28 Juil

Régions.news #291 – Edition du vendredi 28 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image002Légende image. Le MAB, le Mondial Air Ballons, est le plus grand rassemblement de montgolfières au monde. La 15ème édition s’est tenue samedi 22 juillet prés de Metz. Retrouver une sélection de photos de la manifestation sur la page Facebook de France 3 Lorraine.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ Mardi 25 juillet, le gouvernement a demandé deux appareils européens en soutien pour lutter contre les incendies qui se multiplient dans le sud-est de la France. Ainsi dans le même temps, de nombreuses innovations technologiques sont en cours de test pour mieux combattre les incendies. @Franceinfo en a listé cinq d’entre elles : des arbres résistants aux incendies, un robot capable de braver les flammes, des drones pour des missions de reconnaissance, des casques à réalité augmentée et un extincteur qui propulse du son.

#Ville

♦ À Villeneuve-d’Ascq (Nord), une centaine de kilomètres de réseaux d’eau, d’assainissement et de chauffage du campus de l’université de Lille 1 sont équipés de capteurs. Ce qui en fait un site sans équivalent dans le monde, pour mettre en pratique la smart city, la ville intelligente. Ce projet appelé SunRise a débuté en 2011 avec l’aide du Conseil régional, de la Métropole européenne de Lille et de la Communauté d’agglomération de Béthune. Isam Shahrour, professeur à l’Université de Lille 1 est à l’origine de l’expérience et il explique : « Nous sommes aujourd’hui capables de surveiller la qualité de l’eau, pour détecter des contaminations ou des inondations, par exemple. Nous travaillons aussi sur des projets concernant l’assainissement ».

♦ La société bordelaise Metapolis en décembre 2015. Elle se positionne sur le concept de smart city, la ville ingénieuse, autonome et citoyenne. « Il y a une vraie appétence aujourd’hui sur la smart city pour passer de la réflexion aux actions », observe Fabien Cauchi, le fondateur. Il ajoute que ce « sont des technologies, qui replacent les besoins de l’usager au centre de la cité ». Il s’agit pour lui de « faire en sorte que les Google, Amazon, Facebook ne s’accaparent pas les données publiques pour les monétiser ensuite. Il faut que les collectivités en gardent la maîtrise et soient partie prenante de l’économie de partage ».

#Economie

♦ Pour les livreurs à vélo, harnachés de leurs énormes sacs à dos estampillés Foodora, Deliveroo, ou UberEats, c’est la plateforme Internet qui décide de presque tout. Quelle course ils vont pouvoir faire, combien ils seront payés… Ils sont de plus en plus nombreux à critiquer ces plateformes et leurs algorithmes qui décident de leurs conditions de travail. Face à cette situation, le CLAP, le collectif des livreurs autonomes de Paris, cherche à développer les coopératives de livreurs. Jérôme Pimot, fondateur de ce collectif et ancien livreur à vélo, explique : « Quand on a une commande, on devrait pouvoir la refuser si on sait qu’elle va nous emmener loin, (…) si on le fait, on risque de se retrouver avec une lettre recommandée qui nous informe que notre contrat est rompu. (…) on ne maîtrise rien. ». A lire aussi : Projet d’une plateforme collaborative pour livrer les courses en Pays Bigouden.

image004Légende image. En cas d’apocalypse, cette petite créature pourrait être la dernière survivante. Son nom : le tardigrade. Cet animal microscopique connu pour sa résistance, serait en effet capable de « survivre jusqu’à la mort du Soleil », d’après une étude publiée dans la revue Scientific Reports. Le tardigrade peut donc espérer vivre encore pendant « au moins 10 milliards d’années », soit bien plus longtemps que l’espèce humaine. (@sciencepost_fr).

#Blockchain [épisode2]

♦ Faire des transactions sans banque, sans notaire, mais en toute confiance : c’est ce que promet la technologie Blockchain. Ses applications pourraient être si vastes que certains observateurs parlent d’une deuxième révolution numérique. « Ce n’est pas juste une nouvelle technologie de plus, mais quelque chose qui va changer le paradigme de pensée, notamment par la suppression des intermédiaires alors que notre organisation sociale repose sur eux. La blockchain sert bien sûr à faire des transactions plus vite et à moindre coût, mais cela permet surtout de nouveaux usages et un changement dans les manières de penser », explique Alexandre Stachtchenko. Encore étudiant à l’École supérieure de commerce de Paris, il est à l’origine, avec quelques copains, de Blockchain France.

♦ Qu’est-ce qu’une crypto-monnaie ? C’est une monnaie électronique sur un réseau informatique décentralisé dont la mise en œuvre se base sur les principes de la cryptographie pour valider les transactions et la génération de la monnaie elle-même. Aujourd’hui, toutes les crypto-monnaies sont des monnaies alternatives, car elles n’ont de cours légal dans aucun pays. Il existe des centaines de cryptomonnaies différentes comme le bitcoin qui pourrait s’apparenter au dollar, l’éthereum à l’euro, le ripple au yuan ou le litecoin au yen. Le site coinmarketcap.com donne en temps réel les cours, volumes et capitalisations des diverses cryptomonnaies existantes. En février 2011, un Bitcoin s’échangeait contre un dollar. Début juin 2017, son cours a dépassé les 3 000 dollars. A lire aussi : Ethereum, la principale menace pour le Bitcoin ? et Tezos, une nouvelle monnaie qui veut remplacer Ethereum.

#Realité virtuelle

♦ Le film Miyubi des Canadiens Felix Lajeunesse and Paul Raphaël est le gagnant du Grand Prix du festival de réalité virtuelle organisé aux Rencontres de la photographie d’Arles. Un festival dans le festival, qui pour sa deuxième édition, a étoffé son offre (une vingtaine de films à découvrir). Les films présentés ont également fait un saut qualitatif en matiere d’animation en 3D et de narration. « La première édition a un peu essuyé les plâtres. Cette année, nous sommes allés dans le monde entier démarcher des réalisateurs, regarder des films dans les festivals, pour sélectionner les films plus intéressants », explique Emma Deshayes, assistante de production sur le festival.

♦ Les Emmy Awards sont une compétition qui remet des prix aux meilleurs programmes de télévision américains. En 2016, la surprise est venue du prix reçu par le court métrage d’animation en réalité virtuelle « Henry » produit par les studios Oculus. En 2017, six expériences en réalité virtuelle sont présentes dans la liste des nominations. Et ces expériences sont nommées chacune dans une catégorie spécifique et sont en compétition avec des productions classiques.

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 22 juillet 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – Le CSA autorise TF1 à couper son JT avec de la pub ; – Comment les médias et la pub utilisent la blockchain ; – Nous sous-estimons beaucoup ce que vont être les médias numériques dans les 10 prochaines années ; – 20 trucs pour rester secrets en ligne ; – Les 10 meilleurs outils de storytelling visuel.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 28 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xMaquettes numériques : comment construira-t-on les villes du futur ? Alors que la part de la population mondiale en milieu urbain devrait passer de la moitié à plus des deux tiers d’ici à 2050, la vie urbaine future se dessine : Yannick Mireur, le fondateur de Nexus forum, plateforme de rencontres économiques, analyse la révolution urbaine qui se joue à notre époque, notamment à travers les logiciels de conception. Alors que la part de la population mondiale en milieu urbain devrait passer de la moitié à plus des deux tiers d’ici à 2050, la vie urbaine future se dessine, structurée par la combinaison de trois séries de données qui prennent forme peu à peu, extraites des villes, édifices et maisons intelligents ou connectés, smart cities, smart buildings, smart homes. La ville durable de demain se fonde sur ces données voisines du « big data », qui bouleversent l’économie et poussent vers un niveau de vie et de savoir supérieurs, dans les pays industrialisés comme en développement. Cette évolution, entrouverte avec la numérisation de la gestion de la consommation énergétique des villes, s’amplifie en véritable rupture par l’émergence de deux processus actuels: la maquette numérique (BIM) et l’internet des objets (IoT). Parallèlement à l’essor des énergies renouvelables, l’émergence des smart cities, qui désigne la gestion intelligente (appuyée sur la numérisation des flux) des usages énergétiques des villes, a pour logique la transition vers une économie bas-carbone. La gestion resserrée d’infrastructures urbaines moins énergivores s’est imposée comme enjeu mondial pour endiguer les effets du changement climatique: pollution, intempéries, montée des eaux, etc. Cette logique, ainsi que le recyclage des ressources, est à l’œuvre aussi dans l’émergence de la maquette numérique, qui transforme le Bâtiment. (@FigaroVox).

#Transport

Uber et Axa signent un partenariat pour la prévoyance des chauffeurs. C’est ce qu’on appelle l’art du teasing. Uber et Axa ont annconcé via un communiqué de presse succinct avoir signé un partenariat. L’objet de ce dernier est la fourniture d’un contrat de prévoyance pour les chauffeurs utilisant la plateforme numérique et qui sont considérés comme des travailleurs indépendants. Le contrat sera gratuit pour les chauffeurs « utilisant la technologie Uber en France », indique le communiqué où tous les mots ont été pesés. Le périmètre du partenariat concerne le seul territoire français. Ce sera donc Uber qui paiera pour ce contrat. Difficile de savoir si cela aura un impact sur le prix de la course ou sur la part reversée aux conducteurs, les détails pratiques ne seront connus qu’à l’automne 2017, au moment où cette protection sera mise en œuvre. Du côté de chez l’assureur, on explique que les principes et les grandes lignes de l’accord ont été acceptés de part et d’autre et que l’heure est à la négociation des détails de la convention. L’accord porte sur « la prise en charge en cas d’accident des coûts des soins, l’indemnisation en cas d’incapacité, et de l’indemnisation des ayants droit en cas de décès ». (@LUsineDigitale).

#Entreprise

Employée dans une cafétéria de Facebook, elle s’en prend à Mark Zuckerberg. Faire le tour des États-Unis, c’est le challenge que s’était fixé Mark Zuckerberg, fondateur du réseau social Facebook. Publiant régulièrement des photos de la vingtaine d’états qu’il a déjà visités, le PDG souhaite tirer de cette expérience une meilleure connaissance de ses compatriotes. « Est-ce qu’il va venir ici ? » C’est la question posée par Nicole, salariée d’une entreprise qui travaille pour Facebook et s’est confiée au Guardian. Vivant dans des conditions difficiles, elle conseille à Mark Zuckerberg de regarder aussi ce qui se passe juste sous ses yeux. « Il n’a pas à parcourir le monde », a déclaré Nicole à la journaliste du Guardian. « Il devrait se renseigner ce qui se passe déjà dans cette ville ». Habitante de Palo Alto, à quelques kilomètres de la maison de Mark Zuckerberg, Nicole vit depuis trois ans dans un garage, dans une seule pièce, avec son mari et leurs trois enfants, de 9, 8 et 4 ans. (@UsbeketRica).

#Economie

Et si vous vous inspiriez du secteur associatif pour améliorer l’engagement des salariés ? Si vous croyez encore que l’économie sociale et solidaire (E.S.S.) est contraire à l’économie marchande, voire qu’elle en est le contraire absolu, il va falloir vite revoir vos préjugés. Ainsi, quoi de commun entre une association encourageant l’engagement citoyen, notamment des plus jeunes et des entreprises en quête de rentabilité et d’efficacité ? « Rien », avez-vous envie de répondre. Vous pourriez bien avoir tort. Car l’association Voxe.org, initialement connue pour son comparateur de programmes politiques, a créé un programme ad hoc pour les entreprises qui souhaitent travailler sur les moyens de mieux engager leurs salariés. Intitulé Crafters, le programme est proposé en collaboration avec le cabinet Occurrence. Charles Deffrennes, responsable formation et facilitation chez Voxe se souvient : « A l’origine, nous cherchions des moyens pour pérenniser notre action en matière d’éducation civique. Mais c’était difficile d’aller voir les entreprises en leur parlant de politique, car cela reste tabou. Ce sont elles qui sont finalement venues à nous autour de la notion d’engagement. » (@LUsineDigitale).

#Numerique

Quel est l’état d’esprit à adopter pour utiliser efficacement les nouvelles technologies. Dans un monde désormais digital et connecté, l’état d’esprit des individus autour des nouvelles technologies s’est-il adapté aux changements majeurs qui ont découlé de l’arrivée du numérique dans nos sociétés ? Pour Eddie Obeng, qui a créé il y a 25 ans l’école en ligne « The Virtual Business School », cet état d’esprit est pour l’heure loin d’être idéal. « Le principal message à retenir, c’est que les gens ne pensent pas vraiment de manière correcte au sujet de la technologie », affirme-t-il. A ses yeux, la plupart des citoyens du monde entier et les entreprises sont encore enfermées dans des schémas trop traditionnels et en décalage avec l’époque actuelle. « Penser la technologie comme un moyen d’économiser de l’argent ou de remplacer des emplois par des robots, c’est un mauvais état d’esprit », note Eddie Obeng. Selon lui, il est primordial de définir en amont les besoins et les objectifs avant de choisir la technologie la plus adaptée. Il estime en effet qu’il y a trop de dirigeants qui investissement dans les nouvelles technologies sans comprendre leur utilité. « Quand le monde va plus vite, vous devez changer les modèles d’apprentissage», explique-t-il. Et de soulever une question : «Comment pouvons-nous utiliser la technologie pour transformer des personnes ordinaires en super-humains ? » (@frenchweb).

#Media

L’Equipe, premier média français à basculer en « progressive web app ». Après le passage au format tabloid et l’arrivée d’un nouveau site Web, L’Equipe achève sa mue avec la refonte de son site Web mobile et bascule ce 20 juillet vers le format « progressive web app ». C’est une première en France alors que le Washington Post et le Financial Times ont sauté le pas en 2016. Ce choix participe de la volonté du groupe d’améliorer l’expérience utilisateur sur ce canal qui capte près de la moitié des 1,6 million de visiteurs uniques quotidiens de son offre mobile. « Il était temps de leur proposer une navigation plus aboutie », justifie Emmanuel Alix, le directeur du numérique de L’Equipe. Comme une application, une progressive web app doit être téléchargée avant d’être opérationnelle. Passée cette étape, cela va beaucoup plus vite. A la clé, un temps de chargement des pages divisé par deux. En effet, la coquille de la progessive web app ne bouge pas lors de l’appel d’une page, ce sont les données qui y sont présentées qui se mettent à jour. Là où sur un site mobile classique, on repart de zéro. Cette rapidité d’exécution doit permettre de booster la rétention des visiteurs du site mobile. « Ils consultent deux à trois fois moins de pages que ceux qui consultent l’application », chiffre Emmanuel Alix. Pour réduire l’écart, la navigation Web mobile a aussi été repensée. L’utilisateur qui scrolle en bas de chaque article se voit proposer de basculer sur un nouveau contenu. (@journaldunet).

