15 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 15 août 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xNew York City, An aerial view of Manhatttan, 1930. Crédit photo : Clifton R. Adamds and Edwin L. Wisherd / National Geograpic Creative / Cordbis. Colour. A voir « Photos of the United States In The Early 20th Century » by the National Geographic Magazine. @oldpicsarchive.

#Robotique

Nouveau monde. iCub, le petit robot humanoïde européen. La chercheuse Serena Ivaldi, de l’INRIA Nancy, travaille sur le projet iCub de robot européen. L’INRIA de Nancy travaille sur un projet de robot à forme humaine doté de fonctions évoluées baptisé iCub. « iCub est un petit robot humanoïde qui a l’apparence d’un enfant de quatre ans. Il est issu projet européen de recherche lancé en 2004. iCub a beaucoup évolué. Aujourd’hui, il recouvert d’une peau artificielle qui lui permet de détecter les contacts. Il est également équipé de capteurs de force et de jambes. Il peut réellement marcher, ce qui est une prouesse technique. Il dispose de mains comptant chacune neuf moteurs qui ont été très difficile à miniaturiser. iCub est une plateforme de recherche qui nous permet de tester des technologies. Les algorithmes que nous développons sont transposables dans des robots industriels. » (@franceinfo).

Créé par une start-up de Toulouse, Flipr est un petit robot connecté qui analyse en temps réel l’état de l’eau d’une piscine. Les données sont affichées en direct sur smartphone. Il vous avertit dès qu’il y a un problème (changement de température, absence de chlore…) et vous indique exactement quoi faire pour le résoudre (rajouter de l’eau, du chlore, ou changer le cycle de filtration…). (@actutoulouse).

#Commerce

Amazon Rêve d’une Ruche Géante pour ses Drones de Livraison. Depuis quelques temps, Amazon développe un programme de livraison par drones. Mais un entrepôt classique est inadapté à ce type de livraisons, Amazon vient de soumettre l’idée de construire d’immenses ruches pour ses drones de livraison dans les centres villes. Les centres fonctionneront comme une sorte de colonie d’insectes. Un système multi-niveaux permettra un flux constant de drones entrants et sortants. « En localisant les centres d’exécution dans les villes, les articles peuvent être livrés plus rapidement à la population croissante de personnes vivant dans les villes, ainsi qu’à la grande population de personnes qui travaillent dans les villes », affirme-t-on du côté de la firme américaine. (@humanoides_FR).

#Paiement

Naissance du numéro un mondial des solutions de paiement. Bousculé par la concurrence des start-up, surveillé de plus en plus près par les régulateurs, le marché des moyens de paiement est en plein bouleversement. Mercredi 9 juillet, une opération d’ampleur est venue s’ajouter au mouvement de consolidation qui secoue le marché depuis quelques mois : le numéro un américain des solutions de paiement Vantiv a annoncé le rachat du britannique Worldpay pour plus de 10 milliards de dollars. L’opération, en gestation depuis plusieurs semaines, donnera naissance au numéro un mondial du secteur par les volumes de transactions. Valorisé plus de 20 milliards de dollars, le nouvel ensemble, baptisé « Worldpay », traitera environ 1.500 milliards de dollars de paiements et 40 milliards de transactions, via 300 méthodes de paiement dans 146 pays et 126 devises, avec un chiffre d’affaires net combiné de plus de 3,2 milliards de dollars. (@LesEchos).

#Cryptomonnaie

Comment Poutine espère doubler Pékin sur le bitcoin. Poutine ne fait jamais les choses à moitié. Et il le prouve encore une fois avec le bitcoin. Un de des proches conseillers au Kremlin, par ailleurs dirigeant d’une société de cryptomonnaies, va lever 100 millions de dollars pour développer les capacités de création de bitcoin de la Russie. L’intérêt du président russe pour cette monnaie créée en 2009 n’est pas nouveau. En juin, il a rencontré à Saint-Pétersbourg le créateur de l’ether, deuxième monnaie virtuelle du marché et fait part de sa volonté de développer l’industrie russe. Mais avec ce projet d’investissement, Poutine se donne réellement les moyens de faire de son pays l’un des plus gros producteurs de bitcoin et un concurrent direct de Pékin. (@LesEchos).

#Police

A Los Angeles, des habitants se mobilisent contre l’utilisation de drones par la police. La polémique avait déjà éclaté en 2014, lorsque la ville de Seattle, aux Etats-Unis, avait offert deux drones à Los Angeles. L’annonce par la police de la ville en début de semaine du lancement d’un programme pilote d’un an a réveillé les contestations. Alors qu’une commission composée de civils bénévoles nommés par le maire et chargée de mettre en place la politique générale de la police de Los Angeles se réunissait pour rendre son avis sur le projet, des manifestants ont fait part de leur opposition, mardi 8 août, relate le Los Angeles Times. Pourtant, le discours des forces de l’ordre se voulait rassurant : l’engin ne pourra être déployé qu’en cas de prise d’otage, d’incendie, de détection d’une bombe ou face à un forcené barricadé, et ne sera pas armé. Ils le considèrent comme un « outil de bon sens qui peut assurer la sécurité des résidents et des agents en cas de situations dangereuses ». Plusieurs voix se sont malgré tout élevées, fustigeant une absence de concertation avec la population : « Les drones représentent une importante menace pour la vie privée. Ils ne devraient être autorisés qu’après un solide débat public », a plaidé Melanie Ochoa, avocate membre de l’Union américaine pour les libertés civiles en Caroline du Sud. Les opposants craignent que ces robots ne soient utilisés à terme pour de la surveillance aérienne, voire qu’une arme soit montée sur l’engin. « Ce que ça représente, c’est l’escalade et la militarisation galopante de la police », a affirmé Hamid Khan, le fondateur de Stop LAPD Spying Coalition, un collectif d’activistes qui militent pour le respect des libertés individuelles face à la police. (@LeMondefr).

#MediaSocial

Snapchat plonge en bourse après l’annonce de résultats décevants. Cette fois, pas de filtre pour embellir la réalité. L’action de Snap, la maison mère de la populaire messagerie mobile Snapchat, chutait à Wall Street jeudi après l’annonce de résultats qui ont déçu le marché pour le 2e trimestre. Dans les échanges électroniques après la clôture de la séance officielle, Snap dégringolait de plus de 12% à 12,11 dollars, très en-dessous de son cours d’introduction en Bourse de 17 dollars en mars dernier. Les investisseurs sont notamment déçus par le nombre d’utilisateurs quotidiens (DAU) qui, à 173 millions, est en-dessous de la moyenne de leurs attentes (175 millions) même s’il a progressé de 21% sur un an. Le réseau social a affiché un bond de 153% de son chiffre d’affaires sur un an à 181,6 millions de dollars mais sa perte nette s’est creusée passant de 115,9 millions à 443 millions de dollars sur un an. Le marché attendait un chiffre d’affaires de 186 millions de dollars. A lire aussi : La story boursière de Snapchat est-elle trop belle ? (@LExpress).

Quatre graphiques qui montrent pourquoi Snap n’a plus la cote en Bourse. Le groupe va donc toucher son plus bas historique depuis son entrée à Wall Street en mars dernier : avec cette baisse, sa capitalisation boursière ne sera plus que de 13,95 milliards de dollars. Très loin de son record à près de 31,76 milliards. En cinq mois et demi, le cours du titre a fondu de 56%. Gros plan sur les quatre indicateurs clés de Snapchat qui inquiètent investisseurs et marchés financiers. (@LesEchos).

#Streaming

Les trois vies de Netflix. Les profondes évolutions du marché, tirées ou non par des révolutions technologiques, peuvent provoquer le déclin d’anciens champions. Un groupe leader un jour peut se retrouver rapidement dépassé s’il n’arrive pas à se remettre en cause et à s’adapter lorsque son environnement concurrentiel évolue en profondeur. Netlfix n’appartient pas à cette catégorie. Au contraire. En une vingtaine d’années d’existence, le groupe construit par Reed Hastings a plus d’une fois prouvé qu’il était capable de faire pratiquement table rase du passé pour se réinventer totalement. Né en 1997 comme entreprise de location de DVD, Netflix tua ses concurrents en s’appuyant sur une démarche originale. Blockbuster, alors numéro un du secteur, disposait d’un vaste réseau de boutiques et réalisait l’essentiel de sa marge en facturant de lourdes pénalités de retard pour les K7 vidéo et DVD rendus hors délais. @LesEchos). A lire aussi : Streaming : Netflix contraint d’acheter des contenus (@Figaro_Economie).

#RealiteVIrtuelle

Le premier jeu vidéo en réalité virtuelle contrôlé par la pensée est déjà là. Les jeux vidéo en réalité virtuelle sont autrement plus immersifs que leurs prédécesseurs. Si vous le niez, c’est que vous n’avez jamais joué à Resident Evil 7avec le Playstation VR sur la tête. Le problème, c’est que les périphériques qui font le lien entre vous et le jeu vidéo, aussi VR soit-il, ont à peine changé. Les engins comme le Virtuix Omni ou le Stricker ne s’adressent qu’aux nolife pleins aux as. Pour les autres, c’est clavier-souris ou manette avec reconnaissance de mouvement. Pas très futuriste. Heureusement, le progrès est en marche. Il y a une dizaine de jours, pendant le séminaire SIGGRAPH, la startup américaine Neurable a dévoilé le premier contrôleur de jeux vidéo VR basé sur une interface neuronale directe. Grâce à cette sangle pour casque de réalité virtuelle HTC Vive sur laquelle sont fixées sept électrodes, les joueurs peuvent mener une petite aventure interactive à son terme par la seule force de la pensée. Bien sûr, l’imposant dispositif ne permet pas encore de caler un 360 noscope à l’AWP sans remuer le petit doigt, mais c’est un premier pas. (@motherboardfr).

14 Août

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 14 août 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

xElon Musk veut construire un Hyperloop entre New York et Washington. Il y a eu l’annonce d’un « accord verbal » pour constuire un Hyperloop souterrain entre New York et Washington. Mais encore faut-il le développer. Alors qu’il laissait jusqu’à présent cette tâche à d’autres, Elon Musk semble indiquer qu’il pourrait se lancer à son tour dans la course vers ce moyen de transport ultrarapide. Le 4 août, Bloomberg a évoqué des sources proches du patron de Tesla et SpaceX. Ses plans seraient de construire un Hyperloop, en intégralité. Pas uniquement le tunnel, mais aussi toute la technologie pour l’équiper. Cette révélation intervient après qu’Elon Musk a affirmé avoir reçu un accord oral de la part du gouvernement américain pour construire un Hyperloop souterrain entre les villes de New York et Washington. Il relierait les deux centres-villes en 29 minutes, en passant par Philadelphie et Baltimore. Il l’a annoncé sur son compte Twitter le 20 juillet dernier, avant de nuancer son propos : « Il y a encore beaucoup à faire pour obtenir un accord formel, mais je suis optimiste. » (@usinenouvelle).  A Los Angeles, Elon Musk envisage de constuire des tunnels avec The Boring Company. © Boring Company.

#InternetDesObjets

Fitbit va mal… symptôme de l’échec des wearables. La start-up américaine Fitbit a publié ses résultats du deuxième trimestre le 2 août. Elle y rapporte 353,3 millions de dollars de revenus contre 586,5 millions pour la même période l’an passé, fruits de la vente de 3,4 millions de bracelets connectés. L’action de l’entreprise végète autour de 5 dollars, soit à peine 10% de sa valeur de 2015. Si elle continue à baisser, la start-up perdra son statut de « licorne » (valorisation boursière supérieure à un milliard de dollars). Autant dire que tout ne va pas pour le mieux, surtout quand on sait que l’entreprise avait démarré l’année en licenciant 110 employés (soit 6% de sa masse salariale). Au-delà de Fitbit, c’est toute la catégorie des produits « wearable » (à porter sur soi) qui va mal. Envisagée pendant un temps comme la prochaine grande vague de produits électroniques grand public après le smartphone, les smartwatchs et autres bracelets connectés n’ont pas réussi à prendre leur envol. L’engouement avait démarré avec la campagne Kickstarter de Pebble, qui a atteint un financement record de 10 millions de dollars. Cet intérêt du public avait poussé de nombreux fabricants (SamsungMotorolaLGHuawei…) à se lancer sur le marché, Google créant même une version dédiée d’Android. Des produits dont aucun n’a réellement rencontré de succès. Symbole de ce flop, Pebble a fini par se faire racheter, en décembre 2016… par Fitbit. (@LUsineDigitale).

#MediaSocial

Twitter au Japon, les raisons d’un succès. Lorsque l’on regarde l’atlas des réseaux sociaux les plus utilisés dans le monde, une grande tendance apparaît : Facebook est un géant global. La plate-forme créée par Mark Zuckerberg a conquis le monde entier et est leader dans un grand nombre de pays. Avec ses deux milliards d’utilisateurs, le service lancé en 2004 règne presque sans partage sur le monde. Quelques pays se distinguent, comme la Russie où VKontakte est le reseau le plus utilisé tandis qu’en Chine c’est Qzone qui rafle tous les lauriers. Du côté de l’Afrique, on peut observer que LinkedIn se taille une petite place et si l’on s’attarde vers l’Asie pacifique, une petite tâche bleue claire se démarque : le Japon. L’archipel a cela de particulier qu’il est le seul endroit au monde où Twitter arrive en tête des réseaux sociaux. Une particularité nationale qui peut étonner lorsque l’on sait que depuis de nombreuses années, Twitter a du mal à rattraper Facebook. (@InaGlobal).

