27 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 27 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Economie

xL’intelligence artificielle pourrait créer 21 millions d’emplois L’intelligence artificielle et les robots vont-ils détruire définitivement l’emploi? C’est l’avis du multi-milliardaire américain et fondateur de Tesla Elon Musk, qui prédit le pire des scénarios pour le monde du travail, dans lequel seulement une poignée d’emplois seront laissés à l’être humain, qui devra donc trouver d’autres façons de « s’occuper ». Musk parie également qu’il faudra étudier un revenu universel afin de maintenir l’ordre économique. Il y a quelques semaines, une étude de l’ONU minimisait l’impact des robots sur l’emploi. Dans son livre « Le travail est l’avenir de l’homme », l’économiste Nicolas Bouzou démontre, lui-aussi, que l’emploi ne va pas mourir. Il va connaître certains changements. Le monde du travail ne va pas devenir un cimetière, mais certains emplois vont disparaître. Ce chiffre, tiré d’un rapport de Dell et de « l’Institut pour le Futur », think tank californien est vertigineux: 85% des emplois qui existeront en 2030 n’existent même pas encore aujourd’hui! L’intelligence artificielle va certes détruire des emplois, mais elle va en créer d’autres. Selon une autre étude dévoilée ces derniers jours par la firme américaine Cognizant Technology Solutions Corp. relayée par le Wall Street Journal, l’intelligence artificielle pourrait créer 21 millions d’emplois. (@Figaro_Economie). Credit photo : Shutterstock.

#Ville

Pourra-t-on encore etre anonyme dans la ville de demain ? Pour vivre heureux, vivons cachés. L’une des raisons les plus souvent avancées dans le choix de vivre dans une grande agglomération est l’anonymat qu’elle procure. Alors que tout le monde se connaît dans les villages, il est possible de se fondre dans les villes, de « disparaître ». Mais jusqu’à quand ? L’essor de la smart city pourrait mettre à mal cette quête de discrétion. Sans même attendre la voiture autonome, la cartographie des flux d’activité ou les outils d’aide à la mobilité donnent déjà potentiellement des indications sur nos habitudes de vie, sur les lieux que nous fréquentons. Les opérateurs se retranchent derrière l’anonymisation de ces données sensibles mais, comme pour le traitement, des recoupements sont possibles autorisant la ré-identification des individus. L’analyse des données de taxis new-yorkais a permis de suivre les déplacements de célébrités mais aussi de connaître les adresses personnelles d’« anonymes » qui se rendaient régulièrement dans un bar à hôtesses, en retraçant les itinéraires depuis ces établissement vers leurs domiciles (source Neustar Research). (@latelier).

D’Issy-les-Moulineaux à Dijon, quelles sont les villes françaises les plus smart ? Qui sont les champions de la smart city à la française ? Dans une infographie réalisée pour le NexityLab, Maddyness présente les villes les plus avancées en la matière dans l’Hexagone. Et les premiers de la classe ne sont pas forcément ceux que l’on croit… En effet, sur les 25 villes et communes qui développent des services intelligents, 23 ont moins de 250 000 habitants. L’avantage est donc aux villes moyennes plutôt qu’aux grandes métropoles. C’est pourtant bien Lyon qui prend la première place du classement. Entre développement des smart grids et construction d’Hikari, un îlot de trois bâtiments à énergie positive, la métropole a multiplié les initiatives intelligentes. Au total, elle a investi 340 millions d’euros, en partenariat avec le secteur privé, dans la smart city. De quoi lui valoir la 10ème place au classement des villes européennes les plus intelligentes, réalisé par le Parlement européen en 2015. (@bymaddyness). À lire aussi : La ville intelligente, un futur big brother ?

Conversation avec Brigitte Métra : entre smart city et human city. Architecte et urbaniste, Brigitte Métra interviendra le 30 novembre 2017 à 17h dans le cadre des Tribunes de la Presse à Bordeaux, autour du thème« les villes du futur. Le Futur des villes ». The Conversation est partenaire des Tribunes de la Presse 2017 du 30 novembre au 2 décembre. Elle explique : « Une ville dite « smart » devrait répondre aux enjeux autour du « bien vivre ». La smart city, elle, se veut une ville avant tout ultra-connectée, toujours plus connectée, une sorte de ville-machine comme le dit Anthony Townsend. Pour enrayer cette sensation de mal vivre dans les mégalopoles, ce n’est pas simplement avec des objets connectés que l’on va y arriver. La ville digitale est intéressante, mais elle ne met pas assez l’humain au centre du débat. » (@FR_Conversation).

#Transport

Los Angeles mise sur la multimodalité. La multimodalité est un sujet d’avenir. De la même manière que la livraison au dernier kilomètre constitue une difficulté, le trajet des citoyens vers ou depuis les stations de transport en commun n’est pas toujours des plus simples. Surtout aux États-Unis où l’automobile est reine et les transports publics laissent à désirer. Les citoyens n’ont pas tous accès à des bus, métros ou tramways près de chez eux ou de leur lieu de travail et doivent souvent coupler plusieurs moyens de transports pour se rendre d’un point A à un point B quand ils ne prennent pas la voiture. Pour faciliter les trajets de ses administrés, la ville de Los Angeles va jusqu’à subventionner certains recours à la start-up Via, dès l’été 2018. Cette application de courses partagées à la demande ressemble à Chariot, le service de navette communautaire racheté par Ford. Grâce au partenariat conclu par Los Angeles les utilisateurs du métro local vont ainsi pouvoir réserver une course depuis ou vers trois stations majeures et payer avec leur carte de transport habituelle. Le projet est financé par une allocation de 1,35 millions de dollars de la part de la Federal Transit Administration, l’agence fédérale qui soutient le transport public. L’objectif poursuivi est bien entendu de faciliter l’accès aux transports en commun. En plus d’être plus égalitaire, promouvoir ce type d’alternatives aux véhicules individuels pourrait contribuer à désengorger les routes américaines. (@latelier).

#Entreprise

Cinq villes de France où lancer sa start-up. D’après le dernier rapport de l’Agence du numérique, la France compte actuellement près de 10 000 start-up, dont 65% implantées hors de Paris et de sa région. Ces dernières s’épanouissent plutôt dans de grandes agglomérations portant le label « Métropole French Tech », qui leur permet d’identifier les écosystèmes favorables à leur développement. Découvrez cinq villes de province idéales pour les entrepreneurs. Lille, Lyon, Nantes, Toulouse et Bordeaux (@boursorama).

#Alimentation

A quoi ressemblera notre alimentation dans les Smart Cities ? La façon dont nous nous alimenterons dans les Smart Cities dépasse en réalité le simple champ de l’innovation. L’accroissement important du nombre de citadins dans les prochaines années et la nécessité de freiner efficacement le réchauffement climatique tout en trouvant des solutions pour nourrir une population mondiale toujours plus nombreuse, nous ont obligés à inventer de nouveaux modèles de production et de consommation. Aujourd’hui, plusieurs grandes tendances modélisent l’avenir de notre alimentation. D’un côté, la promesse d’une Smart City agricole, équipée de grandes fermes urbaines, garante d’une production alimentaire éco-responsable grâce au circuit court, mais également auto-suffisante grâce à l’urbaculture généralisée. De l’autre, une révolution technologique en profondeur de nos habitudes alimentaires grâce à l’impression 3D. Enfin, l’intervention de la recherche scientifique dans la création d’une nourriture augmentée par le biais des « superaliments ». Mais aucun de ces trois scénarios ne permet en réalité de déterminer avec précision ce qui se trouvera dans nos assiettes dans trente ans. Explications. (@latelier).

#Espionnage

Google utilise un mouchard pour géolocaliser les utilisateurs Android. Désactiver la localisation de son smartphone ou de sa tablette ne suffit plus pour échapper à Google… Le géant américain aurait collecté depuis janvier 2017 les géolocalisations de ses clients Android, son système d’exploitation utilisé tous les mois par plus de 2 milliards de terminaux actifs dans le monde. Google se serait basé sur les antennes-relais utilisées par les appareils Android lors d’une connexion Internet, selon une enquête du site américain Quartz, publié le 21 novembre. Plus précisément, la partie d’Android, qui gère l’envoi des messages et des notifications, collectait ces informations à l’insu des utilisateurs, avant de les envoyer à Google. D’après la firme de Mountain View, cette agrégation de données permettrait d’améliorer « la vitesse et la performance d’acheminement des messages ». Les informations n’auraient jamais été utilisées, ni même stockées, selon Google. L’entreprise américaine s’est engagée à stopper la collecte d’ici à la fin du mois. (@latribune).

#Societe

Kering, Facebook et Make.org main dans la main contre les violences faites aux femmes. #MeToo, #balancetonporc, mais aussi une nette hausse du nombre de plaintes, sans compter la pléthore de débats télévisées, interviews et tribunes dans la presse… L’affaire Weinstein a sans doute marqué une évolution, du moins dans la libération de la parole, en matière de violences subies par les femmes. Une campagne lancée jeudi 23 novembre à l’initiative de la plateforme Make.org se propose justement de transformer ce moment de prise de conscience en actions concrètes et durables. Soutenue par le groupe Kering (Gucci, Saint Laurent, Puma, Boucheron etc.), la région Ile-de-France, une vingtaine d’associations féministes, ainsi que Facebook et de nombreux médias qui assureront la diffusion du message, l’opération « Stop aux violences faites aux femmes » poursuit un objectif extrêmement ambitieux: 10 millions de personnes touchées, dont 500.000 se mettant au clavier pour formuler de véritables propositions pour lutter contre les violences sexistes dans leur sens le plus large (@latribune).

#IntelligenceArtificielle

Laurent Alexandre : « Les élites ne veulent pas partager l’intelligence ». Laurent Alexandre est partout. Pour quiconque suit de près le débat sur l’avenir de l’intelligence artificielle, l’essayiste, chirurgien urologue, co-fondateur de Doctissimo aujourd’hui à la tête de DNA Vision, une société belge de séquençage de l’ADN, semble avoir monopolisé la parole, encore davantage depuis la parution début octobre de son essai La Guerre des intelligences (éd. JC Lattès). Et ce à grand renfort de formules chocs, provocatrices et péremptoires, qui irritent les voix expertes plus prudentes sur le sujet. Chez Usbek & Rica, notre intérêt prioritaire pour le futur nous a souvent fait côtoyer les réflexions et prophéties de Laurent Alexandre, depuis la parution en 2011 de son essai La mort de la mort (éd. JC Lattès). Son discours récent sur l’hyperpuissance des géants de la tech, et notamment sur Google, a conduit @usbeketrica à l’inviter comme témoin lors de notre Grand Tribunal pour les Générations Futures, sur le thème « Faut-il démanteler Google ? », le 4 décembre.

#MediaSocial

Malgré ses promesses, Facebook permet toujours les publicités immobilières discriminatoires. En février, Facebook avait promis un renforcement des contrôles des publicités immobilières, pour empêcher que celles-ci ne se montrent discriminantes – en ne ciblant, par exemple, que des utilisateurs blancs du réseau social ou en excluant les musulmans. Et pourtant, le site d’information Propublica a annoncé mardi 21 novembre avoir réussi à mettre en ligne sur Facebook, sans aucune difficulté, des dizaines de publicités immobilières de ce type. Les journalistes ont configuré des campagnes de publicité de manière à en exclure certaines catégories, « comme les Afro-Américains, les mères de lycéens, les personnes qui s’intéressent aux fauteuils roulants, les juifs, les expatriés d’Argentine et les hispanophones », écrivent-ils. Chaque publicité fut approuvée par Facebook en moins de trois minutes. (@pixelsfr).

