15 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 15 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#StreetArt

xSaype, street artiste belfortain, crée des fresques monumentales sur la montagne. Guillaume Legros, alias Saype, est né en 1989 à Belfort. À l’âge de 14 ans, et malgré son manque d’intérêt pour les cours d’art plastique et le dessin, il entre dans l’univers de la peinture par la petite porte : celle du « tag vandale » puis du graffiti. Véritable touche à tout, l’adolescent qu’il est alors se passionne pour une multitude de techniques. À 16 ans, il expose ses premières peintures dans une galerie (@F3Bourgogne‏). Légende Image. Fresque réalisée pour l’inauguration de l’A16. Crédit photo : Saype.

#FractureNumérique

Vers un accord entre l’État et les opérateurs ? Dans de nombreuses campagnes françaises, l’absence d’une couverture mobile digne de ce nom provoque un énervement de plus en plus palpable. Emmanuel Macron en est bien conscient. C’est la raison pour laquelle il décidé de tout faire pour mettre un terme à cette fracture numérique, qui donne souvent le sentiment aux habitants des territoires ruraux et reculés d’être considérés comme des citoyens de seconde zone. Ce jeudi, le Premier ministre Édouard Philippe va présenter le plan du gouvernement en manière d’aménagement numérique du territoire. Il y sera bien sûr question de la couverture en Internet fixe. Mais aussi des solutions pour permettre à tous les Français de disposer d’un réseau mobile de qualité. Pour arriver à ses fins, le gouvernement a confié à l’Arcep, le régulateur des télécoms, le soin de trouver en amont un accord avec les grands opérateurs nationaux. L’institution a présenté en début de semaine dernière ses propositions au gouvernement. A Lire aussi : La France face au défi de la fracture numérique et Mobile, Internet fixe : le gouvernement dévoile sa feuille de route (@latribune).

#Ville

Le Premier Ministre promet 5 milliards d’euros pour redynamiser les centres-villes. Pour Edouard Philippe, revitaliser les centres-villes est d’abord un enjeu politique : « Notre pays est confronté depuis des années à des vitrines fermées, des immeubles dégradés, des rues délaissées qui nourrissent un sentiment d’abandon aux lourdes conséquences. » Son plan se découpe en deux. D’abord, faire revenir les habitants en rendant les centres plus confortables. Cinq milliards d’euros seront mobilisés en grande partie sous forme de prêts pour réhabiliter des logements. Deuxième champ d’action : faciliter le retour des commerces par un allégement des procédures. Toujours pour s’adresser à cette France des oubliés, Edouard Philippe veut aussi s’occuper de la fracture numérique. Le gouvernement s’est engagé à mettre toute la France en très haut débit, d’ici à 2022. (@RFI).

Édouard Philippe annonce une nouvelle enveloppe de 100 millions d’euros pour le haut débit. Édouard Philippe a comparé la couverture en haut et très haut débit de la France à l’électrification du territoire au cours du XXe siècle. « Ce combat ancien est celui de notre génération », insiste-t-il. En clair, l’accès à Internet aux télécommunications est une nécessité pour tous les territoires, à l’heure du télétravail et de la télémédecine. « On ne va pas demander à des départements, des communes, des entreprises, de créer de l’activité si on ne leur donne pas les moyens ». Face à la fracture numérique qui s’éternise, Édouard Philippe assure comprendre « l’impatience », voire « l’exaspération » de certains habitants. « À ceux qui ne la comprendraient pas, je suggère vivement de vivre une semaine avec une mauvaise connexion. En général, ça rend assez vite dingue », concède-t-il. Qu’il s’agisse de la couverture internet ou mobile, le Premier ministre rappelle le cap « clair » fixé par le gouvernement, et précise la méthode. D’ici 2020, tous les Français seront connectés en haut débit (8 MB par seconde). Et le très haut débit (30 MB par seconde) sera accessible à tous d’ici 2022. Lire le rapport : « La régulation de l’ARCEP au service des territoires connectés. #Accelerons

Pourquoi Paris n’est pas une ville-monde. Christian Lefèvre, professeur des universités à l’École d’urbanisme de Paris, auteur de Paris, métropole introuvable (Puf, 2017), met en garde : « C’est un travers qu’on pousse assez loin en France : dès qu’il y a un problème, on crée une institution. Fusionner les départements, c’est inutile et nuisible. Cela ne servira pas à grand-chose et ça fera reculer la réflexion. Il faudrait plutôt créer des instances de dialogue et de médiation avec une obligation de résultat, par exemple, au bout d’un an. Les acteurs économiques recherchent un système institutionnel performant, un environnement qui leur permette de faire du business correctement, tant que cela n’ajoute pas de la bureaucratie. » (@LesEchos).

#Economie

Quand McDonald’s teste l’économie circulaire Pour McDonald’s, c’est l’occasion d’avancer sur un dossier à cause duquel il est souvent pointé du doigt. Et pour son logisticien exclusif, Martin Brower, celle de davantage peaufiner sa stratégie de livraison urbaine, qui doit concilier des objectifs de limitation du bruit, de la pollution et de l’encombrement des routes. Les filiales françaises des deux entreprises américaines testent main dans la main une solution de valorisation des bio-déchets de cuisine qui se veut un pur exemple d’économie circulaire : un camion qui optimise les livraisons en récupérant en même temps le flux de sortie des cuisines, et qui utilise pour rouler le biogaz issu de la méthanisation de ces derniers. « Afin de toujours offrir le meilleur service à nos clients, au moment de l’approvisionnement des magasins, nous récupérions déjà certains déchets de McDonald’s comme les cartons, les films en plastique et de l’aluminium. Mais pour étendre cette démarche aux bio-déchets de cuisine, il fallait trouver une solution ergonomique pour les restaurants comme pour les chauffeurs » : à savoir un processus limitant les mauvaises odeurs et assurant l’absence de tout contact entre les ordures et les marchandises livrées, explique le directeur général de Martin Brower France Olivier Chasseloup. (@latribune).

#Climat

One Planet Summit : les villes en première ligne. En tant que telles, les villes ne figuraient qu’à l’un des panels du One Planet Summit organisé ce 12 décembre, intitulé « Accélérer l’action locale et régionale en faveur du climat » et présidé par Anne Hidalgo. Mais en filigrane, elles ont été très présentes. À la fois victimes et clés de la lutte contre le changement climatique, elles sont apparues de plus en plus clairement dans le paysage depuis la COP21. Cette conférence climat organisée par l’ONU était en effet la première à accorder une place aussi importante aux acteurs non étatiques. En outre, Anne Hidalgo avait profité de l’occasion pour organiser à l’Hôtel de Ville de Paris une réunion baptisée « Sommet des 1.000 maires » dont plusieurs intervenants affirment, deux ans plus tard, qu’elle a initié une dynamique sur laquelle ils continuent de surfer. Rien d’étonnant si les plus déterminés, aux côtés de la présidente du réseau C40 qui a prédit que : « la fraîcheur, l’ombre et l’air pur en ville deviendront bientôt aussi précieux que l’or », ont été les maires ou gouverneurs d’États américains. Nombre d’entre eux sont en effet entrés en croisade ces derniers mois contre leur président Donald Trump et, entre autres, sa décision de sortir de l’accord de Paris. (@latribune).

Comment le réchauffement climatique va bouleverser la vie d’Emma, née en 2015, si rien ne change. Emma est née le 30 novembre 2015, le jour de l’ouverture de la COP21 au Bourget (Seine-Saint-Denis). Pendant deux semaines, 195 chefs d’Etat et des centaines de négociateurs internationaux s’étaient alors réunis pour discuter de l’avenir de la planète sur laquelle Emma va grandir. Elle a poussé ses premiers cris pendant qu’eux tentaient de trouver des solutions pour limiter le réchauffement climatique. Un accord global a finalement été trouvé, validé par tous les participants, fixant comme objectif une limitation du réchauffement mondial entre 1,5 °C et 2 °C d’ici 2100 (@franceinfoé).

#Espace

Grâce à l’intelligence artificielle, la NASA et Google identifient deux nouvelles exoplanètes Le jeudi 14 décembre, la NASA et Google ont annoncé lors d’une conférence de presse commune avoir découvert deux nouvelles planètes extérieures à notre système solaire, ou exoplanètes, baptisées Kepler-80g et Kepler-90i. Une découverte qui vaut davantage pour sa méthode que pour son objet : depuis sa mise en service en 2009 et jusqu’en 2013, le télescope spatial Kepler a déjà permis d’identifier 4 000 exoplanètes en observant les variations lumineuses de 200 000 étoiles. En revanche, c’est la première fois que le mérite de cette découverte revient à un réseau de neurones artificiels (@LeMondefr).

#Cinema

Netflix, première cible de l’offensive de Disney Interrogé mi-octobre, Reed Hastings, le fondateur et patron de Netflix, ne semblait pas trop s’inquiéter du futur lancement d’une offre de streaming par Disney. La donne a peut-être changé, jeudi 14 décembre, avec l’annonce du rachat de la majeure partie de la 21st Century Fox par le groupe de Burbank, qui va ainsi mettre la main sur un important catalogue de films et de séries. « Disney et Fox pourraient proposer plus de titres que Netflix », prédisent les analystes de Barclays. Sur le papier, le fonds du futur Disney a de quoi inquiéter le leader du streaming. Il rassemblait déjà les dessins animés et longs-métrages maison, les films d’animation de Pixar, les super-héros de Marvel, les trilogies de Star Wars et les séries des différentes chaînes de télévision de la société. A lire aussi : Face à Netflix, l’empire Disney contre-attaque et Avec la Fox, Disney espère damer le pion à la Warner (@LeMondefr).