#Media

Disney et le nouvel âge du monde des médias. Quand Disney bouge, le reste du monde des médias regarde. Car Disney, ce n’est pas que le père de Mickey. Au fil des décennies, ce groupe s’est imposé comme le numéro un mondial des médias. Il s’agit d’une véritable multinationale protéiforme, active à la fois dans le dessin animé, les films, les séries, la télévision et les parcs à thèmes. Surtout, en multipliant les acquisitions, le groupe de Los Angeles n’a cessé de renforcer son portefeuille de marques au-delà de l’univers purement Disney avec des actifs comme les chaînes ABC (généraliste) ou ESPN (sport) et les héros tirés des mondes de Pixar (Toy Story, Nemo…), de Marvel (Spiderman, Hulk, Thor…) ou de Star Wars. Le fait que Disney annonce le même jour la guerre à Netflix et aux câblo-opérateurs est donc loin d’être anodin. (@LesEchos).

Comment l’intelligence artificielle bouleverse l’industrie des médias. Au cours des cinq dernières années, les groupes médias se sont tous dotés de Data Management Platform (DMP), des bases de données centralisant les données des utilisateurs. C’était un premier pas vers la science des données, mais les DMP restaient à vocation publicitaire exclusivement : agréger des cookies, identifier des segments d’audience et optimiser le ciblage publicitaire. Or, aujourd’hui, l’essor de l’intelligence artificielle crée une multitude d’opportunités et de nouvelles approches qui révolutionnent l’ensemble de la chaîne de valeur des médias, et leurs métiers : 1/ Prédiction et stratégie de contenus ; 2/ Production ; 3/ Personnalisation ; 4/ Ciblage publicitaire ; 5/ Audit et Contrôle. (@latribune).

#JeuVideo

Paris se dit ouvert à l’idée d’inclure l’e-sport dans les Jeux olympiques de 2024. Des jeux vidéo aux Jeux olympiques ? On en est encore bien loin, mais les dernières déclarations de Tony Estanguet, coprésident du comité Paris 2024, pourraient donner une petite lueur d’espoir pour les adeptes, de plus en plus nombreux, d’e-sport. Dans une interview publiée mercredi 9 août par l’agence Associated Press, Tony Estanguet a laissé entendre qu’il était ouvert à l’idée d’inclure l’e-sport parmi les disciplines sportives des Jeux olympiques prévus à Paris en 2014. Il a précisé qu’il comptait en discuter avec le Comité international olympique (CIO) et des représentants du monde de l’e-sport. « Il faut qu’on s’y intéresse, parce qu’on ne peut pas dire “ce n’est pas nous. Ça ne concerne pas les Jeux olympiques” », a-t-il déclaré. « Les jeunes, oui ils s’intéressent à l’e-sport et ce genre de chose. Regardons tout ça. Rencontrons-les. Voyons si nous pouvons établir des liens ». Tony Estanguet a toutefois rappelé que le CIO « aurait le dernier mot ». (@pixelsfr).

#CyberAttaque

Les institutions financières visées par des cyberattaques de plus en plus ciblées. La cybermenace plane plus que jamais sur le secteur financier. D’après l’étude annuelle de l’éditeur d’antivirus Symantec, les seules « menaces financières » – sur les institutions financières ou leurs clients – ont été deux fois et demie plus fréquentes que les « rançongiciels » (« ransomware »), comme le virus WannaCry qui avait bloqué plusieurs centaines de milliers d’ordinateurs dans le monde en mai. Elles ont fait en tout l’objet de 1,2 million de détections. Le nombre de détections de logiciels malveillants dans le secteur financier a, lui, diminué de 36 % en 2016, mais cette baisse tient avant tout à de meilleures défenses, d’une part, et au fait que les attaques sont plus ciblées, d’autre part, est-il écrit dans ce rapport. «  Alors que le paysage est généralement dominé par des attaques massives et aveugles, l’année 2016 a vu l’émergence ou la réémergence d’une poignée de groupes cybercriminels sophistiqués qui s’attaquent aux institutions financières elles-mêmes plutôt qu’à leur clientèle », rapporte Symantec, qui avait anticipé cette tendance dans son précédent rapport. Au total « 38 % des menaces financières détectées l’ont été dans les grandes entreprises », souligne-t-il. (@LesEchos).

#Cryptomonnaie

A Zoug, la ruée vers l’or du XXI siècle. La ville s’est positionnée comme le centre mondial du développement des cryptomonnaies, à la grande satisfaction des autorités locales. Aux projets innovants se mêlent désormais des initiatives plus douteuses débouchant sur des levées de fonds spectaculaires. Les signes de la transformation de la ville en «Crypto Valley» ne sautent pas aux yeux du nouveau venu, c’est le moins que l’on puisse dire. A l’exception d’un discret autocollant, Bitcoin accepted here, sur la porte d’entrée du Stadthaus, ils restent même pour la plupart invisibles dans cette bourgade tranquille de 30 000 habitants, qui borde un lac. Et pourtant. La région n’est tranquille qu’en apparence. La révolution numérique se produit dans d’autres canaux. En septembre, la ville offrira à ses habitants une identité numérique basée sur la blockchain. Une première mondiale. Une innovation rendue possible par la présence grandissante de start-up et de projets liés aux monnaies virtuelles, comme le bitcoin et son rival, fondé justement à Zoug, l’ether. (@letemps). A lire aussi: Monnaie virtuelle. La valeur du bitcoin n’en finit plus de grimper… (@ouestfrance).

#CeuxQuiFont

Deux frères afghans rêvent de déminer le monde avec un drone. Dans l’atelier de la Mine Kafon Foundation, à quelques minutes à pied de la gare de Maastricht, des cartons jonchent encore le sol. Sur les tables de l’atelier, des vis et une perceuse sont posées à côté de drones démantelés. Cela fait quatre mois, à peine, que Massoud et Mahmud Hassani ont emménagé dans cet ancien hangar transformé en espace de travail partagé. Mahmud Hassani sourit, s’excuse : « On n’a pas encore de salle de réunion ! Enfin… on va mettre une grande table là. » Ildésigne vaguement le centre de la pièce à côté d’une étagère en bois et métal. C’est ici que les deux frères afghans, 31 et 33 ans, immigrés depuis 1998 aux Pays-Bas, veulent concrétiser leur rêve. « On veut déminer le monde en dix ans », lance le créateur, Massoud Hassani. « Avec cet engin », continue son cadet et partenaire, Mahmud, en pointant du doigt un grand drone surmonté de six hélices. Ils sont comme ça, les Hassani : quand l’un commence une phrase, l’autre la finit, la complète ou enchérit. Sourcils froncés, sourire discret, Massoud, designer industriel de formation, observe souvent plus qu’il ne parle. Mahmud, lui, diplômé en business et marketing, gère le relationnel, les affaires, la communication. Il propose café et verre d’eau, rit de bon cœur, apporte l’aisance. « Je vais prendre une photo, tiens, on la postera sur Instagram », lance le jeune homme, téléphone en main, déjà en train de partager le moment sur les réseaux sociaux.  (@LeMondefr).

#Logement

Airbnb : les amendes à Paris ont explosé au premier semestre 2017. Airbnb est une nouvelle fois dans la tourmente. Après les critiques suscitées par le faible montant d’impôt payé par la plateforme en 2016 en France, la mairie de Paris vient d’indiquer que les amendes pour location illégale de meublés touristiques avait été multipliées par dix entre le premier semestre 2016 et le premier semestre 2017. Si ces amendes ne concernent pas uniquement les logements loués par Airbnb, c’est bien le site américain qui est principalement concernée, fort de ses 65.000 logements proposés à la location dans la capitale (sur 100.000 logements toutes plateformes-confondues). Pour les six premiers mois de 2017, 31 propriétaires ont été condamnés en justice à payer 615.000 euros d’amendes, a indiqué à l’AFP Ian Brossat, adjoint PCF au logement de la maire PS de Paris Anne Hidalgo, confirmant ainsi des chiffres révélés par Le Parisien. Au premier semestre 2016, les amendes s’étaient élevées à 45.000 euros, soit 13 fois moins, atteignant 200.000 euros pour toute l’année. Les saisines par la Ville à la justice sont également passées de 42 logements en 2016 à 128 en 2017, a-t-il précisé. (@latribune). A lire aussi : Comment louer son appartement sur Airbnb en toute légalité ? (@franceinfo).

#Emploi

Aux Etats-Unis, la robotisation menace de plus en plus les emplois peu qualifiés. Au début du mois d’août, Pilgrim’s Pride, le deuxième plus gros producteur de poulets américain, a annoncé vouloir introduire des robots dans ses usines de transformation. Combinés avec des rayons X leur permettant d’établir un modèle en 3D de la carcasse, ils seront utilisés pour désosser les poulets. L’entreprise, qui emploie 40.000 salariés aux Etats-Unis et au Mexique, travaille avec Scott Technology, un fabricant de robots néo-zélandais dans lequel le géant brésilien de la viande JBS a investi. Scott Technology a mis au point vingt technologies d’automatisation pour les producteurs de boeuf, de veau, de porc et de poulet, dont une « chambre de désossage » composée de 6 machines permettant de traiter 12 carcasses par minute. L’utilisation des robots dans les usines n’est pas nouvelle : les constructeurs automobiles et les industriels de l’électronique y recourent depuis des décennies. Mais des secteurs encore peu automatisés s’y intéressent de plus en plus pour faire face à leurs problèmes de main d’oeuvre. Les agriculteurs et les éleveurs américains, qui reposent largement sur des ouvriers peu qualifiés sans papiers venus d’Amérique latine, ont des difficultés à recruter face à la politique d’immigration du nouveau gouvernement américain. Ils doivent aussi faire face à la pression croissante des régulateurs et des consommateurs pour améliorer les conditions de travail de leurs salariés. Driscoll’s, le premier producteur de fraises américain, travaille avec la start-up espagnole Agribot pour mettre au point un robot ramassant les fruits rouges, évitant ainsi à ses salariés un travail pénible pour le dos. (@LesEchos).

13 Août

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 13 août 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Numerique

x« Sur son lit de mort, personne ne se dit : « J’aurais aimé passer plus de temps sur Facebook » ». Ex-employé de chez Google, où il a travaillé pendant dix ans sur la définition de la stratégie publicitaire de l’entreprise, James Williams est devenu aujourd’hui le chantre de « l’ethics by design ». D’après lui, l’ensemble des devices et des plateformes technologiques que nous utilisons chaque jour sont conçus pour contrôler notre attention. Et il est grand temps de remettre en question cette approche de la conception numérique pour inventer des alternatives durables et respectant notre liberté de choix. (@usbeketrica).

#Sport

Mondiaux d’athlétisme : Julius Yego, le Kényan qui a appris le javelot grâce à YouTube. Sur les hauts plateaux du Kenya, le sport roi est la course à pied. C’est là que Julius Yego est né. Plus précisément à Cheptonon, dans la vallée du Rift. Mais au lieu de se diriger vers le fond ou le demi-fond, il a choisi une discipline très peu pratiquée en Afrique : le javelot. « Enfant, je pense que j’avais déjà le javelot dans le sang », explique-t-il dans une vidéo que lui a consacré la marque GoPro. Il s’est donc trouvé un allié de poids : YouTube. Par manque d’argent, il ne peut participer à des championnats junior en Pologne, mais l’homme ne se décourage pas et se tourne vers la plateforme vidéo pour se perfectionner, raconte CNN.  « La première fois que je m’y suis connecté, c’était en 2009, quand je voulais m’entraîner sérieusement mais que je n’avais pas de coach », explique-t-il. Ses tutoriels ? Les performances des plus grands lanceurs de javelot. (@franceinfo).

#LiensVagabonds

Facebook et Disney rejoignent Amazon pour s’attaquer à Netflix et à la TV. A retenir cette semaine : – Le combat contre les fake news passe par l’empowerment citoyen ; – Comment mettre fin au monopole de Google ; – Intelligence artificielle : bienfait ou danger pour l’humanité ; – Nous sommes au début d’une révolution visuelle du journalisme ; – Apprendre des langues grâce à la réalité virtuelle.(@Metamedia).

#Logement

La maison connectée peut-elle vraiment être écolo ?On voit mal comment empiler dans sa maison toutes sortes d’appareils et de capteurs peut permettre de faire des économies d’énergie. En plus, l’argument écologique est loin d’être la priorité de passionnés de domotique, plus intéressés par la promesse de confort et de sécurité. Mais la nouvelle génération de solutions domotiques semble pourtant en mesure de faire baisser de façon substantielle la facture énergétique, et de réconcilier ainsi geeks friands de gadgets et écolos technosceptiques. (@usbeketrica).

#Ville

Smart Cities à la française La smart city a vocation à répondre, avec le renfort des nouvelles technologies et des nouveaux usages qui en découlent, aux grands enjeux urbains (sécurité, eau, électricité, mobilité, développement durable…). Ces réponses impliquent, souvent, un contrôle et un monitoring transversaux des différentes dimensions urbaines jusqu’ici traitées en silo. L’exploitation massive des données, la mise en place de nouvelles formes d’interaction avec le citoyen, le déploiement de nouveaux services et plateformes en lien avec l’économie collaborative sont autant d’incontournables pour réussir le déploiement de la smart city. A lire la dernière étude @RolandBerger.