26 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 26 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Wikipedia

xSculpture dédiée à Wikipédia a été inaugurée le 22 octobre 2014 à Słubice en Pologne. Il est écrit sur la plaque vissée au socle de la statue : « Avec ce monument, les citoyens de Słubice aimeraient rendre hommage à des milliers de rédacteurs anonymes du monde entier, qui ont contribué volontairement à la création de Wikipédia, le plus grand projet créé sans considération de frontières politiques, religieuses ou culturelles. Cette année où ce monument est dévoilé, Wikipédia est disponible en plus de 280 langues et contient environ 30 millions d’articles. Les bienfaiteurs à l’origine de ce monument ont la certitude que Wikipédia est un des piliers de la société de la connaissance et sera en mesure de contribuer au développement durable de notre civilisation, de la justice sociale et de la paix entre les nations. » A lire aussi : Steve Jobs, Wikipédia, Snowden : des statues en hommage à Internet publié en novembre 2014 sur @LObs.

#CyberDefense

Olivier Bonnet de Paillerets, combattant du cybermonde. Gardien des frontières du cybermonde. Combattant d’un univers virtuel. Soldat des réseaux infinis. Olivier Bonnet de Paillerets vient de se glisser dans des habits d’un nouveau genre. Ce général de brigade de 53 ans est devenu, en septembre, le premier commandant de la cyberdéfense de l’histoire de France. La création de ce poste, voulue par l’ancien ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, vise à unifier des responsabilités jusqu’ici éclatées entre plusieurs unités au sein des armées. Une façon aussi d’avoir un seul chef à qui l’on fixe des objectifs et des moyens pour sa mission : surveiller, défendre et riposter ou apporter son soutien offensif informatique si nécessaire. « Cela permet d’avoir un responsable à pointer du doigt en cas de défaillance », note un bon connaisseur.(@LExpress).

#Informatique

C’est quoi l’ordinateur du futur ? Plus d’ordinateur du tout. « Aujourd’hui, on cherche à mettre toujours plus de puissance dans des appareils toujours plus petits. » Alors, pourquoi ne pas les faire disparaître ? C’est ce que s’est dit Emmanuel Freund, cofondateur de la start-up française Blade et créateur de la technologie Shadow. Présenté comme le PC du futur, et comme le laisse deviner son nom, Shadow propose de se passer d’ordinateur, littéralement. Vous savez la tour sur laquelle vous vous cogniez le petit orteil ou le portable qui vous brûle les cuisses. (@20minutes).

#Sante

Psy sur Skype : « Derrière son écran, le patient se livre plus facilement ». Consulter un psychiatre en ligne et être remboursé par la Sécurité sociale ? Oui, c’est désormais possible. Lancée il y trois semaines, Doctoconsult est la première plateforme de visioconsultation agréée. Rencontre avec sa fondatrice, la psychiatre Fanny Jacq. Elle explique : « La plateforme a été inaugurée le 6 novembre, c’est donc très récent. Mais pour l’avoir testée avec des patients pendant un an, j’observe qu’en téléconsultation les gens parlent plus facilement de leur vie privée, de sujets intimes et délicats comme l’infidélité. Peut-être parce qu’ils sont plus détendus chez eux, dans un environnement qui leur est familier, et qu’ils sont moins stressés que lorsqu’ils arrivent à mon cabinet après une heure de transports… » (@LObs).

Un chirurgien opère en utilisant la réalité mixte au CHU de Montpellier. Le monde de la médecine est en train d’opérer des transformations majeures, notamment grâce à l’introduction des réalités alternatives. Plus encore, la réalité mixte, entremêlant la réalité au virtuel, est de plus en plus utilisée pour former les futurs médecins dans les universités et centres de santé. À Montpellier, Julien Boetto, chef de clinique et chirurgien en neurochirurgie au CHU de Montpellier, a pratiqué la première chirurgie en réalité mixte. Les lunettes Hololens de Microsoft ont diffusé un tutoriel vidéo immersif au jeune chirurgien afin qu’il puisse vérifier ses gestes sur sa patiente, atteinte d’un mal de dos chronique. La vidéo a été filmée en amont de l’opération durant une précédente chirurgie durant laquelle le praticien est équipé d’une caméra 3D embarquée qui filme l’intervention à travers les yeux du professionnel. (@latelier).

#Transport

Les voitures autonomes seront autorisées d’ici 2021 au Royaume-Uni. C’est à partir de 2015 que le Royaume-Uni a commencé à autoriser la circulation de voitures autonomes sur la voie publique. Manifestement satisfaites de la tournure que prennent ces expérimentations en conditions réelles, les autorités britanniques sont désormais disposées à faire un pas de plus en laissant les camions autonomes prendre la route, mais à partir de la fin 2018. Mais pour accompagner la démocratisation de la voiture autonome, il va falloir agir au niveau de la législation. Et justement, la réglementation devrait prochainement évoluer de l’autre côté de La Manche. C’est ce qu’a indiqué le ministre des finances, Philip Hammond, en expliquant que les particuliers pourraient se retrouver dans des voitures autonomes d’ici 2021. (@Numerama).

« Il y a des voitures électriques partout » : Oslo, championne d’Europe du véhicule propre. La mairie de Paris a présente lundi 20 novembre son nouveau Plan Climat aux élus. La ville veut notamment tendre vers la fin des voitures à essence à l’horizon 2030 et des véhicules diesel dès 2024. Dans ce domaine, Oslo a pris beaucoup d’avance. La capitale norvégienne est devenue, en six ans, une championne de la voiture électrique. Dans le parking d’un centre commercial du centre-ville, Sture Portvik, « Monsieur voitures électriques à la ville », fait la promotion des efforts de la capitale norvégienne en matière de véhicules propres. « Ce que vous allez voir ici est vraiment unique », annonce le responsable de l’agence urbaine de l’environnement. (@franceinfo).

Salon des maires : Toutes les communes doivent pouvoir accéder à la mobilité durable. Ecomobilité, autopartage, covoiturage, mobilité électriques, transport autonomes… autant de solutions qui intéressent de plus en plus les collectivités territoriales. À l’occasion du salon des maires et des collectivités locales qui se déroule actuellement au Parc des Expositions de la Porte de Versailles à Paris, « Clem’ » une société engagée dans la proposition de solutions d’autopartage et acteur de la Smart City s’exprime sur le sujet de la mobilité durable. (@villeintelmag).

Tesla brûle 8.000 dollars de cash par minute. Il n’y a pas que les voitures de Tesla qui sont rapides. Le groupe d’Elon Musk, qui travaille sur un roadster hors-normes, véhicule capable d’atteindre 100 km/h en moins de deux secondes, brûle aussi du cash à toute vitesse. Sur les douze derniers mois, le fabricant de voitures électriques a en effet dépensé 8.000 dollars en moyenne par minute,  selon Bloomberg. Ramené à l’heure, cela représente 480.000 dollars, tandis que sur une année, on atteint 4,2 milliards de dollars (3,6 milliards d’euros). A ce rythme, le groupe américain,  qui est encore loin de l’équilibre financier, n’aura plus de cash dans neuf mois, le 6 août. (@LesEchos).

#Entreprise

Mounir Mahjoubi prend Israël comme modèle pour créer une vraie startup nation. « La France a beau détenir la première place en Europe pour les startups, nous voulons être partenaire d’un pays encore meilleur », a déclaré d’entrée de jeu Mounir Mahjoubi, le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé du numérique, lors de son intervention devant quelque 300 personnes, réunies aux Salons Hoche, à Paris, mardi 21 novembre 2017. S’il est très motivé, c’est qu’il revient d’un voyage d’étude en Israël, au cours duquel il a non seulement rencontré des professionnels du numérique et de la tech, notamment à l’université Ben Gourion, à Beer-Sheva, en plein désert du Néguev, mais également noué des relations amicales, en particulier avec Liran Tancman, un expert en cyber sécurité franco-israélien, présent à ses côtés aux Salons Hoche. (@latribune).

#LiensVagabonds

La fin de la neutralité du net aux US menace les libertés publiques. À retenir cette semaine : – Les mystères de l’Intelligence artificielle : même les spécialistes ne comprennent pas tout ; – Tout ce que les navigateurs savent sur vous ; – 482 sites web qui enregistrent tout ce que vous tapez sur votre clavier ; – Des étudiants chinois forcés à travailler 11 heures par jour dans les usines Apple pour obtenir leur diplôme ; – Trois outils qui aideront les journalistes à sauvegarder leur travail. (@Metamedia).

25 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 25 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#ScienceFiction

x« Notre commune est un caillou lancé dans la mare du futur »Alors que la Commune libre née sur l’Ile de Montréal est assiégée par les troupes fédérales, Nikki enquête sur des meurtres de rongeurs, tandis que son amie s’engage dans une course effrénée dans les entrailles d’une matrice virtuelle qui abrite peut-être l’ultime poche de liberté. Dans Toxoplasma (La Volte, 2017), l’auteur de science-fiction français David Calvo met en scène un univers cyberpunk pour questionner les tentatives de contrôle de notre imaginaire qui ont cours dans notre monde « réel ». Nikki travaille dans un vidéoclub, elle loue des films en VHS. C’est sa spécialité. Pas seulement le support, mais aussi le sous-genre dans le genre, celui qui lorgne vers la série Z, frissons en toc et vrais navets-cultes : des films avec Doug McClure, d’autres réalisés par Kevin Connor, des adaptations de troisième zone d’histoires d’Edgar Rice Burroughs… Dans tous les cas, des films à propos desquels les argumentaires de Nikki constituent de réjouissantes leçons de cinéphilie, notamment quand elle évoque « des festivals de bestioles en stop-motion » ou « des porn-disco avec des aliens ». (@usbeketrica).

#Ville

Voici les 10 villes dans le monde les mieux préparées à l’avenir. En 2017, pour être une « smart city » il ne suffit pas juste d’avoir une connexion internet rapide. Dans le monde entier, les décideurs réunissent toutes sorte d’informations, sur le traffic, les taux de pollution, et l’utilisation de l’énergie, pour rendre leurs villes plus sûres, saines et efficaces. La définition d’une « smart city » s’est récemment élargie pour inclure un environnement durable, des transports accessibles et fiables, l’accès à l’éducation, et une économie locale avec des activités qui explorent les nouvelles technologies. Bien qu’il semble prometteur de rendre nos villes plus intelligentes, certains ethiciens s’inquiètent que plus la technologie progresse, plus il deviendra difficile pour les citoyens de garder leur vie privée. En mettant les inquiétudes de côté, EasyPark Group, une startup qui surveille les informations de stationnement en ville, a révélé son classement Smart Cities 2017, qui examine quelles villes sont les mieux préparées à l’avenir. L’entreprise a analysé 500 villes à travers le monde, et les a classées sur 18 catégories. (@bifrance).