#Musique

Qwant Music : la révolution de la musique en streaming se prépare. Informations, discographie, clips, streaming ou encore réseaux sociaux. Tout l’univers d’un artiste rassemblé sur une seule page : c’est le principe de Qwant Music. Une petite révolution numérique 100% ajaccienne. « Quand vous commencez à écouter de la musique chez nous, le but ce n’est pas de remplacer Deezer, Spotify et les autres. Vous avez toujours vos abonnements, vous pouvez les écouter. Mais quand ça va passer chez nous, on a un player vraiment spécial qui va vous donner tellement d’information en plus sur la musique et qui va permettre aussi de mettre un casque et d’écouter votre musique comme si vous étiez dans une salle de concert. Ça c’est les technologies que l’Ircam nous amène», indique Eric Leandri, co-fondateur de Qwant Music. (@FTViaStella).

14 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 14 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robotique

xUn robot porte la flamme olympique en Corée du Sud. Alors que le relais de la torche olympique était à son troisième jour à Daejon, un robot humanoïde développé par l’Institut des sciences et des technologies avancées de Corée (KAIST) a participé à cet évènement culturel. Dennis Hong, professeur à l’Université de Californie (Los Angeles), a tendu au robot de 55 kg et de 120 cm de haut la fameuse torche. Mais au bout d’une vingtaine de mètres, Hubo était face à un mur qui l’empêchait de transmettre la flamme au professeur Oh Jun-ho de KAIST. Il a donc créé un trou grâce à une perceuse placée sur sa main afin de contrer cet obstacle pour assurer sa mission. @tomsguidefr). A lire aussi : Des robots partout aux JO d’hiver 2018 en Corée  (@Clubic). Légende image : Le professeur Dennis Hong passe la flamme à HUBO à Daejeon, lundi 11 décembre Crédit image : Yonhap.

#Ville

Bordeaux généralise la vidéoverbalisation sur la voie publique. La ville de Bordeaux a annoncé, mardi 12 décembre, qu’elle étendait la vidéoverbalisation à la quasi-totalité de ses 105 caméras actives. Le maire (LR) de Bordeaux, Alain Juppé estime : « L’évidence s’est imposée au fil du temps » que l’outil est « utile et même nécessaire pour contribuer à la sécurité des personnes et des biens dans les villes ». Le nombre d’images transférées à la police est passé de 1 400 en 2008 à 28 000 par an en 2016. Et les interpellations de 20 à 700, grâce à la vidéosurveillance. 1 700 infractions (circulation, stationnement) relevées par des caméras ont donné lieu à des PV, selon la police municipale. (@LeMondefr).

La Ville de Narbonne (Aude) déploie 39 capteurs-sondes dans les écoles et crèches municipales pour contrôler température et humidité. L’initiative concerne plus de 4 700 enfants dans les crèches et les 30 écoles. Avec ce système, l’équipe municipale entend rationaliser les dépenses énergétiques, tout en proposant une gestion plus efficiente de l’environnement des classes. Si Orange a fourni le matériel du réseau LoRa et achemine les données issues des capteurs, c’est ensuite Cisco qui opère le traitement de ces données et la brique logicielle, au sein de la DSI de la ville (@ObjectifLR).

Que cela soit dans une perspective de développement durable ou pour offrir de nouveaux services aux citoyens, le numérique change la vie des villes et ouvre de nouveaux types de postes dans les collectivités locales, les entreprises de génie urbain, les bureaux d’études… Sans oublier les jeunes entreprises, qui développent des technologies appliquées aux villes. Parmi les compétences les plus recherchées : la gestion, la sécurisation et l’exploitation des milliers de données produites par les villes ou leurs habitants. Des « chief data officers » font leur apparition dans les collectivités. Rennes est ainsi en train de créer un service métropolitain des données, avec plusieurs postes à la clé. (@LeMondefr).

#Numerique

Un plan mais pas encore de financement pour les exclus du numérique. C’est l’un des défis majeurs de la transition numérique qui redessine chaque jour les contours de la société. Comment embarquer dans ce vaste changement toutes les populations sans en laisser sur le bord du chemin ? Selon une étude de l’Agence du numérique, 13 millions de personnes en France utilisent peu ou pas Internet et se sentent en difficulté face au développement des usages numériques. Jusqu’à présent, l’Etat peinait à définir une politique dans ce domaine. Or de nombreux services publics ont déjà basculé dans le tout numérique. Guichets virtuels, permanences en ligne, bornes interactives… Il faut par exemple désormais passer par Internet pour toucher la prime d’activité de la Caisse nationale des allocations familiales ou s’inscrire au Pôle emploi. Dans certains départements, comme le Val-d’Oise, il devient difficile d’acheter un billet de train grandes lignes sans passer par le site Internet de la SNCF. (@LeMondefr).

#Cobotique

Histoire d’interactions. Depuis plus de vingt ans, la robotique s’est largement répandue dans l’industrie. Développée à l’origine pour être autonome, dans un souci de travailler à la place de l’Humain et d’effectuer des tâches difficiles ou rébarbatives, elle devient aujourd’hui collaborative. En témoigne l’arrivée d’un nouveau secteur : la cobotique. Le robot travaille désormais main dans la main avec l’Homme. Il l’accompagne, interagit avec lui… De fait, il a fallu complètement repenser la machine, qu’elle soit physique dans une usine, sous la forme d’une interface pour une intelligence artificielle, ou qu’elle prenne les traits d’un petit robot d’interaction accueillant les visiteurs dans une boutique ou sur un salon… Tour d’horizon. (@LesClesDeDemain).

#Politique

Comment les CivicTech redonnent le pouvoir au citoyen. L’engagement citoyen ne se traduit pas seulement dans les urnes ou dans la rue, mais de plus en plus sur la toile. Quelles sont ces nouvelles technologies qui redonnent un coup de jeune à la démocratie ? « Au sens premier, les CivicTech sont toutes les technologies qui impactent le citoyen. Je me concentre uniquement sur celles qui aident à l’engagement et améliorent le système démocratique », précise Ramy Ghorayeb, analyste à L’Atelier BNP Paribas. Auteur d’une étude sur le sujet qui sera publiée le 15 décembre prochain, il revient sur ces innovations qui aident le citoyen dans sa relation avec les pouvoirs publics. « Grâce à la technologie, le citoyen a un plus grand pouvoir et peut mieux faire entendre ses idées. De l’autre côté, les institutions peuvent mieux comprendre leurs administrés et mieux répondre à leurs besoins et leurs attentes. » (@latelier).

#Piratage

Lutter contre les mouchards des apps, une cause citoyenne : voici l’histoire d’Exodus Privacy. Fin août, une poignée d’internautes se retrouvait sur un chat chiffré pour parler de leurs découvertes. Après l’article de Numerama concernant l’entreprise Teemo, ils ont découvert dans les applications populaires des dizaines de mouchards. Cette bande de hackeurs et hackeuses singulière passera les trois mois suivants à créer Exodus Privacy, une plateforme pour la transparence qui espère changer les pratiques. (@Numerama).

#Audiovisuel

Andrus Ansip : « Si seuls les programmes d’information pouvaient circuler librement en Europe, ce serait un échec total ». Que ce soit clair, le compromis trouvé pour cette réforme de la directive CabSat n’en est pas un. Pour nous, c’est un échec total. Un diffuseur qui a les droits sur des programmes doit pouvoir les diffuser en streaming ailleurs que dans son pays dans l’Union européenne partout où il le choisit. Si les diffuseurs sont limités dans ce domaine aux bulletins d’information et aux documentaires d’actualité, comme c’est pour l’instant le cas, ce serait un pas en arrière. Le mardi 12 décembre, l’ensemble des députés vont voter en session plénière pour arrêter la position du Parlement. Nous leur avons écrit pour qu’ils ne réitèrent pas l’énorme erreur de leur commission des Affaires juridiques. Si ça ne marche pas, cela ne sera pas la fin de l’histoire. Nous tenterons de faire valoir notre point de vue au cours des trilogues, ces forums de réconciliation des positions du Parlement, de la Commission et du Conseil. Je suis optimiste. Nous avons gagné d’autres batailles difficiles : celle de la fin du roaming ou celle de la possibilité d’accéder aux services auxquels on est abonné ailleurs que dans son pays, ce qu’on appelle la « portabilité » (@LesEchos).

#Television

Social TV : et si on s’était planté depuis le début ? Par Benjamin Thereaux, Réalisateur de social live streaming et ancien consultant Social TV chez France Télévisions Éditions numériques. La TV sociale partait d’un constat irréfutable : la majorité des téléspectateurs regarde son poste de télévision avec un smartphone dans les mains. Que faire alors de ce 2nd écran qui distrait du 1er ? Comment monétiser cet usage ? Malgré de nombreuses initiatives des chaînes et de quelques producteurs, le concept de Social TV s’est bel et bien essoufflé.Et si la bonne équation n’était pas de chercher à inclure le social dans les émissions en direct, mais bien de fabriquer de la télévision pour les médias sociaux ? Avec l’explosion des diffusions en direct via Facebook Live, Twitch ou encore Periscope, on peut légitimement se poser la question. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Culture

Sequencity, la BD online. Sequencity commercialise en ligne près de la totalité du catalogue de BD numériques de l’Hexagone, à 6 ou 7 euros l’album. Pourquoi ça marche. Site Web spécialisé dans la BD, Sequencity a été créé en 2010 et propose aujourd’hui plus de 20000 oeuvres (95% du catalogue de l’Hexagone, plus de 80 éditeurs francophones). Cette start-up vient de s’associer avec le réseau des e-librairies E.Leclerc pour commercialiser des bandes dessinées numériques. (@LExpress).

13 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 13 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#EcoleEtPortable

image002L’interdiction du téléphone portable à l’école, une mesure difficilement applicable. En 2015, plus de huit adolescents sur dix étaient équipés en smartphone, selon une étude du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc), contre deux sur dix en 2011. La tendance gagne même l’école primaire, où les élèves commencent à en être dotés parfois dès le CM1, lorsqu’ils commencent à se rendre seuls à l’école. En théorie, les portables devraient rester éteints dans les sacs, mais c’est loin d’être le cas. Le code de l’éducation précise que le téléphone est interdit « durant toute activité d’enseignement et dans les lieux prévus par le règlement intérieur » de chaque établissement. « Mais, c’est extrêmement difficile à faire respecter », fait remarquer Valérie Sipahimalani, du Syndicat national des enseignants du second degré (SNES-FSU), (@LeMonde). Crédit Photo : Dainius Stubra.

