06 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 6 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#InternetDesObjets

xLe juteux marché des jouets connectés. Comme les grands ! Alors que le terme « connecté » s’associe maintenant à une multitude d’objets du quotidien des parents, il n’est pas étonnant de voir leurs enfants commander pour Noël des jouets agrémentés d’une application mobile voire d’un jeu vidéo. Comme les petits ! Des adultes n’hésitent également plus à acheter des jouets connectés en vue de les collectionner, expliquait Juniper Research dans une étude parue cet été. Les analystes tablaient sur la vente de 224 millions de jouets connectés dans le monde en 2017. Le marché des jouets connectés pèse déjà 4,9 milliards de dollars de revenus cette année, estiment les experts dans leur étude. A titre de comparaison, le marché du jouet non connecté a pour la première fois dépassé les 90 milliards de dollars, selon les calculs du cabinet d’étude de marché NPD, qui constate un premier semestre 2017 en croissance de 3 %. (@LesEchos).  Vie privée, données personnelles, contact avec des inconnus… Quels sont les jouets connectés à éviter ?  (@franceinfo).

La croissance du jouet connecté à l’épreuve des polémiques sur la sécurité. Cayla se présente comme une poupée à qui les enfants peuvent parler comme à une amie. Sauf qu’elle ne leur dit pas tout et peut même les mettre en danger, à en croire la Commission nationale informatique et liberté (Cnil). Le gendarme qui protège la vie privée des internautes français a rendu public, lundi, la mise en demeure qu’elle adresse à Genesis Industries Limited. Cette société fabrique ce jouet connecté à une application mobile et conçu pour répondre à toutes les questions des enfants. La Cnil reproche à l’entreprise basée à Hong-Kong une « atteinte grave à la vie privée en raison d’un défaut de sécurité » sur la poupée Cayla et sur le robot I-Que. Ses enquêteurs ont constaté qu’une personne située à neuf mètres d’un de ces jouets pouvait entrer en conversation avec l’enfant rien qu’en se connectant au Bluetooth de l’appareil – y compris si elle se trouve à l’extérieur du bâtiment où se trouve l’enfant. La Cnil reproche aussi à la société de ne pas avoir informé les parents des traitements de données personnelles mis en oeuvre. (@LesEchos).

La Cnil veut déjouer les failles de sécurité des objets connectés. Des analystes prédisent la vente de 224 millions de jouets connectés dans le monde en 2017. Connectés à internet, ces jouets échangent vos informations personnelles avec un serveur, à partir d’une application téléchargeable sur portable ou smartphone. Parfois, ils possèdent même une caméra ou un micro afin que les enfants puissent discuter avec eux. Ce sont des jouets « intelligents »… mais pas sans failles de sécurité. La Cnil, la Commission nationale informatique et libertés, pointe l’absence de sécurisation de certains de ces jouets. N’importe qui peut intercepter les échanges et même faire parler le robot ou la poupée. Mathias Moulin, directeur adjoint à la Cnil alerte sur « ce fort enjeu de sécurisation parce que si n’importe qui peut intercepter ces conversations, il y a un risque d’atteinte à l’intimité » (@franceinfo).  A lire aussi : Sécurité : la Cnil accuse deux jouets connectés d’atteinte grave à la vie privée des enfants (@FigaroTech).

Qu’est-ce qu’un jouet connecté ? Il n’existe pas de définition universelle du jouet connecté. On peut donc le reconnaître aux fonctionnalités qu’il comporte comme la connexion à Internet en Wi-Fi ou à un autre appareil par Bluetooth, la géolocalisation, une caméra, avec microphone, le stockage de tous les données en ligne (dans le cloud).

#MediaSocial

Avec Messenger Kids, Facebook veut toucher les enfants de 6 à 12 ans. Facebook s’attaque à une nouvelle cible potentielle : les enfants. Alors que le réseau social est officiellement interdit d’accès avant 13 ans, l’entreprise de Mark Zuckerberg vient d’annoncer le lancement d’une application de messagerie dédiée aux 6 – 12 ans. Baptisée Messenger Kids, l’application est uniquement disponible aux Etats-Unis et sur les produits Apple (iPhone, iPad et iPod Touch) pour le moment. Elle devrait être disponible « dans les prochains mois » sur Android, précise Facebook dans un communiqué de presse. Comme l’application traditionnelle, Messenger kids permet aux enfants d’envoyer des messages, des photos, des vidéos ou encore des GIF – ces images qui se répètent en boucle après quelques secondes. La base de données des GIF, des stickers et des masques virtuels ont été « spécialement choisis et sont adaptés aux enfants », assure Facebook. En revanche, les jeunes ne pourront pas réaliser de transaction financière, une fonction qui a été rajoutée récemment par Facebook. La plateforme précise également qu’il n’y aura pas de publicité sur Messenger kids. (@latribune).

#Ville

Enjeux 2030 : vers un éclairage urbain intelligent et écolo ? L’un des défis de développement les plus importants du XXIe siècle », c’est de cette manière que John Wilmoth, directeur de la Division de la population de l’ONU, a résumé il y a trois ans les enjeux liés à l’aménagement et l’adaptation de l’espace urbain. Et pour cause, depuis 2014, plus de la moitié de la population mondiale vit dans les villes, et ils devraient être encore 2,5 milliards supplémentaires à l’horizon 2050. La ville du futur se veut plus écologique, plus attractive, mieux organisée. « La technologie permettra une meilleure gestion de la ville, de ses déchets, de son éclairage, du chauffage urbain, ce qui permettra d’optimiser et d’être plus efficace donc plus performant énergétiquement », expose Marc Aurel, designer spécialisé dans l’urbanisme. L’éclairage des métropoles, particulièrement énergivore, sera au centre de ces mutations.

#Monnaie

Le bitcoin est très loin d’être une vraie monnaie. Il valait 1 cent en 2010, 5000 dollars il y a deux mois, plus de 10.000 dollars aujourd’hui. La courbe en forme d’ascension verticale de la valeur du bitcoin, la désormais célèbre monnaie virtuelle, est belle à observer comme l’image satellite d’une tempête tropicale en formation. Fascinante et inquiétante à la fois. Frustrante aussi : chacun la regarde en se demandant bien pourquoi il n’en a pas acheté un peu quand cela ne valait rien! La tentation de la culbute facile est d’ailleurs en train de gagner le grand public. Ce qui explique peut-être l’offensive récente des voix les plus respectées du monde économique et financier contre le bitcoin. C’est « une escroquerie », selon le patron de la première banque américaine Jamie Dimon, « une menace pour la stabilité financière », selon Randall Quarles, vice-président de la Fed. Deux Nobel d’économie aussi différents que l’Américain Joseph Stieglitz et le Français Jean Tirole ont aussi sonné l’alerte. Pour le premier, le bitcoin est une « bulle », et il « faudrait l’interdire ». Pour le second, il n’a ni « valeur intrinsèque » ni « réalité économique ». (@FigaroVox).

Pourquoi il faut prendre le bitcoin très au sérieux. Voilà une semaine qu’on ne parle que de ça et pourtant, avouez-le, vous n’avez toujours rien compris au bitcoin. Vous savez que c’est une monnaie virtuelle. Mais quel est l’intérêt d’une monnaie avec laquelle on ne peut quasiment rien payer au quotidien ? Vous savez que c’est un formidable instrument de spéculation. Que si vous aviez eu la bonne idée d’en acheter pour une petite centaine d’euros il y a sept ans, vous seriez aujourd’hui millionnaire. Mais vous savez aussi que  la bulle de ce nouvel or numérique ne demande qu’à éclater. Et pourtant, il faut prendre le bitcoin très au sérieux. Notre incrédulité face à ce phénomène est sans doute la même que celle que nous avions devant l’avènement d’Internet, devant les premiers réseaux sociaux ou la création de Wikipedia. Alors oui, le bitcoin est un instrument très difficile à saisir. Oui, il est parfois utilisé pour blanchir l’argent sale ou financer des activités illicites. Oui, l’emballement actuel des marchés est parfaitement irrationnel, et les épargnants qui seraient tentés de prendre le train en marche ont intérêt à apprécier les montagnes russes. (@LesEchos).

Le bitcoin est-il une monnaie ? Chronique de Bertrand Jacquillat, professeur émérite des universités, cofondateur d’Associés en Finance. Le bitcoin a toutes les caractéristiques d’une monnaie réelle. Il reste cependant trop volatil et comporte encore de nombreux risques. Dans une conférence prononcée récemment à la Banque d’Angleterre, Christine Lagarde faisait cette mise en garde : « Naguère, certains experts prétendaient que les ordinateurs personnels n’avaient aucun avenir et que la seule utilité des tablettes serait de servir de plateau dispendieux pour tasses à café. Aussi, je ne pense pas qu’il soit opportun de rejeter les monnaies virtuelles d’un revers de la main. » Lire la suite sur le site @LesEchos.

#IntelligenceArtificielle

« L’homme est-il une espèce en voie de disparition ? ». Les robots vont-ils supplanter les êtres humains? Ce qui n’était hier qu’un scénario de science-fiction pourrait devenir une réalité dans à peine quelques décennies avec l’avènement de l’intelligence artificielle. C’est la thèse soutenue par le chirurgien et neurobiologiste Laurent Alexandre dans son dernier livre, La Guerre des intelligences (JC Lattès). Pour Jean-Marie Le Méné, auteur de Les Premières Victimes du transhumanisme (Pierre-Guillaume de Roux) et président de la Fondation Jérôme-Lejeune, premier financeur de la recherche sur la trisomie 21, aucun logiciel ne pourra jamais imiter la complexité de l’âme humaine. Le vrai danger pour l’avenir de l’homme est la marchandisation de la vie. (@FigaroVox).

#JeuVideo

« V-Rally », « Test Drive », « The Crew »… Comment Lyon a révolutionné les jeux de course. A Lyon, il y a des bouchons, mais il y a aussi des voitures qui roulent vite – fussent-elles en pixels. De Test Drive à V-Rally, de WRC à Need for Speed, plusieurs des plus prestigieuses simulations automobiles du monde ont été conçues sur les berges de Saône. Et cette tradition reste vivace. Mercredi 29 novembre, Ubisoft a inauguré les nouveaux locaux villeurbannais d’Ivory Tower, qui sortira son prochain jeu de course en monde ouvert, The Crew 2, en mars. Vendredi 1er décembre, le studio de développement historique de la région, Eden Games, publie sur Nintendo Switch Gear. Club Unlimited, sa dernière création en date sur consoles. D’autres, comme Kylotoon, développent WRC, encore une série automobile. (@Pixelsfr).

