobiliers en région parisienne essentiellement mais qui a vocation aussi à se développer dans de grandes métropoles comme Bordeaux. Elle détient également une centaine de cliniques en France, dont la Clinique Jean Villar à Bruges ou la clinique Saint-Augustin à Bordeaux. En Aquitaine, Icade compte 29 collaborateurs qui réalisent des projets aussi variés que du logement (200 par an), du tertiaire (5.000 m2 de bureaux annuellement), des projets médicaux-sociaux, des ehpad, des foyers handicapés, pour 60 M€ de chiffre d’affaires en 2016. Interviewé dans le cadre du Forum Smart City Bordeaux organisé par La Tribune, il donne la vision d’Icade à ce sujet : « La smart city se veut naturellement intelligente mais aussi durable, inclusive pour une meilleure résilience. Chez Icade nous pensons qu’être smart citizen, c’est produire de la valeur pour nos clients en vue d’améliorer leur futur pour un meilleur bien-être et un meilleur partage. » (@LaTribuneBdx).

#Transport

NXP accélère sur la mobilité connectée et le véhicule autonome à Toulouse. Cinquante ans, cela se fête. Le site toulousain de NXP a saisi cette occasion pour mettre un coup de projecteur sur sa stratégie d’innovation. Ce site industriel créé en 1967, est spécialisé dans la conception de circuits intégrés analogiques de puissance, de capteurs et de puces RFD. Le site de Toulouse a déjà noué de nombreux partenariats, tant avec les grands laboratoires toulousains de recherche, qu’avec les écoles d’ingénieurs mais aussi le Cnes et des industriels. L’ambition est de renforcer cet ancrage régional, pour favoriser de nouvelles collaborations. « Nous avons décidé de nous rapprocher du pôle de compétitivité Aerospace Valley, pour nous rapprocher de cet écosystème local très impliqué dans les systèmes embarqués, souligne Christian Assier, responsable du marketing stratégique à la division Automotive. Nous sommes prêts à engager des projets avec des startups régionales sur le véhicule autonome ». Un véritable appel du pied pour de nouveaux projets collaboratifs. (@LUsineDigitale).

#Banque

Orange Bank, les raisons d’un faux départ. Prévu pour le 6 juillet, le lancement officiel d’Orange Bank a finalement été repoussé d’au moins deux mois du fait de bugs persistant ces dernières semaines dans l’application mobile qui abrite la nouvelle banque de l’opérateur. Annoncé discrètement dans les colonnes de « Paris Match » la semaine dernière, ce report n’a pas échappé au « bad buzz ». En attestent les quolibets des consommateurs qui ont fusé sur les réseaux sociaux. Volontiers goguenards, les banquiers y ont vu, eux, la juste reconnaissance de l’exigence de leur métier. « Construire une banque prend du temps, souvent l’informatique présente une complexité que l’on n’avait pas prévue au départ… », fait valoir le directeur d’un réseau bancaire français. Et d’ajouter que le PDG d’Orange, « Stéphane Richard, manque d’humilité, il ne va pas révolutionner la banque, celle-ci est déjà en train de se réinventer… ». (@LesEchos).

#InternetDesObjets

La Cité de l’objet connecté d’Angers s’allie à Numa pour créer un accélérateur de start-up. Après Montpellier et Toulouse, c’est à Angers que Numa va s’installer. L’accélérateur de start-up né à Paris va y localiser une équipe d’ici à la fin de l’année. Objectif ? Assurer la gestion de l’accélérateur de start-up que va lancer prochainement la Cité de l’objet connecté. Ouverte en juin 2015, la plateforme d’innovation industrielle dédiée à la filière de l’IoT entend accroitre sa dynamique. Sur 1 800 m2, la Cité dispose d’un conséquent parc de machines : imprimantes 3D, machines de découpe laser, équipements de contrôle dimensionnel… Et accompagne, via des programmes dédiés, les porteurs de projets IoT dans le prototypage et l’industrialisation en petites et moyennes séries de leurs innovations. Une trentaine d’entreprises, des start-up mais aussi des groupes comme Eram, Orange ou Enedis, fréquentent régulièrement ce lieu, animé par une dizaine de personnes. (@LUsineDigitale).

#RealiteVirtuelle

Insolite : un jeune japonais se marie avec un personnage de réalité virtuelle. Les Japonais sont souvent précurseurs en matière de technologie et ont parfois des relations homme-femme différentes des moeurs européennes. Vendredi 30 juin, Tokyo a été le théâtre d’une cérémonie étrange mêlant mariage et réalité virtuelle. Un jeune japonais trentenaire s’est marié avec sa petite amie virtuelle en portant un casque HTC Vive. (@rvfrance).

#JeuVideo

Chine : un géant du jeu vidéo interdit aux jeunes de jouer plus d’une heure par jour. Fini, le temps où les enfants chinois pouvaient jouer toute une journée. Mardi, l’éditeur de jeux vidéo Tencent Holdings a ainsi annoncé qu’il empêcherait désormais les plus jeunes d’entre eux d’y passer plus d’une heure. L’éditeur, qui produit notamment le jeu mobile le plus populaire au monde, Honor of Kings (Strike of Kings en Europe, non disponible en France), était accusé par le gouvernement local de détourner les jeunes des valeurs traditionnelles. C’est le journal du Parti communiste chinois qui s’était fait le relais de ces accusations. Il reprochait à Tencent Holding de privilégier le profit sur la santé des enfants. Son jeu populaire était comparé à du « poison ». « Les jeux vidéo répandent une énergie négative et même des morts », selon le journal. (@LExpress).