« Que sert d’interdire ce que l’on ne peut pas empêcher ? » Les Faux-Monnayeurs (1925) de André Gide

Au collège Jean-Moulin, à Paris, « Nous avons interdit les portables il y a déjà deux ans, suite à plusieurs cas de harcèlement et de rumeurs sur Internet, explique Marie-Thérèse Dugenet, la principale. Il s’agit seulement d’une interdiction d’usage, inscrite au règlement intérieur du collège. Nous n’avons pas le droit d’interdire l’appareil et c’est plus simple ainsi car je ne vois pas comment nous pourrions les récupérer à l’entrée. L’utilisation du téléphone portable est un phénomène de société qui dépasse l’école. Les parents n’accepteraient pas que leurs enfants ne soient pas joignables. » (@LaCroix).

A Ingwiller dans le Bas-Rhin, un collège expérimente un programme numérique depuis déjà deux ans. Dans cet établissement semi-rural, devenu ultra-branché, les élèves utilisent les tablettes et les téléphones portables comme support pédagogique. Les manuels scolaires ont disparu des cartables des 280 collégiens… pour leur plus grand bonheur : « On a envie d’aller à l’école car les téléphones portables font plus partie de notre génération que les livres. ». « On les prépare au monde futur, au lycée. Ils ne sont plus des simples récepteurs comme face à la télévision. Là, ils agissent eux-mêmes sur leurs écrans en cours. » explique la principale (@F3Alsace). À lire aussi : Dix raisons d’utiliser les téléphones mobiles en classe (@ecolebranchee).

Deux récentes études scientifiques permettent d’évaluer dans quelle mesure garder un mobile en classe ou en amphithéâtre a une influence sur la réussite scolaire ou universitaire.

Il en ressort deux aspects : nous ne sommes pas tous égaux face à l’utilisation des portables en classe, selon une étude du Centre pour la performance économique de la London School of Economics (LSE) et les mobiles provoquent une baisse de l’attention comme le démontre en 2013 des chercheurs américains. Mais « les mobiles pourraient être un outil d’apprentissage utile si son utilisation était bien régulée » d’après une étude américaine de mai 2017. (@LeMondefr).

Le directeur de l’école de la ville chinoise de Guiyang, province du Guizhou, lassé de répéter aux enfants de ne pas amener leur portable à l’école, a pris une décision radicale. Il confisque le mobile de l’élève, ensuite l’objet est plongé dans l’eau, puis cassé à coup de marteau. (@FrancetvInfo).

#Entreprise

Google ouvre en Chine un centre de recherche sur l’intelligence artificielle. Google revient en Chine et le fait savoir. Le géant américain qui avait été obligé de fermer la version chinoise de son moteur de recherche en 2010 et a vu tous ses services bloqués depuis 2014, vint en effet d’annoncer l’ouverture à Pékin d’un centre de recherche et de développement dédié à l’intelligence artificielle. Confirmant ainsi des rumeurs régulières d’un retour pour l’entreprise américaine qui a toujours gardé un pied en Chine, en entretenant une équipe chargée d’aider les entreprises présentes en Chine à faire de la publicité à l’international via les services de Google (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

Ce que les Français attendent de l’intelligence artificielle. Les sondages sur les Français et l’intelligence artificielle se suivent et ne se ressemblent pas vraiment. En octobre dernier, Ifop avait publié sa première enquête sur le sujet , d’où il ressortait que nos concitoyens étaient quasiment dans les mêmes proportions « intéressés » (69 %) et « inquiets » (64 %) face aux progrès de l’IA. Peu après, son concurrent Médiamétrie y est allé lui aussi de son sondage, cette fois à la demande du think tank Renaissance numérique. « Notre volonté était d’alimenter le débat sur l’IA, qui est souvent accaparé par des spécialistes et pollué par une vision héritée de la science-fiction », explique Henri Isaac, maître de conférences à l’université Paris-Dauphine et président de Renaissance numérique (@LesEchos).

#InternetDesObjets

Les enceintes connectées écoutent tout à la maison. Assistant personnel, ou espion à domicile ? Alors que les enceintes connectées s’imposent sur les listes de Noël, les questions liées à la protection et à la sécurisation des données personnelles se font de plus en plus prégnantes. La Cnil alerte les consommateurs sur les risques inhérents à ce type d’objet, allant jusqu’à évoquer « la monétisation de l’intime ». Concrètement, ces enceintes sont capables de comprendre les questions et les ordres formulés à haute voix et de les appliquer. Qu’ils s’agissent de Google Home, d’enceintes intégrant l’assistant vocal Alexa d’Amazon ou celui de la start-up française Snips. Ces assistants vocaux sont essentiellement utilisés pour connaître la météo ou piloter des objets connectés de la maison, comme des lampes. Et c’est là que les choses se corsent. Comme le fondement de ces assistants est de jouer au maximum la carte de l’interaction avec les autres objets connectés de la maison, des quantités considérables de données concernant les habitudes de leurs utilisateurs sont collectées. (@FigaroTech).

#Cryptomonnaie

Bitcoin : Bercy alerte sur le risque de blanchiment. « Le bitcoin, c’est une triple bulle : spéculative, opaque, et criminelle ». Cette nouvelle alerte sur les monnaies virtuelles émane de Bruno Dalles, directeur de Tracfin, alors que la cellule de renseignement de Bercy vient de publier son dernier rapport sur les risques de blanchiment. La révolution en cours dans les services financiers suscite l’inquiétude de ce service chargé de traquer les flux financiers frauduleux. « On voit de plus en plus souvent des combinaisons de monnaies électroniques, virtuelles, et de cartes prépayées », indique son directeur. Le rapport cite le cas d’un cybercriminel français interpellé en février 2016 par le service de lutte contre la criminalité numérique de la gendarmerie nationale. Il proposait à la vente sur le « darkweb » des numéros de cartes bancaires volées, contre paiement en bitcoin. Les recettes étaient déposées sur une carte bancaire dite « bitcoin to plastic » qui permet de convertir ces sommes en espèces. « Ces fonds étaient par la suite retirés en espèces à un distributeur automatique de billets ou dépensés pour l’achat de matériel informatique sur internet », indique le rapport. A lire aussi : Bitcoin et blanchiment 2.0 (@LesEchos).

#CyberPiraterie

Des cyberattaques de plus en plus complexes à cause des rançongiciels. Sur France 2, « Envoyé spécial » se lance le 14 décembre sur la piste des « rançongiciels », ces logiciels qui infectent votre ordinateur ou le réseau d’une entreprise avec un virus. Qu’est-ce qu’un virus informatique ? Rien d’autre que des lignes de code qui indiquent à votre ordinateur ce qu’il doit faire. Si certains sont particulièrement sophistiqués, le mode de contamination reste très simple : la plupart du temps, un simple mail. Vous ouvrez une pièce jointe… pas de chance, elle contient une charge virale. Votre ordinateur se chiffre, tous vos documents, cryptés, deviennent illisibles. Le virus se propage à tous vos appareils connectés (disque dur ou clé USB) et pour les entreprises piratées, jusqu’à leurs fournisseurs ou clients. Seule solution pour récupérer vos données : payer. @EnvoyeSpecial du 14 novembre (@franceinfo).

12 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 12 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Incendie

xLégende image : Les feux continuent de ravager la CalifornieL’évacuation des zones les plus proches des bois de Los Padres a commencé dès vendredi 8 décembre, avant d’être levée samedi pour certains quartiers. Crédit photo : Noah Berger / AP. (@LeMondefr).

 #CryptoMonnaie

Les sept notions de base nécessaires pour comprendre le bitcoin. Avec la mécanique quantique, le bitcoin est de ces choses qui défient le sens commun. De la première, le Prix Nobel de physique Richard Feynman, l’un de ses plus célèbres contributeurs, a pu dire : « Si vous croyez comprendre la mécanique quantique, c’est que vous ne la comprenez pas. » La théorie quantique ne remet-elle pas en cause le principe de non-contradiction tel qu’on le connaît depuis Aristote ? Le bitcoin est-il « une escroquerie » comme le prétend Jamie Dimon le patron de la première banque américaine, JPMorgan, qui n’est pas un perdreau de l’année ? On serait tenté d’y voir une imposture intellectuelle, tellement tout un chacun s’acharne à rendre sa présentation la plus obscure possible. On parle tout de go « de crypto-monnaie », de « blockchain »… Et pour qualifier la folle envolée de ses cours qui passionne les foules assoiffées d’enrichissement, on évoque « la spéculation sur la tulipe » au XVIIe siècle, ce qui est pittoresque mais n’explique rien du tout. Lire la suite sur le site @Figaro_Economie.

La Bourse de Chicago institutionnalise le bitcoin. Le bitcoin vaudra 17 310 dollars le 17 janvier 2018, soit 1000 dollars de plus qu’aujourd’hui. C’est ce que prévoyait le Chicago Board Options Exchange (CBOE), dimanche 10 décembre, peu avant 21 heures locales, dans la foulée de l’inauguration du premier marché à terme sur la célèbre cryptomonnaie. Cette première a été très discrète, sans célébration particulière. Il n’empêche, avec 1400 contrats échangés et une nette progression, elle institutionnalise une devise inventée en 2009, qui fait l’objet d’une folie spéculative et vaut au total 250 milliards de dollars. Le bitcoin, qui cotait moins de 1 000 dollars au début de l’année, a dépassé les 17 000 la semaine dernière. (@LeMondefr). A lire aussi : Le bitcoin se lance en fanfare sur une bourse mondiale (@LObs) et Le bitcoin fait des débuts prometteurs en Bourse (@LesEchos).