05 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 5 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Migration

xLes frontières de l’ignorance avec Catherine Wihtol de Wenden. Catherine Wihtol de Wenden, politologue, juriste, chercheuse au CNRS, spécialiste des migrations internationales. Son ouvrage La question migratoire au XXIème siècle : Migrants, réfugiés, relations internationales est réédité dans une version actualisée (Presses de Sciences Po, septembre 2017). Que se passe-t-il en Libye ? Un trafic qu’on ne saurait voir, des migrants vendus comme des bêtes sur un marché, des conditions extrêmes d’exploitation, les images de CNN suivies par la colère virale de Claudy Siar de RFI, suffiront-elles à réveiller les consciences ? Qu’est-ce que la mise en esclavage des migrants et au-delà la crise des réfugiés révèlent de notre incapacité à agir ? Pour Catherine Wihtol de Wenden, « La citoyenneté ne peut plus être limitée à la définition de 1789. Elle s’est enrichie avec la dimension de mobilité européenne. Il faut démocratiser le droit à la mobilité. » (@franceculture). Légende image : Frontière entre le Mexique et les Etats-Unis à Tijuana• Crédits : GUILLERMO ARIAS – AFP. https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2017/12/b3f69406-e9f6-4338-801b-e34a0d656a40/738_border.jpg

#Ville

Smart city : « L’hyper-technicisation laisse peu de place au citoyen ». Jacques Priol, auteur de l’ouvrage « Le big data des territoires », récemment publié aux Éditions Fyp, est fondateur et directeur de mission du cabinet de conseil et stratégie Civiteo. Il met en garde les collectivités sur la nécessité de prévoir la maîtrise de leurs données dans les stratégies de smart city. Il réagit notamment aux résultats d’une étude menée par La Gazette et la Caisse des dépôts, consacrée aux « Territoires intelligents ». (@Lagazettefr).

#Agriculture

Jusqu’où le robot peut-il remplacer l’homme en agriculture ? Les technologies du futur s’emparent de l’agriculture comme des autres domaines. Les robots, déjà présents pour la traite des vaches, arrivent dans les champs légumiers comme de céréales. Derrière ces impressionnants tracteurs sans pilotes ou autres désherbants autonomes, la sempiternelle question : quid de la place de l’homme ? Lire l’article de Christophe Morineau-Cooks sur le Forum international de la robotique agricole (@ atlantico.fr).

#Logement

Airbnb: une carte bancaire et des zones grises. Une nouvelle histoire à dormir debout? Les semaines passent et les polémiques s’enchaînent pour le spécialiste de la location touristique, Airbnb. Après l’épisode du nombre de nuitées bloqué déjà imposé par la loi, voici que la plateforme est aujourd’hui accusée d’avoir proposé à ses hôtes un moyen de paiement très avantageux sur le plan fiscal. Ce vendredi, franceinfo révèle en effet que le site offre la possibilité à ses clients d’encaisser leurs « loyers » sous la forme d’une carte bancaire prépayée. Ce service, proposéla société Payoneer, dont les comptes bancaires sont basés à Gibraltar (considéré comme un paradis fiscal), permet théoriquement à son propriétaire de payer dans n’importe quel établissement ou de retirer du liquide dans n’importe quel distributeur. La carte, une MasterCard, est seulement « brandée » au nom de la plateforme. Avantage: des frais de fonctionnement minimum, que ce soit au retrait ou pour les virements internationaux. (@LExpress).

#Economie

Revenir sur la 6ème édition du Positive Economy Forum, de Jacques Attali, au Havre du 4 au 7 octobre. Pour la 6ème année consécutive, la ville du Havre accueille le Forum de l’économie positive. Il sera le théâtre de moments uniques, au contact de personnalités exceptionnelles, avec un but : décupler l’impact des acteurs positifs pour accélérer la transformation du territoire et amplifier l’impact positif de l’économie positive territoriale. (@franceinfo). A lire aussi : L’économie positive en forum au Havre (@F3htenormandie), Positive economy au Havre. Comment rendre le monde meilleur ? (@ouestfrance).

A voir  : Ce sera quoi un territoire positif en 2517 ? Comment y vivra-t-on ? Avec Joël de Rosnay, Président Exécutif, Biotics International, Conseiller du Président d’Universcience, Paul Jorion, Anthropologue et Professeur associé, Université Catholique de Lille et Jacques Attali, Président, Positive Planet

A relire #PEF2016: « Il faut échapper à la dictature du court terme » (@Challenges).

#Monnaie

Le fabuleux destin des frères Winklevoss, milliardaires du bitcoin. Ils ont seulement 36 ans mais c’est comme s’ils avaient déjà vécu plusieurs vies. Ces dernières heures, les jumeaux Tyler et Cameron Winklevoss sont devenus les premiers milliardaires du bitcoin, cette cryptomonnaie qui enchaîne les records. Cet enrichissement rapide tient autant à leur flair imparable, ils ont investi dans le bitcoin dès 2013, qu’à un autre célèbre milliardaire : Mark Zuckerberg. (@LesEchos).

#TheseBotsAreMadeForTalking

Pourquoi Siri a annoncé à tort la mort de Johnny Hallyday. Ne croyez pas tout ce que vous dit votre iPhone. Jeudi 30 novembre, alors que la France entière s’interrogeait sur la disparition de Johnny Hallyday, Siri, l’assistant vocal personnel de Apple, annonçait à tort la mort de la rockstar lorsqu’on lui lui demandait. Aux questions « Est-ce que Johnny Hallyday est mort ? », « A quel âge est mort Johnny Halliday ? » ou encore « Est-ce que Johnny Hallyday est vivant ? », Siri répond systématiquement que la célébrité est décédée, « à l’âge de 74 ans ». Une information vigoureusement démentie par ses proches alors que de nombreuses rumeurs se sont propagées sur les réseaux sociaux tout au long de la journée. Développée pour servir d’assistant à ses utilisateurs, l’application Siri s’appuie notamment sur les ressources trouvées en ligne pour fournir des réponses aux questions posées. Lorsqu’il lui est demandé si Johnny est décédé, Siri recherche donc du côté de Wikipédia, l’encyclopédie à laquelle tout internaute peut contribuer et donc ajouter des informations… vraies ou fausses. (@LExpress).

#Robot

Attention : certains jouets connectés vous espionnent ! Voici deux jouets en vente dans des magasins en France : un robot et une poupée qui parlent. En téléchargeant une application sur téléphone portable ou tablette,internet, les enfants peuvent discuter avec eux. Le problème, c’est que les applications qui permettent de discuter avec la poupée avec le robot ne sont pas sécurisées. Tout le monde peut les télécharger. Pas besoin de code pour accéder au jouet. N’importe qui peut faire parler le robot ou la poupée et poser des questions à l’enfant. (@FrancetvInfo).

Dr Jekyll ou Mr Hyde ? Dr Jekyll ou Mr Hyde ? L’allégorie de Robert Louis Stevenson sur le dédoublement de la personnalité tiraillée entre le bien et le mal pourrait bien servir de support au thème star de l’innovation, l’IA. L’intelligence artificielle n’en finit plus de faire parler d’elle. Ce progrès technologique ouvre des perspectives inégalées pour les uns, mais c’est aussi une révolution chargée de risques et périls pour les autres. Opportunités ou dangers, intelligence logicielle contre intelligence biologique, robots versus humains, Jekyll face à Hyde.Car l’IA est loin de faire consensus. Jusque dans sa définition. De quoi parle-on et que contient ce buzzword du moment ? (LeNouvelEco).

#Musique

« Hello World »: les dessous d’un album composé par l’intelligence artificielle. Le chanteur Stromae est de retour à la musique. Spotify a annoncé la sortie de deux premiers titres d’un album composé par plusieurs artistes, dont le chanteur belge, avec l’aide de l’intelligence artificielle. Cet opus, qui sera dévoilé en janvier prochain, constitue une première mondiale, selon la plateforme de streaming suédoise. Son titre, Hello World, est un clin d’oeil à la formule traditionnellement utilisée dans le monde de la programmation. Interprété par la chanteuse canadienne Kiesza, le morceau Hello Shadow, co-composé par Stromae et l’auteur-compositeur-interprète Benoît Carré, alias Skygge, est d’ores et déjà disponible sur YouTube. Pour ce titre au rythme dance, tous les deux ont été épaulés, durant leur processus de création, par des algorithmes. (@LExpress).

04 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 4 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#ProtectionDonnees

xePrivacy : mauvais timing réglementaire qui vient contrecarrer celui de l’innovation Par Alexandra Yeh et Barbara Chazelle, France Télévisions, Innovation et MediaLab. « Le projet de Règlement sur la e-Privacy est bien plus inquiétant que celui sur Protection des Données Personnelles ! », a prévenu Benoit Cassaigne (Médiamétrie) ce matin lors de la conférence « Médias » organisée par les Echos. A l’heure où les médias s’allient pour passer à la vitesse supérieure sur la data et le programmatique, le projet de règlement sur la ePrivacy risque de ralentir l’effort d’innovation face à l’hégémonie des GAFA sur le marché de la publicité. Même si les acteurs présents à la conférence admettaient être « des nains sur le marché publicitaire face aux GAFA », les rapprochements récents dans le domaine du programmatique (Gravity, SkyLine) laissaient les acteurs français espérer pouvoir grapiller quelques parts de ce marché qui pèse déjà pour 60% de la publicité. A lire la suite sur le site de @metamedia.

#GAFA

Des empires fissurés ? Par Clara Schmelck, Journaliste à Intégrales, Philosophe des médias et chroniqueuse radio. Un empire est une entité politique souveraine, conquérante, qui exerce une domination internationale de nature à transformer structurellement ses vassaux. Par transposition, il est permis de dire des GAFA qu’ils constituent un archipel d’empires. Ce système parfaitement intégré ne paraît pas devoir s’écrouler de sitôt du fait que les GAFA forment un oligopole des infomédiaires – le processus d’infomédiation combine des milliers de parties dont certaines peuvent être algorithmiques et faire usage de l’intelligence artificielle. Et les GAFA continuent de croître. Ainsi, au troisième trimestre 2017, le nombre d’utilisateurs quotidiens de Twitter a augmenté de 14% en moyenne ; l’EBITDA de l’entreprise a crû de 207 millions de dollars et le nombre de vidéos vues sur la plateforme a été multiplié par deux en un an. A lire la suite sur le site de @metamedia.

#Ville

« Les défenseurs du climat sont majoritaires sur la planète mais ne sont pas assez organisés », a déploré Barack Obama, qui a dit croire « d’abord en l’action des maires et des villes. »

Les Métropoles de Nice et Marseille récompensées au Palmarès Smart Cities La Tribune. Mobilité, numérique, alimentation, logement, énergie… Le prisme de la smart city englobe tous les domaines. Si ces vecteurs d’innovation sont portés aussi bien par des opérateurs privés (PME, startups, grands groupes) que publics, c’est surtout grâce à l’implication des collectivités, métropoles comme villes moyennes, qu’ils se développent. Ce constat est à l’origine de la création du Palmarès des Initiatives Smart Cities par @LaTribune. Mettre en lumière les évolutions technologiques et sociétales qui permettront de construire les villes de demain, récompenser des projets innovants, tel est l’objectif de cette remise de prix, dont la première édition s’est tenue le 28 novembre à l’Hôtel de Ville de Paris.