#Surveillance

Du maquillage pour tromper les logiciels de reconnaissance faciale. Un simple maquillage peut-il tromper les logiciels de reconnaissance faciale ? C’est ce qu’affirme un certain Grigory Bakunov. Employé chez Yandex, le moteur de recherche le plus utilisé par les russophones, l’homme a développé un algorithme permettant de générer un modèle aléatoire de peinture. Dans un post publié sur telegra.ph et repéré par le magazine Usbek & Rica, il explique avoir eu cette idée « en voyant le nombre de caméras qui capturent nos visages augmenter en flèche. » L’engouement pour ce nouveau type de surveillance va croissant. Il est ainsi utilisé dans les rues en Chine, pour viser les piétons jugés « indisciplinés. » Entre mai et fin juin, le dispositif aurait permis d’identifier 6000 personnes qui avaient traversé au rouge à Jinan, la capitale de la province de Shandong. (@LExpress).

 Comment le centre-commercial des Quatre Temps a traqué ses visiteurs. « Cher visiteur, le centre vous informe qu’Unibail Rodamco [groupe propriétaire du centre commercial] est susceptible de collecter des informations personnelles liées à votre identifiant de terminal mobile. » Cette phrase a été inscrite sur une petite note colorée. Repérée aux Quatre Temps, dans le quartier d’affaires de La Défense près de Paris, elle serait désormais obsolète. Ce qu’elle révèle n’en est pas moins inquiétant. La première question qui se pose est celle de la nature des données collectées. A ce titre, la pancarte, comme le groupe possédant le centre commercial, restent pour le moins évasifs. On sait seulement qu’elles serviront à identifier les parcours client des visiteurs. Comprendre: dans quels magasins vous vous rendez, pour combien de temps, etc. Cela est rendu possible grâce au wifi du centre. Celui auquel on vous encourage à vous connecter… Dès lors que vous l’activez sur votre smartphone, ce dernier envoie des signaux radio. S’ils sont captés, ils peuvent fournir les données évoquées à votre insu. (@LExpress).

#DonneesPersonnelles

Les robots aspirateurs Roomba pourraient revendre les plans de nos intérieurs. Qui aurait pu imaginer que les consommateurs se méfieraient un jour d’un vulgaire aspirateur ? Et pourtant, c’est ce qui pourrait se passer dans un futur proche. La marque iRobot a annoncé qu’elle envisageait de signer un contrat pour vendre les données de ses nettoyeurs automatiques Roomba à Amazon, Google ou encore Apple. Ce qui intéresse les GAFA, ce ne sont pas les capacités d’aspiration silencieuse de ses robots d’intérieur, mais sa technologie SLAM (en anglais simultaneous localization and mapping). Celle-ci permet à l’aspirateur de construire une carte de son environnement à mesure qu’il se déplace, tout en gardant une trace de sa position. Des données spatiales mises à jour en temps réel que le Roomba pourrait très bien fournir aux autres objets connectés de la maison pour que ceux-ci améliorent leurs services : ainsi, les systèmes sons pourraient s’adapter parfaitement à l’acoustique de chaque foyer, les climatiseurs ajusteraient le flux d’air à la taille de la pièce, et l’éclairage intelligent serait capable de s’ajuster selon la position des fenêtres et l’heure de la journée. (@LesEchos). A lire aussi : iRobot rachète Robopolis sur fond de polémique au sujet de la vie privée (@latribune).

États-Unis: une entreprise va implanter une puce électronique à ses employés. Ce sera une première, aux États-Unis du moins… Dès le 1er août prochain, les salariés de l’entreprise Threee Square Market, spécialisée dans les logiciels de distributeurs automatiques, pourront se faire implanter une puce sous la peau. Elle leur permettra entre autres d’utiliser la photocopieuse et se connecter à leur ordinateur. A en croire le patron de cette entreprise, Todd Westby, ces implantations seraient une « grande avancée », « inévitable. » Interrogé par KSTP-TV, il a ajouté que lui et son entreprise « voulaient en faire partie ». D’ici quelques jours, ses employés pourront de fait se faire poser une puce électronique de la taille d’un grain de riz sous la peau. Une simple incision entre le pouce et l’index sera nécessaire, avant qu’ils ne puissent utiliser leur main pour payer leur repas à la cafétéria, pour utiliser la photocopieuse, ou encore pour se connecter à leur poste de travail. Pour l’instant, 85 employés se seraient portés volontaires. Le PDG assure que les autres ne sont (heureusement) pas forcés à les suivre dans cette voie. Car si la pose est entièrement gratuite (les 300 euros nécessaires étant pris en charge par l’entreprise), elle est en revanche coûteuse pour la vie privée… A lire aussi : Humains augmentés: ils se font implanter des puces dans la peau (@LExpress).

#Espace

L’intelligence artificielle à la rescousse des satellites. L’observation de la Terre est un des enjeux importants de l’industrie spatiale car les champs d’applications possibles sont nombreux : environnement, défense, géologie, climatologie, télécommunications. Il existe aujourd’hui un marché de l’observation de la Terre qui consiste à exploiter à des fins commerciales la donnée spatiale. Un marché très prometteur, sur lequel compte bien capitaliser l’IRT Antoine de Saint-Exupéry, un des huit Instituts de recherche technologique labellisés par l’État dans le cadre des Investissements d’avenir. Cet institut a mis au point des « technologies avancées d’observation de la Terre à la croisée entre traitement d’images, intelligence artificielle et big data », nous explique Ariel Sirat, son directeur. Cela révolutionne les « méthodes de traitement automatisé d’images satellitaires » en proposant une nouvelle approche permettant de traiter en temps réel des volumes considérables de données spatiales. Avec l’accroissement de ces données et du flux d’images satellitaires, une multitude d’applications sont possibles. « Le potentiel est énorme. » Tout l’enjeu est de « traiter ces flux et d’industrialiser les processus de traitement ». (@futurasciences).

27 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 27 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Planete

xOn épuise de plus en plus vite les ressources naturelles de la planète : la preuve en un gif animé. C’est un constat inquiétant : mercredi 2 août, l’humanité aura consommé l’ensemble des ressources naturelles que la planète peut renouveler en une année, et vivra donc « à crédit » jusqu’au 31 décembre. Une date calculée par l’ONG Global Footprint Network, en prenant notamment en compte l’empreinte carbone, les ressources consommées pour la pêche, l’élevage, les cultures, la construction ou encore l’utilisation de l’eau. Le constat est d’autant plus alarmant qu’inexorablement, ce « jour de dépassement » survient de plus en plus tôt chaque année. En 1977, ce n’était que le 12 novembre que la planète avait épuisé ses ressources. En 1987, c’était le 24 octobre. En 1997, c’était 30 septembre. Et en 2007, il y a dix ans, le « jour de dépassement » survenait le 15 août. (@franceinfo). Légende image : Dans le désert du Namib, en Namibie, le 2 mai 2014. (Mattes Ren / Hemis.fr / Afp).

#Incendie

Drones, robots et réalité augmentée: les nouveaux alliés des pompiers face au feu. Forêts, champs et même habitations, les incendies en cours dans le sud-est de la France brûlent tout sur leur passage. Et font parfois, comme ce lundi, des blessés chez les soldats du feu. Pour éviter de mettre en danger les pompiers et lutter au mieux contre les flammes, plusieurs innovations ont récemment vu le jour. Loin de remplacer le travail de l’homme, elles leur permettent de mieux préparer leurs opérations, en récoltant notamment des renseignements sur les zones en feu, ou en les informant de la potentielle présence de victimes. De toutes ces nouvelles technologies, le drone est celle qui se développe le plus. Dans les Bouches-du-Rhône, département particulièrement exposé aux risques d’incendie et précurseur en la matière, son utilisation chez les pompiers a débuté il y a trois ans. (@LExpress).

#Drone

Cinq initiatives pour un monde meilleur. Non, les drones ne servent pas qu’à faire de jolies photos ou amuser ses enfants dans le jardin. Prévoir et gérer les conséquences de catastrophes naturelles ou encore participer à la lutte contre les feux sont autant d’apports que peuvent avoir les drones sur notre société. Tour d’horizon en 5 exemples : Apporter rapidement de l’aide sur le terrain lors de situations d’urgence, alerter les populations en cas de tsunamis, faire avancer la science en recherchant des pas de dinosaures, polliniser la flore en complément du travail des abeilles et localiser les départs de feux avant qu’ils ne se propagent. (@RSLNmag).

#IntelligenceArtificielle

Faut-il craindre l’intelligence artificielle ? Un vif débat oppose Elon Musk à Marc Zuckerberg. Faut-il craindre l’intelligence artificielle ? Ces technologies « essayent de reproduire des fonctions qu’on attribue à des entités intelligentes vivantes », selon Yann LeCun, responsable du centre Facebook Artificial Intelligence Research, interrogé par France Culture. Mais parfois, les machines « dépassent en performance les humains, comme aux échecs ». A terme, certains redoutent qu’elles prennent le contrôle sur l’humanité toute entière. Cette épineuse question a donné lieu à une vive controverse entre deux poids lourds de la Silicon Valley : le fondateur de SpaceX, Elon Musk, et le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg. Elon Musk explique que « l’intelligence artificielle [est] la plus grande menace pour l’existence de notre civilisation ». Il cite plusieurs dangers, parmi lesquels le développement « de robots tuant des gens dans la rue » ou « déclenchant des guerres en manipulant l’information ». Mark Zuckerberg, lui, défend des thèses diamétralement opposées. Interrogé par un internaute, le fondateur de Facebook a qualifié les propos d’Elon Musk « d’irresponsables ». (@franceinfo).

Les jeux, terrains d’entraînement pour l’intelligence artificielle. L’affrontement entre les hommes et les machines est un thème cher à la science-fiction. Dans la vraie vie, elles nous ont d’abord battus aux échecs. En 1997, Deep Blue, développé par IBM, battait le champion Garry Kasparov. Vingt ans plus tard, c’est au go que s’illustrait une intelligence artificielle. AlphaGo, un programme développé par une filiale de Google, a battu plusieurs champions de ce jeu de plateau réputé pour sa complexité. Au-delà de ces victoires très médiatisées, les intelligences artificielles jouent depuis de nombreuses années. Aux cartes, aux devinettes, au go, aux échecs, et même aux jeux vidéo. (@FigaroTech).

#Police

La Chine veut prédire les crimes grâce à une intelligence artificielle. Big Brother is watching you, enfin non, is carrément arresting you. En Chine, la surveillance de masse passe à la vitesse supérieure. Dans une note publiée jeudi 20 juillet, le gouvernement chinois a expliqué vouloir devenir leader dans le secteur de l’intelligence artificielle, et ce dans plusieurs secteurs gérés par l’État, dont la sécurité nationale. En partenariat avec l’entreprise CloudWalk, la police chinoise serait en train de tester un système de surveillance s’appuyant sur une intelligence artificielle capable de prédire les crimes et délits et d’arrêter les futurs coupables avant qu’il ne soit trop tard. Oui, comme dans « Minority Report ». En passant en revue des milliers d’images de vidéo surveillance, l’intelligence artificielle de CloudWalk serait capable de détecter les visages et d’analyser les comportements. En les couplant avec les données de la police, elle déterminerait un « taux de risque de crime » pour chaque individu, et préviendrait la police pour qu’elle intervienne en cas de danger. « La police utilise un système de classement reposant sur le big data pour classer les groupes d’individus suspects en fonction de là où ils vont et ce qu’ils font », a expliqué un porte-parole de CloudWalk au Financial Times. « Bien sûr, si quelqu’un achète un couteau de cuisine, c’est bon, mais si la personne achète aussi un sac et un marteau un peu plus tard, elle devient suspecte. » En gros, si vous déménagez, mieux vaut étaler vos achats suspects sur plusieurs semaines. (@MashableFR).

#RealiteVIrtuelle

Qu’est-ce que la réalité virtuelle ? Les 6 meilleurs articles autour de la réalité virtuelle. Les premières expériences de réalité virtuelle (VR – Virtual Reality) ont été tentées au début des années 60, reposant sur la télévision, avant très vite de céder une partie de la visualisation à des casques de visualisation interactive, qui correspondaient mieux aux expériences militaires qui les finançaient. L’objectif était de simuler virtuellement des univers sur écran, avec une sensation d’immersion apporté par du pseudo 3D (un écran pour chaque œil), en particulier la cabine de pilotage d’un avion. Les premières applications industrielles de VR ne sont apparues que vers la fin des années 90, destinées principalement à reproduire sous un format dit stéréoscopique un poste de travail. Aujourd’hui, entre les casques et équipements de diffusion et d’interaction VR dont le prix commence à être abordable, et les smartphones qui permettent de diffuser des images sur les écrans à moindre coût, c’est le jeu qui semble être le principal usage de la VR. De grands acteurs, comme Facebook avec Oculus, Google avec sa Google Glass, Microsoft, Samsung, HTC, s’intéressent au marché de la VR et proposent des solutions. Mais en dehors du jeu, c’est surtout la réalité augmentée, et non virtuelle, qui semble intéresser l’industrie. Mais toute la difficulté demeure dans la création des fichiers VR… Les 6 meilleurs articles sur la réalité augmentée : La réalité virtuelle pour quoi faire au quotidien ? – La réalité virtuelle est déjà incontournable – Les 4 terrains d’exploration de la réalité virtuelle – Le business de la réalité virtuelle et augmentée – Quel est le potentiel de la réalité virtuelle pour le marketing ? – La réalité virtuelle rendrait plus intelligent et plus heureux. (@itsocial).

#RealiteAugmentee

En trois mois, Apple fera mieux que Google en trois ans. En mars 2014, Google présentait Tango, une plateforme permettant à nos smartphones d’analyser leur environnement pour afficher des contenus en réalité augmentée. Trois ans plus tard, personne n’utilise cette technologie. Lenovo puis Asus ont eu le courage de sortir des appareils compatibles, mais ils restent peu connus du grand public. En fin d’année, des millions d’utilisateurs d’iPhone verront arriver des centaines d’applications en réalité augmentée. La majorité d’entre elles n’auront probablement que peu d’intérêt, mais quelques pépites devraient rendre jaloux les utilisateurs d’Android. Pour comprendre le phénomène, il faut remonter au début du mois de juin et à la WWDC, la conférence d’Apple dédiée aux développeurs. Le Californien annonçait l’arrivée d’ARKit, un outil de développement dédié à la réalité augmentée. La plateforme s’inspire de Tango, avec une différence essentielle : là où la technologie de Google nécessite d’intégrer de nombreux capteurs supplémentaires, celle d’Apple n’a besoin que du capteur photo et des capteurs de mouvement déjà présents dans ses smartphones. (@01net).