Smart city : certains investissements publics plus rentables que d’autres. Eclairages intelligents, poubelles connectées, guichets virtuels pour accéder aux services publics, capteurs de fuites d’eau… Les nouvelles technologies appliquées aux villes sont souvent accusées d’être de coûteux dispositifs clinquants. Quels sont les projets qui tiennent plutôt du gadget, et quels sont ceux qui sont utiles, rentables, et créent de la valeur pour la société ? Voilà l’enjeu d’une étude comparative de cinq dispositifs, menée par les cabinets Citizing et Opencitiz, le Syntec numérique et les pôles de compétitivité Systematic et Advancity. Résultat ? Trois dispositifs sont directement rentables, au bout d’un certain temps, pour les institutions publiques qui les financent. « La smart city est alors au service de l’utilisation avisée des deniers publics », résument les auteurs.

#Transport

Uber fonctionnera-t-il bientôt sans chauffeurs. Visualisez votre futur proche. Pour rentrer d’une soirée ou aller à la gare, imaginez-vous à l’arrière d’une voiture volante ou d’un véhicule sans conducteur. Si la première proposition n’est pas pressentie pour demain (encore que), la révolution des transports est bel et bien en route. Uber vient de révéler l’accord prévu entre 2019 et 2021 avec le constructeur Volvo d’un achat de 24 000 véhicules utilitaires sport XC90. Le groupe Advanced Technologies modifiera la technologie de ces véhicules, les rendant entièrement autonomes. Le partenariat entre Volvo et Uber avait été signé en août 2016. L’arrivée des premiers véhicules téléguidés est prévue dans les villes où Uber a des flottes d’essai, telles que San Francisco, Phoenix, Pittsburgh. Avec pour ambition une robotisation courante dans les zones urbaines d’ici 2030. (@lesinrocks).

#Education

Le numérique peut-il réinventer l’éducation de base en Afrique ? Si les efforts des pays africains ont permis d’améliorer grandement l’accès à l’éducation de base, le retard initial et la très forte croissance démographique font que l’Afrique subsaharienne compte encore 29,6 millions d’enfants non scolarisés en âge d’être au primaire et 21,1 millions en âge de l’être au secondaire. A ces difficultés encore importantes d’accès et de rétention, se rajoutent les très fortes inquiétudes concernant l’équité et la qualité des enseignements dispensés aux élèves. La révolution numérique en cours dans la région entraîne un foisonnement d’expérimentations intégrant les technologies de l’information et de la communication en éducation (TICE) dans les classes comme hors des classes. Une étude pilotée par l’Agence française de développement (AFD, partenaire du Monde Afrique), l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), Orange et l’Unesco permet de faire le point sur le sujet. (@LeMondefr).

#Environnement

L’ère de la dématérialisation et son impact bien réel sur la planète ! Par Lorraine Poupon, France Télévisions, MédiaLab. Ce n’est plus un secret pour quiconque s’intéresse réellement à la question du numérique, qu’au-delà de son image d’industrie « propre », mathématisée et abstraite voire même indolore, elle est à l’origine de conséquences réelles sur l’environnement. Alors, incriminable comme l’industrie automobile ou l’agriculture intensive, depuis longtemps pointées du doigt ? C’était le sujet d’un débat organisé la semaine dernière à la Recyclerie à Paris par le Mouton Numérique où intervenaient Coline Tison, journaliste réalisatrice du reportage « Internet, la pollution cachée » et l’ingénieur Philippe Bihouix, critique de l’idée populaire de « croissance verte ». Lire la suite sur le site de @metamedia

#Media

Monkey, le nouveau média premium basé uniquement sur les réseaux sociaux. Emmanuel Chain, ancien animateur du magazine économique Capital diffusé sur M6 a lancé un nouveau média, Monkey, à destination des Millenials en collaboration avec Thierry Bizot. Disponible uniquement sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et YouTube), il se spécialise dans la diffusion de vidéos à la fois informatives, ludiques et rythmées qui rassemblent les règles de l’écriture journalistique et des médias sociaux. « Aucun média n’a encore réussi à associer la rigueur du travail journalistique aux codes narratifs des réseaux sociaux. C’est l’ambition de Monkey » explique Emmanuel Chain. Les vidéos sont publiées tous les jours et chaque production a pour objectif de traiter un sujet d’actualité en à peu près trois minutes. La cible principale est les personnes de 15 à 35 ans, adeptes des réseaux sociaux et qui utilisent principalement ces derniers et Internet pour se tenir au courant des actualités. (@pressecitron).

#DroitDAuteur

Le droit d’auteur s’adapte à la piraterie numérique. En Suisse, si vous placez une image trouvée sur le Web dans  votre page Facebook? Eh bien, vous serez dans l’illégalité si la nouvelle loi sur le droit d’auteur, adoptée mercredi par le Conseil fédéral, l’est aussi par le parlement. Elle protégera en effet toutes les photographies, résume la directrice de l’Institut fédéral de la propriété intellectuelle (IPI), Catherine Chammartin. L’avant-projet prévoyait que seuls les clichés réalisés par des photographes de presse bénéficient d’un droit de reproduction. Au terme de la consultation, il a été décidé que toutes les photos seraient soumises au même régime et qu’il appartiendrait aux «internautes d’en acquérir les droits d’utilisation ou d’utiliser leurs propres images» pour illustrer leurs profils numériques. En pratique, on part du principe que les professionnels défendront leurs droits mais que les amateurs y renonceront peut-être. (@letemps).

#Numerique

Johanna Rolland : « la question du jeu vidéo n’est pas traitée à part ». Nantes est une ville où le numérique s’exprime pleinement. Par le prisme artistique et culturel mais aussi économique et sociétal. Membre de la French Tech, la ville accueille de nombreux événements dédiés au digital. Une situation qui doit beaucoup à sa maire, Johanna Rolland. Élue depuis 2014, cette Nantaise de naissance évoque pour nous son rapport au numérique ! (@materielnet).

#Web

Le web affectif : quand l’économie numérique aspire nos émotions. Avec Le web Affectif, une économie numérique des émotions (INA), les chercheurs en sciences de l’information Julien Pierre et Camille Alloing révèlent un petit condensé de la nouvelle économie du clic qui recueille et exploite les affects, ces éléments circulant entre les corps et les objets connectés. Comment fonctionne cette économie des émotions ? Qui en sont les acteurs et comment faut-il analyser les lignes de fracture entre producteurs et consommateurs ?  Pour les auteurs, la répartition du travail affectif s’inscrit plus largement dans une culture des émotions qui en dit autant de nos joies et tristesse que des mutations du système capitaliste dans son ensemble. Entretien avec les auteurs, qui précisent ici les fondements conceptuels de l’ouvrage. (@MaisOuVaLeWeb).

#Piratage

Après le piratage d’Uber, des e-mails d’arnaque circulent pour dérober des mots de passe. C’est une arnaque relativement classique : après un piratage médiatisé, des escrocs tentent de tirer profit de la confusion ambiante pour abuser des internautes. Ce qui n’a pas manqué d’arriver après l’annonce, mardi 21 novembre, du piratage massif d’Uber – les données de 57 millions de comptes ont ainsi été dérobées. Depuis cette révélation, plusieurs internautes ont signalé sur les réseaux sociaux avoir reçu un e-mail se faisant passer pour Uber dans le but d’obtenir leur mot de passe. Ce message de phishing, le nom de cette pratique, estampillé du logo de l’entreprise de transport, commence par des excuses. « Nos plus profondes excuses. Vous avez sans doute appris qu’Uber a été compromis l’an dernier. Nous sommes désolés de vous informer que vos données ont, malheureusement, été piratées. Merci de cliquer ici pour confirmer que vous avez bien reçu ce message et pour changer votre mot de passe. » L’e-mail propose même un bon d’achat de 50 dollars pour Lyft, le concurrent d’Uber. (@pixelsfr).

24 Nov

Régions.news #308 – Edition du vendredi 24 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

Rendez-vous sur le Blog de Régions.news, Twitter et Facebook
Conception et rédaction : Patrick Damien

Télécharger Régions.news#308 en version pdf

image001Légende image. Icebergs au large de la côte canadienne. Photo de Drew Angerer (Getty Images). Un nouvel outil de la NASA prédit à quel niveau la mer montera dans votre ville si certains glaciers fondent. Les chercheurs espèrent ainsi que l’information aidera les villes à se préparer à la montée du niveau de la mer. À lire aussi : Réchauffement climatique : des signaux plus alarmants que jamais.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ Pour compléter la collection de son musée, la municipalité bretonne de Locronan, voulait s’offrir une statue d’Anne de Bretagne. Mais pas facile de faire assumer son prix de 22 000 € aux contribuables. D’où l’idée de passer par le financement participatif. En moins de trois mois, l’objectif est atteint et la statue achetée. Mais l’appel à du financement participatif, certains maires le font pour des budgets beaucoup plus conséquents. Pour la rénovation de son gymnase municipal, la commune de Gouesnou dans le Finistère a besoin de 3 millions d’euros sur trois ans. Stéphane Roudaut, le maire, espère bien récolter 60 000 € par financement participatif.

♦ A Mulhouse, le quartier de la Fonderie fait sa mue. Dans des bâtiments de l’usine désaffectée de la Société alsacienne de constructions mécaniques (SACM), le village numérique KMØ (kilomètre 0) ouvrira ses portes en septembre 2018. Dans ce quartier du XXIème siècle se côtoieront start-up, entreprises, centre de formation et logements… À lire aussi : Paris : une nouvelle salle d’art numérique dans une ancienne fonderie.

#Ville

♦ Une étude présentée par l’observatoire société et consommation et le cabinet de prospective Chronos fait le point sur les aspirations résidentielles des Français. Premier enseignement : 48% des Français aimeraient « vivre ailleurs » s’ils en avaient la possibilité. Les causes : la vie en ville est perçue comme « hyperactive » (fatigue et promiscuité) avec une mauvaise qualité de vie (pollution, bruit, etc.). « Les Français veulent la ville tout en vivant à la campagne », résume d’ailleurs le sociologue Bruno Marzloff, fondateur de Chronos,. Interrogés sur six modèles d’évolution de la commune, les Français se projettent dans la « ville nature », suivie de près par « la ville autosuffisante » entourée d’une ceinture verte agricole en mesure de nourrir sa population et « la ville aux courtes distances ». La smart city n’arrive qu’en dernier des modèles souhaités. « C’est une critique de la modernité et de la sur-consommation qui s’exprime, pas forcément un rejet du numérique » nuance l’économiste Philippe Moati.