#Commerce

Ô Toulouse, l’application pour sortir, manger et faire son shopping dans la ville rose. Une adresse de restaurant ? Une idée de sortie ? Une boutique ? La nouvelle application pour mobile, Ô Toulouse, est une vitrine numérique des commerces et des lieux cultuels de la ville rose. Un projet initié par la mairie pour développer l’attractivité du centre-ville. La mairie de Toulouse lance une nouvelle application mobile. Après « Qui Dit miam ! » sur les menus de la cantine scolaire et « Allo Toulouse » sur la propreté, voici « Ô Toulouse » ! Ô Toulouse est une vitrine numérique regroupant les commerces, les restaurants et les sorties de la ville rose. « Les utilisateurs toulousains peuvent à présent découvrir facilement  les nouveaux lieux, se connecter à ceux-ci pour recevoir leurs notifications, ou simplement parcourir le fil d’actualité de la ville pour rechercher événements, bons plans, et autres informations utiles pour vivre la ville rose » explique Davide Mini chargé de la conception de la plateforme. (@France3MidiPy‏).

#IntelligenceArtificielle

Le chirurgien neurologue qui veut vous connecter à Internet avec un implant cérébral. Eric Leuthardt pense que dans un proche avenir, nous allons permettre aux médecins d’insérer des électrodes dans notre cerveau afin que nous puissions communiquer directement avec les ordinateurs et les uns avec les autres. Mais Leuthardt, pour sa part, s’attend à ce qu’il vive pour le voir. « Au rythme où la technologie évolue, il n’est pas inconcevable de penser que dans un délai de 20 ans, un téléphone portable pourrait être mis dans un grain de riz », dit-il. « Cela pourrait être mis dans votre tête d’une manière peu invasive, et serait en mesure d’effectuer les calculs nécessaires pour être une interface cerveau-ordinateur vraiment efficace. » (@techreview)

Antonio Damasio : « Je ne crois pas à des ordinateurs doués de conscience » Parlant couramment cinq langues (dont le français qu’il maîtrise parfaitement), né à Lisbonne mais vivant depuis de longues années à Los Angeles où il dirige le Brain and Creativity Institute, Antonio Damasio est un neuroscientifique mondialement reconnu. Depuis son premier grand succès de librairie, « L’Erreur de Descartes » (Odile Jacob, 1995), suivi de « Le Sentiment même de soi » (1999) et de « Spinoza avait raison » (2003), il n’a eu de cesse de réhabiliter l’importance des émotions et des sentiments dans les processus cognitifs. Son tout dernier ouvrage, qui vient de paraître chez le même éditeur sous le titre « L’Ordre étrange des choses », enfonce le clou et va plus loin… (@LesEchos).

« Les robots ne vont pas nous remplacer complètement, mais de plus en plus. C’est à nous d’utiliser cette intelligence artificielle pour aller plus loin, et mieux faire notre boulot. » Joël de Rosnay. Retour sur l’Émission Forum Changer d’Ere : Robots, big data, intelligence artificielle : libération ou aberration ? L’Émission en replay (@changerdere).

#Web

Lutte fratricide dans les coulisses du web. Et si, demain, vous ne pouviez plus cliquer sur tel ou tel lien hypertexte sans payer ? Le web ne ressemblerait plus alors à une toile, mais à une juxtaposition de jardins murés… Fiction ? Pas forcément. Cette question est l’une de celles qui se posent après la décision du W3C (World Wide Web Consortium), organe méconnu mais essentiel de la gouvernance du web, d’intégrer des DRM (Digital Right Management, ou système de gestion des droits numériques) dans les standards du web, malgré l’opposition de l’Electronic Frontier Foundation (EFF), l’une des institutions les plus représentatives de l’esprit des pionniers d’Internet. Décryptage d’une controverse, en apparence technique, dont l’issue concernera tous les utilisateurs du web sans exception. (@InaGlobal). A lire aussi: The death of the internet (@outline).

#Media

Bagage numérique de base ? Vie des données et analyse critique des médias dès le primaire, pour Mounir Mahjoub. Quel est le bagage numérique de base à acquérir dès l’école ? En marge de Slush, l’énorme conférence tech qui se tenait en fin de semaine à Helsinki, où il a plaidé pour faire de l’Europe un leader en intelligence artificielle, Mounir Mahjoubi, le secrétaire d’Etat français chargé du Numérique, a donné à Méta-media sa version du « bagage des humanités numériques ». Pour lui, dès l’enseignement primaire, l’école devrait donner aux jeunes élèves un minimum de bases numériques afin d’être mieux armés pour appréhender les nouveaux enjeux de la société, notamment en les familiarisant à la vie des données et à l’analyse critique des médias. A lire la suite sur le site de @metamedia.

#Securite

Des citoyens et des caméras « intelligentes » bientôt au service de la sécurité urbaine. Cet article a été rédigé à l’issue du travail de recherche d’Augustin de la Ferrière, mené au cours de son cursus « grande école » à Télécom École de Management (Institut Mines Télécom). « Safe cities » : entre sécurité et résilience des villes pour certains et utilisation des TIC (Technologies de l’information et de la communication) appliquées à la société de contrôle pour d’autres, ce terme fait débat. Pourtant, grâce à une politique raisonnée, la « Safe City » pourrait s’intégrer dans une démarche de « smart city ». Le « crowdsourcing » citoyen (sécurité par le citoyen) et l’analytique vidéo – analyse situationnelle qui consiste à « repérer les événements, les attributs ou les schémas de comportement pour mieux coordonner les ressources et accélérer les enquêtes » (source IBM) – sont les garants de la vie privée, du coût et de la performance de celle-ci. A lire la suite sur le site de @FR_Conversation.

03 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 3 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#SuperMoon

xComment admirer (et photographier) la « super Lune » qui éclairera le ciel dimanche soir. Amoureux d’astronomie ou simple curieux : n’oubliez pas d’ouvrir l’œil ! Dans la nuit du dimanche 3 au lundi 4 décembre, la Lune sera pleine et apparaîtra plus grande qu’habituellement dans le ciel. Un phénomène baptisé « super Lune » qui apparaît pour la première fois cette année, avant de se répéter à deux reprises, début 2018. Le terme de « super Lune », que les scientifiques préfèrent appeler « périgée-syzygie », désigne la concomitance de deux phénomènes astronomiques : la phase de pleine Lune tout d’abord, et sa proximité particulière avec notre planète. (@franceinfo). Légende image : Source: Photothèque Origo / Science / Mark Garlick.

#Afrique

Mouhamed Diakité, l’émancipation en Afrique par le smartphone. Un entrepreneur ivoirien est lauréat du prix Digital Africa 2017 grâce à une application qui permet de transférer de l’argent vers l’international, de réaliser des achats à l’aide d’un téléphone et de participer au développement économique de l’Afrique. Dans le cadre du sommet entre l’Union africaine et l’Union européenne qui se déroule les 29 et 30 novembre à Abidjan, la seconde édition du concours Digital Africa récompense dix start-up actrices de l’innovation numérique en Afrique. « Ce prix, on me le remet dans mon pays, devant ma famille, mes amis et même mes concurrents», sourit le fondateur et PDG d’ethicPhone, Mouhamed Diakité, lauréat du prix dans la catégorie : «Territoires : défi urbain, transformation rurale, smartcity». (@libe).

Des start-up misent sur le numérique pour améliorer la formation en Afrique. Des start-up qui misent sur le numérique pour pallier les carences de l’éducation et de la formation professionnelle en Afrique ont été récompensées lundi à Abidjan par le concours d’innovation Digital Africa. Ce concours parrainé par l’Agence française de développement, la BPIfrance et la French Tech, récompense des jeunes entreprises qui « mettent l’innovation numérique au service du développement durable ». Ses résultats ont été annoncés pendant le 6e Forum des Affaires UE-Afrique, qui se déroule deux jours avant le sommet Union européenne – Union africaine, dont le thème principal est « Investir dans la jeunesse pour un avenir durable ». La société sénégalaise Volkeno a développé une solution pour « amener l’université à la maison », selon son fondateur Abdoul Diallo, un jeune ingénieur de 26 ans. (@LePoint).

#Ville

Connectée et écolo, Stockholm est-elle la cité idéale ? Pendant plusieurs années, la Suède a été le pays le plus connecté à Internet, avec 95% de la population en ligne – il est aujourd’hui rattrapé par les autres pays scandinaves. L’économie est en croissance – supérieure à 3% en 2016 et attendue à au moins 2% en 2017 –, les taux d’intérêt sont particulièrement bas, et le taux de chômage est inférieur à 7% dans le pays et à 4% à Stockholm. Bref, le fameux « modèle social suédois » perdure et contribue à l’attractivité tant du pays que de sa capitale. Premier de ses atouts, le respect de l’environnement. Avec un tiers de sa surface occupé par les espaces verts et un tiers par l’eau, Stockholm revendique haut et fort son titre de capitale verte. (@TheGoodLife).

La ville lutte-t-elle efficacement contre la solitude ? « Le mois dernier, les professionnels de la santé ont enfin dit ce que notre campagne s’efforce de faire comprendre depuis une dizaine d’années : la solitude est mauvaise pour la santé. » Tels ont été les premiers mots de Laura Alcock Ferguson, directrice de la campagne pour lutter contre la solitude au Royaume-Uni, lors d’une table ronde sur « La solitude en ville », organisée dans le cadre du Citylab 2017. Cet événement international, qui s’est tenu en marge du sommet des maires C40, réunissait fin octobre dernier, à Paris, de nombreux acteurs de la ville originaires du monde entier pour partager leurs bonnes pratiques. Aux côtés de l’Américain Peter Mangan, fondateur du Freebird Club, et de l’espagnol Julio Calvo, directeur de l’aménagement et de l’innovation pour la ville de Barcelone, Laura Alcock Ferguson a poursuivi son propos en tirant la sonnette d’alarme : « Bien plus que l’obésité, la solitude tue. Et c’est un phénomène intergénérationnel en croissance constante dans nos villes ». (@usbeketrica).

#Commerce

Monoprix, première enseigne de la grande distribution branchée sur Google HomeMonoprix a pitié des têtes en l’air qui oublient leurs listes de courses. Désormais c’est l’assistant vocal Google Home qui se charge de tout noter et de transmettre la commande au magasin qui préparera votre chariot et/ou le livrera à domicile. L’enseigne premium du groupe Casino est la première, catégorie grande distribution (et juste après Sephora), à se lancer dans le commerce « conversationnel ». « Nous voulions arriver à un système aussi simple d’emploi que le post it mais sans risque d’oubli », explique Pierre-Marie Desbazeille, responsable marketing et expérience client de Monoprix. (@LesEchos).

#Entreprise

Avec « Alexa », Amazon part à la conquête de l’entreprise. La guerre des assistants virtuels a toujours lieu mais sur un nouveau champ de bataille. Après la conquête de l’espace privé, grâce aux multiples assistants vocaux développés par les titans de la tech, le nouvel eldorado semble être l’espace professionnel. Du moins si l’on se fie à la dernière offensive d’Amazon. Lors de sa conférence sur le «cloud computing» à Las Vegas, la firme de Seattle a en effet dévoilé une version spéciale entreprise d’ «Alexa », son assistant virtuel lancé fin 2014. Baptisée «Alexa for Business », cette série de nouvelles fonctions est parfaitement calculée pour le monde du travail puisqu’il s’agit de commander vocalement des tâches primaires telles que l’impression de documents, la programmation de réunions, l’appel vidéo pour des conférences, la gestion de calendrier etc. (@LesEchos).