#Agriculture

Une application pour démocratiser la permaculture. Depuis les années 70, de plus en plus d’agriculteurs et de particuliers se tournent vers la permaculture. Inspirée du fonctionnement naturel des écosystèmes végétaux, elle permet de concevoir des cultures autosuffisantes tout en respectant la biodiversité. En pratique, il s’agit de créer un espace de culture faisant interagir différentes espèces entre elles, animales ou végétales. Plus les espèces sont locales et saisonnières, plus il y a de chance qu’elles résistent aux conditions climatiques du terrain sans l’intervention de l’homme. Aujourd’hui, les entreprises rejoignent le mouvement, à l’image de la start-up Greenastic qui a lancé une application dédiée aux jardiniers du dimanche. Elle vous permet de faire les bons choix en modélisant votre jardin sur écran avant de vous lancer dans une mini révolution agricole. Pour agencer au mieux votre carré de verdure, connectez-vous, indiquez les espèces que vous souhaitez cultiver et leur quantité, puis l’algorithme de Greenastic vous indiquera les meilleures interactions possibles. L’entreprise cherche à s’adapter à tous les profils, même les plus néophytes: en quelques clics, des graines non traitées à la traçabilité parfaite arrivent chez vous, prêtes à l’emploi.(@Socialter).

#Entreprise

« Madame de » : le succès d’une société toulousaine de gouvernantesÀ l’heure où toujours plus de startups cherchent à percer avec leurs innovations, c’est avec un concept vieux comme le monde que la PME de la Toulousaine Coralie de Saint-Martin est en train d’exploser. Créée en avril 2015 avec un capital social de 3 000 euros, la société « Madame de » propose aujourd’hui les services de 26 nurses, personnels de maison et gouvernantes haut de gamme à Toulouse. Cahier des charges ultra-personnalisé et retour à une éducation à la française pour les enfants ont permis à la petite entreprise d’engranger 250 000 euros de chiffre d’affaires en 2016, et d’ouvrir une deuxième agence à Bordeaux au mois de mars. En 2018, si tout va bien, le chiffre d’affaires de « Madame de », nommée ainsi pour rappeler l’éducation aristocratique, devrait dépasser le million d’euros. (@LaTribuneTlse).

#Diversite

L’affaire de sexisme qui agite Google expliquée en 8 questions. Ce qui était à l’origine une polémique sur le sexisme s’est transformé en violent débat sur la liberté d’expression, dans lequel Google tente, avec difficulté, d’apaiser les esprits. Tout est parti d’un manifeste sexiste critiquant la politique de diversité de Google, rédigé et diffusé en interne par un employé, James Damore. Après plusieurs jours de controverse, Google a décidé de le licencier lundi 7 août, ce qui a ravivé la polémique. Depuis, l’entreprise est embourbée dans une situation très délicate, dont elle peine à s’extraire. (@Pixelsfr).

Soixante employées et ex-employées de Google envisagent une class action. L’été n’a rien d’un long fleuve tranquille pour Google. Plus de 60 employées et ex-employées de l’entreprise américaine songent à lancer une class action (un recours collectif en justice) à l’encontre de la firme de Mountain View pour sexisme et disparités salariales, rapporte un article du Guardian. James Finberg, leur avocat, explique au quotidien britannique que ces employées auraient perçu des rémunérations inférieures à celles de leurs homologues masculins malgré des qualifications équivalentes et des postes similaires au sein de l’entreprise. Il ajoute qu’elles auraient été freinées dans leur carrière chez Google à cause d’une culture hostile envers les femmes. A ce stade, l’avocat se serait entretenu avec environ la moitié des potentielles plaignantes. Dans leurs témoignages, plusieurs d’entre elles indiquent que les différences de salaire atteignent 40 000 dollars sur une rémunération annuelle. (@LUsineDigitale).

#Automatisation

Camions, drones, tracteurs… Ces machines qui seront autonomes avant l’automobile. Lorsque l’on parle de systèmes de conduite autonome, on pense immédiatement à l’automobile : l’autopilote de Tesla, les prototypes Renault Next Two, les expérimentations d’Uber… Cependant, les voitures comptent parmi les appareils les plus difficiles à automatiser, étant donné leur rôle central dans nos sociétés et le nombre d’accrocs potentiels. Avant elles, de nombreuses machines seront capables de se mouvoir sans pilotage humain. Certaines sont d’ailleurs déjà sur le marché. Petit tour d’horizon avec les drones, les camions, les tracteurs, Le bus autonome, le service de chambre, les charriots et les sacs à dos. (@RSLNmag).

#Transport

Après les voitures, Tesla s’attaque aux camions autonomes. Tesla pourrait bien tester un premier prototype de camion autonome dès septembre, selon Reuters qui a pris connaissance d’un échange de mail entre le constructeur et le Department of Motor Vehicles (DMV) du Nevada. Le groupe automobile dirigé par Elon Musk développe actuellement un camion électrique en conduite autonome, capable d’évoluer en « formations » (platoon) à la suite d’un véhicule de tête. Les poids lourds sont considérés comme un bon test des capacités de conduite autonome car ils sont moins soumis aux aléas du trafic urbain que les automobiles et leur vitesse sur autoroute est relativement constante. En Europe, organisé l’année dernière par les Pays-Bas, le « European Truck Platooning Challenge » a permis à six constructeurs de poids-lourds européens (Daimler Trucks, DAF, Man, Iveco, Scania et Volvo) de tester les camions automatisés à travers l’Europe. (@LesEchos).

12 Août

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 12 août 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Citation

« Le Cyberespace est fait de transactions, de relations, et de la pensée elle-même, formant comme une onde stationnaire dans la toile de nos communications. Notre monde est à la fois partout et nulle part, mais il n’est pas où vivent les corps. (…) Nous sommes en train de créer un monde où n’importe qui, n’importe où, peut exprimer ses croyances, aussi singulières qu’elles soient, sans peur d’être réduit au silence ou à la conformité. » Le 8 février 1996, défenseur de l’Internet libre John Perry Barlow, cofondateur de l’Electronic Frontier Foundation, grand mouvement de défense des libertés des internautes, prend la plume depuis le Forum économique mondial de Davos pour rédiger un texte fondateur de la culture web : la déclaration d’indépendance du cyberespace.

#Economie

Deliveroo, Airbnb: l’été difficile de l’économie collaborative en France. Les sujets qui font la une des journaux au mois d’août prennent d’autant plus de relief que l’actualité prend elle aussi des vacances en période estivale, nous condamnant à la lecture de la météo des plages ou à la carte des destinations de vacances des ministres. Dans ce contexte, deux actus économiques liées à ce qu’il est convenu d’appeler, faute de beaucoup mieux, l’économie collaborative, ne passent pas inaperçues. La première concerne le montant des amendes auxquelles la justice a condamné des loueurs de biens sur les plateformes de location en ligne, en particulier Airbnb. Pour le premier semestre de l’année entamée et alors que la France a retrouvé les niveaux de fréquentation touristique d’avant les attentats, les agents de la mairie de Paris ont attrapé 31 propriétaires qui contournaient la loi, laquelle limite le nombre de jours de location à 120 par an sur ces plateformes. Selon Le Parisien, ils paieront au total 615.000 euros d’amendes. Cette « chasse » aux loueurs multipropriétaires ou aux hôteliers qui se cachent derrière des profils d’hôtes amateurs s’intensifie à la mairie de Paris, alors que le géant californien affirme avoir reversé un milliard d’euros aux hôtes français en un an, selon une interview dans Le Monde d’Emmanuel Marill, son directeur général pour la France et la Belgique. Ce dernier affirme encore qu’Airbnb rassemble « 300.000 hébergeurs, 400.000 annonces réparties dans 19.000 communes » dont 67.000 annonces à Paris, faisant de la France son deuxième marché juste derrière les États-Unis. À Paris, l’un des marchés les plus prospères d’Airbnb en raison de la demande touristique, les montants des amendes infligées aux fraudeurs étaient de 200.000 euros en 2016, et pourraient selon Le Parisien dépasser le million d’euros en 2012. (@slatefr). Légende imageLa moitié des livreurs a moins de 23 ans, 80% d’entre eux ont une activité à côté. Photo C. Platiau / Reuters

#Sante

Rwanda : « Grâce à RapidSMS, la mortalité infantile est tombée à 31 pour 1 000 naissances » Dans son petit bureau situé au deuxième étage du ministère rwandais de la santé, Eric Gaju dirige un département pionnier en matière de santé connectée. Depuis 2009, il coordonne l’initiative RapidSMS, la première application africaine d’e-santé à avoir durablement inversé les chiffres de la mortalité infantile et maternelle d’un pays tout entier. Une sorte de « M-Pesa » de la santé (le système d’argent mobile d’origine kényane est utilisé par près de 30 millions de personnes), qui a sauvé la vie de 590 000 bébés rwandais entre 2009 et 2015, selon un décompte établi en 2016 par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef). A lire auss : L’e-santé, le grand espoir de l’Afrique ; En Ethiopie, l’application mobile qui sauve des nouveau-nés ; A Dakar, des textos pour donner son sang. (@LeMondefr).

Télécom Santé veut numériser l’intégralité du parcours de soins. Le lit médicalisé se numérise. La société rennaise Télécom Santé en a déjà équipé 2.000 d’entre eux avec sa solution nommée « MediaScreen ». Grâce à une tablette connectée à Internet fixée sur le lit également équipé de capteurs, le patient peut modifier la température de la chambre, activer les volets, alerter le personnel, signaler une chute, mais aussi surfer sur Internet. De leur côté, les praticiens utilisent la tablette pour le suivi en temps réel du dossier médical du malade. Après une première levée de fonds de 900.000 euros il y a deux ans, Télécom Santé vient cette fois de rassembler 8 millions d’euros supplémentaires auprès de Generis Capital, Unexo, le Crédit Agricole et Breizh Up. Les deux investisseurs historiques, 3T Capital et Kreizig Invest, participent à la nouvelle levée. Chaque année, Télécom Santé, qui emploie à ce jour 45 collaborateurs, engage 1,5 million d’euros dans la R&D, toujours dans le cadre de la numérisation du parcours du patient. (@EchosBusiness).

#Transport

Les avions sans pilote permettraient d’économiser 35 milliards de dollars par an. Le salut des compagnies aériennes viendra-t-il des avions sans pilote ? Le développement de cette technologie permettrait aux transporteurs d’économiser 35 milliards de dollars (29,8 milliards d’euros) chaque année, selon une étude conduite par la banque UBS. « Réduire l’intervention humaine sur les avions permettrait de faire des économies et d’améliorer la sécurité », estime le rapport. La banque suisse estime que le coût annuel des pilotes est de 31 milliards de dollars (26,4 milliards d’euros), auxquels il faut ajouter 3 milliards pour la formation et les frais d’assurance. L’optimisation des caractéristiques du vol permettrait, de plus, de réduire la facture de kérosène d’environ 1 milliard de dollars. « Avec des avancées technologiques majeures et des coûts moindres, Airbus et Boeing pourraient améliorer l’attractivité de leurs futures flottes », poursuit l’étude. (@LesEchos).

#Logement

Locations abusives sur Airbnb : en un an, le montant des amendes a été multiplié par 14 à Paris. À Paris, les juges sont de plus en plus sévères à l’encontre des propriétaires qui louent de manière abusive leur logement sur Airbnb. Ainsi, la somme totale des amendes infligées par les tribunaux a été multipliée par 14 en un an, selon les informations exclusives de France Inter et du Parisien/Aujourd’hui en France révélées vendredi 11 août. Au premier semestre 2016, la somme totale des amendes atteignait 45 000 euros. On est passé à 600 000 euros sur la même période en 2017. Depuis janvier, ce sont près d’une trentaine de propriétaires qui ont déjà été condamnés pour avoir dépassé le seuil réglementaire des 120 jours de location dans l’année. Pour Ian Brossat, adjoint au maire de Paris en charge du logement, ces sanctions sont justifiées : « L’objectif, c’est de dire à ceux qui ne respectent pas les règles, à ceux qui nous font perdre des logements dans une ville qui en manque déjà, qu’ils seront rattrapés par la patrouille. On ne peut pas, en toute connaissance de cause, transformer son logement en machine à cash et se transformer en spéculateur », explique-t-il. (@franceinfo).

#Politique

Quel projet politique pour Mark Zuckerberg, possible prétendant à la Maison-Blanche ? A quoi ressemblerait une présidence de Mark Zuckerberg à la tête des Etats-Unis ? Même si le patron de Facebook nie catégoriquement briguer la Maison-Blanche, il est passé maître dans l’art d’entretenir le doute sur sa possible entrée en politique. Et pour cause : en janvier, l’entrepreneur multi-milliardaire de 33 ans s’est lancé dans une « tournée des Etats-Unis » d’un an, à la rencontre des Américains, qui ressemble furieusement à un traditionnel rodéo de pré-campagne. Depuis, il a aussi engagé l’ancien directeur de campagne de Barack Obama pour gérer sa fondation. Puis, entre autres recrutements de personnalités connues dans le monde politique, il a débauché le sondeur en chef d’Obama, qui fut surtout le directeur de la stratégie de la campagne d’Hillary Clinton en 2016… De quoi persuader les médias américains que « Zuck » veut effectivement détrôner Donald Trump en 2020. D’autant plus que le patron de Facebook a multiplié ces derniers mois les discours publics et les prises de position politiques sur tous les sujets. Il s’est aussi positionné parmi les contempteurs de Donald Trump, ce qui permet de se faire une idée plus précise de ses convictions, clairement très progressistes et situées du côté démocrate de l’échiquier politique américain. (@latribune).

