10 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 10 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Espace

xUsines spatiales, mines… La future économie de l’espace est en marche. Le futur de l’espace est en train de se construire. Et on voit s’en dessiner les grandes tendances. Après l’exploration stratégique par les états sur un contexte de guerre froide, puis l’exploration et l’occupation scientifique dont la station spatiale internationale (ISS) et les diverses sondes parcourant le système solaire, voici venu le temps de l’exploitation des ressources qui nous attendent là-haut. Et ce ne sont plus les états qui mènent la course, mais le secteur privé qui se prépare à saisir ces opportunités. Nous ne voyons actuellement que la face émergée de l’iceberg. Les succès de SpaceX, de Blue Origin et des autres, ce sont ceux du transport spatial commercial, même si cette réalité a tendance à être éclipsée par les exploits techniques comme ceux des fusées réutilisables ou par les visions à long terme de colonisation de Mars et de stations spatiales autour de la Lune. Envoyer des objets dans l’espace, que ce soit des satellites ou des cargaisons pour l’ISS, c’est avant tout un marché très lucratif. Et ce n’est qu’un début. (@LObs). Légende image : La future station spatiale Axiom telle qu’elle devrait être après 2024 ((Axiom Space).

#RealiteVirtuelle

Top 4 des expériences bizarres à tester en réalité virtuelle. Jouer à des jeux-vidéos, épouser quelqu’un ou bien se laisser aller à ses fantasmes, la réalité virtuelle offre des expériences variées. Le Japon est champion dans l’utilisation diverse de la réalité virtuelle. Là-bas, il est possible de se marier, un casque de réalité virtuelle sur la tête. Dans une salle aménagée, habillé pour l’occasion, certains Japonais se prêtent au jeu et se lient pour la vie avec un avatar virtuel. D’autres préfèrent utiliser le procédé pour se faire décapiter. Grâce au Disunion Guillotine Simulator, ceux qui enfilent le casque de réalité virtuelle ont donc la chance de pouvoir essayer la décapitation. Pour plus de réalisme, les victimes s’allongent sur le ventre et voient leurs têtes tomber au sol. (@franceinfo).

#Television

La start-up Molotov va distribuer Game of Thrones… et d’autres séries disponibles sur OCS. Molotov, la start-up qui propose de renouveler la manière de regarder les contenus télévisés sur Internet, a signé un accord avec Orange pour la diffusion de certaines chaînes premium du groupe numérique. Cet accord porte sur plusieurs chaînes OCS. Les utilisateurs de Molotov, qui paieront pour ce nouveau service, pourront ainsi accéder à des films premiums, mais aussi à certaines séries qui font le buzz, comme celles de la chaîne nord-américaine HBO qui diffuse notamment Game of Thrones, Big Little Lies ou encore Insecure. (@LUsineDigitale).

#LiensVagabongs

Les médias français s’allient dans la pub face à Google et Facebook. A retenir cette semaine : – Après le supermarché, Amazon veut son propre Internet sans fil ; – Google sponsorise un site de news écrites par des robots ; – Comment la réalité virtuelle va changer votre vie ; – Le Chinois WeChat en approche en Europe ; – Les marques doivent agir comme des médias. (@Metamedia).

#Ville

Une ville solidaire, cap ou pas cap ? C’est en plein coeur du XIIème arrondissement de Paris, dans une bâtisse datant du XIXème siècle, que l’association Cap ou pas Cap ?, fondée en 2013 et soutenue par la Mairie, a mis en oeuvre ses premières expérimentations solidaires. Des projets écologiques, coopératifs et responsables qui concernent la lutte contre le gaspillage alimentaire ou encore l’aide aux sans-abri et aux personnes dans le besoin. Trois projets montés en coopération avec des associations locales ont déjà vu le jour : une boîte à dons, un garde manger et un frigidaire solidaire. Ces installations sont localisées sur une carte interactive lancée en décembre 2016, qui recense plus de 900 projets citoyens menés en Ile-de-France. « Tous ces projets, mis bout à bout, amènent vraiment à poser les bases d’une société différente », résume Clément Hélary, responsable de l’information-communication du groupe de citoyens. (@usbeketrica).

La table de Ping-pong connectée ou l’avenir de la « ville Intelligente ». Petite parabole du Web 3.0 sur les trajectoires de développement de la « ville intelligente ». Balthazar, 15 ans, s’est mis en tête de devenir le meilleur joueur de ping-pong de son quartier. Pour y arriver, il passe l’essentiel de son temps libre à s’entraîner et à faire des matchs contre d’autres jeunes tout aussi déterminés. Balthazar a joué quelque temps en club, mais la salle était loin de chez lui et les horaires ne lui convenaient pas. Il ne joue donc plus que sur les tables mises à disposition par la ville, quand il en a l’occasion. Aujourd’hui, il a 2 heures à y consacrer avant le dîner. Il sort son smartphone et se connecte à l’application Urban Pong Challenge, qui recense l’ensemble des tables de ping-pong de l’agglomération. Il voit que 2 joueurs qu’il ne connaît pas, référencés comme de bon niveau, sont en train de jouer à la table juste en bas de chez lui. Vite, il leur envoie un message, « Je prends le gagnant », attrape son matériel et sors de chez lui en trombe. Arrivé en bas, les 2 viennent de finir leur match. Le gagnant, Melchior, envoie au perdant, Gaspard, un message lui demandant de confirmer le score. Gaspard hésite à valider : il aurait préféré que la partie ne soit pas homologuée, mais de nombreux spectateurs ont suivi le match. Il sait qu’il est préférable de perdre que d’être fiché comme mauvais joueur. Il valide la requête à contrecoeur. Balthazar vérifie son smartphone et propose une nouvelle partie à Melchior, qui fanfaronne. L’application identifie aussitôt les 2 joueurs comme présents à une localisation disposant d’un équipement dédié et valide les prérequis pour commencer une partie. La table est alors marquée comme occupée. Melchior accepte l’invitation à jouer une partie homologuée, et la partie commence… Elle en appellera d’autres. Cette histoire fictive de la table de ping-pong connectée est un bon exemple pour décrire le concept de « ville intelligente », sujet en vogue dans les collectivités, mais dont il peut être difficile de définir les contours. (@LesEchos).