#Internet

Régulation d’internet par le CSA : Macron en marche arrière. Quand il s’agit d’Internet, Emmanuel Macron semble marcher dans les pas de ses prédécesseurs. Le plus jeune président de la Ve République, volontiers présenté comme technophile et promoteur du concept de « start-up nation », se révèle pour le moment fort peu disruptif lorsqu’il s’agit d’évoquer le Web. Si l’on met de côté la dimension économique, c’est bien sous l’angle d’une régulation accrue que le président de la République aborde Internet. Sa récente proposition d’élargir le périmètre du bon vieux Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) au Web est en effet loin d’être nouvelle. Et pose un certain nombre de questions juridiques, si jamais la volonté présidentielle venait à se concrétiser. (@usbeketrica).

Comment protéger les mineurs de la pornographie sur internet ? La pornographie a franchi la porte des établissements scolaires. Nous ne pouvons ignorer ce genre, qui a fait de la femme un objet d’humiliation », a tweeté Emmanuel Macron, samedi 25 novembre, journée mondiale de l’élimination de la violence faite aux femmes. En pointant du doigt cette industrie, bouleversée ces dernières années par les « tubes », ces plateformes gratuites de diffusion de contenus pornographiques, piratés ou non, le président de la République a réveillé le débat autour de l’image des femmes dans le X et de l’accès des mineurs à la pornographie en ligne. (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

Comment la France entend devenir la championne de l’intelligence artificielle et de la donnée. « Nous sommes un vieux pays qui doit se réinventer sur lui-même ». Le diagnostic est signé Gabrielle Gauthey, directrice des Investissements et du Développement local à la Caisse des Dépôts, pour qui il ne faut pas « plaquer des solutions toutes faites mais préserver la ville » : « Nous avons investi des entreprises qui valorisent la data tout en gardant à l’œil l’intérêt du territoire à en conserver la maîtrise ». Chez Orange, la préoccupation est peu ou prou la même, à l’image de sa directrice Smart Cities Delphine Woussen : « Nous repensons la ville dans la ville pour proposer des services numériques ». Le gendarme des données, la CNIL, représenté par Régis Chatellier, rappelle, lui, le modèle français, « un cadre qui respecte les droits de l’individu » : « C’est important de le prendre en compte tout au long de la chaîne ». Même les fonctionnaires urbains se doivent d’innover, en témoigne Alexandre Missoffe, délégué général de Paris Ile-de-France Capitale Economique : « la Direccte a été obligée d’adapter ses procédures comme France Domaine sur son système d’acquisition ». (@latribune).

#LiensVagabonds

Snapchat, on ne mélange plus amis et médias. À retenir cette semaine : – Internet est en train de mourir et la fin de la neutralité du Net accélère sa disparition ; – Notre engouement pour les réseaux sociaux sera jugé, sans doute un jour, comme une dangereuse lubie destructrice ; – Les enfants britanniques connaissent plus YouTube et Netflix que la BBC ; – L’IA est déjà au service des journalistes ; – Transformation numérique, les six tendances clés pour 2018. (@Metamedia).

02 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 2 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Mer

xLégende image : ariel STRABONI‏ @arielSTRABONI : « Spectacle splendide: Rentrée des chalutiers au port #LeGuilvinec #PaysBigouden [ cliché superbe Jean-louis Thas Facebook ] »

#Ville

Vers une ville numérique ingouvernable (1/2) ? Un foisonnement d’innovation. L’un des constats que dresse le groupe de travail Audacities, lancé par la Fing(éditeur d’InternetActu.net) et l’Iddri, est que le numérique ne rend pas tant que ça la ville réactive au doigt et à l’oeil. L’imaginaire de la ville « propre », smart, intelligente… n’est pas ce qu’on observe sur le terrain, expliquent les responsables d’Audacities. En fait « plein d’acteurs sont venus agir sur le territoire de manière autonome ». La ville numérique n’est ni centralisée ni pilotée, comme on nous la vend trop souvent dans le concept de Smart City ou de Ville intelligente, au contraire. Si elle concentre un foisonnement d’innovations, force est de constater que l’acteur public, dans ce foisonnement, est devenu un acteur parmi d’autres. Et nombre de nouveaux acteurs ont des impacts sur les domaines traditionnellement réservés à l’action publique, à l’image d’Uber sur le transport, d’Airbnb sur le logement pour ne citer que les exemples les plus connus. La ville est désormais investie, colonisée, d’innombrables services numériques qui se superposent les uns aux autres et cherchent chacun à la transformer, la « disrupter »… (@internetactu).

Vers une ville numérique ingouvernable (2/2) ? Le modèle de la startup en ses limites. L’innovation n’est pas absente de la ville numérique. Au contraire. Elle est foisonnante. Mais ce foisonnement apparent cache une certaine homogénéité qui se cristallise autour de l’impact d’un modèle ultra-dominant : celui de la startupisation de l’innovation. Or, les enjeux que soulève le programme Audacities de la Fing et de l’Iddri, montrent qu’innovation et gouvernance sont liées, qu’elles sont les deux faces d’une même demande collective. Reste que l’arrivée des startups, ces nouveaux acteurs de l’innovation ne favorisent pas une gouvernance partagée, au contraire. Par essence, chaque startup optimise son propre service, au détriment d’une approche collective. Waze optimise son service pour fournir aux conducteurs le plus court chemin pour aller d’un point A à un point B, au détriment des politiques publiques de mobilité, comme le soulignait très bien le chercheur Antoine Courmont. Airbnb optimise la rentabilité de la location touristique de courte durée professionnalisée au détriment des possibilités de location de logement traditionnelle de longue durée, comme s’en émouvait récemment la fondatrice de Bedy Casa dans une tribune pour Challenges. La récente limitation de location à 120 nuitées à Paris (mais pas pour le reste de la France), à 60 nuitées à San Francisco… semblent autant de tentatives pour limiter une « disruption » sur laquelle l’acteur public est toujours à la peine alors qu’il dispose de moyens d’action limités selon ses compétences. (@internetactu).

#Economie

Comment la robotique et l’industrie poussent la porte de l’éducation. « On a un véritable effort à faire pour reconquérir l’appétit de nos jeunes pour les métiers de l’industrie, la production, de la fabrication à travers des parcours extrêmement qualifiés », encourage Bernard Uthurry, vice-président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine en charge du développement économique et de l’économie numérique. Un partenariat est né de ce constat entre le cluster Aquitaine Robotics, qui structure la filière robotique régionale, et le cluster EdTech, qui regroupe les startups du numérique éducatif en Nouvelle-Aquitaine. Des collaborations directes se sont multipliées naturellement avec le monde de l’enseignement, comme par exemple avec la Philomathique de Bordeaux. Cette « école poly-techniques des apprentissages » dispense des formations professionnelles et des ateliers de loisirs & perfectionnement. Depuis 2015, elle utilise une boîte à outils numérique appelée Webforce3. (@LaTribuneBdx).

#Cryptomonnaie

Pour Jean Tirole, « le bitcoin n’a aucune valeur intrinsèque ». Ses interventions sont très rares. Mais face à l’actualité, alors que le bitcoin vient d’exploser le plafond des 10.000 dollars, le prix Nobel d’Economie Jean Tirole a décidé de prendre la plume et d’exposer ses craintes sur un phénomène qu’il qualifie de « pure bulle » financière. Dans une tribune publiée jeudi par le « Financial Times », l’économiste français s’inquiète ainsi de la frénésie qui s’est emparée des particuliers et des acteurs financiers. Et pose une série de questions sur la soutenabilité et l’intérêt économique du bitcoin et des cryptomonnaies. Pour le chercheur, qui rappelle que le bitcoin a vu sa valeur être multipliée par 30.000 depuis 2011, la monnaie virtuelle est une bulle financière. C’est un « actif sans valeur intrinsèque », rappelle-t-il, soulignant l’absence de réalité économique derrière la cryptomonnaie lancée en 2009. (@LesEchos). A lire aussi : « Le bitcoin est une pure bulle », selon Jean Tirole (@latribune).

La valeur du bitcoin s’envole. Monnaie entièrement numérique, lancée il y a neuf ans par des passionnés de technologie, le bitcoin fait désormais l’objet d’un large engouement. Objet de spéculation, sa valeur a augmenté de 400 % depuis cinq mois. Le bitcoin se présente comme une monnaie numérique, privée, et décentralisée. N’importe qui peut en acheter sur de multiples sites, puis les conserver dans un portefeuille virtuel. Il est ensuite possible de les convertir en euros ou de les utiliser pour payer des achats sur un grand nombre de sites marchands. Les grandes enseignes sont de plus en plus nombreuses à accepter d’être payées ainsi. Il est possible de régler un achat avec une fraction de bitcoin, car cette monnaie est divisible jusqu’à huit chiffres après la virgule. À sa création en 2009 par un informaticien se cachant derrière un pseudonyme japonais, Satoshi Nakamoto, le bitcoin a d’abord circulé dans des cercles restreints de passionnés de technologie. Mais depuis quelques mois, il fait l’objet d’un grand engouement, si bien que son cours flambe. Sa valeur a augmenté de 400 % depuis cinq mois. (@llacroix).

Bitcoin, la vraie raison du succès Le bitcoin vaut désormais plus de 10.000 dollars . Dix fois plus qu’au début de l’année ! Une telle flambée peut seulement s’expliquer par la découverte d’un gisement de richesses incroyablement prometteur. Ou par la formation d’une bulle, façon oignons de tulipes au XVIe siècle, actions de la compagnie du Mississipi au XVIIIe siècle ou emballement sur tout ce qui touchait à Internet fin du XXe siècle. Le premier motif est a priori exclu. Le bitcoin, cette monnaie électronique décentralisée qui circule sur les réseaux informatiques, existe depuis près d’une décennie. Aucune percée majeure cette année ne saurait justifier une telle poussée des cours. Le second motif devrait être le bon : le bitcoin est une formidable bulle, qui va éclater un jour ou l’autre comme toutes les bulles. A lire aussi : Pourquoi la bulle des monnaies virtuelles va éclater et Comprendre le bitcoin en 3 questions. (@LesEchos).

Revue de liens : – Bitcoin : les algorithmes saisis par la spéculation (@LeMondefr) ; – Les onze clés pour comprendre le bitcoin, qui a dépassé les 10.000 dollars l’unité @LObs) ; – Le storytelling illusoire de la reprise économique et Bitcoin : en un an, sa fabrication a consommé plus d’électricité que l’Irlande (@LExpress) ; – Le bitcoin, bulle spéculative ou valeur d’avenir ? @FR_Conversation) ; – Pourquoi les Français foncent sur le bitcoin et Le tir balistique nord-coréen met le bitcoin sur orbite (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

Des données…au porte-monnaie. Faut-il avoir peur de l’Intelligence artificielle ? C’est la question que l’on se pose lorsque l’on se penche sur l’une des dernières créations d’Amazon le géant de la distribution, qui a donné l’une de ses initiales aux Gafas… Ceux-ci veulent en effet désormais devancer nos manques et nos désirs… Vous en avez peut-être entendu parler. En décembre 2016, de l’autre côté de l’Atlantique, Amazon a ouvert le premier supermarché sans caisse, sans file d’attente, mais surtout… sans paiement ! L’idée étant que les clients prennent ce qu’ils veulent dans les rayons, remplissent leurs sacs, puis partent. À condition, d’avoir téléchargé l’application idoine. En fait, quand ils arrivent à l’entrée du magasin, les clients scannent leur smartphone pour s’identifier, puis les algorithmes se chargent du reste. Une heure après être sorti du magasin, le client reçoit un ticket de caisse par courriel et le montant est automatiquement débité sur son compte en banque. C’est l’expérience client ultime. (@franceculture).