#MediaSocial

L’Allemagne vote une loi obligeant les réseaux sociaux à supprimer les contenus haineux. L’Allemagne menaçait les réseaux sociaux de légiférer depuis plusieurs mois : la première étape a désormais été franchie. Vendredi 30 juin, les parlementaires allemands ont voté une loi imposant à ces plateformes de supprimer certains contenus moins de vingt-quatre heures après leur signalement par les internautes. Le texte concerne les propos racistes ou antisémites, les incitations à la haine, la propagande terroriste, la pédopornographie mais aussi les fausses informations. Les contrevenants s’exposent à une amende pouvant aller jusqu’à 50 millions d’euros. La loi prévoit aussi la possibilité de condamner la personne nommée responsable de ce sujet dans l’entreprise, jusqu’à 5 millions d’euros. Qui plus est, ces plateformes devront fournir, tous les six mois, un rapport sur le nombre de signalements reçus et la façon dont elles les ont traités. Cette loi doit encore être approuvée par la chambre haute du Parlement avant d’entrer en vigueur. (@pixelsfr).

#Telechargement

Téléchargement illégal : T411, des idéaux libertaires à la dérive crapuleuse ? Mardi 27 juin : T411, le plus important annuaire de liens BitTorrent francophones, est inaccessible depuis deux jours. En fin de matinée, la raison devient claire : la presse suédoise annonce l’arrestation de deux personnes, et la saisie de plusieurs serveurs utilisés par cette gigantesque médiathèque numérique donnant accès aussi bien au dernier Star War sorti en Blu-ray qu’au plus obscur vinyle d’un groupe de folk belge des années 1970, numérisé avec soin. Après trois ans d’enquête, une plainte de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem), puis de l’Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle (ALPA) semble finalement avoir eu raison du site, déclenchant un tonnerre de réactions énervées sur les réseaux sociaux. Si la détresse se lit dans la plupart des messages publiés sur Twitter, quelques rares voix dissonantes commencent à se faire entendre, portées par des internautes plus discrets qui semblent bien connaître, de l’intérieur, le fonctionnement de cette plate-forme. Sous couvert d’esprit de partage désintéressé de la culture, T411 serait en réalité, selon eux, devenu une véritable « usine à fric » permettant à une poignée d’individus d’engranger des sommes faramineuses. (@pixelsfr).

#Piratage

L’Allemagne s’attend à des cyberattaques russes pendant la campagne. Trois mois avant les élections, le gouvernement allemand s’attend à des cyberattaques russes comme celles qui ont eu lieu durant les campagnes américaine et française. « Tout plaide » pour que les attaques lancées pendant ces campagnes « viennent de Russie » et « des tentatives équivalentes lors du scrutin [du 24 septembre] en Allemagne ne sont pas exclues », a prévenu le ministre de l’Intérieur, Thomas de Maizière, à l’occasion de la présentation du rapport de l’Office de protection de la Constitution (BfV), les services de renseignement. Le ministre chrétien-démocrate (CDU) a évoqué les piratages du Bundestag en 2014 et 2015, qui avaient alors été attribués aux services secrets russes. « Il est possible, et personnellement je m’attends à que [leur contenu] soit partiellement publié dans les semaines qui viennent », a-t-il ajouté. Dans son rapport, l’Office écrit que « des partis ou des personnalités politiques allemands » pourraient être pris pour cible par la Russie et voir leurs « emails confidentiels ou d’autres données sensibles rendus publics à n’importe quel moment ». (@LesEchos).

05 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 5 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

xLes géants du transport maritime investissent dans des cargos autonomes. Des bateaux autonomes et des robots sous-marins ont déjà pu être observés en Norvège, bientôt à Amsterdam, mais aussi sur les mers et océans du monde, récoltant des datas. C’est indéniable, la mobilité autonome de demain n’aura pas lieu que sur la terre, mais aussi sur la mer. Si les bateaux autonomes déjà opérationnels sont encore de taille réduite, les géants du fret comptent bien remédier à cela en construisant des flottes de cargos autonomes. Un marché ambitieux, sur lequel de nombreux acteurs se positionnent : au Japon, un consortium de constructeurs de navires (comprenant Mitsui O.S.K, Ltd et NYK Line, deux des plus grands groupes de transport maritime nippons) et d’armateurs travaille de concert pour mettre au point une technologie qui permettrait aux navires de suivre leur route de manière autonome. Équipés d’une IA, ces navires analyseront toutes sortes de données, de la météo au trafic maritime, pour déterminer la route la plus adéquate, mais aussi la plus sûre. Le consortium espère pouvoir commencer la mise en chantier de cette flotte autonome d’ici 2025, moyennant plusieurs centaines de millions de dollars. (@rslnmag.fr).

Des navettes autonomes roulent à La Défense. Trois navettes autonomes sont testées jusqu’à la fin de l’année dans le quartier d’affaires de La Défense. Ces véhicules sans chauffeur « circuleront pendant six mois sur l’esplanade » de La Défense, où elles desserviront 9 arrêts. Ces trois navettes, à propulsion 100% électrique, peuvent emporter chacune 11 passagers assis et 4 debout, à une vitesse moyenne de 7 km/h, avec une pointe à 10 km/h. Dans un premier temps, un agent sera présent à bord de chaque navette durant l’été, puis les véhicules circuleront sans présence de personnel à bord à partir de la rentrée (@France3Paris).

