03 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 3 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

null« Citadel » : le Londres futuriste et dystopique imaginé par Will Sweeney. Will Sweeney est un jeune dessinateur londonien, célèbre pour sa bande dessinée Tales from Greenfuzz, publiée en 2005. Son projet « Citadel » a retenu notre attention. Présenté pendant l’été 2016 à Paris, à la galerie Red Bull Space, cette série de dessins représente Londres dans le futur. Sweeney a fait le choix du noir et blanc et d’un imaginaire sombre, très éloigné de son travail sur sa première bande dessinée, haute en couleurs. Un choix qui s’explique par sa volonté d’interroger l’urbanisation de masse et la privatisation de l’espace public. Sa façon à lui de critiquer les dérives du néolibéralisme. Deux thématiques ressortent de ses dessins : la lutte des classes, qui trouve un nouveau souffle dans le phénomène de gentryfication des grands centres urbains, et le péril écologique. Malgré sa tonalité sombre, la série « Citadel » ne manque pas d’humour. « Le message, c’est que nous devons nous battre contre les choses qui font que la vie en métropole est compliquée », explique l’artiste dans une interview accordée au site BrainDamaged. (@usbeketrica).

#Espace

Nous pourrions explorer d’autres mondes grâce à la réalité virtuelle. Bien que la réalité virtuelle soit boostée par le jeu vidéo, son potentiel est scientifiquement reconnu, par exemple en médecine. Quant à l’exploration spatiale, celle-ci fascine toujours autant comme le montre l’expérience permettant de s’immerger dans le quotidien de l’astronaute français Thomas Presquet. Et si la réalité virtuelle servait désormais à explorer des mondes encore inconnus ? C’est en tout cas l’idée de Dan Lester, un scientifique américain travaillant pour le cabinet Exinetics. Ses recherches ont fait l’objet d’une publication dans la revue Science Robotics le 21 juin 2017. Il faut savoir que les planètes de notre système sont, peut-être à l’exception de Mars, très hostiles à l’homme. Dans le cas de Mars, la simplicité n’est pas non plus au rendez-vous puisqu’il est nécessaire d’avoir un équipement adéquat ainsi qu’une base sur place afin que l’homme puisse y poser le pied sans courir un énorme danger. (@sciencepost_fr). https://sciencepost.fr/wp-content/uploads/2017/06/iStock-523885732-758×442.jpg crédit photo: Crédits : iStock

#Robotique

De jeunes roboticiennes afghanes privées de visas pour une compétition aux USA. La FIRST Global Challenge est une compétition de robotique se déroulant à la mi-juillet à Washington. 164 équipes de jeunes gens y participent, dont une constituée de six Afghanes, toutes des filles. Celles-ci n’auront pourtant pas le droit de venir sur place assister à l’événement. Roya Mahboob, la première femme CEO d’une entreprise tech afghane, avait réuni les jeunes filles autour du projet. « C’est un message très important pour notre peuple […] la robotique est quelque chose de très, très nouveau en Afghanistan », affirme-elle. Elle ajoute que les adolescentes « ont pleuré toute la journée » quand elles ont appris leur refus par l’ambassade. Le président de FIRST, Joe Sestak, a exprimé sa déception de voir que ces « jeunes femmes extrêmement courageuses » ne pourront pas venir à la compétition. Leur robot, trieur de balles, pourra seul être présent à Washington. (@Numerama).