#Internet

Les internautes se souviennent rarement de la source d’une information. Une étude menée par l’Institut Reuters pour l’étude du journalisme, rattaché à l’université d’Oxford, s’est penchée sur le comportement d’internautes britanniques afin de déterminer si ceux-ci sont en mesure d’identifier la source d’une information. Lorsque le panel se rendait sur l’une des vingt sources les plus consultées (d’après un autre rapport de Reuters, Digital News Report), il devait répondre à un questionnaire sur l’origine de la nouvelle. Les résultats sont sans équivoque : moins de la moitié des internautes ayant atterri sur un site par le biais de réseaux sociaux (47%) ou de moteurs de recherche (37%) citent la bonne source. Pour autant, ils se souviennent pour la plupart du chemin d’accès. D’où la traditionnelle affirmation «j’ai vu ça sur Facebook», qui donne son nom à l’étude. Les résultats varient selon le type d’information. La politique et l’international sont correctement sourcés à 57%, contrairement au sport (35%), et au divertissement (31%). L’analyse nuance ces chiffres d’après plusieurs critères. Sur les réseaux sociaux, les jeunes, plus habitués, répondent mieux que les adultes. Les usagers étant «plus engagés et plus intéressés par l’information» en général, attribuent l’information au bon site plus souvent (55%) que les usagers de Facebook (44%). (@libe).

#Cryptomonnaie

Ethereum : nouveau casse sans arme, ni violence de 30 millions de dollars. Sale semaine pour la réputation d’Ethereum. Une faille a été détectée dans les portefeuilles à multiples signatures proposés par la société britannique Parity. Celle-ci a été exploitée par un cybercriminel qui a vidé plusieurs porte-monnaie affectés par cette vulnérabilité, amassant l’équivalent de 30 millions de dollars en ether. L’histoire est cette fois-ci un brin plus complexe que celle ayant affecté en début de semaine les investisseurs de la plateforme Coindash. Une faille était présente dans les portefeuilles Ethereum multisignatures développées par la société britannique Parity Technologies. Ces portefeuilles multisignatures sont des programmes (plus précisément des smartcontracts) utilisés pour conserver les ethers, la monnaie utilisée par le projet Ethereum, mais ceux-ci peuvent être partagés entre plusieurs utilisateurs. Les mouvements de fonds sur ces portefeuilles doivent donc être théoriquement approuvés par une majorité des propriétaires du portefeuille. (@zdnetfr). A lire : Le krach annoncé des cryptomonnaies (@letemps).

#Innovation

Réussite à la française, innover face aux GAFAM. La France est perçue comme l’un des pays les plus innovants au monde. Elle est placée 3ème dans les principaux classements de plusieurs études reconnues. Notre pays dispose de nombreux atouts et d’un environnement favorable aux entrepreneurs en matière d’innovation : des ingénieurs ayant un très bon niveau, un réseau proactif à travers le monde et cette « french touch » qui allie performance, rigueur et élégance. Cependant, force est de constater qu’il est plus difficile pour les entreprises innovantes en France qu’outre-Atlantique d’atteindre la taille nécessaire pour peser sur le marché au niveau mondial. Nombre de jeunes entrepreneurs français sont motivés par l’ambition d’apporter de nouvelles solutions dans un environnement perpétuellement en évolution. Les GAFAM semblent être les références absolues et la tentation est grande de se positionner en miroir face à ces dernières. Pourtant, ces géants, déjà acteurs historiques du numérique, paraissent avoir atteint une hégémonie si absolue qu’il pourrait sembler vain de vouloir se hisser sur leurs épaules et les remplacer. Il existe cependant une multitude d’entreprises innovantes, ambitieuses et dynamiques, qui peuvent briller et se démarquer grâce à des solutions toujours plus disruptives et populaires, notamment sur les réseaux sociaux. De leurs expériences, il est impossible d’en tirer des recettes toutes prêtes, mais quelques règles de bon sens. (@LesEchos).

26 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 26 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Incendie

xIncendies : cinq innovations pour lutter contre les feux de forêt. Deux avions Canadairs supplémentaires pour une situation exceptionnelle. La France a demandé deux appareils européens en soutien pour lutter contre les incendies qui se multiplient dans le sud-est du pays et ont ravagé plus de 3 000 hectares en deux jours, mardi 25 juillet. Mais si ces appareils sont essentiels dans la lutte contre ces sinistres, tout comme l’intervention des pompiers au sol, de nombreuses innovations technologiques sont en cours de test pour mieux combattre les incendies. @Franceinfo vous liste cinq d’entre elles : des arbres résistants aux incendies, un robot capable de braver les flammes, des drones pour des missions de reconnaissance, des casques à réalité augmentée et un exctincteur qui propulse du son. Légende image : Un drone utilisé par les pompiers aux Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône), le 28 avril 2014. (Photo : Bertrand Langlois / Afp).

#Ville

A Lille, SunRise teste les enjeux urbains de demain. L’expérience, commencée en 2011 avec l’aide du Conseil régional, de la Métropole européenne de Lille et de la Communauté d’agglomération de Béthune et des opérateurs d’énergies et de télécom, a très vite porté ses fruits. « Dès 2012, nous avons été labellisés démonstrateur européen », se souvient Isam Shahrour, professeur à l’Université de Lille 1, à la tête de ce laboratoire baptisé « génie civil et géo-environnement » (LGCgE) qui a fait naître le projet SunRise. SunRise, c’est aujourd’hui un terrain de jeu équivalent à un territoire de 25.000 habitants et près de 150 bâtiments. En croisant l’activité de recherche avec des formations et des projets d’acteurs économiques, SunRise a d’abord relevé le challenge d’équiper judicieusement ce périmètre de capteurs, avec l’aide d’une vingtaine de doctorants. « Nous savons désormais où placer les capteurs pour récupérer la bonne information : mieux vaut un capteur situé au bon endroit que dix autres mal installés », souligne le professeur. (@latribune).

Les villes intelligentes s’appuient sur l’IoT, mais c’est encore la confusion en matière de sécurité. Des villes du monde entier ont commencé à utiliser l’IoT pour gérer leurs infrastructures urbaines plus efficacement, un concept connu sous le nom de « villes intelligentes ». Toutefois, les équipes informatiques restent perplexes quant à la sécurité du cloud computing et beaucoup d’entre elles adoptent des stratégies contradictoires. Il existe de nombreuses applications différentes de villes intelligentes qui nous facilitent la vie et nous permettent de gagner en efficacité : attendre un bus en consultant le temps d’attente restant avant qu’il n’arrive, utiliser des poubelles de recyclage intelligentes qui surveillent quelle quantité vous recyclez, ou encore installer des applications qui vous indiquent où trouver des places de stationnement libres en centre-ville. Pourtant, de nombreuses villes ne sont pas encore intelligentes du tout. Sanjay Sarma, professeur d’ingénierie mécanique au MIT, témoigne : « Les villes aujourd’hui sont plutôt stupides. Une part considérable du trafic est constituée de conducteurs qui roulent au pas parce qu’ils cherchent une place de stationnement, les éclairages de rue sont souvent allumés à des moments où cela n’est pas nécessaire, les réseaux d’alimentation en eau perdent plus de 50 % de l’alimentation totale en fuites et le réseau électrique est incapable de vraiment répondre aux nouvelles technologies telles que les véhicules électriques et les panneaux solaires. Les parcmètres intelligents, les éclairages de rue connectés, les systèmes de distribution d’eau équipés d’instruments et les réseaux électriques intelligents permettront de réduire le trafic, d’économiser l’énergie et l’eau et de plus adapter le réseau électrique aux énergies renouvelables. » (@zdnetfr).

#Banque

Emploi : quel sera l’impact de l’intelligence artificielle sur la profession bancaire ? Il est des sujets particulièrement sensibles et l’intelligence artificielle, qui promet d’être au coeur des applications bancaires, en fait partie. Face aux inquiétudes des salariés des banques et de leurs représentants, qui redoutent de voir les robots les remplacer à terme, la profession bancaire a décidé de se mobiliser. L’Association française des banques (AFB), regroupant l’ensemble des établissements à l’exception des banques mutualistes, vient de mandater le cabinet Athling pour évaluer l’impact des technologies cognitives dans l’univers bancaire. Le coup d’envoi des travaux a été donné jeudi 20 juillet et leurs conclusions devraient être remises début décembre. Pour les syndicats, il y avait en effet urgence à se pencher sur cette question : « Cela fait plusieurs mois que nous demandons d’ouvrir une discussion sur le sujet : nous craignons que ces technologies se substituent peu à peu aux forces commerciales des grandes banques. Si cela doit arriver, on ne doit pas le faire en catimini mais on doit pouvoir s’y préparer pour trouver des solutions de reconversion ! », fait valoir Sébastien Busiris, responsable de la fédération FO Banques. Le sujet préoccupe l’ensemble des organisations syndicales dans la mesure où les applications de ces technologies ne se limitent pas à la banque de détail. « Les métiers de banque de financement et d’investissement peuvent aussi être touchés. Nous ne sommes pas hostiles à ces technologies mais il faut veiller à la manière dont elles seront utilisées : il ne faut pas qu’elles deviennent le prétexte d’économies sur la masse salariale », estime encore Régis Dos Santos, président du SNB. (@LesEchos).

Robotique, IA : la banque du futur sera-t-elle « bionique » ? Faudra-t-il greffer des implants électroniques aux conseillers bancaires de demain, à la manière de « L’homme qui valait trois milliards », pour en faire des banquiers « augmentés » plus performants ? Le Boston Consulting Group ne va naturellement pas aussi loin lorsqu’il invite les banques à « accélérer leur transformation bionique. » Derrière cette expression un peu barbare, le cabinet de conseil en stratégie américain parle en réalité d’un subtil équilibre à trouver entre technologies numériques (intelligence artificielle, robotique, apprentissage automatique ou machine learning) et interactions humaines pour réinventer le modèle de distribution de la banque de détail. Un concept qu’il a inventé il y a deux ans. « Les banques […] doivent devenir bioniques, en combinant les fonctionnalités digitales, rapides et pratiques, avec des interactions humaines, réfléchies et attentionnées », fait valoir le BCG dans sa dernière étude annuelle sur la banque de détail. Le cabinet de conseil fait miroiter aux acteurs du secteur une hausse de 30% de leur bénéfice opérationnel d’ici à 2020 s’ils accélèrent leurs efforts dans cette direction, en se concentrant sur trois points : la réorganisation du réseau d’agences, la personnalisation de la proposition de valeur et la refonte des parcours clients. (@latribune).

#Drone

Au Royaume-Uni, les propriétaires de drones devront s’enregistrer et suivre une formation. Les propriétaires de drones de plus de 250 grammes résidant au Royaume-Uni devront à terme s’enregistrer et suivre une formation à la sécurité, a annoncé le gouvernement. Les utilisateurs devront passer un test pour prouver qu’ils « comprennent les règles de sécurité et de respect de la vie privée », a détaillé le ministère des transports, sans donner de date de mise en œuvre de ce « plan drones ». Le gouvernement britannique prévoit également d’imposer des zones de survol interdites, dont les aéroports et les abords des prisons, qui seraient directement intégrées dans le logiciel des drones. Certains constructeurs, dont DJI, soutiennent le projet. Aux Etats-Unis, un projet similaire a été contesté devant les tribunaux, et n’est pas encore entré en application. (@pixelsfr).

#IntelligenceArtificielle

Les limites et les enjeux de l’AI vus par Kevin Kelly (Wired). La vie privée est-elle morte ? L’intelligence artificielle est-elle un danger pour l’humanité ? Un gouvernement mondial est-il possible ? Autant de questions auxquelles Kevin Kelly, co-fondateur du magazine américain Wired, a tenté de répondre à l’occasion de son passage à Paris fin juin dans le cadre de la conférence USI. Au Carrousel du Louvre, il a ainsi estimé que certains aspects de la vie privée allaient évoluer sans que cette notion ne disparaisse pour autant. «L’idée de vie privée va changer, elle sera très différente dans les années à venir», note-t-il. La notion de vie privée est notamment bousculée par l’impact croissant de l’intelligence artificielle. En effet, les géants américains comme Facebook, Google ou encore Amazon ne cessent d’engranger des données sur leurs utilisateurs pour affiner leurs stratégies marketing. Toutefois, Kevin Kelly tient à relativiser les conséquences de l’intelligence artificielle sur la vie de chaque individu. « Il y a plusieurs types d’intelligences artificielles, donc plusieurs types de limites. L’intelligence artificielle n’est pas contre l’humain, elle est avec l’humain », explique Kevin Kelly. Et d’ajouter : « Nous devons éduquer les robots pour qu’ils agissent mieux que nous. » (@frenchweb)

#Transhumanisme

« Sur le transhumanisme, il ne faut pas se dire « tout est nul et on n’en parle pas » ». Passionnée de sciences et surtout de science-fiction, Héloïse Chochois vient de publier en juin sa première bande-dessinée, aux Éditions Delcourt. « La Fabrique des corps » est une histoire chronologique de la réparation du corps humain, et s’essaie également à la prospective au dernier chapitre. Entre fiction et réalité, La Fabrique des Corps recèle de précisions intéressantes sur l’histoire de la médecine, et donne à réfléchir sur le futur de la profession. Grâce à un humour soigné, un dessin précis, et un scénario original, Héloïse Chochois parvient à rendre plaisante l’histoire d’un homme qui vient de se faire amputer. Tout l’enjeu de la vulgarisation scientifique.(@usbeketrica).

#Cinema

Spielberg dévoile un aperçu de son nouveau film Ready Player One. Un condensé de science-fiction où les héros du passé reviennent à la vie dans un monde numérique. Voici ce que l’on voit dans les premières images dévoilées le 22 juillet par Steven Spielberg de son nouveau film Ready Player One, devant plusieurs milliers de fans réunis au Comic-Con de San Diego. Basé sur le roman éponyme d’Ernest Cline, ce long-métrage met en scène un adolescent embarqué dans une chasse au trésor dans un jeu de réalité virtuelle, alors que la planète est déchirée par une crise énergétique. La bande-annonce s’ouvre sur le jeune Wade, incarné par Tye Sheridan, en train de s’équiper de son casque et ses gants de joueur avant d’être transporté dans l’univers virtuel d’Oasis. «Je suis né en 2025, mais j’aurais voulu grandir dans les années 1980 comme tous mes héros», explique-t-il. Sur la vidéo, le personnage rencontre Freddy Krueger, le monstre légendaire des Griffes de la nuit, ou encore le Géant de fer, robot très reconnaissable du dessin animé du réalisateur Brad Bird. À la fin de la vidéo, le héros en train de faire une course au volant de la fameuse DeLorean du film culte des années 80 : Retour vers le futur. (@Figaro_Culture). A lire aussi : Après l’avoir critiquée, Spielberg pense que la réalité virtuelle dominera le futur. (@usbeketrica).

