La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Ville
Inde: les Français relèvent le défi de la ville du futur. Comme un mantra, de New Delhi à Bangalore en passant par Bombay, il a répété ces chiffres. «Dans trente ans, l’Inde abritera 1,7 milliard d’habitants et 500 millions d’urbains en plus. Le pays compte déjà 58 villes de plus d’un million de personnes. Les classes moyennes représentent 300 millions d’individus», assène Gérard Wolf, consultant et fondateur du cabinet Brics Access, qui coprésidait il y a quelques semaines la délégation d’une soixantaine de patrons emmenée, dans trois métropoles indiennes, par Pierre Gattaz, le président du Medef. «En Inde, un quart de la population n’a pas accès à l’électricité et il faudra installer dans les vingt ans 300 gigawatts (GW) de plus» (la puissance équivalente de 187 réacteurs nucléaires EPR!), poursuit Wolf, qui fut un haut dirigeant d’EDF. Pour relever cet immense défi démographique urbain, le premier ministre, Narendra Modi, a lancé un programme visant à bâtir rien moins que… 108 villes. (@Figaro_Economie). Légende image : Le quartier de Bhendi Bazaar, à Bombay, est en pleine rénovation pour loger 20.000 personnes. Crédits photo : Dhiraj Singh / Bloomberg.
#Transport
La révolution annoncée de la mobilité urbaine. Et si l’avenir de la mobilité urbaine n’était ni une voiture volante, ni une navette autonome , ni un train ultrarapide façon Hyperloop, mais un nouveau mode de consommation des transports ? L’idée peut sembler surprenante, mais elle fait son chemin chez les spécialistes du secteur, sous le nom de « mobility as a service » (MaaS). Le concept : rassembler tous les moyens de transport à disposition des citadins dans une seule offre illimitée, avec la garantie d’avoir le meilleur moyen d’aller partout, à n’importe quel moment. Une panoplie complète associant métro, bus, taxi, mais aussi vélo ou voiture en libre-service, VTC, scooter électrique, et même voiture de location classique pour s’évader le week-end ou pendant les vacances. Avec un objectif clairement affiché : une telle offre est le seul moyen de pousser les citadins, et en particulier les familles, à abandonner leur voiture personnelle. A lire aussi : Connectivité et gouvernance, les clefs du futur pour la mobilité et Mobilité : le « tout compris » est-il l’avenir des transports ? (@LesEchos).
#Data
La maîtrise et le traitement des données vont devenir une compétence clé des services RH dans un très proche avenir, Jon Addison, Linkedin. LInkedin a organisé les 8 et 9 novembre 2017 à Londres le Talent Intelligence Summit. Pour l’occasion, les dirigeants et fondateurs du réseau professionnel avaient fait le déplacement en Europe pour exposer leur stratégie à un parterre de DRH. Linkedin veut devenir pour les DRH l’équivalent des réseaux sociaux grands publics pour les annonceurs : un site qui recueille le maximum de données pour mieux connaître les comportements et améliorer ainsi le service rendu aux personnes et aux DRH. L’avenir, Linkedin l’a martelé, est la combinaison de l’instinct et des insights. Jon Addison, head of talent solutions de Linkedin UK, a répondu à nos questions. Il expose en détail la stratégie suivie par l’entreprise, sur fond de changements profonds du travail. (@LUsineDigitale).
#Education
Que souhaitent les élèves français pour améliorer l’école ? Les petits français traînent souvent des pieds pour aller à l’école le matin. Ce n’est pas pour autant qu’ils ignorent la chance qu’ils ont d’y aller. La preuve avec cette étude* d’Harris interactive pour l’Unicef France, en partenariat avec @20Minutes, à l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant du lundi 20 novembre. « Pas étonnant car beaucoup d’enfants français s’ennuient en classe. Ils ne voient pas l’intérêt d’apprendre par cœur des choses et ne veulent plus écouter de manière monacale les enseignants. Le rapport au savoir a changé et les enfants d’aujourd’hui veulent moins de cours théoriques, mais plus d’ateliers, d’exercices d’application, de travail par projet », affirme François-Afif Benthanane, fondateur de ZUPdeCO, une association qui lutte contre l’échec scolaire. (@20minutes).
#Surveillance
Une première « boîte noire » a été activée pour surveiller l’Internet français. « Boîtes noires ». Le terme avait suscité un torrent de critiques au moment des discussions autour de la loi sur le renseignement, début 2015. Ces algorithmes, qui permettent de traiter de grandes quantités de données dans le but de détecter des « signaux faibles » pour lutter contre la « menace terroriste », sont aujourd’hui en cours de déploiement. C’est le président de la Commission nationale de contrôle des techniques novembre. Possiblement déployées chez vos fournisseurs d’accès à Internet ou les hébergeurs par les services de renseignement, ces boîtes noires constituent selon ses opposants le dispositif de surveillance le plus important jamais déployé en France. Et concernent tous les internautes du pays. (@usbeketrica).