#Intelligenceartificielle

L’intelligence artificielle : comment ça marche ? L’intelligence artificielle est au cœur de l’actualité : dans les débats, dans les journaux, sur Internet, etc. Le monde entier en parle, nous voyons des robots dans les reportages, dans les publicités ou les émissions TV mais nous ne savons pas réellement comment cela fonctionne. L’intelligence artificielle : qu’est-ce que c’est ? L’intelligence artificielle peut s’incarner dans une machine physique, comme un robot, ou dans une machine virtuelle, c’est le cas d’un programme. Dans les deux cas, cette machine a pour particularité d’avoir un comportement dit « intelligent » : elle peut résoudre des problèmes, reconnaître des objets ou des voix, gagner un jeu – le champion du monde du jeu de Go Lee Sedol a été battu par le robot de Google AlphaGo en 2016 par exemple. Pour savoir si la machine est « intelligente », le test le plus connu et néanmoins le moins formalisé est le test de Turing. En effet, le principe est de faire converser une personne et une machine par l’intermédiaire d’un ordinateur et si, à la fin, la personne ne sait pas si elle a discuté avec une autre personne ou avec une machine, le test est réussi. Pourtant, ce test ne peut pas être démontré mathématiquement puisqu’il est très subjectif et dépend de la personne et de ses critères. (@TheDisruptory).

#Entreprise

Les start-up veulent peser dans le milieu de la mode. C’est désormais une tendance : la mode veut étendre son expérience dans le digital et marquer une présence dans le virtuel aussi forte que dans le monde physique. Alors, la mode fait désormais appel aux start-up. « On apporte la technologie et des moyens qu’ils ne peuvent pas avoir en interne, notamment notre expertise dans l’IA », indique Tony Pinville. Il est le cofondateur de la société Heuritech, vainqueur du prix de l’innovation LVMH (propriétaire du groupe Les Echos). « Ça permet aux grandes maisons d’ouvrir de nouvelles perspectives, notamment de mieux comprendre ce qui se passe sur les réseaux sociaux et de mieux comprendre les clients à travers le monde et eux nous aide à être plus pertinent ». Le principe d’Heuritech ? « On apprend à partir de données à reconnaître des images, des objets, des habits, des robes et le type de « pattern » qu’il y a sur les robes ». Les algorithmes d’Heuritech permettraient en clair de déterminer les tendances mode sur les réseaux sociaux. La société s’est ainsi automatiquement dirigée vers la mode : « Parce qu’il n’y avait pas beaucoup d’opportunités dans l’analyse d’image pour ce secteur. L’image est très importante dans la mode », dit Charles Ollion, lui aussi cofondateur de Heuritech, « c’est quelque chose qui va à mon avis beaucoup se développer et aujourd’hui, il n’y a pas encore de leader. » (@LesEchos).

#HautDebit

Le gouvernement veut accélérer le déploiement du très haut débit. « Ne laisser aucun territoire à la traîne dans la transition numérique. » C’était l’une des promesses de campagne d’Emmanuel Macron. Il faut désormais la mettre en œuvre et, manifestement, le gouvernement a décidé, selon nos informations, de prendre les choses en main en réunissant vendredi soir les opérateurs télécoms pour évoquer le déploiement du très haut débit en France. Ce vaste chantier, à 20 milliards d’euros, de déploiement de la fibre optique en France, initié par ­François Hollande, promet de couvrir l’Hexagone en très haut débit d’ici à 2022. « L’initiative de la réunion interministérielle vient de Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires, qui présidera, et des trois secrétaires d’Etat Mounir Mahjoubi (Numérique), Julien Denormandie (Cohésion des territoires) et Benjamin Griveaux (Economie) », indique-t-on de sources concordantes. (@LesEchos).