Les robots dans la peau du «grand méchant» au cinéma. Les formes d’intelligences artificielles (IA) dessinées par Hollywood jouent la transgression, jusqu’à menacer l’espèce humaine. Comment envisager ne serait-ce qu’une seule seconde de faire confiance à une intelligence artificielle après Metropolis, War Games, Terminator, Matrix, Blade Runner, i-Robot ou A.I.? Jarvis, l’intelligence artificielle logée dans l’armure d’Iron Man, est une rare représentante de sa catégorie à figurer dans le camp des bons. Et encore, il s’en est fallu de peu qu’elle bascule du côté obscur de la force. Hollywood tient son méchant, mieux que le Joker, complètement insaisissable, capable de revêtir toutes les formes, de se loger dans un grille-pain pour électrocuter le premier venu, ou d’asservir l’humanité pour se nourrir de ce qui lui manque: les rêves (Matrix). La crainte inspirée par les créatures artificielles est vieille comme le monde. Le Golem, créature d’argile, fait son apparition dans l’Ancien Testament. Dénuée de pensée autonome, elle n’en est pas moins inquiétante. Son lointain descendant, le Monstre de Frankenstein, est encore plus effrayant et sa mise en scène par les metteurs en scène hollywoodiens ouvre l’ère des films d’horreur. Pourtant, dès les années 1930, Isaac Asimov, le père de la science-fiction, édicte les «Trois lois de la robotique», stipulant qu’un robot ne peut porter atteinte à un être humain, qu’il doit obéir aux ordres et qu’il doit protéger son existence, ces deux dernières lois s’appliquant dans le respect de la première. Nous voilà théoriquement protégés des robots et de leur intelligence, présumée supérieure mais sans conscience. (@FigaroTech).

#Television

« Westworld », saison 2 : robots pour être vrais. On ne naît pas libres, on le devient… Après avoir été les esclaves du Disneyland de l’enfer, les robots de « Westworld » se sont révoltés. Que feront-ils de leur destin tout neuf ? Quel sera le « programme » de la saison 2, attendue en 2018 ? HBO a profité du Comic Con de San Diego pour diffuser un tout premier trailer. Interprétations et divagations autour de quelques éléments qui prêtent à réflexion… C’est reparti pour un tour de piste, une mesure de plus dans la ronde macabre de « Westworld ». Symbole récurrent du parc d’attractions, le piano mécanique, ses engrenages et sa partition (ici maculée de sang…) refont leur apparition dès les premiers instants de la bande-annonce. Quelle meilleure façon de nous rappeler aux grands thèmes de la série : la robotisation de la création elle-même (le parc, baptisé Westworld, est une aventure à taille humaine où… tout est programmé) : la répétition potentiellement infinie du même thème (les hôtes-robots ont fini par le comprendre, comme les joueurs qui reviennent, de partie en partie : l’Histoire est un éternel retour…). Bien sûr, les créateurs, Lisa Joy et Jonathan Nolan, sont les premiers à souligner, comme ils l’ont déclaré lors d’une table ronde au Comic Con, que le piano mécanique – « l’une des premières images qui nous est venue à l’esprit en parlant de la série« -, est aussi une façon de retourner le miroir vers le téléspectateur : « Les humains aussi sont des genres de robots« … Autrement dit, des êtres que l’on peut, si ce n’est programmer, tout au moins manipuler. (@teleobs).

25 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 25 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Cinema

xLe réalisateur de « Dunkerque » torpille Netflix. Christopher Nolan, un des deux ou trois metteurs en scène les plus en vue de Hollywood, a estimé, à l’occasion de la sortie de son film « Dunkerque », que Netflix a une « aversion bizarre » contre les salles de cinéma et que le site leader mondial de la vidéo par abonnement passe à côté « d’une immense opportunité ». Celui qui a réalisé aussi trois « Batman » ainsi que Inception et Interstellar regrette ainsi dans une interview à IndieWire que la société de Reed Hastings poursuive « cette politique stupide de vouloir sortir des films simultanément en streaming et sur les écrans, ce qui est évidemment un modèle intenable pour les salles de cinéma ». Christopher Nolan ne devrait pas travailler de sitôt pour Netflix, même si celui-ci multiplie les commandes de productions maison. « Pourquoi ferais-je un film pour eux ? Quand vous faites un film de cinéma, c’est pour qu’il soit projeté en salles », a-t-il dit. Selon lui, son concurrent Amazon, avec son service Prime Video, « est clairement content de ne pas faire la même erreur (…). Les salles ont une fenêtre de 90 jours. C’est un modèle tout à fait praticable, c’est parfait ». (@LesEchos).  Une scène de « Dunkerque ». – Warner Bros. Entertainment Inc.

#Ville

Metapolis, la start-up bordelaise qui aide les métropoles à devenir des smart cities. Fabien Cauchi, a créé, seul, la société Metapolis en décembre 2015. Elle se positionne sur le concept de smart city. Un concept encore émergent et souvent abstrait pour le citoyen. Pourtant, il touche à son quotidien de manière très concrète, à l’image de l’application Waze pour éviter les embouteillages ou encore des services pour payer son ticket de tramway, de stationnement avec son smartphone.mal connu du grand public. « Il y a une vraie appétence aujourd’hui sur la smart city pour passer de la réflexion aux actions », observe Fabien Cauchi, le fondateur. La smart city vise tout simplement à rendre la ville plus agréable, faciliter les mobilités. « Ce sont des technologies, qui replacent les besoins de l’usager au centre de la cité », insiste-t-il. Avec en toile de fond un enjeu majeur : « Faire en sorte que les Google, Amazon, Facebook ne s’accaparent pas les données publiques pour les monétiser ensuite. Il faut que les collectivités en gardent la maîtrise et soient partie prenante de l’économie de partage », met en avant Fabien Cauchi. (@sudouest).

#Transport

Comment la réalité virtuelle transforme l’industrie automobile. Grâce à la réalité virtuelle, les concessionnaires automobiles peuvent désormais présenter leurs véhicules à leurs clients depuis n’importe où. Dans une boutique, dans un centre commercial, ou directement dans le salon du consommateur, les casques VR permettent de découvrir un véhicule sous toutes ses coutures sans avoir besoin d’être présent physiquement. L’utilisateur peut tourner tout autour de la voiture, et même visualiser toutes les options qui l’intéressent de façon instantanée. REWIND a créé le premier configurateur automobile en réalité virtuelle totalement immersif pour l’Oculus Rift DK2, dans le cadre du lancement de la Lexus NX. Grâce aux dernières technologies CGI, l’utilisateur est immergé dans un monde virtuel au sein duquel il peut configurer tous les différents aspects de la Lexus NX et prendre le volant pour un tour d’essai. Après cette première expérience lancée en 2014, de nombreux autres constructeurs ont suivi cet exemple. C’est le cas de Volvo, mais aussi d’Audi qui propose par exemple une application pour Oculus Rift permettant à l’utilisateur de configurer le véhicule de ses rêves et de l’essayer.

#Livraison

Ces livreurs à vélo qui veulent s’affranchir des plateformes. Pour les livreurs à vélo, la plateforme décide de presque tout. Quelle course ils vont pouvoir faire, combien ils seront payés… Face à cette situation, le Collectif des livreurs autonomes de Paris cherche à développer les coopératives de livreurs. Ils sont devenus le symbole de l’uberisation… sur leurs vélos, harnachés de leurs gros sacs à dos estampillés Foodora, Deliveroo, ou UberEats, les livreurs à vélo sont de plus en plus nombreux à critiquer ces plateformes et leurs algorithmes qui décident de leurs conditions de travail. Le CLAP, le collectif des livreurs autonomes de Paris, réfléchis depuis plusieurs mois aux moyens de s’affranchir de ce qu’ils dénoncent comme du salariat déguisé, assortis d’une subordination qui ne dit pas son nom. Jérôme Pimot, fondateur du Collectif des livreurs autonomes de Paris, ancien livreur à vélo, décrit un quotidien ou les travailleurs sont assujettis à quantités de règles édictées par les plateformes, règles qui s’appliquent parfois brutalement sans possibilité de dialogue. « Quand on a une commande, on devrait pouvoir la refuser si on sait qu’elle va nous emmener loin, mais non, on ne peut pas…ou alors si on le fait, on risque de se retrouver avec une lettre recommandée qui nous informe que notre contrat est rompu. (…) on ne maîtrise rien. » Jérôme Pimot, fondateur du CLAP. (@franceculture). A lire aussi : Projet d’une plateforme collaborative pour livrer les courses en Pays Bigouden. (@actufr).

(rvfrance).

#Commerce

Le futur du commerce se dessine en Chine, pas aux Etats-Unis. En Europe, les détailants ont tendance à regarder ce qui se dessine aux Etats-Unis pour se préparer au futur du commerce… et ne voient pas ce qui arrive depuis l’Asie, et plus particulièrement depuis la Chine. Pourtant, les entreprises occidentales ont sans doute de nombreux enseignements à tirer des tendances qui façonnent l’e-commerce chinois. Voilà en somme le message de Nicolas Bellefonds, directeur associé au Boston Consulting Group, qui est intervenu lors d’une journée de conférences organisée par Alibaba, l’Amazon chinois, en partenariat avec GS1, une organisation à but non lucratif spécialisée dans la définition de standards pour le commerce. Pour convaincre l’audience que la Chine a plus d’un temps d’avance en la matière, Nicolas Bellefonds égrène les données chiffrées : « Le marché des ventes en ligne en Chine est supérieur à la somme des ventes en ligne aux Etats-Unis et en Europe. Cela représente 750 milliards de dollars sur un an. Dans les trois à quatre prochaines années, le rythme de croissance annuel moyen du marché des ventes en ligne en Chine devrait s’élever à 19%, contre 9% dans le monde occidental », a-t-il exposé. Et de pointer le rôle clé du mobile dans cette croissance : « Il est tout de suite devenu la norme grâce à un saut générationnel dans l’e-commerce. Ce sont des consommateurs toujours connectés et inscrits dans une démarche d’achat en continu. En 2020, en Chine, 75% de l’e-commerce sera du m-commerce, contre 45% aux Etats-Unis », explique-t-il. Parmi les autres facteurs déterminants de ce boom des ventes en ligne : l’apparition d’une classe moyenne importante et un niveau de connaissance relatif aux grandes marques élevé. (@LUsineDigitale).

#Logement

L’intelligence artificielle à l’assaut de nos logements. La maison du futur sera-t-elle hyperconnectée et intelligente ? C’est le pari que font de nombreuses entreprises françaises, dont les innovations ont pour but de faciliter notre vie dans notre logement. L’entreprise HomeServe, en partenariat avec le leader européen de la compréhension de langage naturel Recast.AI, a par exemple développé un assistant virtuel qui propose des solutions pour résoudre en urgence les pannes domestiques. Baptisée «Tom», cette intelligence artificielle prend la forme d’un « chatbox » sur le modèle des applications de messagerie comme Messenger ou Whatsapp. L’utilisateur explique par message à l’intelligence artificielle le problème auquel il est confronté. A partir de ces informations, Tom identifie précisément la panne et formule un diagnostic. Il propose alors la bonne prestation, avec un devis personnalisé et un prix fixe. Le client peut ensuite planifier l’intervention d’un professionnel agréé proche de chez lui afin de résoudre son problème. (@Le_Figaro_Immo).

#RessourcesHumaines

Faut-il se méfier de l’assaut des algorithmes sur les ressources humaines ? Des algorithmes pour mieux recruter, gérer les carrières et même prédire les accidents du travail : des outils numériques de plus en plus sophistiqués fleurissent, bousculant la gestion des ressources humaines. L’offre « data RH » est devenue pléthorique : plus de 600 projets numériques « innovants » ont été recensés début 2017 par le Lab RH, association de 400 start-up. Leur ambition : révolutionner les ressources humaines, qu’il s’agisse de délester les responsables RH de tâches chronophages, ou aider les salariés à évoluer, voire leur faciliter la vie avec des services sur mesure ou des plateformes d’échange. Ils ont en commun d’utiliser des algorithmes capables de calculs à une vitesse inégalée afin d’établir des corrélations entre des milliers de données. Le big data ouvre « des champs de possibles que les entreprises commencent à explorer », observe Olivier Parent du Châtelet, du cabinet de conseil en management BearingPoint. Le recrutement d’abord, qui devient « prédictif », pour « identifier les bons profils », performants et susceptibles de bien « s’intégrer ». (@libe).

#MediaSocial

En Californie, une colonie de vacances forme les adolescents à devenir des stars des réseaux sociaux. A Claremont, une ville à l’ouest de Los Angeles, pendant dix jours se déroule un « summer camp » leur enseignant comment devenir célèbres, et riches, grâce aux réseaux sociaux. Parmi la vingtaine d’adolescents de 12 à 19 ans, deux ont même fait le voyage de Suède et d’Afrique du Sud. « Allez dans une classe et demandez aux enfants ce qu’ils veulent faire quand ils seront grands. Avant, ils disaient médecins ou avocats. Aujourd’hui, c’est star sur Instagram ou YouTube », raconte Michael Buckley, l’un des organisateurs de la colonie, qui a récemment publié « Au secours ! Mon enfant veut devenir Youtubeur ». Cet ancien employé de bureau a été l’un des premiers YouTubeurs à pouvoir quitter son job pour gagner sa vie avec des vidéos satiriques sur la « pop culture » il y a neuf ans. Depuis, les revenus tirés de ce genre d’activités ont explosé grâce aux partages de revenus publicitaires offerts par les plateformes et l’intérêt grandissant des marques pour les nouvelles idoles des jeunes. C’est sur la croissance de cette économie que surfe Nichelle Rodriguez, la directrice d’une société organisant des colonies de vacances pour les jeunes comédiens depuis vingt ans, en lançant trois colonies entièrement dédiées aux réseaux sociaux en Californie et au Royaume-Uni cet été, avant l’Australie cet hiver, puis le Japon l’année prochaine. (@LesEchos).

