11 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 11 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xComment le cinéma imagine les villes du futur. Dans la plupart des films de science-fiction, les villes ressemblent plutôt à des métropoles telles que New York ou Hong Kong en proie à une catastrophe ou à un conflit armé. En effet, la ville imaginaire créée de toute pièce est plutôt rare dans ce genre. L’amateur de science-fiction peut s’attendre à une expression visionnaire de la société, même relevant du fantasme, mais ce sera la plupart du temps relatif à l’anticipation, une façon d’imaginer un avenir à notre présent. La ville est un décor, mais c’est un des éléments structurels les plus importants de la science-fiction puisque l’urbanisme très prononcé est synonyme de modernité pour le commun des mortels. La ville a pour but de donner plus de profondeur au scénario, souvent futuriste, en apportant un monde fascinant même si ce dernier est souvent négatif. Il faut également savoir que l’aspect de la ville se science-fiction montre au spectateur les avancées technologiques d’un futur imaginé et définit aussi la notion de temps. La ville de demain présente dans les films est assez standardisée, que ce soit dans Blade Runner (1982), Ghost In the Shell (1995), appartenant au cyberpunk, une branche de la science-fiction particulièrement active dans les années 1980. (@sciencepost_fr). Crédits : L’immortelle – Enki Bilal @Duran

#Economie

« L’économie sociale et solidaire permet à chacun de mettre en cohérence ses valeurs et son travail » Anne-Charlotte Vivant, fondatrice des reToqués. Quand on lui parle d’anti-gaspi, elle préfère insister sur la démarche de commerce équitable local. Son entreprise – qui produit des snacks sains et responsables, sans huile ni sucre ajouté, au-delà de la production de produits de qualité, se fournit en local dans sa région, la Somme auprès de producteurs à qui elle paye le prix juste. Les reToqués utilisent comme matière première, des fruits et légumes qui ne correspondent pas aux normes de calibrage ou d’esthétique pour la grande distribution mais ont toutes leurs qualités nutritionnelles. Natures ou agrémentés de céréales, des graines, les croustilles peuvent être consommées à chaque petit creux, par toute la famille. (@FractaleMag).

#Alimentation

Pour des Etats Généraux Numériques de l’Alimentation. Les Etats Généraux de l’Alimentation approchent, et pour l’instant on ne parle que d’agriculture et d’écologie pour savoir qui des deux mangera l’autre. Mais qui parle du sujet du numérique ? Qui parle des data? Des algorithmes ? Personne. J’ai l’impression que tout le monde fait comme si on était encore dans les années 80, à l’ère pré-Internet. Comme si on pouvait encore faire « comme avant ». Prendre des décisions « comme avant ». Sur les pesticides, le bio, la gestion des risques, le partage de la valeur, les prix, en se basant sur des données RICA qui datent d’il y a 3 ans et sur des travaux de labo dont la représentativité terrain n’a jamais été vraiment la priorité. Tout ceci est-il bien raisonnable ? Le numérique, la data et les algorithmes devraient être au cœur des Etats Généraux de l’Alimentation. Et ceci pour au moins 3 raisons. (@frenchweb).

#IntelligenceArtificielle

Avec Neuralink, Elon Musk ambitionne de réorienter l’intelligence artificielle. Neuralink, la dernière-née des entreprises d’Elon Musk compte déjà plus de 60 salariés choisis parmi plus d’un millier de spécialistes, tous auditionnés par le milliardaire en personne – ce qui témoigne sans équivoque de l’intérêt qu’il porte au projet. Le journaliste Tim Urban, qui a passé quelques jours au sein de la start-up californienne, a fait un compte rendu très intéressant des objectifs poursuivis. Il s’agit de réorienter le développement de l’intelligence artificielle (IA). Il faut se rappeler qu’Elon Musk est aussi à l’origine du projet OpenAI dont l’objectif est le développement en open source de l’IA, ce qui permettrait d’éviter qu’une super intelligence ne soit développée par quelques entreprises ou personnes privées, et que, à leur service, elle manipule le reste du monde (ce qui est certainement dans le domaine de compétence d’une super intelligence). Or, malgré un budget initial d’un milliard de dollars, OpenAI est dans une impasse, d’où Neuralink. Pour éviter ce scénario catastrophe d’une super IA, E. Musk propose de faire de chacun d’entre nous une super intelligence. Son raisonnement est le suivant : nous sommes déjà des cyborgs, avec un smartphone greffé entre les deux pouces. Nos connaissances, réflexions et actions s’appuient sur un accès quasi permanent à l’Internet, au Cloud, et autres applications. Ce qui limite notre activité digitale, c’est la « bande passante » en sortie : une lettre après l’autre… (@FR_Conversation).

#RealiteVirtuelle

Très ouvert aux technologies du numériques pour élargir son public et désacraliser l’image élitiste du chant lyrique, l’Opéra de Rennes collabore avec les entreprises innovantes bretonnes et s’ouvre ainsi des nouveaux horizons comme celui de la réalité virtuelle. Le 8 juin, une cinquantaine de personnes, étudiants, artistes, habitués des lieux, ont pu s’immerger dans une version virtuelle en 3D de l’Opéra. Une expérience d’immersion en 3D et en 360° dans les coulisses de l’Opéra va être prolongée sous forme de jeu éducatif pour les plus jeunes. (@latribune).