#MediaSocial

Auvergne Rhône-Alpes ouvre son espace numérique régional à Facebook. Première initiative commune entre Facebook et la Auvergne Rhône-Alpes : une demi-journée de formation le 3 juillet à Lyon ouverte à plusieurs centaines de TPE et PME auvergnates et rhônalpines pour mieux utiliser Facebook et Instagram dans leur business : construire sa notoriété et son image de marque, générer du trafic en ligne et en magasin, recruter de nouveaux clients, fidéliser la clientèle. Cinq autres rencontres PME 2.0 seront organisées à partir du mois de septembre dans cinq autres villes de la région. D’autre part, des jeunes diplômés d’écoles d’ingénieur, d’écoles de commerce et de l’université accompagneront pendant six mois des entreprises dans leur transformation digitale sous la supervision de Facebook. Ils bénéficieront d’un espace dédié sur le campus numérique de la région qui ouvrira en septembre à Lyon. Des programmes de formation seront aussi dévolus à 8 000 TPE-PME de la région pendant une durée de deux mois pour les aider à mieux maitriser les outils digitaux. Une plate-forme de formation en ligne intitulée « Boostez votre business » et spécifique à Auvergne Rhône-Alpes sera créée. Elle proposera de courts modules interactifs gratuits sur l’utilisation de Facebook et Instagram. (@LUsineDigitale).

#Publicite

Face à Facebook et Google, les éditeurs de presse regroupent leurs forces. Si le marché de la publicité numérique se développe, la part que Facebook et Google accaparent est toujours plus grande. Ces derniers dominent ainsi les segments du « search » (la recherche en ligne) et des réseaux sociaux, qui ont représenté 68 % du marché numérique français en 2016 et 92 % du marché mobile, selon les chiffres de l’Observatoire de l’e-pub, une étude réalisée par PwC pour le Syndicat des régies Internet (SRI), en partenariat avec l’Union des entreprises de conseil et achat média (Udecam). Le poids des deux groupes américains – de plus en plus souvent qualifiés de « duopole » – repose en premier lieu sur leur puissance : en France, Google concentre plus de 90 % de part de marché dans la recherche en ligne et Facebook affiche 33 millions d’utilisateurs actifs. Ils s’appuient aussi sur leur avance dans le domaine des données, qui est au cœur des nouvelles offres publicitaires : grâce à des points de contact très réguliers avec les internautes, souvent plusieurs fois par jour, les deux plates-formes comprennent ce qu’ils recherchent ou apprécient. Elles disposent aussi de puissances de calcul incomparables. (@LeMondefr).

#Entreprise

Mounir Mahjoubi : « Station F est une vitrine pour la France ». Que représente l’inauguration de Station F pour vous ? Mounir Mahjoubi : « Beaucoup d’espoir ! C’est un projet privé qui a été soutenu par l’Etat et par la Ville de Paris, mais c’est avant tout un projet d’entrepreneur. Et un projet d’entrepreneur, c’est un espoir, un pari. Eh bien là, il y a eu un pari : celui de faire le plus grand lieu de développement des potentiels, de ceux qui ont des projets, qui ont envie de les développer, de les faire grandir, en France, à Paris, quel que soit leur milieu d’origine, quelle que soit leur formation d’origine. Les gens rentrent ici sans condition, à part celle de l’énergie et du talent. Il y a des grandes marques qui sont venues subventionner plusieurs incubateurs. Il y a des incubateurs qui vont être portés directement par le lieu, il y a des gens qui vont venir par eux-mêmes. Moi j’attends de voir et ça va être génial. » (@LUsineDigitale)

Les huit technologies essentielles et leur application dans l’entreprise. Tweet de @damoclesrh : https://twitter.com/damoclesrh/status/881486400633405440

x

#Technologie

La blockchain, une révolution aux applications innombrables. C’est une nouvelle technologie complexe, une révolution conceptuelle et un outil qui va révolutionner nos vies. Pas moins. Et, pourtant, qui comprend vraiment les tenants et aboutissants de la blockchain ? C’est tout l’intérêt du livre de Stéphane Loignon, un modèle d’ouvrage pédagogique dans lequel l’auteur parvient à vulgariser un sujet ardu sans céder aux caricatures et aux approximations. Oui, la blockchain pourrait remettre en cause les fondements sur lesquels notre société repose: banques, assurances, places financières, Etat et administrations publiques; et les plateformes qui ont émergé comme les nouveaux intermédiaires pourraient s’effacer au profit d’une économie décentralisée et collaborative. Voilà pour les enjeux. (@LExpress).

#IntelligenceArtificielle

Un moteur de croissance pour la santé. Les opportunités de croissance sont difficiles à obtenir sans investissement important, mais l’intelligence artificielle est une machine autonome pour la croissance dans le secteur de la santé. Selon l’analyse d’Accenture, lorsqu’elles sont combinées, les principales données cliniques sur les applications d’intelligence artificielle en matière de santé peuvent potentiellement générer des économies annuelles de 150 milliards de dollars pour l’économie américaine des soins de santé d’ici 2026. L’intelligence artificielle dans le secteur de la santé représente une collection de technologies multiples permettant aux machines de détecter, de comprendre, d’agir et d’apprendre afin qu’elles puissent exercer des fonctions de santé administratives et cliniques. Contrairement aux technologies existantes qui ne sont que des algorithmes/outils qui complètent un humain, aujourd’hui, l’intelligence artificielle en matière de santé peut véritablement augmenter l’activité humaine. (@iatranshumanism).

#Internet

La Corée du Nord a ouvert un site internet officiel, chose rare, avec des photos étranges dedans. Le site internet officiel du ministère des Affaires étrangères nord-coréen, disponible à l’adresse http://www.mfa.gov.kp, a été lancé le mardi 20 juin. C’est la première fois qu’un organe si haut placé de l’État communiste ouvre un espace Web officiel. Bon, le contenu n’est pas vraiment excitant : on retrouve des annonces, des déclarations et l’agenda du ministère en question. Pour avoir des nouvelles quotidiennes du régime gouverné d’une main de fer par Kim Jung-un, ce n’est sans doute pas l’idéal en terme d’indépendance de l’information. Mais il peut être utile pour les personnes faisant des recherches sur le long terme, puisqu’il est notamment alimenté par les dépêches de l’agence de presse officielle de la Corée du Nord. A lire aussi : La Corée du Nord est encore plus surréaliste en vidéo à 360° (@MashableFR).