L’impact de l’IA sur la cybersécurité. Par Olivier Ezratty, expert FrenchWeb. J’intervenais en ouverture du forum annuel du Cert-IST mercredi 29 novembre 2017 à Paris pour dresser un tableau général de l’impact de l’intelligence artificielle sur la cybersécurité. Le Cert-IST – Computer Emergency Response Team – Industrie, Services et Tertiaire – est une association qui émane de Thales et qui partage les bonnes pratiques dans la cybersécurité entre ses entreprises françaises membres. On y trouve des banques, opérateurs télécoms, des services publics et divers industriels, notamment des secteurs de l’aérospatial et de la défense. Mon intervention avait été proposée par une autre association, le CLUSIF, Club de la Sécurité de l’Information Français, qui associe des offreurs de solutions de cybersécurité et des utilisateurs de ces solutions. C’est un peu l’équivalent d’un mixte Syntec Numérique + CIGREF (club des DSI de grandes entreprises) appliqué à la cybersécurité. A lire la suite sur le site de @frenchweb.

#Musique

Sur Internet, Neil Young ouvre ses albums et ses archives au monde entier Neil Young, 72 ans, a mis en ligne vendredi 1er décembre tous ses albums, qui peuvent être écoutés en streaming accompagnés des paroles, de vidéos, d’informations sur ses tournées mais aussi des références bibliographiques, et bien d’autre choses à découvrir sur un site qui a dessein est un peu un capharnaüm. Cela vaut la peine d’être patient. Le musicien, si prolifique, a mis en ligne une dizaine d’albums inédits, mais la plupart n’étaient pas encore totalement chargés sur le site. Pour marquer l’occasion, Neil Young a donné un concert solo vendredi, diffusé en direct depuis une salle de 225 places à Omemee, la petite ville rurale de l’Ontario où il a passé une partie de son enfance. (@LObs).

01 Déc

Régions.news #309 – Edition du vendredi 1er décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image001Légende image. Près de 100 000 habitants près du Mont Agung, sur l’île de Bali (Indonésie), sont menacés par un volcan qui gronde et crache d’énormes nuages de fumée depuis plusieurs jours. Le volcanologue Patrick Allard rappelle que la dernière grande éruption, en 1963, avait fait près de 1 600 morts et provoqué un refroidissement de la Terre de 0,2 à 0,4 degré, selon les zones. Malgré l’éruption du mont Agung, les enfants continuent d’aller à l’école, et passent à proximité des nuages de cendres du volcan.  Crédit photo : Firdia Lisnawati / AP / SIPA.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ Derrière Lyon et Nantes, Montpellier serait la troisième smart city, ville digitale, de France, selon le magazine Maddyness, magazine des start-up. Le magazine constate à Montpellier « l’une des démarches EcoCité les plus avancées de France » et loue « une vision et approche globale autour de la gestion de l’eau, de l’énergie, des risques, de la mobilité, du commerce et des services administratifs ». Deux quartiers pilotes mis en avant : le quartier Eurêka, pour le maintien et le suivi des personnes âgées à domicile, et le quartier de la Mantilla, qui veut optimiser les consommations énergétiques.

♦ Nantes Métropole et la CCI de Nantes-Saint-Nazaire ont créé la première plateforme d’informations pratiques pour les entreprises du territoire. Cette plateforme Nantes Entreprises dans ma Poche permet justement une mise en relation directe avec les 12 conseillers de Nantes Métropole et recense également toutes les bonnes pistes pour l’immobilier de bureaux ou d’entreprises. « Trouver toute l’information à un seul endroit est vraiment pertinent. ». À lire aussi : Nantes, en pointe sur la smart city et « Nantes dans ma poche », l’appli récompensée à Marseille.

♦ Un quartier de Lyon, Living Lab Confluence, situé à la confluence du Rhône et de la Saône, est l’un des projets les plus ambitieux en Europe en matière de ville intelligente et durable. L’objectif : optimiser la production et la consommation d’énergie tout en proposant des services connectés à ses habitants.

#Banque

♦ La Société Générale a annoncé la suppression de 900 emplois, ce qui porte à 3.450 le nombre de postes qui auront disparu d’ici 2020. Ce n’est pas la seule. Nous assistons à un tsunami numérique sur la banque. Le secteur bancaire, qui a mis du temps à réaliser la révolution industrielle déclenchée par le numérique, constate que les clients ne vont plus en agence et que la banque en ligne est devenue une concurrence réelle comme Boursorama filiale de la … Société Générale, ou OrangeBank. Beaucoup d’opérations se traitent via le digital désormais. Aucun secteur n’est à l’abri de ce qui se passe. Ainsi les Galeries Lafayette envisagent de céder en franchise 22 de leurs magasins de province, bousculés par les ventes en ligne. Auchan vient de s’allier en Chine avec Alibaba, l’Amazon chinois. La banque, comme toute l’économie, doit se réinventer.

image003Légende image. Les mascottes de WeChat, le réseau social chinois très populaire propriété de Tencent Crédit photo : Bobby Yip / Reuters. À lire : Les cinq géants américains d’Internet (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) ont longtemps dominé le monde boursier. Le 22 novembre, les cartes ont été redistribuées. Le conglomérat chinois Tencent a, en l’espace de quelques heures, fini par détrôner Facebook et mis en péril le règne boursier des Américains.

#Entreprise

♦ En septembre 2017 aux Etats-Unis, Penelope Gazin et Kate Dwyer, fondatrices du Witchsy, marché d’art en ligne, ont raconté dans une interview à FastCompany comment elles ont créé Keith Mann, un faux dirigeant masculin, qui leur a permis de gagner en crédibilité vis-à-vis de leurs prestataires. L’idée est venue après avoir constaté que les développeurs et designers, qui étaient pour la plupart du temps des hommes, utilisaient un ton condescendant, sexiste et irrespectueux avec elles. Lire l’entretien avec les deux entrepreneuses américaines sur le site @LesClesDeDemain. À lire aussi : Quid des femmes dans la tech française ? (@LesEchos).

#Numerique

♦ La 39ème édition du Digiworld summit s’est tenue du 14 au 16 novembre 2017 à Montpellier sur le thème « Investir notre futur digital ». Organisée par l’Idate, un think tank spécialisé dans l’analyse de la transformation numérique, cette édition a abordé la question : comment financer la révolution numérique en Afrique ? La numérisation de l’économie africaine est « une lame de fond » et l’usage d’Internet ne cesse de progresser. Cependant, la concrétisation de la révolution numérique exige d’importants besoins en financements, tant du côté des infrastructures que de la mise en place d’un écosystème d’innovation numérique. À lire : Le numérique peut-il réinventer l’éducation de base en Afrique ?

#Web

♦ Victimes du clic, nous sommes devenus des « prolétaires affectifs » du web. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, MédiaLab et Prospective. « La circulation numérique de nos émotions est un élément essentiel de l’économie du web social. Nos interactions en ligne deviennent les ressorts d’un « capitalisme numérique affectif » dont nous sommes les travailleurs bénévoles, promesse d’une meilleure expérience en ligne mise à part. Mais à qui profitent nos affects et comment sont-ils exploités ? Les enseignants-chercheurs Camille Alloing et Julien Pierre analysent et critiquent ce phénomène dans leur ouvrage « Le web affectif, une économie numérique des émotions » (INA Editions). » A lire la suite sur le site de @metamedia. À lire : Le web affectif : quand l’économie numérique aspire nos émotions. (@MaisOuVaLeWeb).

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 25 novembre 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – Les mystères de l’Intelligence artificielle : même les spécialistes ne comprennent pas tout ; – Tout ce que les navigateurs savent sur vous ; – 482 sites web qui enregistrent tout ce que vous tapez sur votre clavier ; – Des étudiants chinois forcés à travailler 11 heures par jour dans les usines Apple pour obtenir leur diplôme ; – Trois outils qui aideront les journalistes à sauvegarder leur travail.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 1er décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

xQuelles pistes pour placer la France dans la compétition mondiale ? Quelle stratégie pour la France sur l’intelligence artificielle, qui impactera à terme tous les secteurs de l’économie et va profondément changer notre société ? Face à la pression de la concurrence internationale, les Etats-Unis et la Chine investissent à coups de dizaines de milliards et sont très en avance, la France et l’Europe doivent agir très vite pour, sinon rivaliser, au moins tirer leur épingle du jeu. C’est pourquoi Emmanuel Macron a confié à Cédric Villani, mathématicien émérite et député (LREM) de l’Essonne, une mission sur l’IA, dont les conclusions seront dévoilées à la fin du mois du janvier. L’objectif ? « Définir une stratégie pour la France. » Ses conclusions devraient alimenter plusieurs textes législatifs et réglementaires et mobiliser tous les services de l’Etat dès 2018, afin de permettre le développement de l’IA d’un point de vue économique, à l’intérieur d’un cadre éthique et respectueux des données personnelles. Six axes de travail du rapport ont été présentés mercredi 29 novembre avec le secrétaire d’Etat au Numérique, Mounir Mahjoubi, lors d’un point de mi-parcours. Juste avant le lancement, la semaine prochaine, d’une plateforme collaborative en ligne pour recueillir les propositions et initiatives citoyennes. (@latribune). Crédit photo: Crédits : Pixabay.

« La révolution numérique et l’intelligence artificielle ne bouleversent pas seulement l’univers de la presse et du journalisme, elles ont aussi des répercussions sur le fonctionnement de nos démocraties et redéfinissent notre rôle en tant que citoyens. Les éditeurs de presse doivent être acteurs de ce changement. » Paul Nemitz, conseiller principal à la Direction Générale Justice et Consommateurs de la Commission européenne.

Facebook mise sur l’intelligence artificielle pour détecter les messages suicidaires. Détecter les appels au secours plus rapidement. Facebook a annoncé lundi 27 novembre le déploiement d’un système d’intelligence artificielle (IA) visant à identifier pour les aider plus rapidement les membres du réseau social en proie aux idées suicidaires. Ce programme, déployé en mars aux Etats-Unis, aurait déjà permis d’entrer en contact avec des utilisateurs « à plus de 100 reprises », assure dans une note de blog publiée lundi Guy Rosen, vice-président de gestion des produits de Facebook. Concrètement, cette technologie cherche automatiquement des indices dans les messages, ainsi que les vidéos diffusées en direct sur Facebook Live, afin d’avertir plus rapidement le personnel de Facebook et les organisations d’aide spécialisée, assure le groupe américain. (@latribune).

Les consommateurs sont-ils prêts pour l’intelligence artificielle ? Une étude exclusive menée par Toluna et Marketing se penche sur la perception qu’ont les Français de l’Intelligence artificielle. Et ce qui ressort, c’est qu’outre une certaine défiance, 3 Français sur 10 n’en ont jamais entendu parlé et que 10% considèrent cette technologie comme un gadget. (@Emarketing_fr).