Nicolas Baverez : « Bitcoin, sous la bulle, la monnaie du futur ? » Le bitcoin a été créé en 2008 par un ou plusieurs individus rassemblés sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto qui conservent la propriété d’un million de bitcoins. Les principes fondamentaux qui ont présidé à sa fondation sont l’anonymat des transactions, la décentralisation du contrôle, la convertibilité en dollars ou en euros. Le bitcoin est une base de données gérée par la technologie de la blockchain, qui assure sécurité et certification des transactions en les reliant entre elles de manière totalement indépendante et décentralisée, en dehors de toute régulation publique: une communauté de 10.000 développeurs libère et vérifie de nombreuses fois par jour les données cryptées en contrepartie d’une rémunération versée en bitcoins. Enfin, le nombre de bitcoins a été d’emblée limité à 21 millions d’ici à 2110, dont 17 millions ont été émis (@FigaroVox).

#Climat

Microsoft va investir 50 millions de dollars pour sauver la planète. A l’échelle des milliards de dollars de profits de Microsoft, c’est une goutte d’eau mais elle sera bienvenue pour ceux qui veulent protéger la planète. Pendant cinq ans, l’entreprise américaine va consacrer une enveloppe de 50 millions de dollars pour fournir gratuitement des ressources informatiques à des universités, des ONG ou des entreprises engagées sur les défis environnementaux. « En comprenant les données climatiques, il devient possible de trouver des solutions pour l’avenir du monde », explique aux Echos Brad Smith, le président de Microsoft notamment en charge des affaires publiques et des questions environnementales. (@LesEchos).

#Ville

« Il y a un gouffre entre les attentes des citadins et les acteurs de la ville » Le sociologue Bruno Marzloff et l’économiste Philippe Moati analysent le rejet croissant des grandes métropoles par les populations. Il s’agit, selon eux, de l’expression d’une crise de la modernité. Bruno Marzloff, sociologue et fondateur du ­cabinet d’études et de prospective Chronos, et Philippe Moati, économiste et ­cofondateur de l’Observatoire ­société et consommation (Obsoco), viennent de publier la première enquête de leur nouvel « Observatoire des usages émergents de la ville ». (@LeMondefr).

A’Tout, une petite carte qui simplifie la vie des habitants d’Angers. C’est en 2011 qu’Angers Loire Métropole décide de mettre à disposition des angevins une carte équipée d’une puce RFID qui leur permet d’accéder à la première et unique ligne de tramway tout juste mise en service. Carte d’accès sans contact pour les transports en commun, très vite la carte A’Tout intègre d’autres services comme les accès aux équipements sportifs, piscine et patinoire, aux équipements culturels, faisant de la petite carte un outil multiservice. La particularité de cette carte au format d’une carte de crédit c’est qu’elle émise grâce à Evolis, entreprise leader mondial des imprimantes pour cartes plastiques, dont le siège social et la principale unité de fabrication sont installés à Beaucouzé, une commune périphérique d’Angers. « Aujourd’hui, la carte A’Tout fait partie intégrante des services de la ville », déclare Christophe Béchu, maire d’Angers et président de la communauté urbaine. « Améliorer la vie de tous les angevins reste l’une de nos priorités et ce dispositif y contribue parfaitement ». (@villeintelmag).

#Economie

[Ces startups qui changent le monde] Avec Circul’r, l’économie tourne rond. En 2015, Raphaël Masvigner et Jules Coignard, qui se sont rencontrés chez Airbus, décident de prendre la route pour aller à la recherche des initiatives d’économie circulaire. Dix-huit mois plus tard, ils en reviennent avec plusieurs convictions : il existe un nombre incroyable d’initiatives qui demandent à être connues et développées, les grandes entreprises ont l’empreinte la plus importante sur l’environnement mais peuvent permettre à l’économie circulaire de changer d’échelle, et il manque de fonds spécialisés dans l’économie circulaire. De ces convictions naît une startup : Circul’R. « Notre objectif est de créer des ponts entre les startups/associations et les grands groupes pour qu’ils puissent co-créer des solutions d’économie circulaire », explique Raphaël Masvigner (@Novethic).

#Alimentation

Jus de légume contre cancer  : sur YouTube, l’info santé est cuisinée sauce intox. Il suffit de taper « Soigner cancer » dans la barre de recherche de YouTube pour saisir l’ampleur du phénomène: parmi les premiers résultats obtenus, des dizaines de vidéos qui expliquent comment venir à bout de la maladie avec de simples carottes, du bicarbonate de soude, du curcuma, de l’aloé vera, voire… de l’urine. Des intox santé dans lesquelles sont noyées les informations avérées. Pourtant, de vrais professionnels de santé sur YouTube, il en existe, comme les médecins de Primum Non Noncere, Asclépios ou WhyDoc. Ils partagent l’avis de Julien Ménielle, de la chaîne Dans Ton Corps, un ex-infirmier: « YouTube permet à plein de gens de partager leur savoir et c’est super, mais certains d’entre eux s’improvisent coach santé ou médecin et leurs conseils frisent le prosélytisme. » (@LExpress).

Streaming musical

Union de deux géants entre Spotify et Tencent Music. C’est une alliance qui promet de révolutionner l’industrie mondiale de la musique. Les deux géants mondiaux du streaming musical, la start-up suédoise Spotify et le géant chinois du numérique Tencent ont décidé d’unir leur destin en procédant à un échange de participations croisées minoritaires. Concrètement, chacune des deux sociétés va acheter en cash des actions nouvelles émises par l’autre. Ni le volume ni le montant n’ont été précisés mais le « Wall Street Journal » avait précédemment rapporté des discussions en vue d’un échange de participations croisées de l’ordre de 10 %. « Cette opération permettra aux deux sociétés de tirer profit de la croissance mondiale du streaming musical », a souligné le fondateur et directeur général de Spotify, Daniel Ek. « TME et Spotify vont travailler ensemble pour explorer les voies de collaboration », a souligné Cussion Pang, le patron de Tencent Music, filiale musicale de Tencent (@LesEchos).

#Media

Le Média, créé par des Insoumis, dévoile son équipe de rédaction0 A quoi va donc ressembler Le Média ? Les contours de la future web télé créée par des Insoumis se dessinent peu à peu. Pour commencer, la liste complète de ses journalistes a été révélée en direct ce dimanche soir sur Youtube. La plus belle prise avait déjà fuité dans la presse : l’écologiste Noël Mamère, ex-présentateur du JT d’Antenne 2 et ex-député écologiste, avait révélé samedi au « Monde » sa future participation au « journal télévisé » du « Média ». Les noms de ses futurs collègues ont été dévoilés un à un en direct autour d’une table. Dans l’équipe dirigée par Aude Rossigneux, figurent des transfuges de différents médias mainstream : Aude Lancelin, ancienne directrice adjointe de la rédaction de « l’Obs », Marc de Boni, ancien du service politique du « Figaro » ou encore Catherine Kirpach, ex-présentatrice sur LCI. S’y ajoutent Théophile Kouamouo, ex-correspondant du « Monde » en Afrique de l’Ouest ou encore Serge Faubert, ancien de « France Soir », « l’Evènement », Jeune Afrique ou Bakchich-Info.  (@teleobs). A lire aussi : « Le Média » dévoile l’identité de ses journalistes (et vend la diversité de leurs profils). (@LeHuffPost).

11 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 11 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Mondialisation

xChampagne : la mondialisation bouleverse le secteurLa nouvelle répartition internationale des ventes crée des disparités entre les acteurs les plus performants et les autres. L’augmentation du prix du raisin inquiète certains (@Figaro_Economie). Légende image : Vignoble champennois. Crédits photo : Philippe Eranian (Look Different)

#WinnerTakesAll

Cahier de Tendances Automne-Hiver : les GAFA, seuls maîtres de notre avenir ? Cette position hégémonique, les GAFA, et leurs homologues chinois, coréens, russes, n’y sont pas parvenus par hasard. Ils ont bâti leur empire sur une stratégie simple : proposer des services utiles et addictifs, devenir indispensables, donc incontournables dans nos vies quotidiennes. Et surtout, ils savent qu’il ne suffit pas de collecter la donnée pour être puissant : il faut aussi maîtriser la seule technologie capable de la traiter, l’intelligence artificielle. Investissant depuis des années dans la recherche fondamentale, ils ont réussi à se positionner comme leaders d’une techno qui attire toutes les convoitises. Télécharger le Cahier de Tendances Automne-Hiver 2017 sur le site de @metamedia.

Les raisons de l’intérêt des GAFA pour nos enfants. Après avoir séduit les parents et les grands-parents, Facebook veut désormais attirer les enfants. Lundi 4 décembre, le réseau social a lancé une version destinée aux 6-12 ans de sa plate-forme de messagerie Messenger. Il n’est pas le seul à lorgner sur ce marché encore peu exploité par les géants de la Silicon Valley, notamment en raison de régulations plus strictes. Son grand rival, Google, l’a précédé, suscitant de multiples polémiques. Pour le moment, Messenger Kids n’est disponible qu’aux Etats-Unis sur le système iOS d’Apple. L’application est similaire à sa grande sœur. Elle propose de discuter avec ses amis, de partager des photos et de passer des appels vidéo. La société promet qu’il ne sera pas possible de partager des contenus violents ou à caractère sexuel. Elle assure également avoir sélectionné manuellement la librairie de GIF pour éviter des animations inappropriées. (@LeMondefr).

L’intelligence artificielle, c’est maintenant ! La France face aux GAFA et BATX. Face à une intelligence artificielle omniprésente et omnipotente, la France aura-t-elle son mot à dire dans cette nouvelle géopolitique numérique qui se dessine sous nos yeux ? L’intelligence artificielle se mange désormais à toutes les sauces. Que ce soit en librairie, dans la presse, sur nos écrans de cinéma ou même dans les jeux vidéo (voir l’entretien avec David Cage, fondateur de Quantic Dream), pas un jour sans une innovation, une annonce, une crainte même… Les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) sont parmi les premiers à avoir répondu présents. L’IA entre notamment dans nos foyers via leurs assistants intelligents. Ils nous permettent de gérer notre quotidien en interagissant avec les différents objets connectés de la maison ou bien en répondant à toutes nos envies. Et ce n’est qu’un début. (@lesnums).