#Video

Facebook lance Watch, son service de vidéos originales. Facebook franchit un nouveau cap dans le développement de ses fonctionnalités vidéos. Le réseau social aux deux milliards d’utilisateurs vient de présenter Watch, un nouveau service de vidéos originales et à la demande. Alors que les Français avaient pris l’habitude de voir les vidéos apparaître sur leur fil d’actualité, Watch sera accessible sous la forme d’un onglet dédié. Le service sera accessible aussi bien sur ordinateur que sur mobile ou tablette. Les utilisateurs pourront aussi bien accéder à des vidéos en replay qu’à des contenus diffusés en direct. La firme promet un large éventail de choix, allant de la téléréalité, le sport ou encore la comédie. D’autres catégories seront proposées, comme les vidéos les plus commentées, celles qui ont fait le plus rire la communauté, ou celles que vos amis regardent. Dans un premier temps, Facebook va réserver la fonctionnalité à un nombre restreint d’utilisateurs de l’autre côté de l’Atlantique. Il devrait ensuite être déployé progressivement, sans qu’il ne soit encore possible de déterminer une date d’arrivée possible dans nos contrées. (@LExpress). A lire aussi : Facebook dévoile Watch, son service de streaming pour rivaliser avec Youtube (@latribune).

#Robotique

Les humains préfèrent les robots maladroits plutôt que les machines parfaites. L’être humain aurait-il du mal à accepter l’idée d’être totalement dépassé ? Selon une nouvelle étude publiée dans Frontiers in Robotics and AI, les hommes apprécieraient en tout cas d’avantage les robots capables de faire des erreurs. Bref, des robots à leur image, plutôt que des machines parfaites, rapporte Science Daily. Avant d’en arriver à ces conclusions, les chercheurs autrichiens et britanniques ont d’abord demandé à 45 cobayes humains de participer à deux sessions avec « un robot de type NAO ». La première consistait à discuter avec eux, la deuxième à construire des Lego à deux. Puis les scientifiques demandaient aux participants de noter leur robot en fonction de plusieurs critères : sympathie, anthropomorphisme [ressemblance avec l’Homme] et intelligence. Ce qu’ils ignoraient, c’est que certains robots étaient programmés pour faire des erreurs, et d’autres non. Lors de la construction de Lego, certains demandaient par exemple à un participant de jeter une pièce par terre au lieu de la mettre sur la table. (@LExpress).

#Piratage

La modification de l’ADN, une nouvelle méthode de piratage informatique ? La modification de l’ADN peut permettre de soigner des maladies. Mais elle pourrait aussi avoir des finalités malveillantes. Des scientifiques de l’université de Washington à Seattle ont démontré qu’il est possible d’encoder des malwares (programmes malveillant) biologiques dans des gènes, rapporte Wired. Ainsi, un ADN modifié a été analysé par un ordinateur utilisé pour le séquençage du génome. L’ordinateur a interprété l’ADN transformé comme une commande, le poussant à contacter un serveur géré par les chercheurs. Ces derniers ont ainsi pu prendre le contrôle de l’ordinateur ayant séquencé l’ADN. L’équipe de scientifique menée par le professeur de science informatique Tadayoshi Kohno a dû retravailler l’ADN à plusieurs reprise pour garder son équilibre et celui des lettres « chimiques » (A,T,C,G) qui le composent, afin que l’ordinateur visé le reconnaisse et procède bien au séquençage. . (@latribune).

11 Août

Régions.news #293 – Edition du vendredi 11 août 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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imageALégende image. « Oval Bridge » de Bansky à Londres. [Je ne crois pas au réchauffement climatique]. A voir le top 10 du street-art sur l’environnement (@Volvert_).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ En cours de construction à 22 kilomètres des côtes du Croisic (Loire-Atlantique), la première éolienne française flottante en mer produira ses premiers kilowatts d’ici 2018. Les éoliennes flottantes sont en effet une technologie encore balbutiante : la première ferme n’a vu le jour que mi-juillet en Ecosse pour alimenter 20 000 foyers en électricité. Dans un même temps, en Europe, sur la côte est de l’Ecosse, cinq éoliennes flottantes sont en cours d’installation par la société pétrolière norvégienne Statoil. Cet été 2017 marque ainsi les débuts historiques de l’éolien flottant.

#Tourisme

♦ On les appelle des greeters et ce sont des passionnés d’histoire, ou simplement de leur ville et de ses secrets, et ils ont choisi de la raconter bénévolement. Le terme, qui signifie hôte en anglais, est né dans les années 1992, à New York. Ulcérée par l’image d’insécurité que sa ville inspirait aux touristes du monde entier, Lynn Brooks a décidé avec un réseau d’amis de mettre en place des balades insolites dans les quartiers newyorkais. Les greeters sont aujourd’hui présents dans 34 pays dans le monde et dans 150 villes. La France adopte vite cette tendance d’un tourisme participatif. « Le pays abrite 50 structures. C’est le pays qui en accueille le plus dans le monde. Ce ne sont pas uniquement dans les villes, mais aussi dans des territoires comme le massif du Pilat, la vallée de Munster ou la Touraine », explique Christian Ragil, président des Greeters de France. Michel Moisan, vice-président de l’association Paris Greeters, partage depuis bientôt sept ans sa passion pour Saint-Denis. Il raconte qu’il emmène « des touristes en banlieue pour leur montrer ce qui n’est pas dans les guides ». A lire aussi : Ces guides bénévoles du Nord et du Pas-de-Calais.

#Robotique

♦ En Chine, deux chatbots, robot qui dialoguent avec les utilisateurs, présents sur l’application de messagerie chinoise QQ (Whatsapp chinois) ont été débranchés. Leur faute ? Avoir dénigré, au cours de leurs échanges avec les internautes, le Parti communiste chinois en le qualifiant de « régime corrompu et incompétent politiquement ». Ils ont rajouté aussi que leur « rêve chinois est d’aller en Amérique »

imageBLégende image. Crash (John Matos) de Lush Dagger (1990). Exposé à l’Aérosol (Paris 18ème), cette ancienne friche industrielle a été transformée en une nouvelle caverne d’Ali Baba du street art. Elle regroupe depuis le 2 août des œuvres des plus grands noms du street art tels que Banksy, Invader, Shepard Fairey, JonOne… Une autre initiative, ce sont ces deux stimulateurs numériques, dont un en réalité virtuelle, qui permettent d’intégrer le monde du graffiti en 3D.

#Blockchain [épisode4]

♦ On connaît les vertus de la blockchain : elle permet de stocker et transmettre des informations de façon transparente, décentralisée et totalement sécurisée. Mais si au lieu de limiter cette technologie à la monnaie numérique comme le bitcoin, on l’étendait à d’autres champs d’application. Elle pourrait être utile à l’échange d’électricité et au système de droits d’auteur dans l’industrie musicale. Mais aussi à être utilisée pour offrir une identité numérique aux sans-papiers. Il y a un terrain sur lequel elle peut être un levier : la participation citoyenne. Incorruptible et horizontale, la blockchain pourrait par exemple nous permettre de nous réapproprier la décision politique. A lire aussi : Où sont passées les promesses de la blockchain ? et La Chine va tester la blockchain pour collecter les impôts.

#RealiteVirtuelle

♦ Depuis sa création en 1999, Laval Virtual s’était déjà forgé un nom. Ce salon professionnel de la réalité virtuelle, revendique tout simplement la place de numéro un mondial dans ce domaine. « En constante augmentation, la fréquentation a atteint 240 exposants et 17.500 visiteurs en 2017 » précise Laurent Chrétien, directeur de l’association Laval Virtual. Forte de ce succès, l’association s’apprête à passer la vitesse supérieure, avec l’inauguration du « Laval Virtual Center ». Un nouvel espace de 3 000 m² destiné à la formation, à la recherche et à l’expérimentation des entreprises, qui ouvrira ses portes fin août à Laval (Mayenne). L’investissement s’élève à environ 6 millions d’euros, dont la majeure partie apportée par l’agglomération.

♦ En 4 ans, l’Institut IDC (International Data Corporation) prévoit une hausse de 100% par an des recettes sur le marché de la réalité virtuelle (VR) ou augmentée (AR). Selon leurs calculs, les investissements dans le secteur passeront de 11,4 milliards de dollars en 2017 à 215 milliards en 2021. Les premiers sur le podium de l’investissement seront les États-Unis avec 3,2 milliards de dollars, suivis par l’Asie-pacifique (hors Japon) (3 milliards) et l’Europe occidentale (2 milliards).

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 5 août 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – Les smartphones sont les nouvelles cigarettes ; – Les jeunes Américains ont rayé la TV traditionnelle de leur vie ; les téléviseurs sont en voie de disparition des foyers américains ; – Intelligence artificielle : révolution ou évolution ; – La réalité augmentée : un succès surprise en devenir ? et un Top 10 de vidéos VR ; – Vivons nous dans le meilleur des mondes possible ?

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 11 août 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

x«L’intelligence artificielle, ce tsunami». Chaque semaine nous offre un nouvel exemple des bouleversements économiques, sociaux et géopolitiques que l’intelligence artificielle va provoquer, argumentent Laurent Alexandre et Nicolas Bouzou. Cyberattaque mondiale, amende européenne infligée à Google, sortie d’un film sud-coréen sur Netflix et non dans les salles: l’opinion publique commence à voir de quoi le XXIe siècle sera fait. L’hybridation du numérique, de la robotique et, plus important que tout, de l’intelligence artificielle (IA), remet en cause le fonctionnement traditionnel de l’économie et de la géopolitique, basé sur la concurrence, l’ajustement sans drame de l’offre à la demande et l’hégémonie de l’Occident. Voilà le nouveau monde que nous devons penser pour adapter nos politiques publiques. La dynamique technologique qui sous-tend cette nouvelle économie est explosive. La loi de Moore nous dit que la puissance des microprocesseurs double tous les 18 mois. La loi de Metcalfe souligne que la valeur d’un réseau est proportionnelle, non pas au nombre de ses utilisateurs, mais au carré du nombre de ses utilisateurs. En outre, l’intelligence artificielle devient de plus en plus auto-apprenante et accélère constamment. Lire la suite sur @FigaroVox.

Cette IA peut détecter les rêves. « Imaginez que vous votre routeur Wi-Fi sache quand vous êtes en train de rêver et puisse vérifier que vous ayez assez de sommeil profond qui est nécessaire au renforcement de la mémoire. »Cette proposition à l’apparence un peu curieuse émane du professeur Dina Katabi, du CSAIL (Computer Science and Artificial Intelligence Laboratory). Avec une équipe de chercheurs du Massachusetts General Hospital, elle a développé un dispositif de surveillance du sommeil qui n’utilise aucun appareillage physique installé sur le corps. Actuellement, les examens liés aux troubles du sommeil sont pratiqués à l’hôpital et impliquent le recours à l’électroencéphalographie (EEG). La qualité des résultats dépend largement de la capacité du patient à pouvoir dormir dans un environnement inconnu en surmontant la gêne provoquée par les électrodes fixées sur lui. C’est là que l’innovation proposée par le MIT a le potentiel pour révolutionner cette discipline. (@futurasciences).

#Robotique

Briller en société avec des robots. La toile s’est emballée sur une recherche de Facebook en intelligence artificielle. Le chercheur Charles Cuvelliez décrypte cette expérience dans laquelle des chatbots excellent en négociation. Une nouvelle faculté sociale qui pourrait se développer partout où le langage est le vecteur. Chaque matin, c’est une journée pleine de petites et grandes négociations qui nous attend : du contrat à négocier avec un client jusqu’au menu du soir et l’émission à regarder en famille ou, encore, les prochaines vacances. Des chercheurs de Facebook viennent de montrer qu’on pourrait (vouloir) déléguer ces tâches à des (chat)bots, ceux-là même qui équipent nos smartphones, les enceintes et autres objets connectés. Ils nous écoutent déjà docilement et réalisent – quand ils ne les anticipent pas – nos demandes. Les doux noms qu’ils portent (Alexa, Siri, une contraction de Sigrid) sont là pour calmer nos angoisses devant leurs capacités. (@libe).

#Blockchain

La blockchain et le marché de l’art: évolution ou révolution ? Le marché de l’art –un des marchés les plus anciens au monde et aussi l’un des plus dérégulés (juste après celui des armes)– connaît depuis cinq ans une évolution hors du commun: la numérisation. Désormais que l’on soit collectionneur, marchand, galeriste ou institution culturelle, plus besoin de voir physiquement une œuvre, de la toucher ou de la scruter dans ses moindres détails, l’imagerie 3D et la réalité augmentée sont là pour être vos yeux et vos mains. Plus besoin non plus de parcourir les galeries, les marchands ou les salles des ventes à la recherche de perles rares, postez quelques alertes (sur Artsy ou encore Lotprivé) et vos lots préférés vous attendront tranquillement dans votre boîte e-mail. Enfin, plus besoin de s’encombrer de lourds catalogues de ventes aux enchères, de catalogues raisonnés ou de monographies d’artistes, une simple recherche sur des bases de données (ArtpriceArtnet, ou encore Auction) permet de retrouver tout l’historique des prix d’une œuvre. (@slatefr).

