20 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 20 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Apocalypse

xEn cas d’apocalypse, cette petite créature pourrait être la dernière survivante. Impacts d’astéroïdes, étoiles explosives, rayonnement intense… il existe toute une variété d’événements astronomiques qui pourraient mener à notre perte sans parler de la destruction de tous les écosystèmes mondiaux. Mais il existe un animal qui se fiche royalement de tous ces « détails » : le tardigrade. Un animal microscopique connu pour sa résistance, serait en effet capable de survivre à toutes les apocalypses. Cet étrange animal boudiné à huit pattes griffues ne paye pourtant pas de mine avec son demi-millimètre de longueur, mais pourrait « survivre jusqu’à la mort du Soleil », affirme une étude publiée ce vendredi dans la revue Scientific Reports. Le tardigrade peut donc espérer vivre encore pendant « au moins 10 milliards d’années », soit bien plus longtemps que l’espèce humaine. (@sciencepost_fr).

#Robotique

Solitude : un robot de compagnie bientôt offert à 230 millions de Chinois ? Le gouvernement chinois souhaite trouver des solutions à la solitude des personnes âgées, dont le nombre est très important. Les entreprises proposant des robots de compagnie pourraient donc avoir beaucoup de travail dans un futur proche. Les personnes du troisième âge chinoises représentent un quart de la population mondiale appartenant à cette tranche d’âge dans le monde. Dans ce contexte, la question de leur solitude se pose et comme dans bon nombre de pays, les enfants et le reste de la famille ne peuvent pas leur tenir compagnie tous les jours et doivent les confier à des hospices ou des centres sociaux. Ici, il n’est pas question de soins prodigués par des robots, mais simplement tenir de compagnie aux personnes âgées et de les stimuler, une perspective qui semble donc intéresser le gouvernement chinois. Les robots ont une apparence assez séduisante au niveau des capacités, ainsi que des formes des couleurs, mais la question qui se pose est relative aux retraités eux-mêmes : est-ce une solution réellement compatible alors qu’après 60 ans ? Il est en effet parfois compliqué pour quelqu’un de tenir une conversation et d’utiliser une technologie telle qu’un robot. (@sciencepost_fr).

#Alimentation

Trois questions sur les Etats généraux de l’alimentation. « Nous garantirons des prix justes pour que les agriculteurs puissent vivre de leur travail », avait annoncé Emmanuel Macron dans son programme présidentiel. Pour parvenir à cet objectif, le candidat annonçait la mise en place d’Etats généraux de l’alimentation avec tous les acteurs du secteur « afin de définir un partage équilibré de la valeur ». Le gouvernement tient donc cette promesse avec le lancement de ces Etats généraux, jeudi 20 juillet. Franceinfo vous livre le mode d’emploi de cette grande consultation nationale. (@franceinfo).

Etats généraux de l’alimentation : « Il faut en finir avec le dogme du prix bas ». Les états généraux de l’alimentation, lancés jeudi 20 juillet à Paris, ont un objectif : tenter de réconcilier une filière agricole divisée et confrontée à une grave crise. Producteurs, industriels, distributeurs, associations de consommateurs et ONG environnementales se fixent jusqu’à novembre pour dégager des solutions concrètes. Permettre aux agriculteurs de vivre dignement, freiner la guerre des prix dans la distribution et répondre aux nouvelles attentes des consommateurs à la recherche de qualité seront au menu de ces discussions promises par Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle. Comment y parvenir ? Le Monde a posé la question aux principaux acteurs de la filière : Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution ; Christiane Lambert, présidente de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), premier syndicat agricole ; Catherine Chapalain, directrice générale de l’Association nationale des industries alimentaires. (@LeMondefr).

#Numerique

Stroud High, le lycée de filles qui teste (avec succès) la « détox numérique ». Le lycée Stroud High, dans le Gloucestershire, fait désormais figure d’avant-garde dans l’éducation des jeunes à l’usage des nouvelles technologies. Les étudiantes de ce collège-lycée réservé aux filles, âgées de 12 à 18 ans, viennent en effet d’expérimenter une « détox numérique » d’une semaine. Une semaine entière sans utiliser son smartphone, à l’école comme à la maison. Au départ, les étudiantes n’étaient pas ravies, selon le Guardian qui relaie l’initiative. « Et puis nous en avons parlé », raconte Libby, une étudiante de 14 ans. « Et on s’est dit que ça pourrait être bien. C’est agaçant d’avoir une conversation avec quelqu’un qui regarde son téléphone ». Environ 400 élèves et professeurs du lycée Stroud High ont pris part à l’expérimentation. La plupart ont décrit une baisse de leur niveau de stress, le sentiment d’avoir plus de temps libre ou encore de mieux dormir. Jess Hourston, une étudiante de 16 ans, raconte avoir eu moins de mal à faire ses devoirs après la semaine de « détox numérique ». « Normalement, j’écris une phrase, ensuite je consulte Snapchat et je réécris la même phrase. Des devoirs qui devraient prendre une demi-heure prennent une heure et demie. Cette semaine-là, j’ai fait les meilleurs devoirs depuis un bon moment. Et je n’étais pas fatiguée. Normalement, j’ai mon téléphone avec moi pendant une bonne heure avant de dormir. Cette semaine-là, j’ai mieux dormi et j’étais plus en forme le matin. »  (Big_Browser).

#Innovation

La France classée 20e pays le plus innovant dans le digital, mais… La Norvège, la Suède et la Suisse sont les trois pays les plus avancés en matière de digital, selon l’étude «Digital Planet 2017 – How competitiveness and trust in digital economies vary across the world», réalisée par la Fletcher School pour MasterCard. La France se classe quant à elle à la 20e place, derrière l’Autriche et la Belgique. L’université américaine a classé 60 pays sur la base de leur Digital Evolution Index (DEI). Ce dernier est calculé en combinant plus de 100 indicateurs différents, tels que l’environnement légal, l’état de l’offre et de la demande, ou encore la capacité à innover. Au-delà de ce classement des économies sur la base de leur digitalisation, l’étude mesure également le dynamisme des pays en la matière. Dit autrement, la Fletcher School ne s’est pas contentée d’une photographie des économies à un instant T, elle a aussi classé les pays en fonction de la rapidité avec laquelle ils continuent à se transformer à l’heure actuelle. Il en ressort que des pays comme la France, la Suède ou encore les Etats-Unis, qui ont un DEI parmi les plus élevés au monde, connaissent également un ralentissement de leur digitalisation. « Se réinventer pour surmonter ces « plateaux numériques » nécessitera un effort conscient de la part de ces pays, qui devront parier sur une technologie numérique croissante dans laquelle ils ont une certaine avance », soulignent les auteurs de l’étude. A l’inverse, le Royaume-Uni ou Singapour affichent des DEI très élevés, et un dynamisme important. « Pour conserver leur avance, ces pays doivent maintenir leurs moteurs d’innovation à pleine puissance et générer une nouvelle demande », détaille l’étude. (@frenchweb).

#Incubateur

Un incubateur fintech à la Défense. Pour tisser des liens avec les principaux acteurs de la banque et de l’assurance, il n’y aurait pas de meilleur endroit. Paris&Co va lancer à la rentrée un incubateur dans le quartier d’affaires de la Défense (92) spécialisé dans les fintech. Objectif : accompagner une quarantaine de start-up par an, dont les plus prometteuses à l’international. Pour Paris et sa région, l’enjeu est stratégique. Un millier de jeunes pousses sont recensées sur ce secteur en France, dont la majorité domiciliées en Ile-de-France. « Et la tech imbibe l’ensemble du secteur depuis maintenant dix-huit mois », explique Arnaud de ­Bresson, directeur général d’Europlace, l’un des partenaires de l’initiative. A ses côtés, l’institut Bachelier joue le rôle de l’accompagnateur académique, la Société Générale celui du parrain bancaire, New­Alpha celui des sociétés de gestion et la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consom­mation, du travail et de l’emploi (Direccte) celui du soutien administratif. D’autres acteurs du secteur sont attendus pour soutenir financièrement cette initiative. (@LesEchos).

#Media

Médias vs. Silicon Valley : le nouvel échiquier mondial. « Le casse-tête numérique » : c’est le titre qu’avait choisi le Fonds des Médias du Canada (FMC) en février pour son rapport de tendances sur la nouvelle chaîne de valeur des contenus. L’institut y analysait le bouleversement profond que traverse l’industrie des médias et du divertissement à l’heure de l’intelligence artificielle et de la domination sans partage des grandes entreprises technologiques de la Silicon Valley. Le FMC revient ce mois-ci avec une mise à jour de ses recherches. L’hégémonie des géants de la tech est-elle irrévocable ? Serons-nous obligés de nous plier à leurs règles du jeu pour survivre ? En quelques années à peine, l’IA est devenue l’alpha et l’oméga des industries culturelles et créatives. Avec, selon le FMC, trois enjeux à explorer : La bulle de filtre, la reconnaissance (vocale, d’image, des émotions) et l’avènement de l’IA dans le secteur publicitaire. (@metamedia).

#Television

Le gala de la fête du printemps : une émission TV au service du PC chinois. En Chine, les festivités du Nouvel an chinois sont agrémentées d’un programme télévisuel incontournable dans tous les foyers depuis 1983: le gala CCTV de la Fête du Printemps. Diffusée dans toute la Chine et retransmis outre-mer, c’est l’émission de divertissement la plus regardée au monde avec près de 90 % d’audimat en République populaire de Chine, soit 700 à 800 millions de téléspectateurs chaque année. Devenu un phénomène culturel intergénérationnel, sa popularité s’est néanmoins estompée auprès des jeunes générations. C’est là tout l’enjeu pour le Parti communiste chinois (PCC) au pouvoir, qui profite chaque année de cette occasion pour dispenser ses messages politiques à l’ensemble de la population. Face à cette menace de désaffection, une fois de plus le PCC a su relever le défi de séduire un public renouvelé, plus intéressé par les nouvelles technologies de divertissement que par la politique. (@InaGlobal).

#NeutraliteDuNet

La guerre est (encore) déclarée. Le 12 juillet, plusieurs gros acteurs du Web américain se mobilisent pour alerter leurs utilisateurs sur un sujet fondamental : la neutralité du Net. Dans leur viseur, le nouveau patron du régulateur américain, nommé par Trump, qui souhaite revenir sur les mesures protectrices prises par l’administration Obama. Pour les organisateurs de cette journée de mobilisation, « Internet s’est développé grâce à la neutralité du Net. C’est ce qui fait qu’Internet est si innovant et si dynamique. Sans elle, Internet serait comme la télévision câblée, où le contenu que vous voyez est ce que l’opérateur décide de vous fournir ». Le neutralité vise à ce que tous les contenus qui passent par les tuyaux d’Internet soient traités de façon équitable. En pratique, elle permet d’éviter que les opérateurs (Orange, Free, SFR, etc.) vous fassent payer plus cher pour avoir accès à leurs contenus, ou à celui de leurs partenaires commerciaux, dans de meilleures conditions.(@usbeketrica).

#Transhumanisme

L’homme augmenté, pour ou contre ? Une classe de seconde rend son verdict. Initier des jeunes au débat argumenté, sourcé et équilibré, les intéresser à des questions aussi complexes que l’humain augmenté ou la biologie de synthèse, leur donner des clefs d’analyse et de compréhension du monde… C’est le pari que relève l’Arbre des Connaissances, une association de chercheurs qui œuvre pour renforcer le lien entre scientifiques et jeunes, et développe le dispositif « Jouer à Débattre » depuis 2014. Un groupe d’adolescents s’installe dans une médiathèque où l’un de leurs enseignants les a conduits. Autour d’eux : des revues, des DVD, des BD et des livres. Beaucoup de livres. Ici, la culture est à portée de main. Pourtant, pour beaucoup de ces jeunes, les livres restent dans le décor : des tranches colorées qu’ils n’ont pas l’habitude d’aller déranger, pour chercher, trouver et lire. Ce matin, pendant deux heures, ils ne seront ni la seconde B du Lycée Descartes, ni même en 2017 : ils deviendront les protagonistes d’un procès qui se déroule en 2057. Grâce à un des supports pédagogiques développés par l’association l’Arbre des Connaissances, ces jeunes vont jouer un jeu de rôle pour s’initier au débat. (@usbeketrica).

19 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 19 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#RealiteVirtuelle

xGrâce à la réalité augmentée, un village médiéval tessinois nous immerge dans son passé. Le soleil tape fort en ce mercredi de juillet sur le site du Parc archéologique de Tremona-Castello qui surplombe le petit village du Mendrisiotto, au sud du Tessin. A l’entrée des ruines du bourg médiéval de Tremona, détruit par un incendie il y a plus de six cents ans avant d’être déserté par ses habitants, nous chaussons les lunettes 3D fournies par l’Office du tourisme de la région. Et nous voici subitement reportés au Moyen Age. En parcourant le chemin de terre qui traverse l’ancien village, nous découvrons au fur et à mesure par le son et l’image comment vivaient les gens de l’époque. Plusieurs thèmes sont abordés en italien et en anglais – les versions française et allemande seront disponibles à fin juillet –, comme l’histoire millénaire du site archéologique, les activités quotidiennes des paysans et artisans, les tâches ménagères, l’évolution du village jusqu’à son abandon définitif et l’historique des fouilles qui l’ont remis au jour. (@letemps).

