19 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 19 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robotique

Le robot de Boston Dynamics qui réalise des sauts périlleux arrière. Atlas n’arrête pas ses progrès. Le robot star de Boston Dynamics vient d’apprendre à faire un saut périlleux. Il savait déjà marcher en équilibre sur ses deux jambes, évoluer sur des terrains rocheux ou enneigés, sans problèmes. Désormais, dans la vidéo dévoilée par la firme sur YouTube, la machine exécute un salto arrière avec une réception digne des plus grands médaillés des gymnastes. Impressionnant. (@LObs). A lire aussi : Premier salto arrière d’un robot: un exploit incroyable pour les spécialistes (@Le_Figaro).

#Ville

Les villes intelligentes. « Etat dans l’état » ? Jusqu’où la technologie creuse-t-elle l’écart entre « urbains » et « ruraux » ? L’intelligence artificielle peut-elle contribuer à les atténuer ? Émission du 17 juin 2017 sur @franceculture).

#InternetDesObjects

Pour l’Allemagne, il est l’heure d’interdire les montres connectées pour enfants (et même de les « détruire »). L’Allemagne ne plaisante pas avec la surveillance. L’autorité de régulation des télécoms allemande a interdit, vendredi 17 novembre, la vente de montres connectées pour enfants. Dans son communiqué, son président, Jochen Homann, justifie cette décision :« Les parents peuvent utiliser ces montres pour écouter l’environnement de l’enfant et ils doivent être considérés comme un système de transmission non autorisé ». Selon l’agence, ces montres sont par exemple « utilisées pour écouter les enseignants en classe ». Si l’Allemagne autorise les smartwatches pour adultes, elle choisit de se méfier de la fonction « babyphone » des modèles destinés aux enfants de 5 à 12 ans. En outre, les appareils, connectés à internet, dotés d’un micro, et d’un dispositif GPS, peuvent être piratés et détournés. (@franceinfo).

#Alimentation

Un jeune ingénieur nigérian devenu M. Application contre la faim. Son QG ne pourrait être plus exigu : 6 m2 tout au plus, nichés au premier étage d’une tour en périphérie de la capitale nigériane. Sur le même palier, des dizaines d’autres jeunes pousses jouent des coudes, espèrent bientôt se frayer un chemin sur la scène internationale. A Abuja comme dans le reste du monde, dans le milieu de la « tech », on commence petit. C’est ici que le Nigérian Oscar Ekponimo a pris ses quartiers afin de s’adonner à son ambition de toujours : lutter contre la faim grâce à la technologie. A tout juste 31 ans, son rêve est devenu un job à plein temps. Avec Chowberry, l’application conçue en 2013 pour laquelle il a reçu le prix Rolex à l’esprit d’entreprise en 2016, le jeune développeur de logiciels s’attaque simultanément à deux problèmes de taille : la faim et le gaspillage alimentaire. A Lire aussi : « L’Afrique, futur royaume de l’innovation ? » (@LeMondefr).

#MediaSocial

L’effrayant système de Facebook pour déterminer les « personnes que vous connaissez peut-être » Le système de suggestions de contacts sur Facebook est bien mystérieux, pour ne pas dire carrément flippant. La section « Vous connaissez peut-être » (ou «People you may know» en anglais) vous propose en effet une liste de personnes que vous pourriez avoir rencontrées et souhaiteriez donc ajouter à votre réseau. Pour déterminer les profils qui apparaîtront dans cette fameuse section, le réseau social utilise un algorithme ultra-pointu qui fait l’objet de nombreux fantasmes. Si vous utilisez fréquemment Facebook, il vous est sûrement arrivé de voir, dans vos recommandations de connaissances, une personne totalement improbable. Si certaines de ces suggestions ravissent les internautes —nombre ont par exemple découvert avec joie l’existence de membres de leurs familles vivant à l’autre bout du monde—, d’autres dénoncent une fonctionnalité embarrassante et intrusive. De quoi attiser les rumeurs les plus folles sur la façon dont la firme de Mark Zuckerberg accède à nos données privées. (@slatefr).

#Media

Découvrez les 5 startups finalistes du Tank Media qui font bouger les lignes du journalisme. C’est un projet ambitieux qui verra le jour au printemps 2018 : un lieu dédié à l’émergence de nouveaux médias, au carrefour entre le journalisme, l’entrepreneuriat et l’innovation. Le Tank Media est né à l’initiative de Nicolas Vanbremeersch, (fondateur de l’espace de coworking parisien le Tank, président de Spintank), de Mathieu Maire du Poset (ancien DGA d’Ulule), de Damien Cahen (directeur du Tank), de Cécile Chalancon (directrice éditoriale de Spintank) et de Morgiane Achache (Product manager UX) et de leur volonté de réinventer l’information au futur. Pour cela, des dizaines de journalistes, entrepreneurs, développeurs et photographes se sont réunis et ont confronté leurs envies pour imaginer ensemble et concrétiser leur idée de ce à quoi devrait ressembler du Tank Media qui ouvrira ses portes en avril 2018. Un programme d’incubation permettra à de nouveaux médias d’émerger et le Tank Media dévoile aujourd’hui les cinq finalistes en lice pour l’intégrer. Ils pitcheront leurs projets lors du premier évènement public du Tank Media, Browse. Une autre sélection aura lieu en début d’année pour compléter cette première promotion du Tank Media. (@bymaddyness).