#Données

Sur Twitter, un homme publie son CV rempli grâce aux suggestions de Google. Cet auteur britannique voulait rafraîchir son CV. Il a rempli tous les champs du document, aidé de la fonction Autocomplete de Google, raconte Mashable, puis l’a publié sur Twitter. Avec des résultats plus ou moins pertinents… « Mon nom est Khan », « Je vis seul », « Je suis bon à rien », « Je suis né pour t’aimer »… Ces phrases inscrites sur le CV de l’auteur londonien Aaron Gillies ont été obtenues grâce à l’outil Google Autocomplete, cette fonction qui permet à la firme américaine de suggérer des réponses en fonction des informations qu’elle connaît sur vous, et des réponses les plus fréquemment données. (@20minutes).

#Piratage

Comment des espions russes piègent les soldats américains sur Facebook. Plus besoin d’infiltrer personnellement un corps d’armée ou une administration. Un compte Facebook, une photo charmante et un message privé suffisent à certaines agences de renseignement pour capter des informations confidentielles. C’est ce que rapporte Politico, qui raconte dans une enquête publiée le 12 juin dernier comment les espions russes  utilisent le premier réseau social mondial pour inonder l’armée américaine de propagande. La Russie est de ces pays qui utilisent les réseaux sociaux pour récupérer des informations gouvernementales confidentielles. À côté du piratage de comptes et de données personnelles, la création de fake news et leur circulation orchestrée, les espions russes essaient aussi d’amadouer les soldats américains sur Facebook en les ajoutant comme ami. Sous couvert d’une fausse identité bien sûr, généralement féminine et séduisante. « Certaines techniques ne sont pas très sophistiquées, d’autres plus complexes », explique à Politico, John Bambenek, responsable des renseignements. A lire aussi : Des hackers russes auraient utilisé l’Instagram de Britney Spears pour mener à bien leurs attaques  (@MashableFR).

#VenteArmes

Amesys : les tribulations égyptiennes d’un marchand d’armes numériques français. Eté 2011 : rattrapé par le printemps arabe, Mouammar Kadhafi est en fuite. Dans une Libye insurrectionnelle, une entreprise française inconnue du grand public prend la lumière à son corps défendant. Au cœur d’un centre d’écoute de Tripoli, deux journalistes du Wall Street Journal identifient formellement son logo sur un panonceau. Elle s’appelle Amesys, et elle a vendu un système de surveillance des télécommunications à la Jamahiriya du colonel. Une « faveur » de Nicolas Sarkozy, pour signer le retour de Kadhafi dans le concert des nations, avec l’aide de l’incontournable intermédiaire Ziad Takieddine. Un an plus tard, une information judiciaire est ouverte contre Amesys, pour complicité d’actes de torture. Ses outils auraient permis au régime libyen de traquer et de torturer des opposants. L’enquête est alors confiée au tout nouveau pôle du tribunal de grande instance de Paris, spécialisé dans les crimes contre l’humanité. Depuis, le dossier, inédit, avance chichement. Tous les protagonistes, ingénieurs, grand patron, victimes, ont été entendus. Les dernières gardes à vue ont eu lieu au printemps et, selon nos informations, Amesys a été placé sous le statut de témoin assisté le 30 mai. L’entreprise a fini par devenir le Voldemort de la surveillance électronique : à la simple évocation de ce nom, les visages se ferment. Mais quelques langues se délient. Aiguillé par plusieurs sources, Télérama a retrouvé la trace de cette boîte sulfureuse en Egypte. En 2017, une entreprise française poursuivie pour avoir fait commerce avec un dictateur continue d’écouler les mêmes produits auprès de pays pas plus fréquentables. Pis, elle le fait avec l’aide des autorités hexagonales. Business as usual. Au risque de voir l’Histoire bégayer. (@telerama).

04 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 4 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Commerce

nullDis-moi ce que tu likes, je te dirai quoi consommer. Les marques pourraient-elles tirer profit des méthodes controversées utilisées pour influencer les électeurs sur les réseaux sociaux ? Nous sommes dépossédés de nos données. Crunchées, analysées, décortiquées, et mises au service d’hommes politiques, cela donne les événements que l’on connaît : le Brexit, l’an passé, a sonné la sphère internationale ; et l’élection de Donald Trump en a remis une couche. A l’occasion des Cannes Lions, Chuck Porter de CP+B animait une discussion entre Michal Kosinski, Professeur à Stanford, et Sabrina Siddiqui, Reporter Politique au Guardian. L’idée : tirer des leçons, pour les marques et les marketeurs, de la façon dont nos propres données nous influencent, et créent des arguments pour nous faire plier. Michal Kosinski, avait suggéré cette possibilité en lançant, en 2009, une application Facebook. Baptisée « MyPersonality », elle invitait les utilisateurs à répondre à une série de questions orientées de manière à définir leur profil. Liées aux données qu’ils avaient indiquées sur Facebook (et notamment leurs centres d’intérêt), il était possible d’établir des corrélations dont les utilisateurs n’avaient aucune idée. Au total, plus de 7 millions de personnes ont fait le test. (@LADN_EU).