#IntelligenceArtificielle

Elon Musk plaide pour une vraie régulation. La mise en garde peut paraître paradoxale. Quelques mois après avoir créé l’entreprise Neuralink qui vise à créer des interfaces entre le cerveau humain et la machine, Elon Musk sonne à nouveau l’alarme sur les dangers de l’intelligence artificielle et appelle à mettre en place une régulation avant qu’il ne soit trop tard. « L’intelligence artificielle est l’un des rares cas où je pense que nous devons être proactifs dans la régulation, au lieu d’être réactifs. Car le temps que nous réagissions, il sera trop tard », a averti l’entrepreneur devant les gouverneurs des Etats américains, réunis ce samedi dans l’Etat de Rhode Island lors de la National Governors Association. « L’intelligence artificielle est un danger fondamental pour l’existence de la civilisation humaine », a-t-il insisté. Et l’entrepreneur de décrire gravement quelques scénarios catastrophe d’une intelligence artificielle qui se retournerait contre les humains, par exemple en « lançant une guerre par la diffusion de fausses informations, en imitant des emails et des communiqués de presse ». Ce n’est pas la première fois qu’Elon Musk lance un tel signal d’alerte : il y a deux ans, il avait cosigné deux lettres ouvertes avec des scientifiques comme le physicien Stephen Hawking et l’informaticien cofondateur d’Apple Steve Wozniak, notamment pour s’opposer à l’utilisation d’armes autonomes, également appelées les « robots tueurs ». (@LesEchos).

Elon Musk appelle à réagir « avant qu’il ne soit trop tard »Face aux progrès de l’intelligence artificielle, Elon Musk est du genre peu serein. Invité ce samedi 15 juillet à s’exprimer face à une trentaine de gouverneurs des Etats-Unis, le prophète Elon a livré ses prédictions et profité d’être en compagnie des politiques pour les appeller à réagir « avant qu’il ne soit trop tard ». Quel est le moteur du bulldozer Elon Musk ? « What drives you ? » À la première question qui lui est posée, ce samedi 15 juillet, face aux gouverneurs des Etats-Unis, l’entrepreneur laisse quelques secondes en suspens avant de lâcher, calmement : « Je veux juste pouvoir me sentir bien quand je pense au futur. Et me dire qu’on fait ce qu’on peut pour qu’il soit aussi bien que possible, et pour qu’on ait hâte d’être à demain. » Avec Tesla, Musk espère « accélérer la transition vers une énergie durable », et avec Space X ouvrir la voie à une « vie multiplanètes », poursuit-il tranquillement, comme s’il énonçait le menu en deux parties de son petit-déjeuner (scénario peu probable puisque le petit-déjeuner est pour lui une horrible perte de temps).  (@usbeketrica).

#Robot

Lundi 17 juillet dans un centre commercial de la côte est des États-Unis, un robot de surveillance s’est suicidé en se noyant dans une fontaine. Est-ce que les robots ont des faiblesses algorithmiques ? A quoi peut bien rimer la vie d’un robot lorsque l’on a été programmé par des humains pour seconder des humains dans la surveillance d’autres humains. Lire aussi : Un homme a attaqué un robot de surveillance et l’humanité sera probablement un jour jugée pour ça. (@MashableFR).

#Pictogramme

Lundi 17 juillet était la journée mondiale pour les émojis. L’Emoji (えもじ) est le terme japonais, créé à la fin des années 90, pour désigner les émoticônes (pictogramme) utilisées dans les messages électroniques et sur Facebook. A quoi servent les émojis ? « Cela évite d’écrire, c’est plus rapide » relate un internaute. Un autre explique que « cela permet de mettre un peu de sentiments, un peu de joie et un peu de couleurs. ». Les emojis sont désormais si répandues qu’il est fréquent de les trouver dans les mails professionnels. Un outil pour humaniser un message qu’il faut néanmoins manier avec parcimonie et prudence.

Comme tout langage, les émojis ont permis le développement d’un argot propre aux internautes, certains servant à exprimer tout autre chose que leur signification d’origine. Par exemple : avec la grenouille, on commente une situation gênante de manière sarcastique ; un serpent est synonyme de quelqu’un d’égoïste, de tricheur ou de traître… Si on veut en savoir : emojipedia.org. Les personnes de plus de 55 ans aussi en usent, et en abusent – des emojis. On a pu lire dans un tweet : « Depuis que ma grand-mère a acheté un iPhone, il y a presque plus d’emojis que de mots dans ses messages  » (@eskr9).

Pourquoi un tel engouement? Comment faut-il comprendre son essor? L’émoji annonce-t-il le tout oral? Pierre Halté, docteur en sciences du langage à l’Université Paris-Est Créteil, analyse ce phénomène planétaire. Il explique : « Beaucoup de gens pensent que les émojis contribuent à appauvrir notre langue verbale. Mais ce n’est pas le cas. Les émojis ne remplacent pas des mots, ils remplacent des gesticulations, une intonation, etc. que l’on utiliserait à l’oral. Ils s’intègrent au texte et interagissent avec lui. » (@Figaro_Culture).

#Refugies

Quand AirBnB ouvre ses portes aux réfugiés. D’habitude, dormir chez un hôte AirBnB a un prix. Mais, depuis un mois, des hôtes se proposent pour héberger gratuitement des réfugiés en France. Depuis le 20 juin, la société américaine permet à des hôtes de mettre gratuitement à disposition des chambres pour héberger des demandeurs d’asile et des réfugiés en France, grâce à sa plateforme « Open Homes ». Open Homes compte à ce jour 600 annonces dans 260 communes, faisant de la France le premier pays européen en termes d’inscrits, se félicite le directeur d’AirBnB France. (@france_soir)

#MediaSocial

Cyril Boulet, artisan boucher affineur à Vannes, était l’invité, en mai, de Facebook France pour témoigner de son expérience. Depuis un peu plus d’un an, il a augmenté de 26% son chiffre d’affaires en communiquant sur le réseau social où ses clients peuvent passer commande à n’importe quelle heure. « L’idée était d’attirer une clientèle plus jeune » (@LeTelegramme).

Menacé par le gouvernement indonésien, Telegram accepte de supprimer des contenus terroristes. Telegram s’est rapidement exécuté. Vendredi, les autorités indonésiennes ont bloqué l’accès par ordinateur au célèbre service de messagerie, accusé de laisser proliférer des messages de propagande djihadiste. Le ministre des communications avait menacé de fermer l’ensemble du service, y compris l’application mobile utilisée par des millions d’Indonésiens, si Telegram ne réagissait pas. Dimanche, le PDG de Telegram Pavel Durov a annoncé qu’il allait supprimer les « chaînes » faisant la promotion de l’organisation Etat islamique (EI) signalées par le gouvernement. Mais aussi créer « une équipe dédiée de modérateurs maîtrisant la langue et la culture indonésienne afin de pouvoir gérer plus rapidement et efficacement les signalements de contenus terroristes ». (@Pixelsfr).

#Agriculture

Et si les terres agricoles qui entourent Albi servaient à nourrir sa population, comme cela était déjà le cas au Moyen-Age ? Une utopie pour certains, un coup de com’ pour d’autres. Un objectif pour la ville qui ambitionne d’atteindre l’autosuffisance alimentaire à l’horizon 2020 et fait figure de précurseur alors que s’ouvrent jeudi les « Etats généraux de l’alimentation » à Paris. Il reste trois ans pour atteindre les objectifs. Mais des freins existent encore. De son côté, la mairie ne peut pas fournir de bilan chiffré de la production ou de la consommation dans un rayon de 60 km et a du mal à trouver des terres disponibles. (@20minutes).

18 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 18 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

xPrésentation du projet « Machines With Brains », projet de sensibilisation à l’Intelligence Artificielle du site Quartz. En treize histoires interactives, les journalistes essayent de répondre à la question : Que devient l’humain dans un monde où les robots deviennent de plus en plus présents ? (@qz).

#MakerFaire

L’un des cousins de R2D2 est vendéen ! Bien entendu fan de Star Wars, Luis Monteiro fait partie de la communauté française des fabricants de R2. On compterait une trentaine de machines dans l’hexagone. Gros succès pour R2Q80 à Nantes, même si comme l’a indiqué Luis sur son compte Facebook , »On se croirait sur Tatooine. Il fait 40° . R2 aime pas « Les petits amplis montés sur le petit robot ont parfaitement fonctionné et ont permis au R2 de se faire entendre dans le brouhaha ambiant. En revanche, la chaleur ambiante a entraîné la chute de certaines pièces et a contraint le robot à finir en version décoiffée ». (@F3PaysdelaLoire).

Dossier : Maker Faire, l’événement fondateur du do it yourself. Nouvelle tendance à la fabrication par soi-même, le do it yourself emploie les imprimantes 3D ou d’autres objets. À l’occasion des Maker Faire, les amateurs échangent et partagent avec le public leur passion d’un mouvement qui peut révolutionner notre quotidien. La Maker Faire est un événement mondial et itinérant créé par le magazine américain Make (en)1. Il s’agit du plus grand mouvement au monde regroupant ateliers, présentations et conférences autour des thèmes de la créativité, de la fabrication et des cultures Do it yourself (Faites-le vous-même) et maker2. Ce type de salon accueille une palette très diversifiée d’exposants : adeptes des technologies, artistes, artisans, éducateurs, inventeurs, hobbyistes, ingénieurs, clubs de science, auteurs, étudiants et commerciaux ; tous viennent pour présenter leurs réalisations et partager leurs connaissances. (futurasciences).

#Politique

Et si la blockchain pouvait redonner du pouvoir politique aux citoyens ? On connaît les vertus de la blockchain : elle permet de stocker et transmettre des informations de façon transparente, décentralisée et totalement sécurisée. Mais au lieu de limiter cette technologie à la monnaie numérique qu’est le bitcoin, et si on l’étendait à d’autres champs d’application ? On a déjà vu par exemple que la blockchain pouvait être utile à l’échange d’électricité, et même peut-être, au système de droits d’auteur dans l’industrie musicale. Elle pourrait aussi être utilisée pour offrir une identité numérique aux sans-papiers de ce monde. Il y a un autre terrain sur lequel elle a de quoi être un levier : la participation citoyenne. Prenons les choses très simplement et commençons par une question. Aujourd’hui, quelle est cette chose qui valide vos bulletins dans l’urne, organise la vie administrative et régule le pouvoir des collectivités ? Notre confiance en l’État. Sans elle, le pouvoir de l’État n’a aucune légitimité. Si bien que l’on ne peut aujourd’hui envisager d’autres circuits légitimes que celui d’un pouvoir ascendant sur les citoyens. Pourtant, les nouvelles technologies ont apporté avec leur développement tout un lot de nouveaux outils pour repenser la gouvernance. Incorruptible et horizontale, la blockchain pourrait par exemple nous permettre de nous réapproprier la décision politique. (@MashableFR).

#Sante

Télécom Santé lève 8 millions d’euros pour numériser les hôpitaux. « La moitié des 8 millions d’euros levés vont être investis dans la consolidation du parc et dans la commercialisation de quatre nouveaux produits », précise Matthieu Mallident, CEO de Télécom Santé. L’autre moitié de la levée de fonds est allouée à une croissance externe et à la recherche de distributeurs à l’étranger. « Les Français dans le domaine médical ont bonne presse à l’étranger mais il faut maintenant que nous nous fassions un nom dans les salons spécialisés. » Pour se démarquer, l’entreprise créée en 2011 par Matthieu Mallident et Sébastien Duré compte sur leur première preuve de concept : les 2 000 chambres médicalisées équipées avec MédiaScreen. Cet écran de contrôle permet aux patients d’avoir accès à des services comme la télévision, la radio ou internet, et le personnel soignant l’utilise pour y intégrer le dossier médical, les relevés d’incidents et les différents relevés des capteurs. Cette technologie, lancée pour la première fois en 2012, n’est pas la seule qui occupe les chercheurs en R&D de Télécom Santé. « Notre but c’est de ne pas faire perdre de temps à la mauvaise personne », détaille Matthieu Mallident. « Lorsqu’une infirmière se retrouve à faire du travail administratif parce que les clients ont oublié des documents où des mesures, il y a un problème. Ce n’est pas son rôle. » (@LUsineDigitale).

#Travail

Enjeux 2030 : Le futur du travail, ce n’est pas que la robolution Le monde du travail est en pleine métamorphose. Si les trois précédentes révolutions industrielles ont suscité inquiétudes et progrès, la quatrième questionne davantage, tant la numérisation de l’économie disrupte tous les secteurs. Elle est pourtant porteuse d’opportunités financières, de nouveaux métiers et d’interactions nouvelles, comme l’ont bien compris des start-up miroirs du futur du travail. Génération milléniale, travail nomade, bien-être, big data ou intelligence artificielle : une galaxie de mots gravite autour d’une réflexion accrue sur le futur de l’emploi. La quatrième révolution industrielle, qui comprend des développements dans des domaines tels que l’intelligence artificielle et le machine learning, la robotique, les nanotechnologies, l’impression 3D ou la génétique et les biotechnologies, est en cours. Et les transformations qu’elle porte s’imposeront d’ici 2030, en modifiant profondément les paradigmes du travail. D’abord parce que la jeune génération et celle qui suivra, nées à l’ère du numérique et des crises économiques, ont des attentes nouvelles. Si la frontière entre la sphère professionnelle et la sphère privée s’efface chaque jour un peu plus, les millenials sont à la recherche d’emplois et de carrières porteurs de sens, et mêlant flexibilité et décisionnel collectif.  Pour attirer et retenir les talents, les entreprises sont donc invitées à innover tant sur les missions qu’elles proposent qu’en matière d’organisation de l’espace de travail ou de politique RH. (@usbeketrica). A lire aussi : « Des robots et des hommes » pour se préparer à la « robolution » (@LaCroix) et La Robolution, ou comment les robots vont changer notre avenir (@siecledigital).