#InternetDesObjets

♦ Vendredi 17 novembre, l’autorité de régulation des télécoms allemande a interdit la vente de montres connectées pour enfants. Son président, Jochen Homann, justifie cette décision : « Les parents peuvent utiliser ces montres pour écouter l’environnement de l’enfant et ils doivent être considérés comme un système de transmission non autorisé ». Selon l’agence, ces montres sont par exemple « utilisées pour écouter les enseignants en classe ». À lire : Quels sont les jouets connectés à éviter ?

image003Légende image. À New York, il y aurait aujourd’hui 61 000 sans-abris. L’agence de design Framlab s’est intéressée à l’impression 3D pour concevoir des structures verticales qui serviraient de refuge pour les sans domicile fixe. Petites cabines hexagonales dont une partie a été imprimée en 3D et qui s’accrochent à des échafaudages fixés aux murs extérieurs des immeubles, occupant ainsi un espace jusqu’alors inutilisé. Crédit photo : Framlab

#WinnerTakesAll

♦ L’hyperpuissance des GAFA menace-t-elle la démocratie ? Facebook, Google et Twitter, ont été entendues par le Sénat américain sur leur rôle dans les soupçons d’ingérence russe au cours de la campagne présidentielle de 2016. La Russie aurait en effet exploité les grandes plateformes du web pour influencer les électeurs américains. De quoi inquiéter la puissance publique américaine qui prend conscience, un peu tard, du rôle politique joué par les GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon) dans la mise en avant de certains contenus. Une question se pose : comment l’encadrer pour qu’ils ne deviennent pas une menace pour la démocratie ?

#OneWay

♦ Par Sébastien Soriano, Président de l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes). « Dans le monde physique, nous faisons les magasins, comparons les prix, la qualité, l’ergonomie, pesons les avantages et inconvénients de telle ou telle marque… Nous nous laissons aussi séduire par une publicité, une devanture de magasin, certains par l’envie de distinction… Parfois nous donnons la préférence à des enjeux éthiques, de nature sociale ou environnementale. Tous ces paramètres de consommation sont soumis à un principe implacable : la loi du choix. » Lire la suite sur le site de @MetaMedia.

#NeutraliteDuNet

♦ La Commission fédérale des communications, qui régule le secteur américain des télécommunications, a dévoilé mardi 21 novembre le projet d’annulation des mesures de 2015 destinées à assurer que les fournisseurs d’accès traitent tous les services en ligne de la même manière. La crainte est que certains opérateurs créent un « Internet à deux vitesses » en faisant payer pour un débit plus rapide ou en bloquant certains services leur faisant concurrence comme la vidéo à la demande. Une telle décision pourrait être préjudiciable à des sociétés de streaming vidéo comme Netflix. À lire : Pourquoi la fin de la neutralité du Net aux États-Unis doit nous inquiéter et qui sont les personnalités qui s’opposent à sa disparition ?

♦ Qu’est-ce que la neutralité du Net ? C’est l’un des principes fondateurs d’Internet et du Web. La neutralité du Net exprime une notion simple : les données circulant sur le réseau des réseaux doivent circuler à la même vitesse, sans discriminer selon l’expéditeur, la nature des données (mail, vidéo, etc.) ou leur destination.

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 18 novembre 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – The Trust project : des médias américains et européens s’allient aux géants du web ; – Le Journalisme en temps de crise ; – Bloomberg lancera sa chaîne d’info en continu sur Twitter ; – CNN Vs. BuzzFeed, un clash des civilisations ; – Quand votre collègue sera un robot.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 24 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Logement

xÀ New York, il y aurait aujourd’hui 61 000 sans-abris. L’agence de design Framlab s’est intéressée à l’impression 3D pour concevoir des structures verticales qui serviraient de refuge pour les sans domicile fixe. Petites cabines hexagonales dont une partie a été imprimée en 3D et qui s’accrochent à des échafaudages fixés aux murs extérieurs des immeubles, occupant ainsi un espace jusqu’alors inutilisé. (@LADN_EU). Crédit photo : Framlab.

#Ville

La ville intelligente vue par les citoyens | Le journal de l’éco. La notion de ville intelligente n’est pas encore connue de tous. Si 42% des répondants n’en ont jamais entendu parler, les citoyens interrogés associent cependant cette notion à celle du progrès et de l’évolution technologique. La majorité des répondants considère qu’une ville intelligente doit utiliser la technologie pour faciliter le confort quotidien. Ce dernier passe notamment par une meilleure communication pour accéder aux informations et services dans leur vie quotidienne et dans leurs démarches en tant que citoyen. Et 70% des citoyens souhaitent davantage s’impliquer pour leur commune. (@lejournaldeleco). A lire aussi : French Tech : CityLity, la smartcity à la Française (@ubergizmofr).

#Energie

Une commune du Cher se lance dans l’autoconsommation d’électricité. La commune de Marmagne (Cher) veut produire et consommer sa propre électricité ! Elle a lancé, le 15 novembre 2017, un projet en ce sens qui allie panneaux solaires, gestion intelligente des consommations de courant et stockage grâce à des batteries. Baptisé SmartMagne, ce projet, porté par cette commune rurale veut profiter des récentes évolutions de la réglementation française qui permet des projets d’autoconsommation collective d’électricité. L’objectif est « d’obtenir, à l’échelle d’un quartier, une adéquation entre la production d’énergie renouvelable et l’autoconsommation », opérationnelle « dès 2018 ». (@Sciences_Avenir).

#Transport

Toulouse s’impose comme la ville des transports du futur. Il fait bon dans la métropole de la région Occitanie. Le ciel est bien dégagé pour tout ce qui vole et les entreprises qui s’intéressent à ce secteur très porteur n’hésitent pas à venir s’installer dans cette région ensoleillée, mais surtout très dynamique. C’est le cas de la startup « Electric Visionary Aircrafts (EVA) », qui conçoit des appareils volants électriques et autonomes, s’implante à son tour dans la ville rose, sur le site de « Francazal » quelques mois après l’arrivée di centre de recherche sur le train ultrarapide de la société américaine Hyperloop Transportation Technologies. Francazal est une commune de la banlieue sud-ouest de Toulouse, laquelle accueille depuis 1923 un aéroport civil et militaire, la base aérienne 101, devenu entièrement civil en 2011 après la dissolution de la base de l’armée de l’air. Avec l’arrivée de ces entreprises, Toulouse Métropole confirme son ambition de devenir le « Hub européen du transport de demain », terrestre et aérien, en tissant un nouvel écosystème puissant dans ce domaine. (@villeintelmag).

Piratage d’Uber : le secrétaire d’Etat au numérique français demande des explications. Le secrétaire d’Etat au numérique, Mounir Mahjoubi, a écrit jeudi 23 novembre au PDG d’Uber, Dara Khosrowshahi, après l’annonce du piratage des données personnelles de 57 millions d’usagers, pour lui demander des explications sur d’éventuelles victimes françaises. « Face au danger que représente l’exploitation de ces données, je souhaite vous exprimer mon inquiétude quant à l’éventuelle présence en très grand nombre de clients et chauffeurs français » parmi les victimes, souligne M. Mahjoubi, dans un courrier dont l’Agence France-Presse a obtenu une copie. (@Pixelsfr). A lire aussi : « Il est très possible qu’Uber ne soit plus là dans cinq ans » (@LeMondefr).

#Entreprise

Défense: la France lance un fonds pour protéger ses pépites technologiques

Ce n’est pas le Pérou mais c’est mieux que rien. Le ministère des Armées et Bpifrance ont lancé un fonds d’investissement doté initialement de 50 millions d’euros, baptisé Definvest, pour soutenir des PME « stratégiques pour la défense », selon un communiqué commun publié jeudi. Definvest a pour vocation de « prendre des participations au capital des pépites technologiques du secteur de la Défense, aux côtés d’investisseurs financiers et industriels », ont précisé les deux partenaires. Ce qui « permettra à ces entreprises de se développer en autonomie grâce à l’augmentation de leurs fonds propres ». Car l’enjeu du financement reste crucial pour ces PME. (@latribune).

#Sante

Réseaux sociaux : alerte sur la santé publique ! Pas une journée ne passe sans que l’on entende parler des dangers de l’intelligence artificielle, de son impact potentiel sur la destruction d’emplois ou des risques de discrimination issus des algorithmes. Pourtant, le risque premier lié à la révolution numérique est probablement beaucoup plus commun et d’une envergure qui n’est absolument pas considérée à sa mesure : il s’agit des conséquences en matière de santé publique d’un usage désormais immodéré des réseaux sociaux. Aux Etats-Unis, les adolescents y consacrent désormais six heures (vous avez bien lu) par jour, modifiant ainsi radicalement leurs modes de vie, en étant plus sédentaires et moins en relation dans l’espace physique avec leurs semblables. Ce phénomène est apparu soudainement, dans la mesure où les réseaux les plus populaires auprès des adolescents n’ont, pour la plupart, pas dix ans. (@LesEchos).

#Politique

Mairie 2.0 : quand la relation élus-citoyens devient aussi numérique. Le 100ème Congrès des maires ne pouvait pas ignorer les outils numériques au service de la relation élus-citoyens. C’est pourquoi, côté salon, les outils numériques étaient les invités d’un atelier intitulé « Mairie 2.0 : quels outils, quels apports dans la relation avec le concitoyen ». Au programme, usages et bonnes pratiques des civic-tech. (@Lagazettefr).

#Médias

« Il est dangereux de dépendre d’une seule plateforme ». Alors que les médias numériques essaient de trouver de nouveaux moyens de survivre en se concentrant sur leurs offres d’abonnement, quel futur pour les services qui permettent de rassembler les sources dans une seule application ? Entretien avec Mike McCue (Flipboard). (@InaGlobal).

#MediaSocial

Facebook va lancer un outil pour montrer à ses utilisateurs s’ils ont été touchés par la propagande russe. Les géants du numérique américains tentent de tirer les leçons de l’ingérence russe dans l’élection présidentielle américaine. Moins d’un mois après son passage devant le Congrès américain, aux côtés de Google et Twitter, Facebook a annoncé la création d’un outil pour permettre à ses utilisateurs de savoir s’ils avaient été exposés à des contenus sur Facebook ou Instagram mis en ligne par des acteurs russes afin d’influencer l’opinion entre janvier 2015 et août 2017, soit la période couvrant l’élection présidentielle américaine. Lancé d’ici la fin de l’année, cet outil permettra aux utilisateurs de savoir, sous la forme d’un tableau, s’ils ont «aimé» ou «suivi» des pages ou comptes de l’Internet Research Agency, une usine à trolls russe. Cette organisation est connue pour ses campagnes de propagande en ligne en faveur du Kremlin.(@frenchweb).

Google veut réduire la visibilité de la propagande russe, la Russie menace de représailles. Les relations sont tendues ces derniers jours entre Google et la Russie, où le traitement accordé aux médias Russia Today (RT) et Sputnik est en cause. Samedi 18 novembre, Eric Schmidt, le président d’Alphabet (maison mère de Google), participait, au Canada, au Halifax International Security Forum. Il y a indiqué que Google travaille à réduire l’impact des contenus trompeurs, et du matériel « transformé en arme » à des fins néfastes. Schmidt a été interrogé sur la place favorable donnée aux sites russes sur les plateformes de Google, où Russia Today et Sputnik font partie des sites accessibles depuis Google Actualités, et sur leur monétisation par le programme d’annonces publicitaires de Google Adsense. Le PDG d’Alphabet a répondu : « Nous travaillons à détecter ce genre de scénario, à déclasser [en les faisant reculer dans le classement des réponses] ce genre de sites. Il s’agit à la base de RT et de Sputnik » (@LObs).

