22 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 22 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Espace

xCe que l’on sait d’Oumuamua, l’astéroïde provenant d’un autre système solaire. Il s’appelle Oumuamua, un mot hawaïen qui signifie « le messager ». Un mystérieux objet rocheux ayant la forme d’un cigare, détecté en octobre dans l’espace, provient bien d’un autre système solaire. L’information a été confirmée lundi 21 novembre par des astronomes, dont les résultats de l’analyse des données paraissent dans la revue britannique Nature (en anglais). Cette observation sans précédent d’un astéroïde extrastellaire ouvre une nouvelle fenêtre sur la formation d’autres mondes stellaires dans notre galaxie, la Voie lactée. Voici ce qu’il faut retenir de cette découverte. (@franceinfo). Crédit photo : Une vue d’artiste de l’astéroïde Oumuamua. (SIPA).

#Ville

Traiter les données, un défi pour construire les territoires intelligents Près de six collectivités sur dix ont lancé des projets ou entamé une réflexion pour devenir un « territoire intelligent » et améliorer ainsi la qualité de vie des citoyens, selon une étude exclusive @Lagazettefr – Caisse des dépôts. Elles devront traiter et sécuriser des millions de données, sans porter atteinte aux informations personnelles des citoyens. (@Lagazettefr).

L’enjeu de la ville intelligente : Bill Gates et Google vont lancer leurs expérimentations ! La ville intelligente couramment appelée « Smart City » représente les enjeux des métropoles de demain. De nombreuses villes se tournent vers cette tendance futuriste portant sur les nouvelles technologies qui n’est pas approuvée par la majorité des Français. Alors que des métropoles françaises comme Toulouse Métropole ont opté pour une démarche Smart City sur le long terme, aux États-Unis, c’est une ville exclusivement « intelligente » qui sera créée par Google afin d’avoir un centre d’expérimentation en situation réelle alors que Bill Gates aurait investi 80 millions de dollars pour créer une Smart City dans le désert. De quoi observer les avancées et d’en tirer les premières conclusions. (@BlogToulouse).

L’innovation doit se mettre au service des citoyens. L’innovation, comme le numérique, est une composante du développement des territoires qui permet à l’humain de s’adapter à son environnement et de progresser au quotidien, en favorisant l’intégration et le lien social », explique Florian Mercier, conseiller municipal de la commune de Toussieu en région Auvergne Rhône Alpes. Pour ce dernier qui travaille dans le domaine de la Smart City, il est impératif de ne pas mettre à l’écart l’usager, lequel doit rester partie prenante des démarches d’innovation entreprises par les collectivités et les entreprises. « Le numérique est au service du citoyen et non le contraire. C’est en tout cas la vision que nous prônons au sein de l’association La Ville Intelligente Citoyenne (LVIC) à laquelle j’adhère », poursuit l’élu rhodanien « Il en est de même pour l’innovation. Un développement, aussi intelligent et technique soit-il, ne vaut absolument rien s’il n’est pas développé dans l’intérêt de tous ». (@villeintelmag).

Conversation avec Brigitte Métra : entre smart city et human city. Brigitte Métra interviendra le 30 novembre 2017 à 17h dans le cadre des Tribunes de la Presse à Bordeaux, autour du thème « les villes du futur. Le Futur des villes ». The Conversation est partenaire des Tribunes de la Presse 2017 du 30 novembre au 2 décembre. Brigitte Métra explique : L’attractivité d’une ville est symbolisée par sa dynamique économique, son pouvoir politique et ses offres culturelles. Aujourd’hui, nous sommes au point culminant de la courbe de Gauss, un trop-plein généralisé : trop de densité, trop de pollution, trop de stress… L’individu recherche un retour à la qualité de vie. L’humain reprend le pouvoir au sein de la ville. Celle-ci doit lui offrir plus qu’un travail, elle doit aussi offrir un véritable avenir. Internet permettant de travailler partout il permet un retour à des villes à taille plus humaine, des villes comme Bordeaux, Marseille ou Nantes. » (@FR_Conversation).

#InternetDesObjets

L’IoT dans la chaîne d’approvisionnement. Comment la RFID et l’Internet des objets permettent-ils d’intégrer le concept de chaîne d’approvisionnement dans le futur ? L’avenir est certainement prometteur pour la chaîne d’approvisionnement connectée à l’Internet des objets. On s’attend à ce que le secteur explose au cours des prochaines années, passant de 2 milliards d’objets en 2006 à 200 milliards d’ici 2020. Ce sera environ 26 objets intelligents pour chaque être humain sur Terre ! Presque toutes les industries ont bénéficié de l’intégration IoT. Les dispositifs optimisés aident considérablement à augmenter l’efficacité de la chaîne d’approvisionnement. Selon un rapport d’IDC et de SAP, la plupart des industries seront en mesure d’augmenter de manière mesurable la productivité d’un impressionnant 15 %. Voici comment l’IoT apporte le concept même de la chaîne d’approvisionnement dans le futur. (@iatranshumanism).

