La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Economie
L’intelligence artificielle pourrait créer 21 millions d’emplois L’intelligence artificielle et les robots vont-ils détruire définitivement l’emploi? C’est l’avis du multi-milliardaire américain et fondateur de Tesla Elon Musk, qui prédit le pire des scénarios pour le monde du travail, dans lequel seulement une poignée d’emplois seront laissés à l’être humain, qui devra donc trouver d’autres façons de « s’occuper ». Musk parie également qu’il faudra étudier un revenu universel afin de maintenir l’ordre économique. Il y a quelques semaines, une étude de l’ONU minimisait l’impact des robots sur l’emploi. Dans son livre « Le travail est l’avenir de l’homme », l’économiste Nicolas Bouzou démontre, lui-aussi, que l’emploi ne va pas mourir. Il va connaître certains changements. Le monde du travail ne va pas devenir un cimetière, mais certains emplois vont disparaître. Ce chiffre, tiré d’un rapport de Dell et de « l’Institut pour le Futur », think tank californien est vertigineux: 85% des emplois qui existeront en 2030 n’existent même pas encore aujourd’hui! L’intelligence artificielle va certes détruire des emplois, mais elle va en créer d’autres. Selon une autre étude dévoilée ces derniers jours par la firme américaine Cognizant Technology Solutions Corp. relayée par le Wall Street Journal, l’intelligence artificielle pourrait créer 21 millions d’emplois. (@Figaro_Economie). Credit photo : Shutterstock.
#Ville
Pourra-t-on encore etre anonyme dans la ville de demain ? Pour vivre heureux, vivons cachés. L’une des raisons les plus souvent avancées dans le choix de vivre dans une grande agglomération est l’anonymat qu’elle procure. Alors que tout le monde se connaît dans les villages, il est possible de se fondre dans les villes, de « disparaître ». Mais jusqu’à quand ? L’essor de la smart city pourrait mettre à mal cette quête de discrétion. Sans même attendre la voiture autonome, la cartographie des flux d’activité ou les outils d’aide à la mobilité donnent déjà potentiellement des indications sur nos habitudes de vie, sur les lieux que nous fréquentons. Les opérateurs se retranchent derrière l’anonymisation de ces données sensibles mais, comme pour le traitement, des recoupements sont possibles autorisant la ré-identification des individus. L’analyse des données de taxis new-yorkais a permis de suivre les déplacements de célébrités mais aussi de connaître les adresses personnelles d’« anonymes » qui se rendaient régulièrement dans un bar à hôtesses, en retraçant les itinéraires depuis ces établissement vers leurs domiciles (source Neustar Research). (@latelier).
D’Issy-les-Moulineaux à Dijon, quelles sont les villes françaises les plus smart ? Qui sont les champions de la smart city à la française ? Dans une infographie réalisée pour le NexityLab, Maddyness présente les villes les plus avancées en la matière dans l’Hexagone. Et les premiers de la classe ne sont pas forcément ceux que l’on croit… En effet, sur les 25 villes et communes qui développent des services intelligents, 23 ont moins de 250 000 habitants. L’avantage est donc aux villes moyennes plutôt qu’aux grandes métropoles. C’est pourtant bien Lyon qui prend la première place du classement. Entre développement des smart grids et construction d’Hikari, un îlot de trois bâtiments à énergie positive, la métropole a multiplié les initiatives intelligentes. Au total, elle a investi 340 millions d’euros, en partenariat avec le secteur privé, dans la smart city. De quoi lui valoir la 10ème place au classement des villes européennes les plus intelligentes, réalisé par le Parlement européen en 2015. (@bymaddyness). À lire aussi : La ville intelligente, un futur big brother ?