La blockchain, une révolution pour les industries culturelles ? Propriété intellectuelle, création et distribution de contenus, contractualisation, gestion de droits ou encore nouveaux modes de rémunération : la blockchain est à même de bouleverser toute la chaîne de la création. Reste à savoir si les industries culturelles sauront s’emparer de ses opportunités. Les crises politiques et économiques agissent parfois comme les catalyseurs d’innovations sociales, technologiques ou culturelles, selon le processus de « destruction créatrice » décrit par l’économiste Joseph Schumpeter. Les innovations apportées par les technologies de l’information et de la communication ont pénétré durablement l’ensemble des secteurs d’activité. La blockchain, littéralement « chaîne de blocs », s’inscrit dans cette continuité. (@InaGlobal).

La blockchain dans le viseur d’Interpol. C’est à l’origine une infrastructure dédiée à des transactions en bitcoins. Mais depuis quelques temps, beaucoup de monde, et pas seulement dans la finance, s’intéresse à la blockchain, ce système décentralisé permettant de se passer d’intermédiaire. Des banques internationales travaillent sur le sujet bien sûr, mais aussi le monde de l‘énergie, de la gestion de droits d’auteurs ou de la santé. Et Interpol. Fin mai, l’organisation de police internationale a annoncé la création d’un consortium de quinze membres destiné à la lutte contre les usages criminels de la blockchain : transactions douteuses, financement du terrorisme, blanchiment d’argent, etc. Le projet, appelé Titanium et financé à hauteur de 5 millions d’euros par l’Union européenne, réunit, entre autre, autour d’Interpol les spécialistes néerlandais de la cybersécurité de Coblue Cybersecurity, l’université autrichienne d’Innsbruck, le University College de Londres, l’Institut de Technologie de Karlsruhe, la société CounterCraft espagnole, l’Office fédéral de police criminelle allemand, les ministères de l’Intérieur autrichien et espagnol (voir la liste complète ici)… Les travaux sont prévus pour durer trois ans. (@Sciences_Avenir).

Blockchain, vers une révolution des usages juridiques en France ? La “blockchain” est encore peu connue du grand public. Pourtant, elle promet d’apporter une profonde mutation des pratiques de la finance et de l’économie pour autant que le droit soit intelligemment ajusté. Le système juridique peut ici être utilisé comme un véritable levier pour permettre à l’économie de tirer efficacement partie de cette technologie aussi révolutionnaire que l’apparition de l’Internet dans les années 90. Il existe dans le système juridique deux type de transactions : les transactions consensuelles, d’une part, que le législateur laisse les parties libres de formaliser et conserver comme elles l’entendent, à charge pour elles d’apporter la preuve de leur existence, et les transaction formelles ou encadrée, d’autre part, auxquelles la réglementation impose un certain formalisme dans la réalisation, la conservation ou l’institutionnalisation, car elles sont structurellement importantes pour la sécurité et le bon fonctionnement notre société (transactions immobilières, création de sociétés, transactions portant sur des titres financiers, etc.). (@bymaddyness).

#Streaming

Disney déclare la guerre à Netflix. Dans la foulée de l’annonce de résultats trimestriels décevants, Disney déclare formellement la guerre à Netflix. Face à une chute de 23% des profits tirés de ses chaînes câblées, Bob Iger, patron du géant des médias et de l’entertainment, devait réagir. Lassé de voir l’audience de ses chaînes rognée par Netflix et les autres services de vidéo à la demande, comme Amazon Prime Video, lance une riposte en trois temps. Premier temps: il promet de retirer les productions de son studio du catalogue de Netflix. C’est une mauvaise nouvelle pour le leader du streaming. Surtout si d’autres studios décident d’imiter Disney. Le cours de Netflix, après la fermeture du Nasdaq mardi soir, a plongé de 2,6%. Deuxième volet de la riposte: Bob Iger annonce le lancement d’ici deux ans d’un service de streaming propre à Disney. Ceux qui, par exemple, ne trouveront plus les productions de studio de Burbank (Californie) sur Netflix devront souscrire à ce nouveau service. Voilà qui représente une étape de plus vers la dislocation du modèle américain de la télévision: au lieu de s’abonner au câble, ou au satellite, pour regarder des bouquets de chaînes, l’Américain se voit offrir de plus en plus de plateformes internet de streaming. Les studios, à l’image de Time Warner, propriétaire de HBO, veulent maîtriser la distribution de leur contenu et développent leur propre plateforme de vidéo à la demande. Ils considèrent que Netflix et Amazon sont des concurrents et non plus des distributeurs. (@Figaro_Economie).  A lire aussi : Disney rompt avec Netflix et lance son propre service de streaming (@latribune) et Disney déclare la guerre à Netflix (@LesEchos).

Netflix n’est pas la cible : avec son service de streaming, Disney a enterré le câble américain. En 2012, l’expression cord-cutter devient phénoménale : les analystes se bousculent pour expliquer à qui veut l’entendre que les câblodistributeurs vont bientôt disparaître, et avec eux une certaine idée de la télévision américaine. Netflix est alors en train de devenir la startup que nous connaissons aujourd’hui, YouTube diffuse des millions d’heures de vidéos par jour, et les premiers coupeurs de cordon commencent à apparaître. (@Numerama).

#Surveillance

Vidéosurveillance: une carte participative recense les caméras du monde entier. C’est une carte qui a de quoi rendre paranoïaque. Baptisée « Surveillance under Surveillance » (ou « la surveillance sous surveillance »), elle a pour objectif de recenser toutes les caméras privées et publiques qui vous observent dans les lieux publics. Même leur angle de vue est donné avec précision. Ce projet, comme d’autres du même type, a pour objectif de dénoncer la multiplication des caméras de vidéo-surveillance. Leurs créateurs estiment en effet qu’elles représentent un danger pour la vie privée. Les défenseurs de ces appareils, qui parlent de « caméras de vidéo-protection », défendent leur nécessité pour sécuriser l’espace public. Un argument régulièrement mis à mal par l’actualité, notamment au lendemain de l’attentat de Nice, une ville qui comptait à l’époque pas moins de 1257 caméras. (@LExpress).

#Finance

Manipulations boursières : les « loups de Wall Street » investissent les réseaux sociaux Twitter et les autres sociaux sont devenus un des nouveaux terrains de chasse des « loups de Wall Street », les manipulateurs et escrocs en col blanc. Ils y trouvent leurs victimes et ils y disséminent leurs fausses informations afin de manipuler le cours des actions, le plus souvent des petites valeurs peu liquides et qui varient fortement à ces annonces. De quoi générer des profits élevés. Entre 1996 et 2015, les manipulations ont représenté 9,6% des actions au civil de la Securities and Exchange Commission (SEC), et 16% pour les délits d’initiés. Les escrocs mettent parfois en oeuvre la technique du « Pump and dump », une manipulation ancienne et popularisée par le « Loup de Wall Street » : ils créent un emballement spéculatif sur une action (rumeurs, fausses informations…) afin de la faire monter. Une fois qu’elle a atteint un certain niveau, ils la revendent avec profit et avant qu’elle ne s’effondre sous les eux médusés des petits porteurs. Entre 2002 et 2015, 150 manipulations utilisant cette technique ont été mises en oeuvre, selon les travaux (1) de Thomas Renault chercheur à la IESEG School of management et à l’université paris 1 Panthéon Sorbonne. (@LesEchos).

10 Août

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 10 août 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Eclipse

xLa Lune fait son show. La Lune, le Soleil et la Terre étaient partiellement alignés lundi 7 août, provoquant une éclipse partielle de lune. Le phénomène a été observé un peu partout dans le monde. Retour en images avec @Lobs. Légende image : la Lune a offert un spectacle de carte postale sur les côtes californiennes. Photo : Jens Buettner / Afp.

#Automobile

La réalité virtuelle au cœur de la conception automobile. La réalité virtuelle ? Les constructeurs automobiles connaissent bien. Tous s’en servent déjà pour la conception de leurs véhicules, dont certains depuis près de deux décennies. Elle leur permet de concevoir plus rapidement et avec plus d’agilité, de garantir une meilleure fiabilité des pièces et une plus grande sécurité pour le consommateur. Elle ouvre aussi la porte à plus d’expérimentation et de créativité pour mettre au point l’auto de demain. Avec l’arrivée des casques grand public, l’usage de cette technologie se développe chez les industriels et prend une part encore plus centrale qu’elle ne l’était auparavant. Découvrez dans notre dossier le cas de quatre constructeurs : Renault, PSA, Ford et Volkswagen, ainsi que la vision de l’équipementier américain Nvidia. (@LUsineDigitale).

#Transport

Air France teste des casques de réalité virtuelle sur certains vols. Il fut un temps où l’utilisation des appareils électroniques était prohibée à bord des avions, que ce soit pendant toute la durée du vol ou lors des phases de décollage et d’atterrissage. Si ce temps n’est pas encore tout à fait révolu, il a quand même tiré en grande partie sa révérence. Une bonne nouvelle, alors que notre environnement est plus que jamais cerné par des gadgets high-tech. Aujourd’hui, il est possible de se servir de son smartphone ou de sa tablette, que ce soit pour regarder un film téléchargé au préalable ou bien de se faire une partie de jeu vidéo. Le Bluetooth est aussi permis, ce qui est heureux si vous avez un casque sans fil. L’étape suivante devrait être la disponibilité croissante du Wi-Fi, attendue pour la fin de l’année, et à moyen terme, un accès continu à Internet. (@Numerama).

#SiliconValley

Les « coasters » de la Silicon Valley, ces ingénieurs payés à ne rien faire (ou presque). Il y a des ingénieurs d’entreprises de la Silicon Valley pour qui les journées de travail ressemblent à des vacances sans fin. Business Insider a enquêté sur ces employés, appelés des « coasters », qui pratiquent le « rest and vest » : on travaille un peu, mais surtout, on se repose et l’on observe ses actions, offertes par l’entreprise en plus d’un salaire mensuel, progresser. Une culture si répandue que la chaîne américaine HBO lui a même consacré une série, Silicon Valley. Manny Medina, aujourd’hui directeur de la start-up Outreach à Seattle, a lui-même été l’un de ces ingénieurs lorsqu’il travaillait à Microsoft. Il affirme à Business Insider que les « coasters » étaient nombreux chez le géant de l’informatique, comme dans la plupart des riches entreprises de la Silicon Valley. « Mes journées commençaient à 11 heures, et je prenais de longues pauses repas. Microsoft payait très bien, et gardait ainsi des talents tout en empêchant leurs concurrents d’y avoir accès. C’est une mesure défensive. » Dans d’autres entreprises, certains ingénieurs sont considérés comme des employés puissance 10. C’est-à-dire qu’ils sont dans l’entreprise depuis assez longtemps pour faire partie de ceux qui la connaissent le mieux et qui travaillent plus rapidement et efficacement que leurs collègues. Ils peuvent ainsi travailler dix fois moins et passer une grande partie de leur temps à se reposer. « La plupart de mes amis de Google travaillent quatre heures par jour, a déclaré un ingénieur anonyme. Ils connaissent le système, ils optimisent leurs performances et n’ont pas à travailler dur. » (@slatefr).

#RealiteVirtuelle

En Europe, les start-up veulent innover dans la réalité virtuelle. L’année 2016 fut celle du lancement de nombreux casques à destination du grand public, comme l’Oculus Rift, le HTC Vive ou le PS VR. Bien que certains se vendent bien, en particulier le Samsung Gear VR, nous sommes encore dans une période d’acclimatation à cette technologie et toutes les exploitations possibles de la VR n’ont pas encore été trouvées, comme note Josselin Moreau du Lab SQLI dans les Échos. Il est donc encore compliqué de savoir si la réalité virtuelle deviendra l’un des objets connectés essentiels de nos salons. Mais ce que l’on peut déjà quantifier, c’est l’essor des entreprises et start-up qui se lancent dans l’aventure face aux géants de la tech. Le Venture Reality Fund, une sorte de fonds d’investissement et de boîte de conseils stratégiques sur la réalité virtuelle, vient de publier un rapport sur l’état actuel de l’industrie de la VR en Europe. L’étude cherche à comprendre la situation du marché de la VR en Europe de manière globale. Qu’il s’agisse de start-up développant des outils, des applis, des casques ou des nouveaux objets liés à la VR, l’étude prend en compte 284 entreprises travaillant dans le domaine et essaie d’analyser ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Bien que la réalité virtuelle européenne soit dominée par nos voisins britanniques, la France se distingue de plus en plus dans le domaine. 15 % des start-up se développant le plus sont basées dans l’Hexagone. À elles seules, la France, l’Allemagne, la Suède et le Royaume-Uni possèdent plus de 50 % des start-up européennes sur la réalité virtuelle. (@MashableFR).

En 4 ans, l’Institut IDC (International Data Corporation) prévoit une hausse de 100% par an des recettes sur le marché de la réalité virtuelle (VR) ou augmentée (AR). Selon leurs calculs, les investissements dans le secteur passeront de 11,4 milliards de dollars en 2017 à 215 milliards en 2021. Les premiers sur le podium de l’investissement seront les États-Unis avec 3,2 milliards de dollars, suivis par l’Asie-pacifique (hors Japon) (3 milliards) et l’Europe occidentale (2 milliards). (@LAtelier).