23 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 23 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

xUn nouvel outil de la NASA prédit à quel niveau la mer montera dans votre ville si certains glaciers fondentUn nouvelle étude de la NASA suggère que les glaciers qui fondent au Groenland et en Antarctique affecteront la montée du niveau de la mer des villes côtières à des niveaux différents. Rio de Janeiro, New York City et Miami seront toutes profondément touchées par la fonte des glaciers au Groenland. Les chercheurs espèrent que l’information aidera les villes à s’informer sur comment se préparer à la montée du niveau de la mer. (@BIfrance).

#Ville

Le désamour des Français pour la smart city et les grands centres urbains. Une enquête présentée par L’observatoire société et consommation et le cabinet de prospective Chronos fait le point sur les aspirations résidentielles des Français. Premier enseignement : 48% des Français aimeraient « vivre ailleurs » s’ils en avaient la possibilité. Les causes : la vie en ville est perçue comme « hyperactive » (fatigue et promiscuité) et la question de la qualité de vie (pollution, bruit, etc.). « Les Français veulent la ville tout en vivant à la campagne », résume d’ailleurs le sociologue et fondateur de Chronos, Bruno Marzloff. Interrogés par l’enquête sur six modèles d’évolution de la commune, les Français se projettent dans la « ville nature », suivie de près par « la ville autosuffisante » entourée d’une ceinture verte agricole en mesure de nourrir sa population et « la ville aux courtes distances ». La smart city n’arrive qu’en dernier des modèles souhaités. « C’est une critique de la modernité et de la sur-consommation qui s’exprime, pas forcément un rejet du numérique » nuance l’économiste Philippe Moati. (@Lagazettefr).

Pour compléter la collection de son musée, la municipalité bretonne de Locronan, voulait s’offrir une statue d’Anne de Bretagne. Mais pas facile de faire assumer son prix de 22 000 € aux contribuables. D’où l’idée de passer par le financement participatif. En moins de trois mois, l’objectif est atteint et la statue achetée. Mais l’appel à du financement participatif, certains maires le font pour des budgets beaucoup plus conséquents. Pour la rénovation de son gymnase municipal, la commune de Gouesnou dans le Finistère a besoin de 3 millions d’euros sur trois ans. Pas question de financer la totalité de cette somme avec le financement participatif, mais Stéphane Roudaut, le maire, espère bien récolter 60 000 € par financement participatif. Chaque personne qui donne peut déduire une partie de la somme de ses impôts. (@france3Bretagne).

Pourra-t-on encore être anonyme dans la ville de demain ? Ultra-connectée, la ville intelligente sera pilotée par les données, y compris les données personnelles. Comment garantir le respect la vie privée des individus sans entraver l’émergence de services innovants ? La Cnil notamment apporte quelques éléments de réponse. « Certaines données doivent pouvoir être réutilisées par les services de la ville, les acteurs du territoire dans toute leur diversité, y compris le tissu associatif, des tiers lieux ou des collectifs de citoyens. », explique Valérie Peugeot, Membre de la CNIL. (@latelier).

#Economie

« Google et Microsoft ont acquis des monopoles temporaires qui semblent se perpétuer ». En France, la concurrence est un sujet qui suscite la polémique. Les uns y voient la solution miracle pour la croissance, les uns un danger pour les salariés. Loin des clichés, François Lévêque analyse ce phénomène complexe dans « Les Habits neufs de la concurrence: Ces entreprises qui innovent et raflent tout » (Odile Jacob). Dans cet ouvrage clair et didactique, conjuguant la théorie et la multiplication d’exemples concrets, ce professeur d’économie à l’École des mines de Paris mène l’enquête pour déterminer si la concurrence est plus intense aujourd’hui qu’hier. (@latribune).

#NeutraliteDuNet

La Commission fédérale des communications (FCC), qui régule le secteur américain des télécommunications, a dévoilé mardi 21 novembre le projet d’annulation des mesures de 2015 destinées à assurer que les fournisseurs d’accès traitent tous les services en ligne de la même manière. La crainte est que certains opérateurs créent un « Internet à deux vitesses » en faisant payer pour un débit plus rapide ou en bloquant certains services leur faisant concurrence comme la vidéo à la demande. Une telle décision pourrait être préjudiciable à des sociétés de streaming vidéo comme Netflix. (@LesEchos). À lire aussi : Pourquoi la fin de la neutralité du Net aux États-Unis doit nous inquiéter (@MashableFR).

Qu’est-ce que la neutralité du Net ? C’est l’un des principes fondateurs d’Internet et du Web. La neutralité du Net exprime une notion simple : les données circulant sur le réseau des réseaux doivent circuler à la même vitesse, sans discriminer selon l’expéditeur, la nature des données (mail, vidéo, etc.) ou leur destination. Depuis son élection, le président américain Donald Trump n’a pas fait mystère de son opposition à la neutralité du Net. Rapidement après sa prise de fonction, il a nommé Ajit Pai, un ancien avocat de Verizon anti-neutralité, à la tête de la Federal Communication Comittee (FCC), le gendarme des communications américain. A lire aussi : Neutralité du Net : qui sont les personnalités qui s’opposent à sa disparition imminente ?  (@Pixelsfr).

#MediaSocial

Pourquoi addiction et fake news sont l’ADN des réseaux sociaux. Les réseaux sociaux rapprochent familles et citoyens, nourrissent la curiosité et aident à la défense de causes importantes. Mais les dommages collatéraux des Facebook, Instagram, Twitter, Google + ou Snapchat suscitent de plus en plus de critiques, sur deux points en particulier. D’abord, ils rendent leurs utilisateurs accros, en accaparant leur attention par des microstimulations répétées et frustrantes. Ensuite, dans ce contexte d’incitations frénétiques, ils colportent des fake news (fausses informations) malveillantes, dont nous commençons seulement à découvrir la profondeur vertigineuse. Et il y a peu de chances que les réseaux sociaux s’attachent à résoudre spontanément ces deux travers, car ils touchent au coeur même de leur modèle économique. D’abord, l’addiction qu’ils génèrent est le fruit d’une stratégie assumée pour maximiser l’engagement de leurs membres, et donc les recettes publicitaires. (@LesEchos).

#Agriculture

Les nouveaux terrains de jeu de l’agriculture urbaine. Alors que Paris vient de lancer son appel à projets, Parisculteurs 2, une filière émerge, portée par des start-up, des associations et des PME. Des villes moyennes comme Albi et Roubaix font le pari de relancer le maraîchage. Promouvoir les circuits courts et le bio, réduire les énergies fossiles, créer du lien social, remettre du vert et de la fraîcheur en ville, parfois pour se dédouaner d’artificialiser le sol, les promoteurs, de plus en plus nombreux, de cette agriculture « nouveau genre » ont presque autant de « bonnes raisons » que de formes d’exploitation. (@LesEchos).

#WinnerTakesAll

L’hyperpuissance des GAFA menace-t-elle la démocratie ? Facebook, Google et Twitter, ont été entendues par le Sénat américain sur leur rôle dans les soupçons d’ingérence russe au cours de la campagne présidentielle de 2016. La Russie aurait en effet exploité les grandes plateformes du web pour influencer les électeurs américains. De quoi inquiéter la puissance publique américaine qui prend conscience, un peu tard, du rôle politique joué par les GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon) dans la mise en avant de certains contenus. Une question se pose : comment l’encadrer pour qu’ils ne deviennent pas une menace pour la démocratie ? (@franceculture).

#OneWay

La loi du choix. Par Sébastien Soriano, Président de l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes). « Une chose ne lasse pas de fasciner dans nos comportements numériques : notre renoncement à choisir. Dans le monde physique, nous faisons les magasins, comparons les prix, la qualité, l’ergonomie, pesons les avantages et inconvénients de telle ou telle marque… Nous nous laissons aussi séduire par une publicité, une devanture de magasin, certains par l’envie de distinction… Parfois nous donnons la préférence à des enjeux éthiques, de nature sociale ou environnementale. Tous ces paramètres de consommation sont soumis à un principe implacable : la loi du choix. » Lire la suite sur le site de @metamedia.

22 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 22 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Espace

xCe que l’on sait d’Oumuamua, l’astéroïde provenant d’un autre système solaire. Il s’appelle Oumuamua, un mot hawaïen qui signifie « le messager ». Un mystérieux objet rocheux ayant la forme d’un cigare, détecté en octobre dans l’espace, provient bien d’un autre système solaire. L’information a été confirmée lundi 21 novembre par des astronomes, dont les résultats de l’analyse des données paraissent dans la revue britannique Nature (en anglais). Cette observation sans précédent d’un astéroïde extrastellaire ouvre une nouvelle fenêtre sur la formation d’autres mondes stellaires dans notre galaxie, la Voie lactée. Voici ce qu’il faut retenir de cette découverte. (@franceinfo). Crédit photo : Une vue d’artiste de l’astéroïde Oumuamua. (SIPA).

#Ville

Traiter les données, un défi pour construire les territoires intelligents Près de six collectivités sur dix ont lancé des projets ou entamé une réflexion pour devenir un « territoire intelligent » et améliorer ainsi la qualité de vie des citoyens, selon une étude exclusive @Lagazettefr – Caisse des dépôts. Elles devront traiter et sécuriser des millions de données, sans porter atteinte aux informations personnelles des citoyens. (@Lagazettefr).

L’enjeu de la ville intelligente : Bill Gates et Google vont lancer leurs expérimentations ! La ville intelligente couramment appelée « Smart City » représente les enjeux des métropoles de demain. De nombreuses villes se tournent vers cette tendance futuriste portant sur les nouvelles technologies qui n’est pas approuvée par la majorité des Français. Alors que des métropoles françaises comme Toulouse Métropole ont opté pour une démarche Smart City sur le long terme, aux États-Unis, c’est une ville exclusivement « intelligente » qui sera créée par Google afin d’avoir un centre d’expérimentation en situation réelle alors que Bill Gates aurait investi 80 millions de dollars pour créer une Smart City dans le désert. De quoi observer les avancées et d’en tirer les premières conclusions. (@BlogToulouse).

L’innovation doit se mettre au service des citoyens. L’innovation, comme le numérique, est une composante du développement des territoires qui permet à l’humain de s’adapter à son environnement et de progresser au quotidien, en favorisant l’intégration et le lien social », explique Florian Mercier, conseiller municipal de la commune de Toussieu en région Auvergne Rhône Alpes. Pour ce dernier qui travaille dans le domaine de la Smart City, il est impératif de ne pas mettre à l’écart l’usager, lequel doit rester partie prenante des démarches d’innovation entreprises par les collectivités et les entreprises. « Le numérique est au service du citoyen et non le contraire. C’est en tout cas la vision que nous prônons au sein de l’association La Ville Intelligente Citoyenne (LVIC) à laquelle j’adhère », poursuit l’élu rhodanien « Il en est de même pour l’innovation. Un développement, aussi intelligent et technique soit-il, ne vaut absolument rien s’il n’est pas développé dans l’intérêt de tous ». (@villeintelmag).

