24 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 24 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Logement

xÀ New York, il y aurait aujourd’hui 61 000 sans-abris. L’agence de design Framlab s’est intéressée à l’impression 3D pour concevoir des structures verticales qui serviraient de refuge pour les sans domicile fixe. Petites cabines hexagonales dont une partie a été imprimée en 3D et qui s’accrochent à des échafaudages fixés aux murs extérieurs des immeubles, occupant ainsi un espace jusqu’alors inutilisé. (@LADN_EU). Crédit photo : Framlab.

#Ville

La ville intelligente vue par les citoyens | Le journal de l’éco. La notion de ville intelligente n’est pas encore connue de tous. Si 42% des répondants n’en ont jamais entendu parler, les citoyens interrogés associent cependant cette notion à celle du progrès et de l’évolution technologique. La majorité des répondants considère qu’une ville intelligente doit utiliser la technologie pour faciliter le confort quotidien. Ce dernier passe notamment par une meilleure communication pour accéder aux informations et services dans leur vie quotidienne et dans leurs démarches en tant que citoyen. Et 70% des citoyens souhaitent davantage s’impliquer pour leur commune. (@lejournaldeleco). A lire aussi : French Tech : CityLity, la smartcity à la Française (@ubergizmofr).

#Energie

Une commune du Cher se lance dans l’autoconsommation d’électricité. La commune de Marmagne (Cher) veut produire et consommer sa propre électricité ! Elle a lancé, le 15 novembre 2017, un projet en ce sens qui allie panneaux solaires, gestion intelligente des consommations de courant et stockage grâce à des batteries. Baptisé SmartMagne, ce projet, porté par cette commune rurale veut profiter des récentes évolutions de la réglementation française qui permet des projets d’autoconsommation collective d’électricité. L’objectif est « d’obtenir, à l’échelle d’un quartier, une adéquation entre la production d’énergie renouvelable et l’autoconsommation », opérationnelle « dès 2018 ». (@Sciences_Avenir).

#Transport

Toulouse s’impose comme la ville des transports du futur. Il fait bon dans la métropole de la région Occitanie. Le ciel est bien dégagé pour tout ce qui vole et les entreprises qui s’intéressent à ce secteur très porteur n’hésitent pas à venir s’installer dans cette région ensoleillée, mais surtout très dynamique. C’est le cas de la startup « Electric Visionary Aircrafts (EVA) », qui conçoit des appareils volants électriques et autonomes, s’implante à son tour dans la ville rose, sur le site de « Francazal » quelques mois après l’arrivée di centre de recherche sur le train ultrarapide de la société américaine Hyperloop Transportation Technologies. Francazal est une commune de la banlieue sud-ouest de Toulouse, laquelle accueille depuis 1923 un aéroport civil et militaire, la base aérienne 101, devenu entièrement civil en 2011 après la dissolution de la base de l’armée de l’air. Avec l’arrivée de ces entreprises, Toulouse Métropole confirme son ambition de devenir le « Hub européen du transport de demain », terrestre et aérien, en tissant un nouvel écosystème puissant dans ce domaine. (@villeintelmag).

Piratage d’Uber : le secrétaire d’Etat au numérique français demande des explications. Le secrétaire d’Etat au numérique, Mounir Mahjoubi, a écrit jeudi 23 novembre au PDG d’Uber, Dara Khosrowshahi, après l’annonce du piratage des données personnelles de 57 millions d’usagers, pour lui demander des explications sur d’éventuelles victimes françaises. « Face au danger que représente l’exploitation de ces données, je souhaite vous exprimer mon inquiétude quant à l’éventuelle présence en très grand nombre de clients et chauffeurs français » parmi les victimes, souligne M. Mahjoubi, dans un courrier dont l’Agence France-Presse a obtenu une copie. (@Pixelsfr). A lire aussi : « Il est très possible qu’Uber ne soit plus là dans cinq ans » (@LeMondefr).