#RealiteAugmentee

Le boom de la réalité augmentée va transformer les mobiles (et les entreprises). Avec les lasers, les hologrammes et plus encore, les fabricants de smartphones veulent offrir toujours plus de fonctionnalités avec leurs mobiles. Et la réalité augmentée (AR) devrait bientôt être la suivante de la liste. On entend souvent dire que la réalité augmentée est un gadget pour les jeux et autres usages de ce genre. Mais un évènement important devrait faire évoluer les avis : A partir de l’an prochain, la réalité augmentée sera impliquée dans les communications d’entreprise, la logistique, la fabrication, l’analyse, la conception de produits, la formation, le marketing, les interventions sur le terrain et plus encore. Et si les smartphones et les tablettes actuels ne sont pas encore prêts pour cela, ce ne sera plus le cas des terminaux à venir. Avec une AR omniprésente, même les réunions de travail ou les conférences seront différentes. Plusieurs mobiles pourront voir la même chose dans le même espace. Par exemple, avec leurs tablettes, les participants à une réunion pourront tous voir les mêmes graphiques 3D, le même prototype virtuel, le même globe ou la même tête de l’intervenant flotter devant eux en hologramme. Finies les présentations PowerPoint déroulées sur un mur ! Toutes les données seront présentées en 3D, en hologramme et en réalité augmentée au milieu de la salle ou de la table. Et ce n’est pas tout : les participants distants verront également les mêmes images. Il y a même déjà un nom pour cela : « la collaboration en réalité augmentée ». (MondeInformatiq).

#IntelligenceArtificielle

La Chine se rêve en roi du monde dans l’intelligence artificielle. Si les US hébergent les plus grandes multinationales, toutes engagées dans l’IA, la superpuissance n’est pas seule en lice. La Chine enfilerait bien elle aussi le costume de puissance mondiale dans ce domaine économique prometteur. Le politique se mobilise en Chine. Comme le signale notre confrère de ZDNet.com, le principal organe administratif de la Chine a défini une approche en trois étapes pour faire de l’intelligence artificielle (IA) le moteur de la croissance économique du pays pour la prochaine décennie. Selon le plan lancé par le Conseil d’Etat et publié la semaine dernière, la Chine va dans un premier temps s’aligner sur les autres pays en pointe en termes de technologie et d’applications de l’IA. Objectif : être à niveau d’ici 2020 et disposer d’une industrie de l’IA évaluée à 22 milliards de dollars. La Chine espère ainsi devenir le principal centre d’innovation en intelligence artificielle au monde d’ici 2030. A cette échéance, l’industrie cœur en IA pourrait être valorisée près de 148 milliards de dollars – ce sans compter les autres industries liées à ce domaine. (@zdnetfr).

#Censure

Chine : La cybercensure s’infiltre dans tous les recoins du Net. Winnie l’ourson, personnage un peu benêt créé par un dessinateur anglais en 1926, et la Chaise de Vincent, peinte par Van Gogh en 1888, sont depuis dix jours la cible d’une traque impitoyable sur Internet en Chine. Leur crime ? Pour le premier, ressembler vaguement à Xi Jinping et être utilisé par les internautes pour se moquer de leur président. Pour la seconde, rendre hommage à Liu Xiaobo, mort le 13 juillet en captivité et dont le prix Nobel de la paix avait été posé sur une chaise vide en 2010. Depuis la disparition du poète et essayiste contestataire, le Parti communiste chinois a serré encore un peu plus la vis de la censure sur ses 1,37 milliard de citoyens. Pour la première fois, des images ont été censurées dans des conversations privées entre deux personnes sur la messagerie WeChat, utilisée par 938 millions de personnes, en plus de tous les messages contenant le nom «Liu» ou même juste le prénom «Xiaobo». Les chercheurs du Citizen Lab de l’université de Toronto ont également constaté que, sur le Twitter chinois, Sina Weibo, les posts contenant les lettres « RIP » (rest in peace), « LXB », ou la phrase célèbre du prix Nobel « Je n’ai pas d’ennemis  »sont supprimés au fur et à mesure. Même l’émoji «bougie» a disparu du microblog pour éviter toute forme d’hommage. « La Chine a basculé dans le monde de 1984 d’Orwell, explique Michel Bonnin, directeur d’études à l’EHESS (Ecole des hautes études en sciences sociales). Les moyens de contrôle chinois sont infiniment supérieurs à ce qui existe dans les dictatures d’Afrique ou d’Amérique latine. La violence ne se montre pas, car tout est contrôlé depuis le départ. Rien n’échappe à Big Brother, et ceux qui résistent sont de plus en plus sous pression. Quelqu’un comme Liu Xiaobo, qui a toujours respecté l’humanisme, le pacifisme, la tolérance, est l’ennemi mortel à abattre. ». (@libe).

24 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 24 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#RealiteVirtuelle

xAux Rencontres d’Arles, l’image fixe rencontre la réalité virtuelle. Le film Miyubides Canadiens Felix Lajeunesse and Paul Raphaël, développé par les studios Felix & Paul, est le gagnant du Grand Prix du festival de réalité virtuelle organisé aux Rencontres de la photographie d’Arles. Un festival dans le festival, qui pour sa deuxième édition, a étoffé son offre (une vingtaine de films à découvrir). Cette année, les films présentés ont également fait un saut qualitatif, aussi bien du point de vue de l’animation en 3D que de la narration. « La première édition a un peu essuyé les plâtres. Cette année, nous sommes allés dans le monde entier démarcher des réalisateurs, regarder des films dans les festivals, pour sélectionner les films plus intéressants », explique Emma Deshayes, assistante de production sur le festival. (@LeMondefr). Crédit image : une scène du film « Miyubi ». Felix & Paul.

#Transport

Au Rwanda, des drones livrent des vaccins et des poches de sang. En deux ans, l’entreprise américaine Zipline a réussi à faire de ses drones l’un des principaux moyens de transport médical au Rwanda. Chaque jour, entre 50 et 150 colis sont délivrés dans les hôpitaux de l’ouest du pays. Poches de sang, médicaments et maintenant vaccins arrivent en moins de 30 minutes dans chacun des centres médicaux du « pays des mille collines ». Les drones seraient-ils le meilleur moyen de désenclaver les zones difficiles d’accès dans les pays en voie de développement ? On a posé la question à Justin Hamilton, un employé de Zipline. (@ usbeketrica).

#Ville

Quand la Seine devient source d’innovations urbaines, tissant des liens entre Paris et Le Havre. Les maires de Paris, de Rouen et du Havre ont dévoilé, mercredi 19 juillet, les vingt lauréats de l’appel à projets Réinventer la Seine. Une flotte de barges mobiles où habiter, travailler et créer qui, selon les saisons, accostent au Havre ou à Paris ; un centre d’art urbain flottant pour découvrir des artistes du Grand Paris et au-delà ; une boulangerie et une brasserie artisanales qui s’approvisionnent en matières premières et délivrent leurs produits par voie fluviale… telles sont les premières esquisses d’une métropole qui pourrait finir par s’étendre de Paris au Havre via Rouen, dont les maires ont dévoilé, mercredi 19 juillet, les vingt projets gagnants du concours Réinventer la Seine (sur 174 candidatures). Lancé en mars 2016, cet appel à projets innovants a suscité un engouement à la hauteur de Réinventer Paris. « Cela a été une formidable occasion d’attirer l’œil sur notre ville, s’enthousiasme Luc Lemonnier, successeur d’Edouard Philippe à la mairie du Havre, qui a retenu trois projets. Des acteurs que nous n’avions jamais vus avant se sont intéressés à notre commune et nous ont apporté un regard renouvelé sur notre territoire. Cela crée une émulation. Ces projets expriment la volonté de faire des sites proposés, à la frange de la ville et du port, des lieux hybrides, avec une programmation multidimensionnelle. Ce qui renforce l’attractivité de notre territoire. » (@LeMondefr). A lire aussi : Treize projets lauréats pour “Réinventer la Seine” en Île-de-France (@France3Paris).

#Monnaie

Les monnaies virtuelles de la blockchain sont des gouffres énergétiques. Elles sont décentralisées, transparentes et complètements dématérialisées : les monnaies virtuelles qui reposent sur la technologie de la blockchain sont aussi extrêmement gourmandes en électricité. Selon le site Motherboard, le réseau Ethereum, principale cryptomonnaie concurrente du Bitcoin, consommerait autant d’électricité qu’un pays comme Chypre, soit environ 4,2 térawatt-heure. À chaque transaction en ether – l’unité de monnaie utilisée sur Ethereum, environ 45 kilowatt-heure seraient utilisés, soit l’équivalent de la consommation électrique d’un foyer américain pendant une journée et demie, ou encore de 7 000 transactions en carte bancaire VISA. Avec, par exemple, un peu plus de 250 000 transactions effectuées sur Ethereum pour la seule journée du mardi 27 juin, ça fait un paquet de kilowatt-heure envolés. Et ce n’est pas nouveau : en 2014, le réseau du Bitcoin avait déjà atteint une consommation électrique proche de celle d’un pays comme l’Irlande. Celles qu’on présente déjà comme le futur des échanges monétaires planétaires sont donc aussi des gouffres énergétiques. Et pour comprendre pourquoi l’Ethereum et le Bitcoin sont si gourmands, il faut se pencher sur la nature même de ce qui constitue la blockchain. (@MashableFR).

#Politique

2020 : Mark Zuckerberg est élu président des États-Unis. En seulement quatre ans, Donald Trump a tué le job de président des États-Unis, dévoyé la fonction et ruiné le pays. À l’issue de la campagne de 2020, c’est un richissime entrepreneur, encore trentenaire et sans étiquette partisane, qui est élu. Son projet : remettre l’Amérique en marche et refonder la démocratie. À moins qu’il ne s’agisse de les faire disparaître toutes les deux… (@usbeketrica).

#Smartphone

Facebook a déposé un brevet pour un mystérieux « appareil électronique modulaire ». Imaginez un téléphone qui se fait et se défait à la guise : comme une construction en LEGO, on pourrait y enlever la partie appareil photo pour la remplacer par un haut-parleur ou par un petit clavier tactile. Un smartphone personnalisable et multi-usage, dont il faudrait simplement changer la pièce défectueuse sans se débarrasser de tout l’objet. Cet appareil, on l’imagine aussi chez Facebook. L’entreprise de Mark Zuckerberg vient, selon Business Insider, de déposer un brevet pour un « appareil électronique modulaire ». Il est apparemment au cœur d’un gros travail dans le Building 8, cette division de Facebook consacrée exclusivement à des projets innovants et futuristes (comme écrire avec son esprit). A lire aussi : On a demandé à des experts à quoi ressemblera le smartphone du futur. (@MashableFR).

En septembre 2016, Google a décidé d’arrêter le développement du projet ARA, son smartphone modulaire. Google ne livrera pas de terminaux nés du projet. A la place, le géant envisagerait de vendre sous licence à des tiers sa technologie. Un des problèmes : si vous deviez concevoir un smartphone avec des blocs à associer comme des Lego, cela prendrait vite beaucoup de place, sans parler du design, du poids et de la taille de l’engin final. (@zdnetfr).

#Robotique

First global, la compétition qui se rêve en JO de la robotique. Les quatre adolescents de la team Bénin ont le sourire aux lèvres dans leur vidéo. Ils ont traversé la moitié du monde pour se rendre aux Etats-Unis, à Washington, où a eu lieu First Global, une compétition de robotique. Du 14 au 16 juillet, 163 équipes venues de 157 pays différents étaient rassemblées sous le toit du DAR Constitution Hall. « Souvenez-vous, la plupart des robots vont perdre la compétition, s’exclamait en riant Dean Kamen, le fondateur de First et l’inventeur du Segway, lors d’une cérémonie d’ouverture directement inspirée des Jeux olympiques. Et ça n’a aucune importance. Tous les participants, tous les enfants, gagnent. Vous gagnez déjà en vous aidant les uns les autres. » Et malgré la mièvrerie du discours, difficile de le contredire. Après une « parade des nations » d’une heure et demie le premier jour, pendant laquelle tous les adolescents entrent en piste en brandissant leur drapeau, les épreuves se sont étalées sur tout le week-end. A chaque partie, deux alliances de trois équipes doivent s’affronter pour obtenir le plus de points. (pixelsfr).

#Television

Les Emmy Awards 2017 font la part belle à la réalité Les Emmy Awards est une compétition qui remet des prix aux meilleurs programmes de télévision américains. L’an passé, la surprise est venue du prix reçu par le court métrage d’animation en réalité virtuelle « Henry » produit par les studios Oculus. Cette année encore, la réalité virtuelle est à l’honneur des nominations pour les Emmy Awards puisque 6 expériences en réalité virtuelle sont présentes. Chose notable, les différentes expériences VR nominées aux Emmy Awards ne le sont pas dans une catégorie dédiée mais apparaissent, chacunes, dans une catégorie spécifique et sont en compétition avec des productions classiques. (@rvfrance). A lire : En primant Henry, court métrage réalisé en VR, les Emmy Awards 2016 célèbrent la Réalité Virtuelle (@LADN_EU).

#LiensVagabonds

Après la fin de la TV, Netflix prépare la fin des salles de cinéma. A retenir cette semaine : – Le CSA autorise TF1 à couper son JT avec de la pub ; – Comment les médias et la pub utilisent la blockchain ; – Nous sous-estimons beaucoup ce que vont être les médias numériques dans les 10 prochaines années ; – 20 trucs pour rester secrets en ligne ; – Les 10 meilleurs outils de storytelling visuel. (@Metamedia).

23 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 23 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Festival

xLe MAB, le Mondial Air Ballons, est le plus grand rassemblement de montgolfières au monde. La  15ème édition s’est tenue samedi 22 juillet prés de Metz (@F3Lorraine).  Retrouver une sélection de photos de la manifestation sur la page Facebook de France 3 Lorraine.

#Tourisme

Les « greeters », ou le tourisme autrement. Découvrir une ville ou une région, dans le monde entier, avec des gens du coin : c’est ce que proposent les « greeters ». Ces bénévoles passionnés guident leurs hôtes hors des sentiers battus. Un tourisme d’échanges en phase avec son époque. L’origine de ce mouvement, parti bien évidemment de New York, remonte à 1992. Il est aujourd’hui présent dans 34 pays dans le monde et dans 150 villes et régions. Ulcérée par l’image négative de violence et d’insécurité que sa ville inspirait aux touristes du monde entier, Lynn Brooks décide avec un réseau d’amis de mettre en place des balades insolites dans les quartiers de la Grosse Pomme. La première organisation de greeters était née. Pays éminemment touristique, la France adopte vite cette tendance qui dessine les contours d’un tourisme participatif qui ne dit pas encore son nom. (@LesEchos).