#BigData

À la rencontre des « raters », petites mains des « big data ». L’utilisation intensive des algorithmes dans l’industrie du numérique semble dessiner les contours d’un modèle de création de valeur sans intervention humaine. Voilà encore de quoi fabuler allègrement sur la « fin du travail ». Mais c’est précisément lorsque le mythe du « tout automatisé » semble se concrétiser qu’il se révèle illusoire. Car les machines, même apprenantes, laissent toujours vierge un territoire de tâches et d’activités. Les raters constituent une figure à la fois emblématique et peu connue du travailleur oeuvrant dans l’industrie de la donnée. On ne sait pas combien ils sont, encore moins qui ils sont. Étudiants, homeworkers, femmes au foyer, précaires des cinq continents, ils travaillent indirectement pour Google, Amazon ou Microsoft. Ils s’appellent eux-mêmes human raters quand le langage plus officiel des intitulés les baptise Internet evaluators ou Internet assessors. On connaît peu les entreprises de sous-traitance qui se chargent de rémunérer leurs prestations et d’organiser une vente de travail de masse, chronométré à la seconde près. Enfin, on ne sait pas toujours ce que font précisément ces raters, si ce n’est qu’ils travaillent en ligne sur leur propre outil de travail (un ordinateur ou un smartphone) et qu’ils sont payés pour compléter, faciliter ou évaluer le « travail » des algorithmes. (@FR_Conversation).

#Ville

Construire la Smart City autour du citoyen et avec lui. La technologie qui permet de faciliter la mobilité, réduire les dépenses, ou proposer des services facilitant le quotidien des habitants, ne remplacera jamais les relations humaines, les valeurs de solidarité et de respect de notre environnement. Bref la révolution numérique et l’internet des objets ne sont que des palliatifs qui ne rendront pas le monde meilleur pour autant. Tout cela, l’association « La Ville Intelligente Citoyenne »et  son président, Tony Canadas, l’ont bien compris. Pour eux le territoire ne sera considéré comme intelligent que si l’on place l’humain au centre et non pas la machine. « Le citoyen devra être plus qu’un consommateur, il devra devenir consom’acteur du territoire sur lequel il réside et peut agir », explique l’association qui, pour rallier à sa cause un nombre croissant d’adhérents et devenir un acteur incontournable du développement de la ville du futur entend bien faire de l’évangélisation. (@villeintelmag).

#Logement

Carte Airbnb : l’évasion fiscale en quelques clics. La plateforme de location propose aux hébergeurs de les payer sur une carte de crédit rechargeable, émise depuis Gibraltar. Une aubaine pour les propriétaires qui cherchent à échapper au fisc. C’est un bon plan qui circule de bouche à oreille depuis trois ans chez les propriétaires d’appartements qui passent par la plateforme de location Airbnb. Une carte de crédit proposée par la plateforme de location permet d’échapper aux radars de l’administration fiscale. « C’est un ami qui m’en a parlé », raconte à @franceinfo Patrice qui a eu un appartement sur Airbnb. « Il m’a dit que c’était très pratique pour récupérer mes revenus de location, et que c’était un bon moyen pour échapper au fisc parce que c’est totalement opaque », poursuit-il. Lire la suite sur le site de @franceinfo). À lire aussi : Comment Airbnb permet à ses hôtes d’échapper au fisc (@frenchweb).

#DonneePersonnelle

La CNIL sanctionne plusieurs sites de documents administratifs. Le durcissement des obligations autour de la protection des données personnelles depuis la Loi pour une République numérique d’Axelle Lemaire, votée fin 2016, fait ses premières victimes. Après neuf mois d’enquête et d’auditions, la Commission Nationale Informatique et Libertés (CNIL) vient de publier une délibération sanctionnant la société parisienne Web Editions d’une amende de 25.000 euros. Les manquements à la loi ont été observés par plusieurs sites internet permettant aux particuliers d’effectuer des démarches administratives en ligne. Il s’agit de www.passeport-express.org, www.formalite-acte-de-naissance.org, www.porter-plainte.fr et www.demande-non-gage.org. (@latribune).

#JeuVideo

E-sport : ils étudient pour devenir joueur de jeu vidéo professionnel. La Paris Gaming School offre une formation aux métiers de l’e-sport, l’univers compétitif des jeux vidéo. Une trentaine d’élèves l’ont intégrée, avec l’objectif de faire de leur passion leur profession.Les métiers de l’e-sport sont en plein boom. Pour les joueurs professionnels français, les salaires varient entre 2 000 et 3 000 euros par mois en moyenne d’après Louis-Victor Legendre, coach d’équipes dans le milieu. Mais les montants peuvent vite grimper, pour les meilleurs d’entre eux. Richard Papillon est le premier joueur français au classement des salaires avec un peu plus de 108 000 euros au compteur pour l’année 2016 grâce à Counter-Strike: Global Offensive (CS:GO), un jeu de tir. Cette année, le prix remporté par les vainqueurs aux mondiaux de CS:GO a même atteint les 800 000 dollars. Le secteur ne cesse de grossir et devrait générer 24 millions de dollars de recettes en France en 2018. (@Figaro_Etudiant).

#Media

Quatorze choses à savoir sur l’avenir des médias selon Henry Blodget. A l’occasion de la conférence Ignitionqui se tient ces 29 et 30 novembre à New York, Henry Blodget, le fondateur de Business Insider, a présenté l’édition 2017 de son analyse annuelle sur les grandes tendances qui marquent le secteur des médias. Il y a, cette année, 14 choses à savoir sur ce qui attend les médias et plusieurs idées reçues qui méritent d’être démontées. (@BIfrance).

#Cinema

E-cinema.com, la première salle de cinéma digitale ouvre ses portes. My Friend Dahmer de Marc Meyers, The Bachelors de Kurt Voelker ou encore Outrage Coda réalisé par Takeshi Kitano, sont des films récents avec une particularité: en France, ils ne seront diffusés que sur Internet via E-cinema.com. Le site a été créé par trois entrepreneurs, fins connaisseurs du monde de la télévision et du cinéma: Roland Coutas, Bruno Barde et Frédéric Houzelle. Ouverte aujourd’hui, la plateforme digitale a vocation à mettre en avant les films non-diffusés en France mais qui, selon l’équipe, devraient l’être. Pour pouvoir les visualiser, deux types d’offres sont proposées: un pass à 4,90 euros pour un seul film ou l’abonnement mensuel à 5,90 euros. Les films à l’affiche restent accessibles sur la plateforme au minimum pendant 12 semaines. A côté de cette programmation, la journaliste Audrey Pulvar animera une émission hebdomadaire de 26 minutes tous les vendredis à 14h. (@frenchweb).

30 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 30 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Volcan

xPrès de 100 000 habitants près du Mont Agung, sur l’île de Bali (Indonésie), sont menacés par un volcan qui gronde et crache d’énormes nuages de fumée depuis plusieurs jours. Le volcanologue Patrick Allard rappelle que la dernière grande éruption, en 1963, avait fait près de 1 600 morts et provoqué un refroidissement de la Terre de 0,2 à 0,4 degré, selon les zones. Malgré l’éruption du mont Agung, les enfants continuent d’aller à l’école, et passent à proximité des nuages de cendres du volcan.  Crédit photo : Firdia Lisnawati / AP / SIPA.

#Ville

Derrière Lyon et Nantes, Montpellier serait la troisième smart city, ville digitale, de France, selon le magazine Maddyness, magazine des start-up. Le magazine constate à Montpellier « l’une des démarches EcoCité les plus avancées de France » et loue « une vision et approche globale autour de la gestion de l’eau, de l’énergie, des risques, de la mobilité, du commerce et des services administratifs ». Deux quartiers pilotes mis en avant : le quartier Eurêka, pour le maintien et le suivi des personnes âgées à domicile, et le quartier de la Mantilla, qui veut optimiser les consommations énergétiques. (@F3Languedoc).

Nantes Métropole et la CCI de Nantes-Saint-Nazaire ont créé la première plateforme d’informations pratiques pour les entreprises du territoire. Cette plateforme Nantes Entreprises dans ma Poche permet justement un mise en relation directe avec les 12 conseillers de Nantes Métropole et recense également toutes les bonnes pistes pour l’immobilier de bureaux ou d’entreprises. « Trouver toute l’information à un seul endroit est vraiment pertinent. » (@ouestfrance). A lire aussi : Nantes, en pointe sur la smart city (@lemondefr) et « Nantes dans ma poche », l’appli récompensée à Marseille (@F3PaysdelaLoire).

#Entreprise

En septembre 2017 aux Etats-Unis, Penelope Gazin et Kate Dwyer, fondatrices du Witchsy, marché d’art en ligne, ont raconté dans une interview à FastCompany comment elles ont créé Keith Mann, un faux dirigeant masculin, qui leur a permis de gagner en crédibilité vis-à-vis de leurs prestataires. L’idée est venue après le constat que les développeurs et designers, qui étaient pour la plupart du temps des hommes, utilisaient un ton condescendant, sexiste et irrespectueux avec elles. Lire l’entretien avec les deux entrepreneuses américaines sur le site @LesClesDeDemain. À lire aussi : Quid des femmes dans la tech française ? (@LesEchos).

#FaimDansLeMonde

La technologie au service de la lutte contre la faim dans le monde. En septembre 2015, l’Organisation des Nations Unies (ONU) a adopté 17 grands objectifs de développement durable à atteindre pour l’année 2030. Pour aider à relever ce défi, le Programme Alimentaire Mondial, l’organisme d’aide alimentaire de l’ONU, s’est doté d’un accélérateur, dont l’objectif est de favoriser l’éclosion de projets innovants mettant la technologie au service de la lutte contre la faim. (@latelier).

#Internet

La Silicon Valley accusée d’être une « menace » pour internet. Accusation fondée ou simple tentative de diversion ? Le président de l’un des principaux régulateurs américains, Ajit Pai, a accusé mardi les entreprises de la Silicon Valley d’être une menace pour internet. Selon lui, ces entreprises « bloquent le contenu qu’elles n’aiment pas ». Ces déclarations surviennent alors que la Commission fédérale des communications américaines (FCC) a entrepris d’abroger la loi garantissant la neutralité du net, suscitant la protestation des grands groupes de la Silicon Valley. Cette législation, adoptée sous Obama, oblige les fournisseurs d’accès à traiter tous les services en ligne de la même manière. (@LesEchos).

Aux Etats-Unis, les partisans de la neutralité du Net se mobilisent. Les défenseurs américains de la neutralité du Net sont sur le pied de guerre. Après la présentation la semaine dernière du plan de la FCC (le gendarme américain des télécoms) pour se débarrasser purement et simplement des règles en vigueur depuis 2015, la grogne monte Outre-Atlantique. Et les actions se multiplient pour tenter d’enrayer la mécanique enclenchée par Ajit Pai, le président de la FCC nommé dans la foulée de l’élection de Donald Trump, qui doit déboucher sur un vote formel de la Commission le 14 décembre. Lundi 27 novembre, un courrier était adressé au patron de la FCC par plus de 240 entreprises du numérique, dont de grands noms du secteur comme Twitter, Airbnb, Shutterstock, Foursquare, GitHub ou encore Vimeo. Les signataires de la lettre profitaient du « Cyber Monday », le jour où les Américains font les soldes en ligne et dépensent plus que n’importe quel autre jour sur Internet (3,5 milliards de dollars l’an dernier). À les lire, il n’est pas meilleur « témoignage de la capacité d’un Internet libre et ouvert à encourager l’entrepreneuriat, promouvoir l’innovation, rendre nos vies plus faciles, et soutenir une saine économie ». (@LesEchos).