Taxation des GAFA, les États ont-ils la main ? C’est à la fois un énorme manque à gagner et un casse-tête pour les pays européens. Les géants du numérique et de l’électronique que sont Google, Amazon, Facebook et Apple, les GAFA et bien d’autres sont devenus des spécialistes de l’optimisation fiscale en Europe. Et les États européens ainsi que l’Union européenne cherchent des solutions pour récupérer ces milliards d’euros qui manquent dans les budgets publics. Et c’est loin d’être évident, parce que les failles juridiques sont nombreuses, et font la fortune de ces mastodontes du Net et des cabinets de conseil fiscal. Les Etats ont-ils la main sur la taxation des GAFA ? C’est la question du jour sur le site de @RFI.

Les GAFA – BATX, les vrais concurrents des banques. Des solutions de paiement peer to peer intégrées aux messageries, des applications de paiement sans contact en magasin, mais aussi des offres de prêt aux entreprises, des produits d’investissements… Aux Etats-Unis et en Chine, les poids lourds de la tech multiplient les incursions dans le monde des paiements et plus largement de la banque. Pour mieux comprendre cette tendance de fond, L’Usine Digitale a réalisé une infographie récapitulant les principaux services financiers proposés par Facebook, Amazon, Google, Apple, mais aussi (et surtout) Alibaba, Tencent et Baidu (@LUsineDigitale). A lire aussi : Accor prépare une alliance avec un Gafa (@Challenges).

Comment Facebook achète la presse française. TF1, Le Figaro, Le Parisien, Le Monde… Depuis 2016, Facebook verse des millions d’euros à plusieurs grands médias français pour produire des contenus vidéo sur son réseau social. Une pratique qui pose la question de la dépendance des rédactions et ouvre la voie à un système à deux vitesses pénalisant les « petits médias ». Lire l’article sur le site de @Mediapart.

#Commerce

Internet met le marché du jouet sens dessus dessous. C’est l’un des secteurs où l’e-commerce fait figure de véritable rouleau compresseur. Dans le jouet, le digital a représenté l’an passé 24,9 % des ventes dans l’Hexagone, contre seulement 4,8 % en 2008, selon le cabinet NPD. C’est bien plus que dans l’habillement (16 %), l’électroménager (17 %) ou l’alimentaire (5 %). Les pure players du Web ont bouleversé le marché, contraignant à la fois les industriels et les distributeurs traditionnels à revoir leur stratégie. En tête, Amazon dont l’offensive dans le secteur a démarré il y a dix ans. Le géant américain est en passe de devenir le premier distributeur de jouets en Europe, devant Toys’R US. En France, il propose plus de 2,5 millions de références de 1400 marques… « Pouvoir offrir une telle sélection est un point de différenciation très fort », commente Céline Vuillequez, responsable du jouet chez Amazon France. Son principal concurrent, Cdiscount, compte plus de 500.000 références. (@Figaro_Economie).

#IntelligenceArtificielle

L’intelligence artificielle de Google a créé sa propre IA. Le projet AutoML de Google, conçu pour permettre à une IA de développer d’autres IA, a maintenant mis au point un système de vision par ordinateur qui surpasse largement les modèles de pointe. Le projet pourrait améliorer la façon dont les véhicules autonomes et les robots IA nouvelle génération « voient ». (@iatranshumanism).

« Ne bridons pas la recherche ! » L’un parcourt le monde en permanence, de conférence scientifique en visite dans les laboratoires de Facebook Artificial Intelligence Research (FAIR) à Menlo Park, Paris ou Montréal, sans oublier New York, où Yann Le Cun vit et enseigne toujours. L’autre, mathématicien, a commencé sa nouvelle vie de député LREM en enchaînant les missions : désormais vice-président de l’Observatoire parlementaire des choix scientifiques et technologiques (Opecst), Cédric Villani a été chargé par le gouvernement de réfléchir à la stratégie nationale sur l’intelligence artificielle, pour laquelle il rendra un premier rapport d’étape le 7 décembre. (@LesEchos).

#Logement

La ville de Paris se prépare à traîner Airbnb devant les tribunaux. Cette fois-ci, c’est la guerre. La ville de Paris s’apprête à attaquer Airbnb et quatre de ses concurrents en justice s’ils ne retirent pas immédiatement les milliers d’annonces illégales qui figurent sur leurs sites internet. Depuis le 1er décembre 2017 à Paris, les propriétaires qui souhaitent louer leur logement sur une plateforme de location touristique sont tenus de s’inscrire auprès des services de la ville. Cette procédure permet de les référencer afin de s’assurer qu’ils respectent la réglementation qui leur interdit de louer plus de 120 jours par an, sauf à avoir effectué les démarches pour transformer leur appartement en meublé touristique professionnel. (@franceinfo).

10 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 10 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

xLégende image : Un cycliste affronte le brouillard sur le Pont de pierre de Bordeaux (Gironde), le 6 décembre 2017. Crédit photo : Nicolas Tucat / Afp. A lire : Tempête Ana, vent, pluie, vagues, neige… Météo France annonce « une conjonction de phénomènes assez rare » pour la journée de lundi 11 décembre. (@franceinfo).

#Numerique

Le gouvernement va lancer un plan d’inclusion numérique. Le gouvernement va lancer la semaine prochaine une « stratégie nationale d’inclusion numérique » pour venir à la rescousse des gens qui ne savent pas utiliser internet, a indiqué vendredi 8 décembre le secrétaire d’Etat chargé du numérique, Mounir Mahjoubi. 20% de Français exclus du numérique. « Ça ne sert à rien » de développer la numérisation des démarches administratives ou d’encourager le développement des start-ups françaises « s’il y a 20% des Français qui ne savent pas utiliser internet », a déclaré Mounir Mahjoubi sur Radio Classique/Paris Première. « C’est pour cela que la semaine prochaine, avec les départements, avec les régions, avec les opérateurs sociaux, on va annoncer le début d’une démarche qui s’appelle la stratégie nationale d’inclusion numérique », a-t-il dit. (@europe1). A lire aussi : Mounir Mahjoubi annonce des schémas départementaux pour l’inclusion numérique (@Lagazettefr).

#Entreprise

Quelle boîte française fait mieux qu’Apple et Amazon en Bourse ? Si, si, c’est possible ! L’entreprise en question a été créée à Nantes il y a trente ans, avec douze employés au départ. Elle compte aujourd’hui 30 000 collaborateurs et affiche 3 milliards d’euros de revenus. C’est le leader mondial des tests de contrôle : Eurofins Scientific. En 1987, Gilles Martin part d’une invention de ses parents pour détecter le sucre frauduleux dans le vin. Avant Steve Jobs et Jeff Bezos, il édifie une plate-forme technologique mondiale. Les 100 francs investis dans sa cotation en 1997 font aujourd’hui un pécule de 4 500 euros, contre 3 600 euros chez Apple et 3 300 euros chez Amazon. (@LesEchos).

#Travail

Quel monde du travail pour demain ? Cet article a été publié en collaboration avec le Réseau français des instituts des études avancées(RFIEA) dans le numéro 29 du bimensuel Fellows intitulé « L’avenir du travail au XXIᵉ siècle ». Au cours des dernières décennies, nos sociétés occidentales ont été marquées par une importante reconfiguration économique fondée d’une part sur un vaste mouvement de libéralisation des marchés, de financiarisation et de mondialisation, et d’autre part sur l’expansion de secteurs de pointe arrimés à des changements technologiques et organisationnels majeurs.  (@FR_Conversation).

#Banque

Les GAFA plus menaçants que les « fintech » pour les banques. Les banques traditionnelles françaises gardent de l’avance dans l’esprit des consommateurs sur les start-ups financières qui ambitionnent de bousculer le marché, mais pourraient affronter une concurrence plus menaçante des géants numériques, prévient une étude publiée jeudi 7 décembre par le cabinet Bain & Company. (@Challenges).

#Blockchain

La Blockchain autorisée pour le transfert de titres en France. C’est une première en Europe, fait valoir le ministère de l’Economie et des Finances. Le conseil des ministres a adopté vendredi une ordonnance qui facilite le transfert de propriété de certains titres financiers au moyen de la technologie de stockage et de transmission d’informations blockchain (chaîne de blocs), fonctionnant comme un grand registre numérique décentralisé (Distributed Ledger Technology ou DLT en anglais), réputé infalsifiable. Rédigé par la direction générale du Trésor, ce texte, qui modifie le code monétaire et financier, avait fait l’objet d’une consultation publique auprès des acteurs concernés. Il clarifie les modalités de règlement de titres financiers dématérialisés via un « dispositif d’enregistrement électronique partagé », sécurisant ainsi le recours à la blockchain, le sous-jacent technologique des monnaies virtuelles comme le bitcoin, pour la transmission des titres non cotés en Bourse (parts de Sicav ou fonds communs de placement, titres de créances négociables, actions et obligations non cotées). (@latribune).

#Cryptomonnaie

Pourquoi l’alt-right américaine a pu faire fortune grâce au bitcoin. Tout le monde se rue sur le bitcoin, vue la flambée de sa valeur en 2017. À l’unité, la plus célèbre des crypto-monnaies s’échange en effet autour de 15.000 dollars en ce moment. Aux Etats-Unis, certains avaient anticipé, et s’en frottent désormais les mains, notamment plusieurs néonazis américains, des membres de la nébuleuse idéologique appelée « alt-right », qui ont fait fortune grâce au bitcoin. John Bambenek, un chercheur en cybersécurité, utilise un bot sur Twitter, @NeoNaziWallets, pour suivre l’activité des bitcoin wallets (les portefeuilles de bitcoin) liés à l’alt-right. « En faisant quelques recherches, j’ai vu qu’ils faisaient de la publicité pour des portefeuilles bitcoin pour obtenir des donations. J’ai jeté un œil et vu que The Daily Stormer avait vraiment de l’argent », a-t-il expliqué à la revue Red Herring, comme l’a repéré Mashable. (@20minutes).