Conversation avec Brigitte Métra : entre smart city et human city. Brigitte Métra interviendra le 30 novembre 2017 à 17h dans le cadre des Tribunes de la Presse à Bordeaux, autour du thème « les villes du futur. Le Futur des villes ». The Conversation est partenaire des Tribunes de la Presse 2017 du 30 novembre au 2 décembre. Brigitte Métra explique : L’attractivité d’une ville est symbolisée par sa dynamique économique, son pouvoir politique et ses offres culturelles. Aujourd’hui, nous sommes au point culminant de la courbe de Gauss, un trop-plein généralisé : trop de densité, trop de pollution, trop de stress… L’individu recherche un retour à la qualité de vie. L’humain reprend le pouvoir au sein de la ville. Celle-ci doit lui offrir plus qu’un travail, elle doit aussi offrir un véritable avenir. Internet permettant de travailler partout il permet un retour à des villes à taille plus humaine, des villes comme Bordeaux, Marseille ou Nantes. » (@FR_Conversation).

#InternetDesObjets

L’IoT dans la chaîne d’approvisionnement. Comment la RFID et l’Internet des objets permettent-ils d’intégrer le concept de chaîne d’approvisionnement dans le futur ? L’avenir est certainement prometteur pour la chaîne d’approvisionnement connectée à l’Internet des objets. On s’attend à ce que le secteur explose au cours des prochaines années, passant de 2 milliards d’objets en 2006 à 200 milliards d’ici 2020. Ce sera environ 26 objets intelligents pour chaque être humain sur Terre ! Presque toutes les industries ont bénéficié de l’intégration IoT. Les dispositifs optimisés aident considérablement à augmenter l’efficacité de la chaîne d’approvisionnement. Selon un rapport d’IDC et de SAP, la plupart des industries seront en mesure d’augmenter de manière mesurable la productivité d’un impressionnant 15 %. Voici comment l’IoT apporte le concept même de la chaîne d’approvisionnement dans le futur. (@iatranshumanism).

#Monnaie

Le Bitcoin va-t-il bientôt devenir incontournable ? Le Bitcoin, il y a ceux qui se l’arrachent et ceux qui ne savent pas ce que c’est. Pourtant, sa valeur a explosé depuis septembre : cette monnaie virtuelle deviendrait-elle incontournable ? (@Monkey_Media).

https://youtu.be/vAhNqm5cjHM

#Internet

La neutralité du net est vitale pour la transformation digitale. Aux États-Unis, on pensait que la question de la neutralité du net avait été réglée en 2015 par décision de la Federal Communications Commission (FCC). C’était sans compter sur la remise en cause de cette décision par l’administration Trump, faisant suite aux dernières déclarations du président de la FCC, par ailleurs reconduit pour 4 ans, qui qualifiait entre autres la neutralité du net « d’erreur ». La FCC a engagé un processus visant à remettre en cause le principe de neutralité du net . Une attaque frontale pour bon nombre d’acteurs, simples utilisateurs ou entreprises de technologies, pour qui la neutralité du net est un principe fondamental d’Internet. (@LesEchos).

#TheseBotsAreMadeForTalking

Chatbots : Pourquoi un tel engouement de la part des entreprises ? Natural Langage Processing, Intelligence Artificielle, Machine Learning, reconnaissance textuelle, vocale, voire visuelle, intégration inter-systèmes… : autant de technologies qui permettent à un Chatbot d’exister et d’être performant dans les missions relationnelles qu’on lui confie, qu’il s’agisse de support client ou de processus métiers plus complexes (stock, achat, RH, Help Desk informatique…). Dans un environnement économique toujours plus exigeant et concurrentiel, la mission des Chatbots est d’apporter réactivité, instantanéité et qualité de services à des utilisateurs aujourd’hui ultra-connectés. De multiples start-ups et de grands acteurs historiques se sont lancés sur ce marché prometteur, mais que pensent réellement les entreprises clientes de ce phénomène encore naissant ? (@ComarketingNews).

#Securite

Face à l’évolution des menaces, la sécurité passe au numérique. Face à une menace atomisée, les technologies numériques se généralisent afin de détecter les signaux faibles, précurseurs d’attaques, freiner et/ou empêcher le passage à l’acte, accélérer la prise de décision et améliorer l’efficacité des interventions. « Beaucoup de produits et services intègrent les technologies numériques, de l’Intelligence artificielle à l’Internet des objets en passantpar le big data et la cybersécurité », souligne Marc Darmon, directeur général adjoint de Thales, en charge des systèmes d’information et de communication sécurisés. Ces logiciels intelligents de reconnaissance faciale, détection de comportement anormal, de traitement de grandes masses de données… sont intégrés dans des caméras de vidéosurveillance, des smartphones sécurisés, des clefs de cryptage, des centres de commandement, des drones. Ils sont déployés dans le monde physique et dans le monde virtuel où les entreprises sont la cible de plus de la moitié des cyberattaques. (@Le_Figaro).

#Cyberguerre

Prochaines guerres ? Dans le cyberespace ! Qui aurait prédit qu’on regretterait un jour la compétition entre les puissances nucléaires ? Pourtant, comme l’écrivent George Perkovich et Ariel E. Levite, les éditeurs du livre collectif, Understanding Cyberconflict, pour tenter de penser la cyberguerre, on est bien obligé de procéder par analogies. La cyberguerre pourrait se révéler aussi dangereuse que le risque nucléaire. Pourquoi ? Parce qu’on avait appris à gérer celui-ci. Pas encore celle-là. Et qu’un cyberconflit, mal maîtrisé, peut déclencher le processus classique d’ascension aux extrêmes. La cyberguerre repose sur l’usage de technologies parfaitement innocentes et pacifiques, celles de l’information et de la communication, l’interconnexion mondiale des réseaux. Dans le cas du numérique et d’internet, c’est la technologie elle-même qui fournit directement des moyens utilisables non seulement pour espionner l’adversaire, mais pour neutraliser ses capacités militaires en désorganisant sévèrement son système de commandement et de contrôle, en rendant ses systèmes de défense inopérants. (@franceculture).

21 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 21 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xInde: les Français relèvent le défi de la ville du futur. Comme un mantra, de New Delhi à Bangalore en passant par Bombay, il a répété ces chiffres. «Dans trente ans, l’Inde abritera 1,7 milliard d’habitants et 500 millions d’urbains en plus. Le pays compte déjà 58 villes de plus d’un million de personnes. Les classes moyennes représentent 300 millions d’individus», assène Gérard Wolf, consultant et fondateur du cabinet Brics Access, qui coprésidait il y a quelques semaines la délégation d’une soixantaine de patrons emmenée, dans trois métropoles indiennes, par Pierre Gattaz, le président du Medef. «En Inde, un quart de la population n’a pas accès à l’électricité et il faudra installer dans les vingt ans 300 gigawatts (GW) de plus» (la puissance équivalente de 187 réacteurs nucléaires EPR!), poursuit Wolf, qui fut un haut dirigeant d’EDF. Pour relever cet immense défi démographique urbain, le premier ministre, Narendra Modi, a lancé un programme visant à bâtir rien moins que… 108 villes. (@Figaro_Economie). Légende image : Le quartier de Bhendi Bazaar, à Bombay, est en pleine rénovation pour loger 20.000 personnes. Crédits photo : Dhiraj Singh / Bloomberg.

#Transport

La révolution annoncée de la mobilité urbaine. Et si l’avenir de la mobilité urbaine n’était ni une voiture volante, ni une  navette autonome , ni un train ultrarapide façon Hyperloop, mais un nouveau mode de consommation des transports ? L’idée peut sembler surprenante, mais elle fait son chemin chez les spécialistes du secteur, sous le nom de « mobility as a service » (MaaS). Le concept : rassembler tous les moyens de transport à disposition des citadins dans une seule offre illimitée, avec la garantie d’avoir le meilleur moyen d’aller partout, à n’importe quel moment. Une panoplie complète associant métro, bus, taxi, mais aussi vélo ou voiture en libre-service, VTC, scooter électrique, et même voiture de location classique pour s’évader le week-end ou pendant les vacances. Avec un objectif clairement affiché : une telle offre est le seul moyen de pousser les citadins, et en particulier les familles, à abandonner leur voiture personnelle. A lire aussi : Connectivité et gouvernance, les clefs du futur pour la mobilité et Mobilité : le « tout compris » est-il l’avenir des transports ? (@LesEchos).

#Data

La maîtrise et le traitement des données vont devenir une compétence clé des services RH dans un très proche avenir, Jon Addison, Linkedin. LInkedin a organisé les 8 et 9 novembre 2017 à Londres le Talent Intelligence Summit. Pour l’occasion, les dirigeants et fondateurs du réseau professionnel avaient fait le déplacement en Europe pour exposer leur stratégie à un parterre de DRH. Linkedin veut devenir pour les DRH l’équivalent des réseaux sociaux grands publics pour les annonceurs : un site qui recueille le maximum de données pour mieux connaître les comportements et améliorer ainsi le service rendu aux personnes et aux DRH. L’avenir, Linkedin l’a martelé, est la combinaison de l’instinct et des insights. Jon Addison, head of talent solutions de Linkedin UK, a répondu à nos questions. Il expose en détail la stratégie suivie par l’entreprise, sur fond de changements profonds du travail. (@LUsineDigitale).

#Education

Que souhaitent les élèves français pour améliorer l’école ? Les petits français traînent souvent des pieds pour aller à l’école le matin. Ce n’est pas pour autant qu’ils ignorent la chance qu’ils ont d’y aller. La preuve avec cette étude* d’Harris interactive pour l’Unicef France, en partenariat avec @20Minutes, à l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant du lundi 20 novembre. « Pas étonnant car beaucoup d’enfants français s’ennuient en classe. Ils ne voient pas l’intérêt d’apprendre par cœur des choses et ne veulent plus écouter de manière monacale les enseignants. Le rapport au savoir a changé et les enfants d’aujourd’hui veulent moins de cours théoriques, mais plus d’ateliers, d’exercices d’application, de travail par projet », affirme François-Afif Benthanane, fondateur de ZUPdeCO, une association qui lutte contre l’échec scolaire. (@20minutes).

#Surveillance

Une première « boîte noire » a été activée pour surveiller l’Internet français. « Boîtes noires ». Le terme avait suscité un torrent de critiques au moment des discussions autour de la loi sur le renseignement, début 2015. Ces algorithmes, qui permettent de traiter de grandes quantités de données dans le but de détecter des « signaux faibles » pour lutter contre la « menace terroriste », sont aujourd’hui en cours de déploiement. C’est le président de la Commission nationale de contrôle des techniques novembre. Possiblement déployées chez vos fournisseurs d’accès à Internet ou les hébergeurs par les services de renseignement, ces boîtes noires constituent selon ses opposants le dispositif de surveillance le plus important jamais déployé en France. Et concernent tous les internautes du pays. (@usbeketrica).

#InternetDesObjets

Vie privée, données personnelles, contact avec des inconnus… Quels sont les jouets connectés à éviter ? Ils figureront peut-être sur la liste que vos enfants enverront au père Noël. Montres, peluches, poupées, robots… De plus en plus de fabricants de jouets proposent aux petits de s’amuser avec des objets connectés, pas toujours parfaitement sécurisés. En Europe et aux Etats-Unis, plusieurs associations s’inquiètent de leur commercialisation et alertent les pouvoirs publics. Vendredi 17 novembre, l’autorité de régulation des télécoms allemande a interdit la vente de montres connectées pour enfants. Les associations de consommateurs britannique Which? et allemande Stiftung Warentest ont par ailleurs mené des tests sur sept jouets connectés commercialisés en magasin, révélant que quatre d’entre eux comportent des failles importantes. Franceinfo dresse la liste des jouets les plus problématiques. (@franceinfo).

