La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Festival
Le MAB, le Mondial Air Ballons, est le plus grand rassemblement de montgolfières au monde. La 15ème édition s’est tenue samedi 22 juillet prés de Metz (@F3Lorraine). Retrouver une sélection de photos de la manifestation sur la page Facebook de France 3 Lorraine.
#Tourisme
Les « greeters », ou le tourisme autrement. Découvrir une ville ou une région, dans le monde entier, avec des gens du coin : c’est ce que proposent les « greeters ». Ces bénévoles passionnés guident leurs hôtes hors des sentiers battus. Un tourisme d’échanges en phase avec son époque. L’origine de ce mouvement, parti bien évidemment de New York, remonte à 1992. Il est aujourd’hui présent dans 34 pays dans le monde et dans 150 villes et régions. Ulcérée par l’image négative de violence et d’insécurité que sa ville inspirait aux touristes du monde entier, Lynn Brooks décide avec un réseau d’amis de mettre en place des balades insolites dans les quartiers de la Grosse Pomme. La première organisation de greeters était née. Pays éminemment touristique, la France adopte vite cette tendance qui dessine les contours d’un tourisme participatif qui ne dit pas encore son nom. (@LesEchos).
#Geolocalisation
« Si on me tue un jour, on pourra me retrouver ». Il ne sait pas qu’on l’observe. Sur l’écran, on le cherche dans Paris et voilà qu’il apparaît rive gauche, à proximité de l’arrêt de métro Bibliothèque François-Mitterrand. Zoom avec les doigts sur la carte de Paris. Le cercle qui entoure sa photo bouge. Il se déplace, remonte une rue, tourne à une intersection, et se dirige droit vers la Seine. Sans qu’il ne nous en ait fait part, on devine son emploi du temps de cette chaude soirée de juillet : boire des verres sur le pont de l’un des bars-péniche du quartier. La propriétaire du téléphone me montre les autres fonctionnalités de Zenly, cette appli de géolocalisation récemment achetée par Snapchat et plutôt destinée aux ados et aux jeunes adultes. A cet ami trentenaire qu’elle suit à la trace, il est possible d’envoyer un message. Mieux, un émoji crotte, pizza, soleil ou bouche pulpeuse. Plus classique, elle peut savoir si Bertrand (un pseudo), un ami de longue date, se trouve à son bureau, s’il est parti à la mer. Après un voyage à l’étranger, elle reçoit une alerte pour l’informer qu’il est de retour sur le territoire national. (@LObs).
#Internet
Carto, l’Espagnol qui veut rivaliser avec Google. Carto pourrait devenir l’une des prochaines licornes européennes, selon le classement publié en début d’année par Tech Tour. Rien d’anormal pour une société qui a été créée par un scientifique qui s’intéressait à la biodiversité. « Quand on travaille sur la biodiversité, la géolocalisation est fondamentale. C’est comme cela que j’ai été amené à étudier ce problème et c’est ainsi qu’est né Carto », raconte Javier de la Torre, co-fondateur de la start-up espagnole spécialisée dans la cartographie, dont le siège est désormais installé à New York. Avec un designer, il se donne comme objectif de « donner à chacun la possibilité de créer des cartes ». « Du côté du grand public, Google Maps a fait un travail extraordinaire. D’autres services, comme Uber ou Airbnb, sont également basés en grande partie sur la cartographie. Mais très peu d’entreprises ont les capacités de développer de tels outils. Et il en va de même, par exemple, pour les villes », explique Javier de la Torre. Carto propose donc de mutualiser certaines ressources, d’analyser les données puis de donner accès à sa plate-forme à des tiers, entreprises ou collectivités locales. (@LesEchos).
