04 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 4 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#ProtectionDonnees

xePrivacy : mauvais timing réglementaire qui vient contrecarrer celui de l’innovation Par Alexandra Yeh et Barbara Chazelle, France Télévisions, Innovation et MediaLab. « Le projet de Règlement sur la e-Privacy est bien plus inquiétant que celui sur Protection des Données Personnelles ! », a prévenu Benoit Cassaigne (Médiamétrie) ce matin lors de la conférence « Médias » organisée par les Echos. A l’heure où les médias s’allient pour passer à la vitesse supérieure sur la data et le programmatique, le projet de règlement sur la ePrivacy risque de ralentir l’effort d’innovation face à l’hégémonie des GAFA sur le marché de la publicité. Même si les acteurs présents à la conférence admettaient être « des nains sur le marché publicitaire face aux GAFA », les rapprochements récents dans le domaine du programmatique (Gravity, SkyLine) laissaient les acteurs français espérer pouvoir grapiller quelques parts de ce marché qui pèse déjà pour 60% de la publicité. A lire la suite sur le site de @metamedia.

#GAFA

Des empires fissurés ? Par Clara Schmelck, Journaliste à Intégrales, Philosophe des médias et chroniqueuse radio. Un empire est une entité politique souveraine, conquérante, qui exerce une domination internationale de nature à transformer structurellement ses vassaux. Par transposition, il est permis de dire des GAFA qu’ils constituent un archipel d’empires. Ce système parfaitement intégré ne paraît pas devoir s’écrouler de sitôt du fait que les GAFA forment un oligopole des infomédiaires – le processus d’infomédiation combine des milliers de parties dont certaines peuvent être algorithmiques et faire usage de l’intelligence artificielle. Et les GAFA continuent de croître. Ainsi, au troisième trimestre 2017, le nombre d’utilisateurs quotidiens de Twitter a augmenté de 14% en moyenne ; l’EBITDA de l’entreprise a crû de 207 millions de dollars et le nombre de vidéos vues sur la plateforme a été multiplié par deux en un an. A lire la suite sur le site de @metamedia.

#Ville

« Les défenseurs du climat sont majoritaires sur la planète mais ne sont pas assez organisés », a déploré Barack Obama, qui a dit croire « d’abord en l’action des maires et des villes. »

Les Métropoles de Nice et Marseille récompensées au Palmarès Smart Cities La Tribune. Mobilité, numérique, alimentation, logement, énergie… Le prisme de la smart city englobe tous les domaines. Si ces vecteurs d’innovation sont portés aussi bien par des opérateurs privés (PME, startups, grands groupes) que publics, c’est surtout grâce à l’implication des collectivités, métropoles comme villes moyennes, qu’ils se développent. Ce constat est à l’origine de la création du Palmarès des Initiatives Smart Cities par @LaTribune. Mettre en lumière les évolutions technologiques et sociétales qui permettront de construire les villes de demain, récompenser des projets innovants, tel est l’objectif de cette remise de prix, dont la première édition s’est tenue le 28 novembre à l’Hôtel de Ville de Paris.

#Commerce

Ô Toulouse, l’application pour sortir, manger et faire son shopping dans la ville rose. Une adresse de restaurant ? Une idée de sortie ? Une boutique ? La nouvelle application pour mobile, Ô Toulouse, est une vitrine numérique des commerces et des lieux cultuels de la ville rose. Un projet initié par la mairie pour développer l’attractivité du centre-ville. La mairie de Toulouse lance une nouvelle application mobile. Après « Qui Dit miam ! » sur les menus de la cantine scolaire et « Allo Toulouse » sur la propreté, voici « Ô Toulouse » ! Ô Toulouse est une vitrine numérique regroupant les commerces, les restaurants et les sorties de la ville rose. « Les utilisateurs toulousains peuvent à présent découvrir facilement  les nouveaux lieux, se connecter à ceux-ci pour recevoir leurs notifications, ou simplement parcourir le fil d’actualité de la ville pour rechercher événements, bons plans, et autres informations utiles pour vivre la ville rose » explique Davide Mini chargé de la conception de la plateforme. (@France3MidiPy‏).