À quoi ressembleront les boutiques de demain ? Il n’y a pas qu’Amazon dans la vie. C’est en tout cas ce que les boutiques physiques veulent croire. Tandis que le géant du e-commerce multiplie les nouveaux services en ligne comme dans la « vraie vie », livraisons par drone, librairies et supérettes autonomes pour une expérience d’achat toujours plus simple et fluide, les autres acteurs de la vente tentent de rivaliser. Dans le cadre de la deuxième édition du Look Forward Fashion Tech Festival, organisé à la Gaîté Lyrique du 28 juin au 2 juillet, des professionnels du monde de la mode se sont interrogés sur « le magasin du futur ». Entre préservation de la relation vendeur-client et innovations technologiques, voilà une ébauche de ce à quoi pourraient bientôt ressembler nos après-midi shopping. (@MashableFR).

#Agriculture

Numérique : le portail de données agricoles français creuse son sillon. Ne pas laisser traîner de données sensibles… Dans la plupart des secteurs économiques, c’est un principe stratégique. « Sauf dans l’agriculture », regrette Jean-Marc Bournigal, président de l’Irstea (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture). L’an passé, le gouvernement lui a confié la mission de préparer la mise en place opérationnelle d’un portail de données agricoles qui doit accompagner la numérisation du secteur. « Cette opportunité n’a pas échappé non seulement aux géants de l’agrofourniture qui cherchent à intégrer l’ensemble de la chaîne, de la collecte de données à la vente de produits accompagnés de services, mais aussi aux Gafa qui commencent à s’intéresser à l’agriculture comme un nouveau domaine d’action après le commerce, la banque et la santé, explique-t-il en préambule de son rapport daté d’octobre 2016 et remis en janvier dernier à Stéphane Le Foll et Axelle Lemaire. La concentration de ressources entre des mains étrangères pose un problème de souveraineté alimentaire. Il est donc urgent de proposer une alternative. » (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

L’assistant intelligent : au cœur du foyer de demain ? Le marché des assistants intelligents, aujourd’hui dominé par les GAFA, interpelle autant qu’il attire avec des promesses de nouveaux usages et marchés multiples. Amazon avec Alexa, Apple avec Siri, Google avec Assistant, Microsoft avec Cortana … ces technologies basées sur un système de commande vocale sont censées accélérer la présence des intelligences artificielles dans notre vie quotidienne, notamment dans nos foyers. Il semble que le marché soit réactif : selon une étude de Global Market Insights, il devrait représenter 3 milliards de dollars en 2020, 11 milliards en 2024[1]. Assistant vocal, intelligent ou universel, les termes correspondent en fait à des réalités technologiques et à des usages très variés. « On est en train de vivre une évolution remarquable. Ça peut faciliter la vie quotidienne. Mais il y a encore beaucoup de défis techniques et d’utilisation à relever. », explique Moustafa Zouinar (OrangeLabs). (@zdnetfr).

#Ville

Ville durable, maison connectée, mobilité électrique… de quoi sera fait notre avenir électrique ? « EDF et les startups, c’est une histoire de plus de 10 ans », ainsi nous indiquait Julien Villeret, directeur de la communication Groupe EDF, en marge de VivaTech il y a quelques semaines. Cette année encore, le groupe les accompagne avec les Prix EDF Pulse auxquels plus de 500 startups européennes ont candidaté dans 4 catégories : Smart home, Smart city, Smart health et Smart business. Parmi les grands acteurs de l’énergie, EDF a ainsi développé, au fil du temps, toute une gamme de services et de dispositifs au service des startups. Investissement, accompagnement métier en Ile-de-France, en régions ou à l‘étranger, co-développement de solutions innovantes, le groupe tisse sa toile dans l’écosystème et pour se donner de nouvelles perspectives et irriguer ses équipes en agilité et en Open Innovation. (@bymaddyness).

#Transport

Facebook annonce le succès du second vol d’essai de son drone Internet, un an après un premier crash. Pour son deuxième vol d’essai, Aquila, le drone solaire de Facebook censé pouvoir connecter à Internet les zones les plus reculées, s’est posé sans encombre après une heure et quarante-six minutes dans les airs, a assuré jeudi 29 juin Mark Zuckerberg, le patron du plus grand réseau social au monde. Le premier essai, il y a un an, avait été bien moins convaincant. Facebook avait annoncé le succès complet du vol d’une heure et trente-six minutes, avant qu’une enquête du Conseil national de la sécurité des transports (NTSB) ne révèle un crash à l’atterrissage et des problèmes structurels de l’avion. Cette fois-ci, affirme le patron de Facebook, le drone de 43 mètres de large et de 408 kilos est bel et bien arrivé intact et à bon port à Yuma, en Arizona. « Il s’est posé en douceur », souligne M. Zuckerberg. Plusieurs modifications ont été effectuées depuis le premier vol pour améliorer les performances de ce drone en forme de V, principalement pour lui permettre un bon atterrissage. (@pixelsfr).

Plongée iconoclaste dans le monde merveilleux de la mobilité du futur. Lorsque Léonard de Vinci, à Florence, vers 1485, dessinait des machines volantes, il ne se doutait sans doute pas qu’un peu plus de 400 ans plus tard, l’homme parviendrait à faire décoller et voler un aéronef. Ainsi, les rêves d’un jour semblent mener aux transports de demain. Fort de ce constat, notre espèce est constamment tentée par une extrapolation toujours plus folle : pourquoi pas, un jour, des voitures volantes, des trains hyper rapides, la téléportation, des voitures qui se conduisent toutes seules… On y est presque. Mais à quel prix ? Est-ce bien raisonnable ? Autrement dit, « la mobilité du futur doit-elle refléter nos désirs ? »C’est la question à laquelle étaient invités à répondre, vendredi 9 juin, deux spécialistes, Éric Vidalenc, blogueur et responsable du pôle transition énergétique à l’Ademe, et Sophie Lacour, chercheuse et consultante en tourisme, lors d’une conférence organisée par le Mouton numérique et animée par le blogueur Irénée Régnauld. (@LeMondefr).

