23 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 23 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

xUn nouvel outil de la NASA prédit à quel niveau la mer montera dans votre ville si certains glaciers fondentUn nouvelle étude de la NASA suggère que les glaciers qui fondent au Groenland et en Antarctique affecteront la montée du niveau de la mer des villes côtières à des niveaux différents. Rio de Janeiro, New York City et Miami seront toutes profondément touchées par la fonte des glaciers au Groenland. Les chercheurs espèrent que l’information aidera les villes à s’informer sur comment se préparer à la montée du niveau de la mer. (@BIfrance).

#Ville

Le désamour des Français pour la smart city et les grands centres urbains. Une enquête présentée par L’observatoire société et consommation et le cabinet de prospective Chronos fait le point sur les aspirations résidentielles des Français. Premier enseignement : 48% des Français aimeraient « vivre ailleurs » s’ils en avaient la possibilité. Les causes : la vie en ville est perçue comme « hyperactive » (fatigue et promiscuité) et la question de la qualité de vie (pollution, bruit, etc.). « Les Français veulent la ville tout en vivant à la campagne », résume d’ailleurs le sociologue et fondateur de Chronos, Bruno Marzloff. Interrogés par l’enquête sur six modèles d’évolution de la commune, les Français se projettent dans la « ville nature », suivie de près par « la ville autosuffisante » entourée d’une ceinture verte agricole en mesure de nourrir sa population et « la ville aux courtes distances ». La smart city n’arrive qu’en dernier des modèles souhaités. « C’est une critique de la modernité et de la sur-consommation qui s’exprime, pas forcément un rejet du numérique » nuance l’économiste Philippe Moati. (@Lagazettefr).

Pour compléter la collection de son musée, la municipalité bretonne de Locronan, voulait s’offrir une statue d’Anne de Bretagne. Mais pas facile de faire assumer son prix de 22 000 € aux contribuables. D’où l’idée de passer par le financement participatif. En moins de trois mois, l’objectif est atteint et la statue achetée. Mais l’appel à du financement participatif, certains maires le font pour des budgets beaucoup plus conséquents. Pour la rénovation de son gymnase municipal, la commune de Gouesnou dans le Finistère a besoin de 3 millions d’euros sur trois ans. Pas question de financer la totalité de cette somme avec le financement participatif, mais Stéphane Roudaut, le maire, espère bien récolter 60 000 € par financement participatif. Chaque personne qui donne peut déduire une partie de la somme de ses impôts. (@france3Bretagne).

Pourra-t-on encore être anonyme dans la ville de demain ? Ultra-connectée, la ville intelligente sera pilotée par les données, y compris les données personnelles. Comment garantir le respect la vie privée des individus sans entraver l’émergence de services innovants ? La Cnil notamment apporte quelques éléments de réponse. « Certaines données doivent pouvoir être réutilisées par les services de la ville, les acteurs du territoire dans toute leur diversité, y compris le tissu associatif, des tiers lieux ou des collectifs de citoyens. », explique Valérie Peugeot, Membre de la CNIL. (@latelier).

#Economie

« Google et Microsoft ont acquis des monopoles temporaires qui semblent se perpétuer ». En France, la concurrence est un sujet qui suscite la polémique. Les uns y voient la solution miracle pour la croissance, les uns un danger pour les salariés. Loin des clichés, François Lévêque analyse ce phénomène complexe dans « Les Habits neufs de la concurrence: Ces entreprises qui innovent et raflent tout » (Odile Jacob). Dans cet ouvrage clair et didactique, conjuguant la théorie et la multiplication d’exemples concrets, ce professeur d’économie à l’École des mines de Paris mène l’enquête pour déterminer si la concurrence est plus intense aujourd’hui qu’hier. (@latribune).

#NeutraliteDuNet

La Commission fédérale des communications (FCC), qui régule le secteur américain des télécommunications, a dévoilé mardi 21 novembre le projet d’annulation des mesures de 2015 destinées à assurer que les fournisseurs d’accès traitent tous les services en ligne de la même manière. La crainte est que certains opérateurs créent un « Internet à deux vitesses » en faisant payer pour un débit plus rapide ou en bloquant certains services leur faisant concurrence comme la vidéo à la demande. Une telle décision pourrait être préjudiciable à des sociétés de streaming vidéo comme Netflix. (@LesEchos). À lire aussi : Pourquoi la fin de la neutralité du Net aux États-Unis doit nous inquiéter (@MashableFR).