#Media
Temps de cerveau (vraiment) disponible. Par Lorraine Poupon, France Télévisions, Direction de la Prospective. On nous aurait donc menti. Vos amis surdiplômés ne liraient pas dans leur intégralité tous les articles qu’ils partagent sur Facebook. Malgré ce qu’ils veulent laisser croire, les internautes préféreraient le format dépêche AFP ou breaking news de BFM TV à un reportage fouillé du Monde Diplomatique. De fait, notre capacité de concentration et notre attention sont limitées. Et cette rareté leur confère une valeur (monétaire !) considérable pour les médias en ligne comme pour les annonceurs. Dans son rapport, Brent Merritt de l’Université George Washington invite à s’y intéresser de plus près. C’est une nouvelle difficulté qui s’ajoute au secteur déjà sinistré des médias. Entre 1990 et 2016, ce sont 60% des emplois de la presse écrite qui ont disparu. Et ce n’est pas le passage au digital qui permet de compenser la perte en revenus publicitaires quand ceux-ci sont monopolisés par le duo Facebook – Google. Au troisième trimestre 2016, ils ont ainsi bénéficié à eux-seuls plus de 95% de la croissance de ces revenus tirés de la publicité. L’état des lieux est alarmant et il n’est pas sûr que les solutions choisies soient adaptées. (@metamedia).
#Trafic
Des millions de bitcoins, des drogues et des armes… la fin des sites de vente AlphaBay et Hansa. La déclaration très officielle, depuis le ministère de la justice américain, est venue mettre un terme aux doutes de nombreux internautes. Le ministre Jeff Sessions, accompagné du FBI, de l’agence antidrogue américaine et d’Europol, a annoncé jeudi 20 juillet la fermeture de deux importants sites Internet du marché noir : AlphaBay et Hansa. Les deux sites ont été fermés au cours de deux opérations coordonnant les autorités de plusieurs pays, dont la Thaïlande, les Pays-Bas, les Etats-Unis et l’Allemagne. Ces sites de vente en ligne, accessibles uniquement aux internautes connaissant l’adresse et munis du navigateur anonyme TOR, permettaient la vente et l’achat de drogue, d’armes, mais aussi de données confidentielles, comme des données de cartes de crédit. « AlphaBay a rassemblé jusqu’à 200 000 utilisateurs et 40 000 vendeurs. Il y avait plus de 350 000 annonces pour des drogues illégales et des produits chimiques toxiques », précise le communiqué d’Europol. (@pixelsfr).
#Monnaie
« Il ne faut pas épargner son argent en bitcoin ». Christophe Vergne, responsable des solutions de paiement chez Capgemini Financial Services, met en garde contre les placements en bitcoin. Monnaie virtuelle, le bitcoin vient de connaître une chute brutale de son cours. Faut-il s’en inquiéter ? Contrairement à une monnaie classique, le bitcoin n’est pas émis pas une banque centrale et son cours varie exclusivement en fonction de l’offre et de la demande du marché. Il sert bien souvent de valeur refuge, comme l’or. Ce fut le cas en 2009 lors de la crise financière chypriote: des épargnants russes se sont rués sur le bitcoin pour sortir leurs avoirs du pays, quitte à perdre un peu d’argent au passage. Le cours de cette monnaie est aujourd’hui si élevé que beaucoup de gens cherchent à s’en défaire. (@LExpress).
#Connexion
Adam Alter : « Les écrans nous rendent malheureux ». Puisque vous n’avez pas imprimé cet article comme le font les (mes) grands-mères, vous le lisez sur écran. Or les écrans, c’est mal. Mais les écrans, c’est aussi « miraculeux », admet Adam Alter, professeur de psychologie et de marketing à la New York University. En avril dernier, il délivrait un TED Talk intitulé « Pourquoi les écrans nous rendent moins heureux». Mi-efficace, mi-simpliste, la présentation vient d’être mise en ligne. Elle ajoute du grain à moudre aux réflexions désormais récurrentes sur notre addiction aux smartphones et nos vaines aspirations à la déconnexion. (@usbeketrica).