#Refugies

Les réseaux sociaux, nouvelle niche du trafic de migrants. Le Centre européen pour la lutte contre le trafic de migrants (EMSC) d’Europol a reçu des informations sur 1 150 comptes suspects sur les réseaux sociaux en 2016, face à 148 l’année antérieure, selon son rapport annuel rendu public cette année. Une experte d’Europol, Lara Alegria, a expliqué que l’utilisation des réseaux sociaux par les trafiquants était l’une des priorités de travail de la Police européenne pour 2017. « Un grand éventail de services sont promus sur les médias sociaux, depuis le logement jusqu’au transport, en passant par des documents d’identité falsifiés, des visas, des faux mariages, etc. » Selon une autre source d’Europol, un nombre croissant de réseaux sociaux font la promotion de « véritables packages pour l’immigration, incluant l’entrée dans un pays, la résidence et même un permis de travail, un mariage et l’éducation pour les enfants ». Toutes ces fausses promesses vendues sur Internet représentent des activités dont il est difficile de suivre la trace, puisqu’elles sont mises en avant via des comptes qui « sont créés puis disparaissent en un jour ou deux », a-t-il ajouté. Selon lui, ce sont des « activités très lucratives », qui exigent un investissement minime de la part des trafiquants. (@latribune).

#JeuVideo

Tencent veut désintoxiquer les jeunes chinois accros aux jeux vidéo. C’est pour le moins paradoxal. Tencent, premier éditeur de jeux vidéo au monde, a décidé de brider l’accès à son jeu le plus populaire. Sous la pression de parents et d’enseignants n’en pouvant visiblement plus de voir les enfants totalement accros au jeu de combat multi-joueurs en ligne « Honor of Kings », le groupe chinois a décidé d’en limiter l’accès. Les enfants de moins de 12 ans seront limités à une heure de jeu par jour tandis que ceux âgés de 12 à 18 ans seront limités à deux heures par jour. Le groupe prévoit également interdire aux moins de 12 ans de se connecter après 21 heures et réfléchit à mettre en place des restrictions pour éviter que les jeunes dépensent trop d’argent pour progresser dans le jeu. « Nous avons décidé d’être le premier à essayer de dissiper les problèmes parentaux en limitant le temps de jeu et en obligeant les enfants à se déconnecter », a déclaré Tencent sur son compte officiel WeChat. Et Tencent a aussi pensé aux petits malins qui pourraient être tentés de mentir sur leur âge : il promet d’améliorer le contrôle parental lancé plus tôt cette année et de renforcer l’obligation d’inscription sous sa véritable identité pour tous les utilisateurs. (@LesEchos).

#Media

Journalisme : l’irrésistible ascension du contenu publicitaire. Longtemps, quand un journaliste croisait dans l’ascenseur un membre de la régie publicitaire de son journal, il lui disait à peine bonjour. Pour l’héritier d’Albert Londres, le « pubard » incarnait le mal : celui qui utiliserait le moindre signe de cordialité pour corrompre son âme en lui vendant les « valeurs » de la marque avec laquelle il venait de signer un juteux contrat. Aujourd’hui, il n’est pas rare de les voir boire un verre ensemble près de la rédaction. Car ces dernières années, les frères ennemis des médias ont dû apprendre à travailler ensemble. Face à la baisse vertigineuse des ventes en kiosque, la presse est en quête de nouveaux revenus et l’heure est, partout, à la diversification. La version moderne du bon vieux publireportage est en plein essor. Concrètement, il s’agit d’articles ou de reportages conçus en collaboration avec une marque. Ainsi, pour promouvoir la sortie de la saison 5 de la série « Orange is The New Black », le groupe Netflix a financé un long, et excellent, reportage du New York Times dans les prisons pour femmes. (@teleobs).

#Cyberpiratage

« Vous avez été hacké » : Victor Castanet nous raconte son documentaire. hishing, virus, malware, cheval de Troie, spam, attaque par déni de service, attaque par rebond, technique de l’homme du milieu : « Le piratage informatique est un fléau qui ne fait pas de bruit mais qui nous concerne tous », nous rappelle une voix off dans la bande-annonce de « Vous avez été hacké », diffusé mardi 27 juin à 22h50 sur 13ème Rue. Ce documentaire exclusif de Victor Castanet, journaliste et réalisateur indépendant qui a fait ses armes au JT de Canal +, à I-Télé et chez France 2, revient sur les différentes techniques utilisées par les pirates informatiques afin de récupérer nos données personnelles. Car désormais, les tentatives de hack ne sont plus uniquement le fait de pirates isolés. Leur actualité cette année n’a eu de cesse de nous montrer qu’elles sont désormais monnaie courante et que chacun peut être visé. Pour n’en citer qu’un : le logiciel malveillant Wannacry s’en est pris à pas moins de 200 000 internautes à travers 150 pays dans le monde. Aujourd’hui, comment peut-on sereinement naviguer en ligne sans y être potentiellement confronté ? « Je voulais proposer des solutions simples que les spectateurs pourront mettre en place dès la fin du documentaire » (@MashableFR).