#Finance

L’assurance en ligne ne décolle toujours pas. Alors que les banques en ligne se multiplient, avec notamment l’arrivée prochaine d’opérateurs téléphoniques (Orange, SFR) sur ce créneau, rien de tel dans l’assurance. Les assureurs en ligne restent très peu nombreux. En assurance-dommages (auto, habitation…), ils se comptent toujours sur les doigts d’une main (Direct Assurance, Amaguiz, Eurofil…). En quinze ans, leur nombre a même diminué. En assurance-vie, ils sont certes un peu plus présents (Boursorama, ING Direct, Fortuneo…), mais leur part de marché n’excède pas les 3 %. En parallèle, les Français n’utilisent quasiment pas les sites Internet des assureurs traditionnels pour souscrire un contrat. Au total, l’assurance en ligne pèse 2 % environ du chiffre d’affaires de l’assurance. Ce qui a de quoi surprendre à l’heure où les Français réalisent de plus en plus d’achats sur Internet et gèrent leurs sinistres depuis leur téléphone portable. (@Figaro_Economie).

#Handicap

Des bénévoles impiment des mains pour des enfants handicapés. Chaï est content. Il a une main de super-héros. Il en a lui-même choisi les couleurs : le noir et le jaune, comme Batman. Chaï est né six ans plus tôt, sans main droite, pour cause « d’agénésie », comme 450 enfants en France, chaque année, chez qui un membre s’est incomplètement développé. Pour ces derniers, les prothèses motorisées, sophistiquées, ne sont pas indiquées car elles sont extrêmement coûteuses, or il faudrait les changer régulièrement au fil de la croissance. Restent les modèles en cire ou en plastique, qui ne sont là que pour l’esthétique. Depuis plusieurs années, l’impression 3D, ou « fabrication additive », a tout changé et il est possible de réaliser des objets de toutes formes assez facilement, sans machine-outil. En cherchant une utilité à l’imprimante qu’il venait d’acheter, en 2014, Thierry Oquidam est tombé sur l’action d’une association américaine, Enabling the future, qui, depuis 2013, propose en open source les plans de prothèses de main très simples, à confectionner soi-même. Avec du plastique, une imprimante 3D et du fil de pêche, il est possible de fabriquer une prothèse mécanique, sans moteur, avec les doigts qui se referment (tous ensemble) quand on plie le bras, le tout pour moins de 50 euros. (@futurasciences).

#ViePrivee

WhatsApp, Amazon, Airbnb… : quelles sont les sociétés tech qui défendent le moins bien votre vie privée ? Quelles sont les entreprises high-tech qui assurent le mieux vos arrières lorsque vos données personnelles sont en jeu ? Pour le savoir, l’Electronic Frontier Foundation (EFF), une puissante organisation américaine de défense des libertés dans l’espace numérique, a commencé en 2011 à publier un rapport annuel évaluant la politique de protection des internautes à l’égard des demandes visant leurs informations. Pour 2017, l’EFF, dont l’ambition est internationale, s’est intéressée à cinq critères : – Est-ce que les meilleures pratiques de l’industrie sont suivies ? – Est-ce que les utilisateurs sont informés sur les demandes gouvernementales ? – Est-ce que la société promet de ne pas monétiser de données personnelles ? – Est-ce qu’elle exige un contrôle judiciaire sur les lettres de sécurité nationale ? – Est-ce qu’elle est pour une réforme législative en faveur des internautes ? (@Numerama).

#Censure

Winnie l’ourson censuré en Chine, parce qu’il ressemble au président Xi Jinping. Il n’y a presque plus aucune trace de lui. Le célèbre personnage de dessin animé, Winnie l’ourson, qui a bercé l’enfance de plusieurs générations de bambins, a été censuré sur les réseaux sociaux en Chine au cours du week-end, rapporte le Financial Times. Cette interdiction du sympathique nounours, explique le quotidien économique britannique, est due aux comparaisons récurrentes, faites ces dernières années, avec le président Xi Jinping, dont l’image est très protégé dans le pays. Le gentil petit ourson a été bloqué de Weibo, l’équivalent de Twitter en Chine, WeChat et Messenger, précise le journal qui a mis cette affaire en Une de son édition ce lundi. (@LExpress).

#Cybersecurite

L’Estonie va protéger ses données dans une e-ambassade au Luxembourg. L’Estonie, qui préside jusqu’à la fin de l’année le Conseil de l’Union européenne, est le champion européen du digital. Dans ce petit pays de 1,3 million d’habitants, on vote même par Internet. Les Estoniens, qui n’en sont pas à leur première trouvaille, ont déjà inventé le statut de e- résident. En quelques clics, des non-résidents peuvent obtenir une «e-citoyenneté», ouvrir un compte bancaire et créer une entreprise. En 2018, l’Estonie va aller plus loin en ouvrant au Luxembourg une e-ambassade, où seront stockées les données du pays (impôts, documents d’identité, retraites, législation…). « La cybersécurité est cruciale pour la confiance et le fonctionnement des services », a expliqué le premier ministre estonien, Juri Ratas. Marquée par cinq décennies d’occupation soviétique et ayant dû faire face il y a dix ans à une cyberattaque qui avait bloqué pendant deux semaines les sites du Parlement, de ministères, de banques et de médias, l’Estonie a choisi d’installer des serveurs sécurisés hors de son territoire pour prendre le relais si le système intérieur ne fonctionnait plus. Cette ambassade d’un nouveau genre n’emploiera pas de personnel, mais ce fort Knox du XXIe siècle, dont les données seront le trésor, obéira au même principe d’extraterritorialité qu’une ambassade classique. (@Figaro_Economie).

17 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 17 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xDétroit, l’eldorado des branchés. Street art à foison, manoirs en brique rouge, gratte-ciel Art déco, usines cubiques, ruines à gogo… Cet ensemble hétérogène donne à Détroit sa singularité et son charme. Après avoir été déclarée en faillite en 2013, l’ancienne «Motor city » remonte la pente. « Même s’il y a encore beaucoup à faire, en cinq ans, les changements ont été fulgurants », observent les Détroitiens (680.000). Il suffit de voir le nombre de pop-up stores, de restaurants au style très design, de galeries concepts et de boutiques 100 % Détroit qui font florès dans le cœur de la ville pour comprendre ce nouvel engouement. Juste assez hipster pour ne pas tomber dans le cliché. Les habitants savent être, avant tout, authentiques. Quand la population a déserté celle qu’on appelait le «Paris du Midwest», pour cause de crise, les artistes y ont imaginé leur eldorado. C’est dans les usines abandonnées qu’ils ont trouvé refuge et redessiné l’identité de Détroit. «Ici, il a toujours fallu survivre ensemble, et c’est à travers l’art que nous le faisons», raconte Robert Davis de Red Bull House of Art, une résidence artistique. (@Le_Figaro). Légende imageTous les ans, en septembre, 40 artistes viennent recouvrir les murs d’Eastern Market, le marché branché, de dessins aux couleurs ultra-peps. Crédits photo : Daniel Isley / 1X RUN. A lire aussi : La miraculeuse renaissance de Detroit  via @LesEchos). Publié en 2016

#Television

TF1 sur le point d’obtenir une coupure de publicité dans ses journaux. TF1 serait sur le point d’obtenir l’autorisation de couper ses journaux de 13 heures et 20 heures avec des pages publicitaires et cela n’est pas du goût de ses concurrents. Ces derniers estiment, selon nos informations, que cela permettrait à la première chaîne de générer plusieurs dizaines de millions d’euros de chiffre d’affaires supplémentaires, et ce à leur détriment puisque le marché stagne. Dans le cadre du renouvellement de sa convention qui arrive à échéance en fin d’année, la première chaîne française a demandé à l’automne 2016 au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) que soit inscrite l’autorisation d’ouvrir ces nouveaux espaces publicitaires dans ces deux carrefours de grande écoute. Les concurrents du groupe s’inquiètent que le gendarme de l’audiovisuel soit enclin à accéder à cette demande, peut-être dès la réunion plénière de son collège mercredi 19 juillet. (@LesEchos).

#Internet

Sur internet, des milliers d’anonymes aident Europol à traquer des pédophiles. Sous la photo d’un bas de pyjama violet orné de gros nuages blancs, une question s’affiche: « Savez-vous de quelle marque est ce vêtement, et où il est vendu ? » A côté, d’autres photos, floues ou très pixelisées pour la plupart. On y voit des nounours colorés, des petits t-shirts avec des crabes imprimés, des colliers moustache. Leur point commun : ils apparaissaient tous sur des images pédopornographiques. C’est Europol, l’Office européen de police, qui a posté ces photos sur son site. L’objectif étant qu’un internaute de passage apporte son aide, en fournissant des informations dont ne disposeraient pas les enquêteurs. (@LExpress).

#LiensVagabonds

Bataille pour la neutralité du Net aux U.S. A retenir cette semaine : –  ; – Des médias américains s’allient pour faire face au duopole Facebook et Google ; l’Union de la Presse américaine demande une modification de la loi anti-trust ; la presse libre a besoin de régulation ; une nouvelle loi ne sauvera pas la presse de son déclin ; Facebook fait le point avec la presse européenne ; – Grâce aux bots, Twitter s’est transformé en gigantesque machine à désinformation ; – Il est temps de sauver Internet ; et la neutralité du Net ; – Comment la Chine veut verrouiller encore plus Internet. (@Metamedia).

#Blockchain

La révolution technologique qui va bousculer les institutions. La BlockChain (chaîne de blocs) est un processus informatique qui permet d’authentifier à 100% n’importe quelle transaction (échange d’argent, un transfert d’information confidentielle, etc.). Par exemple : pour faire un achat en ligne, plus besoin de passer par un intermédiaire financier qui certifie que vous avez de l’argent sur votre compte, la blockchain s’en charge. Cela permet à des personnes qui ne se connaissent pas de faire des transactions sécurisées sans intermédiaire. La BlockChain est souvent présentée comme une sorte de grand registre virtuel dans lequel sont stockées toutes les transactions. Les données sont chiffrées. Chaque fois que l’on fait une opération, cela crée un petit bout d’information qu’on appelle « bloc« . Blockchain est donc une succession de blocs mathématiques (d’où son nom) qui ont besoin les uns des autres. C’est un procédé d’authentification indestructible et infalsifiable. Cela permet notamment d’éviter la vente en double ou la falsification de monnaie. (@franceinfo).

Faire des transactions sans banque, sans notaire, mais en toute confiance : c’est ce que promet la technologie Blockchain. Ses applications pourraient être si vastes que certains observateurs parlent d’une deuxième révolution numérique. « Ce n’est pas juste une nouvelle technologie de plus, mais quelque chose qui va changer le paradigme de pensée, notamment par la suppression des intermédiaires alors que notre organisation sociale repose sur eux. La blockchain sert bien sûr à faire des transactions plus vite et à moindre coût, mais cela permet surtout de nouveaux usages et un changement dans les manières de penser », explique Alexandre Stachtchenko. Encore étudiant à l’École supérieure de commerce de Paris, il est à l’origine, avec quelques copains, de Blockchain France. (@@franceculture).

Il existe des centaines de cryptomonnaies différentes, le bitcoin s’apparentant peut-être au dollar, l’éther à l’euro, le ripple au yuan ou le litecoin au yen. Le site coinmarketcap.com donne en temps réel les cours, volumes et capitalisations des diverses cryptomonnaies existantes. À l’heure où sont écrites ces lignes, le marché total des cryptomonnaies pèse 100 milliards de dollars (soit les deux tiers de la valorisation d’Intel), dont environ 44 % de bitcoin, 25 % d’éther, 10 % de ripple et 3 % de litecoin. En février 2011, un Bitcoin s’échangeait contre un dollar. Début juin 2017, son cours a dépassé les 3 000 dollars. (@Numerama). A lire : Ethereum, la principale menace pour le Bitcoin ? (@LesEchos) et Tezos, une nouvelle monnaie qui veut remplacer Ethereum (@journaldunet).

Revue de liens sur @franceculture : – Bitcoin, blockchain : quand le numérique frappe monnaie ; – La confiance : Toute monnaie repose sur la confiance… sur Internet aussi ; – La blockchain ou comment parler d’une nouvelle technologie quand « on ne sait pas encore de quoi on parle » ? – La blockchain ou comment le bitcoin révolutionne l’économie numérique ? – Le populisme est mort. Vive le crypto-anarchisme !

#IntelligenceArtificielle

L’intelligence artificielle a-t-elle été confisquée par une poignée d’êtres humains ? Nous sommes en août 1956, en Nouvelle-Angleterre. Nichés entre le fleuve Connecticut et les Appalaches, les habitants de la petite ville de Hanover vaquent à leurs occupations sous un soleil de plomb. Le Dartmouth College, plus petite université de la prestigieuse Ivy League américaine, somnole durant la trêve estivale. Pourtant, dans les salles de l’université, une vingtaine d’hommes font marcher leurs cerveaux à plein régime. Ils sont jeunes, souriants, et sont tous des mathématiciens particulièrement brillants. Ils ont coupé court à leurs vacances pour répondre à l’invitation de leur confrère John McCarthy et, en l’espace de deux mois et dans l’indifférence la plus totale, ils vont inventer ce que nous appelons désormais l’intelligence artificielle. Le « Darthmouth Summer Reaserch Project on Artificial Intelligence » de 1956 est considéré comme la réunion fondatrice de l’intelligence artificielle en tant que discipline de recherche. Soixante-deux ans plus tard, où en sommes-nous ? L’IA est capable de piloter des voitures, des trains ou des avions autonomes. Elle peut être un assistant virtuel ou un chatbot. Elle peut battre les meilleurs joueurs de la planète au jeu de go ou aux échecs. Et même décider qui seront les prisonniers de demain ou gérer des drones militaires. L’intelligence artificielle est un séisme qui va aller en s’amplifiant. Mais pouvons-nous avoir une quelconque prise sur ce qu’elle va devenir et à quel point elle va impacter nos vies ? (@MashableFR).

