20 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 20 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Nature

x Légende image : L’ours brun fait partie, avec le vison d’Europe et la rhinolophe de Méhely (une chauve-souris), des trois espèces « en danger critique ».  Photo : Philippe Clément / Belga Mag / Afp. A lire : Ces espèces menacées en France. Huit ans après la première évaluation, la situation s’est passablement aggravée en France. L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a publié, vendredi 17 novembre, une actualisation de sa liste rouge des espèces menacées. Elle révèle que la situation s’est aggravée pour les espèces terrestres (33 % menacées ou quasi menacées contre 23 % en 2009) comme pour les espèces marines (32 % menacées ou quasi menacées contre 25 % en 2009). (@franceinfo).

#Climat

L’après Trump : inquiétude à Pittsburgh, une ville américaine qui a misé sur l’écologie. Après l’élection présidentielle de Donald Trump aux Etats-Unis, les inquiétudes pour l’écologie résonnent à la COP22, organisée à Marrakech jusqu’au 18 novembre. Les craintes s’expriment aussi dans les villes américaines qui ont choisi de prendre à bras le corps le problème de la pollution et d’investir sur l’économie verte. C’est le cas à Pittsburgh, en Pennsylvanie, un Etat tombé dans l’escarcelle de Trump. La ville fait toujours partie des secteurs américains les plus pollués, mais la mairie s’est engagée dans la relance économique grâce à des start-up spécialisées dans l’écologie. (@franceinfo).

Bill Peduto, le maire de Pittsburgh a tweeté : « Je peux vous assurer que nous suivrons les directives de l’accord de Paris pour notre peuple, notre économie et notre futur » et d’ajouter dans un tweet suivant : « C’est maintenant aux villes de prendre le contrôle. » Paris, Montréal, Mexico & New York aux couleurs du Climat. Plus que jamais unies, les villes sont prêtes à relever le défi #Cities4Climate. (@ladepechedumidi).

#Ville

À Mulhouse, une cité numérique dans une ancienne usine. C’est dans le quartier de la Fonderie qu’ouvrira, en septembre 2018, KM0, le village numérique où se côtoieront start-up, entreprises, centre de formation et logements… Une étape de plus dans le processus de reconversion du « Manchester français » qui, au siècle dernier, brillait dans l’industrie mécanique. A quelques minutes du centre ancien et de la gare, KM0 prend ses quartiers dans des bâtiments de l’usine désaffectée de la Société alsacienne de constructions mécaniques (SACM). (@F3Alsace ). A lire aussi : Avec kilomètre zéro, Mulhouse tient sa cité numérique (@lemondefr).

#Société

Comment les « crapauds fous » veulent sauver le monde. Les « crapauds fous » se définissent comme ceux qui pensent et avancent à contre-courant. Un travail d’abord intérieur, pour ensuite changer le monde et « hacker l’avenir ». Dans leur Manifeste, ils appellent chaque citoyen à les imiter, pour contrer le triple péril, climatique, technologique et démocratique qui menace l’espèce humaine. Thanh Nghiem, à l’initiative du Manifeste, nous a expliqué son projet. « À la saison des amours, mus par un instinct grégaire, les crapauds migrent tous dans la même direction. S’il leur faut traverser des routes, ils se font alors massivement écraser sous nos pneus. Seuls survivent les individus atypiques qui vont à contre-courant ou s’aventurent dans les tunnels conçus sous les routes à leur intention. Leurs congénères pourraient les traiter de fous… C’est pourtant grâce à eux que l’espèce survit. » Ainsi commence le Manifeste des crapauds fous, paru en octobre 2017 aux éditions Massot. (@usbeketrica).

#Commerce

Auchan et Alibaba s’associent dans la distribution en Chine. Le groupe de grande distribution français Auchan va s’allier au géant chinois du commerce électronique Alibaba pour développer le commerce physique et numérique en Chine, ont annoncé les deux distributeurs lundi 20 novembre dans un communiqué commun. Aux termes de leur alliance, Alibaba, propriété du multimilliardaire Jack Ma, va investir 2,44 milliards d’euros dans Sun Art Retail Group, l’un des principaux exploitants d’hypermarchés en Chine, dont Auchan possède plus du tiers du capital. L’alliance vise à combiner l’expertise des deux entreprises dans le commerce traditionnel et la vente en ligne, selon le communiqué. « La nouvelle alliance permettra à l’ensemble des activités de Sun Art de bénéficier de l’écosystème digital d’Alibaba », expliquent-elles. (@LeMondefr).

