07 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 7 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

xDepuis 4 ans, je photographie des inconnus dans le tramway. Allan Touchais, alias Vador, est informaticien. Sa « drogue » : photographier des voyageurs du tramway nantais avec leur accord et leur poser des questions. Des portraits photographiques et textuels qu’il publie ensuite sur son blog L’inconnu du tramway. Une démarche qui l’a conduit à rencontrer plus de 600 personnes. Il en tire une satisfaction certes artistique, mais surtout humaine. (@inconnudutram). Légende image : Radwan. (Photo Allan Touchais).

#Ville

« 60% des villes ne disposent pas d’un plan de transports libre » Partant de ce constat, le projet Jungle Bus veut cartographier les arrêts de bus avec l’aide de la communauté OpenStreetMap et du grand public. Entretien avec le cofondateur du projet Florian Lainez, qui rêve de pousser le mouvement open data dans le domaine des transports en commun, pour une base de données précise, complète et librement réutilisable qui alimenterait les usages numériques de demain. (@libe).

#Energie

Eolien flottant : l’Ecosse démarre, la France sui. Cet été 2017 marque les débuts historiques de l’éolien flottant. A 25 kilomètres au large de la pointe Peterhead sur la côte est de l’Ecosse, cinq éoliennes Hywind sont en cours d’installation par le pétrolier Statoil. Dans quelques semaines, c’est au large du Croisic, sur le site d’expérimentation de l’école centrale de Nantes SEM-REV que sera raccordée Floatgen, l’éolienne flottante française fruit de la collaboration du bureau d’études Ideol et du géant du BTP Bouygues. Loin des rivages et des oppositions des riverains, bénéficiant de vents réguliers, l’éolien offshore a beaucoup d’atouts. Il peut ainsi s’installer dans les zones les plus ventées en s’extrayant des contraintes des éoliennes offshore fixées au sol qui ne peuvent être construites au-delà des profondeurs supérieures à 40m. Or, les plateaux continentaux de faible profondeur sont relativement rares dans le monde. (@Sciences_Avenir).

#Sante

E-santé : pourquoi la France doit accélérer. Télémédecine, santé mobile, « big data »… Les projets et les signaux favorables du ministère de la Santé pour favoriser l’expansion des offres en e-santé se multiplient. Mais le manque de cadres suffisamment favorables et bien définis freine leur développement. (@latribune).

#Journalisme

Hernandez : « la VR est un pôle d’attraction fort pour le journalisme». De plus en plus de médias et de journalistes s’emparent de la réalité virtuelle (VR) pour proposer de nouveaux formats. Quelles sont les questionnements techniques et éthiques soulevé par ces nouveaux usages ? Richard Koci Hernandez est professeur assistant en nouveaux médias à l’école de journalisme l’université de Berkeley. Il est l’auteur de The Principles of Multimedia Journalism: Packaging Digital News, Routledge, 2015. (@InaGlobal).

#Information

Enquête sur les usines à fausses informations qui fleurissent sur Facebook. Le Monde a étudié une centaine de pages Facebook qui diffusent de fausses informations. Ce réseau représente au total plus de 70 millions de « likes » sur le réseau social. Nous avons identifié 233 messages qui renvoient vers une fausse information sur ces pages. (@lesdecodeurs).

#Langage

« Ce qui importe avant tout, c’est que le sens gouverne le choix des mots et non l’inverse. En matière de prose, la pire des choses que l’on puisse faire avec les mots est de s’abandonner à eux. » George Orwell A lire George Orwell était écrivain, penseur, mais aussi praticien du langage. Dans son roman «1984», il invente la «novlangue», un langage dont le but est l’anéantissement de la pensée, la destruction de l’individu devenu anonyme, l’asservissement du peuple. Réflexions sur le pouvoir des mots. (@franceculture).

#Publicite

Pub en ligne : les médias français font front commun. Près d’une quinzaine de médias et d’éditeurs français ont décidé de partager leur data, c’est-à-dire les données qu’ils collectent sur les lecteurs et consommateurs visitant leurs sites Internet, afin de pouvoir rivaliser avec Facebook et Google, lesquels sont en train de devenir un duopole dans la publicité en ligne. Outre Les Echos, Lagardère, SoLocal et SFR, ont ainsi également rejoint l’alliance baptisée Gravity plusieurs journaux de presse régionale _La Dépêche, Le Télégramme, Sud-Ouest…_, la FNAC Darty avec sa plate-forme de e-commerce, ainsi que les éditeurs de presse Prisma Media (« Femme Actuelle »…), « L’Equipe », Condé Nast (« Vogue », « Vanity Fair »…), Marie Claire et même NextRadioTV et la chaîne M6 pour ses sites comme « Radins.com » (pas pour son portail de télévision de rattrapage sur lequel les visiteurs doivent s’inscrire). Alors que grandit le marché de la publicité numérique dite « programmatique », c’est-à-dire sur laquelle la demande et l’offre d’espace sont rapprochées de façon automatisée, tous les éditeurs du monde voient la publicité partir chez les Gafas au même moment où elle chute sur leurs supports traditionnels. Ils constituent donc des alliances de type Gravity. Mais selon Rolf Heinz, le patron de Prisma Media, l’initiative française est sans équivalent ailleurs de par sa taille. A lire aussi : Publicité en ligne : Le Monde et Le Figaro s’allient à leur tour (@LesEchos).