Pour Elon Musk, l’intelligence artificielle est aussi dangereuse que la bombe nucléaire. Depuis quelques années, Elon Musk s’évertue à nous avertir sur les risques de l’intelligence artificielle. Le chef d’entreprise d’origine sud-africaine a même réussi à créer un débat mondial autour de la question – qu’il considère comme la plus grande menace de l’humanité, juste à côté de la bombe nucléaire. Devant les gouverneurs des États ce week-end, le PDG de Tesla s’est labcé dans une petite piqûre de rappel aux représentants politiques américains. « J’ai eu accès à l’intelligence artificielle la plus à la pointe, et je crois que les gens devraient vraiment s’inquiéter sur le sujet », a-t-il une nouvelle fois alerté. (@MashableFR).

16 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 16 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ecole

x[Interview] Initier les enfants au code ? « Pas urgent » selon Benjamin Bayart. Alors que les enfants devraient pouvoir bénéficier dans certaines communes d’une initiation au code informatique dès la rentrée prochaine (hors temps scolaire), Next INpact a souhaité solliciter l’analyse de Benjamin Bayart, qui est expert en télécommunications, militant de l’internet libre et président de la fédération FDN. (@nextinpact). Crédit image : badmanproduction / iStock / Thinkstock.

#Agriculture

Paris : une ferme maraîchère pousse sur le toit du local RATP. Après une volée d’escaliers, on entend d’abord le grondement des trains de la gare de Bercy (XIIe) avant qu’une douce odeur de menthe glaciale ne vienne titiller les narines. Bienvenue à la « ferme Lachambeaudie ». Sur ce toit-terrasse a priori plutôt inhospitalier d’un centre médical de la RATP, 450 m2 de cultures maraîchères ont été inaugurés ce lundi soir. C’est le troisième site parisien (sur 33) à ouvrir dans le cadre de l’opération municipale Parisculteurs. Ici poussent des courgettes jaunes, des tomates, des poivrons, de la salade, des fraises, des groseilles. Et une foultitude d’aromates : aneth, basilic, coriandre, moutarde blanche, persil japonais, romarin, cinq variétés de menthe… Le tout sans un gramme de terre. « On utilise l’hydroponie, c’est-à-dire que l’on fait pousser les plants dans de l’eau qui tourne en circuit fermé et que l’on alimente en nutriments biologiques : cela permet d’économiser 90 % d’eau par rapport à une culture en terre », détaille Louise de la start-up Aéromate, en charge du projet. (@LeParisien_75).

#Transport

A quoi serviront les navettes autonomes électriques ? Réduire l’influence de la voiture particulière. C’est l’un des objectifs que se sont fixées de nombreuses métropoles urbaines, à commencer par Paris. L’un des piliers des politiques publiques consiste à employer des moyens dissuasifs afin de pousser l’automobiliste à laisser sa voiture au garage. A l’image des systèmes de péage aux portes de Londres ou de la piétonisation des voies sur berges à Paris. Mais cette option est loin d’être une panacée. Encore faut-il, en parallèle, promouvoir des moyens de transport alternatifs qui encouragent l’automobiliste à ne plus utiliser son véhicule. Dans ce contexte, les navettes autonomes électriques, nouveau moyen de transport en vogue, suscitent beaucoup d’espoirs. Certains, à l’instar du cabinet Roland Berger, leur prédisent un avenir radieux évoquant même l’avènement des « robocabs » en 2025, un néologisme qui regroupe les navettes, les taxis et autres VTC autonomes. A cette date, ce mode de transport alternatif devrait peu à peu se substituer aux autres formes de mobilité partagées. Moins chers que les taxis, aussi compétitifs que le bus ou le vélo, ils devraient rafler la mise. Ces véhicules sans conducteurs représenteraient jusqu’à un tiers des déplacements en 2030 assure le cabinet de conseil. Ils bouleverseront profondément tout l’écosystème des transports. La probabilité d’observer sur la voie publique ces navettes n’a en tout cas jamais été aussi grande. Alors que la commercialisation des voitures particulières autonomes ne se concrétisera pas avant 2020, la circulation de ces mini-bus électriques sans chauffeur est d’ores et déjà un phénomène tangible. (@LAtelier).

A Pibrac, près de Toulouse, les habitants testent le bus sans chauffeur. « C’est agréable, c’est silencieux ». Robert, un homme d’une soixantaine d’années, vient de tester la navette sans chauffeur pour la première fois et il est emballé. Depuis une dizaine de jour, ce petit bus électrique et autonome permet aux habitants de Pibrac de parcourir les 700 m qui séparent l’église du centre commercial Sainte Germaine. Pour l’instant, il s’agit d’une expérimentation menée par Toulouse Métropole dans le cadre des projets « Smart City ». La navette a été mise au point par la société toulousaine Easymile, qui a déjà mis en service des petits bus de ce type à Singapour, au Japon, au Canada ou encore en Suisse. C’est la cinquième navette autonome qui est testée en France, la première dans l’agglomération toulousaine. Elle peut transporter six personnes assises et six debout et peut accueillir un fauteuil roulant. Cette navette roule à Pibrac à 15 km/h environ, mais pourrait aller jusqu’à 25km/h. (@francebleu).

#Environnement

La Mexique va construire la première ville touristique 100% écolo. Le Mexique fait partie des destinations touristiques les plus prisées du monde grâce à un patrimoine culturel très riche, des paysages incroyables ainsi que des plages magnifiques. Comme beaucoup d’autres endroits sur Terre, le tourisme y a malheureusement un impact destructeur pour l’environnement. La petite ville d’Amaitlán, située à environ 500 km au nord-est de Mexico, a pris un nouveau tournant sous l’impulsion de l’architecte et urbaniste brésilien Jaime Lerner. Le terme Amaitlán signifie « terre du repos » dans la langue des Aztèques (le nahuatl). Située sur le littoral ouest du pays, accolé à la ville de Mazatian, la petite localité est encore en cours d’aménagement, le projet ayant été lancé il y a une dizaine d’années. (@SciencePost_fr).

#Banque

Comment l’intelligence artificielle va changer la façon dont les Français utilisent leurs banques. Les grandes banques françaises, installées depuis des décennies sur leur fonds de commerce, sont aujourd’hui attaquées par des start-ups innovantes. Les atouts de ces start-ups : elles se concentrent sur des niches. Et elles font appel à l’intelligence artificielle (IA). Certaines de ces « Fintechs » se consacrent aux systèmes de paiement. D’autres aux prêts entre particuliers. D’autres encore aux transferts de devises. Les innovations ne cessent de se multiplier dans le secteur, pour offrir aux consommateurs des services à forte valeur ajoutée. Les banques traditionnelles ont rapidement pris conscience de l’impact de ces technologies, en particulier dans la relation client. Elles réagissent à cette offensive en faisant, elles aussi, appel à l’Intelligence Artificielle. En France, le Crédit Mutuel utilise désormais la technologie cognitive d’IBM, le fameux outil Watson, pour aider ses 20 000 chargés de clientèle à mieux traiter leur courrier électronique. L’idée est de leur libérer du temps, pour qu’ils puissent se consacrer en priorité à leurs clients. Et les conseiller dans les meilleures conditions. (@LeHuffPost).

#Politique

A la recherche du citoyen intelligent. Ils occupent des postes d’observation bien séparés et poursuivent des buts différents, mais Francis Pisani, journaliste, blogueur et globe-trotteur, conférencier, et Fabien Cauchi, président du cabinet conseil Métapolis, partagent au moins une conviction : la définition de la smart city n’existe pas. Ne vous contentez pas de slogans faciles ni de technosolutionnisme, pour construire les villes de demain, sont-ils venus dire, en substance, aux Rencontres numériques 2017 de l’Antic, l’agence numérique du Pays Basque, à Bayonne, le 4 juillet. Les slogans et idées toutes faites empêchent de comprendre les évolutions en cours, sous couvert de leur simplicité apparente explique Pisani. Ainsi des termes « smart city » et « smart citizen » : pour le premier, il suppose que les villes du passé n’étaient pas intelligentes, ce qui est faux, tandis que le smart citizen, majoritairement, « n’existe pas ». « Ce qui veut dire qu’il n’y a pas de modèle, ni d’ailleurs de définition de la ville intelligente », affirme le consultant. Et d’ajouter : « Pour moi, la ville intelligente n’existe pas, ou c’est un pléonasme. Mais oui, des projets permettent de rendre les villes plus intelligentes, sans toujours reposer sur la technologie ». Ceci dit, s’essayant à définir ce qu’est une ville intelligente, « je retiens comme éléments fondamentaux : l’utilisation des technologies de la communication, le développement durable, la participation citoyenne, et la lutte contre les inégalités », expose Francis Pisani. (@Lagazettefr).

Pour une délibération « augmentée » : le temps des Civic Techs. Nombre de nouveaux parlementaires savent qu’ils devront nouer une conversation nouvelle avec les citoyens et s’armer des nouvelles technologies : non seulement pour sonder les coeurs mais aussi pour nourrir la demande de participation à la délibération collective qui émane de la société civile et qui bouscule les formes instituées traditionnelles de la vie politique (partis, syndicats, associations, ONG…). Un changement de monde. Par Gaëtan de Royer, président de Koz, cabinet de conseil en affaires publiques. Les élections législatives, à la suite de la présidentielle, ont confirmé à la fois le profond désir de renouvellement des Français et la crise de notre démocratie. Jamais, en effet, une telle abstention n’avait marqué le scrutin qui attribue le pouvoir législatif. Et alors que trois députés élus sur quatre ne sont pas issus de la précédente législature, la France se retrouve avec un Parlement profondément renouvelé mais peu expérimenté. Or, c’est cette Assemblée qui aura, en plus de sa tâche de législateur et de contrôle de l’exécutif, la mission essentielle et délicate de réconcilier les Français avec la représentation nationale. Pour y parvenir, nombre de ces nouveaux parlementaires savent qu’ils devront nouer une conversation nouvelle avec les citoyens et s’armer des nouvelles technologies. Non pas seulement pour sonder les coeurs mais pour nourrir la demande de participation à la délibération collective qui émane de la société civile et qui bouscule les formes instituées traditionnelles de la vie politique : les partis, les syndicats et même les associations et les ONG. C’est un changement de monde. (@latribune).

Et si la blockchain pouvait redonner du pouvoir politique aux citoyens ? On connaît les vertus de la blockchain : elle permet de stocker et transmettre des informations de façon transparente, décentralisée et totalement sécurisée. Mais au lieu de limiter cette technologie à la monnaie numérique qu’est le bitcoin, et si on l’étendait à d’autres champs d’application ? On a déjà vu par exemple que la blockchain pouvait être utile à l’échange d’électricité, et même peut-être, au système de droits d’auteur dans l’industrie musicale. Elle pourrait aussi être utilisée pour offrir une identité numérique aux sans-papiers de ce monde. Il y a un autre terrain sur lequel elle a de quoi être un levier : la participation citoyenne. Prenons les choses très simplement et commençons par une question. Aujourd’hui, quelle est cette chose qui valide vos bulletins dans l’urne, organise la vie administrative et régule le pouvoir des collectivités ? Notre confiance en l’État. Sans elle, le pouvoir de l’État n’a aucune légitimité. Si bien que l’on ne peut aujourd’hui envisager d’autres circuits légitimes que celui d’un pouvoir ascendant sur les citoyens. Pourtant, les nouvelles technologies ont apporté avec leur développement tout un lot de nouveaux outils pour repenser la gouvernance. Incorruptible et horizontale, la blockchain pourrait par exemple nous permettre de nous réapproprier la décision politique. A lire aussi : Où sont passées les promesses de la blockchain ? (@MashableFR).

#Internet

Ce que l’analyse des recherches sur Google nous apprend sur la psyché humaine. Seth Stephens-Davidowitz, ancien salarié de Google, a passé au peigne fin ces données, ensuite anonymisées. Ses conclusions sont rassemblées dans un livre qui vient de paraître outre-Atlantique et dont le Guardian publie les bonnes feuilles : Everybody lies : big data, new data, and what the internet can tell us about who we really are (« Tout le monde ment : le big data, les nouvelles données, et ce que l’internet peut nous apprendre sur qui nous sommes vraiment »). A la base de cette expérience, on trouve un constat bien connu : les gens mentent dans les sondages. Dans une étude datant de 1950, des chercheurs ont analysé ce phénomène à l’échelle de la ville de Denver : le nombre de gens déclarant anonymement posséder une carte de bibliothèque et donner régulièrement à des œuvres de charité était plus important que les données disponibles sur la zone, suggérant que certains répondants avaient menti, dans un sens valorisant. On a appelé ce phénomène le « biais de désirabilité sociale ». Depuis, les choses n’ont pas vraiment changé. On continue à surévaluer ses performances scolaires ou professionnelles en répondant aux sondages, ou à ne pas déclarer sa préférence sexuelle réelle, ou à mentir sur sa consommation d’alcool… Mais pas toujours consciemment : on se ment d’abord à soi-même, avant de mentir aux autres. « Comment ne pas mentir dans un sondage, quand on s’illusionne soi-même ? », s’interroge Seth Stephens-Davidowitz. (@Big_Browser).

#Youtube

Amour, voyages, farces et ruptures : sur YouTube, le couple fascine. lus viral encore que les lolcats, les couples sur YouTube. Ils sont jeunes, souvent beaux, et mettent en scène pour des millions de fans leur quotidien fait de voyages, de petits déjeuners au lit et de « challenges ». Pour les plus célèbres, leur idylle fait leur business et ils empochent des dizaines de smic par mois grâce aux annonceurs qui paient pour figurer au début de leurs vidéos. Pour faire partie de ces happy few, certains misent sur l’image du couple parfait pendant que d’autres offrent à leurs fans un divertissement farces et attrapes. Tour d’horizon des différents types de « CoupleTubeurs ». (@LObs).