Conversation avec Brigitte Métra : entre smart city et human city. Architecte et urbaniste, Brigitte Métra interviendra le 30 novembre 2017 à 17h dans le cadre des Tribunes de la Presse à Bordeaux, autour du thème« les villes du futur. Le Futur des villes ». The Conversation est partenaire des Tribunes de la Presse 2017 du 30 novembre au 2 décembre. Elle explique : « Une ville dite « smart » devrait répondre aux enjeux autour du « bien vivre ». La smart city, elle, se veut une ville avant tout ultra-connectée, toujours plus connectée, une sorte de ville-machine comme le dit Anthony Townsend. Pour enrayer cette sensation de mal vivre dans les mégalopoles, ce n’est pas simplement avec des objets connectés que l’on va y arriver. La ville digitale est intéressante, mais elle ne met pas assez l’humain au centre du débat. » (@FR_Conversation).
#Transport
Los Angeles mise sur la multimodalité. La multimodalité est un sujet d’avenir. De la même manière que la livraison au dernier kilomètre constitue une difficulté, le trajet des citoyens vers ou depuis les stations de transport en commun n’est pas toujours des plus simples. Surtout aux États-Unis où l’automobile est reine et les transports publics laissent à désirer. Les citoyens n’ont pas tous accès à des bus, métros ou tramways près de chez eux ou de leur lieu de travail et doivent souvent coupler plusieurs moyens de transports pour se rendre d’un point A à un point B quand ils ne prennent pas la voiture. Pour faciliter les trajets de ses administrés, la ville de Los Angeles va jusqu’à subventionner certains recours à la start-up Via, dès l’été 2018. Cette application de courses partagées à la demande ressemble à Chariot, le service de navette communautaire racheté par Ford. Grâce au partenariat conclu par Los Angeles les utilisateurs du métro local vont ainsi pouvoir réserver une course depuis ou vers trois stations majeures et payer avec leur carte de transport habituelle. Le projet est financé par une allocation de 1,35 millions de dollars de la part de la Federal Transit Administration, l’agence fédérale qui soutient le transport public. L’objectif poursuivi est bien entendu de faciliter l’accès aux transports en commun. En plus d’être plus égalitaire, promouvoir ce type d’alternatives aux véhicules individuels pourrait contribuer à désengorger les routes américaines. (@latelier).
#Entreprise
Cinq villes de France où lancer sa start-up. D’après le dernier rapport de l’Agence du numérique, la France compte actuellement près de 10 000 start-up, dont 65% implantées hors de Paris et de sa région. Ces dernières s’épanouissent plutôt dans de grandes agglomérations portant le label « Métropole French Tech », qui leur permet d’identifier les écosystèmes favorables à leur développement. Découvrez cinq villes de province idéales pour les entrepreneurs. Lille, Lyon, Nantes, Toulouse et Bordeaux (@boursorama).
#Alimentation
A quoi ressemblera notre alimentation dans les Smart Cities ? La façon dont nous nous alimenterons dans les Smart Cities dépasse en réalité le simple champ de l’innovation. L’accroissement important du nombre de citadins dans les prochaines années et la nécessité de freiner efficacement le réchauffement climatique tout en trouvant des solutions pour nourrir une population mondiale toujours plus nombreuse, nous ont obligés à inventer de nouveaux modèles de production et de consommation. Aujourd’hui, plusieurs grandes tendances modélisent l’avenir de notre alimentation. D’un côté, la promesse d’une Smart City agricole, équipée de grandes fermes urbaines, garante d’une production alimentaire éco-responsable grâce au circuit court, mais également auto-suffisante grâce à l’urbaculture généralisée. De l’autre, une révolution technologique en profondeur de nos habitudes alimentaires grâce à l’impression 3D. Enfin, l’intervention de la recherche scientifique dans la création d’une nourriture augmentée par le biais des « superaliments ». Mais aucun de ces trois scénarios ne permet en réalité de déterminer avec précision ce qui se trouvera dans nos assiettes dans trente ans. Explications. (@latelier).