#Cinema

Bousculée par Netflix et Amazon, l’industrie du cinéma poursuit sa consolidation. Nouvelle acquisition d’envergure en vue dans l’industrie des exploitants de salles de cinéma. Le numéro deux américain Regal Entertainment a fait savoir que le britannique CineWorld était entré en discussions avec lui en vue de faire son acquisition. L’offre valorise Regal, qui exploite 561 cinémas et 7.315 écrans, 3,6 milliards de dollars. Contrôlé par le milliardaire Philip Anschutz, le groupe avait enrôlé la banque Morgan Stanley, en 2014, pour que celle-ci lui trouve un repreneur. Sans succès. De son côté, Cineworld est présent dans une dizaine de pays européens (Grande-Bretagne, Irlande, Pologne) où il exploite plus de 200 cinémas pour 2.136 écrans. Avec ce rachat, le groupe anglo-saxon changerait de dimension et poserait un pied sur les terres d’Hollywood où il devra notamment ferrailler avec le leader mondial du secteur : AMC. (@LesEchos).

#Litterature

Nine Gorman, une romancière façonnée sur Internet. Bien avant qu’il soit disponible en librairies au début de novembre, calé entre le nouveau John Green, pape de la littérature adolescente, et le tout premier Cara Delevingne, le roman de Nine Gorman, Le Pacte d’Emma, avait déjà été consulté plus d’un million de fois sur Wattpad, une immense communauté en ligne d’écriture amatrice. Et son visage, affiché en majesté ces derniers jours dans les couloirs du métro parisien, est loin d’être inconnu aux quelque 60 000 abonnés de sa chaîne « BookTube », surnom donné aux vidéos YouTube consacrées à la littérature. Ce premier récit, une romance entre une jeune femme atteinte d’une maladie incurable et son employeur, un vampire riche et arrogant, la Française de 27 ans l’avait déjà écrit en 2011. « J’avais tout sur mon ordi et un tiers de l’histoire a été supprimé un jour par mégarde. J’étais dégoûtée, j’ai laissé en suspens. Pendant plusieurs années, l’histoire restait fraîche dans ma tête, revenait sans cesse, mûrissait, j’avais besoin de la raconter. » (@Pixelsfr).

#Livre

Victimes du clic, nous sommes devenus des « prolétaires affectifs » du web. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, MédiaLab et Prospective. « La circulation numérique de nos émotions est un élément essentiel de l’économie du web social. Nos interactions en ligne deviennent les ressorts d’un « capitalisme numérique affectif » dont nous sommes les travailleurs bénévoles, promesse d’une meilleure expérience en ligne mise à part. Mais à qui profitent nos affects et comment sont-ils exploités ? Les enseignants-chercheurs Camille Alloing et Julien Pierre analysent et critiquent ce phénomène dans leur ouvrage « Le web affectif, une économie numérique des émotions » (INA Editions). » A lire la suite sur le site de @metamedia

#FaitDivers

L’incendie de la Casemate est bien « une action politique ». Dans la nuit du lundi 20 au mardi 21 novembre, la Casemate de Grenoble, un centre de culture scientifique équipé, entre autres, d’un fablab, a été saccagé et incendié. Les machines, outils, matériaux et ordinateurs présents sur place sont tous partis en fumée. Depuis, l’incendie a été revendiqué dans une lettre ouverte non signée, publiée sur le site Indymedia Grenoble. Ses auteurs reprochent notamment à la Casemate d’être une « institution néfaste par sa diffusion de la culture numérique ». Pour y voir plus clair, on a pris le temps de discuter avec la directrice de la Casemate, une adjointe à la mairie de Grenoble et un historien spécialiste des conflits autour de la technologie. (@usbeketrica).

29 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 29 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#StreetArt

xLes incroyables animaux poubelles de Bordalo IICasque de moto usé, tuyaux en plastique, vieux pneu ou chaise cassée… avec Artur Bordalo, le street art sort les poubelles. L’artiste portugais, connu sous le nom de Bordalo II, par respect pour son grand-père, peintre avant lui, il a rajouté ce « segundo » à son nom, recycle en effet les ordures qui encombrent la ville pour les assembler en de grandes sculptures colorées accrochées aux murs. Surnommés trash animals, ses beaux animaux Frankenstein sont aussi spectaculaires que militants : « ils dénoncent ce qui les tue : la pollution, les déchets en plastique. Au-delà de l’esthétique, je souhaite vraiment attirer l’attention du public sur les problèmes écologiques. La rue est un bon endroit pour le faire, même si ça m’oblige à avoir un message très direct et rapide. C’est pour cela que mes œuvres poussent les gens à se rapprocher. En voyant la matière, ils peuvent alors dans un deuxième temps en comprendre le sens ». (@telerama). Légende image : Un renard entièrement constitué de déchets, la signature unique de Bordalo II. Crédit photo: BordaloII.

#Ville

Le Big Data, la clé des Smart Cities de demain. En 2050, entre 70 % et 75 % de l’humanité vivra dans des villes. Il est donc indispensable que celles-ci améliorent à la fois leurs moyens de transports, leurs émissions polluantes pour ne pas devenir invivables pour leurs habitants. Le digital et ses multiples applications dans la ville apparaissent de plus en plus comme indispensable à la ville de demain. Le XXIe siècle verra l’essor des smart cities partout sur la planète et le moteur de ces services sera la « Data », la donnée. Selon une étude réalisée par Pierre Bordeaux, enseignant-chercheur, université Paris-Est Créteil, il y a aujourd’hui 1 200 expériences de type Smart Cities menées dans 200 villes françaises. Environ 40% des 41 villes françaises de plus de 100 000 habitants ont une stratégie Smart Cities, de même que 70 villes moyennes. Des villes françaises ont été pionnières sur la question, notamment Lyon, Nice, Montpellier, Paris plus récemment ou encore Nantes figurent parmi les villes les plus engagées dans cette approche de ville connectée. (@zdnetfr).

Comment Lyon invente la ville du futur. C’est un quartier encore en devenir, entre Rhône et Saône. Un «laboratoire vivant» situé au coeur de la Confluence, qui prolonge le centre de Lyon. L’un des projets les plus ambitieux en Europe en matière de ville intelligente et durable. Sa promesse ? Optimiser production et consommation d’énergie tout en proposant des services connectés à ses habitants. Le Living Lab Confluence est un démonstrateur grandeur nature du savoir-faire français. Douze grands groupes sont réunis dans un consortium, entraînant près de soixante-dix entreprises, pour un programme de 31 500 mètres carrés associant des bureaux, des logements et des équipements publics. L’idée majeure est que cet ensemble produira au moins autant d’énergie qu’il en consommera. La production et la consommation d’énergie seront gérées dans une logique d’autoconsommation collective. (@MagazineCapital).

Cmarue : quand les habitants prennent part à la revitalisation commerciale. Lancé en octobre 2017, Cmarue est une solution d’implantation participative de commerces. En se rendant sur le site via son téléphone portable, un riverain peut ainsi contribuer au choix des commerces qui pourront s’installer dans les locaux inoccupés de son quartier. Grâce à ce dispositif, les citoyens sont pleinement intégrés à la fabrique de leur ville, en particulier dans son volet commercial. (@Demain_la_Ville).

#Banque

Tsunami numérique sur la banque. La Société Générale a annoncé la suppression de 900 emplois, ce qui porte à 3.450 le nombre de postes qui auront disparu d’ici 2020. En réalité, La plupart des banques réduisent leur réseau, Caisses d’épargne, BNP, LCL. Crédit Agricole. Le secteur, qui a mis du temps à réaliser la révolution industrielle déclenchée par le numérique constate que : Les clients ne vont plus en agence. La banque en ligne apporte une vraie concurrence, par exemple Boursorama filiale de la … Société Générale, ou OrangeBank. Beaucoup d’opérations se traitent via le digital désormais. Aucun secteur n’est à l’abri de ce qui se passe. Ainsi les Galeries Lafayette envisagent de céder en franchise 22 de leurs magasins de province, bousculés par les ventes en ligne. Auchan vient de s’allier en Chine avec Alibaba, l’Amazon chinois. Ici à France Inter, le nombre d’auditeurs qui écoutent les programmes en différé augmente sans cesse. La banque, comme toute l’économie, doit se réinventer. (@franceinter). A lire aussi : Révolution digitale : les banques de détail françaises sont en pleins travaux (@LesEchos).

Suppressions de postes à la Société générale : « L’emploi va très probablement souffrir encore », estime le Syndicat national de la banque et du crédit. Le président du Syndicat national de la Banque et du Crédit, SNB, réagit mardi 28 novembre sur @franceinfo à l’annonce de la suppression de 900 postes supplémentaires à la Société Générale. Régis Dos Santos estime que « l’emploi va très probablement souffrir encore », notamment en raison de la « révolution digitale qui est en train de se produire » et qui touche « tous les domaines de la banque ». À lire aussi : Société générale : 900 postes supplémentaires menacés par l’automatisation des services (@franceinfo).

#DonneePersonnelle

Une nouvelle règle qui ne fait pas que des malheureux. L’échéance approche à grands pas, et c’est un événement mondial. Dans six mois, le Règlement général sur la protection des données (RGPD) aura force de loi. Le 25 mai 2018, les entreprises européennes, mais aussi toutes celles du monde entier qui collectent des informations permettant d’identifier un citoyen européen devront se plier à de nouvelles exigences. Responsabilisées, elles devront pouvoir justifier à tout moment d’un usage raisonné de ces « data », chez elles et chez leurs sous-traitants. Les sociétés contrevenantes s’exposeront à une amende égale à 4 % de leur chiffre d’affaires mondial. La sanction, considérablement alourdie par rapport à la précédente directive en vigueur, fait pâlir plus d’un patron. (@LesEchos).

#Economie

Faut-il démanteler Google ? En 2018, Google fêtera ses vingt ans. Vingt ans durant lesquels le moteur de recherche imaginé au tournant du siècle par deux étudiants de Stanford a muté en une gigantesque pieuvre aux multiples tentacules. Dans un futur proche, cet empire numérique compte nous informer, nous guider, nous soigner, voire nous empêcher de mourir. Tout ça avec notre complicité, c’est-à-dire en s’appuyant sur les données personnelles qu’on lui fournit sans rechigner. Mais l’histoire économique récente montre que même les empires les plus solides en apparence ne sont pas indestructibles. Depuis quelques semaines, en Europe comme aux Etats-Unis, pleuvent les appels à démanteler les géants de la tech. Google est en première ligne. Alors le temps est-il venu de découper en morceaux le gros gâteau de Larry Page et Sergey Brin ? (@usbeketrica).