15 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 15 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Chine

xLa Chine, nouvel horizon de l’innovation ? La révolution numérique est synonyme de Silicon Valley et si un mot caractérise cette révolution, c’est assurément innovation. Ces dernières décennies, l’innovation est donc principalement venue des États-Unis – mais ce ne fut pas toujours le cas. Au XIXe siècle, l’Empire du Milieu était à la pointe de l’innovation – compas, poudre à canon, roue hydraulique… mais au XXe siècle, occupée à devenir la plus grande usine du monde, dont près de 50 % de la production provenait, elle a un peu perdu son avance. Ne peut-elle pourtant pas retrouver son esprit innovant qui fait partie de son ADN ? Aujourd’hui, une évolution de fond est à l’oeuvre et elle est en passe de changer beaucoup de choses. Impulsée par le gouvernement, elle a permis de favoriser l’investissement dans le numérique, le développement d’incubateurs autour du Cloud, du big data ou d’Internet… Ainsi la Chine, dont l’objectif est de consacrer 2,5 % de son PIB à l’innovation en 2020, devrait arriver au premier rang mondial des dépenses de R&D autour de 2019. (@LesEchos). A lire : La Chine va-t-elle mener le jeu ? (@VentureBeat). Légende image : carte de la Chine est vue à travers une loupe sur un écran d’ordinateur montrant des chiffres binaires à Singapour dans cette illustration photo du 2 janvier 2014. Photo de Edgar Su / Reuters.

Le numérique se lève aussi à l’Est. En janvier 2016, GreenSI s’etait penché sur l’étude mondiale « Keeping Score: Why Digital Transformation Matters, pour voir si notre expérience française ou notre contemplation de la Silicon Valley étaient biaisées quand on regardait la force de transformation du numérique au niveau mondial. Ce billet mettait en avant l’impact beaucoup plus fort de la transformation numérique sur l’Inde, la Thaïlande ou le Brésil, par rapport aux États-Unis ou à la France. Dans ce billet c’est la Chine qui a retenu l’attention de GreenSI. En effet, depuis quelques mois plusieurs signaux montrent que la Chine est en passe de devenir un espace numérique particulier dans le monde. On connaît la Chine pour ses équipements (Huawei), ses matériels (Lenovo) et bien sûr ses mobiles (8 des 12 premiers constructeurs de mobiles sont chinois). Mais aujourd’hui la Chine est aussi en train de prendre la tête dans les ventes de produits numériques ou de plateformes sociales. (@zdnetfr). A lire aussi : Quand la Chine deviendra un géant du numérique daté de Mars 2016 (@LesEchos).

Joshua Xian (Suning) : « L’intelligence artificielle a modifié tous les pans du commerce en Chine ». L’intelligence artificielle a modifié tous les pans du commerce en Chine. Sur le volet front end, les chatbots apportent des services à des millions de clients. En magasin, le traitement de l’image et la reconnaissance faciale permettent de tracker le parcours client en magasin et mettent en exergue les zones chaudes. Concernant le back end, l’inventaire est mis à jour en permanence et les stocks sont ajustés en fonction de la demande. De même, dans les entrepôts et le système de distribution, la marchandise est affectée au bon endroit au bon moment. Tout cela grâce à des machines intelligentes et à l’analyse de la big data liée aux clients, aux produits et aux différents parcours. Il y a quelques années, les nouvelles technologies en ligne rendaient l’e-commerce plus pratique moins économique pour les consommateurs, causant un déclin du nombre de clients en magasin. Maintenant, des technologies telles que les iBeacons suivent les clients, voient leurs centres d’intérêt et leur envoient des publicités ciblées. Les clients sont de nouveau attirés par les magasins physiques et se montrent plus satisfaits de leur expérience d’achat et des interactions avec les vendeurs. (@Ecommercemag_fr).

En Chine, l’économie d’applis de partage est en plein essor. Il y a encore quelques années, les Chinois préféraient acheter des produits de luxe, marqueur de réussite social. Aujourd’hui, ils se tournent de plus en plus vers l’économie de partage : un sac à main de luxe peut être loué pour quelques jours puis rendu. C’est le cas de tout une gamme de produits allant des ballons de basket, en passant par les scooters électriques, les parapluies ou les chargeurs de téléphone. L’économie de partage est en effet en plein boom en Chine, notamment depuis l’explosion des paiements par mobile. Des applications comme WeChat, équivalent loca de Facebook, ont amplifié ce phénomène en facilitant pour ses utilisateurs le transfert d’argent via codes QR. Selon certains experts, l’économie de partage aurait généré environ 505 millions de dollars de chiffre d’affaire en 2016, un montant qui a doublé en 2016 par rapport à l’année d’avant. Les organismes officiaux en Chine anticipent même une hausse de 40 % dans les années à venir. ( @Numerama).

La Chine annonce la fin des VPN pour février 2018. La grande technique de l’utilisation d’un VPN en Chine pour accéder à l’internet mondial sera bientôt de l’histoire ancienne. En effet, la Chine a déclaré au début de l’année que les Virtual Private Networks, ou VPN, étaient illégaux. À présent, le gouvernement ne laissera pas non plus le choix aux télécoms de se mettre au diapason. D’après le magazine Bloomberg, les officiels chinois ont annoncé aux opérateurs qu’ils n’auraient pas d’autres choix que de bloquer l’utilisation de VPN sur le territoire à partir du 1er février 2018. Les entreprises seront toujours autorisées à utiliser un VPN pour la Chine, mais devront utiliser des lignées louées auprès des autorités. Pour les autres … ce sera la fin. Le VPN est encore la solution principale pour accéder à internet depuis la Chine, que vous soyez un expatrié, un local, ou simplement un touriste. Le Grand Firewall bloque depuis des années l’accès à l’information via des plateformes comme Facebook ou Twitter, et même des médias comme le New York Times. Les Virtual Private Networks étaient donc très important pour obtenir une information juste et d’expression libre. (@ siecledigital).

#IntelligenceArtificielle

Google annonce la création d’un fonds dédié à l’intelligence artificielle. « Pour que la fiction devienne réalité ». Prévue de longue date, le lancement de « Gradient Ventures », un fonds destiné à financer les start-up de l’intelligence artificielle, a été annoncé par Google mardi 11 juillet. Si l’entreprise n’a pas encore précisé le montant alloué à la structure, elle a promis d’accompagner ces entreprises « lors des premières étapes de leur création ».L’aide ne serait pas seulement financière. Les entreprises sélectionnées pourront avoir accès aux « experts en intelligence artificielle » de Google, mais aussi à un soutien logistique. Le géant du numérique devrait également prendre une participation minoritaire dans le capital de ces sociétés. L’idée pour Google : disposer d’un vivier de sociétés développant de nouvelles technologies, dont il pourra avoir accès avant ses concurrents. La structure devrait être dirigée par Anna Patterson, qui était jusque-là à la vice-présidence de la section dédiée à l’intelligence artificielle au sein même de l’entreprise. A lire aussi : Les rachats de pépite s’accélèrent dans l’intelligence artificielle (@LesEchos).

#Robotique

Les six Afghanes qui voulaient présenter leur robot aux Etats-Unis obtiennent finalement un visa. Elles vont pouvoir présenter leur robot. Six jeunes Afghanes ont finalement obtenu leurs visas pour participer à un concours de robotique, le First Global Challenge, à Washington (Etats-Unis), du 16 au 18 juillet. Les organisateurs ont annoncé cette décision favorable, mercredi 12 juillet. Les jeunes filles ont travaillé pendant six mois sur leur robot, fabriqué à l’aide de matériaux tels que des bouteilles et des boîtes. Auparavant, les jeunes filles avaient échoué à obtenir ce visa, car les autorités américaines avaient interdit la participation à ce concours à plusieurs écoliers ou étudiants originaires de pays à majorité musulmane. Pourtant, à deux reprises, ces six jeunes inventrices de la ville afghane d’Herat avaient parcouru plus de 800 kilomètres à travers le pays afin de se rendre à l’ambassade des Etats-Unis, à Kaboul, et tenter d’obtenir l’autorisation de fouler le sol américain. (@franceinfo).

#Livraison

Ces robots livreurs qui veulent remplacer les coursiers. Depuis le mois d’avril, les habitants de Mission, le quartier latino de San Francisco, peuvent parfois apercevoir par leurs fenêtres des petits robots ressemblant à des congélateurs sur roulettes. Lorsqu’un client passe une commande sur l’application Eat24 de Yelp, il reçoit un message lui demandant s’il accepte de se faire livrer par un robot. S’il donne son accord, la machine récupère la nourriture au restaurant, puis roule sur les trottoirs jusqu’à sa destination finale. Là, le client rentre un code reçu dans l’application afin de déverrouiller le caisson. Le robot repart ensuite chercher des sushis ou des tacos à l’entrée d’un autre restaurant. L’engin a été conçu par Marble, une start-up créée il y a deux ans par trois passionnés de robotique qui se sont rencontrés sur les bans de l’université Carnegie-Mellon. La jeune pousse, qui a récemment levé 4 millions de dollars, utilise les mêmes technologies que celles des voitures autonomes pour permettre au robot de se repérer : caméras, lidars, sonars… Mais naviguer sur un trottoir plutôt qu’une route présente des défis différents, car les comportements y sont moins prévisibles. Dans le quartier de Mission, le robot doit éviter les collisions avec les marchands de rue vendant des objets à même le sol, les chiens, les personnes en chaise roulante et les piétons aux yeux rivés sur leur iPhone. (@LesEchos).

#Internet

Les géants du Web se mobilisent pour défendre la neutralité du Net. Netflix, Reddit, Twitch, Vimeo, Spotify… Mercredi 12 juillet, les Américains ont pu découvrir, en se connectant sur ces importantes plates-formes, des messages appelant à défendre la neutralité du Net. Le gigantesque forum Reddit a pour l’occasion changé de logo : sa mascotte Snoo est ainsi apparue toute pixelisée, l’image ne s’affinant que progressivement, comme par la faute d’une connexion ralentie. Un message de son cofondateur, Alexis Ohanian, a également été mis en avant sur la page d’accueil de ce site qui revendique 250 millions d’utilisateurs. Sur Vimeo, c’est une vidéo inratable qui a accueilli les visiteurs, expliquant les tenants de la neutralité du Net et ce qui la menace aujourd’hui. La fondation Mozilla, initiatrice d’une pétition pour défendre ce grand principe remis en cause par l’administration Trump, a diffusé une vidéo de 9 heures durant laquelle sont lus les messages de 40 000 de ses signataires.(@LeMondefr).

#Telecom

Altice-SFR prêt à déployer le très haut débit sur tout le territoire, sans argent public. C’est ce qui s’appelle jeter un pavé dans la mare… Cinq jours après la réunion organisée par Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires, avec les opérateurs télécoms, au cours de laquelle il leur a demandé de «définir une feuille de route détaillée dès septembre » pour accélérer le déploiement de la fibre optique et de la 4G – donc le très haut débit – sur tout le territoire, SFR dégaine ses propositions. Et quelles propositions ! « Nous allons fibrer intégralement la France et ce, sans argent public » , annonce aux « Echos » Michel Paulin, directeur général de SFR. Dans un courrier adressé notamment au Premier ministre, Edouard Philippe, et dont « Les Echos » ont eu connaissance, l’opérateur au carré rouge propose d’investir « massivement » pour fibrer « 80 % du territoire en 2022 et 100 % en 2025 ». A lire aussi : Entretien avec Michel Paulin Directeur général de SFR. Le très haut débit : « Grâce à SFR, l’Etat pourrait économiser entre 8 et 15 milliards d’euros » (@LesEchos).

#Publicite

L’irrésistible ascension des réseaux sociaux. Après avoir sérieusement challengé le spot TV en 2015, puis l’avoir bousculé durant l’année 2016, le numérique le dépasse à présent d’une bonne encolure. Mercredi matin, lors de la présentation de la 18e édition de l’Observatoire de l’e-pub (Syndicat des régies Internet), réalisé par PwC en partenariat avec l’Udecam (Union des entreprises de conseil et d’achat médias), les chiffres étaient sans appel : le marché français de la publicité numérique a atteint 1,813 milliard d’euros au premier semestre 2017, avec une croissance de 9,8 % par rapport aux six premiers mois de 2016. Mais cette révolution, que l’on voyait venir depuis trois ans, réside pourtant moins là, que dans l’explosion de la place et du rôle des plate-formes et surtout des réseaux sociaux, qui tirent l’ensemble du marché numérique. Avec 17,7 %, la croissance du « display » (version en ligne de la publicité numérique) est ainsi presque totalement portée par les médias sociaux, désormais à la source de 45 % de son chiffre d’affaires (288 millions d’euros). (@LesEchos).

14 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 14 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#DefenseFutur

xDrones, exosquelettes, télémédecine… A quoi pourrait ressembler l’armée française dans dix ans ? Le défilé sur les Champs-Elysées, vendredi 14 juillet à Paris, sera l’occasion pour l’armée française de montrer au public ses meilleures technologies et ses unités les plus emblématiques. Engagées sur plusieurs théâtres d’opérations, au Sahel, en Irak ou en Syrie, les armées tricolores veillent en permanence au maintien d’un haut niveau technologique. Elles tentent également d’anticiper les changements technologiques. Cinq, dix ou quinze ans avant la fin de la durée de vie du matériel, la Défense nationale lance de nouveaux programmes. Alors les industriels de l’armement aussi anticipent. Drones, télémédecine, big data… @Franceinfo détaille ces innovations qui pourraient changer les armées françaises dans les dix prochaines années. A lire aussi : Les soldats du futur : la technologie au service des armées (@franceinfo).

