21 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 21 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#MediaSocial

xSeriously, L’Outil Pour Renouer Le Dialogue Avec Les Trolls. « Après seulement sept échanges, les gens commencent à se traiter de nazis », indique Guillaume Buffet, ancien président et membre du conseil d’administration de Renaissance Numérique. Le think tank a travaillé deux ans à la mise au point d’une méthode pour désamorcer les conversations haineuses ou complotistes sur Internet et les réseaux sociaux. Lancé le 10 juillet, la plate-forme Seriously.ong permet de générer contre-arguments, attitudes à adopter et exemples à fournir. Mais attention, précise Guillaume Buffet, porteur du projet, « c’est tout sauf le robot pour désamorcer la haine. C’est un support au service du dialogue que les internautes peuvent utiliser pour répondre avec leurs propres mots ». (@forbes_fr). Sur internet, le troll pollue toute tentative de conversation : « après sept échanges, les gens commencent à se traiter de nazis ». Crédit image : Les trolls | Getty Images.

#Chatbot

Vous allez de plus en plus parler à un robot sur Internet mais c’est une bonne nouvelle. Issu de la contraction des mots « chat » (discussion) et « bot » (robot), un chatbot est un agent conversationnel intelligent, un robot logiciel capable d’interagir avec des humains en langage naturel, via un service de messagerie hébergé sur un site web ou sur les réseaux sociaux. Grâce aux nombreuses questions et réponses prédéfinies en amont par l’humain, le robot est en mesure de répondre à une demande de manière automatisée en seulement quelques secondes. Et les chatbots font leur chemin. Les avancées de l’intelligence artificielle ne leur permettent pas encore de réellement réfléchir, analyser et apprendre, mais les dotent néanmoins d’une compréhension du langage naturel et d’une interprétation suffisamment fine des requêtes pour que les utilisateurs les plébiscitent. Ce n’est ainsi pas un hasard si, depuis avril 2016 et l’annonce de l’ouverture de Facebook Messenger aux agents conversationnels, plus de 100.000 chatbots ont été lancés sur la messagerie instantanée du réseau social; ni si 80% des entreprises envisagent d’ores et déjà de confier à un chatbot leurs interactions clients d’ici à 2020; ou encore si 56% des Français estiment que les chatbots vont contribuer à simplifier leur vie. (@LeHuffPost).

#Publicite

La réalité virtuelle dans la pub : des outils nouveaux pour déclencher l’acte d’achat. Selon certaines estimations, la réalité virtuelle (VR) représentera un marché de 162 milliards de dollars (142 milliards d’euros) d’ici 2020. Seule la moitié de cette somme devrait provenir des ventes de matériel : le reste sera issu des logiciels, contenus et services. Les publicitaires ne peuvent pas se permettre de passer à côté, non seulement de l’importance du marché, mais surtout du potentiel d’influence unique que possède la VR sur nos choix et notre comportement. Si ce potentiel existe, c’est grâce au phénomène appelé sentiment de présence : la réalité virtuelle nous donne la perception d’être réellement, physiquement présent à l’intérieur de la scène qui se joue dans notre casque. Aux côtés du sentiment de présence, une foule d’autres facteurs psychologiques entrent en jeu. Des chercheurs du Virtual Human Interaction Lab à l’Université de Stanford (Californie) étudient, depuis des années, les effets de la VR sur le comportement. Leurs recherches ont produit des résultats impressionnants. Le plus remarquable est peut-être la découverte que notre apparence dans la réalité virtuelle peut changer notre comportement dans le « monde réel ». Ils ont découvert, par exemple, que le fait d’être vieilli dans la VR pouvait nous faire réfléchir à notre futur, et donc nous pousser à dépenser moins et épargner plus. D’autres études ont montré qu’une perte de poids virtuelle nous incitait à manger moins et à faire plus d’exercice, et pouvait nous rendre plus confiants en nous et plus sociables. Or, l’un des principaux objectifs de la publicité est d’influencer les comportements d’achat. La réalité virtuelle lui offre donc des possibilités encore plus larges que les médias traditionnels. C’est presque comme si un VRP était incorporé dans chaque ordinateur. (@FR_Conversation).

#Alimentation

Tout savoir de son alimentation grâce à la réalité augmentée. Savoir ce que l’on mange exactement est une préoccupation pour nombre de nos concitoyens. Ceux qui suivent un régime alimentaire bien sûr, mais aussi ceux qui font attention à leur hygiène de vie, ceux qui ont des allergies alimentaires ou bien encore ceux qui veulent tout savoir de ce qu’ils consomment. La réalité augmentée pourrait, dans un futur proche, nous offrir aisément toutes ces informations. Démonstration avec cette expérience. Le YouTubeur napkinmoments a récemment mis en ligne une vidéo d’une petite application qu’il a réalisé en réalité augmentée avec ARKit. Dans cette vidéo, il a placé une banane sur sa table. En pointant son iPhone vers le fruit, celui-ci reconnait qu’il s’agit d’une banane et donne un certain nombre d’informations nutritives sur le produit. Apparaissent, dans des bulles, les vitamines et minéraux que l’on trouve dans le produit, le nombre de calories, de sucres, de graisses, etc. (@rvfrance).