#Numerique

La 39ème édition du Digiworld summit s’est tenue du 14 au 16 novembre 2017 à Montpellier sur le thème « Investir notre futur digital ». Organisée par l’Idate, un think tank spécialisé dans l’analyse de la transformation numérique, cette édition a abordé la question : comment financer la révolution numérique en Afrique ? La numérisation de l’économie africaine est « une lame de fond » , et l’usage d’Internet ne cesse de progresser. Cependant, la concrétisation de la révolution numérique exige d’importants besoins en financements, tant du côté des infrastructures que de la mise en place d’un écosystème d’innovation numérique. (@LUsineDigitale).

#Video

Avec Le Seigneur des anneaux, Amazon peut renverser Netflix. Ce que Jeff Bezos veut, Jeff Bezos l’obtient. Le PDG d’Amazon avait chargé ses troupes de la quête d’un nouveau Graal : un succès « à la Game of Thrones » pour Amazon Prime Video, l’offre streaming du site de commerce en ligne. Révélée par le magazine Variety le 8 septembre dernier, l’information traduisait un virage dans la stratégie du géant de Seattle en matière de fiction. Les succès d’estime de Transparent, Mozart in the jungle ou encore The Man in the High Castle, c’est bien gentil, mais ça ne vaut guère le retentissement mondial d’un Stranger Things chez Netflix ou un Handmaid’s Tale chez Hulu. Alors qu’Apple et Disney préparent leurs propres offres de SVoD pour 2018-2019 et que Netflix mise toujours plus en contenus (entre 7 et 8 milliards d’investissements annoncés pour l’an prochain), la grande bataille pour la fiction originale se profile et Amazon entend bien y jeter toutes ses forces. (@LePointPop).

#Internet

Internet est mort, vive le Trinet ? Google, Facebook et Amazon se sont accaparés le Web. Cette domination était loin d’être aussi écrasante il y a encore quatre ans, et semble non seulement bien partie pour durer, mais devrait signer la mort d’un Web fondé sur la diversité et la liberté, comme le démontre le développeur brésilien André Medeiros, dit André Staltz, dans un post publié sur Medium. Nous nous dirigeons, à ses yeux, vers l’avènement d’un « Trinet » aux allures de dystopie. « J’ai inventé le Web, mais vous tous avez contribué à en faire ce qu’il est aujourd’hui », lançait en mars dernier Tim Berners-Lee. Le père du Web s’inquiétait alors de la triple menace pesant sur sa création, pointant la perte de contrôle de nos données personnelles, l’enjeu des fake news et l’industrie de la publicité politique en ligne. « Tim lui-même assure que le Web est en train de mourir », souligne André Staltz. Mais le développeur brésilien a, lui, daté très précisément le « début de la fin » : le Web est mort en 2014. Les visites des site web n’ont pas chuté. Le nombre d’utilisateurs non plus, au contraire : la progression est constante. Mais une rupture fondamentale s’est jouée ces quatre dernières années, avec la montée en puissance de trois acteurs : Facebook, Google et Amazon. (@UsbekEtRica).

28 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 28 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Entreprise

xUn géant chinois d’Internet se frotte aux Américains en Bourse. Les cinq géants américains d’Internet (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) ont longtemps dominé le monde boursier. Le 22 novembre, les cartes ont été redistribuées. Le conglomérat chinois Tencent a, en l’espace de quelques heures, fini par détrôner Facebook et mis en péril le règne boursier des Américains. Ce géant d’Internet est en effet parvenu à combler son écart avec Facebook, qui était, l’été dernier, de près de 250 milliards de dollars. Dans son classement, PwC plaçait alors la société en 7e position. Mais, au cours des derniers mois, le titre de Tencent s’est envolé en Bourse sur fond de croissance record de ses revenus (+61% en un seul trimestre). Cela a permis au groupe chinois de réduire, de semaine en semaine, le fossé le séparant de Facebook. (@24heuresché). Légende image : Les mascottes de WeChat, le réseau social chinois très populaire propriété de Tencent Crédit photo : Bobby Yip / Reuters.

#Ville

Smart Region Initiative en Île-de-France: Favoriser l’innovation grâce à l’écosystème régional. Améliorer la qualité de vie des franciliens, mais aussi rendre l’Ile-de-France plus attractive pour ceux qui veulent investir, travailler, étudier dans la région ; tel est l’objectif de cette ambitieuse initiative qui vise aussi à faire « remonter la région capitale dans les classements internationaux ». « La révolution digitale nous permet d’apporter des réponses à ces questions, explique Valérie Pécresse, présidente de la région, nous pouvons parvenir à une meilleure cohésion sociale par le digital en concertation directe et participative avec les habitants ». Ce projet s’appuie sur quatre piliers principaux, qui sont à la fois des principes de moyens et de méthodes. Ce sont les réseaux et la couverture très haut débit, l’utilisation massive de la donnée, un levier pour l’emploi et enfin une révolution participative (@ActuIAFr). À lire aussi : Valérie Pécresse veut transformer l’Ile-de-France en smart région (@SmartCityMag_FR).

Smart cities : le siècle des villes se dessine. Le rôle des villes face aux défis d’aujourd’hui est plus évident que jamais. Le secteur privé multiplie les propositions pour les accompagner dans leur nécessaire adaptation à ce contexte nouveau. Mais ce marché, qui suscite bien des convoitises, est d’autant plus complexe que les interactions entre collectivités, grandes entreprises, citadins et startups sont en perpétuelle évolution.Pas moins de 238 régions et villes américaines, canadiennes et mexicaines se sont portées candidates cet automne pour accueillir le deuxième siège social d’Amazon et les quelque 50000 cols blancs qu’il emploiera. Un chiffre record, qui illustre l’intensité de la compétition à laquelle se livrent les métropoles du monde entier pour attirer les entreprises et les emplois de haut niveau. (@latribune).

#Entreprise

Black Friday, le jour où Amazon et Bezos ont enfin réussi leur pari. C’est un week-end en or pour Jeff Bezos. Tel Oncle Picsou devant sa piscine de pièces d’or, l’emblématique patron d’Amazon peut contempler sa réussite. Vendredi soir, à la clôture de la Bourse américaine, il est devenu le 2e homme de la planète à franchir la barre des 100 milliards de dollars de fortune personnelle. En l’espace de quelques mois, le puissant patron du e-commerce a laissé les poids lourds de l’économie mondiale sur place, Amancio Ortega (Inditex-Zara), Warren Buffet et l’emblématique Bill Gates. Rien qu’en une semaine, « Black Friday » oblige, son portefeuille personnel a gonflé de 2,4 milliards de dollars ! (@LExpress).

#IntelligenceArtificielle

« L’intelligence artificielle peut augmenter l’humain ». Jean-Michel Cambot, fondateur de la start-up montpelliéraine TellMePlus, s’exprimera, lors d’une conférence organisée le 28 novembre à Station F (Paris), face à la fine fleur de la tech française. Spécialiste du sujet, il expliquera comment l’IA peut être adoptée par les entreprises, et comment gérer la disruption technologique qui en résulte. (@ObjectifLR).

Intelligence Artificielle : Les Français Craignent Pour Leurs Données. Les Français ne sont pas à l’aise avec l’intrusion de l’intelligence artificielle dans leur vie quotidienne. C’est ce qui ressort d’un sondage OpinionWay pour VMware sur « l’usage des innovations par les Français ». L’enquête montre qu’ils refusent l’idée du partage de données médicales (63%) ou bancaires (70%). Et 66% des personnes interrogées craignent que l’automatisation nuise à la sécurité. À en croire ces résultats, l’avènement de la voiture entièrement autonome n’est pas pour demain. (@forbes_fr).

La furia de l’IA. Le 4 janvier, la MIT Technology Review, éditée par la prestigieuse université américaine, s’adonnait à l’exercice périlleux d’établir cinq prédictions pour l’année à venir dans le secteur de l’intelligence artificielle. Après trois points très techniques, et un autre assez attendu sur l’offensive chinoise, le cinquième s’intitulait : « Le contrecoup de la hype». « Difficile d’échapper au sentiment que l’engouement autour de l’IA devient un peu hors de contrôle », pouvait-on lire. Ce sentiment était à l’époque très partagé après une année 2016 marquée par la victoire du programme de Google DeepMind AlphaGo sur le champion de go, Lee Sedol. Surtout, « intelligence artificielle » avait succédé à « Web 2.0 », « objets connectés » et autres « réalité virtuelle » dans le rôle du « buzzword » indispensable à toute start-up digne de ce nom pour espérer récolter quelques millions auprès d’investisseurs éblouis. Il fallait que ça retombe. (@libe).

#Technologie

L’innovation régionale fait son show au 6ème salon Futurapolis à Toulouse. Futurapolis, le rendez-vous de l’innovation, des technologies et de la réflexion sur leurs usages s’est ouvert vendredi 24 novembre à Toulouse. Il met en avant les innovations des start-up de la région. C’est le rendez-vous dans la région Occitanie de l’innovation, des technologies et de la réflexion sur leurs usages. (@France3MidiPy).Revivez les meilleurs moments de la première journée et de la seconde journée (@LePoint).

#Robotique

Nina, le robot qui apprend à parler aussi avec les yeux. Nina scrute son auditoire de ses grands yeux marrons, en quête d’un contact visuel, « on va se parler, s’écouter, se regarder » : depuis quatre ans, ce robot humanoïde apprend « à se comporter de manière socialement acceptable » en utilisant la parole mais aussi le regard et les gestes. « On ne créera pas de lien social avec un robot froid », estime Gérard Bailly, directeur de recherche au CNRS au laboratoire images parole signal automatique (GIPSA-lab) de Grenoble où est développé le projet. Du haut de son 1,02 mètre, le robot humanoïde à la petite tête mais aux yeux immenses, doté d’une cinquantaine de moteurs, capte l’attention d’autrui grâce à son regard « humain », ses paupières mobiles, sa mâchoire et ses lèvres articulées. (@LePoint).

#Impression3D

Peut-on sauver les rhinocéros grâce à l’impression 3D de cornes artificielles ? On se rappelle encore en France de ce rhinocéros blanc tué en pleine nuit au zoo de Thoiry pour récupérer sa corne. Symbole de l’intensité de la pression subie par les rhinocéros blancs pour leur ivoire, et qui les menace d’extinction. Pembient a décidé de s’attaquer au marché noir par où transitent les cornes pour tenter de rendre le braconnage moins lucratif d’ici 5 ans. La start-up en biotechnologie veut inonder le marché de cornes imprimées en 3D pour faire chuter les prix. (@usbeketrica).

#Art

Quel futur pour les artistes ? Que deviendra le métier de musicien dans le futur ? L’Afrique sera-t-elle le prochain pôle culturel ou les robots remplaceront-ils notre créativité ? Pour clore la série de 4 articles proposés autour de cette question par la Sacem Université, nous vous livrons la réflexion de trois acteurs de l’économie musicale : une artiste, un chercheur et le directeur général de la Sacem. Les nouveaux publics, le rôle de la blockchain et celui des métropoles dessinent en trois prises de parole quelques traits de ce que sera peut-être l’artiste du futur. (@usbeketrica).