#LiensVagabonds

Amazon achète la Terre du Milieu, Altice descend aux enfers. À retenir cette semaine : – The Trust project : des médias américains et européens s’allient aux géants du web ; – Le Journalisme en temps de crise ; – Bloomberg lancera sa chaîne d’info en continu sur Twitter ; – CNN Vs. BuzzFeed, un clash des civilisations ; – Quand votre collègue sera un robot. (@Metamedia).

#IntelligenceArtificielle

A la Maison de la chimie, les parlementaires phosphorent sur l’intelligence d’artificielle. Qui a dit que les parlementaires étaient à côté de la plaque technologique ? Après la santé connectée et la blockchain (technologie permettant notamment le fonctionnement de la monnaie virtuelle Bitcoin), les députés et sénateurs avaient rendez-vous mardi 14 novembre à la maison de la Chimie pour le premier forum parlementaire consacré au thème très en vogue de l’intelligence artificielle. Un forum où il fut beaucoup question de la souveraineté numérique et du retard européen dans ce domaine, ce qui n’empêchait pas de compter Google et Facebook au rang des partenaires de l’opération. «L’histoire n’est jamais écrite d’avance», a rappelé la députée LR Laure de la Raudière, une des meilleures connaisseuses des nouvelles technologies au Palais-Bourbon, coorganisatrice de la manifestation avec le mathématicien et député LREM Cédric Villani. «Voulons-nous que nos politiques publiques soient conçues par des entreprises américaines ou chinoises, pompant avidement au passage l’ensemble de nos comportements les plus intimes ?, a-t-elle interpellé un auditoire dans lequel figuraient une cinquantaine de parlementaires venus parfaire leur culture générale sur le sujet. Il faut que la prise de conscience politique soit à la hauteur des enjeux et il est plus tard que nous ne le pensons.» (@libe).

#Monnaie

Bitcoin : faut-il avoir peur des monnaies virtuelles ? Le bitcoin, cette monnaie virtuelle créée en 2009 sur Internet par des mathématiciens anonymes, n’en finit pas de jouer aux montagnes russes. Après avoir perdu près d’un tiers de sa valeur la semaine dernière (passant de 7900 dollars mercredi, un record, à 5550 dollars dimanche 12 novembre), il a regagné 1000 dollars lundi 13 novembre ! En fin de journée, il s’échangeait sur les plateformes spécialisées à 6500 dollars ! Faut-il s’en étonner? La plus ancienne et la plus connue des monnaies virtuelles, qui n’est régie par aucune banque centrale, ni État souverain, est habituée aux krachs éclairs. Le dernier en date était lié à l’abandon d’une mise à jour technologique sur laquelle de nombreux investisseurs avaient spéculé et à la concurrence d’un rival, le « bitcoin cash », créé cet été. « Les particuliers, attirés par la publicité faite autour de cette monnaie sont de plus en plus nombreux à acheter des bitcoins, principalement en Asie. Et cela pousse les cours à la hausse », explique Christopher Dembick, économiste chez Saxo Bank. (@FigaroTech).

#Youtube

Etats-Unis : YouTube ferme la chaîne d’un père accusé de maltraitance envers ses enfants. Malgré ses 8,5 millions d’abonnés, la chaîne YouTube Toy Freaks de « freak daddy », soit « papa taré », a été définitivement fermée, rapporte Mashable (en anglais), samedi 18 novembre. A la place des 500 vidéos mettant en scène Greg Chism et ses filles, les utilisateurs de la plateforme de vidéos peuvent lire ce message : « Ce compte a été fermé pour avoir violé le règlement de la communauté YouTube ». Greg Chism, alias freak daddy, faisait la promotion de jouets et filmait ses filles de 9 et 7 ans. Aujourd’hui, toutes ces vidéos sont inaccessibles mais le quotidien Times (en anglais) décrit leur contenu. (@franceinfo).

20 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 20 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Nature

x Légende image : L’ours brun fait partie, avec le vison d’Europe et la rhinolophe de Méhely (une chauve-souris), des trois espèces « en danger critique ».  Photo : Philippe Clément / Belga Mag / Afp. A lire : Ces espèces menacées en France. Huit ans après la première évaluation, la situation s’est passablement aggravée en France. L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a publié, vendredi 17 novembre, une actualisation de sa liste rouge des espèces menacées. Elle révèle que la situation s’est aggravée pour les espèces terrestres (33 % menacées ou quasi menacées contre 23 % en 2009) comme pour les espèces marines (32 % menacées ou quasi menacées contre 25 % en 2009). (@franceinfo).

#Climat

L’après Trump : inquiétude à Pittsburgh, une ville américaine qui a misé sur l’écologie. Après l’élection présidentielle de Donald Trump aux Etats-Unis, les inquiétudes pour l’écologie résonnent à la COP22, organisée à Marrakech jusqu’au 18 novembre. Les craintes s’expriment aussi dans les villes américaines qui ont choisi de prendre à bras le corps le problème de la pollution et d’investir sur l’économie verte. C’est le cas à Pittsburgh, en Pennsylvanie, un Etat tombé dans l’escarcelle de Trump. La ville fait toujours partie des secteurs américains les plus pollués, mais la mairie s’est engagée dans la relance économique grâce à des start-up spécialisées dans l’écologie. (@franceinfo).

Bill Peduto, le maire de Pittsburgh a tweeté : « Je peux vous assurer que nous suivrons les directives de l’accord de Paris pour notre peuple, notre économie et notre futur » et d’ajouter dans un tweet suivant : « C’est maintenant aux villes de prendre le contrôle. » Paris, Montréal, Mexico & New York aux couleurs du Climat. Plus que jamais unies, les villes sont prêtes à relever le défi #Cities4Climate. (@ladepechedumidi).

#Ville

À Mulhouse, une cité numérique dans une ancienne usine. C’est dans le quartier de la Fonderie qu’ouvrira, en septembre 2018, KM0, le village numérique où se côtoieront start-up, entreprises, centre de formation et logements… Une étape de plus dans le processus de reconversion du « Manchester français » qui, au siècle dernier, brillait dans l’industrie mécanique. A quelques minutes du centre ancien et de la gare, KM0 prend ses quartiers dans des bâtiments de l’usine désaffectée de la Société alsacienne de constructions mécaniques (SACM). (@F3Alsace ). A lire aussi : Avec kilomètre zéro, Mulhouse tient sa cité numérique (@lemondefr).

#Société

Comment les « crapauds fous » veulent sauver le monde. Les « crapauds fous » se définissent comme ceux qui pensent et avancent à contre-courant. Un travail d’abord intérieur, pour ensuite changer le monde et « hacker l’avenir ». Dans leur Manifeste, ils appellent chaque citoyen à les imiter, pour contrer le triple péril, climatique, technologique et démocratique qui menace l’espèce humaine. Thanh Nghiem, à l’initiative du Manifeste, nous a expliqué son projet. « À la saison des amours, mus par un instinct grégaire, les crapauds migrent tous dans la même direction. S’il leur faut traverser des routes, ils se font alors massivement écraser sous nos pneus. Seuls survivent les individus atypiques qui vont à contre-courant ou s’aventurent dans les tunnels conçus sous les routes à leur intention. Leurs congénères pourraient les traiter de fous… C’est pourtant grâce à eux que l’espèce survit. » Ainsi commence le Manifeste des crapauds fous, paru en octobre 2017 aux éditions Massot. (@usbeketrica).

#Commerce

Auchan et Alibaba s’associent dans la distribution en Chine. Le groupe de grande distribution français Auchan va s’allier au géant chinois du commerce électronique Alibaba pour développer le commerce physique et numérique en Chine, ont annoncé les deux distributeurs lundi 20 novembre dans un communiqué commun. Aux termes de leur alliance, Alibaba, propriété du multimilliardaire Jack Ma, va investir 2,44 milliards d’euros dans Sun Art Retail Group, l’un des principaux exploitants d’hypermarchés en Chine, dont Auchan possède plus du tiers du capital. L’alliance vise à combiner l’expertise des deux entreprises dans le commerce traditionnel et la vente en ligne, selon le communiqué. « La nouvelle alliance permettra à l’ensemble des activités de Sun Art de bénéficier de l’écosystème digital d’Alibaba », expliquent-elles. (@LeMondefr).

#Agriculture

Une agriculture 100 % biologique pourrait nourrir la planète en 2050. Les bénéfices du bio pour la santé et pour l’environnement sont aujourd’hui prouvés. Mais pour ses contempteurs, ce type de production ne pourrait pas être généralisé, faute de rendements suffisants pour subvenir aux besoins d’une planète à la démographie galopante. Une idée répandue que réfutent des chercheurs européens dans une nouvelle étude publiée par la revue Nature Communications, mardi 14 novembre. Dans ce travail, le plus abouti sur la question, ils affirment qu’il est possible de nourrir plus de 9 milliards d’êtres humains en 2050 avec 100 % d’agriculture biologique, à deux conditions : réduire le gaspillage alimentaire et limiter la consommation de produits d’origine animale. Et ce, sans hausse de la superficie de terres agricoles et avec des émissions de gaz à effet de serre réduites. Un défi de taille, alors que le bio ne représente que 1 % de la surface agricole utile dans le monde – 6 % en France. (@LeMondefr).

#Culture

Paris : une nouvelle salle d’art numérique dans une ancienne fonderie Dans une ancienne fonderie XIXe siècle de la rue Saint-Maur (XIe), l’opérateur privé Culturespaces ouvrira le 13 avril 2018 un centre d’art numériques où sera projeté des reproductions monumentales d’œuvres d’art. La première exposition sera consacrée à Klimt. « Les projections occuperont tous les murs et le sol, soit 3 300 m2, détaille Bruno Monnier, président de Culturespaces. Le public sera littéralement immergé dans l’image en mouvement et dans le son grâce à la plus grande installation fixe de vidéo projection au monde. Ce sera une expérience totale ». « Avec le numérique, on attire notamment tout un public qui ne rentrait pas dans les musées traditionnels » souligne Bruno Monnier. (@LeParisien_75). À lire aussi : En 2018 à Paris, un ‘musée numérique’ vous plongera littéralement dans l’art (@KonbiniFR).

#Transyumanisme

« Un autre transhumanisme est possible ». La « déclaration technoprogressiste » née en 2014 à Paris a été revue et augmentée par les transhumanistes réunis à Bruxelles pour le colloque TransVision 2017 du 9 au 11 novembre. « Notre vision inclut une abondance durable d’énergie propre, de nourriture saine, de biens matériels, de soins de santé abordables, d’intelligence globale, de bien-être mental, de temps de créativité – permis par une application des technologies convergentes, sans laisser personne sur le côté », écrivent ainsi les rédacteurs de la déclaration.Marc Roux, le président de l’Association française transhumaniste (AFT) qui a organisé le rassemblement, a répondu aux questions de @usbeketrica. A ses yeux, le progrès technologique peut être le creuset d’un progrès humain et social, à condition que les pouvoirs publics s’emparent enfin du sujet.