#Sante

Sur internet, ce médecin soulage ses collègues du poids de leur quotidien. Entre deux consultations dans son cabinet de généraliste, Baptiste Beaulieu écrit des livres, des posts de blog, et tourne quelques vidéos. « Ah vous tombez bien, il fallait que je raconte ça à quelqu’un. Là, je suis en train de m’énerver tout seul. » A peine a-t-il décroché le téléphone que déjà l’homme qui se cache derrière le pseudonyme « Baptiste Beaulieu » vocifère. Aujourd’hui, c’est un patient qui a été lourdement discriminé par son employeur parce qu’il est séropositif. Hier et demain, ce sera autre chose. Autre chose, parce que c’est comme ça qu’est le milieu médical. « Lourd ». « Difficile ». Ce qui a changé, c’est que depuis novembre 2012, le généraliste en parle ouvertement. Blog, livres, vidéos: sur tous les supports, le succès est au rendez-vous et les lecteurs se comptent par centaines de milliers. « Je croyais faire le plus beau métier du monde, j’ai pris une claque ». (@LExpress).

#Festival

West Web Festival, le festival rock du digital. Web, Business & Music. La quatrième édition du West Web Festival de l’accélérateur et du fonds West Web Valley s’est tenue à la mi-juillet à Carhaix près de Brest. Co-fondé par Charles Cabillic, Sébastien Le Corfec et Ronan Le Moal, l’événement a une nouvelle fois rempli ses ambitions: des conférences mélangées à une programmation musicale très riche. En effet, le festival a noué depuis 4 ans un partenariat avec les Vieilles Charrues où les festivaliers se retrouvent à la fin de la journée. Cette année, ils ont pu assister aux concerts de Phoenix, Justice ou encore Kungs. Au son de Born to be wild de Steppenwolf, les speakers se sont succédés sur la scène. La thématique de cette quatrième édition était les «Les entreprises traditionnelles qui prennent le virage du numérique». La première journée a débuté avec Michel Edouard Leclerc venu débattre de l’importance du digital dans son groupe et plus largement dans la grande distribution. A noter que le chiffre d’affaires du drive des magasins Leclerc s’élève à 2 600 milliards d’euros. (@frenchweb). A lire aussi : Frigo Magic, lauréat de la Startup Battle du West Web Festival 2017 (@bymaddyness).

#Paiement

Le paiement par mobile remplacera-t-il bientôt l’argent liquide ? Depuis des années, les économistes sont nombreux à annoncer la transition des pays scandinaves vers une société sans billets ni pièces. Au fur et à mesure, les espèces ont disparu du portefeuille des Suédois ou des Danois, remplacés par des cartes bancaires jugés moins chères et plus pratiques. En Suède, les consommateurs utilisent les cartes trois fois plus souvent que les autres Européens, et certains commerçants ou systèmes de transports ont éliminé l’option cash. Le Danemark constate également un pourcentage très bas d’espèces en circulation, tandis que les pièces et les billets ont représenté un cinquième de l’ensemble des transactions monétaires en 2015. (@LExpress).

#ObjetConnecte

Google ressuscite ses Glass. Portées disparues depuis près de trois ans, les Google Glass font leur retour. Mardi 18 juillet, le moteur de recherche a dévoilé une deuxième version de ses lunettes connectées. Avec un changement majeur: elles sont désormais exclusivement destinées aux entreprises. « Nous constatons des développements incroyables dans le monde du travail », assure Jay Kothari, le nouveau responsable du projet. « Plus de cinquante sociétés les utilisent pour travailler plus vite et plus facilement », poursuit-il. Le nouveau modèle ressemble fortement au premier. Mais il est désormais possible de l’accrocher sur des lunettes de vue ou de sécurité. Google assure aussi qu’il est plus léger et confortable que son prédécesseur. Les autres améliorations sont techniques: processeur plus performant, durée de vie de la batterie allongée, résolution plus importante de la caméra et meilleure connexion au Wi-Fi. L’appareil est commercialisé par un réseau de partenaires. Son prix peut ainsi varier en fonction des logiciels et services inclus.