#InternetDesObjets
Vie privée, données personnelles, contact avec des inconnus… Quels sont les jouets connectés à éviter ? Ils figureront peut-être sur la liste que vos enfants enverront au père Noël. Montres, peluches, poupées, robots… De plus en plus de fabricants de jouets proposent aux petits de s’amuser avec des objets connectés, pas toujours parfaitement sécurisés. En Europe et aux Etats-Unis, plusieurs associations s’inquiètent de leur commercialisation et alertent les pouvoirs publics. Vendredi 17 novembre, l’autorité de régulation des télécoms allemande a interdit la vente de montres connectées pour enfants. Les associations de consommateurs britannique Which? et allemande Stiftung Warentest ont par ailleurs mené des tests sur sept jouets connectés commercialisés en magasin, révélant que quatre d’entre eux comportent des failles importantes. Franceinfo dresse la liste des jouets les plus problématiques. (@franceinfo).
#LiensVagabonds
Amazon achète la Terre du Milieu, Altice descend aux enfers. À retenir cette semaine : – The Trust project : des médias américains et européens s’allient aux géants du web ; – Le Journalisme en temps de crise ; – Bloomberg lancera sa chaîne d’info en continu sur Twitter ; – CNN Vs. BuzzFeed, un clash des civilisations ; – Quand votre collègue sera un robot. (@Metamedia).
#IntelligenceArtificielle
A la Maison de la chimie, les parlementaires phosphorent sur l’intelligence d’artificielle. Qui a dit que les parlementaires étaient à côté de la plaque technologique ? Après la santé connectée et la blockchain (technologie permettant notamment le fonctionnement de la monnaie virtuelle Bitcoin), les députés et sénateurs avaient rendez-vous mardi 14 novembre à la maison de la Chimie pour le premier forum parlementaire consacré au thème très en vogue de l’intelligence artificielle. Un forum où il fut beaucoup question de la souveraineté numérique et du retard européen dans ce domaine, ce qui n’empêchait pas de compter Google et Facebook au rang des partenaires de l’opération. «L’histoire n’est jamais écrite d’avance», a rappelé la députée LR Laure de la Raudière, une des meilleures connaisseuses des nouvelles technologies au Palais-Bourbon, coorganisatrice de la manifestation avec le mathématicien et député LREM Cédric Villani. «Voulons-nous que nos politiques publiques soient conçues par des entreprises américaines ou chinoises, pompant avidement au passage l’ensemble de nos comportements les plus intimes ?, a-t-elle interpellé un auditoire dans lequel figuraient une cinquantaine de parlementaires venus parfaire leur culture générale sur le sujet. Il faut que la prise de conscience politique soit à la hauteur des enjeux et il est plus tard que nous ne le pensons.» (@libe).
#Monnaie
Bitcoin : faut-il avoir peur des monnaies virtuelles ? Le bitcoin, cette monnaie virtuelle créée en 2009 sur Internet par des mathématiciens anonymes, n’en finit pas de jouer aux montagnes russes. Après avoir perdu près d’un tiers de sa valeur la semaine dernière (passant de 7900 dollars mercredi, un record, à 5550 dollars dimanche 12 novembre), il a regagné 1000 dollars lundi 13 novembre ! En fin de journée, il s’échangeait sur les plateformes spécialisées à 6500 dollars ! Faut-il s’en étonner? La plus ancienne et la plus connue des monnaies virtuelles, qui n’est régie par aucune banque centrale, ni État souverain, est habituée aux krachs éclairs. Le dernier en date était lié à l’abandon d’une mise à jour technologique sur laquelle de nombreux investisseurs avaient spéculé et à la concurrence d’un rival, le « bitcoin cash », créé cet été. « Les particuliers, attirés par la publicité faite autour de cette monnaie sont de plus en plus nombreux à acheter des bitcoins, principalement en Asie. Et cela pousse les cours à la hausse », explique Christopher Dembick, économiste chez Saxo Bank. (@FigaroTech).
#Youtube
Etats-Unis : YouTube ferme la chaîne d’un père accusé de maltraitance envers ses enfants. Malgré ses 8,5 millions d’abonnés, la chaîne YouTube Toy Freaks de « freak daddy », soit « papa taré », a été définitivement fermée, rapporte Mashable (en anglais), samedi 18 novembre. A la place des 500 vidéos mettant en scène Greg Chism et ses filles, les utilisateurs de la plateforme de vidéos peuvent lire ce message : « Ce compte a été fermé pour avoir violé le règlement de la communauté YouTube ». Greg Chism, alias freak daddy, faisait la promotion de jouets et filmait ses filles de 9 et 7 ans. Aujourd’hui, toutes ces vidéos sont inaccessibles mais le quotidien Times (en anglais) décrit leur contenu. (@franceinfo).