La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Commerce
Dis-moi ce que tu likes, je te dirai quoi consommer. Les marques pourraient-elles tirer profit des méthodes controversées utilisées pour influencer les électeurs sur les réseaux sociaux ? Nous sommes dépossédés de nos données. Crunchées, analysées, décortiquées, et mises au service d’hommes politiques, cela donne les événements que l’on connaît : le Brexit, l’an passé, a sonné la sphère internationale ; et l’élection de Donald Trump en a remis une couche. A l’occasion des Cannes Lions, Chuck Porter de CP+B animait une discussion entre Michal Kosinski, Professeur à Stanford, et Sabrina Siddiqui, Reporter Politique au Guardian. L’idée : tirer des leçons, pour les marques et les marketeurs, de la façon dont nos propres données nous influencent, et créent des arguments pour nous faire plier. Michal Kosinski, avait suggéré cette possibilité en lançant, en 2009, une application Facebook. Baptisée « MyPersonality », elle invitait les utilisateurs à répondre à une série de questions orientées de manière à définir leur profil. Liées aux données qu’ils avaient indiquées sur Facebook (et notamment leurs centres d’intérêt), il était possible d’établir des corrélations dont les utilisateurs n’avaient aucune idée. Au total, plus de 7 millions de personnes ont fait le test. (@LADN_EU).
À quoi ressembleront les boutiques de demain ? Il n’y a pas qu’Amazon dans la vie. C’est en tout cas ce que les boutiques physiques veulent croire. Tandis que le géant du e-commerce multiplie les nouveaux services en ligne comme dans la « vraie vie », livraisons par drone, librairies et supérettes autonomes pour une expérience d’achat toujours plus simple et fluide, les autres acteurs de la vente tentent de rivaliser. Dans le cadre de la deuxième édition du Look Forward Fashion Tech Festival, organisé à la Gaîté Lyrique du 28 juin au 2 juillet, des professionnels du monde de la mode se sont interrogés sur « le magasin du futur ». Entre préservation de la relation vendeur-client et innovations technologiques, voilà une ébauche de ce à quoi pourraient bientôt ressembler nos après-midi shopping. (@MashableFR).
#Agriculture
Numérique : le portail de données agricoles français creuse son sillon. Ne pas laisser traîner de données sensibles… Dans la plupart des secteurs économiques, c’est un principe stratégique. « Sauf dans l’agriculture », regrette Jean-Marc Bournigal, président de l’Irstea (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture). L’an passé, le gouvernement lui a confié la mission de préparer la mise en place opérationnelle d’un portail de données agricoles qui doit accompagner la numérisation du secteur. « Cette opportunité n’a pas échappé non seulement aux géants de l’agrofourniture qui cherchent à intégrer l’ensemble de la chaîne, de la collecte de données à la vente de produits accompagnés de services, mais aussi aux Gafa qui commencent à s’intéresser à l’agriculture comme un nouveau domaine d’action après le commerce, la banque et la santé, explique-t-il en préambule de son rapport daté d’octobre 2016 et remis en janvier dernier à Stéphane Le Foll et Axelle Lemaire. La concentration de ressources entre des mains étrangères pose un problème de souveraineté alimentaire. Il est donc urgent de proposer une alternative. » (@LesEchos).
#IntelligenceArtificielle
L’assistant intelligent : au cœur du foyer de demain ? Le marché des assistants intelligents, aujourd’hui dominé par les GAFA, interpelle autant qu’il attire avec des promesses de nouveaux usages et marchés multiples. Amazon avec Alexa, Apple avec Siri, Google avec Assistant, Microsoft avec Cortana … ces technologies basées sur un système de commande vocale sont censées accélérer la présence des intelligences artificielles dans notre vie quotidienne, notamment dans nos foyers. Il semble que le marché soit réactif : selon une étude de Global Market Insights, il devrait représenter 3 milliards de dollars en 2020, 11 milliards en 2024[1]. Assistant vocal, intelligent ou universel, les termes correspondent en fait à des réalités technologiques et à des usages très variés. « On est en train de vivre une évolution remarquable. Ça peut faciliter la vie quotidienne. Mais il y a encore beaucoup de défis techniques et d’utilisation à relever. », explique Moustafa Zouinar (OrangeLabs). (@zdnetfr).