#MediaSocial

Qui est Raptor Dissident, le « porte-étendard de la fachosphère » aux millions de vues sur YouTube ? Adoubé par l’extrême droite, ce vidéaste français multiplie les vidéos polémiques bourrées de clins d’œil destinés aux internautes du forum « Blabla 18-25 ans » de Jeuxvideo.com. Dans son viseur : les manifestants de gauche, les syndicalistes, les féministes… (@franceinfo).

#LiensVagabonds

Les plateformes courtisent les jeunes dès le berceau. À retenir cette semaine : – Pour la seconde année consécutive, l’IA a prédit la personnalité de l’année de Time Magazine ; – Que se passe-t-il quand un gouvernement utilise Facebook comme une arme ; – Les 10 plus grandes stars YouTube ont engrangé 127 millions $ en un an ; – Un roman de science fiction écrit avec l’aide de l’IA ; – Les gifs les plus populaires de 2017. (@Metamedia).

#LaVoixDansLesMedias

7/8 – La voix au cinéma, une constante mutation. Depuis les débuts du cinéma parlant, la voix occupe une place singulière, qui évolue selon les époques, les pays, les réalisateurs, les techniques, l’usage du doublage ou des sous-titres, ou le public visé. Entretien avec Michel Chion. (@InaGlobal).

8/8 – Jeux vidéo : à bonne voix bonne immersion. La voix est un élément important d‘un jeu vidéo, au même titre que les graphismes ou les mécanismes qui le régissent, dans lesquels elle doit parfaitement s’intégrer, que ce soit une création originale ou un doublage. Entretien avec Vincent Percevault (G4F). (@InaGlobal).

09 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 9 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Entreprise

xDes interfaces qui s’oublient. Par Lorraine Poupon, France Télévisions, MédiaLab. Cap Digital a rassemblé dans ses locaux cette semaine une quinzaine de startups dans le cadre du festival FUTUR.E.S, nouvelle version de Futur en Seine. À quoi ressembleront les interfaces de demain ? Si les initiatives présentées étaient très abouties et sophistiquées, une tendance nous a marqué : leur capacité à faire disparaître la complexité inhérente à la technologie, pour proposer des expériences simples et « seamless ». Lire la suite sur le site de @metamedia.

#IntelligenceArtificielle

Après le jeu de go, l’intelligence artificielle de Google DeepMind devient une virtuose des échecs. Après avoir battu à plates coutures les meilleurs humains au jeu de go, le programme d’intelligence artificielle développé par DeepMind, une entreprise de Google, vient d’accomplir une nouvelle performance. AlphaZero, dérivé du célèbre AlphaGo, s’est cette fois-ci essayé aux échecs, rapportent les chercheurs de DeepMind dans un article détaillant leurs travaux publié en ligne mardi 5 décembre. Et avec succès, puisqu’il est parvenu, en quelques heures d’entraînement seulement, à égaler Stockfish, souvent considéré comme le meilleur programme d’échecs. (@Pixelsfr).

Cédric Villani lance une consultation publique sur l’intelligence artificielle. « Nous lançons une consultation citoyenne sur l’intelligence artificielle. Ce sujet nous concerne tous : participez » a lancé dans un message sur le réseau social Twitter le mathématicien et député de la 5e circonscription de l’Essonne Cédric Villani. Sur le site web créé à cette intention, le mathématicien détaille les raisons de cette démarche. « En septembre dernier, le Premier ministre m’a chargé d’une mission importante sur l’IA : proposer une stratégie visant à repositionner la France et l’Europe au premier plan de ces transformations et en saisir les opportunités » commence-t-il. (@Sciences_Avenir).

Une I.A. dans la peau des tueurs en série. Le tueur du Zodiaque a sévi aux Etats-Unis entre la fin des années 60 et le début des années 70. Connu pour ses crimes, ses messages codés et son envie de médiatisation, l’auteur de méfaits n’a pourtant jamais été identifié. La chaîne de télévision History revient avec un documentaire consacré au tueur en série, et plus particulièrement au message Z340, une lettre cryptée jamais déchiffrée.History a réuni une équipe d’experts autour du projet afin de tenter d’y parvenir : Sal LaBarbera, ancien détective de la police de Los Angeles, Ken Mains, ancien membre du FBI, vétéran des Marines et détective spécialisé dans les affaires classées, et le professeur de l’Université de Californie du Sud Kevin Knight, spécialisé dans le décodage. (@LADN_EU).

#Journalisme

Intelligence artificielle et journalisme : quelle éthique ? Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de l’Innovation Tout n’a pas encore été dit sur l’intelligence artificielle (IA) dans les rédactions, loin de là. Dans la conférence organisée cette semaine par l’Ecole de journalisme de Sciences Po, nous avons retenu les questions éthiques, voire morales, que posent l’IA, les robots, ou autres chatbots. (@metamedia).

#Blockchain

Blockchain, machine à confiance ou chimère pour l’Afrique ? Beaucoup présentent la blockchain comme une solution miracle pour l’Afrique, celle qui fabrique la confiance, joue la transparence, démocratise, supprime les coûts de transaction… Bref, l’avancée technologique qui va permettre au continent de réaliser un bond, un leapfrog (ou saut de grenouille) à l’image de ce qui s’est passé avec la téléphonie mobile. « La blockchain est une révolution silencieuse. Elle oblige à repenser les modèles un peu partout : dans la banque, l’administration… et même dans le métro », détaille l’hebdo belge Le Vif. Peu à peu, le bitcoin se fraye un petit chemin en Afrique. Notamment au Kenya, en Ouganda et en Afrique du Sud, la crypto-monnaie sert de base à des transferts d’argent. A lire aussi : Blockchain et véhicules connectés : du mythe à la réalité (@LesEchos).

L’Australie adopte la technologie derrière le Bitcoin, une première. L’Australian Securities Exchange (ASX) remplacera son système de compensation actuel par la technologie blockchain. Comme le révèle la BBC, le nouveau système a été développé et testé pendant plus de deux ans et vise à réduire le coût des transactions, tout en les rendant plus rapides et plus sûres. D’ici mars, un calendrier pour la transition vers la technologie sera disponible. Le directeur général d’ASX, Dominic Stevens, a déclaré que le passage à la technologie des registres distribués – également connu sous le nom de blockchain, « mettra l’Australie à la pointe de l’innovation sur les marchés financiers ». (@cnewsmatina).

#Cybersecurite

La cybersécurité du Finistère se structure autour d’une charte commune. Comment démontrer ses bonnes pratiques en matière de cybersécurité lorsque l’on est une petite entreprise informatique et que les normes ISO représentent un investissement trop important ? Dans le Finistère, la solution pourrait passer par la Chambre du commerce et de l’industrie. En effet, la CCI Bretagne Ouest s’est lancée dans une initiative unique : la création d’une charte de cybersécurité pour les prestataires informatiques de son territoire. « Nous voulons toucher les gens qui pensent que l’on appelle un gestionnaire de service informatique comme un plombier, le jour où il y a un problème », explique Philippe Dincuff, gérant d’Agessi, l’une des huit entreprises qui ont rédigé la charte. (@LUsineDigitale).

#Logement

Brooklyn : 21 containers maritimes pour une maison d’habitation ! En 2012, Joe et Kim Carroll souhaitaient vivre à Brooklyn. C’est maintenant chose faite avec un bâtiment qui leur est destiné, signé par le studio d’architecture LOT-EK. Ce dernier a décidé d mettre en valeur le passé industriel de Brooklyn en utilisant des containers maritimes recyclés, empilés puis découpés pour en créer un logement tout à fait unique dans le quartier. Le recyclage de logements en containers est une forme déjà connue, qui est apparue notamment aux Pays-Bas au début des années 2000, avant de s’étendre en Australie, en Allemagne etc. En France, l’apparition de logements en containers a été particulièrement médiatisée par la réalisation de studios pour étudiants à proximité du port du Havre. Depuis cette alternative s’est répandue dans le monde entier et sous différentes formes. (@lumieresdlv).

#LaVoixDansLesMedias

5/8 – IA, robots qui parlent et humains sous influence. La voix humaine, reconstituée numériquement, permet de manipuler des affects particulièrement puissants. Les humains devront apprendre à mettre à bonne distance ces voix mutantes conçues pour influencer à des fins commerciales. Gare à l’illusion sur la relation homme/robot ! (@InaGlobal).

6/8  Pourquoi le doublage suscite le trouble. Parmi les amateurs de cinéma, on trouve des inconditionnels du doublage et des spectateurs qui ne jurent que par les sous-titres. De tous les artifices utilisés par le 7e art, le doublage est celui qui fait le plus débat.  (@InaGlobal).

08 Déc

Régions.news #310 – Edition du vendredi 8 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

Télécharger Régions.news#310 en version pdf

image001Légende image. La « super Lune » de 2017, se lève derrière une réplique de la statue de la Liberté qui trône sur un immeuble de la ville de Buffalo, dans l’État de New York (Etats-Unis). Crédit photo : Julio Cortez / Ap / Sipa. Voir d’autres photos de ce phénomène astronomique,

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ L’une des premières interventions chirurgicales réalisée avec la plateforme collaborative de réalité mixte HoloPortal, a eu lieu le mardi 5 décembre 2017 à l’Hôpital Avicenne de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Le docteur Thomas Grégory, chef du service de chirurgie orthopédique et traumatologique, a réalisé une opération de l’épaule pour une pose de prothèse. Il était muni du casque de réalité augmentée Microsoft HoloLens. Tout au long de l’opération, le médecin était aussi en liaison Skype avec trois autres chirurgiens situés aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Corée du Sud. Ces derniers ont pu visualiser les actions du docteur et lui donner des conseils en temps réel. L’opération était retransmise en direct.