#Sport

Le Tour de France, cette course à l’innovation technologique. L’un a mis 196 jours pour parcourir 127 millions de kilomètres dans l’espace ; plus terre à terre, les autres vont mettre trois semaines pour couvrir 3.540 kilomètres sur les routes. Mais Thomas Pesquet et certains coureurs cyclistes du Tour de France ont un point commun : les capsules e-Celsius, mises au point par la PME caennaise BodyCap. Ces gélules connectées, miniaturisées, sont ingérées par une partie du peloton, dont certains coureurs de l’équipe française de la FDJ (Thibault Pinot, Arnaud Démare). « On s’en sert en course et lors des entraînements. Cela permet de connaître la température centrale du corps afin de mesurer précisément les réactions des coureurs à la chaleur et les phénomènes de surchauffe ou de déshydratation », explique Frédéric Grappe, responsable de la performance à la FDJ. Est-ce la nouvelle innovation technologique qui va s’imposer dans le cyclisme professionnel, à l’instar de l’oreillette introduite par Motorola (alors sponsor d’équipe) dès 1992 pour mettre en contact coureurs et directeur sportif, et qui s’est ensuite démocratisée dans le peloton ? Ces gélules font, en tout cas, partie des pistes testées par les équipes pro. Car si le Tour de France est avant tout une épreuve d’endurance, le cyclisme est aussi une course à la technologie – et le vélo l’un des sports les plus connectés qui soient. Depuis des années, les capteurs en tout genre sont le fer de lance de l’arsenal technologique des équipes pour optimiser les performances de leurs coureurs. (@LesEchos).

#Prevention

Des robots-bateaux autonomes voguent désormais en Chine pour empêcher les noyades. Depuis l’hiver dernier, des robots aux airs de bateaux arpentent les eaux d’un grand lac chinois particulièrement dangereux pour les nageurs. Dans le lac Tian’e, à Hefei, dans l’est de la Chine, ces véhicules maritimes autonomes embarquent GPS, caméras ainsi que capteurs acoustiques et infrarouges avant d’être mis à l’eau. Objectif : assister les secours dans ce lieu très touristique, qui accueille des centaines de personnes lors de périodes estivales. L’année dernière, 15 personnes se sont noyées dans le lac Tian’e, selon l’agence de presse China Daily. Depuis l’inauguration du lac en 2004, 66 personnes y ont trouvé la mort. Ces nouveaux robots parcourent le lac depuis le 3 juillet dernier et seront accompagnés de vingt capteurs optiques et infrarouges, installés aux abords du lac, pour mener à bien leur mission. Un émetteur radio a également été installé le long des rives pour quadriller ce secteur de 70 hectares. Les véhicules sont ainsi capables d’alerter les nageurs qui s’approchent des zones dangereuses et de transmettre leur localisation aux sauveteurs. (@MashableFR).

#Cyberattaque

Une cyberattaque mondiale coûterait autant que l’ouragan Sandy. Une cyberattaque mondiale pourrait engendrer en moyenne des pertes économiques de 53 milliards de dollars (46 milliards d’euros), un chiffre équivalent au coût des dégâts provoqués par l’ouragan Sandy aux Etats-Unis en 2012, selon une étude publiée lundi par le marché britannique de l’assurance Lloyd’s of London. Cette étude, coréalisée par le cabinet Cyence, s’est intéressée aux potentielles pertes économiques que provoqueraient le piratage d’un fournisseur de services de cloud (informatique dématérialisée) et des cybertattaques des systèmes d’exploitation des ordinateurs d’entreprises. Les assureurs cherchent à estimer leur exposition à d’éventuelles pertes liées à des cyberattaques car, comme le révèle l’étude, en dépit de l’essor de la demande en cyberassurance, les montants couverts restent largement insuffisants. Le déficit d’assurance se chiffrant en dizaines de milliards de dollars. « Parce que le cyber est virtuel, il est vraiment difficile de comprendre comment une cyberattaque pourrait faire boule de neige », a déclaré à Reuters Inga Beale, directrice générale de Lloyd’s of London. (@latribune).

#Hoax

Non, « Jayden K Smith » ne va pas pirater votre compte Facebook. Un message circule actuellement sur Facebook, mettant en garde contre un pirate informatique. Sauf que celui-ci n’existe pas. Il ne vous avait pas envoyé de message depuis dix ans, mais voici qu’un vieux copain du lycée vous recontacte. Son message a beau être plein de fautes d’orthographe, vous comprenez qu’il vous met en garde contre un certain « Jayden K. Smith ». Si vous avez le malheur de l’accepter en ami, ou si une personne de votre liste de contacts le fait, il vous piratera. Bonne nouvelle: ceci n’est qu’une vaste blague et vous ne risquez a priori pas grand-chose. En tout cas, par ce biais-là. (@LExpress).