#Ville

Quatre scénarios pour la ville du futur. Lundi 3 juillet, la Fondation Internet Nouvelle Génération (FING) organisait un atelier AudaCities dans ses locaux, à Paris, en partenariat avec l’Institut du Développement Durable et des Relations Internationales (IDDRI). AudaCities, ce sont des laboratoires d’idées où les acteurs de l’urbanisme se retrouvent pour échanger et inventer la ville de demain à partir de scénarios plus ou moins dystopiques, comme par exemple celui d’une ville devenue ingouvernable à cause de l’emprise du numérique. Les participants sont invités à réfléchir aux causes de ces fractures et proposer des solutions. Usbek & Rica s’est rendu à l’atelier du 3 juillet. @usbeketrica présente les quatre scénarios qui ont particulièrement retenu notre attention.

Les associations de collectivités promeuvent le partage d’expérience autour de la ville intelligente. Les associations de collectivités et d’élus sont rarement en reste pour sensibiliser les territoires aux enjeux du numérique. France urbaine amorce la mise en place d’un outil d’autodiagnostic à destination de ses membres. L’Association des petites villes de France, en lien avec Villes Internet et la Caisse des Dépôts, se penche également sur l’enjeu numérique. Les élus et les agents éprouvent en effet un réel besoin d’en apprendre plus sur les projets qui fonctionnent, mais aussi de partager leurs difficultés dans la mise en place d’une stratégie numérique, notamment en interne. (@localtis).

#Fiscalite

Google gagne une première manche contre le fisc. Il n’y aura pas eu de surprise. Le tribunal administratif de Paris a acté, mercredi 12 juillet, que Google n’était pas imposable en France sur la période de 2005 à 2010, suivant ainsi l’avis du rapporteur public dévoilé ces dernières semaines. Le fisc avait, en effet, redressé le moteur de recherche à hauteur de 1,115 milliard d’euros sur cinq ans, considérant que l’activité déclarée en Irlande, au sein de Google Ireland Limited, était en réalité réalisée en France. Au cœur du contentieux, Adwords, le service d’annonces publicitaires de Google. Le tribunal administratif a donné raison à Google, qui « contest[ait] les redressements fiscaux en matière d’impôt sur les sociétés, retenue à la source, TVA, cotisation minimale de taxe professionnelle et cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises », fait savoir le communiqué de la juridiction. L’Etat a signalé dès mercredi soir qu’il envisageait de faire appel de la décision. (@LeMondefr).

#Economie

Nicolas Bouzou: «Nous sommes dans une période de destruction créatrice». « L’innovation sauvera le monde », c’est du moins ce que pense Nicolas Bouzou, essayiste français spécialisé dans l’économie et auteur de cet ouvrage. Dans une période qu’il considère aussi importante que les révolutions industrielles des siècles précédents, il rappelle que « l’histoire de l’humanité est une histoire de progrès », à l’occasion de la conférence USI qui s’est tenue à Paris fin juin. Toutefois, pour que des progrès surviennent, Nicolas Bouzou il estime que la philosophie humaniste doit orienter l’innovation. A l’heure actuelle, l’essayiste affirme que « nous sommes actuellement dans une période de destruction créatrice », ce qui soulève des problèmes sociaux. « Il faut joindre les deux bouts : les perdants et les gagnants de la destruction création. Il est donc indispensable de raccrocher les perdants de la destruction créatrice et de la mondialisation », explique celui qui a également fondé Asterès, société d’analyse économique et de conseil. (@frenchweb).

#Paiement

WeChat, le réseau social multifonctions qui gère la vie des Chinois débarque en France. En France, on ne jure que par Facebook, Twitter, Snapchat ou encore Instagram. Pourtant, en Chine, la jeunesse n’a d’yeux que pour WeChat, le réseau social fondé par le géant des télécommunications Tencent. L’application mobile revendique près de 950 millions d’utilisateurs actifs chaque mois et poursuit une croissance impressionnante (+23 % en un an). Lancée en janvier 2011 en Chine sous le nom de Weixin, WeChat est initialement une simple appli de messagerie instantanée à l’image de WhatsApp, l’une des rares applications mobiles autorisées quand Facebook ou Instagram sont bannis. Tencent s’était illustré par le passé avec la messagerie pour ordinateur QQ. A peine un an après son lancement, en 2012, WeChat revendique déjà plus de 100 millions d’inscrits. Aujourd’hui, c’est plus d’un Chinois sur deux qui en serait accro. Depuis quelques mois, le service tend à multiplier ses possibilités afin de devenir l’appli ultime, voire la seule sur le smartphone de milliards de Chinois. Chaque jour, la moitié de ses utilisateurs y passe déjà près d’une heure et demie. Avec une croissance qui va forcément ralentir, WeChat cherche à garder ses abonnés captifs en tentant de répondre à tous leurs besoins du quotidien. Il est désormais possible de passer par WeChat pour acheter en ligne ou en magasin à l’aide d’un simple code secret, d’un QR Code ou d’un code-barres. Acheter à la supérette, réserver un billet de train ou de cinéma, payer ses factures, des services à domicile, ou simplement organiser un rendez-vous, tout est possible d’un simple clic et l’utilisateur n’a plus aucune raison de quitter la plateforme de la journée. (@LCI).

#Surveillance

Biométrie, puces RFID : l’inquiétant futur de l’identification. Minority Report, Ubik, Bienvenue à Gattaca… La science-fiction regorge de scénarios fondés sur l’usage abusif de technologies d’identification, comme la biométrie ou la reconnaissance faciale. Pour les auteurs, le futur est angoissant : un monde dans lequel chaque citoyen est traqué, tracé, identifié et reconnu, par son frigo autant que par les services de police. Faut-il en conclure que l’anonymat et la vie privée sont voués à disparaître ? En 2017, nous n’en sommes pas encore là. Mais la biométrie prend déjà de l’ampleur, via notamment les lecteurs d’empreintes digitales sur smartphone. En Suède, des employés acceptent l’implantation d’une puce sous la peau pour être reconnus à l’entrée des bâtiments. En Inde, 1,133 milliard d’individus sont fichés dans la plus grande base de données biométriques au monde. Et en France, le fichier TES est appelé à centraliser les données biométriques de tous les Français. Dans quelques décennies, des acteurs privés pourront-ils ficher ainsi leurs clients ? C’est pour éviter ce scénario catastrophe que certains organisent la résistance, notamment en créant des vêtements ou des accessoires pour contrer les caméras de surveillance. (@usbeketrica).

Pourquoi la dystopie du « Cercle » est déjà ringardisée par les GAFA.  Un super-GAFA fortement inspiré de Google a absorbé ses concurrents, aboli l’anonymat sur le Web et répandu une idéologie de la transparence totale qui ne tarde pas à se confondre avec une surveillance de masse… Le scénario du Cercle, le roman d’anticipation de l’auteur américain Dave Eggers, paru aux Etats-Unis fin 2013 et en avril 2016 en France chez Gallimard, nous apparaissait il y a quatre ans comme fictif, et par bien des aspects dystopique. Aujourd’hui, un peu moins, voire beaucoup moins. Invasion des vidéos en direct, disparition de l’anonymat, injonction toujours plus forte au partage d’infos et de contenus par des GAFA avides de données… À l’occasion de la sortie de l’adaptation au cinéma ce mercredi 12 juillet, on a fait le tour du « Cercle », version 2017, version la vraie vie. Spoilers à l’horizon ? Oui, sur les éléments d’anticipation qui font le sel du roman (nous n’avons pas encore vu le film – de James Ponsoldt, avec Emma Watson et Tom Hanks – qui a, par ailleurs, déçu en avril à sa sortie outre-Atlantique). Mais pas de spoilers, en revanche, en ce qui concerne le coeur de l’intrigue. (@usbeketrica).

#Cinema

Comment un algorithme peut prédire le succès d’un film. L’intelligence artificielle peut-elle sauver l’industrie du cinéma ? C’est la promesse d’une poignée de start -ups qui prétendent pouvoir fabriquer le parfait blockbuster. En s’appuyant sur leur expertise dans le code et l’analyse de données, elles évaluent le succès futur d’un film au box office grâce à un algorithme qui analyse des critères comme le thème, les effets spéciaux, le lieu du tournage, la chute, le degré de violence…La promesse a de quoi séduire les maisons de production d’Hollywood, qui ne rentrent dans leurs fonds qu’avec 20 à 25 % des films en salles, et cherchent en permanence à réduire leurs coûts, y compris d’écriture. Les studios historiques sont en outre bousculés par les nouveaux venus dans l’industrie, comme Amazon ou Netflix , qui savent par nature exploiter les données sur les comportements d’achats de leurs clients pour fabriquer des contenus. Longtemps, les producteurs se sont fiés à leur instinct pour parier sur un scénario. Jusqu’à ce qu’il y a une dizaine d’années, Vincent Bruzzese, un professeur de statistiques de New York, ait l’idée d’utiliser sa science pour évaluer le potentiel des scénarios de cinéma. (@LesEchos).

#Television

Orange et Canal+ resserrent leurs liens dans les contenus. La chasse aux contenus se poursuit chez les opérateurs télécoms. Dans la foulée de SFR, qui a annoncé ce mardi le lancement d’une chaîne dédiée aux séries et au cinéma, Orange a levé le voile sur un renforcement de son partenariat avec Canal+. Au mois d’octobre, l’opérateur historique va proposer à tous ses clients à la fibre un accès préférentiel et sans engagement à l’offre premium de la chaîne de télévision payante, « Canal+ Essentiel ». Lors d’une conférence de presse, Stéphane Richard, le PDG d’Orange, a précisé qu’elle serait disponible pour ses clients « à des conditions tarifaires exceptionnelles », sans avancer de prix. Surtout, Canal+ abandonne, dans le cadre de cet accord, sa sacro-sainte auto-distribution, puisque c’est Orange qui aura notamment la main sur la facturation de cette offre premium. « Il y aura donc une seule facture et un seul service client à la fois pour l’accès à la fibre et les contenus de Canal+ », a précisé Stéphane Richard. Cet accord entre l’opérateur historique et le groupe de télévision de Vivendi sera effectif jusqu’en 2020. Une échéance qui, au passage, correspond à la fin des droits du championnat de foot français aujourd’hui détenus par Canal+… Autrement dit, l’accord permet à l’opérateur historique de sécuriser pendant un temps l’accès à ces contenus ultra-stratégiques pour ses clients.(@latribune-)

#Lecture

Nos recommandations pour cet été (1/2) de @metamedia parmi lesquelles trois livres : 1/ Alibaba : L’incroyable histoire de Jack Ma, le milliardaire chinois, Duncan Clark – À quatorze ans, Jack Ma, amoureux de la langue anglaise, promenait les touristes étrangers dans sa ville natale de Hangzhou. Quarante ans plus tard, il est devenu l’un des acteurs mondiaux les plus influents de l’économie d’Internet. Alibaba, l’entreprise qu’il a créée en 1999, joue à égalité avec les géants américains comme Amazon, et il investit dans les médias, la finance en ligne, la santé ou encore les vignobles. Quels sont les ressorts secrets de cette trajectoire exceptionnelle, alors qu’il n’appartient pas à la classe des « héritiers rouges » ? Comment a-t-il construit son groupe face à des concurrents redoutables et à un pouvoir chinois mal à l’aise avec le monde de l’Internet ? 2/ Demain, territoire de tous les possibles, sous la direction de Michel Lévy-Provençal – Notre génération est en train de vivre la plus grande révolution que l’humanité ait jamais connue : l’avènement de la technologie. Dans une vingtaine d’années, la science supplantera les principaux problèmes politico-socio-économiques et en posera de nouveaux. Comment opérer une individualisation des soins ? Travailler en toute liberté, est-ce possible ? Vivre jusqu’à cent ans, oui, mais comment ? Tant de questions dont nous seuls écriront les réponses. 3/ Des robots et des hommes. Mythes, fantasmes et réalité, Laurence Devillers – En imaginant des solutions pragmatiques combinant avancées technologiques et réflexions philosophiques, Des robots et des hommes a pour but d’expliquer, à partir des mythes et fantasmes qui l’entourent, l’intelligence artificielle des robots et de préparer demain en proposant que ces futurs compagnons empathiques suivent des commandements éthiques. Laurence Devillers illustre son propos à l’aide de récits de fiction qui se déroulent dans un avenir proche, montrant l’impact sociétal que ces objets pas comme les autres auront sur nos sociétés.

13 Juil

Régions.news #289 – Edition du jeudi 13 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image002Légende image. Cette photo prise avec un drone est le reflet de la ville de Moscou (Russie) dans les fenêtres de la tour « Mercury », un gratte-ciel de bureaux, 3ème tour la plus haute d’Europe. (Photo : Alexey Goncharov / Dronestagram). Elle a obtenu le 2ème prix de la catégorie Urban du 4ème concours international de photographie par drone organisé par la plateforme dronestagram et National Geographic. Voir l’ensemble du palmarès du concours 2017.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ Après Montpellier et Toulouse, Numa, l’accélérateur parisien de start-up, va s’installer à la Cité de l’objet connecté à Angers. L’objectif est d’accompagner la gestion des jeunes pousses du numérique de la région. Ouverte en juin 2015, la plateforme d’innovation industrielle dédiée à la filière de l’Internet des Objets entend par ce partenariat accroitre sa dynamique

♦ En septembre à l’aéroport Lyon Saint-Exupéry, un robot voiturier nommé Stan prendra en charge votre voiture. Vous la laissez dans un box et vous filez prendre votre avion sans vous soucier davantage de votre stationnement. Il s’agit à la fois de simplifier le stationnement des passagers et de multiplier le nombre de places de parking disponibles.

#Ville

♦ Le maire du village de Saint-Sulpice-la-Forêt (Ille-et-Vilaine), 1 375 habitants, constate un jour une fuite d’eau dans un des bâtiments publics. Il a connecté les compteurs d’eau, d’électricité ou de gaz pour pouvoir connaître la consommation en temps réel et, surtout, détecter les pannes ou les fuites. Son village est ainsi devenu le premier smart village de France au niveau énergétique.