#Telecoms
En marche vers le grand marchandage. Emmanuel Macron a affirmé qu’il conservait le calendrier du Plan France Très haut débit, qui vise à apporter un Internet fixe ultra-rapide à tous les Français d’ici à la fin 2022. Mais face à la grogne de nombreux Français, qui doivent aujourd’hui se débrouiller dans les campagnes avec un ADSL de mauvaise qualité, le président de la République a fixé un objectif intermédiaire en 2020. Concrètement, à cette date, tous les foyers devront, a minima, disposer d’un « très bon débit ». D’après Antoine Darodes, le patron de l’Agence du numérique, « près de 5 millions de foyers » sont concernés par cet objectif intermédiaire. Pour y arriver, le gouvernement souhaite, en plus du déploiement de la fibre optique sur tout le territoire, mobiliser d’autres technologies. Parmi elles, il y a notamment la 4G : dans certains cas, celle-ci permet en effet d’offrir une connexion Internet fixe bien supérieure à l’ADSL. Quoi qu’il en soit, l’objectif d’un « très bon débit » pour tous en 2020 signifie que les opérateurs devront investir davantage dans leurs infrastructures. Mais pour ces acteurs, pas question de dépenser plus d’argent sans contrepartie. Mercredi, lors d’une audition devant la commission d’aménagement du territoire du Sénat, Orange, Bouygues Telecom, SFR et Free ont clairement indiqué qu’un « nouveau contrat » devait voir le jour avec l’Etat. Du prolongement de la durée des licences d’utilisation des fréquences mobiles à la perspective d’un allègement de la fiscalité, les opérateurs ont détaillé les « carottes », dixitAntoine Darodes, qui pourraient les décider à en faire plus. (@latribune).
#Robotique
Relay, le robot majordome-livreur 100 % autonome. « Relay est le premier robot de livraison entièrement autonome à travers le monde capable de naviguer en toute sécurité dans des espaces occupés par l’homme », déclare Steve Cousins, PDG de Savioke, société basée en Californie à l’origine du robot. « Jusqu’à présent, des technologies similaires étaient limitées aux itinéraires fixes, ou déployées uniquement dans des espaces étroitement définis. Notre objectif le plus élevé est de créer des robots qui peuvent aider les gens. L’interaction devrait être aussi amicale et agréable que possible. » (@LUsineDigitale).
#Politique
Contrat de confi@nce. Les enjeux de la démocratie et de la citoyenneté à l’ère numérique appellent à un réenchantement du politique. Les nouvelles technologies le permettent. Par Philippe Boyer, directeur de l’innovation, Foncière des régions. On connaît le mot de Winston Churchill à propos de la démocratie, « le pire des systèmes, à l’exclusion de tous les autres ». Bien que régulièrement contestée, la démocratie est encore ce qui se fait de mieux pour organiser la parole citoyenne même si cette dernière se trouve régulièrement affaiblie du fait de l’érosion de la participation aux scrutins, la montée des partis populistes ou encore la fragilisation du lien social sous le coup de la menace terroriste. C’est pour contrer ces faiblesses que de nombreuses initiatives et innovations surgissent. Portées par les Civic Tech, ces start-ups qui innovent afin que de nouveaux liens entre élus et citoyens soient créés, ou par de nombreux think tank, tous ont pour objectif de réconcilier les dimensions participative et représentative de notre démocratie, c’est-à-dire rien de moins que de réenchanter le politique. Quelques mois après la sortie du rapport co-édité par la Fondation Jean Jaurès et Renaissance Numérique – Démocratie, le réenchantement numérique, c’est au tour du Conseil national du numérique (CNNum) de publier un avis qui présente sa vision et ses recommandations en matière de démocratie numérique. Pour cette instance consultative, tout l’enjeu est d’établir un lien étroit entre numérique, participation et confiance. Si ce texte vient bien sûr en appui aux futures lois sur la moralisation de la vie politique qui seront examinées par les parlementaires courant juillet pour une adoption prévue début août, il s’agit surtout de pousser de nouvelles idées rendues possibles grâce et par le numérique. (@latribune).