#IntelligenceArtificielle

L’arnaque chatbots durera-t-elle encore longtemps ? On connaît bien le phénomène du côté du marketing, encore plus dans ce qu’on appelle pompeusement le “digital” (numérique pour les francophiles) : la hype tue la hype. Ou disons qu’une nouvelle hype vient balayer la précédente dans un cycle assez régulier permettant aux consultants spécialisés de retourner leur veste pour suivre le sens du vent et continuer à cannibaliser un secteur déjà bien bouché. Il y a quelques années c’était l’avènement des réseaux sociaux pour les marques, puis le big data et la publicité programmatique. La promesse était alors de pouvoir accéder toujours plus facilement et pour peu cher (souvenez-vous, les réseaux sociaux c’était gratuit, tout ça) à des possibilités infinies de ciblage pour délivrer toujours mieux des publicités. Mais sans changer de façon de faire, en proposant toujours des pubs sans intérêt en mode matraquage. Dommage. (@frenchweb).

L’intelligence artificielle, la voie royale de l’eugénisme. Libre opinion. Il est étonnant que le professeur de philosophie Jocelyn Maclure, responsable d’une réflexion dite éthique sur ce qu’on appelle fallacieusement « l’intelligence artificielle », ne commence pas par soulever le problème éthique de la dénomination même de cette matière morte produite en laboratoire (« Montréal peut être à l’avant-garde de la réflexion éthique sur l’intelligence artificielle », Le Devoir, 2 novembre 2017). Ce qu’on appelle l’intelligence artificielle a sans doute autant à voir avec l’intelligence que la pornographie avec l’érotisme. L’amour n’engage pas seulement les organes génitaux et la jouissance à tout prix, mais tout l’être humain, dont les relations humaines qu’il construit au gré de circonstances multiples et complexes, relations faites parfois de jouissances certes, mais aussi de douleurs, de déceptions, de frustrations, de conflits, de joie et de malheurs, de réflexivité à partir de ces infinies expériences : qui suis-je, qui sommes-nous, pourquoi ça ? Lire la suite sur le site @LeDevoir.

L’Homme Augmenté, un thème à la jonction de la Science-Fiction et du Transhumanisme. Un aparté pour commencer. Dans le roman de Science-Fiction Tout sauf un homme, Isaac Asimov imaginait la quête d’Humanité d’un robot nommé Andrew, pour NDR-113. Cet être fait de métal et de positrons s’exclamait, comme libéré de sa condition inférieure : « Un homme ! Enfin, il était un homme, un être humain ! Pendant des dizaines et des dizaines d’années, il avait lutté pour gravir l’échelle qui l’éloignait de ses origines robotiques. » Lire la suite sur le site @HumanAfterHAL

#Cyberguerre

Paris a besoin de Washington pour la traque numérique des jihadistes. Le magistrat chargé des attaques majeures survenues en France depuis sa prise de fonction fin 2011 n’était pas lundi 13 novembre aux côtés d’Emmanuel Macron et de François Hollande pour l’hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015. A ce moment-là, celui qui supervise le parquet antiterroriste français se trouvait dans les locaux du FBI, la police fédérale américaine. L’entraide judiciaire franco-américaine est bonne, voire dans certains cas « amicale », s’est félicité M. Molins. Mais, a-t-il ajouté, il est nécessaire « de fluidifier l’entraide pénale internationale, dont on peut penser que les canaux sont peut-être devenus trop compliqués par rapport à l’évolution des technologies ». Les exploitations d’emails, de SMS ou de contacts conservés par les géants du secteur, qu’ils s’appellent Google, Apple ou Facebook, sont notamment devenus indispensables à l’avancée des investigations.  « La France attend beaucoup des Etats-Unis car la plupart des opérateurs sont basés aux Etats-Unis », a expliqué M. Molins. (@LExpress).

#Multivers

Un problème à plusieurs dimensions. Et si ce matin, vous n’aviez pas oublié les clés de votre voiture sur la table du salon, ce qui vous a forcé à rentrer les chercher avant de ressortir, ces quelques secondes d’écart ont peut-être changé le cours de votre vie. Cet enfant qui traverse jusque un instant après votre passage, quelques secondes plus tôt et tout aurait basculé, mais peut être cette réalité a-t-elle bien existé, ailleurs, bienvenue dans le multivers, ou les univers parallèles. Ce matériau littéraire richissime est exploité depuis bien longtemps par la science-fiction, il est depuis plusieurs années formalisé par la science qui n’attend plus qu’une chose : en découvrir une preuve. Multivers : un problème à plusieurs dimensions, c’est le problème à multiples facettes que La Méthode scientifique va examiner dans l’heure qui vient. (@franceculture).