#Ville
Ville durable, maison connectée, mobilité électrique… de quoi sera fait notre avenir électrique ? « EDF et les startups, c’est une histoire de plus de 10 ans », ainsi nous indiquait Julien Villeret, directeur de la communication Groupe EDF, en marge de VivaTech il y a quelques semaines. Cette année encore, le groupe les accompagne avec les Prix EDF Pulse auxquels plus de 500 startups européennes ont candidaté dans 4 catégories : Smart home, Smart city, Smart health et Smart business. Parmi les grands acteurs de l’énergie, EDF a ainsi développé, au fil du temps, toute une gamme de services et de dispositifs au service des startups. Investissement, accompagnement métier en Ile-de-France, en régions ou à l‘étranger, co-développement de solutions innovantes, le groupe tisse sa toile dans l’écosystème et pour se donner de nouvelles perspectives et irriguer ses équipes en agilité et en Open Innovation. (@bymaddyness).
#Transport
Facebook annonce le succès du second vol d’essai de son drone Internet, un an après un premier crash. Pour son deuxième vol d’essai, Aquila, le drone solaire de Facebook censé pouvoir connecter à Internet les zones les plus reculées, s’est posé sans encombre après une heure et quarante-six minutes dans les airs, a assuré jeudi 29 juin Mark Zuckerberg, le patron du plus grand réseau social au monde. Le premier essai, il y a un an, avait été bien moins convaincant. Facebook avait annoncé le succès complet du vol d’une heure et trente-six minutes, avant qu’une enquête du Conseil national de la sécurité des transports (NTSB) ne révèle un crash à l’atterrissage et des problèmes structurels de l’avion. Cette fois-ci, affirme le patron de Facebook, le drone de 43 mètres de large et de 408 kilos est bel et bien arrivé intact et à bon port à Yuma, en Arizona. « Il s’est posé en douceur », souligne M. Zuckerberg. Plusieurs modifications ont été effectuées depuis le premier vol pour améliorer les performances de ce drone en forme de V, principalement pour lui permettre un bon atterrissage. (@pixelsfr).
Plongée iconoclaste dans le monde merveilleux de la mobilité du futur. Lorsque Léonard de Vinci, à Florence, vers 1485, dessinait des machines volantes, il ne se doutait sans doute pas qu’un peu plus de 400 ans plus tard, l’homme parviendrait à faire décoller et voler un aéronef. Ainsi, les rêves d’un jour semblent mener aux transports de demain. Fort de ce constat, notre espèce est constamment tentée par une extrapolation toujours plus folle : pourquoi pas, un jour, des voitures volantes, des trains hyper rapides, la téléportation, des voitures qui se conduisent toutes seules… On y est presque. Mais à quel prix ? Est-ce bien raisonnable ? Autrement dit, « la mobilité du futur doit-elle refléter nos désirs ? »C’est la question à laquelle étaient invités à répondre, vendredi 9 juin, deux spécialistes, Éric Vidalenc, blogueur et responsable du pôle transition énergétique à l’Ademe, et Sophie Lacour, chercheuse et consultante en tourisme, lors d’une conférence organisée par le Mouton numérique et animée par le blogueur Irénée Régnauld. (@LeMondefr).
#Refugies
Les réseaux sociaux, nouvelle niche du trafic de migrants. Le Centre européen pour la lutte contre le trafic de migrants (EMSC) d’Europol a reçu des informations sur 1 150 comptes suspects sur les réseaux sociaux en 2016, face à 148 l’année antérieure, selon son rapport annuel rendu public cette année. Une experte d’Europol, Lara Alegria, a expliqué que l’utilisation des réseaux sociaux par les trafiquants était l’une des priorités de travail de la Police européenne pour 2017. « Un grand éventail de services sont promus sur les médias sociaux, depuis le logement jusqu’au transport, en passant par des documents d’identité falsifiés, des visas, des faux mariages, etc. » Selon une autre source d’Europol, un nombre croissant de réseaux sociaux font la promotion de « véritables packages pour l’immigration, incluant l’entrée dans un pays, la résidence et même un permis de travail, un mariage et l’éducation pour les enfants ». Toutes ces fausses promesses vendues sur Internet représentent des activités dont il est difficile de suivre la trace, puisqu’elles sont mises en avant via des comptes qui « sont créés puis disparaissent en un jour ou deux », a-t-il ajouté. Selon lui, ce sont des « activités très lucratives », qui exigent un investissement minime de la part des trafiquants. (@latribune).