#Transport

Le danois GoMore confirme son ambition face Blablacar. Les tests ont été concluants. Un an après s’être installé en France, GoMore se dit prêt à monter en puissance sur le marché hexagonal. La petite compagnie danoise de covoiturage confirme avoir effectué un tour de table auprès de la Macif de 5 millions d’euros. Une injection qui lui donne de l’oxygène et va lui permettre de promouvoir le développement en France de la plate-forme, jusque-là confidentielle. La compagnie, qui compte déjà 500.000 inscrits au Danemark, ainsi que 1 million en Espagne, sous la marque locale Amovens, se démarque en offrant une plate-forme de « mobilité intégrale » qui ouvre aux utilisateurs une souplesse de solutions, grâce à trois gammes de services : L’accès gratuit à une communauté de covoiturage ;la location à l’heure entre particuliers ; ou une modalité de leasing, en partenariat avec Europcar, pour ceux qui veulent posséder leur propre véhicule. (@LesEchos).

#Entrepreneuriat

Merci les réseaux sociaux. Ils sont entrepreneurs et leurs photos postées sur le réseau social Instagram ont fait décoller leurs affaires : un moyen très efficace pour attirer les clients. En 2013, Shanty Baehrel quitte son poste dans une entreprise d’éclairage pour se mettre aux fourneaux. Tout est parti de l’idée de publier des clichés de ses sablés aux messages personnalisés sur Instagram. Aujourd’hui, la fondatrice de « Shanty Biscuits » compte 13 000 abonnés sur son compte et emploie cinq salariés. Son chiffre d’affaires a progressé de presque 40% en un an. Aucun frais de publicité, une communication intuitive et interactive, c’est ce qui a aussi convaincu Anna Bruel et son père Jean-Marc. Il y a un an, ils ont lancé une agence de décoration murale dans un local au coeur de Paris. Près de cinq millions de personnes ont déjà vu leurs créations grâce aux réseaux sociaux. En un an, les commandes ont triplé et la petite entreprise devrait déménager et embaucher. (@franceinfo).

#Sante

Des protéines antivirales artificielles pour lutter contre les pandémies. Depuis longtemps, les chercheurs veulent mettre au point un vaccin universel contre la grippe, ne nécessitant pas d’être ré-administré chaque année. L’efficacité partielle du vaccin actuel, combinée à une production lente et une disponibilité globale limitée rendent inévitable le besoin de nouvelles méthodes, développées grâce à l’informatique. Créer des protéines antivirales artificielles en s’aidant d’ordinateurs permet de développer rapidement et à grande échelle antidotes et vaccins efficaces pour lutter contre les pandémies susceptibles de survenir, explique The Conversation. Contrairement aux vaccins, ce type de médicament artificiel peut lutter contre une infection déjà présente dans le corps et son pouvoir de guérison ne dépendrait pas du fait d’avoir ou non un système immunitaire fort. (@RSLNmag).

#Education

« On a décidé de hacker l’éducation nationale ! » En mars 2016, Usbek & Rica se lançait dans une tentative de relooking extrême de notre bonne vieille République en proposant plusieurs réformes pour transformer l’école, les institutions démocratiques, le modèle social et l’identité. Pour passer de la théorie à la pratique, nous entamons ici une série d’articles présentant des initiatives concrètes visant à transformer notre modèle éducatif. Premier focus avec un reportage au collège Madame de Staël, dans le XVe arrondissement de Paris, où un atelier inspiré par les hackathons était organisé, mardi 20 juin, par l’association Espace Frame. 27 élèves de 4ème se sont prêtés au jeu de cet exercice imaginé par Caroline Laub-Halfen et Emeline Omer, les deux co-créatrices de l’association, qui réalisent depuis quelques mois des interventions innovantes en milieu scolaire. (@usbeketrica).

#Cyberattaque

Virus « Petya » : de nouveaux éléments éclairent le mécanisme de diffusion du logiciel. Une semaine après la diffusion du virus « Petya », qui a perturbé le fonctionnement de plusieurs très grandes entreprises, la piste du « patient zéro » progresse. Et le faisceau d’indices à la disposition des enquêteurs, tant publics que privés, pointe de manière de plus en plus insistante vers une attaque visant spécifiquement l’Ukraine. La police ukrainienne a publié, mercredi 5 juillet, des images d’une perquisition musclée au siège d’Intellect Service, une entreprise ukrainienne qui édite notamment M.E.Doc, un logiciel de comptabilité qui a, d’après les enquêteurs, été au moins le principal sinon l’unique vecteur de diffusion du virus, qui s’est diffusé à très grande vitesse en moins de vingt-quatre heures dans les entreprises. Utilisé par environ quatre entreprises sur cinq en Ukraine, M.E.Doc revendique un million d’utilisateurs. Les experts ayant analysé le déploiement de Petya ont constaté que le virus avait été déployé par le biais d’une mise à jour du logiciel, ce qui lui avait permis de toucher simultanément un grand nombre d’entreprises. (@Pixels).