#Cinema

Des pirates tentent de rançonner HBO, la chaîne qui diffuse « Game of Thrones ». Après une fuite de contenus à la fin du mois de juillet, HBO continue d’être victime des pirates informatiques. Ces derniers ont en effet envoyé à la chaîne américaine une demande de rançon, raconte le Hollywood Reporter. Dans un courriel envoyé à plusieurs journalistes, lundi 7 août, un certain « Mr Smith » affirme avoir volé 1,5 térabyte de données. Parmi ces données, des scripts des épisodes de la saison 7 de la série à succès Game of Thrones, les contacts de cadres de chez HBO, des contenus publicitaires ou encore les numéros de téléphone et adresses mail des stars de la série, selon le Guardian. Le groupe de pirates affirme avoir aussi « accès à des contrats, des budgets, de la recherche confidentielle et des preuves d’évasion fiscale », souligne Le Monde.  « Mr Smith » a joint à ce mail une vidéo, qui aurait également été envoyée au PDG de la chaîne, Richard Pepler. « Nous avons réussi à ouvrir une brèche dans votre réseau immense. HBO était l’une des cibles les plus difficiles à atteindre, mais nous avons réussi (ça nous a pris environ six mois) », y annonce le groupe de pirates, avant de demander une rançon à payer sous trois jours pour éviter la diffusion des documents volés. Le montant ? Entre 6 et 7,5 millions de dollars, soit plus de 5 millions d’euros, selon Mashable. @franceinfo).

Etats-Unis : pourquoi le piratage de la chaîne HBO est d’une ampleur inédite. « HBO a récemment été victime d’un cyber incident. » C’est par cette euphémisme que la chaîne américaine a confirmé, lundi 31 juillet, avoir été victime d’un piratage ayant conduit au vol « de contenus exclusifs ». Quels sont les contenus qui ont été subtilisés ? Quelle est l’ampleur de ce « cyber incident » » ? Alors que la septième saison de Game of Thrones, la série phare de la chaîne, est en cours de diffusion aux Etats-Unis, @franceinfo vous explique pourquoi ce piratage pourrait être bien plus important que celui qui a frappé Sony en 2014 : 1/ Parce que c’est la première fois que HBO est victime d’un piratage ; 2/ Parce que le volume des données volées est gigantesque ; 3/ Parce que les contenus volés sont sensibles.

#Streaming

Netflix s’aventure sur les terres des comics. Pour la première acquisition de son histoire, Netflix s’aventure sur les terres des comics. La plate-forme de streaming a annoncé lundi 7 août avoir acheté Millarworld, la société d’édition du scénariste britannique Mark Millar. Cette acquisition, dont le montant n’est pas précisé, devrait faciliter l’adaptation des œuvres du Britannique à la télévision et au cinéma. Plusieurs de ses bandes dessinées à succès ont déjà été adaptées sur grand écran, notamment Kick-Ass ouKingsman : services secrets. Scénariste pour les deux mastodontes de la BD américaine, Marvel et DC Comics, Mark Millar, 47 ans, a lancé sa société en 2004. Elle édite plusieurs de ses créations, comme Jupiter’s Legacy ou MPH. Mark Millar est également l’auteur des bandes dessinées Civil War et Old Man Logan qui ont donné les films Marvel Captain America : Civil War et Logan. (@LeMondefr).

#JeuVideo

Certains jeux vidéo endommageraient le cerveau. « Notre étude a permis de constater qu’il y avait une atrophie d’une partie du cerveau qui s’appelle l’hippocampe chez 85% des joueurs, mais ce n’est pas pour tous les jeux », a expliqué en entrevue Véronique Bohbot, chercheuse à l’Institut Douglas et à l’Université McGill. Les jeux d’action, particulièrement ceux de tir à la première personne, comme Call of Duty, Doom, Quake» et plusieurs autres, vont stimuler une partie du cerveau qu’on appelle les noyaux caudés au détriment de l’hippocampe. L’hippocampe est une partie du cerveau impliquée dans les déplacements dans l’environnement, la mémoire en générale, et la mémoire des événements. « Beaucoup d’études ont montré que lorsqu’il y a une atrophie de l’hippocampe, cela est un facteur de risque pour plusieurs maladies neurologiques et psychologiques. On parle de la dépression, la schizophrénie, ou même la maladie d’Alzheimer », confirme Mme Bohbot en entrevue à 100% Nouvelles. (@tvanouvelles).

#Blockchain

La Chine va tester la blockchain pour collecter les impôts. Le gouvernement chinois a annoncé qu’il prévoit d’utiliser la technologie de la blockchain (un protocole conçu pour assurer la gestion de l’historique des transactions de manière décentralisée, infalsifiable et sécurisée) pour prélever les taxes sociales et émettre des factures électroniques, rapporte le site Futurism. La banque populaire de Chine teste par exemple depuis janvier dernier sa propre monnaie virtuelle qui s’appuie, en partie seulement, sur la blockchain. Dès 2016, elle a fait de la blockchain une priorité en l’intégrant à son treizième plan quinquennal dédié à l’informatique. Plusieurs autorités locales ont récemment voté des politiques pro-blockchain tandis que des grandes villes et différentes agences gouvernementales ont monté des équipes de R&D spécialement dédiées à cette technologie. (@LUsineDigitale).

09 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 9 août 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Photographie 

https://twitter.com/usmarketnewslat/status/892057996544557057

Que devient le photographe derrière les selfies de singes ? « Tout le monde gagne de l’argent avec ces clichés, sauf moi ! » Quand David Slater s’aventure, en 2011, sur Célèbes, une île indonésienne, le mot « selfie » n’est pas encore entré dans le dictionnaire. Guide à la main et sac de vingt kilos sur le dos, il s’est fixé pour objectif de ramener des clichés d’espèces rares. Mais en pleine jungle, ce sont des macaques à crête qui appuient sur le déclencheur de son appareil. D’abord repris par le Daily Mail puis diffusés dans le monde entier, les autoportraits des singes n’ont pourtant pas fait la fortune du photographe britannique, dont la propriété intellectuelle a été contestée par Wikipédia et l’association de défense des animaux Peta. « Les gens pensent que je gagne des millions. Mais tout le monde gagne de l’argent grâce à mes photos, sauf moi ! » David Slater à @franceinfo.

#RealiteVirtuelle

Des jeux vidéos pour toute la famille. « Youhou ! », s’exclame la jeune Éva. Elle est ailleurs. Si elle a les pieds sur terre à Paris, elle a la tête dans le ciel dans son casque de réalité virtuelle. Une fois sur les yeux, il fait disparaître le monde autour de nous et laisse place à une autre réalité à 360 degrés. Yoann Alves, technicien de la salle Virtualtime, détaille les ambitions du projet : « Notre but était d’avoir des expériences pour tous types d’âge et on a voulu en avoir une vingtaine qui soient pensées et réfléchies pour que chaque personne de la famille puisse venir ici et passer du bon temps ! » Verdict : « C’était trop bien », se régale Éva. Toujours dans la capitale, quelques mètres plus loin, une autre salle a décidé de plonger le concept de réalité virtuelle dans l’univers des jeux d’arcades, nés dans les années 1970. Ce qui plaît dans cette expérience, c’est aussi « le côté social », explique Yohan avant de continuer : « Ne pas seulement venir pour jouer dans son coin ». D’autres salles ouvrent déjà à Lyon (Rhône), Angers (Maine-et-Loire) et Rennes (Ille-et-Vilaine). C’est peut-être le début d’une révolution dans le jeu vidéo. (@franceinfo).

Les jeux en réalité virtuelle: le retour high-tech des salles d’arcade ?

 Que diriez-vous de survoler la capitale dans la peau d’un aigle ? Il ne faut pas grand chose pour cela, un simple masque et vous voilà partis. Ces dernières années, plusieurs salles de jeux en réalité virtuelle ont vu le jour. Une nouvelle façon de jouer qui rappelle les célèbres salles d’arcade où l’on se précipitait dans les années 90, une pièce de 1 Franc dans la poche. Quel avenir pour la réalité virtuelle ? Selon une étude, 39% des développeurs de jeux travaillent actuellement sur des applications VR (réalité virtuelle) ou AR (réalité augmentée). Selon un rapport de Greelignt Insights, le marché de la réalité virtuelle pourrait atteindre 7,20 milliards de dollars d’ici la fin de l’année. Vous l’aurez compris, le marché des jeux en réalité virtuelle est en pleine expansion. En France, des salles ouvrent à Paris mais aussi à Lyon, à Angers ou à Rennes. Retour sur le « phénomène VR ». (@Culturebox).

#Television

Comment la série japonaise « Terrace House » révolutionne la télé-réalité. Quand on vous dit télé-réalité, quelle séquence vous vient en tête ? Loana et Jean-Edouard dans la piscine de « Loft Story » ? Sandra Lou qui chute dans les escaliers après avoir été rejetée par le « Bachelor » ? Nabilla qui s’exclame « Non mais allô quoi » dans le confessionnal des « Anges de la télé-réalité » ? Revoyez votre conception du genre. Le japonais « Terrace House » est à 1000 lieues de l’humiliation et des injonctions permanentes aux candidats : ici, pas d’alcool outre-mesure, pas de maillots de bain à tout bout de champ, pas de confidence face caméra. « Terrace House » suit la vie comme elle vient, c’est-à-dire dans son manque de spectaculaire et son ennui latent. Paradoxalement, cela en fait l’une des émissions les plus passionnantes du moment. A la recherche de contenu original, Netflix s’est déjà frotté à tous les styles : de la série (« Orange is the New Black », « House of Cards ») au documentaire (« Making a Murderer », « The Keepers ») en passant par le jeu (« Ultimate Beastmaster ») et le talk-show (« Chelsea »). Il restait, pour le géant de la VOD, à conquérir le terrain de la télé-réalité. C’est chose faite avec « Terrace House: Boys & Girls in the City », produit en association avec Fuji TV, qui reprend une franchise japonaise riche de huit saisons diffusées entre 2012 et 2014. (@teleobs).

#MediaSocial

Twitter n’efface pas les tweets haineux, un artiste les tague devant leur bureau. Le projet, intitulé #HeyTwitter, dénonce la politique de modération du réseau social. L’artiste israélien et berlinois Shahak Shapira a retranscrit 30 messages de haine devant les bureaux de Twitter à Hambourg. Le but est de dénoncer la politique de Twitter et le manque de modération. « Au cours des six derniers mois, j’ai répertorié 450 messages haineux sur Twitter et Facebook. Ces déclarations n’étaient pas seulement des insultes ou des blagues, mais de sérieuses menaces de violence, de l’homophobie, de la xénophobie ou du négationnisme. Ce sont des choses que personne ne devrait dire ou lire », explique Shahak Shapira dans une vidéo postée sur YouTube. (@LExpress).

#Politique

Cinq indices qui montrent que Mark Zuckerberg pourrait viser la Maison-Blanche. Vers un combat de milliardaire pour occuper le Bureau Ovale en 2020 ? Les spéculations vont bon train autour des ambitions présidentielles de Mark Zuckerberg. Pour certains médias américains, le patron de Facebook aurait en tête d’évincer Donald Trump de la Maison-Blanche, et disséminerait des indices ici et là. (@LObs).

#Transport

Les Français rejettent en bloc la voiture 100% autonome. Outre les barrières technologiques et réglementaires, le déploiement des véhicules autonomes dépendra aussi de leur acceptation sociale. Alors que constructeurs, équipementiers et géants du numérique investissent des centaines de millions de dollars dans la course au véhicule sans chauffeur, une étude réalisée par Opinion Way pour le compte de WMware montre que le grand public n’est pas encore prêt à sauter le pas, du moins dans l’Hexagone. Selon l’enquête, menée auprès de 1005 personnes en France au mois de mai dernier, seuls 18% des sondés trouvent un intérêt dans un véhicule qui serait complètement autonome. L’étude indique que plus de la moitié d’entre eux (56%) n’utiliserait pas un véhicule capable de se déplacer sans intervention humaine. Plusieurs craintes expliquent ce rejet. 59% d’entre eux craignent que le véhicule autonome ne prenne pas la bonne décision. 46% des sondés évoquent aussi le manque de contrôle sur le véhicule, quand 45% ont peur d’avoir un accident. Viennent ensuite l’absence de plaisir de conduire (41%) et la peur que le véhicule soit piraté (40%). (@LUsineDigitale).

#Banque

Ma conseillère bancaire est un robot ! L’intelligence artificielle (IA) a fait son entrée dans les banques françaises, dans les back-offices, pour aider les conseillers à traiter certains emails au Crédit Mutuel, par exemple. En Suède, elle a carrément débarqué au service client, à la banque SEB (Skandinaviska Enskilda Banken). Depuis novembre dernier, la banque a recruté « une nouvelle employée numérique », une blonde souriante appelée Aida, qui répond directement aux questions des clients sur la page d’accueil du site web. L’ex-directrice générale de SEB, Annika Falkengren, en avait fait une démonstration bluffante lors de la dernière assemblée générale des actionnaires, en mars dernier (voir le passage à la 15e minute). « Je suis toujours au travail, 24 heures par jour, 365 jours par an. J’ai le sens du service et j’ai soif d’apprendre », répond Aida d’une voix légèrement robotique. (@latribune).

#Futur

Se divertir en 2067, entre ivresse du virtuel et fièvre du sport robotique. Dans Total Recall, des souvenirs artificiellement implantés permettent, sans se déplacer, de jouir du plaisir d’endroits paradisiaques ou d’incarner des personnages imaginaires dans des jeux de rôle plus vrais que nature. Dans Westworld, le parc d’attraction est devenu une ville peuplée de robots humanoïdes esclaves des visiteurs. Aldous Huxley imaginait lui les Feelies, sorte de cinéma offrant la sensation tactile associée à l’image, tandis que William Gibson, avec son StimSim, anticipait des expériences sensorielles vécues par une personne et pouvant être diffusées, ou re-vécues par une autre personne. Où, avec quoi et par quels moyens nous divertirons-nous dans 50 ans ? (@UsbekEtRica).