#Geolocalisation

« Si on me tue un jour, on pourra me retrouver ». Il ne sait pas qu’on l’observe. Sur l’écran, on le cherche dans Paris et voilà qu’il apparaît rive gauche, à proximité de l’arrêt de métro Bibliothèque François-Mitterrand. Zoom avec les doigts sur la carte de Paris. Le cercle qui entoure sa photo bouge. Il se déplace, remonte une rue, tourne à une intersection, et se dirige droit vers la Seine. Sans qu’il ne nous en ait fait part, on devine son emploi du temps de cette chaude soirée de juillet : boire des verres sur le pont de l’un des bars-péniche du quartier. La propriétaire du téléphone me montre les autres fonctionnalités de Zenly, cette appli de géolocalisation récemment achetée par Snapchat et plutôt destinée aux ados et aux jeunes adultes. A cet ami trentenaire qu’elle suit à la trace, il est possible d’envoyer un message. Mieux, un émoji crotte, pizza, soleil ou bouche pulpeuse. Plus classique, elle peut savoir si Bertrand (un pseudo), un ami de longue date, se trouve à son bureau, s’il est parti à la mer. Après un voyage à l’étranger, elle reçoit une alerte pour l’informer qu’il est de retour sur le territoire national. (@LObs).

#Internet

Carto, l’Espagnol qui veut rivaliser avec Google. Carto pourrait devenir l’une des prochaines licornes européennes, selon le classement publié en début d’année par Tech Tour. Rien d’anormal pour une société qui a été créée par un scientifique qui s’intéressait à la biodiversité. « Quand on travaille sur la biodiversité, la géolocalisation est fondamentale. C’est comme cela que j’ai été amené à étudier ce problème et c’est ainsi qu’est né Carto », raconte Javier de la Torre, co-fondateur de la start-up espagnole spécialisée dans la cartographie, dont le siège est désormais installé à New York. Avec un designer, il se donne comme objectif de « donner à chacun la possibilité de créer des cartes ». « Du côté du grand public, Google Maps a fait un travail extraordinaire. D’autres services, comme Uber ou Airbnb, sont également basés en grande partie sur la cartographie. Mais très peu d’entreprises ont les capacités de développer de tels outils. Et il en va de même, par exemple, pour les villes », explique Javier de la Torre. Carto propose donc de mutualiser certaines ressources, d’analyser les données puis de donner accès à sa plate-forme à des tiers, entreprises ou collectivités locales. (@LesEchos).

#Media

Temps de cerveau (vraiment) disponible. Par Lorraine Poupon, France Télévisions, Direction de la Prospective. On nous aurait donc menti. Vos amis surdiplômés ne liraient pas dans leur intégralité tous les articles qu’ils partagent sur Facebook. Malgré ce qu’ils veulent laisser croire, les internautes préféreraient le format dépêche AFP ou breaking news de BFM TV à un reportage fouillé du Monde Diplomatique. De fait, notre capacité de concentration et notre attention sont limitées. Et cette rareté leur confère une valeur (monétaire !) considérable pour les médias en ligne comme pour les annonceurs. Dans son rapport, Brent Merritt de l’Université George Washington invite à s’y intéresser de plus près. C’est une nouvelle difficulté qui s’ajoute au secteur déjà sinistré des médias. Entre 1990 et 2016, ce sont 60% des emplois de la presse écrite qui ont disparu. Et ce n’est pas le passage au digital qui permet de compenser la perte en revenus publicitaires quand ceux-ci sont monopolisés par le duo Facebook – Google. Au troisième trimestre 2016, ils ont ainsi bénéficié à eux-seuls plus de 95% de la croissance de ces revenus tirés de la publicité. L’état des lieux est alarmant et il n’est pas sûr que les solutions choisies soient adaptées. (@metamedia).

#Trafic

Des millions de bitcoins, des drogues et des armes… la fin des sites de vente AlphaBay et Hansa. La déclaration très officielle, depuis le ministère de la justice américain, est venue mettre un terme aux doutes de nombreux internautes. Le ministre Jeff Sessions, accompagné du FBI, de l’agence antidrogue américaine et d’Europol, a annoncé jeudi 20 juillet la fermeture de deux importants sites Internet du marché noir : AlphaBay et Hansa. Les deux sites ont été fermés au cours de deux opérations coordonnant les autorités de plusieurs pays, dont la Thaïlande, les Pays-Bas, les Etats-Unis et l’Allemagne. Ces sites de vente en ligne, accessibles uniquement aux internautes connaissant l’adresse et munis du navigateur anonyme TOR, permettaient la vente et l’achat de drogue, d’armes, mais aussi de données confidentielles, comme des données de cartes de crédit. « AlphaBay a rassemblé jusqu’à 200 000 utilisateurs et 40 000 vendeurs. Il y avait plus de 350 000 annonces pour des drogues illégales et des produits chimiques toxiques », précise le communiqué d’Europol. (@pixelsfr).

#Monnaie

« Il ne faut pas épargner son argent en bitcoin ». Christophe Vergne, responsable des solutions de paiement chez Capgemini Financial Services, met en garde contre les placements en bitcoin. Monnaie virtuelle, le bitcoin vient de connaître une chute brutale de son cours. Faut-il s’en inquiéter ? Contrairement à une monnaie classique, le bitcoin n’est pas émis pas une banque centrale et son cours varie exclusivement en fonction de l’offre et de la demande du marché. Il sert bien souvent de valeur refuge, comme l’or. Ce fut le cas en 2009 lors de la crise financière chypriote: des épargnants russes se sont rués sur le bitcoin pour sortir leurs avoirs du pays, quitte à perdre un peu d’argent au passage. Le cours de cette monnaie est aujourd’hui si élevé que beaucoup de gens cherchent à s’en défaire. (@LExpress).

#Connexion

Adam Alter : « Les écrans nous rendent malheureux ». Puisque vous n’avez pas imprimé cet article comme le font les (mes) grands-mères, vous le lisez sur écran. Or les écrans, c’est mal. Mais les écrans, c’est aussi « miraculeux », admet Adam Alter, professeur de psychologie et de marketing à la New York University. En avril dernier, il délivrait un TED Talk intitulé « Pourquoi les écrans nous rendent moins heureux». Mi-efficace, mi-simpliste, la présentation vient d’être mise en ligne. Elle ajoute du grain à moudre aux réflexions désormais récurrentes sur notre addiction aux smartphones et nos vaines aspirations à la déconnexion. (@usbeketrica).

#Telecoms

En marche vers le grand marchandage. Emmanuel Macron a affirmé qu’il conservait le calendrier du Plan France Très haut débit, qui vise à apporter un Internet fixe ultra-rapide à tous les Français d’ici à la fin 2022. Mais face à la grogne de nombreux Français, qui doivent aujourd’hui se débrouiller dans les campagnes avec un ADSL de mauvaise qualité, le président de la République a fixé un objectif intermédiaire en 2020. Concrètement, à cette date, tous les foyers devront, a minima, disposer d’un « très bon débit ». D’après Antoine Darodes, le patron de l’Agence du numérique, « près de 5 millions de foyers » sont concernés par cet objectif intermédiaire. Pour y arriver, le gouvernement souhaite, en plus du déploiement de la fibre optique sur tout le territoire, mobiliser d’autres technologies. Parmi elles, il y a notamment la 4G : dans certains cas, celle-ci permet en effet d’offrir une connexion Internet fixe bien supérieure à l’ADSL. Quoi qu’il en soit, l’objectif d’un « très bon débit » pour tous en 2020 signifie que les opérateurs devront investir davantage dans leurs infrastructures. Mais pour ces acteurs, pas question de dépenser plus d’argent sans contrepartie. Mercredi, lors d’une audition devant la commission d’aménagement du territoire du Sénat, Orange, Bouygues Telecom, SFR et Free ont clairement indiqué qu’un « nouveau contrat » devait voir le jour avec l’Etat. Du prolongement de la durée des licences d’utilisation des fréquences mobiles à la perspective d’un allègement de la fiscalité, les opérateurs ont détaillé les « carottes », dixitAntoine Darodes, qui pourraient les décider à en faire plus. (@latribune).

#Robotique

Relay, le robot majordome-livreur 100 % autonome. « Relay est le premier robot de livraison entièrement autonome à travers le monde capable de naviguer en toute sécurité dans des espaces occupés par l’homme », déclare Steve Cousins, PDG de Savioke, société basée en Californie à l’origine du robot. « Jusqu’à présent, des technologies similaires étaient limitées aux itinéraires fixes, ou déployées uniquement dans des espaces étroitement définis. Notre objectif le plus élevé est de créer des robots qui peuvent aider les gens. L’interaction devrait être aussi amicale et agréable que possible. » (@LUsineDigitale).

#Politique

Contrat de confi@nce. Les enjeux de la démocratie et de la citoyenneté à l’ère numérique appellent à un réenchantement du politique. Les nouvelles technologies le permettent. Par Philippe Boyer, directeur de l’innovation, Foncière des régions. On connaît le mot de Winston Churchill à propos de la démocratie, « le pire des systèmes, à l’exclusion de tous les autres ». Bien que régulièrement contestée, la démocratie est encore ce qui se fait de mieux pour organiser la parole citoyenne même si cette dernière se trouve régulièrement affaiblie du fait de l’érosion de la participation aux scrutins, la montée des partis populistes ou encore la fragilisation du lien social sous le coup de la menace terroriste. C’est pour contrer ces faiblesses que de nombreuses initiatives et innovations surgissent. Portées par les Civic Tech, ces start-ups qui innovent afin que de nouveaux liens entre élus et citoyens soient créés, ou par de nombreux think tank, tous ont pour objectif de réconcilier les dimensions participative et représentative de notre démocratie, c’est-à-dire rien de moins que de réenchanter le politique. Quelques mois après la sortie du rapport co-édité par la Fondation Jean Jaurès et Renaissance Numérique – Démocratie, le réenchantement numérique, c’est au tour du Conseil national du numérique (CNNum) de publier un avis qui présente sa vision et ses recommandations en matière de démocratie numérique. Pour cette instance consultative, tout l’enjeu est d’établir un lien étroit entre numérique, participation et confiance. Si ce texte vient bien sûr en appui aux futures lois sur la moralisation de la vie politique qui seront examinées par les parlementaires courant juillet pour une adoption prévue début août, il s’agit surtout de pousser de nouvelles idées rendues possibles grâce et par le numérique. (@latribune).

22 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 22 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robotique

xUn robot de la taille d’une Pokéball a embarqué dans la Station spatiale internationale. Qu’est-ce qui est mignon et qui flotte en impesanteur dans la Station spatiale internationale (ISS) ? Mais non, il ne s’agit pas du Français Thomas Pesquet, revenu sur Terre le 2 juin 2017 après un séjour spatial de 6 mois, mais de l’Int-Ball, sorte de drone-caméra de 15 cm3 pour 1 kg (à peine plus gros qu’une Pokéball) développée par l’Agence spatiale japonaise (JAXA). Il a été livré dans l’espace le 3 juin 2017 à l’occasion d’un ravitaillement réalisé par fusée « recyclée » par SpaceX. Les astronautes devaient ainsi procéder à des tests du petit robot… qui semblent se dérouler à merveille, si l’on en croit les premières vidéos publiées par la JAXA à la mi-juillet 2017. (@Sciences_Avenir).

« Petit poisson-lune » : le robot envoyé pour explorer les réacteurs radioactifs de la centrale de Fukushima. Un petit robot commandé à distance a été envoyé, mercredi 19 juillet, dans un réacteur de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, au Japon, accidenté après le tsunami de mars 2011. Nommé « Petit poisson-lune », il a pour mission de plonger dans les parties immergées du site pour évaluer les dégâts. Six ans après cette catastrophe nucléaire, le niveau précis de dangerosité des débris dans le réacteur restent toujours inconnus. Tous les robots qui ont été envoyés jusque-là pour évaluer les risques ont été endommagés par le niveau de rayonnement extrêmement élevé. Pour éviter une telle situation, « Petit poisson-lune – qui n’est pas plus gros qu’une tranche de pain selon Numerama, du liquide de refroissiement a été pulverisé sur le robot. Il devrait permettre d’empêcher le carburant de surchauffer à cause des radiations. A terme, l’objectif de la société Tokyo Electric Power Company (Tepco), l’exploitant de Fukushima, cherche à localiser l’ensemble du combustible nucléaire pour pouvoir l’évacuer. Un processus qui pourrait encore prendre 40 ans. (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

Les parlementaires veulent « démystifier » les technologies. L’intelligence artificielle, beaucoup la connaissent sous son petit nom « HAL 9000 », le super calculateur qui prend en otage les passagers du vaisseau spatial Discovery One dans le film de Stanley Kubrick « 2001, l’Odyssée de l’espace. » Simple lueur rouge, le cerveau mécanique illustre bien la défiance que l’intelligence artificielle provoque pour le grand public. Robots tueurs et algorithmes surpuissants laissent entrevoir une dérive technologique inquiétante. Pour tenter de « démystifier » le phénomène, l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST)  a présenté un rapport, ce mercredi au Sénat, réalisé par le député Claude de Ganay et la sénatrice Dominique Gillot. Le but : passer en revue les progrès et surtout les opportunités que représente l’intelligence artificielle. « Ce n’est pas uniquement les robots » souligne Claude de Ganay. « Ce sont les objets connectés, que nous utilisons au quotidien ». Les voitures en sont bardées. Les phares qui s’allument seuls dans l’obscurité ou les essuie-glaces qui s’enclenchent à la moindre goutte de pluie, « c’est de l’intelligence artificielle » rappelle le député. « Ce n’est pas uniquement les robots avec des attitudes catastrophiques pour l’humanité, qui veulent supplanter l’être humain. » Et oui, avant de vouloir (éventuellement) détruire les humains, les robots et ordinateurs ont d’abord pour mission de leur faciliter la vie. Les objets connectés, les voitures autonomes, la domotique sont autant de domaines où la technologie est désormais bien implantée et va exploser dans les années à venir. « Aujourd’hui, on a dans notre smartphone, la puissance de calcul de la Nasa » s’enthousiasme la sénatrice Dominique Gillot. (@publicsenat).

#Transhumanisme

Les robots auront-ils nos jobs, notre cœur et notre peau ? Elon Musk tire une fois de plus la sonnette d’alarme. Pour le patron de la marque de voitures électriques Tesla, il est urgent de réguler l’intelligence artificielle. Désormais, il s’agit, dit-il, du plus grand risque auquel notre civilisation sera confrontée. Alors y a-t-il vraiment de quoi s’inquiéter ? Elon Musk a-t-il raison ? « Il pose en tout cas une question qui est importante : ‘Comment peut-on réfléchir collectivement au choix de société qui émerge avec les nouvelles technologies, et dans ce cas-ci avec l’intelligence artificielle ?’ », commente Pierre Delvenne, docteur en sciences politique et sociale et chercheur qualifié du fond de la recherche scientifique. Mais, « avant de la réguler, j’ai l’impression qu’il faut en tous cas éclairer les décideurs politiques et peut-être les régulateurs, mais l’intelligence artificielle est tellement émergente qu’on ne sait pas encore exactement quelle trajectoire elle va prendre, donc il faudrait qu’elle soit un peu plus établie pour qu’on sache exactement ce qu’il faut réguler et comment le faire ». (@rtbfinfo).