#Ville

♦ Lors de son passage à l’Hotel de Ville de Paris le 2 décembre, Barack Obama a déploré que « les défenseurs du climat sont majoritaires sur la planète mais ne sont pas assez organisés » et il a dit croire « d’abord en l’action des maires et des villes. »

#Energie

♦ L’autoconsommation d’électricité n’est pas encore très répandue en France. Seuls quelque 20 000 foyers français, selon diverses estimations, la pratiqueraient aujourd’hui. Pourtant, d’après un sondage mené par Opinionway pour le syndicat Enerplan en 2016, 86% des Français savent qu’il est possible de produire sa propre électricité grâce à des panneaux solaires. Ils sont également 47% à se dire prêts à investir dans un équipement photovoltaïque pour, à terme, consommer l’électricité qu’ils produisent. Bernard Mouret (Enedis) explique : « l’autoproduction et l’autoconsommation rentrent dans la dynamique intelligente des réseaux », appelés aussi smart grids.

#Application

♦ Après « Qui Dit miam » sur les menus de la cantine scolaire et « Allo Toulouse » sur la propreté, voici « Ô Toulouse », une nouvelle application mobile lancée par la mairie de Toulouse. Elle se présente une vitrine numérique regroupant les commerces, les restaurants et les sorties de la ville rose. D’autres services sont également inclus, tels que le VélôToulouse, le wi-fi, les parkings ou les toilettes publiques.

image003Légende image. Des modèles de Furby connectés lors d’une présentation à Tokyo, en septembre 2012. Photo de Yoshikazu Tsuno / Afp.

#JouetConnecte

♦ Les fêtes de fin arrivent et avec un nouveau type de jouets. Les adultes ont eu leurs objets connectés, les enfants auront leurs jouets connectés. Dans une étude de Juniper Research parue cet été, les analystes tablaient sur la vente de 224 millions de jouets connectés dans le monde en 2017. Ainsi « beaucoup d’acteurs sur ce segment du jouet connecté sont attirés par le potentiel auprès des enfants mais aussi auprès des « grands enfants » et des collectionneurs », écrivent les experts de cette étude. Mais ce juteux marché des jouets connectés comme celui des objets connectés pose un problème important de sécurité.

♦ En Europe et aux États-Unis, plusieurs associations s’inquiètent de la commercialisation de jouets connectés et alertent les pouvoirs publics, réclamant davantage de sécurité. Lundi 4 décembre, la Cnil a mis en demeure la société Genesis Industries, fabricant hongkongais de deux jouets connectés, le robot « I-QUE » et la poupée « My Friend Cayla » pour « atteinte grave à la vie privée en raison d’un défaut de sécurité ». La CNIL révèle que la société en question « collecte une multitude d’informations personnelles sur les enfants et leur entourage : les voix, le contenu des conversations échangées avec les jouets ». À lire : Vie privée, données personnelles, contact avec des inconnus… Quels sont les jouets connectés à éviter ?

Qu’est-ce qu’un jouet connecté ? Il n’existe pas de définition universelle du jouet connecté. On peut donc le reconnaître aux fonctionnalités qu’il comporte comme la connexion à Internet en Wi-Fi ou à un autre appareil par Bluetooth, la géolocalisation, une caméra avec microphone et le stockage de toutes les données en ligne.

#Television

Secousse sismique pour l’audiovisuel public en Europe. Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de l’Innovation. « L’audiovisuel public fait parler de lui en ce moment, c’est peu de le dire. Mais derrière les unes provocatrices et les phrases choc, il reste encore de la place pour une vraie réflexion sur l’avenir du secteur et les nécessaires réformes à entreprendre. Une réflexion qui peut trouver à s’inspirer dans la stratégie des autres groupes de l’audiovisuel public en Europe, confrontés eux aussi à la mutation rapide de leur industrie. C’était l’objet d’un colloque organisé cette semaine par la Chaire Audiovisuel & Numérique de l’université d’Assas à Paris. ». Lire la suite sur le site de @MetaMedia.

#Presse

♦ « La révolution numérique et l’intelligence artificielle ne bouleversent pas seulement l’univers de la presse et du journalisme, elles ont aussi des répercussions sur le fonctionnement de nos démocraties et redéfinissent notre rôle en tant que citoyens. Les éditeurs de presse doivent être acteurs de ce changement. » Paul Nemitz, conseiller principal à la Direction Générale Justice et Consommateurs de la Commission européenne.

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 2 décembre 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – Internet est en train de mourir et la fin de la neutralité du Net accélère sa disparition ; – Notre engouement pour les réseaux sociaux sera jugé, sans doute un jour, comme une dangereuse lubie destructrice ; – Les enfants britanniques connaissent plus YouTube et Netflix que la BBC ; – L’IA est déjà au service des journalistes ; – Transformation numérique, les six tendances clés pour 2018.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 8 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#EtatsUnis

xLles beaux quartiers de Los Angeles menacés par plusieurs incendies spectaculaires. Pour la première fois, les autorités de Californie ont lancé une alerte « violette », mercredi 6 décembre, contre plusieurs incendies qui menacent Los Angeles. Face à l’avancée des flammes, plus de 200 000 »personnes ont abandonné leurs habitations. (@franceinfo). Légende image : L’incendie « Thomas », le plus étendu, est aussi le plus éloigné du périmètre de Los Angeles. On le voit ici sur une colline près de Santa Paula, le 5 décembre 2017. Crédit photo : Kyle Grillot / Afp.

#Sante

L’une des premières interventions chirurgicales réalisée avec la  plateforme collaborative de réalité mixte HoloPortal, a eu lieu le mardi 5 décembre 2017 à l’Hôpital Avicenne de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Le docteur Thomas Grégory, chef du service de chirurgie orthopédique et traumatologique de l’Hôpital Avicenne, a réalisé une opération de l’épaule pour une pose de prothèse. Il était muni du casque de réalité augmentée Microsoft HoloLens. Tout au long de l’opération, le médecin était aussi en liaison Skype avec trois autres chirurgiens situés aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en Corée du Sud. Ces derniers ont pu visualiser les actions du docteur et lui donner des conseils en temps réel. L’opération était retransmise en direct. (@LUsineDigitale).

Les objets connectés peuvent-ils repenser la médecine ? À force de connecter nos appareils et téléphones à notre corps et mesurer régulièrement nos efforts et activités, nous devenons plus que jamais acteurs de notre bien-être, et parfois même, de notre santé. Pour autant, ces objets connectés qui rythment notre quotidien et nous servent à suivre modestement nos performances ne répondent pas à la réalité industrielle du monde médical. « Au-delà d’une tendance individualiste, les gadgets du quantified self ne répondent pas à un besoin qualifié », précise Philippe Salamitou, Founder & CEO de SRETT. L’enjeu majeur du monde dans lequel nous vivons est d’offrir davantage de services, avec moins de ressources. « Notre période est caractérisée par un vieillissement de la population ou le ratio médecin/patient diminue : de moins en moins de médecins d’un côté, de plus en plus de patients de l’autre » ajoute Philippe Salamitou. (@bymaddyness).

#Entreprise

L’effet magique du numérique sur le management serait-il en train de s’atténuer ? Cegos réalise régulièrement un baromètre très détaillé sur le climat social et la qualité de vie au travail. Depuis quelques années, l’observatoire du monde des entreprises et de ses évolutions interroge les salariés et leurs managers sur l’impact du numérique sur la vie au travail. Il demande aux sondés de citer les trois principaux impacts positifs et négatifs liés aux outils numériques.Les résultats de l’édition 2017 sont intéressants et montrent que le numérique se banalise. (@LUsineDigitale).

Oui, la tech européenne peut rivaliser avec la Silicon Valley 2017, une année record pour la tech en Europe ! Selon l’étude annuelle « The State of European Tech », publiée par Atomico à l’occasion de Slush 2017, 19 milliards d’euros seront investis cette année dans le secteur en Europe, dont 3,5 milliards de dollars d’investissements dans la deep tech. « La tech européenne n’a jamais été aussi forte (…) Nous sommes dans un cercle vertueux », a déclaré Tom Wehmeier, Partner et Head of Research du fonds européen d’investissement Atomico, lors de sa keynote le premier jour de Slush, qui se tient les 30 novembre et 1er décembre à Helsinki. Depuis le début 2015, l’Europe a investi plus de 3 milliards de dollars par trimestre dans le tech, d’après le rapport. Parmi les technologies de pointe, l’IA et la blockchain placent d’ailleurs l’Europe comme la mieux placée pour obtenir un statut de leader mondial. « Nous n’avons pas à rougir devant les Etats-Unis et la Silicon Valley », affirment de nombreux investisseurs croisés dans les allées de l’événement. @LUsineDigitale).

#Energie

L’autoconsommation d’électricité n’est pas encore très répandue en France. Seuls quelque 20 000 foyers français, selon diverses estimations, la pratiqueraient aujourd’hui. Pourtant, d’après un sondage mené par Opinionway pour le syndicat Enerplan en 2016, 86% des Français savent qu’il est possible de produire sa propre électricité grâce à des panneaux solaires. Ils sont également 47% à se dire prêts à investir dans un équipement photovoltaïque pour, à terme, consommer l’électricité qu’ils produisent. (@LaTribune).

#CryptoMonnaie

Une plateforme de minage de bitcoins piratée, butin de 64 millions de dollars. Au XXe siècle, les braqueurs faisaient irruption dans les banques l’arme au poing dans le but d’amasser des liasses de billets. Désormais, ils disposent d’une autre option lucrative : le hacking. NiceHash vient de l’apprendre à ses dépens. Jeudi 7 novembre, cette plateforme de minage de bitcoins basée en Slovénie a suspendu ses activités pendant au moins 24 heures après avoir été victime d’un énorme « casse ». Des pirates lui ont dérobé un portefeuille de 4.700 bitcoins, soit l’équivalent de près de 63,9 millions de dollars au cours du moment, a indiqué Andrej P. Skraba, responsable du marketing de la plateforme. L’entreprise évoque une attaque « vraiment professionnelle réalisée avec des outils très sophistiqués ». Elle invite ses utilisateurs à changer de mot de passe et a indiqué tenter d’identifier l’origine du hacking le plus rapidement possible. (@LesEchos).