#IntelligenceArtificielle

Le chirurgien neurologue qui veut vous connecter à Internet avec un implant cérébral. Eric Leuthardt pense que dans un proche avenir, nous allons permettre aux médecins d’insérer des électrodes dans notre cerveau afin que nous puissions communiquer directement avec les ordinateurs et les uns avec les autres. Mais Leuthardt, pour sa part, s’attend à ce qu’il vive pour le voir. « Au rythme où la technologie évolue, il n’est pas inconcevable de penser que dans un délai de 20 ans, un téléphone portable pourrait être mis dans un grain de riz », dit-il. « Cela pourrait être mis dans votre tête d’une manière peu invasive, et serait en mesure d’effectuer les calculs nécessaires pour être une interface cerveau-ordinateur vraiment efficace. » (@techreview)

Antonio Damasio : « Je ne crois pas à des ordinateurs doués de conscience » Parlant couramment cinq langues (dont le français qu’il maîtrise parfaitement), né à Lisbonne mais vivant depuis de longues années à Los Angeles où il dirige le Brain and Creativity Institute, Antonio Damasio est un neuroscientifique mondialement reconnu. Depuis son premier grand succès de librairie, « L’Erreur de Descartes » (Odile Jacob, 1995), suivi de « Le Sentiment même de soi » (1999) et de « Spinoza avait raison » (2003), il n’a eu de cesse de réhabiliter l’importance des émotions et des sentiments dans les processus cognitifs. Son tout dernier ouvrage, qui vient de paraître chez le même éditeur sous le titre « L’Ordre étrange des choses », enfonce le clou et va plus loin… (@LesEchos).

« Les robots ne vont pas nous remplacer complètement, mais de plus en plus. C’est à nous d’utiliser cette intelligence artificielle pour aller plus loin, et mieux faire notre boulot. » Joël de Rosnay. Retour sur l’Émission Forum Changer d’Ere : Robots, big data, intelligence artificielle : libération ou aberration ? L’Émission en replay (@changerdere).

#Web

Lutte fratricide dans les coulisses du web. Et si, demain, vous ne pouviez plus cliquer sur tel ou tel lien hypertexte sans payer ? Le web ne ressemblerait plus alors à une toile, mais à une juxtaposition de jardins murés… Fiction ? Pas forcément. Cette question est l’une de celles qui se posent après la décision du W3C (World Wide Web Consortium), organe méconnu mais essentiel de la gouvernance du web, d’intégrer des DRM (Digital Right Management, ou système de gestion des droits numériques) dans les standards du web, malgré l’opposition de l’Electronic Frontier Foundation (EFF), l’une des institutions les plus représentatives de l’esprit des pionniers d’Internet. Décryptage d’une controverse, en apparence technique, dont l’issue concernera tous les utilisateurs du web sans exception. (@InaGlobal). A lire aussi: The death of the internet (@outline).

#Media

Bagage numérique de base ? Vie des données et analyse critique des médias dès le primaire, pour Mounir Mahjoub. Quel est le bagage numérique de base à acquérir dès l’école ? En marge de Slush, l’énorme conférence tech qui se tenait en fin de semaine à Helsinki, où il a plaidé pour faire de l’Europe un leader en intelligence artificielle, Mounir Mahjoubi, le secrétaire d’Etat français chargé du Numérique, a donné à Méta-media sa version du « bagage des humanités numériques ». Pour lui, dès l’enseignement primaire, l’école devrait donner aux jeunes élèves un minimum de bases numériques afin d’être mieux armés pour appréhender les nouveaux enjeux de la société, notamment en les familiarisant à la vie des données et à l’analyse critique des médias. A lire la suite sur le site de @metamedia.

#Securite

Des citoyens et des caméras « intelligentes » bientôt au service de la sécurité urbaine. Cet article a été rédigé à l’issue du travail de recherche d’Augustin de la Ferrière, mené au cours de son cursus « grande école » à Télécom École de Management (Institut Mines Télécom). « Safe cities » : entre sécurité et résilience des villes pour certains et utilisation des TIC (Technologies de l’information et de la communication) appliquées à la société de contrôle pour d’autres, ce terme fait débat. Pourtant, grâce à une politique raisonnée, la « Safe City » pourrait s’intégrer dans une démarche de « smart city ». Le « crowdsourcing » citoyen (sécurité par le citoyen) et l’analytique vidéo – analyse situationnelle qui consiste à « repérer les événements, les attributs ou les schémas de comportement pour mieux coordonner les ressources et accélérer les enquêtes » (source IBM) – sont les garants de la vie privée, du coût et de la performance de celle-ci. A lire la suite sur le site de @FR_Conversation.