#Banque

Comment l’intelligence artificielle investit le secteur bancaire. Aujourd’hui, l’intelligence artificielle permet de traiter un formulaire de demande en 5 secondes, plutôt qu’en 58 minutes. Appliquée à un secteur bancaire en pleine mutation, cette technologie a beaucoup à apporter à l’un des plus vieux métiers du monde qui doit se moderniser d’urgence afin de mieux répondre aux attentes de ses clients et de les conserver, mais aussi pour rester compétitif face aux fintechs qui se multiplient. La mutation est en marche. (@Challenges).

#Blockchain

La France peut devenir la « Blockchain Nation » et gagner 5 milliards d’euros. L’innovation digitale récente Blockchain de chiffrement et de certification des transactions permet de créer des monnaies virtuelles, en plus de tous ses champs d’application déjà effectifs : l’enregistrement – infalsifiable – du cadastre, pour empêcher les spoliations agricoles au Honduras et Gabon, la traçabilité des médicaments pour éviter la contrefaçon et sauver 700.000 vies par an selon des chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la vente d’énergie électrique de pair-à-pair pour les producteurs individuels équipés de panneaux photovoltaïques, comme les 70.000 utilisateurs au Kenya, la digitalisation et la sécurisation de tous les dossiers médicaux comme en Suède et en Norvège, la réalisation de testaments inviolables sans passer par un tiers de confiance comme le notaire, etc. C’est la banque centrale de Singapour, la MAS, qui vient d’accentuer la dimension géostratégique de cette technologie avec l’annonce du lancement prochain d’une nouvelle monnaie, plus précisément une cryptomonnaie : le dollar digital de Singapour. Ce mouvement fait suite à des annonces récentes de la Russie ainsi que de la Chine, laquelle a même inscrit la technologie Blockchain dans son plan quinquennal en octobre dernier. L’enjeu est de taille pour ces pays, car tous ont perçu la capacité mutante de la technologie au travers de l’émergence, en 2009, du Bitcoin, premier écu de cette grande « e-lignée » qui a enfanté depuis pas moins de 900 monnaies alternatives : Litecoin, Dash, Ripple, etc. Pour autant, l’avis n’est pas unanime : la Banque centrale du Canada a annoncé le 29 mai dernier qu’il était trop tôt pour utiliser la Blockchain, malgré le vif intérêt du jeune Premier ministre, Justin Trudeau. La Banque du Japon, elle, a pris la position exactement inverse en officialisant le Bitcoin comme monnaie légale, le 1er avril dernier. (@latribune).

#Metier

Numérique : 85% des « métiers du futur » n’existeraient pas encore. Quel sera l’avenir de nos emplois en 2030 ? Dès mars 2017, une vingtaine d’experts du numérique, aussi bien des universitaires que des professionnels, a été invitée par Dell et par l’Institut pour le futur (le centre de recherche de l’université d’Oxford) à Palo Alto, en Californie. Ils se sont réunis pour des ateliers afin de prévoir les changements à venir pour le monde de l’entreprise et du travail. Les résultats de ces analyses sont impressionnants : 85% des emplois pour l’horizon 2030 n’existent pas aujourd’hui. La principale cause, selon l’étude, serait la future omniprésence du numérique et de la robotisation, bien plus efficace que l’homme – même pour des tâches intellectuelles, ou encore le désintérêt grandissant pour certains secteurs moins attractifs. D’après le groupe d’experts réunis en Californie, la transition numérique s’opère en trois étapes bien distinctes. La première étape, qui est la simple imitation de la pensée logique, serait déjà derrière nous. En revanche, d’ici quelques années, la naissance d’une véritable intelligence cognitive, capable d’imaginer des données et des solutions imparfaites, comme les humains, pourrait devenir une réalité. L’étude pousse la réflexion plus loin encore et prévoit même l’apparition de l’être humain virtuel d’ici 2030, ce qui constituerait la troisième étape de la révolution numérique. (@latribune).

#Entreprise

OfficeRiders transforme les appartements inoccupés la journée… en espaces pour les professionnels. C’est en partant d’un constat que Florian Delifer a créé OfficeRiders, entreprise dont il est aussi le CEO : « A San Francisco, où les loyers sont élevés, j’habitais dans une colocation et, la journée, on travaillait dans le salon ». A partir de cette expérience, il réalise que la moitié des appartements en ville est partiellement ou totalement inoccupée pendant la journée. D’où l’idée de rassembler cette offre d’espaces disponibles sur un site Internet. La demande est là, avec le développement du nombre de travailleurs nomades et des indépendants. Le site Internet, lancé en mai 2015, recense désormais des offres d’espaces dans une dizaine de villes françaises parmi les plus importantes. Aujourd’hui, la majorité des transactions continue de concerner l’agglomération parisienne. Plusieurs usages ont été retenus : on peut proposer son appartement pour des coworkers, pour l’organisation d’un événement, d’une réunion ou encore d’un tournage. Car la demande a quelque peu changé depuis le lancement : alors que le modèle avait été pensé plutôt pour les indépendants, le fondateur d’OfficeRiders indique qu’il a vu des grandes entreprises faire appel à ses services. Parmi les références que l’on trouve sur le site Internet figurent Google, Samsonite ou encore Chanel… Tous ceux qui réservent des bureaux ont le nom de « riders » dans le langage maison, les personnes mettant tout ou partie de leur maison à disposition contre argent sont les « hôtes« . (@LUsineDigitale).

#Finance

Quatre graphiques pour espérer que la bulle internet ne soit pas de retour. Bulle ? Techmania ? Changement majeur de l’économie mondiale ? Près de deux décennies après l’éclatement de la bulle Internet, les valeurs technologiques ont retrouvé le chemin des sommets. Le S&P500 Information Technology a ainsi battu son record historique à 992,29 points mercredi. Des signes d’une crise à venir ? Pas sûr… En 17 ans, l’économie a changé et la Bourse aussi. Voici quelques graphiques pour remettre en perspective ces records. En 2000, la valorisation des entreprises tech n’avait rien à voir avec les bénéfices qu’elles dégageaient : c’est très nettement moins le cas aujourd’hui. Grâce à une forte hausse des bénéfices des géants GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft), le ratio PER a retrouvé des niveaux raisonnables. Ce ratio du cours de Bourse par rapport aux bénéfices progresse depuis 2012 pour flirter avec les 25 fois, mais il est très loin des niveaux de 2000 où il pouvait atteindre plus de 70 fois. L’autre changement majeur concerne les introductions en Bourse (IPO), dont le nombre a diminué. Selon le relevé de Bloomberg, il y en a eu 81 au deuxième trimestre 2000. Aujourd’hui, ce nombre est retombé pour se situer entre 20 et 40 selon les trimestres. De plus, quelques IPO Tech récentes ont échaudé les futures ambitions. Twitter ou même Snap n’ont pas été couronnés d’un franc succès. Passé l’euphorie des premiers jours, le cours n’a cessé de fondre. (@LesEchos »).

#Agriculture

Circuits courts : la lente évolution des producteurs. Les Etats généraux de l’alimentation ont débutés le jeudi 20 juillet à Bercy : plusieurs mois d’échanges pour recréer de la valeur autour des produits agricoles. Mais aussi, pourquoi pas, repenser les circuits traditionnels de distribution et répondre aux attentes de consommateurs en termes de qualité, de traçabilité, et de santé, par exemple par le développement des circuits courts. Ce mode de commercialisation comprend au maximum un intermédiaire entre le producteur et le consommateur, dans un rayon moyen de 70 km. Cette alimentation de proximité ouvre des perspectives économiques, sociales, environnementales, mais aussi de pur plaisir gustatif pour le consommateur. Décelant en eux « un réel potentiel en matière de consommation durable » l‘Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, l’ADEME, promulguait fin juin un avis positif concernant le développement des circuits courts. Découvrez l’évolution de cette pratique en graphiques, depuis la fin des années 1970, puis en reportage, auprès d’un producteur membre d’une Amap. (@franceculture).

#Media

Les médias pourront bientôt faire payer leurs articles sur Facebook. Pour lire des articles de presse sur Facebook, il vous faudra bientôt ouvrir votre porte-monnaie. Dès la rentrée prochaine, le réseau social introduira en effet sur sa plateforme un système d’abonnement, destiné aux contenus médias. C’est d’abord l’application mobile qui sera concernée, raconte le site The Street, et plus précisément les Instant Articles. Lancé en 2015, ce format offre la possibilité aux médias d’héberger leurs articles directement sur la plateforme. Jusqu’à présent, ce service était entièrement gratuit pour les utilisateurs. Un système qui ne semblait finalement guère convenir aux éditeurs. Campbell Brown, qui s’occupe de nouer des partenariats avec ces derniers chez Facebook, a ainsi déclaré mardi lors d’une conférence : « ils nous ont tous dit qu’ils voulaient une espèce de système d’abonnement, et c’est ce que nous allons faire. » Ce que reprochent les médias aux Instant Articles, c’est avant tout de ne pas être suffisamment rentables. Cette critique avait déjà été formulée par le passé, et avait donné lieu à quelques avancées: plus de publicités, des abonnements aux newsletters, ou encore des suggestions en pied du contenu, renvoyant à d’autres articles à lire sur le site du journal. L’abonnement s’inscrit donc logiquement dans cette lignée. (@LExpress).

21 Juil

Régions.news #290 – Edition du vendredi 21 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image002Légende image. Tous les ans, en septembre, 40 artistes viennent recouvrir les murs d’Eastern Market à Detroit (Etats-Unis), Photo de Daniel Isley / 1X Run. A lire : Détroit, l’eldorado des branchés. Après avoir été déclarée en faillite en 2013, la ville remonte la pente. « Ici, il a toujours fallu survivre ensemble, et c’est à travers l’art que nous le faisons », raconte Robert Davis de Red Bull House of Art.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ Cyril Boulet, artisan boucher affineur à Vannes, était l’invité, en mai, de Facebook France pour témoigner de son expérience. Depuis un peu plus d’un an, il a augmenté de 26% son chiffre d’affaires en communiquant sur le réseau social où ses clients peuvent passer commande à n’importe quelle heure. « L’idée était d’attirer une clientèle plus jeune »

♦ Depuis le 20 juin, la société américaine AirBnB permet à des hôtes de mettre gratuitement à disposition des chambres pour héberger des demandeurs d’asile et des réfugiés en France, grâce à sa plateforme « Open Homes ». Elle compte mi-juillet 600 annonces dans 260 communes, faisant de la France le premier pays européen en termes d’inscrits, se félicite le directeur d’AirBnB France.

#Agriculture

♦ Et si les terres agricoles qui entourent Albi servaient à nourrir sa population, comme cela était déjà le cas au Moyen-Age ? Une utopie pour certains, un coup de com’ pour d’autres. Un objectif pour la ville qui ambitionne d’atteindre l’autosuffisance alimentaire à l’horizon 2020 et fait figure de précurseur alors que se sont ouverts jeudi 20 juillet les « Etats généraux de l’alimentation » à Paris. Il reste trois ans pour atteindre les objectifs. Mais des freins existent encore. De son côté, la mairie ne peut pas fournir de bilan chiffré de la production ou de la consommation dans un rayon de 60 km et a du mal à trouver des terres disponibles.

#Blockchain [épisode1]

♦ La BlockChain (chaîne de blocs) est un processus informatique qui permet d’authentifier à 100% n’importe quelle transaction (échange d’argent, un transfert d’information confidentielle, etc.). Par exemple : pour faire un achat en ligne, plus besoin de passer par un intermédiaire financier qui certifie que vous avez de l’argent sur votre compte, la blockchain s’en charge. Elle est souvent présentée comme une sorte de grand registre virtuel dans lequel sont stockées toutes les transactions. Les données sont chiffrées. Chaque fois que l’on fait une opération, cela crée un petit bout d’information qu’on appelle « bloc ». C’est un procédé d’authentification indestructible et infalsifiable. Cela permet notamment d’éviter la vente en double ou la falsification de monnaie. A écouter : La révolution technologique qui va bousculer les institutions sur @franceinfo. (A suivre).

#Robot

♦ Lundi 17 juillet dans un centre commercial de la côte est des États-Unis, un robot de surveillance s’est suicidé en se noyant dans une fontaine. Est-ce que les robots ont des faiblesses algorithmiques ? A quoi peut bien rimer la vie d’un robot lorsque l’on a été programmé par des humains pour seconder des humains dans la surveillance d’autres humains. Lire aussi : Un homme a attaqué un robot de surveillance et l’humanité sera probablement un jour jugée pour ça.

image004Légende image. Livraison d’un ordinateur à la mairie de Norwich en Angleterre en février 1957

#Citation

♦ « Il faut considérer qu’il n’existe rien de plus difficile à accomplir, rien dont le succès ne soit plus douteux, ni rien de plus dangereux à mener, que d’initier un nouvel ordre des choses. » Nicolas Machiavel. (Le Prince).

#Pictogramme

♦ Lundi 17 juillet était la journée mondiale pour les émojis. L’Emoji (えもじ) est le terme japonais, créé à la fin des années 90, pour désigner les émoticônes (pictogramme) utilisées dans les messages électroniques et sur les réseaux sociaux. A quoi servent les émojis ? « Cela évite d’écrire, c’est plus rapide » relate un internaute. Un autre explique que « cela permet de mettre un peu de sentiments, un peu de joie et un peu de couleurs. ». Les emojis sont désormais si répandues qu’il est fréquent de les trouver dans les mails professionnels. Un outil pour humaniser un message qu’il faut néanmoins manier avec parcimonie et prudence.

♦ Pour les nouveaux émojis, le chemin est long avant d’arriver sur nos smartphones. Ils font l’objet de plusieurs étapes de validation sélective au sein du Consortium Unicode, association en charge depuis 25 ans de standardiser l’ensemble des caractères, pour qu’ils soient lisibles par tous les appareils électroniques.

♦ Comme tout langage, les émojis ont permis le développement d’un argot propre aux internautes. Ces petits smileys sont devenus si populaires, qu’ils sont parfois dotés d’un sens caché. Par exemple : avec la grenouille, on commente une situation gênante de manière sarcastique ; un serpent est synonyme de quelqu’un d’égoïste, de tricheur ou de traître… Si on veut en savoir plus, aller sur emojipedia.org. Les personnes de plus de 55 ans aussi en usent, et en abusent. On a pu lire ainsi dans un tweet de @eskr9 : « Depuis que ma grand-mère a acheté un iPhone, il y a presque plus d’emojis que de mots dans ses messages  ».