Petro, Estcoin: les cryptomonnaies d’État, coup de com’ ou pari vers l’avenir ? Le bitcoin et les autres cryptomonnaies n’ont qu’à bien se tenir. Dans les prochains mois, ces devises virtuelles et décentralisées pourraient se retrouver en concurrence directe avec d’autres, gérées directement par les États. Dernier pays en date à avoir fait part de son intérêt: le Venezuela. Dimanche, le président Nicolas Maduro a annoncé la création future d’une nouvelle devise de ce type: le Petro. Et contrairement à la grande majorité des cryptomonnaies existantes, celle-ci serait gérée par l’État. Mais avant d’aboutir, le projet devra surmonter des défis techniques et économiques de taille. (@LExpress).

#RealiteVirtuelle

La réalité virtuelle va s’étendre à chaque recoin du monde professionnel, déclare Jason Rubin, VP d’Oculus. Produire du contenu de qualité reste l’un des défis majeurs de la réalité virtuelle. Les consommateurs n’investissent pas dans une plate-forme s’ils n’y trouvent pas de contenu satisfaisant, mais les développeurs ne créent pas pour une plate-forme si l’audience n’est pas suffisamment importante pour garantir un retour sur investissement. Oculus s’est positionné en leader sur cette problématique en finançant sans ciller tout un écosystème autour de sa vision. L’homme à la tête de cet effort est Jason Rubin, « VP of Content » au sein de l’entreprise. @LUsineDigitale s’est entretenu avec lui lors d’un évènement Oculus Unwrapped, à Londres, pour faire le point sur l’évolution de la stratégie d’Oculus au cours des prochaines années.

#LaVoixDansLesMedias

3/8 – Spectacle vivant : des voix imaginaires aux monstres vocaux. Voix augmentée, démultipliée, synthétique… La rencontre entre les technologies vocales et le spectacle vivant était inévitable. Fruit de nombreuses recherches, des outils intégrés au cœur du processus de création interagissent avec la voix humaine et enrichissent la dramaturgie. (@InaGlobal).

4/8 – Interfaces vocales : attention, dangers ! Les assistants vocaux se multiplient, tels Siri ou Google Now. Demain, ils occuperont une place considérable dans l’économie réelle et émotionnelle. La voix, comme appendice des outils, jouera un rôle prépondérant dans la fusion homme-machine qui se profile. (@InaGlobal).

07 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 7 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#HautDebit

Les communes fibrées réunies pour penser la ville de demain. Dans le Val-d’Oise, douze villes sont déjà raccordées à plus de 85 % au très haut débit par Orange (qui couvre 80 % des villes du département), soit 135 000 logements. C’est donc le quatrième département le plus raccordé d’Ile-de-France après Paris, les Hauts-de-Seine et les Yvelines. La fibre, cette autoroute sans limite de vitesse où les données locales peuvent transiter à vive allure, ouvre des perspectives pour les villes que l’on ne soupçonne pas encore totalement. Que l’on soit pour ou contre ce concept de « cyberville », le déploiement du très haut débit en ouvre la voie. Imaginez une ville où vous pouvez travailler de chez vous, où votre médecin pose un diagnostic à travers un écran d’ordinateur, où votre enfant révise avec un formateur à distance. Votre smartphone pourra vous organiser vos sorties cinéma, spectacles ou vous dire dans quel parking vous garer ou encore qu’un intrus vient de pénétrer dans votre logement… Voici la future ville intelligente, ultra-connectée où les technologies de l’information et de la communication se mettent au service de la collectivité. (@LeParisien_95).

#IntelligenceArtificielle

L’intelligence artificielle, un champ de mines pour les politiques. Les robots intelligents, dotés d’une véritable autonomie de décision au point de pouvoir remplacer l’homme dans l’exercice de tâches intellectuelles, doivent-ils avoir des droits et des devoirs comme un humain, bref bénéficier d’une personnalité juridique ? Cette interrogation philosophique fait les beaux jours de la science-fiction depuis longtemps. Mais elle est tout sauf farfelue ou futuriste : dans un rapport de juin 2016, le Parlement européen s’est prononcé par l’affirmative. Soucieuse de créer un « statut » pour les robots, la Commission des affaires juridiques voudrait que l’UE qualifie de « personnes électroniques » toutes les machines capables de décider et de se déplacer en autonomie. Y compris les robots humanoïdes et les voitures sans conducteur, qui devraient débarquer dans nos villes dans moins d’une décennie. (@latribune).

#Internet

Pour sa 4ème édition consécutive, depuis 2014, la Conférence mondiale sur l’Internet s’est tenue du 3 au 5 décembre 2017, à Wuzhen. Ville d’eau dans l’Est de la Chine, elle a accueilli près de 1 500 personnalités du monde politique et économique, issues de 80 pays. Pour la première fois, Tim Cook et Sundar Pichai, les patrons d’Apple et de Google, ont pris part à l’événement. L’internet chinois fait l’objet depuis longtemps d’un strict contrôle de l’Etat. Une censure connue sous le nom de « Grande Muraille numérique ». Les Chinois n’ont pas accès aux Facebook, Youtube et Twitter. A la tribune, Tim Cook s’est bien gardé de contester la politique chinoise. Tout juste a-t-il estimé que « la technologie du futur devrait être ouverte, créative et sécurisée pour protéger les utilisateurs tout en assurant la confidentialité ». Il a surtout mis en avant les 5 millions d’emplois que sa société a contribué à créer en Chine. (@LeMondefr). À lire aussi : Une conférence mondiale sur l’internet s’ouvre en Chine, pays de la censure (@Tv5MondeInfo).

Malgré la censure, le numérique représente le tiers de l’économie chinoise, selon Pékin. Le numérique représente près du tiers de l’économie chinoise, selon un rapport publié en marge d’une conférence destinée à justifier le strict contrôle de l’internet en Chine. Pékin a considérablement renforcé cette année sa surveillance du numérique, mais le régime communiste a profité de sa quatrième « Conférence mondiale de l’internet » pour affirmer que le cyberespace restait « ouvert » en Chine, même s’il est soumis à des contrôles au nom du bien public. Selon un rapport de l’Académie chinoise du cyberespace publié en marge de la conférence qui s’achève mardi à Wuzhen (est), l’économie numérique se montait en Chine à 22.580 milliards de yuans (2.875 milliards d’euros) en 2016. Cette somme représente 30,3 % du PIB, soit la proportion la plus élevée dans le monde après les Etats-Unis, d’après les auteurs du rapport. (@LePoint).

#Television

Secousse sismique pour l’audiovisuel public en Europe. Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de l’Innovation. « L’audiovisuel public fait parler de lui en ce moment, c’est peu de le dire. Mais derrière les unes provocatrices et les phrases choc, il reste encore de la place pour une vraie réflexion sur l’avenir du secteur et les nécessaires réformes à entreprendre. Une réflexion qui peut trouver à s’inspirer dans la stratégie des autres groupes de l’audiovisuel public en Europe, confrontés eux aussi à la mutation rapide de leur industrie. C’était l’objet d’un colloque organisé cette semaine par la Chaire Audiovisuel & Numérique de l’université d’Assas à Paris. ». Lire la suite sur le site de @MetaMedia.

#Presse

Le journalisme est sauvé, merci aux algorithmes. Algorithmes + journalisme = amour. En tout cas si l’on en croit plusieurs intervenants de la conférence des Nouvelles Pratiques du Journalisme (NPDJ), organisée par l’école de journalisme de Sciences Po lundi 4 décembre. Usbek & Rica est allé y faire un tour, après s’être demandé il y a quelques mois s’il y aurait toujours des journalistes en 2027. La réponse était oui, mais. (@usbeketrica).

#LaVoixDansLesMedias

1/8 – Rythme, intensité, accent : comment les médias formatent la voix. Rythme de l’info continue, jeunisme, tempo pub… les médias de masse sont à la fois reflet et acteur du présent : sous la pression de la concurrence qui les assujettit au flux tendu, radios et télés font émerger de nouveaux formats de voix en se faisant l’instrument de leur normalisation. (@InaGlobal).

2/8 – À la radio, la voix donne à écouter et à voir. La voix, à la radio, crée des mondes particuliers, selon les qualités de timbre et les genres des émissions. Elle tisse avec les auditeurs des liens très forts. Comment vont-ils évoluer à l’heure où les voix se standardisent et que les radios, de plus en plus,deviennent des stations filmées ? (@InaGlobal).

#Publicite

Comment ces 5 géants de l’internet écrasent la pub numérique mondiale. La concentration des revenus publicitaires sur Internet s’accentue, marginalisant les autres acteurs (médias, e-commerçants) qui courent après cette manne. L’essentiel de la croissance de la publicité numérique d’ici 2020 sera capté par cinq grandes plateformes américaines et chinoises -Google, Facebook, Baidu, Alibaba et Tencent- selon une étude publiée par Zenith, agence média du groupe Publicis. Ces cinq plateformes qui représentaient 72% des investissements numériques en 2016, ont capté 83% de la croissance des investissements publicitaires numériques sur la période 2014/2016. (@BFMBusiness). A lire aussi : Pas de rebond publicitaire en France en 2018 (@Challenges).

Comment la Blockchain pourrait révolutionner la publicité en ligne. Depuis quelques années, le secteur de la publicité en ligne ne cesse de muter. La domination de plus en plus forte de Google et de Facebook, qui concentrent à eux seuls 76% des investissements digitaux en dehors de la Chine en 2016 et 99% de la croissance sur le numérique en 2016, celle des grandes plateformes comme le français Criteo, la publicité programmatique qui remplace progressivement l’achat/vente en direct, ou encore l’intelligence artificielle, qui tend à renforcer Google et Facebook en raison de leur capacité à collecter les données, bouleversent le secteur. Au détriment des acteurs « historiques », comme les agences médias, qui ne cessent de voir leur part du gâteau se réduire. Parallèlement, de nouvelles menaces inquiètent, comme la popularité des adblockers ou encore l’essor spectaculaire de la fraude publicitaire, qui fait son lit du manque de transparence lié à la multiplication des intermédiaires. (@latribune).