#Entreprise

Défense: la France lance un fonds pour protéger ses pépites technologiques

Ce n’est pas le Pérou mais c’est mieux que rien. Le ministère des Armées et Bpifrance ont lancé un fonds d’investissement doté initialement de 50 millions d’euros, baptisé Definvest, pour soutenir des PME « stratégiques pour la défense », selon un communiqué commun publié jeudi. Definvest a pour vocation de « prendre des participations au capital des pépites technologiques du secteur de la Défense, aux côtés d’investisseurs financiers et industriels », ont précisé les deux partenaires. Ce qui « permettra à ces entreprises de se développer en autonomie grâce à l’augmentation de leurs fonds propres ». Car l’enjeu du financement reste crucial pour ces PME. (@latribune).

#Sante

Réseaux sociaux : alerte sur la santé publique ! Pas une journée ne passe sans que l’on entende parler des dangers de l’intelligence artificielle, de son impact potentiel sur la destruction d’emplois ou des risques de discrimination issus des algorithmes. Pourtant, le risque premier lié à la révolution numérique est probablement beaucoup plus commun et d’une envergure qui n’est absolument pas considérée à sa mesure : il s’agit des conséquences en matière de santé publique d’un usage désormais immodéré des réseaux sociaux. Aux Etats-Unis, les adolescents y consacrent désormais six heures (vous avez bien lu) par jour, modifiant ainsi radicalement leurs modes de vie, en étant plus sédentaires et moins en relation dans l’espace physique avec leurs semblables. Ce phénomène est apparu soudainement, dans la mesure où les réseaux les plus populaires auprès des adolescents n’ont, pour la plupart, pas dix ans. (@LesEchos).

#Politique

Mairie 2.0 : quand la relation élus-citoyens devient aussi numérique. Le 100ème Congrès des maires ne pouvait pas ignorer les outils numériques au service de la relation élus-citoyens. C’est pourquoi, côté salon, les outils numériques étaient les invités d’un atelier intitulé « Mairie 2.0 : quels outils, quels apports dans la relation avec le concitoyen ». Au programme, usages et bonnes pratiques des civic-tech. (@Lagazettefr).

#Médias

« Il est dangereux de dépendre d’une seule plateforme ». Alors que les médias numériques essaient de trouver de nouveaux moyens de survivre en se concentrant sur leurs offres d’abonnement, quel futur pour les services qui permettent de rassembler les sources dans une seule application ? Entretien avec Mike McCue (Flipboard). (@InaGlobal).

#MediaSocial

Facebook va lancer un outil pour montrer à ses utilisateurs s’ils ont été touchés par la propagande russe. Les géants du numérique américains tentent de tirer les leçons de l’ingérence russe dans l’élection présidentielle américaine. Moins d’un mois après son passage devant le Congrès américain, aux côtés de Google et Twitter, Facebook a annoncé la création d’un outil pour permettre à ses utilisateurs de savoir s’ils avaient été exposés à des contenus sur Facebook ou Instagram mis en ligne par des acteurs russes afin d’influencer l’opinion entre janvier 2015 et août 2017, soit la période couvrant l’élection présidentielle américaine. Lancé d’ici la fin de l’année, cet outil permettra aux utilisateurs de savoir, sous la forme d’un tableau, s’ils ont «aimé» ou «suivi» des pages ou comptes de l’Internet Research Agency, une usine à trolls russe. Cette organisation est connue pour ses campagnes de propagande en ligne en faveur du Kremlin.(@frenchweb).

Google veut réduire la visibilité de la propagande russe, la Russie menace de représailles. Les relations sont tendues ces derniers jours entre Google et la Russie, où le traitement accordé aux médias Russia Today (RT) et Sputnik est en cause. Samedi 18 novembre, Eric Schmidt, le président d’Alphabet (maison mère de Google), participait, au Canada, au Halifax International Security Forum. Il y a indiqué que Google travaille à réduire l’impact des contenus trompeurs, et du matériel « transformé en arme » à des fins néfastes. Schmidt a été interrogé sur la place favorable donnée aux sites russes sur les plateformes de Google, où Russia Today et Sputnik font partie des sites accessibles depuis Google Actualités, et sur leur monétisation par le programme d’annonces publicitaires de Google Adsense. Le PDG d’Alphabet a répondu : « Nous travaillons à détecter ce genre de scénario, à déclasser [en les faisant reculer dans le classement des réponses] ce genre de sites. Il s’agit à la base de RT et de Sputnik » (@LObs).