♦ Pourquoi un tel engouement ? Comment faut-il comprendre son essor ? L’émoji annonce-t-il le tout oral ? Pierre Halté, docteur en sciences du langage à l’Université Paris-Est Créteil, analyse ce phénomène planétaire. Il explique : « Beaucoup de gens pensent que les émojis contribuent à appauvrir notre langue verbale. Mais ce n’est pas le cas. Les émojis ne remplacent pas des mots, ils remplacent des gesticulations, une intonation, etc. que l’on utiliserait à l’oral. Ils s’intègrent au texte et interagissent avec lui. »

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 15 juillet 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – Des médias américains s’allient pour faire face au duopole Facebook et Google ; l’Union de la Presse américaine demande une modification de la loi anti-trust ; la presse libre a besoin de régulation ; une nouvelle loi ne sauvera pas la presse de son déclin ; Facebook fait le point avec la presse européenne ; – Grâce aux bots, Twitter s’est transformé en gigantesque machine à désinformation ; – Il est temps de sauver Internet ; et la neutralité du Net ; – Comment la Chine veut verrouiller encore plus Internet.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 21 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#MediaSocial

xSeriously, L’Outil Pour Renouer Le Dialogue Avec Les Trolls. « Après seulement sept échanges, les gens commencent à se traiter de nazis », indique Guillaume Buffet, ancien président et membre du conseil d’administration de Renaissance Numérique. Le think tank a travaillé deux ans à la mise au point d’une méthode pour désamorcer les conversations haineuses ou complotistes sur Internet et les réseaux sociaux. Lancé le 10 juillet, la plate-forme Seriously.ong permet de générer contre-arguments, attitudes à adopter et exemples à fournir. Mais attention, précise Guillaume Buffet, porteur du projet, « c’est tout sauf le robot pour désamorcer la haine. C’est un support au service du dialogue que les internautes peuvent utiliser pour répondre avec leurs propres mots ». (@forbes_fr). Sur internet, le troll pollue toute tentative de conversation : « après sept échanges, les gens commencent à se traiter de nazis ». Crédit image : Les trolls | Getty Images.

#Chatbot

Vous allez de plus en plus parler à un robot sur Internet mais c’est une bonne nouvelle. Issu de la contraction des mots « chat » (discussion) et « bot » (robot), un chatbot est un agent conversationnel intelligent, un robot logiciel capable d’interagir avec des humains en langage naturel, via un service de messagerie hébergé sur un site web ou sur les réseaux sociaux. Grâce aux nombreuses questions et réponses prédéfinies en amont par l’humain, le robot est en mesure de répondre à une demande de manière automatisée en seulement quelques secondes. Et les chatbots font leur chemin. Les avancées de l’intelligence artificielle ne leur permettent pas encore de réellement réfléchir, analyser et apprendre, mais les dotent néanmoins d’une compréhension du langage naturel et d’une interprétation suffisamment fine des requêtes pour que les utilisateurs les plébiscitent. Ce n’est ainsi pas un hasard si, depuis avril 2016 et l’annonce de l’ouverture de Facebook Messenger aux agents conversationnels, plus de 100.000 chatbots ont été lancés sur la messagerie instantanée du réseau social; ni si 80% des entreprises envisagent d’ores et déjà de confier à un chatbot leurs interactions clients d’ici à 2020; ou encore si 56% des Français estiment que les chatbots vont contribuer à simplifier leur vie. (@LeHuffPost).

#Publicite

La réalité virtuelle dans la pub : des outils nouveaux pour déclencher l’acte d’achat. Selon certaines estimations, la réalité virtuelle (VR) représentera un marché de 162 milliards de dollars (142 milliards d’euros) d’ici 2020. Seule la moitié de cette somme devrait provenir des ventes de matériel : le reste sera issu des logiciels, contenus et services. Les publicitaires ne peuvent pas se permettre de passer à côté, non seulement de l’importance du marché, mais surtout du potentiel d’influence unique que possède la VR sur nos choix et notre comportement. Si ce potentiel existe, c’est grâce au phénomène appelé sentiment de présence : la réalité virtuelle nous donne la perception d’être réellement, physiquement présent à l’intérieur de la scène qui se joue dans notre casque. Aux côtés du sentiment de présence, une foule d’autres facteurs psychologiques entrent en jeu. Des chercheurs du Virtual Human Interaction Lab à l’Université de Stanford (Californie) étudient, depuis des années, les effets de la VR sur le comportement. Leurs recherches ont produit des résultats impressionnants. Le plus remarquable est peut-être la découverte que notre apparence dans la réalité virtuelle peut changer notre comportement dans le « monde réel ». Ils ont découvert, par exemple, que le fait d’être vieilli dans la VR pouvait nous faire réfléchir à notre futur, et donc nous pousser à dépenser moins et épargner plus. D’autres études ont montré qu’une perte de poids virtuelle nous incitait à manger moins et à faire plus d’exercice, et pouvait nous rendre plus confiants en nous et plus sociables. Or, l’un des principaux objectifs de la publicité est d’influencer les comportements d’achat. La réalité virtuelle lui offre donc des possibilités encore plus larges que les médias traditionnels. C’est presque comme si un VRP était incorporé dans chaque ordinateur. (@FR_Conversation).

#Alimentation

Tout savoir de son alimentation grâce à la réalité augmentée. Savoir ce que l’on mange exactement est une préoccupation pour nombre de nos concitoyens. Ceux qui suivent un régime alimentaire bien sûr, mais aussi ceux qui font attention à leur hygiène de vie, ceux qui ont des allergies alimentaires ou bien encore ceux qui veulent tout savoir de ce qu’ils consomment. La réalité augmentée pourrait, dans un futur proche, nous offrir aisément toutes ces informations. Démonstration avec cette expérience. Le YouTubeur napkinmoments a récemment mis en ligne une vidéo d’une petite application qu’il a réalisé en réalité augmentée avec ARKit. Dans cette vidéo, il a placé une banane sur sa table. En pointant son iPhone vers le fruit, celui-ci reconnait qu’il s’agit d’une banane et donne un certain nombre d’informations nutritives sur le produit. Apparaissent, dans des bulles, les vitamines et minéraux que l’on trouve dans le produit, le nombre de calories, de sucres, de graisses, etc. (@rvfrance).

#Sante

Sur internet, ce médecin soulage ses collègues du poids de leur quotidien. Entre deux consultations dans son cabinet de généraliste, Baptiste Beaulieu écrit des livres, des posts de blog, et tourne quelques vidéos. « Ah vous tombez bien, il fallait que je raconte ça à quelqu’un. Là, je suis en train de m’énerver tout seul. » A peine a-t-il décroché le téléphone que déjà l’homme qui se cache derrière le pseudonyme « Baptiste Beaulieu » vocifère. Aujourd’hui, c’est un patient qui a été lourdement discriminé par son employeur parce qu’il est séropositif. Hier et demain, ce sera autre chose. Autre chose, parce que c’est comme ça qu’est le milieu médical. « Lourd ». « Difficile ». Ce qui a changé, c’est que depuis novembre 2012, le généraliste en parle ouvertement. Blog, livres, vidéos: sur tous les supports, le succès est au rendez-vous et les lecteurs se comptent par centaines de milliers. « Je croyais faire le plus beau métier du monde, j’ai pris une claque ». (@LExpress).

#Festival

West Web Festival, le festival rock du digital. Web, Business & Music. La quatrième édition du West Web Festival de l’accélérateur et du fonds West Web Valley s’est tenue à la mi-juillet à Carhaix près de Brest. Co-fondé par Charles Cabillic, Sébastien Le Corfec et Ronan Le Moal, l’événement a une nouvelle fois rempli ses ambitions: des conférences mélangées à une programmation musicale très riche. En effet, le festival a noué depuis 4 ans un partenariat avec les Vieilles Charrues où les festivaliers se retrouvent à la fin de la journée. Cette année, ils ont pu assister aux concerts de Phoenix, Justice ou encore Kungs. Au son de Born to be wild de Steppenwolf, les speakers se sont succédés sur la scène. La thématique de cette quatrième édition était les «Les entreprises traditionnelles qui prennent le virage du numérique». La première journée a débuté avec Michel Edouard Leclerc venu débattre de l’importance du digital dans son groupe et plus largement dans la grande distribution. A noter que le chiffre d’affaires du drive des magasins Leclerc s’élève à 2 600 milliards d’euros. (@frenchweb). A lire aussi : Frigo Magic, lauréat de la Startup Battle du West Web Festival 2017 (@bymaddyness).

#Paiement

Le paiement par mobile remplacera-t-il bientôt l’argent liquide ? Depuis des années, les économistes sont nombreux à annoncer la transition des pays scandinaves vers une société sans billets ni pièces. Au fur et à mesure, les espèces ont disparu du portefeuille des Suédois ou des Danois, remplacés par des cartes bancaires jugés moins chères et plus pratiques. En Suède, les consommateurs utilisent les cartes trois fois plus souvent que les autres Européens, et certains commerçants ou systèmes de transports ont éliminé l’option cash. Le Danemark constate également un pourcentage très bas d’espèces en circulation, tandis que les pièces et les billets ont représenté un cinquième de l’ensemble des transactions monétaires en 2015. (@LExpress).

#ObjetConnecte

Google ressuscite ses Glass. Portées disparues depuis près de trois ans, les Google Glass font leur retour. Mardi 18 juillet, le moteur de recherche a dévoilé une deuxième version de ses lunettes connectées. Avec un changement majeur: elles sont désormais exclusivement destinées aux entreprises. « Nous constatons des développements incroyables dans le monde du travail », assure Jay Kothari, le nouveau responsable du projet. « Plus de cinquante sociétés les utilisent pour travailler plus vite et plus facilement », poursuit-il. Le nouveau modèle ressemble fortement au premier. Mais il est désormais possible de l’accrocher sur des lunettes de vue ou de sécurité. Google assure aussi qu’il est plus léger et confortable que son prédécesseur. Les autres améliorations sont techniques: processeur plus performant, durée de vie de la batterie allongée, résolution plus importante de la caméra et meilleure connexion au Wi-Fi. L’appareil est commercialisé par un réseau de partenaires. Son prix peut ainsi varier en fonction des logiciels et services inclus.

#Sport

Le Tour de France, cette course à l’innovation technologique. L’un a mis 196 jours pour parcourir 127 millions de kilomètres dans l’espace ; plus terre à terre, les autres vont mettre trois semaines pour couvrir 3.540 kilomètres sur les routes. Mais Thomas Pesquet et certains coureurs cyclistes du Tour de France ont un point commun : les capsules e-Celsius, mises au point par la PME caennaise BodyCap. Ces gélules connectées, miniaturisées, sont ingérées par une partie du peloton, dont certains coureurs de l’équipe française de la FDJ (Thibault Pinot, Arnaud Démare). « On s’en sert en course et lors des entraînements. Cela permet de connaître la température centrale du corps afin de mesurer précisément les réactions des coureurs à la chaleur et les phénomènes de surchauffe ou de déshydratation », explique Frédéric Grappe, responsable de la performance à la FDJ. Est-ce la nouvelle innovation technologique qui va s’imposer dans le cyclisme professionnel, à l’instar de l’oreillette introduite par Motorola (alors sponsor d’équipe) dès 1992 pour mettre en contact coureurs et directeur sportif, et qui s’est ensuite démocratisée dans le peloton ? Ces gélules font, en tout cas, partie des pistes testées par les équipes pro. Car si le Tour de France est avant tout une épreuve d’endurance, le cyclisme est aussi une course à la technologie – et le vélo l’un des sports les plus connectés qui soient. Depuis des années, les capteurs en tout genre sont le fer de lance de l’arsenal technologique des équipes pour optimiser les performances de leurs coureurs. (@LesEchos).

#Prevention

Des robots-bateaux autonomes voguent désormais en Chine pour empêcher les noyades. Depuis l’hiver dernier, des robots aux airs de bateaux arpentent les eaux d’un grand lac chinois particulièrement dangereux pour les nageurs. Dans le lac Tian’e, à Hefei, dans l’est de la Chine, ces véhicules maritimes autonomes embarquent GPS, caméras ainsi que capteurs acoustiques et infrarouges avant d’être mis à l’eau. Objectif : assister les secours dans ce lieu très touristique, qui accueille des centaines de personnes lors de périodes estivales. L’année dernière, 15 personnes se sont noyées dans le lac Tian’e, selon l’agence de presse China Daily. Depuis l’inauguration du lac en 2004, 66 personnes y ont trouvé la mort. Ces nouveaux robots parcourent le lac depuis le 3 juillet dernier et seront accompagnés de vingt capteurs optiques et infrarouges, installés aux abords du lac, pour mener à bien leur mission. Un émetteur radio a également été installé le long des rives pour quadriller ce secteur de 70 hectares. Les véhicules sont ainsi capables d’alerter les nageurs qui s’approchent des zones dangereuses et de transmettre leur localisation aux sauveteurs. (@MashableFR).

#Cyberattaque

Une cyberattaque mondiale coûterait autant que l’ouragan Sandy. Une cyberattaque mondiale pourrait engendrer en moyenne des pertes économiques de 53 milliards de dollars (46 milliards d’euros), un chiffre équivalent au coût des dégâts provoqués par l’ouragan Sandy aux Etats-Unis en 2012, selon une étude publiée lundi par le marché britannique de l’assurance Lloyd’s of London. Cette étude, coréalisée par le cabinet Cyence, s’est intéressée aux potentielles pertes économiques que provoqueraient le piratage d’un fournisseur de services de cloud (informatique dématérialisée) et des cybertattaques des systèmes d’exploitation des ordinateurs d’entreprises. Les assureurs cherchent à estimer leur exposition à d’éventuelles pertes liées à des cyberattaques car, comme le révèle l’étude, en dépit de l’essor de la demande en cyberassurance, les montants couverts restent largement insuffisants. Le déficit d’assurance se chiffrant en dizaines de milliards de dollars. « Parce que le cyber est virtuel, il est vraiment difficile de comprendre comment une cyberattaque pourrait faire boule de neige », a déclaré à Reuters Inga Beale, directrice générale de Lloyd’s of London. (@latribune).

#Hoax

Non, « Jayden K Smith » ne va pas pirater votre compte Facebook. Un message circule actuellement sur Facebook, mettant en garde contre un pirate informatique. Sauf que celui-ci n’existe pas. Il ne vous avait pas envoyé de message depuis dix ans, mais voici qu’un vieux copain du lycée vous recontacte. Son message a beau être plein de fautes d’orthographe, vous comprenez qu’il vous met en garde contre un certain « Jayden K. Smith ». Si vous avez le malheur de l’accepter en ami, ou si une personne de votre liste de contacts le fait, il vous piratera. Bonne nouvelle: ceci n’est qu’une vaste blague et vous ne risquez a priori pas grand-chose. En tout cas, par ce biais-là. (@LExpress).