03 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 3 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

null« Citadel » : le Londres futuriste et dystopique imaginé par Will Sweeney. Will Sweeney est un jeune dessinateur londonien, célèbre pour sa bande dessinée Tales from Greenfuzz, publiée en 2005. Son projet « Citadel » a retenu notre attention. Présenté pendant l’été 2016 à Paris, à la galerie Red Bull Space, cette série de dessins représente Londres dans le futur. Sweeney a fait le choix du noir et blanc et d’un imaginaire sombre, très éloigné de son travail sur sa première bande dessinée, haute en couleurs. Un choix qui s’explique par sa volonté d’interroger l’urbanisation de masse et la privatisation de l’espace public. Sa façon à lui de critiquer les dérives du néolibéralisme. Deux thématiques ressortent de ses dessins : la lutte des classes, qui trouve un nouveau souffle dans le phénomène de gentryfication des grands centres urbains, et le péril écologique. Malgré sa tonalité sombre, la série « Citadel » ne manque pas d’humour. « Le message, c’est que nous devons nous battre contre les choses qui font que la vie en métropole est compliquée », explique l’artiste dans une interview accordée au site BrainDamaged. (@usbeketrica).

#Espace

Nous pourrions explorer d’autres mondes grâce à la réalité virtuelle. Bien que la réalité virtuelle soit boostée par le jeu vidéo, son potentiel est scientifiquement reconnu, par exemple en médecine. Quant à l’exploration spatiale, celle-ci fascine toujours autant comme le montre l’expérience permettant de s’immerger dans le quotidien de l’astronaute français Thomas Presquet. Et si la réalité virtuelle servait désormais à explorer des mondes encore inconnus ? C’est en tout cas l’idée de Dan Lester, un scientifique américain travaillant pour le cabinet Exinetics. Ses recherches ont fait l’objet d’une publication dans la revue Science Robotics le 21 juin 2017. Il faut savoir que les planètes de notre système sont, peut-être à l’exception de Mars, très hostiles à l’homme. Dans le cas de Mars, la simplicité n’est pas non plus au rendez-vous puisqu’il est nécessaire d’avoir un équipement adéquat ainsi qu’une base sur place afin que l’homme puisse y poser le pied sans courir un énorme danger. (@sciencepost_fr). https://sciencepost.fr/wp-content/uploads/2017/06/iStock-523885732-758×442.jpg crédit photo: Crédits : iStock

#Robotique

De jeunes roboticiennes afghanes privées de visas pour une compétition aux USA. La FIRST Global Challenge est une compétition de robotique se déroulant à la mi-juillet à Washington. 164 équipes de jeunes gens y participent, dont une constituée de six Afghanes, toutes des filles. Celles-ci n’auront pourtant pas le droit de venir sur place assister à l’événement. Roya Mahboob, la première femme CEO d’une entreprise tech afghane, avait réuni les jeunes filles autour du projet. « C’est un message très important pour notre peuple […] la robotique est quelque chose de très, très nouveau en Afghanistan », affirme-elle. Elle ajoute que les adolescentes « ont pleuré toute la journée » quand elles ont appris leur refus par l’ambassade. Le président de FIRST, Joe Sestak, a exprimé sa déception de voir que ces « jeunes femmes extrêmement courageuses » ne pourront pas venir à la compétition. Leur robot, trieur de balles, pourra seul être présent à Washington. (@Numerama).

#Intelligenceartificielle

L’intelligence artificielle : comment ça marche ? L’intelligence artificielle est au cœur de l’actualité : dans les débats, dans les journaux, sur Internet, etc. Le monde entier en parle, nous voyons des robots dans les reportages, dans les publicités ou les émissions TV mais nous ne savons pas réellement comment cela fonctionne. L’intelligence artificielle : qu’est-ce que c’est ? L’intelligence artificielle peut s’incarner dans une machine physique, comme un robot, ou dans une machine virtuelle, c’est le cas d’un programme. Dans les deux cas, cette machine a pour particularité d’avoir un comportement dit « intelligent » : elle peut résoudre des problèmes, reconnaître des objets ou des voix, gagner un jeu – le champion du monde du jeu de Go Lee Sedol a été battu par le robot de Google AlphaGo en 2016 par exemple. Pour savoir si la machine est « intelligente », le test le plus connu et néanmoins le moins formalisé est le test de Turing. En effet, le principe est de faire converser une personne et une machine par l’intermédiaire d’un ordinateur et si, à la fin, la personne ne sait pas si elle a discuté avec une autre personne ou avec une machine, le test est réussi. Pourtant, ce test ne peut pas être démontré mathématiquement puisqu’il est très subjectif et dépend de la personne et de ses critères. (@TheDisruptory).

#Entreprise

Les start-up veulent peser dans le milieu de la mode. C’est désormais une tendance : la mode veut étendre son expérience dans le digital et marquer une présence dans le virtuel aussi forte que dans le monde physique. Alors, la mode fait désormais appel aux start-up. « On apporte la technologie et des moyens qu’ils ne peuvent pas avoir en interne, notamment notre expertise dans l’IA », indique Tony Pinville. Il est le cofondateur de la société Heuritech, vainqueur du prix de l’innovation LVMH (propriétaire du groupe Les Echos). « Ça permet aux grandes maisons d’ouvrir de nouvelles perspectives, notamment de mieux comprendre ce qui se passe sur les réseaux sociaux et de mieux comprendre les clients à travers le monde et eux nous aide à être plus pertinent ». Le principe d’Heuritech ? « On apprend à partir de données à reconnaître des images, des objets, des habits, des robes et le type de « pattern » qu’il y a sur les robes ». Les algorithmes d’Heuritech permettraient en clair de déterminer les tendances mode sur les réseaux sociaux. La société s’est ainsi automatiquement dirigée vers la mode : « Parce qu’il n’y avait pas beaucoup d’opportunités dans l’analyse d’image pour ce secteur. L’image est très importante dans la mode », dit Charles Ollion, lui aussi cofondateur de Heuritech, « c’est quelque chose qui va à mon avis beaucoup se développer et aujourd’hui, il n’y a pas encore de leader. » (@LesEchos).