#Canada

Un robot pour faciliter la vie des immigrants. L’assistant virtuel appelé IVA (Immigration Virtual Assistant), est le nouveau guide pour les premières étapes d’immigration. En lançant IVA, le cabinet EXEO a souhaité démocratiser l’accès à cette information, en plus d’accélérer et de faciliter le processus de recherche et de traitement des demandes d’immigration. « Le processus d’immigration est fastidieux et diffère selon chaque pays d’origine. Nous voulions mettre notre expertise au service des gens qui souhaitent s’installer, travailler ou étudier au Canada, en leur offrant une solution qui puisse faciliter les premières étapes de leurs démarches », explique Me Marc-André Séguin, co-fondateur de IVA. (@tvanouvellesa).

#Diversite

L’employé de Google viré pour sexisme devient le héros des ultraconservateurs. Les inégalités entre les hommes et les femmes dans le secteur des nouvelles technologies auraient une « cause biologique ». C’est en tout cas ce qu’affirmait James Darmore, un ex-ingénieur de Google dans une note interne de la firme, publié en intégralité sur Guizmodo. Une explication qui n’a pas vraiment convaincu sa direction. Après la polémique qui a éclaté ce week-end, James Darmore a été licencié ce lundi. Dans un mail envoyé au personnel, que s’est procuré Recode, le PDG de Google, Sundar Pichai s’est expliqué sur les raisons de ce renvoi, tout en rappelant le droit des employés à s’exprimer : « Certains passages violent notre Code de conduite et franchissent les limites en avançant des stéréotypes de genre nuisibles sur notre lieu de travail […] Suggérer qu’un groupe de nos collègues a des traits qui les rend biologiquement moins adaptées à ce travail est offensant. » Twitter a connu une avalanche de réactions, et en bonne place, des internautes devenus de fervents soutiens de l’ancien employé de Google. La requête « James Darmore » s’est d’ailleurs hissée à la 6ème place des tendances Twitter aux Etats-Unis, cette nuit. « James Darmore de Google pense juste ce que pensent des millions d’Américains. C’est pourquoi l’alt-right continue de grossir. Nous avons raison », avance un internaute. (@LObs).

08 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 8 août 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

xTop 10 du street-art sur l’environnement. Quand l’art urbain s’élève pour une cause, le message passe ! Et qui est mieux placé pour parler d’environnement que celui qui l’utilise comme support d’expression ? C’est donc un sujet récurrent chez les street-artistes, encore une source d’inspiration intarissable pour les actions de sensibilisation. Voici notre top qui se passe de commentaire. (@Volvert_). Légende image : « Oval Bridge » (Londres) Banksy.

#Economie

Profil des loueurs, revenus, petites mains… comprendre le système AirbnbArrivée discrètement au début de 2011 à Paris, la plate-forme de locations saisonnières est devenue, six ans plus tard, incontournable de l’offre touristique française. Au point d’être aujourd’hui constamment sous le feu des critiques, des hôteliers d’abord, qui jugent cette concurrence déloyale, mais aussi des pouvoirs publics. Ces derniers accusent Airbnb d’inciter les propriétaires à sortir leur bien du marché locatif pour le proposer à l’année sur le marché bien plus juteux de la location de courte durée. Des accusations que la plate-forme californienne réfute, sans pour autant accepter de donner son chiffre d’affaires ni la part de revenu généré par les hébergeurs louant à l’année. Afin d’enquêter sur les utilisateurs de Airbnb, Le Monde a étudié plus de 144 300 annonces réparties dans vingt villes françaises, soit 36 % du total des annonces françaises sur Airbnb. Parmi ces offres, une sur cinq est aujourd’hui émise par un multipropriétaire, parmi lesquels on trouve un certain nombre de professionnels. On est loin, dans ces cas, de l’image sur laquelle communique Airbnb : un propriétaire s’absentant pendant un certain temps de son logement, le temps de vacances par exemple, et se décidant à le proposer en location. L’enquête que nous avons réalisée en collaboration avec les rédactions allemande de la Süddeutsche Zeitung, belge de De Tijd, néerlandaise de Trouw.nl et le journaliste d’investigation suisse François Pilet permet de lever en partie le voile sur un marché dont l’opacité profite surtout aux gros loueurs, dans les grandes villes comme dans les stations balnéaires. (@LesDecodeurs).

Lorsque les starts-up reviennent à DétroitAprès avoir connu une désindustrialisation sans nom, Détroit sort la tête de l’eau et tente de redéfinir son identité. En se focalisant notamment sur l’innovation technologique. En mai, le cœur du centre-ville foisonnant de Motor City a accueilli le Quicken Loans Demo Day. Une journée lors de laquelle n’importe quelle entreprise pouvait venir se présenter et espérer être élue parmi les plus innovantes. À la fin de la journée, en collaboration avec le géant du coworking WeWork, qui offrait aux heureux gagnants 1,5 million de dollars, la société de crédit Quicken Loans, quant à elle, répartissait 1 millions de dollars entre les huit « meilleures » start-up. Les lauréats bénéficient également d’un prêt sans intérêt pendant cinq ans. Le coup de pouce idéal pour entrer dans le cercle des entreprises les plus innovantes du moment. (@usbeketrica).

#Entreprise

Polémique chez Google après la diffusion d’une note sexiste. 2017. Le monde est ultra-connecté, l’intelligence artificielle semble à notre portée, Internet a rendu la connaissance plus accessible et… un salarié de la plus grosse société Internet au monde, Google, estime que si les femmes sont peu présentes dans le milieu de la « tech », c’est en raison de différences « biologiques ». En 3.000 mots seulement, l’ingénieur de sexe masculin a réussi à mettre la firme de Mountain View dans l’embarras. Dans cette note interne rendue publique dimanche par les sites Motherboard et Gizmodo, il indique ainsi que « les choix et les capacités des hommes et des femmes divergent, en grande partie, en raison de causes biologiques ». Ainsi, logiquement, c’est-à-dire selon sa propre logique, ces différences peuvent expliquer pourquoi il n’y a pas de représentation égale des femmes dans la tech et dans les fonctions de leadership. L’affaire fait aujourd’hui grand bruit dans un milieu de la « tech » souvent critiqué pour son sexisme. Les femmes sont peu présentes dans le numérique et, quand elles le sont, elles choisissent plus souvent des branches telles que le design numérique, plutôt que le codage. Souvent, la cause sont des freins intériorisés et assimilés en raison des orientations des professeurs ou encore des parents… Mais pour l’employé de Google, ce sont les aptitudes naturelles des hommes qui les conduisent à devenir programmeurs en informatique, alors que les femmes sont, selon l’auteur, plus enclines « aux sentiments et à l’esthétique plutôt qu’aux idées », ce qui les pousse vers des carrières « dans le social ou l’artistique ». (@LesEchos).

#Logement

Airbnb : les loueurs devront se déclarer. Jusqu’ici, louer son appartement sur une plate-forme de logement de courte durée était simple comme un clic. Mais désormais, les communes qui le souhaitent pourront imposer aux particuliers de s’enregistrer en mairie. Un décret concerne les villes en tension : les villes de plus de 200 000 habitants et les communes de 50 000 habitants qui les entourent. La loi interdit de louer son logement plus de 120 jours par an. Pour la mairie de Paris, c’est une manière d’éviter les abus. « Le problème c’est que nous avons aujourd’hui dans certains quartiers de Paris un développement anarchique des meublés touristiques et des immeubles entiers qui sont transformés en hôtels clandestins », explique Ian Brossat, adjoint au maire de Paris chargé du logement. L’enregistrement permettra d’obtenir l’identité du loueur, son adresse, savoir s’il loue sa résidence principale ou secondaire, ainsi que le nombre de lits. De quoi rassurer les hôteliers, très remontés contre ce qu’ils jugent être une concurrence déloyale. (@franceinfo).

Airbnb a seulement payé 92 944 euros d’impôts en France en 2016. La plateforme de locations entre particuliers Airbnb n’a payé que 92 944 euros en France en 2016, révèle Le Parisien/Aujourd’hui en France, lundi 7 août. Pourtant, l’Hexagone est « son deuxième marché, derrière les Etats-Unis », précise le journal. Et de souligner : « Paris est même devenu sa première ville au monde, avec 60 000 annonces. » Reste que la somme versée pour 2016 est supérieure à celle de l’année précédente : 69 168 euros. La somme peut paraître dérisoire lorsque l’on sait que le chiffre d’affaires d’Airbnb en France est estimé, selon Marianne, à 65 millions d’euros par an. Mais il n’y a rien d’illégal. Il s’agit d’optimisation fiscale. Airbnb est enregistrée dans l’Etat américain du Delaware, un paradis fiscal. En Europe, Airbnb a domicilié son siège social en Irlande. Ce pays attire de nombreuses sociétés car il les impose avec un taux extrêmement faible par rapport à ses voisins européens : 12,5%. (@franceinfo).

#Sante

Une ville française va étudier l’impact des perturbateurs endocriniens sur ses habitants. Un laboratoire « indépendant » au Luxembourg analysera des mèches de cheveux de ces habitants, prélevées par le « centre de santé municipal » de cette ville de 22.000 habitants jouxtant Dunkerque, a expliqué à l’agence un responsable de communication de la ville, confirmant une information de La Voix du Nord. « Pour le moment, nous sommes à la phase de sensibilisation et d’information du public sur les enjeux et les conséquences des perturbateurs endocriniens« , a-t-il précisé. Cette campagne se fait à travers des brochures distribuées aux habitants, expliquant la « nécessité de l’enquête ». L’enquête est « la plus grande jamais réalisée en France sur les perturbateurs endocriniens« , selon ce responsable. Les résultats des analyses au laboratoire seront connus six mois après. Le maire Damien Carême (EELV) s’était engagé lors de la campagne des élections municipales à traiter ce sujet, d’après ce responsable. (@Sciences_Avenir).

#RealiteVirtuelle

Icaros ou le fitness en réalité virtuelle (Savoie). C’est un peu Noël avant l’heure pour les responsables du centre aquatique Aquamotion de Courchevel (Savoie). Le dernier joujou est enfin arrivé. Il s’appelle Icaros. Plébiscitée en 2017 au CES de Las Vegas, le grand salon mondial des innovations électroniques, cette machine étrange est devenue un must pour les salles de fitness. Mais comment ça marche ? Equipé de son casque de réalité virtuelle et augmentée, l’utilisateur s’installe sur la machine comme il enfourcherait une moto, puis il plonge dans des univers improbables. Pendant une quinzaine de minutes environ, Icaros vous permet de voler, de piloter… mais surtout l’engin sollicite tous vos muscles. Une façon ludique de faire du sport. En principe, vous pourrez expérimenter Icaros dès la semaine du 7 août, le temps d’effectuer quelques réglages de base et d’aménager la salle. (@f3Alpes).

#MediaSocial

De la positivité et des « emoji » : comment Chelsea Manning gère ses trolls sur Twitter. Le 17 mai, lorsqu’elle est sortie de prison après trois ans d’une peine qui devait en durer trente-cinq, Chelsea Manning a réservé sa première déclaration à ceux qui suivaient son compte Twitter. Une photo de ses baskets avec le message « premiers pas en liberté ». L’ex-militaire, qui traîne encore le surnom de « taupe de WikiLeaks », passera les jours suivants à partager sa redécouverte de la vie civile avec des inconnus, attentionnés ou hostiles, sur les réseaux : le premier repas, le premier verre entre amis, la première partie de jeu vidéo, la première chanson, la première photo sans avoir un uniforme de prisonnière. Chelsea Manning avait commencé à entretenir une présence en ligne, dès 2015, deux ans avant d’obtenir une grâce présidentielle pour le crime d’avoir donné 750 000 documents classés secrets à WikiLeaks. La genèse de son compte Twitter relevait alors du système D : elle discutait au téléphone avec l’ONG FitzGibbon Media, qui retranscrivait ensuite ses messages en 140 caractères. Ils étaient simples et directs, racontaient la monotonie et la répétition de la vie carcérale. Des messages que n’importe quel utilisateur novice, presque trentenaire, aurait fait en prenant en main Twitter. (@big_browser).

 

#Censure

Apple et Amazon cèdent à la Chine : le « don’t be evil » de la Silicon Valley est mort. Il fut un temps où les entreprises de la Silicon Valley, à l’image de la devise de Google, avaient pour idéal de « ne pas être malveillantes » (« don’t be evil »). Mais c’était « avant », avant leur succès planétaire et boursier, qui les a transformées en fossoyeurs de quelques grands principes, à commencer par celui de liberté. Le dernier exemple frappant est celui d’Apple et d’Amazon, deux des phares de l’ère numérique, dont la capitalisation boursière dépasse le PIB de la majorité des Etats de cette planète. Les deux géants américains ont accepté, sans même l’once d’une protestation, de se plier à une exigence du gouvernement chinois et retirer de l’app store pour Apple, les applications de dizaines de marques de VPN, ce logiciel qui permet de contourner les interdits sur internet, et d’imposer à ses clients de cesser de les utiliser pour Amazon. (@LObs).