#Environnement

Quand Intel met l’intelligence artificielle au service des baleines. Ses implications sur l’avenir des humains suscitent parfois méfiance et craintes. Mais l’intelligence artificielle (IA) peut aussi servir à créer un monde meilleur. C’est du moins ce que s’emploie à démontrer l’américain Intel depuis quelques mois. Le numéro un mondial des micro-processeurs s’est lancé dans le développement de partenariats avec institutions et ONG afin de mettre ses connaissances en matière d’IA au service de causes philanthropiques. Dernière en date, une collaboration avec Parley for the Oceans est notamment destinée à la préservation de l’environnement, et notamment des baleines. L’ONG américaine réalise périodiquement des expéditions en mer destinées à la surveillance de l’état de santé de ces grands mammifères. Dans le cadre d’un programme dénommé SnotBot, elle se sert depuis 2016 d’un drone DJI qui survole l’animal et en collecte les résidus exhalés lorsqu’il remonte à la surface pour respirer. Une fois analysé par les chercheurs présents sur le bateau, ce mucus, riche en données biologiques, peut fournir d’importantes informations: ADN, présence d’hormones de stress ou de grossesse, virus, bactéries, toxines… Intel a décidé de venir en aide en mettant à disposition ses technologies intelligentes et connectées, susceptibles d’améliorer et d’élargir la recherche. (@latribune).

#Cyberattaque

NotPetya : une cyberattaque très virale… mais peu lucrative ? Un maigre butin pour la cyberattaque mondiale NotPetya. Le virus malveillant aurait infecté 2 millions de serveurs dans le monde mardi 27 juin, dont 29.000 en France. Parti d’Ukraine, il s’est rapidement étendu vers la Russie, les Etats-Unis et l’Europe. Alors que le virus s’est propagé à cause d’une faille du système d’exploitation Windows, Microsoft attribue « l’infection initiale (…) à un logiciel de comptabilité fiscale d’une société ukrainienne nommée M.E.Doc », écrit l’entreprise dans une note de blog. Les hackers auraient récolté 3,874 bitcoins – soit un peu moins de 10.000 dollars, selon Check Point, un éditeur de solutions de cybersécurité. Au regard de ce faible montant, une hypothèse monte du côté des experts : l’appât du gain ne serait pas la motivation première de la cyberattaque. Le but présumé ? Implanter des logiciels malveillants pour une prochaine attaque, selon plusieurs experts interrogés par Reuters, alors que NotPetya a infecté des systèmes sensibles comme des banques et des organisations gouvernementales. (@latribune).

#LiensVagabonds

2 milliards de « téléspectateurs » pour Facebook ?. A retenir cette semaine : – L’Intelligence Artificielle dévore le monde ; – Amazon tente de prendre le contrôle de l’infrastructure de notre économie ; – Les difficultés de la presse locale, sevrée de pub et de qualité ; – Les journalistes du WashPost ne doivent pas dire du mal des annonceurs sur les réseaux sociaux ; – Le datajournalisme pour aller au-delà de la simple information. (@Metamedia).

#Cinema

Pourquoi ce réalisateur français fait le pari de la réalité virtuelle. Dans le cadre de la 2e édition du Paris Virtual Film Festival qui s’est tenu jusqu’au 2 juillet au Forum des Images, le réalisateur et écrivain français Vincent Ravalec (Cantique de la racaille) a présenté les premières images de son projet de fiction en réalité virtuelle, Fan Club. Produit par sa société à dimension familiale Les Films du Garage, en partenariat avec a_BAHN basé au Luxembourg, ce programme de 60 minutes entrera très prochainement en tournage pour espérer la présenter en mai prochain au Festival de Cannes. Au casting de ce film qui se présente comme un « labyrinthe émotionnel dans lequel se sont égarés une star et ses fans », on retrouvera des acteurs confirmés comme Sylvie Testud, Irène Jacob, Mathieu Kassovitz, Denis Lavant, Arthur H ou encore Marilyne Canto. Et si le cinéaste avoue volontiers que la réalité virtuelle n’est pas encore totalement au point et que le modèle économique reste à inventer, il nous explique pourquoi et comment il s’est volontiers pris au jeu de cette petite révolution cinématographique. (@toutlecine). A lire aussi : Paris Virtual Film Festival : enfin de la réalité virtuelle pour le grand public (@franceinter).

#Internet

Une minute sur Internet en 2017 vs une minute en 2016… Voir sur Twitter : https://twitter.com/LucmBernard/status/879223664109133824 (Source : @e_plankton)

x