Une vie numérique éternelle en 2067 ? Télécharger son cerveau dans un ordinateur. Le thème a été régulièrement exploré par la science-fiction, notamment en 1992 par le film Le Cobaye (The Lawnmower Man, de Brett Leonard), où un jardinier simple d’esprit devient une créature entièrement virtuelle, hantant les réseaux téléphoniques et informatiques. Dans La Cité des permutants, Greg Egan imagine un futur (en 2045) où le téléchargement des consciences s’est généralisé : on peut sauvegarder l’intégralité des connexions neuronales d’un cerveau, et les plus nantis utilisent le procédé pour devenir immortels, et poursuivre leur vie dans un monde virtuel régi par ses propres règles. Mais qu’en est-il dans la réalité ? Quand des chercheurs pensent y trouver une voie vers l’immortalité, d’autres préviennent qu’ils n’obtiendront aux mieux que pâle copie de l’être conscient qu’ils étaient. (@usbeketrica).

« Transferts » : et si vous pouviez changer de corps ? Après Trepalium, Arte renouvelle le pari de l’anticipation avec la série Transferts, diffusée les jeudi 16 et 23 novembre, et disponible depuis le vendredi 10 novembre sur le site d’Arte. Parce qu’il y est question de transhumanisme et d’un futur qui interroge les dérives de la science, Usbek & Rica s’est empressé de voir les six épisodes, et vous raconte (sans spoilers).

19 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 19 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robotique

Le robot de Boston Dynamics qui réalise des sauts périlleux arrière. Atlas n’arrête pas ses progrès. Le robot star de Boston Dynamics vient d’apprendre à faire un saut périlleux. Il savait déjà marcher en équilibre sur ses deux jambes, évoluer sur des terrains rocheux ou enneigés, sans problèmes. Désormais, dans la vidéo dévoilée par la firme sur YouTube, la machine exécute un salto arrière avec une réception digne des plus grands médaillés des gymnastes. Impressionnant. (@LObs). A lire aussi : Premier salto arrière d’un robot: un exploit incroyable pour les spécialistes (@Le_Figaro).

#Ville

Les villes intelligentes. « Etat dans l’état » ? Jusqu’où la technologie creuse-t-elle l’écart entre « urbains » et « ruraux » ? L’intelligence artificielle peut-elle contribuer à les atténuer ? Émission du 17 juin 2017 sur @franceculture).

#InternetDesObjects

Pour l’Allemagne, il est l’heure d’interdire les montres connectées pour enfants (et même de les « détruire »). L’Allemagne ne plaisante pas avec la surveillance. L’autorité de régulation des télécoms allemande a interdit, vendredi 17 novembre, la vente de montres connectées pour enfants. Dans son communiqué, son président, Jochen Homann, justifie cette décision :« Les parents peuvent utiliser ces montres pour écouter l’environnement de l’enfant et ils doivent être considérés comme un système de transmission non autorisé ». Selon l’agence, ces montres sont par exemple « utilisées pour écouter les enseignants en classe ». Si l’Allemagne autorise les smartwatches pour adultes, elle choisit de se méfier de la fonction « babyphone » des modèles destinés aux enfants de 5 à 12 ans. En outre, les appareils, connectés à internet, dotés d’un micro, et d’un dispositif GPS, peuvent être piratés et détournés. (@franceinfo).

#Alimentation

Un jeune ingénieur nigérian devenu M. Application contre la faim. Son QG ne pourrait être plus exigu : 6 m2 tout au plus, nichés au premier étage d’une tour en périphérie de la capitale nigériane. Sur le même palier, des dizaines d’autres jeunes pousses jouent des coudes, espèrent bientôt se frayer un chemin sur la scène internationale. A Abuja comme dans le reste du monde, dans le milieu de la « tech », on commence petit. C’est ici que le Nigérian Oscar Ekponimo a pris ses quartiers afin de s’adonner à son ambition de toujours : lutter contre la faim grâce à la technologie. A tout juste 31 ans, son rêve est devenu un job à plein temps. Avec Chowberry, l’application conçue en 2013 pour laquelle il a reçu le prix Rolex à l’esprit d’entreprise en 2016, le jeune développeur de logiciels s’attaque simultanément à deux problèmes de taille : la faim et le gaspillage alimentaire. A Lire aussi : « L’Afrique, futur royaume de l’innovation ? » (@LeMondefr).

#MediaSocial

L’effrayant système de Facebook pour déterminer les « personnes que vous connaissez peut-être » Le système de suggestions de contacts sur Facebook est bien mystérieux, pour ne pas dire carrément flippant. La section « Vous connaissez peut-être » (ou «People you may know» en anglais) vous propose en effet une liste de personnes que vous pourriez avoir rencontrées et souhaiteriez donc ajouter à votre réseau. Pour déterminer les profils qui apparaîtront dans cette fameuse section, le réseau social utilise un algorithme ultra-pointu qui fait l’objet de nombreux fantasmes. Si vous utilisez fréquemment Facebook, il vous est sûrement arrivé de voir, dans vos recommandations de connaissances, une personne totalement improbable. Si certaines de ces suggestions ravissent les internautes —nombre ont par exemple découvert avec joie l’existence de membres de leurs familles vivant à l’autre bout du monde—, d’autres dénoncent une fonctionnalité embarrassante et intrusive. De quoi attiser les rumeurs les plus folles sur la façon dont la firme de Mark Zuckerberg accède à nos données privées. (@slatefr).

#Media

Découvrez les 5 startups finalistes du Tank Media qui font bouger les lignes du journalisme. C’est un projet ambitieux qui verra le jour au printemps 2018 : un lieu dédié à l’émergence de nouveaux médias, au carrefour entre le journalisme, l’entrepreneuriat et l’innovation. Le Tank Media est né à l’initiative de Nicolas Vanbremeersch, (fondateur de l’espace de coworking parisien le Tank, président de Spintank), de Mathieu Maire du Poset (ancien DGA d’Ulule), de Damien Cahen (directeur du Tank), de Cécile Chalancon (directrice éditoriale de Spintank) et de Morgiane Achache (Product manager UX) et de leur volonté de réinventer l’information au futur. Pour cela, des dizaines de journalistes, entrepreneurs, développeurs et photographes se sont réunis et ont confronté leurs envies pour imaginer ensemble et concrétiser leur idée de ce à quoi devrait ressembler du Tank Media qui ouvrira ses portes en avril 2018. Un programme d’incubation permettra à de nouveaux médias d’émerger et le Tank Media dévoile aujourd’hui les cinq finalistes en lice pour l’intégrer. Ils pitcheront leurs projets lors du premier évènement public du Tank Media, Browse. Une autre sélection aura lieu en début d’année pour compléter cette première promotion du Tank Media. (@bymaddyness).

#IntelligenceArtificielle

L’arnaque chatbots durera-t-elle encore longtemps ? On connaît bien le phénomène du côté du marketing, encore plus dans ce qu’on appelle pompeusement le “digital” (numérique pour les francophiles) : la hype tue la hype. Ou disons qu’une nouvelle hype vient balayer la précédente dans un cycle assez régulier permettant aux consultants spécialisés de retourner leur veste pour suivre le sens du vent et continuer à cannibaliser un secteur déjà bien bouché. Il y a quelques années c’était l’avènement des réseaux sociaux pour les marques, puis le big data et la publicité programmatique. La promesse était alors de pouvoir accéder toujours plus facilement et pour peu cher (souvenez-vous, les réseaux sociaux c’était gratuit, tout ça) à des possibilités infinies de ciblage pour délivrer toujours mieux des publicités. Mais sans changer de façon de faire, en proposant toujours des pubs sans intérêt en mode matraquage. Dommage. (@frenchweb).

L’intelligence artificielle, la voie royale de l’eugénisme. Libre opinion. Il est étonnant que le professeur de philosophie Jocelyn Maclure, responsable d’une réflexion dite éthique sur ce qu’on appelle fallacieusement « l’intelligence artificielle », ne commence pas par soulever le problème éthique de la dénomination même de cette matière morte produite en laboratoire (« Montréal peut être à l’avant-garde de la réflexion éthique sur l’intelligence artificielle », Le Devoir, 2 novembre 2017). Ce qu’on appelle l’intelligence artificielle a sans doute autant à voir avec l’intelligence que la pornographie avec l’érotisme. L’amour n’engage pas seulement les organes génitaux et la jouissance à tout prix, mais tout l’être humain, dont les relations humaines qu’il construit au gré de circonstances multiples et complexes, relations faites parfois de jouissances certes, mais aussi de douleurs, de déceptions, de frustrations, de conflits, de joie et de malheurs, de réflexivité à partir de ces infinies expériences : qui suis-je, qui sommes-nous, pourquoi ça ? Lire la suite sur le site @LeDevoir.

L’Homme Augmenté, un thème à la jonction de la Science-Fiction et du Transhumanisme. Un aparté pour commencer. Dans le roman de Science-Fiction Tout sauf un homme, Isaac Asimov imaginait la quête d’Humanité d’un robot nommé Andrew, pour NDR-113. Cet être fait de métal et de positrons s’exclamait, comme libéré de sa condition inférieure : « Un homme ! Enfin, il était un homme, un être humain ! Pendant des dizaines et des dizaines d’années, il avait lutté pour gravir l’échelle qui l’éloignait de ses origines robotiques. » Lire la suite sur le site @HumanAfterHAL

#Cyberguerre

Paris a besoin de Washington pour la traque numérique des jihadistes. Le magistrat chargé des attaques majeures survenues en France depuis sa prise de fonction fin 2011 n’était pas lundi 13 novembre aux côtés d’Emmanuel Macron et de François Hollande pour l’hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015. A ce moment-là, celui qui supervise le parquet antiterroriste français se trouvait dans les locaux du FBI, la police fédérale américaine. L’entraide judiciaire franco-américaine est bonne, voire dans certains cas « amicale », s’est félicité M. Molins. Mais, a-t-il ajouté, il est nécessaire « de fluidifier l’entraide pénale internationale, dont on peut penser que les canaux sont peut-être devenus trop compliqués par rapport à l’évolution des technologies ». Les exploitations d’emails, de SMS ou de contacts conservés par les géants du secteur, qu’ils s’appellent Google, Apple ou Facebook, sont notamment devenus indispensables à l’avancée des investigations.  « La France attend beaucoup des Etats-Unis car la plupart des opérateurs sont basés aux Etats-Unis », a expliqué M. Molins. (@LExpress).

#Multivers

Un problème à plusieurs dimensions. Et si ce matin, vous n’aviez pas oublié les clés de votre voiture sur la table du salon, ce qui vous a forcé à rentrer les chercher avant de ressortir, ces quelques secondes d’écart ont peut-être changé le cours de votre vie. Cet enfant qui traverse jusque un instant après votre passage, quelques secondes plus tôt et tout aurait basculé, mais peut être cette réalité a-t-elle bien existé, ailleurs, bienvenue dans le multivers, ou les univers parallèles. Ce matériau littéraire richissime est exploité depuis bien longtemps par la science-fiction, il est depuis plusieurs années formalisé par la science qui n’attend plus qu’une chose : en découvrir une preuve. Multivers : un problème à plusieurs dimensions, c’est le problème à multiples facettes que La Méthode scientifique va examiner dans l’heure qui vient. (@franceculture).