#InternetDesObjets

La poupée gonflable de demain sera bavarde et connectée. San Marcos, sud de la Californie, un atelier gris et anonyme à côté de l’autoroute. Au sous-sol, les techniciens de la société RealDoll fabriquent des poupées à taille humaine faites pour le sexe, avec une chair en silicone et un squelette articulé capable d’adopter toutes les postures du corps humain. Au fil des années, le patron, Matt McMullen, qui a une formation de graphiste et de sculpteur, a perfectionné sa technique au point que son équipe produit aujourd’hui des sex dolls ultraréalistes de la tête aux pieds, y compris pour les ongles, les veines apparentes sur les bras et les organes génitaux « utilisables ». Au toucher, elles sont moins convaincantes : le silicone est mou, un peu collant. RealDoll fabrique aussi des poupées masculines, qui représentent 10 % du marché. Le modèle féminin de base se vend 4 000 dollars mais, avec toutes les options, le prix peut tripler. Divers types et teintes sont disponibles, mais la grande blonde aux yeux bleus et aux gros seins reste le modèle le plus demandé. Des clients fortunés se font faire sur mesure la réplique d’une vraie femme de leur connaissance, ce qui peut coûter jusqu’à 70 000 dollars. RealDoll vend entre vingt et cinquante poupées par mois, dans le monde entier. (@Pixelsfr).

07 Août

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 7 août 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robotique

xA Astana la France montre les chefs-d’oeuvre de l’art numérique et robotique. Artistes et robots est un titre qui donne la couleur immédiatement car il y a un déficit de notoriété de ces artistes et de leur travail, comme de tous les artistes contemporains. C’est un parcours à la fois pédagogique et esthétique, où l’on se confronte à la question « Est-ce-qu’un robot pourrait remplacer un artiste ? » explique Jérôme Neutres, Commissaire d’expositions, conseiller du président de la Réunion des Musées nationaux-Grand Palais. Avec l’artiste Miguel Chevalier, il y travaille depuis 4 ans, a rassemblé les travaux des artistes du monde entier les plus emblématiques du numérique. La France a été un des berceaux de cette recherche. La question de savoir si le robot peut remplacer l’artiste connaît déjà une réponse positive, et depuis longtemps, mais on est obligé de constater que ces robots n’existeraient pas sans les artistes. (@franceinter). Légende image : L’exposition internationale d’Astana au Kazakhstan du 10 juin au 10 septembre 2017 Photo : Radio France / Astana2017.

#DonneesPersonnelles

Peut-on encore protéger nos données personnelles ? Après Apple, Amazon et Samsung, Google a mis en vente cette semaine son assistant numérique, Home. Mais le fonctionnement de cette interface repose sur une importante et inquiétante, récolte de données personnelles. Alors, quels sont les enjeux de l’enregistrement par des objets connectés de nos données personnelles ? Peut-on encore protéger notre vie privée et notre anonymat ? Et comment ? @franceculture reçoit Eric Sadin, écrivain, philosophe, auteur de La silicolonisation du monde (L’échappée, 2016), La vie algorithmique. Critique de la raison numérique (L’échappée, 2015), La société de l’anticipation. Le web précognitif ou la rupture anthropologique (Inculte, 2011). Retrouver la deuxième partie de l’entretien.

Les grandes oreilles de Google Home débarquent dans les appartements français. « Ok Google, quelle est la recette de la tarte aux pommes ? » Une simple phrase, prononcée à proximité du petit boitier blanc, et Google Home vous égrènera la liste des ingrédients. Car plus qu’une simple enceinte connectée, c’est avant tout un véritable assistant personnel. Problème : selon certains, il pourrait être un peu trop invasif, jusqu’à devenir une menace pour la vie privée. Google Home est vendu aux États-Unis depuis novembre 2016. Il l’est désormais aussi en France. Depuis le 3 août, on peut se le procurer dans tout l’Hexagone, pour la somme de 149 euros. Du point de vue de son utilité, les premiers testeurs semblent partagés. Il y a d’un côté, ceux qui s’en servent avec brio pour amuser (et cultiver) leurs enfants. Et puis de l’autre côté, il y a ceux qui ont du mal avec les choix musicaux du boitier de bon matin. A lire aussi : Le nouvel « assistant » virtuel de Google va vous prendre par la main (@LExpress).

#OpenData

PIA : 11 lauréats du second appel à projets pour le « développement de l’open data au sein des territoires ». Le 9 juillet 2013, le Premier Ministre a mis en place un fonds pour la « transition numérique de l’Etat et la modernisation de l’action publique » dans le cadre du Programme d’Investissement d’Avenir (PIA). Après un premier volet dédié à l’open data ayant permis de financer 21 projets d’industrialisation de la mise à disposition de données publiques (à hauteur de 3,03 M€, pour un budget global de 6,12 M€ en incluant les co-financements), un nouvel appel à projets a été lancé en 2017 afin de développer l’open data au sein des territoires. Ce soutien s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Loi pour une République Numérique, qui introduit notamment l’obligation pour les collectivités de plus de 3 500 habitants d’ouvrir leurs données publiques (article 6 de la Loi pour une République Numérique). Le nouvel appel à projets vise ainsi à permette aux territoires déjà engagés de développer de nouveaux outils et services (plateformes de données locales, intégration de nouvelles sources de données, recours au crowdsourcing, etc.). (@Etalab).

#Afrique

MP3ForLife : ce baladeur à l’énergie solaire est conçu pour sauver des millions de vies. L’entreprise allemande URIDU a trouvé le moyen de redonner vie au MP3. En Tanzanie, les femmes qui ne savent pas lire peuvent désormais accéder à des informations essentielles prodiguées par l’appareil, renommé pour l’occasion « MP3ForLife ». Les thèmes traités se rapportent à la santé ou à l’éducation, et visent à renforcer la connaissance et l’esprit de cohésion de ces femmes. (@WeDemain).

#RealiteVirtuelle

Un “accélérateur technologique” ouvre à Laval. Laval Virtual s’était déjà forgé un nom, depuis sa création en 1999. Ce salon professionnel de la réalité virtuelle et augmentée, revendique tout simplement la place de “numéro 1” mondial dans ce domaine. « En constante augmentation, la fréquentation a atteint 240 exposants et 17.500 visiteurs en 2017 » précise Laurent Chrétien, directeur de l’association Laval Virtual qui organise l’événement éponyme. Forte de ce succès, l’association s’apprête à passer la vitesse supérieure, avec l’inauguration cet été du “Laval Virtual Center”. Un nouvel espace de 3 000 m² destiné à la formation, mais aussi à la recherche et à l’expérimentation des entreprises, qui ouvrira ses portes fin août à Laval (Mayenne). L’investissement s’élève à environ 6 millions d’euros, dont la majeure partie apportée par l’agglomération. (@bymaddyness).

#JeuVideo

Diffusion du eSport à la TV : stop ou encore ? Au début de l’année 2016, L’Équipe faisait figure de pionnier en France de la retransmission de compétitions de sport électronique. Depuis, d’autres chaînes se sont lancées sur ce créneau pour la saison 2016/2017, en espérant capter de nouveaux publics grâce à l’eSport. En octobre 2015, La chaîne L’Équipe (anciennement L’Équipe 21) diffusait, en clair, la finale du jeu de football FIFA 16 lors de l’ESWC. Dans la foulée, la chaîne émanant de l’unique quotidien sportif français proposait une compétition axée sur le même jeu, appelée l’E-Football League. Diffusée de façon hebdomadaire entre janvier et juin 2016, l’émission devait être reconduite début 2017, preuve d’un certain succès d’audience et de retours positifs de la part des téléspectateurs. Mais finalement, il n’en a rien été : bien qu’une section eSport existe toujours sur le site lequipe.fr, le programme diffusé sur la chaîne a, quant à lui, pris fin le 5 juin 2016. Si le pionnier de la diffusion d’eSport sur les antennes de la TNT a changé son fusil d’épaule, d’autres se sont lancés dans l’aventure cette saison. Canal+ a dégainé fin octobre 2016 une nouvelle déclinaison du Canal Football Club, son programme phare dédié football, nommé sobrement Canal eSport Club. En novembre, BeIN Sports, la chaîne qatarie concurrente de Canal+ sur le sport, a obtenu les droits de diffusion de la Orange e-Ligue 1, version jeu vidéo du championnat de France de football, et a lancé un programme baptisé BeIN eSports. Depuis décembre, la plateforme MyTF1 Xtra propose la Xtra Cup autour du jeu League of Legends, avant de lancer Gaming en février 2017 une émission toujours diffusée sur sa plateforme Xtra. (@InaGlobal).

#Transport

Covoiturage : « Rencontrer des inconnus, c’est ma façon de renouer avec le monde ». Sarah a trois enfants, elle aime sortir, aller à des concerts et des festivals. L’écologie est chère à son cœur : cette ancienne animatrice environnement n’a pas de télé, privilégie les circuits courts et fait le marché. La quadragénaire a trouvé dans le covoiturage le moyen de concilier ses principes : échanger plus et polluer moins. Elle nous raconte : « Le covoiturage me permet d’être intègre envers moi-même, c’est un moyen de transport avec lequel je suis vraiment en adéquation. Je me retrouve dans l’idée de partager et de polluer moins. Je m’y suis naturellement mise il y a une dizaine d’années, quand on a commencé à créer des sites de covoiturage. Avant, j’avais déjà pris l’habitude d’accueillir des auto-stoppeurs, moi-même ayant fait du stop plus jeune. C’est lié à ma personnalité : si quelqu’un est en galère sur la route, je ne peux pas le laisser comme ça. Il y a vingt ans, j’étais dans l’univers de la musique, j’allais souvent à des soirées. C’était à l’arrache, après les événements on remplissait les voitures de gens qui voulaient partir : c’était déjà du covoiturage. (@LObs).

#Economie

La valorisation des licornes serait largement exagérée. Les licornes seraient bien des animaux imaginaires… Selon une étude publiée par deux chercheurs des universités de Stanford et de Colombie britannique, la valorisation réelle de la moitié de ces sociétés, censée dépasser le milliard de dollars, serait en fait bien inférieure. Un nouveau pavé dans la mare alors que le niveau de valorisations des start-up, outre-Atlantique notamment, est de plus en plus pointé du doigt. Pour les auteurs de l’étude, cette sur-valorisation, qui concerne les 116 sociétés étudiées (sur un total d’environ 200 licornes recensées dans le monde) tient au fait que l’on considère, dans les calculs, que toutes les actions ont la même valeur, qu’elles aient été émises lors du dernier tour de table ou lors des premiers. Une méthode de valorisation qui fonctionne pour les entreprises traditionnelles, mais qui n’est pas adaptée aux start-up, qui émettent en moyenne huit types différents d’actions au cours de leur vie ! Les actions détenues par les fondateurs, les employés, les business angels, les fonds d’investissement ou encore les fonds souverains, n’ont en réalité pas la même valeur. Pour séduire de gros investisseurs, dans les tours qui précèdent par exemple une introduction en Bourse ou un rachat, les start-up n’hésitent pas, en effet, à leur offrir des garanties, avec un prix minimum de sortie. Ce qui crée des différences substantielles entre ceux qui ont investi tôt dans la société et ceux qui y sont entrés plus tardivement. (@LesEchos).

#Terrorisme

Ce qu’il faut retenir du rapport qui remet en cause le système d’alerte en France. C’est un système « obsolète »,« contestable » et même « défaillant ». Le « système d’alerte et d’information des populations » (SAIP), déclenché en cas d’attentats, est l’objet d’un rapport particulièrement critique du sénateur Jean-Pierre Vogel, élu Les Républicains de la Sarthe, rendu public lundi 7 août. Ce texte, consulté par le journal Le Monde samedi, s’inquiète des dysfonctionnements du système d’alerte attentat en France, et des retards particulièrement importants du pays dans le domaine. Application mobile peu utilisée, réseau de sirènes « obsolète » et retard dans le lancement de SMS d’alerte : franceinfo vous résume ce qu’il faut retenir des conclusions de ce rapport sénatorial.  A lire aussi : Attaque sur les Champs-Elysées : pourquoi l’application SAIP n’a-t-elle pas fonctionné ?  et Fausse alerte attentat à Paris : l’application SAIP a-t-elle encore eu un raté ? (@franceinfo).

#Espace

La lettre de candidature à la Nasa de Jack, 9 ans, « gardien de la Galaxie en CM1 ». Jack Davis n’a que 9 ans mais il est déjà pétri d’ambitions. La Nasa a publié vendredi la lettre de candidature de ce jeune Américain du New Jersey, qui se présente comme « un gardien de la Galaxie scolarisé en CM1 ». Dans un style innocent et adorable, le garçonnet y répond à l’une des offres d’emploi de l’agence spatiale américaine : « Officier de protection planétaire ». Ce poste, unique aux Etats-Unis et pour le moins surprenant, a été créé en 1967. Il est vacant depuis le 13 juillet. Concrètement, l’heureux élu, payé entre 104 et 157 000 euros annuels, est chargé de prévenir toute contamination de la Terre par des bactéries extra-terrestres emmenées par inadvertance lors d’expéditions spatiales. Il doit aussi, à l’inverse, faire en sorte qu’aucune bactérie de notre planète soit emportée dans l’espace par les astronautes terriens. Un emploi très sérieux. A lire aussi : La Nasa recrute un « protecteur » de la Terre contre les agressions extraterrestres (@LExpress).