#HautDebit

Le gouvernement veut accélérer le déploiement du très haut débit. « Ne laisser aucun territoire à la traîne dans la transition numérique. » C’était l’une des promesses de campagne d’Emmanuel Macron. Il faut désormais la mettre en œuvre et, manifestement, le gouvernement a décidé, selon nos informations, de prendre les choses en main en réunissant vendredi soir les opérateurs télécoms pour évoquer le déploiement du très haut débit en France. Ce vaste chantier, à 20 milliards d’euros, de déploiement de la fibre optique en France, initié par ­François Hollande, promet de couvrir l’Hexagone en très haut débit d’ici à 2022. « L’initiative de la réunion interministérielle vient de Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires, qui présidera, et des trois secrétaires d’Etat Mounir Mahjoubi (Numérique), Julien Denormandie (Cohésion des territoires) et Benjamin Griveaux (Economie) », indique-t-on de sources concordantes. (@LesEchos).

#Environnement

Quand Intel met l’intelligence artificielle au service des baleines. Ses implications sur l’avenir des humains suscitent parfois méfiance et craintes. Mais l’intelligence artificielle (IA) peut aussi servir à créer un monde meilleur. C’est du moins ce que s’emploie à démontrer l’américain Intel depuis quelques mois. Le numéro un mondial des micro-processeurs s’est lancé dans le développement de partenariats avec institutions et ONG afin de mettre ses connaissances en matière d’IA au service de causes philanthropiques. Dernière en date, une collaboration avec Parley for the Oceans est notamment destinée à la préservation de l’environnement, et notamment des baleines. L’ONG américaine réalise périodiquement des expéditions en mer destinées à la surveillance de l’état de santé de ces grands mammifères. Dans le cadre d’un programme dénommé SnotBot, elle se sert depuis 2016 d’un drone DJI qui survole l’animal et en collecte les résidus exhalés lorsqu’il remonte à la surface pour respirer. Une fois analysé par les chercheurs présents sur le bateau, ce mucus, riche en données biologiques, peut fournir d’importantes informations: ADN, présence d’hormones de stress ou de grossesse, virus, bactéries, toxines… Intel a décidé de venir en aide en mettant à disposition ses technologies intelligentes et connectées, susceptibles d’améliorer et d’élargir la recherche. (@latribune).

#Cyberattaque

NotPetya : une cyberattaque très virale… mais peu lucrative ? Un maigre butin pour la cyberattaque mondiale NotPetya. Le virus malveillant aurait infecté 2 millions de serveurs dans le monde mardi 27 juin, dont 29.000 en France. Parti d’Ukraine, il s’est rapidement étendu vers la Russie, les Etats-Unis et l’Europe. Alors que le virus s’est propagé à cause d’une faille du système d’exploitation Windows, Microsoft attribue « l’infection initiale (…) à un logiciel de comptabilité fiscale d’une société ukrainienne nommée M.E.Doc », écrit l’entreprise dans une note de blog. Les hackers auraient récolté 3,874 bitcoins – soit un peu moins de 10.000 dollars, selon Check Point, un éditeur de solutions de cybersécurité. Au regard de ce faible montant, une hypothèse monte du côté des experts : l’appât du gain ne serait pas la motivation première de la cyberattaque. Le but présumé ? Implanter des logiciels malveillants pour une prochaine attaque, selon plusieurs experts interrogés par Reuters, alors que NotPetya a infecté des systèmes sensibles comme des banques et des organisations gouvernementales. (@latribune).

#LiensVagabonds

2 milliards de « téléspectateurs » pour Facebook ?. A retenir cette semaine : – L’Intelligence Artificielle dévore le monde ; – Amazon tente de prendre le contrôle de l’infrastructure de notre économie ; – Les difficultés de la presse locale, sevrée de pub et de qualité ; – Les journalistes du WashPost ne doivent pas dire du mal des annonceurs sur les réseaux sociaux ; – Le datajournalisme pour aller au-delà de la simple information. (@Metamedia).

#Cinema

Pourquoi ce réalisateur français fait le pari de la réalité virtuelle. Dans le cadre de la 2e édition du Paris Virtual Film Festival qui s’est tenu jusqu’au 2 juillet au Forum des Images, le réalisateur et écrivain français Vincent Ravalec (Cantique de la racaille) a présenté les premières images de son projet de fiction en réalité virtuelle, Fan Club. Produit par sa société à dimension familiale Les Films du Garage, en partenariat avec a_BAHN basé au Luxembourg, ce programme de 60 minutes entrera très prochainement en tournage pour espérer la présenter en mai prochain au Festival de Cannes. Au casting de ce film qui se présente comme un « labyrinthe émotionnel dans lequel se sont égarés une star et ses fans », on retrouvera des acteurs confirmés comme Sylvie Testud, Irène Jacob, Mathieu Kassovitz, Denis Lavant, Arthur H ou encore Marilyne Canto. Et si le cinéaste avoue volontiers que la réalité virtuelle n’est pas encore totalement au point et que le modèle économique reste à inventer, il nous explique pourquoi et comment il s’est volontiers pris au jeu de cette petite révolution cinématographique. (@toutlecine). A lire aussi : Paris Virtual Film Festival : enfin de la réalité virtuelle pour le grand public (@franceinter).

#Internet

Une minute sur Internet en 2017 vs une minute en 2016… Voir sur Twitter : https://twitter.com/LucmBernard/status/879223664109133824 (Source : @e_plankton)

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