#JeuVideo
Tencent veut désintoxiquer les jeunes chinois accros aux jeux vidéo. C’est pour le moins paradoxal. Tencent, premier éditeur de jeux vidéo au monde, a décidé de brider l’accès à son jeu le plus populaire. Sous la pression de parents et d’enseignants n’en pouvant visiblement plus de voir les enfants totalement accros au jeu de combat multi-joueurs en ligne « Honor of Kings », le groupe chinois a décidé d’en limiter l’accès. Les enfants de moins de 12 ans seront limités à une heure de jeu par jour tandis que ceux âgés de 12 à 18 ans seront limités à deux heures par jour. Le groupe prévoit également interdire aux moins de 12 ans de se connecter après 21 heures et réfléchit à mettre en place des restrictions pour éviter que les jeunes dépensent trop d’argent pour progresser dans le jeu. « Nous avons décidé d’être le premier à essayer de dissiper les problèmes parentaux en limitant le temps de jeu et en obligeant les enfants à se déconnecter », a déclaré Tencent sur son compte officiel WeChat. Et Tencent a aussi pensé aux petits malins qui pourraient être tentés de mentir sur leur âge : il promet d’améliorer le contrôle parental lancé plus tôt cette année et de renforcer l’obligation d’inscription sous sa véritable identité pour tous les utilisateurs. (@LesEchos).
#Media
Journalisme : l’irrésistible ascension du contenu publicitaire. Longtemps, quand un journaliste croisait dans l’ascenseur un membre de la régie publicitaire de son journal, il lui disait à peine bonjour. Pour l’héritier d’Albert Londres, le « pubard » incarnait le mal : celui qui utiliserait le moindre signe de cordialité pour corrompre son âme en lui vendant les « valeurs » de la marque avec laquelle il venait de signer un juteux contrat. Aujourd’hui, il n’est pas rare de les voir boire un verre ensemble près de la rédaction. Car ces dernières années, les frères ennemis des médias ont dû apprendre à travailler ensemble. Face à la baisse vertigineuse des ventes en kiosque, la presse est en quête de nouveaux revenus et l’heure est, partout, à la diversification. La version moderne du bon vieux publireportage est en plein essor. Concrètement, il s’agit d’articles ou de reportages conçus en collaboration avec une marque. Ainsi, pour promouvoir la sortie de la saison 5 de la série « Orange is The New Black », le groupe Netflix a financé un long, et excellent, reportage du New York Times dans les prisons pour femmes. (@teleobs).
#Cyberpiratage
« Vous avez été hacké » : Victor Castanet nous raconte son documentaire. hishing, virus, malware, cheval de Troie, spam, attaque par déni de service, attaque par rebond, technique de l’homme du milieu : « Le piratage informatique est un fléau qui ne fait pas de bruit mais qui nous concerne tous », nous rappelle une voix off dans la bande-annonce de « Vous avez été hacké », diffusé mardi 27 juin à 22h50 sur 13ème Rue. Ce documentaire exclusif de Victor Castanet, journaliste et réalisateur indépendant qui a fait ses armes au JT de Canal +, à I-Télé et chez France 2, revient sur les différentes techniques utilisées par les pirates informatiques afin de récupérer nos données personnelles. Car désormais, les tentatives de hack ne sont plus uniquement le fait de pirates isolés. Leur actualité cette année n’a eu de cesse de nous montrer qu’elles sont désormais monnaie courante et que chacun peut être visé. Pour n’en citer qu’un : le logiciel malveillant Wannacry s’en est pris à pas moins de 200 000 internautes à travers 150 pays dans le monde. Aujourd’hui, comment peut-on sereinement naviguer en ligne sans y être potentiellement confronté ? « Je voulais proposer des solutions simples que les spectateurs pourront mettre en place dès la fin du documentaire » (@MashableFR).