Qu’est-ce que la neutralité du Net ? C’est l’un des principes fondateurs d’Internet et du Web. La neutralité du Net exprime une notion simple : les données circulant sur le réseau des réseaux doivent circuler à la même vitesse, sans discriminer selon l’expéditeur, la nature des données (mail, vidéo, etc.) ou leur destination. Depuis son élection, le président américain Donald Trump n’a pas fait mystère de son opposition à la neutralité du Net. Rapidement après sa prise de fonction, il a nommé Ajit Pai, un ancien avocat de Verizon anti-neutralité, à la tête de la Federal Communication Comittee (FCC), le gendarme des communications américain. A lire aussi : Neutralité du Net : qui sont les personnalités qui s’opposent à sa disparition imminente ?  (@Pixelsfr).

#MediaSocial

Pourquoi addiction et fake news sont l’ADN des réseaux sociaux. Les réseaux sociaux rapprochent familles et citoyens, nourrissent la curiosité et aident à la défense de causes importantes. Mais les dommages collatéraux des Facebook, Instagram, Twitter, Google + ou Snapchat suscitent de plus en plus de critiques, sur deux points en particulier. D’abord, ils rendent leurs utilisateurs accros, en accaparant leur attention par des microstimulations répétées et frustrantes. Ensuite, dans ce contexte d’incitations frénétiques, ils colportent des fake news (fausses informations) malveillantes, dont nous commençons seulement à découvrir la profondeur vertigineuse. Et il y a peu de chances que les réseaux sociaux s’attachent à résoudre spontanément ces deux travers, car ils touchent au coeur même de leur modèle économique. D’abord, l’addiction qu’ils génèrent est le fruit d’une stratégie assumée pour maximiser l’engagement de leurs membres, et donc les recettes publicitaires. (@LesEchos).

#Agriculture

Les nouveaux terrains de jeu de l’agriculture urbaine. Alors que Paris vient de lancer son appel à projets, Parisculteurs 2, une filière émerge, portée par des start-up, des associations et des PME. Des villes moyennes comme Albi et Roubaix font le pari de relancer le maraîchage. Promouvoir les circuits courts et le bio, réduire les énergies fossiles, créer du lien social, remettre du vert et de la fraîcheur en ville, parfois pour se dédouaner d’artificialiser le sol, les promoteurs, de plus en plus nombreux, de cette agriculture « nouveau genre » ont presque autant de « bonnes raisons » que de formes d’exploitation. (@LesEchos).

#WinnerTakesAll

L’hyperpuissance des GAFA menace-t-elle la démocratie ? Facebook, Google et Twitter, ont été entendues par le Sénat américain sur leur rôle dans les soupçons d’ingérence russe au cours de la campagne présidentielle de 2016. La Russie aurait en effet exploité les grandes plateformes du web pour influencer les électeurs américains. De quoi inquiéter la puissance publique américaine qui prend conscience, un peu tard, du rôle politique joué par les GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon) dans la mise en avant de certains contenus. Une question se pose : comment l’encadrer pour qu’ils ne deviennent pas une menace pour la démocratie ? (@franceculture).

#OneWay

La loi du choix. Par Sébastien Soriano, Président de l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes). « Une chose ne lasse pas de fasciner dans nos comportements numériques : notre renoncement à choisir. Dans le monde physique, nous faisons les magasins, comparons les prix, la qualité, l’ergonomie, pesons les avantages et inconvénients de telle ou telle marque… Nous nous laissons aussi séduire par une publicité, une devanture de magasin, certains par l’envie de distinction… Parfois nous donnons la préférence à des enjeux éthiques, de nature sociale ou environnementale. Tous ces paramètres de consommation sont soumis à un principe implacable : la loi du choix. » Lire la suite sur le site de @metamedia.