#Agriculture

Une agriculture 100 % biologique pourrait nourrir la planète en 2050. Les bénéfices du bio pour la santé et pour l’environnement sont aujourd’hui prouvés. Mais pour ses contempteurs, ce type de production ne pourrait pas être généralisé, faute de rendements suffisants pour subvenir aux besoins d’une planète à la démographie galopante. Une idée répandue que réfutent des chercheurs européens dans une nouvelle étude publiée par la revue Nature Communications, mardi 14 novembre. Dans ce travail, le plus abouti sur la question, ils affirment qu’il est possible de nourrir plus de 9 milliards d’êtres humains en 2050 avec 100 % d’agriculture biologique, à deux conditions : réduire le gaspillage alimentaire et limiter la consommation de produits d’origine animale. Et ce, sans hausse de la superficie de terres agricoles et avec des émissions de gaz à effet de serre réduites. Un défi de taille, alors que le bio ne représente que 1 % de la surface agricole utile dans le monde – 6 % en France. (@LeMondefr).

#Culture

Paris : une nouvelle salle d’art numérique dans une ancienne fonderie Dans une ancienne fonderie XIXe siècle de la rue Saint-Maur (XIe), l’opérateur privé Culturespaces ouvrira le 13 avril 2018 un centre d’art numériques où sera projeté des reproductions monumentales d’œuvres d’art. La première exposition sera consacrée à Klimt. « Les projections occuperont tous les murs et le sol, soit 3 300 m2, détaille Bruno Monnier, président de Culturespaces. Le public sera littéralement immergé dans l’image en mouvement et dans le son grâce à la plus grande installation fixe de vidéo projection au monde. Ce sera une expérience totale ». « Avec le numérique, on attire notamment tout un public qui ne rentrait pas dans les musées traditionnels » souligne Bruno Monnier. (@LeParisien_75). À lire aussi : En 2018 à Paris, un ‘musée numérique’ vous plongera littéralement dans l’art (@KonbiniFR).

#Transyumanisme

« Un autre transhumanisme est possible ». La « déclaration technoprogressiste » née en 2014 à Paris a été revue et augmentée par les transhumanistes réunis à Bruxelles pour le colloque TransVision 2017 du 9 au 11 novembre. « Notre vision inclut une abondance durable d’énergie propre, de nourriture saine, de biens matériels, de soins de santé abordables, d’intelligence globale, de bien-être mental, de temps de créativité – permis par une application des technologies convergentes, sans laisser personne sur le côté », écrivent ainsi les rédacteurs de la déclaration.Marc Roux, le président de l’Association française transhumaniste (AFT) qui a organisé le rassemblement, a répondu aux questions de @usbeketrica. A ses yeux, le progrès technologique peut être le creuset d’un progrès humain et social, à condition que les pouvoirs publics s’emparent enfin du sujet.

Une vie numérique éternelle en 2067 ? Télécharger son cerveau dans un ordinateur. Le thème a été régulièrement exploré par la science-fiction, notamment en 1992 par le film Le Cobaye (The Lawnmower Man, de Brett Leonard), où un jardinier simple d’esprit devient une créature entièrement virtuelle, hantant les réseaux téléphoniques et informatiques. Dans La Cité des permutants, Greg Egan imagine un futur (en 2045) où le téléchargement des consciences s’est généralisé : on peut sauvegarder l’intégralité des connexions neuronales d’un cerveau, et les plus nantis utilisent le procédé pour devenir immortels, et poursuivre leur vie dans un monde virtuel régi par ses propres règles. Mais qu’en est-il dans la réalité ? Quand des chercheurs pensent y trouver une voie vers l’immortalité, d’autres préviennent qu’ils n’obtiendront aux mieux que pâle copie de l’être conscient qu’ils étaient. (@usbeketrica).

« Transferts » : et si vous pouviez changer de corps ? Après Trepalium, Arte renouvelle le pari de l’anticipation avec la série Transferts, diffusée les jeudi 16 et 23 novembre, et disponible depuis le vendredi 10 novembre sur le site d’Arte. Parce qu’il y est question de transhumanisme et d’un futur qui interroge les dérives de la science, Usbek & Rica s’est empressé de voir les six épisodes, et vous raconte (sans spoilers).