#Technologie

Top 10 des technologies qui vont changer notre vie. Voici ce qui, selon le MIT, va profondément impacter et bouleverser, dans un futur plus ou moins proche, notre monde et nos modes de vie. Les implants pour la paralysie, l’ordinateur quantique, la thérapie génique 2.0, l’atlas de nos cellules, la reconnaissance faciale, l’intelligence artificielle, les camions autonomes, l’énergie solaire, le développement des « Botnets » et la caméra 360°. (@journaldunet).

#Quantique

La course à l’ordinateur quantique bat son plein. Dans l’informatique, la course à l’ordinateur quantique ressemble beaucoup à la quête du Graal : un objectif merveilleux, qui permettrait de résoudre quantité de problèmes (la recherche de nouvelles molécules en pharmacie par exemple, ou l’optimisation de placements financiers)… mais la possibilité même de l’atteindre un jour reste incertaine. Pourtant, face à l’extraordinaire potentiel de la technologie, les candidats se pressent au portillon. Celui qui a fait le plus parler de lui, car il est actuellement le seul à vendre un système quantique, utilisé par la Nasa et Google notamment, est une société canadienne, D-Wave. Cependant, de l’avis des spécialistes, sa machine est très particulière, réservée au traitement d’un type de problème mathématique très spécifique et en aucun cas en lice pour construire un ordinateur quantique programmable, capable de résoudre toutes sortes de problèmes. (@LesEchos). A lire Un calculateur quantique utilise les propriétés quantiques de la matière, telle la superposition et l’intrication afin d’effectuer des opérations sur des données. À la différence d’un ordinateur classique basé sur des transistors qui travaille sur des données binaires (codées sur des bits, valant 0 ou 1), le calculateur quantique travaille sur des qubits dont l’état quantique peut posséder plusieurs valeurs. @Wikipedia).

Les ordis quantiques qui s’attaquent à Google et Facebook. L’ordinateur quantique : Google, IBM… ces machines sont déjà utilisées et beaucoup d’investissements sont réalisés afin de créer, aux limites de la physique, une puissance de calcul toujours plus inégalable. D’ici 4 ou 5 ans selon le MIT, son utilisation sera généralisée. Au-delà de la sciencefiction, en pratique, ces ordinateurs pourraient réécrire le cryptage, la science des matériaux, la recherche pharmaceutique et l’intelligence artificielle. (@LesEchos).

Atos dévoile son premier simulateur quantique. Mardi 4 juillet, Thierry Breton, patron d’Atos, a presenté « la machine », une petite armoire de calcul, avec ses trois racks de serveurs. Baptisé « Quantum Learning Machine » (QLM) par Atos, il s’agit d’un simulateur quantique CAPABLE de reproduire virtuellement le fonctionnement d’un ordinateur quantique, ces machines futuristes qui ne verront pas le jour avant de nombreuses années mais qui sont annoncées comme une révolution dans le monde de l’informatique. « C’est le premier simulateur quantique commercial au monde et certainement de très loin le plus puissant et le plus performant », s’est félicité Thierry Breton. (@LesEchos).

IBM progresse vers l’ordinateur quantique du futur. Comme le rappelle le physicien Claude Aslangul qui explique, dans une vidéo, les principes à la base des ordinateurs quantiques, les experts ont beaucoup de doutes en ce qui concerne la réalisation de ces machines. C’est également ce que nous avait confirmé le cosmologiste Max Tegmark dans l’interview qu’il avait accordé à Futura. Lors de cette interview, il nous avait rapporté que les experts qu’il avait consultés à ce sujet, dans le meilleur des cas, ne s’attendaient pas à des miracles avant 2050. Ce n’est pas que l’on ne sache pas faire des ordinateurs (universellement programmables) et des calculateurs quantiques : ils existent déjà, mais l’on ne sait toujours pas comment les faire passer du stade de curiosités de laboratoire aisément surpassées par une calculatrice programmable moderne à celui de machines capables de surpasser les plus puissants superordinateurs. Tout au plus arrive-t-on à produire des calculateurs quantiques en mesure d’effectuer un type d’algorithme bien précis, par exemple pour faire du recuit simulé, comme l’a montré la société D-Wave System. (@futurasciences).