#Monnaie

Le Bitcoin va-t-il bientôt devenir incontournable ? Le Bitcoin, il y a ceux qui se l’arrachent et ceux qui ne savent pas ce que c’est. Pourtant, sa valeur a explosé depuis septembre : cette monnaie virtuelle deviendrait-elle incontournable ? (@Monkey_Media).

https://youtu.be/vAhNqm5cjHM

#Internet

La neutralité du net est vitale pour la transformation digitale. Aux États-Unis, on pensait que la question de la neutralité du net avait été réglée en 2015 par décision de la Federal Communications Commission (FCC). C’était sans compter sur la remise en cause de cette décision par l’administration Trump, faisant suite aux dernières déclarations du président de la FCC, par ailleurs reconduit pour 4 ans, qui qualifiait entre autres la neutralité du net « d’erreur ». La FCC a engagé un processus visant à remettre en cause le principe de neutralité du net . Une attaque frontale pour bon nombre d’acteurs, simples utilisateurs ou entreprises de technologies, pour qui la neutralité du net est un principe fondamental d’Internet. (@LesEchos).

#TheseBotsAreMadeForTalking

Chatbots : Pourquoi un tel engouement de la part des entreprises ? Natural Langage Processing, Intelligence Artificielle, Machine Learning, reconnaissance textuelle, vocale, voire visuelle, intégration inter-systèmes… : autant de technologies qui permettent à un Chatbot d’exister et d’être performant dans les missions relationnelles qu’on lui confie, qu’il s’agisse de support client ou de processus métiers plus complexes (stock, achat, RH, Help Desk informatique…). Dans un environnement économique toujours plus exigeant et concurrentiel, la mission des Chatbots est d’apporter réactivité, instantanéité et qualité de services à des utilisateurs aujourd’hui ultra-connectés. De multiples start-ups et de grands acteurs historiques se sont lancés sur ce marché prometteur, mais que pensent réellement les entreprises clientes de ce phénomène encore naissant ? (@ComarketingNews).

#Securite

Face à l’évolution des menaces, la sécurité passe au numérique. Face à une menace atomisée, les technologies numériques se généralisent afin de détecter les signaux faibles, précurseurs d’attaques, freiner et/ou empêcher le passage à l’acte, accélérer la prise de décision et améliorer l’efficacité des interventions. « Beaucoup de produits et services intègrent les technologies numériques, de l’Intelligence artificielle à l’Internet des objets en passantpar le big data et la cybersécurité », souligne Marc Darmon, directeur général adjoint de Thales, en charge des systèmes d’information et de communication sécurisés. Ces logiciels intelligents de reconnaissance faciale, détection de comportement anormal, de traitement de grandes masses de données… sont intégrés dans des caméras de vidéosurveillance, des smartphones sécurisés, des clefs de cryptage, des centres de commandement, des drones. Ils sont déployés dans le monde physique et dans le monde virtuel où les entreprises sont la cible de plus de la moitié des cyberattaques. (@Le_Figaro).

#Cyberguerre

Prochaines guerres ? Dans le cyberespace ! Qui aurait prédit qu’on regretterait un jour la compétition entre les puissances nucléaires ? Pourtant, comme l’écrivent George Perkovich et Ariel E. Levite, les éditeurs du livre collectif, Understanding Cyberconflict, pour tenter de penser la cyberguerre, on est bien obligé de procéder par analogies. La cyberguerre pourrait se révéler aussi dangereuse que le risque nucléaire. Pourquoi ? Parce qu’on avait appris à gérer celui-ci. Pas encore celle-là. Et qu’un cyberconflit, mal maîtrisé, peut déclencher le processus classique d’ascension aux extrêmes. La cyberguerre repose sur l’usage de technologies parfaitement innocentes et pacifiques, celles de l’information et de la communication, l’interconnexion mondiale des réseaux. Dans le cas du numérique et d’internet, c’est la technologie elle-même qui fournit directement des moyens utilisables non seulement pour espionner l’adversaire, mais pour neutraliser ses capacités militaires en désorganisant sévèrement son système de commandement et de contrôle, en rendant ses systèmes de défense inopérants. (@franceculture).