#Television

Pourquoi Netflix va financer plus de séries et films français. Netflix revendique désormais plus d’1,5 million d’abonnés en France. Et si ce chiffre est exact, il peut justifier à lui seul sa récente annonce d’accroître de 40 % ses achats et investissements dans les films et séries françaises en 2018. On est aussi en droit d’y voir un de ces coups de communication opportunistes dont la plateforme a le secret. L’image de Netflix s’est en effet quelque peu brouillée en France lors du dernier Festival de Cannes où le géant de la vidéo s’est mis à dos une partie du monde du cinéma en refusant que ses deux films présentés en compétition officielle (The Meyerowitz stories et Okja) ne sortent en salles, avant d’être mis en ligne sur sa plateforme le 28 juin. Un bras d’honneur peu apprécié des exploitants de salles à la sacro-sainte « chronologie des médias » à la française qui régit depuis trente ans le moment où un film peut-être diffusé après sa sortie en salles, d’abord en VOD, puis sur Canal +, les chaînes gratuites et enfin en SVOD. Dans le cas présent, Netflix aurait alors dû attendre 36 mois pour diffuser ces deux productions en France. Le PDG de l’entreprise californienne, Reed Hastings, a expliqué lors d’un récent entretien au Monde. « Notre stratégie est de produire volontairement du contenu français et d’investir dans la création, afin d’apaiser les tensions avec le secteur. Si beaucoup de producteurs nous vendent des programmes, il n’y aura plus que les distributeurs de contenus, comme les chaînes et les salles pour se plaindre ». (@telerama).

#Paiement

Le Boncoin va lancer un système de paiement en 2018. Six mois après le lancement du comparateur de produits neufs, Le Dénicheur, Antoine Jouteau, directeur général du Boncoin, fait le bilan. « Le BonCoin c’est un site d’occasion et on a complété notre offre avec un comparateur de prix de produits neufs. Aujourd’hui, il regroupe déjà plus de 1.700 marchands, possède 400.000 références et il a reçu 1,5 million de visites au mois de juin. On est vraiment aligné avec nos attentes », dit-il. Le Dénicheur et Le Boncoin sont deux sites internet distincts qui ont le même actionnaire : le norvégien Schibsted et un même dirigeant, Antoine Jouteau. Parmi les projets en développement, outre une messagerie instantanée qui doit voir le jour en août, Le BonCoin compte lancer, en 2018, un système de paiement intégré au site. « On va déjà le tester cet été sur la location de vacances, explique le DG du Boncoin. Cette fonctionnalité va avoir beaucoup d’impact : c’est quelque chose que les utilisateurs demandent depuis longtemps de sécuriser leurs transactions. » (@LesEchos).

#Banque

Aux Etats-Unis, Bank of America teste l’agence sans employés. Après la voiture sans conducteur et le supermarché sans caisse, voici la banque sans conseiller. Aux Etats-Unis, Bank of America, le numéro deux de la banque de détail, a pour la première fois testé cette année le concept de l’agence totalement automatisée, en ouvrant trois emplacements sans employés (deux à Denver, le troisième à Minneapolis). Les clients peuvent bien sûr retirer de l’argent à un distributeur, mais aussi parler avec un conseiller en vidéo-conférence pour souscrire un crédit ou un produit d’épargne, dans une petite salle dédiée accessible avec une carte de crédit. L’emplacement est quatre fois plus petit qu’une agence traditionnelle. (@LesEchos).

#Sante

Détection de problèmes cardiaques: les algorithmes surpassent-ils les cardiologues ? Les développements de technologies numériques pour mieux prévenir les maladies se multiplient, notamment dans le domaine cardiovasculaire. Ainsi, les lancements d’algorithmes et d’intelligences artificielles capables de diagnostiquer ou prédire les pathologies liées au cœur font florès depuis le début de l’année. Au début de juillet, la FDA (Agence américaine des médicaments) a donné le feu vert à Cardiologs pour commercialiser sa plateforme d’analyse de l’électrocardiogramme des patients, censée déceler la fibrillation atriale (accélération du rythme du cœur). Au même moment, l’université de Stanford a annoncé avoir mis au point un algorithme capable de détecter 14 types d’anomalies du rythme cardiaque. Une autre université, celle de Nottingham au Royaume-Uni, s’est faite remarquer, en avril, assurant être capable de prédire quelles personnes sont les plus susceptibles de subir des attaques cardiaques.(@latribune).

#MediaSocial

A quoi ressemblera le « village » que Facebook veut aménager pour ses employés ? Facebook a présenté dans un communiqué, vendredi 7 juillet, son projet pour transformer son siège de Menlo Park, en un « village » pour ses employés, avec des centaines de logements et des commerces. Le « campus de Willow », situé à 72 km au sud de San Francisco, vise à rapprocher les employés de leur lieu de travail tout en atténuant les problèmes de logement et de transports en commun qui congestionnent la Silicon Valley. Si la première tranche de construction ne sera finie qu’en 2021, franceinfo vous fait déjà un petit tour du propriétaire. (@franceinfo).

#ScienceFiction

Prenez l’avion qui vous fait atterrir en 2037. Imaginez : vous êtes le passager d’un vol qui atterrit mystérieusement en 2037. Que faites-vous ? Pour le découvrir, il va vous falloir écrire la suite… Baptisé Seat 14C, le concours, lancé par XPRIZE et la compagnie aérienne japonaise ANA, a fait appel aux plus grandes plumes de science-fiction pour vous pousser à relever le défi. Le pitch ? Vous êtes assis à bord d’un Boeing 777 à la place 14C et transitez de Tokyo à San Francisco. Nous sommes le 28 juin 2017. À l’atterrissage et après une « légère » perturbation de l’espace-temps, vous réalisez que la date a changé : vous êtes en 2037. Comment réagissez-vous et surtout, comment vous adaptez-vous à ces nouvelles technologies qui vous entourent ? Margaret Atwood, Paolo Bacigalupi, Bruce Sterling, Hugh Howey, Mike Resnick… ils ont tous participé à la construction de cette anthologie prospective et ont d’ores et déjà publié leur version sur la plate-forme dédiée à l’opération. (@LADN_EU).