♦ Le progrès des Smart Cities, villes ingénieuses, autonomes et citoyennes, ne doit pas se faire au détriment de notre vie privée. Il devrait ainsi améliorer la qualité de vie de chacun en mettant « les données numériques au service des citoyens » (Philippe Rambal / Cabinet de conseil EY).

♦ Au travers des Civic Tech (ensemble des procédés, outils et technologies qui permettent d’améliorer le système politique) et des initiatives à portée sociale dans la ville, l’urbanisme contemporain, allié aux nouvelles technologies et aux municipalités, entend non plus connecter, mais reconnecter l’homme dans la ville, privilégier les interactions et le lien social.

♦ Comment le cinéma imagine les villes du futur. La ville est un décor. L’urbanisme est souvent synonyme de modernité. La ville a pour but de donner plus de profondeur au scénario en apportant un monde fascinant même si ce dernier est souvent dystopique.

image004Légende image. Paris, le 30 juin 2040 : « Le vélocipède et ses avatars faisaient pour leur compte pas mal de dégâts, en nombre de fantassins du bitume, morts au champ d’honneur de la flânerie. » extrait du roman de Bernard Arthur, Paris en 2040. (Photo @padam92). A lire aussi : Est-ce vraiment possible de bannir les voitures à essence d’ici 2040 comme le veut Nicolas Hulot ? Pierre Corniou, consultant chez Sia Partners, auteur du livre L’avenir de l’automobile, a estimé sur @franceinfo que « le véhicule électrique » est « la voie de sortie royale pour l’industrie » automobile. Mais, selon lui, il faut « lui donner des objectifs politiques à moyen terme. »

#Entreprise

♦ Ils sont entrepreneurs et leurs photos postées sur le réseau social Instagram ont fait décoller leurs affaires. Ainsi leur chiffre d’affaires a progressé. Aucun frais de publicité et une communication intuitive et interactive ont fini par convaincre ces « Instapreneurs » (Contraction de Instagram et d’entrepreneur). A lire aussi : Comment réussir à percer sur Instagram quand on est entrepreneur ?

#Web

♦ D’après une étude de StatCounter, en novembre 2016, 92,9% des requêtes mondiales étaient effectuées avec Google. Omniprésent grâce à ses nombreux services : Gmail, Google Map, YouTube… le moteur de recherche emmagasine d’innombrables données personnelles que l’entreprise est libre libres d’utiliser à sa guise. Voici six moteurs de recherche alternatifs à Google.

♦ Le moteur de recherche Lilo annonce le lancement de son nouveau produit, le mail écologique. Le service veut contribuer à réduire l’impact écologique lors d’un envoi de pièces jointes par email et assure ne pas lire les données envoyées par les différents utilisateurs. Cet outil est proposé gratuitement et sans publicité.

#Langage

♦ « Ce qui importe avant tout, c’est que le sens gouverne le choix des mots et non l’inverse. En matière de prose, la pire des choses que l’on puisse faire avec les mots est de s’abandonner à eux. » George Orwell était écrivain, penseur, mais aussi praticien du langage. Dans son roman « 1984 », il invente la « novlangue », un langage dont le but est l’anéantissement de la pensée, la destruction de l’individu devenu anonyme, l’asservissement du peuple. Réflexions sur le pouvoir des mots à. écouter sur @franceculture.

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 8 juillet 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – Après le supermarché, Amazon veut son propre Internet sans fil ; – Google sponsorise un site de news écrites par des robots ; – Comment la réalité virtuelle va changer votre vie ; – Le Chinois WeChat en approche en Europe ; – Les marques doivent agir comme des médias.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 13 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

xSix questions sur le détachement d’un iceberg géant de l’Antarctique. Il sera probablement baptisé « A68 ». Un iceberg de mille milliards de tonnes, l’un des plus gros jamais vus, vient de se former après s’être détaché de l’Antarctique. « Le vêlage [la séparation] s’est produit entre lundi 11 et mercredi 12 juillet », ont annoncé les scientifiques de l’Université de Swansea (Royaume-Uni), se basant sur des données satellitaires de la Nasa. Ce vêlage dans une région vulnérable aux dérèglements climatiques, où la calotte glaciaire subit de profonds changements, interroge les scientifiques. @Franceinfo se penche sur le phénomène en six questions. Légende image. La faille séparant l’iceberg de la barrière de glace Larsen C, photographiée par avion, une image publiée par la Nasa le 1er juin 2017. (John Sonntag / Nasa).

#Transport

A Paris, le Cityscoot s’impose. Après Vélib’ pour les vélos et Autolib’ pour les voitures, voici Cityscoot, le service de location en libre-service de scooters électriques. En l’espace d’un an, un peu plus d’un millier de deux roues blanc et bleu ont conquis les avenues parisiennes. La start-up revendique près de 25000 usagers et la création d’une centaine de CDI. Voici comment ça fonctionne. L’inscription en ligne est gratuite : il suffit de charger sa pièce d’identité, son permis de conduire ou son BSR (brevet de sécurité routière) et son numéro de carte bancaire. Les tarifs, 28 centimes la minute, sont dégressifs, jusqu’à 20 centimes la minute (100 euros les 500 minutes). La start-up propose des formations gratuites accélérées au maniement d’un scooter. (@LExpress).

#Agriculture

Agricool bascule en mode production. Agricool est en mission : rendre accessible au plus grand nombre possible des fruits et légumes sains, produits localement, et moins chers. Avec les 8 millions d’euros réunis auprès d’anciens investisseurs (Daphni et Henri Seydoux) et de nouveaux (Jacques-Antoine Granjon et Thibaud Elzière), la start-up continue à entretenir le rêve. La prochaine étape se profile déjà avec l’installation de cinq conteneurs dans la région parisienne d’ici à la fin de l’année, où la jeune pousse produit des fraises. « Nous voulons désormais passer à l’échelle de production, explique Guillaume Fourdinier, cofondateur d’Agricool avec Gonzague Gru. Nous sortons du côté « mignon » et « idéaliste » afin de prouver que notre modèle d’agriculture urbaine est possible. » Pour accompagner cette installation, Agricool va vendre ses fraises avec pour objectif de démontrer sa capacité à opérer un réseau de distribution. Une dizaine de personnes seront recrutées à cet effet et l’ensemble des grandes enseignes évaluent la possibilité de les proposer à leurs clients. A moyen terme, la start-up souhaite franchiser ses conteneurs tout en continuant de négocier en direct la distribution : « Nous aurons plus d’impact à le faire pour l’ensemble du réseau que chacune des personnes individuellement », estime Guillaume Fourdinier. (@LesEchos).

#Internet

L’ambitieux projet Loon de Google compromis. Google, devenu Alphabet, a-t-il volé l’idée de ses ballons en haute altitude pour connecter le monde entier à Internet ? Le soupçon se fait de plus en plus lourd, alors qu’une petite entreprise américaine nommée Space Data poursuit le géant en justice. Déposée l’été dernier, la plainte de David contre Goliath a pris un tournant beaucoup plus inquiétant pour Google en juin. Comme l’a révélé Wired récemment, Space Data a réussi à convaincre le Bureau américain des brevets et des marques que c’était elle qui avait déposé avant Google le brevet permettant aux ballons d’évoluer en altitude et de la modifier pour rester en état stationnaire. Pour la première fois, Google s’est vu retirer l’un de ses 36.000 brevets. Cette invention étant la pierre angulaire du projet du géant américain, celui-ci serait donc compromis en cas de défaite judiciaire. Loon fait pourtant partie des projets phares de Google, qui rêve de connecter les 3 à 4 milliards d’êtres humains n’ayant pas accès à Internet dans le monde. Déployer une flotte de centaines de ballons partout dans le monde pourrait connecter des zones pour l’heure inaccessibles. (@LesEchos).

#Media

La presse américaine veut s’unir face à Facebook et Google. Un nouveau front s’est ouvert, dimanche 9 juillet, entre les médias américains et les deux plates-formes qui dominent le trafic et la publicité sur le Web, Facebook et Google. Environ 2 000 titres de la presse régionale et nationale, écrite et numérique, aux Etats-Unis, parmi lesquels le New York Times, le Wall Street Journal et le Washington Post, membres de la News Media Alliance (l’« Alliance des médias d’information » créée en 2015), demandent au Congrès de légiférer pour leur donner le droit de négocier collectivement avec les deux géants. Dans une tribune publiée par le Wall Street Journal, le PDG de cette alliance, David Chavern, rappelle que « le journalisme de qualité est critique pour le maintien de la démocratie » et ajoute que « pour s’assurer qu’un tel journalisme ait un avenir, les organes de presse qui le pratiquent doivent être capables de négocier collectivement avec les plates-formes numériques qui contrôlent la distribution et l’accès au public ». (@LeMondefr). A lire : Les médias américains veulent négocier d’une seule voix face aux Gafa @LesEchos) et Quand les Gafa et les télécoms préparent l’uberisation des medias Marc Leprat, président de View Pay (@Strategies).

#Economie

L’intelligence artificielle pourrait faire grimper le PIB mondial d’ici 2030. Et si l’intelligence artificielle (IA) rivalisait bientôt avec le PIB de la Chine et de l’Inde ? Elle devrait contribuer à hauteur de 15.700 milliards de dollars à l’économie mondiale en 2030 – soit, plus que le PIB cumulé actuel de la Chine et de l’Inde, estime PwC dans une étude publié le lundi 8 juillet. Le PIB mondial pourrait ainsi augmenter de 14% d’ici 2030. En cause : les gains de productivité espérés et la hausse de la demande des consommateurs grâce à l’intelligence artificielle. « Les gains de productivité du travail devraient représenter plus de la moitié (55%) de la totalité des bénéfices économiques générés par l’IA sur la période 2016-2030 », note l’étude. Le développement de l’intelligence artificielle permettait de « libérer du temps aux salariés pour se consacrer à des tâches à plus forte valeur ajoutée », explique dans un communiqué de presse Gaëtan Bodmer, associé chez PwC en charge de la transformation digitale. L’autre facteur de croissance proviendrait de la hausse de la consommation « induite par la commercialisation de produits plus personnalisés ou de meilleure qualité car intégrant des technologies d’IA ». (@latribune).

#IntelligenceArtificielle

PAIR, le programme de recherche de Google sur l’Homme et l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle doit-elle être une fin ou un moyen ? Une question centrale que le programme PAIR remet sur le devant de la scène. PAIR c’est l’acronyme de People + AI Research initiative, en somme, Google veut remettre l’homme au coeur du processus de développement de l’intelligence artificielle. Le programme de la firme de Mountain View se divise en trois parties. Trois parties qui couvrent autant d’aspects utiles de l’IA dans sa relation avec l’Homme. La première portera sur les ingénieurs et les chercheurs, en effet, c’est par ces hommes que sont construit ces intelligences donc autant rendre ces machine accessibles pour eux. Une autre partie du programme concernera l’environnement du travail, à savoir comment l’intelligence artificielle peut aider les professionnels dans leur travail. Médecins, techniciens, agriculteurs ou musiciens, autant de métiers comme d’autres où l’utilisation de l’intelligence artificielle devrait avec les années faire son apparition. Le troisième volet de ce programme portera sur l’utilisation dans le quotidien de l’intelligence artificielle et devra ainsi faire apparaître l’IA comme un moyen.(@Siecledigital). A lire aussi : DeepMind apprend à ses intelligences artificielles à éviter des obstacles inconnus (@Numerama).

À quoi servent les chatbots ? Si les chatbots séduisent de plus en plus de marques, quels sont leurs avantages réels ? Keyrus Digital, l’agence digitale du groupe Keyrus, fait le point sur cette tendance conversationnelle. À quoi servent les chatbots ? Qui les utilise ? Et dans quel but ? Telles sont les questions sur lesquelles s’est penché Keyrus Digital, l’agence digitale du groupe Keyrus. Il en ressort, notamment, que les chatbots les plus utilisés quotidiennement sont Siri (67 %), Google Now (57 %) et Cortana (39 %), via les Smartphones. Aux États-Unis, 58 % des millennials de 18 à 34 ans ont déjà utilisé un chatbot (octobre 2016). (@Emarketing_fr). A voir l’infographie : http://s1.edi-static.fr/Img/INFOGRAPHIE/2017/7/319259/quoi-servent-chatbots–F.jpg.

#Transhumanisme

Humain, trans-humain ! Le chirurgien Guy Vallancien est un des grands vulgarisateurs des progrès spectaculaires de la médecine et un critique des thèses technoscientifiques du transhumanisme en vogue chez les géants de la Silicon Valley. Il participait aussi au débat « Serons-nous encore humains ? » organisé lors des 17es Rencontres d’Aix-en-Provence (7-9 juillet 2017). La vogue transhumaniste, dans ses approximations technoscientifiques, fait rêver plus d’un homme dans l’espoir de vivre dans un monde moins brutal. Elle s’est engouffrée dans la brèche béante ouverte par la perte d’autorité des Églises et des grandes sagas socialo-communistes, qui faillirent à rendre l’homme intrinsèquement meilleur. Une telle mouvance, nouvelle secte branchée, rappelle les énoncés scientistes du XIXe siècle en s’appuyant sur des a priori sommaires dans une troublante confusion des genres. Le transhumanisme repose sur le credo selon lequel la puissance croissante des technologies numériques, intelligence artificielle et robots combinés, répondra à tous nos manques, corrigera toutes nos faiblesses, éliminera mal être et passions pour vivre au paradis le plus longtemps possible, allant même jusqu’à tutoyer l’immortalité. L’âge d’or digital et des mégadonnées qui serviront à tout prévoir, tout connaître, tout faire et tout penser, brille déjà de tous les feux étincelants de ses puces en silicium. L’être de chair que je suis, bientôt réduit au stade de larve dans ses gesticulations brouillonnes et impuissantes, face au diktat imparable de la machine pensante, monstre impersonnel, sans idéal ni sentiments, maître de la nouvelle « digitocratie » totalitaire ! (@latribune). A’lire aussi : Transhumanisme : « L’éthique doit devenir le cadre de nos prises de décisions » (@Genethique).