#Espionnage
Google utilise un mouchard pour géolocaliser les utilisateurs Android. Désactiver la localisation de son smartphone ou de sa tablette ne suffit plus pour échapper à Google… Le géant américain aurait collecté depuis janvier 2017 les géolocalisations de ses clients Android, son système d’exploitation utilisé tous les mois par plus de 2 milliards de terminaux actifs dans le monde. Google se serait basé sur les antennes-relais utilisées par les appareils Android lors d’une connexion Internet, selon une enquête du site américain Quartz, publié le 21 novembre. Plus précisément, la partie d’Android, qui gère l’envoi des messages et des notifications, collectait ces informations à l’insu des utilisateurs, avant de les envoyer à Google. D’après la firme de Mountain View, cette agrégation de données permettrait d’améliorer « la vitesse et la performance d’acheminement des messages ». Les informations n’auraient jamais été utilisées, ni même stockées, selon Google. L’entreprise américaine s’est engagée à stopper la collecte d’ici à la fin du mois. (@latribune).
#Societe
Kering, Facebook et Make.org main dans la main contre les violences faites aux femmes. #MeToo, #balancetonporc, mais aussi une nette hausse du nombre de plaintes, sans compter la pléthore de débats télévisées, interviews et tribunes dans la presse… L’affaire Weinstein a sans doute marqué une évolution, du moins dans la libération de la parole, en matière de violences subies par les femmes. Une campagne lancée jeudi 23 novembre à l’initiative de la plateforme Make.org se propose justement de transformer ce moment de prise de conscience en actions concrètes et durables. Soutenue par le groupe Kering (Gucci, Saint Laurent, Puma, Boucheron etc.), la région Ile-de-France, une vingtaine d’associations féministes, ainsi que Facebook et de nombreux médias qui assureront la diffusion du message, l’opération « Stop aux violences faites aux femmes » poursuit un objectif extrêmement ambitieux: 10 millions de personnes touchées, dont 500.000 se mettant au clavier pour formuler de véritables propositions pour lutter contre les violences sexistes dans leur sens le plus large (@latribune).
#IntelligenceArtificielle
Laurent Alexandre : « Les élites ne veulent pas partager l’intelligence ». Laurent Alexandre est partout. Pour quiconque suit de près le débat sur l’avenir de l’intelligence artificielle, l’essayiste, chirurgien urologue, co-fondateur de Doctissimo aujourd’hui à la tête de DNA Vision, une société belge de séquençage de l’ADN, semble avoir monopolisé la parole, encore davantage depuis la parution début octobre de son essai La Guerre des intelligences (éd. JC Lattès). Et ce à grand renfort de formules chocs, provocatrices et péremptoires, qui irritent les voix expertes plus prudentes sur le sujet. Chez Usbek & Rica, notre intérêt prioritaire pour le futur nous a souvent fait côtoyer les réflexions et prophéties de Laurent Alexandre, depuis la parution en 2011 de son essai La mort de la mort (éd. JC Lattès). Son discours récent sur l’hyperpuissance des géants de la tech, et notamment sur Google, a conduit @usbeketrica à l’inviter comme témoin lors de notre Grand Tribunal pour les Générations Futures, sur le thème « Faut-il démanteler Google ? », le 4 décembre.
#MediaSocial
Malgré ses promesses, Facebook permet toujours les publicités immobilières discriminatoires. En février, Facebook avait promis un renforcement des contrôles des publicités immobilières, pour empêcher que celles-ci ne se montrent discriminantes – en ne ciblant, par exemple, que des utilisateurs blancs du réseau social ou en excluant les musulmans. Et pourtant, le site d’information Propublica a annoncé mardi 21 novembre avoir réussi à mettre en ligne sur Facebook, sans aucune difficulté, des dizaines de publicités immobilières de ce type. Les journalistes ont configuré des campagnes de publicité de manière à en exclure certaines catégories, « comme les Afro-Américains, les mères de lycéens, les personnes qui s’intéressent aux fauteuils roulants, les juifs, les expatriés d’Argentine et les hispanophones », écrivent-ils. Chaque publicité fut approuvée par Facebook en moins de trois minutes. (@pixelsfr).