#Cyberattaque

La facture grimpe pour les groupes touchés. Les pertes s’annoncent sévères. Tout juste deux semaines après qu’une vaste cyberattaque a touché de nombreuses entreprises de plus de 60 pays, les victimes ont commencé à sortir leur calculatrice. Mondelez, l’américain qui possède les biscuits Lu, la chocolaterie Cadbury ou les chewing-gums Trident, a prévenu ses investisseurs que le virus devrait grignoter 3 % de ses revenus du second trimestre, soit au bas mot 190 millions de dollars (167 millions d’euros). De ce côté de l’Atlantique, Reckitt Benckiser, le groupe britannique derrière les préservatifs Durex ou les désodorisants Air Wick, va s’asseoir sur 1 % de progression de son chiffre d’affaires annuel après la cyberattaque, soit 100 millions de livres sterling (113 millions d’euros). Et ce ne sont que des estimations temporaires. En France, alors que Saint Gobain ne s’attendait à retrouver une situation de production normale qu’en début de semaine, le groupe se refuse toujours à donner une indication sur l’ampleur financière de la catastrophe. Même silence du côté des géants du pétrole Rosneft, de la publicité WPP ou du transport maritime Maersk, qui font pourtant partie des victimes connues chez qui l’impact du virus ne pourra pas avoir été indolore. (@LesEchos).

#Proces

A son procès qui s’ouvre à Tokyo, l’ex-baron du bitcoin clame son innocence Ce mardi 11 juillet, à Tokyo, le Français Mark Karpeles, 32 ans, qui se définit devant les juges comme « informaticien », s’est déclaré « innocent » lors de la première audience de son procès pour des transactions obscures relatives à la plateforme d’échange de bitcoins désormais en faillite, MtGox. Vêtu d’un costume sombre, cheveux fraîchement coupés et coiffés, il s’est présenté au tribunal près d’une heure avant son procès qui a débuté à 10 h précises (3 h du matin, heure de Paris). Son attitude tranchait avec l’arrogance qu’il affichait lors de ses précédentes apparitions. Visiblement intimidé, l’ex-patron de la plateforme MtGox a lu en japonais une lettre remise par son avocat : « Je jure devant Dieu que je suis innocent. » Ce trentenaire, « petit génie du code », comparaît notamment sous les chefs d’accusation de manipulations de données informatiques et de détournement de fonds commerciaux « dans le but de couvrir des frais personnels, avec manquement aux obligations découlant de sa charge ». A lire aussi : Bitcoin: le Français Mark Karpelès, ancien patron de MtGox, mis en examen (@latribune). A lire : « Criminels 2.0 » : « Des délinquants au parcours digne de biopics hollywoodiens » (@teleobs).

12 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 12 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

xOù poser sa serviette et où faire trempette en Bretagne en toute sécurité : on vous aide à faire votre choix ! Pavillons bleus, classement de l’ARS (Agence régionale de Santé), l’appli #TousAlaplage… Pas facile de s’y retrouver entre les différents classements des plages et des eaux de baignade. Chacun développe ses critères, sanitaire, beauté du lieu, environnement… @france3Bretagne vous aide à y voir plus clair ! Légende image : À Bénodet, il fait bon faire un tour de paddle. Photo Fred Tanneau / AFP.

#IntelligenceArtificielle

L’avenir de l’intelligence artificielle est-il… inévitable ? (1/2) : l’intelligence, du service à l’oppression. Par Hubert Guillaud. Sur la scène des conférences USI, Kevin Kelly) apparaît fringuant. « Nous vivons la meilleure époque que l’humanité ait jamais connue », estime le fondateur de Wired souriant. Il nous promet de nous expliquer tout ce dont nous avons besoin pour affronter les 30 prochaines années. Pour comprendre ce qui nous attend, il faut intégrer 3 grandes tendances. La première, c’est la « cognitisation » du monde, qui consiste à apporter de l’intelligence à tout ce qu’on créé (« Tout ce qu’autrefois nous avons électrifié, nous allons désormais le cognitiser », expliquait-il dès 2014). Le problème est que nous avons bien du mal à définir l’intelligence, s’amuse Kelly. On pense qu’elle possède une seule dimension, et nous conduit, selon une courbe linéaire de l’intelligence de la souris à celle du génie. Et on place l’intelligence artificielle trop facilement tout au bout de ce spectre. Or ce n’est pas ainsi qu’il faudrait voir les choses, rappelle-t-il (notre collègue Rémi Sussan avait d’ailleurs pointé récemment les critiques de Kevin Kelly sur la Singularité). Nous devrions plutôt parler de « débrouillardise artificielle » que d’intelligence artificielle. Nos GPS, nos calculatrices, nos moteurs de recherche sont plus débrouillards que nous. « Google est meilleur dans sa mémoire à long terme et ce d’autant plus qu’il a mémorisé chaque mot des 60 milliards de pages web qu’il nous présente, soit bien plus que nous saurions faire… » (@InternetActu).

#RealiteVirtuelle

À Laval, la réalité virtuelle pousse la porte des écoles. À Laval, capitale de la réalité virtuelle, se tient chaque année depuis 1999 le salon international Laval Virtual. A l’école Eugène Hairy, 27 élèves de CM1-CM2 ont droit à une séance sur les volcans, intégrant réalité augmentée et virtuelle. Au programme : schémas, cartes, mais aussi éruptions volcaniques et formation de cônes en direct. Mieux qu’un cours classique ? Une évidence pour les écoliers. « On va plus vite et c’est plus marrant ! », lance un élève. « Le numérique est un outil supplémentaire. Il doit permettre de motiver les élèves et d’améliorer leurs capacités d’apprentissage », explique un professeur. L’objectif de la séance est de « placer les élèves dans une vraie démarche de recherche et de construction des connaissances ». Les situations de simulation permettent-elles d’intégrer plus facilement le savoir ? Les technologies du numérique peuvent-elles rendre l’enseignement plus attractif ? C’est le pari de Yann Froger, patron de la filiale française d’Eon Reality, qui imagine, à terme, pour le monde de l’éducation « une formule sur plateforme avec un abonnement, peu onéreux. Une sorte de “pick and choose*” pour les enseignants ». (@Le_Figaro).

#Media

La presse américaine veut s’unir face à Facebook et Google. Un nouveau front s’est ouvert, dimanche 9 juillet, entre les médias américains et les deux plates-formes qui dominent le trafic et la publicité sur le Web, Facebook et Google. Environ 2 000 titres de la presse régionale et nationale, écrite et numérique, aux Etats-Unis, parmi lesquels le New York Times, le Wall Street Journal et le Washington Post, membres de la News Media Alliance (l’« Alliance des médias d’information » créée en 2015), demandent au Congrès de légiférer pour leur donner le droit de négocier collectivement avec les deux géants. Dans une tribune publiée par le Wall Street Journal, le PDG de cette alliance, David Chavern, rappelle que « le journalisme de qualité est critique pour le maintien de la démocratie » et ajoute que « pour s’assurer qu’un tel journalisme ait un avenir, les organes de presse qui le pratiquent doivent être capables de négocier collectivement avec les plates-formes numériques qui contrôlent la distribution et l’accès au public ». (@LeMondefr).

#LanceurDAlerte

Le Parlement européen va plancher sur la protection du lanceur d’alerte cet été. Les lanceurs d’alerte bénéficieront-ils demain d’une meilleure protection ? Auront-ils droit à une vie moins infernale? Petit à petit, des pierres allant dans ce sens sont posées, même si le chemin est encore très long. Après que la loi Sapin 2 a posé noir sur blanc dans le droit français un statut du lanceur d’alerte, la Cour de cassation vient de rendre, le 30 juin dernier, un arrêt marquant. Au niveau européen, le Parlement s’active aussi. Dans l’affaire qu’a eu à juger la Cour de cassation, le directeur administratif et financier d’une association ayant pour mission de gérer un centre d’examen de santé avait été licencié pour faute lourde après avoir dénoncé au procureur de la République des agissements possiblement constitutifs d’une escroquerie ou d’un détournement de fonds publics. La cour d’appel, bien qu’ayant jugé le licenciement sans cause réelle et sérieuse, ne l’avait pas annulé. La Cour de cassation a décidé d’aller jusque-là, dans la lignée de sa propre jurisprudence, qui consiste à sanctionner toutes les mesures de rétorsion portant atteinte à une liberté fondamentale d’un salarié. Dans celle, aussi, de la Cour européenne des droits de l’homme, qui condamne les atteintes au droit d’expression. A lire aussi : Lanceur d’alerte: les entreprises vont devoir nommer un référent (@Lentreprise).

#Web

Lilo veut rendre le Web éthique et solidaire. Le moteur de recherche Lilo annonce le lancement de son nouveau produit, le mail écologique. Le service veut contribuer à réduire l’impact écologique lors d’un envoi de pièces jointes par email et assure ne pas lire les données envoyées par les différents utilisateurs. «C’est un email grand public. Notre but est qu’un grand nombre de personnes l’utilise», explique Clément Le Bras cofondateur de Lilo. Cet outil est proposé gratuitement et sans publicité. La barre de recherche Lilo est directement intégrée dans la boîte mail afin que les utilisateurs puissent effectuer des recherches. (@frenchweb).

#Entreprise

Numérique et startups : que vaut vraiment Bordeaux ? (1/8). Au-delà du discours marketing et de la hype des startups, que vivent vraiment les acteurs de cette économie du numérique et de l’innovation ? Quel est le vrai potentiel de la métropole bordelaise, de ses jeunes pousses et de ses PME, et sur quels points est-il urgent de travailler ? Premier volet de notre enquête en 8 parties. La typologie des acteurs en présence dans la métropole bordelaise fait apparaître plusieurs grandes familles. Hors catégorie figure Cdiscount. Le leader français du e-commerce, avec 30 % du marché, est né à Bordeaux en 1999 et y a toujours son siège social, installé à proximité de la nouvelle Cité du vin, sur les quais. A lui seul, Cdiscount a généré un volume d’affaires de 3 milliards d’euros en 2016 et emploie quelque 1.000 personnes sur son site bordelais et 500 sur ses bases logistiques voisines de Cestas et Blanquefort. Seul problème : la plupart des connaisseurs du milieu s’accordent à dire que cette locomotive en puissance, sous le pavillon du groupe Casino, fonctionne en circuit fermé et ne tire concrètement aucun wagon dans son sillage. (@LaTribuneBdx). A lire aussi : « Grâce au numérique, le champ des possibles est quasi infini pour les entreprises » (@latribune).

#Agriculture

A Strasbourg, le goût des fruits et légumes de la ferme… à la ville. En route pour l’Alsace et plus précisément Strasbourg. Peu à peu l’agriculture essaye de se refaire une place en centre-ville et favorise les circuits courts, avec le minimum de trajet entre son lieu de production et l’assiette. Europe 1 s’est faufilé dans une ferme du quartier de la Meinau, L’ilôt de la Meinau. Tout se passe à moins de dix minutes des pierres rosées de la cathédrale. Josiane et son petit-fils Lucas sont accroupis au milieu des fraisiers et ramassent les fruits mûrs. Quelques travées plus loin, une ribambelle d’enfants arborent des gilets jaune fluo, signe de leur appartenance au groupe du centre socio-culturel voisin. Ils mangent autant qu’ils stockent dans leurs paniers. Déjà, ils s’y connaissent en cueillette : « Les fraises sont chaudes parce qu’elles sont au soleil. Quand elles sont rouges, là on aura plus de goût, plus de saveur. » (@europe1).

#Politique

CivicTech : Renouer Le Lien Entre Citoyens Et Élus. Passionné par la vie politique et citoyenne depuis ses 14 ans, Maxime Peyret Lacombe, maître d’œuvre de la CivicTech « ParlonsPo », mobilise son énergie pour renouer le fil trop souvent distendu unissant les citoyens et leurs élus. Pour mener à bien ce projet, dont il espère faire bénéficier les collectivités locales dès la rentrée prochaine -, le jeune homme lance sa première campagne de levée de fonds. (@Forbes_fr). A lire aussi : La civic tech, vers un business de la démocratie ? (@laRadioNova).

#Crime

A Ciudad Juarez, une appli pour que les femmes en danger puissent alerter leurs proches. Depuis les années 1990, Ciudad Juarez, située dans l’Etat du Chihuahua, au nord du Mexique, a hérité du triste surnom de ville « où disparaissaient les femmes ». Les chiffres qui permettent de comprendre le niveau de violence dans cette localité frontalière des Etats-Unis s’étaient éloignés, ces dernières années, des niveaux critiques atteints entre 2006 et 2010. Depuis 2016, ils explosent à nouveau, dans la région et dans le reste du pays, conséquence de la guerre renouvelée entre cartels de narcotrafiquants, du fonctionnement toujours précaire des institutions et de la corruption. A Juarez, les meurtres et les kidnappings touchent tous les pans de la société, mais les femmes en sont victimes de façon disproportionnée en comparaison avec le reste du pays. Pour tenter d’endiguer à nouveau ce cycle de violences, chaque initiative compte pour les autorités locales. Elles en ont dévoilé une, le 6 juillet, dans le cadre d’un projet baptisé « Corredor Seguro » (« Corridor sûr »). Celle-ci n’aurait pas pu exister il y a dix ans quand la sombre renommée de Ciudad Juarez devenait mondiale. Imaginée par l’Institut municipal des femmes, un organisme crée par la municipalité, l’application « Nos Estoy Sola » (« Je ne suis pas seule ») permet aux femmes qui se retrouveraient en danger de pouvoir immédiatement appeler leurs proches. « C’est un outil de prévention et de réduction des risques destiné particulièrement aux jeunes », dit l’organisme. (@big_browser).