28 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 28 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Entreprise

xUn géant chinois d’Internet se frotte aux Américains en Bourse. Les cinq géants américains d’Internet (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) ont longtemps dominé le monde boursier. Le 22 novembre, les cartes ont été redistribuées. Le conglomérat chinois Tencent a, en l’espace de quelques heures, fini par détrôner Facebook et mis en péril le règne boursier des Américains. Ce géant d’Internet est en effet parvenu à combler son écart avec Facebook, qui était, l’été dernier, de près de 250 milliards de dollars. Dans son classement, PwC plaçait alors la société en 7e position. Mais, au cours des derniers mois, le titre de Tencent s’est envolé en Bourse sur fond de croissance record de ses revenus (+61% en un seul trimestre). Cela a permis au groupe chinois de réduire, de semaine en semaine, le fossé le séparant de Facebook. (@24heuresché). Légende image : Les mascottes de WeChat, le réseau social chinois très populaire propriété de Tencent Crédit photo : Bobby Yip / Reuters.

#Ville

Smart Region Initiative en Île-de-France: Favoriser l’innovation grâce à l’écosystème régional. Améliorer la qualité de vie des franciliens, mais aussi rendre l’Ile-de-France plus attractive pour ceux qui veulent investir, travailler, étudier dans la région ; tel est l’objectif de cette ambitieuse initiative qui vise aussi à faire « remonter la région capitale dans les classements internationaux ». « La révolution digitale nous permet d’apporter des réponses à ces questions, explique Valérie Pécresse, présidente de la région, nous pouvons parvenir à une meilleure cohésion sociale par le digital en concertation directe et participative avec les habitants ». Ce projet s’appuie sur quatre piliers principaux, qui sont à la fois des principes de moyens et de méthodes. Ce sont les réseaux et la couverture très haut débit, l’utilisation massive de la donnée, un levier pour l’emploi et enfin une révolution participative (@ActuIAFr). À lire aussi : Valérie Pécresse veut transformer l’Ile-de-France en smart région (@SmartCityMag_FR).

Smart cities : le siècle des villes se dessine. Le rôle des villes face aux défis d’aujourd’hui est plus évident que jamais. Le secteur privé multiplie les propositions pour les accompagner dans leur nécessaire adaptation à ce contexte nouveau. Mais ce marché, qui suscite bien des convoitises, est d’autant plus complexe que les interactions entre collectivités, grandes entreprises, citadins et startups sont en perpétuelle évolution.Pas moins de 238 régions et villes américaines, canadiennes et mexicaines se sont portées candidates cet automne pour accueillir le deuxième siège social d’Amazon et les quelque 50000 cols blancs qu’il emploiera. Un chiffre record, qui illustre l’intensité de la compétition à laquelle se livrent les métropoles du monde entier pour attirer les entreprises et les emplois de haut niveau. (@latribune).

#Entreprise

Black Friday, le jour où Amazon et Bezos ont enfin réussi leur pari. C’est un week-end en or pour Jeff Bezos. Tel Oncle Picsou devant sa piscine de pièces d’or, l’emblématique patron d’Amazon peut contempler sa réussite. Vendredi soir, à la clôture de la Bourse américaine, il est devenu le 2e homme de la planète à franchir la barre des 100 milliards de dollars de fortune personnelle. En l’espace de quelques mois, le puissant patron du e-commerce a laissé les poids lourds de l’économie mondiale sur place, Amancio Ortega (Inditex-Zara), Warren Buffet et l’emblématique Bill Gates. Rien qu’en une semaine, « Black Friday » oblige, son portefeuille personnel a gonflé de 2,4 milliards de dollars ! (@LExpress).

#IntelligenceArtificielle

« L’intelligence artificielle peut augmenter l’humain ». Jean-Michel Cambot, fondateur de la start-up montpelliéraine TellMePlus, s’exprimera, lors d’une conférence organisée le 28 novembre à Station F (Paris), face à la fine fleur de la tech française. Spécialiste du sujet, il expliquera comment l’IA peut être adoptée par les entreprises, et comment gérer la disruption technologique qui en résulte. (@ObjectifLR).

Intelligence Artificielle : Les Français Craignent Pour Leurs Données. Les Français ne sont pas à l’aise avec l’intrusion de l’intelligence artificielle dans leur vie quotidienne. C’est ce qui ressort d’un sondage OpinionWay pour VMware sur « l’usage des innovations par les Français ». L’enquête montre qu’ils refusent l’idée du partage de données médicales (63%) ou bancaires (70%). Et 66% des personnes interrogées craignent que l’automatisation nuise à la sécurité. À en croire ces résultats, l’avènement de la voiture entièrement autonome n’est pas pour demain. (@forbes_fr).

La furia de l’IA. Le 4 janvier, la MIT Technology Review, éditée par la prestigieuse université américaine, s’adonnait à l’exercice périlleux d’établir cinq prédictions pour l’année à venir dans le secteur de l’intelligence artificielle. Après trois points très techniques, et un autre assez attendu sur l’offensive chinoise, le cinquième s’intitulait : « Le contrecoup de la hype». « Difficile d’échapper au sentiment que l’engouement autour de l’IA devient un peu hors de contrôle », pouvait-on lire. Ce sentiment était à l’époque très partagé après une année 2016 marquée par la victoire du programme de Google DeepMind AlphaGo sur le champion de go, Lee Sedol. Surtout, « intelligence artificielle » avait succédé à « Web 2.0 », « objets connectés » et autres « réalité virtuelle » dans le rôle du « buzzword » indispensable à toute start-up digne de ce nom pour espérer récolter quelques millions auprès d’investisseurs éblouis. Il fallait que ça retombe. (@libe).

#Technologie

L’innovation régionale fait son show au 6ème salon Futurapolis à Toulouse. Futurapolis, le rendez-vous de l’innovation, des technologies et de la réflexion sur leurs usages s’est ouvert vendredi 24 novembre à Toulouse. Il met en avant les innovations des start-up de la région. C’est le rendez-vous dans la région Occitanie de l’innovation, des technologies et de la réflexion sur leurs usages. (@France3MidiPy).Revivez les meilleurs moments de la première journée et de la seconde journée (@LePoint).

#Robotique

Nina, le robot qui apprend à parler aussi avec les yeux. Nina scrute son auditoire de ses grands yeux marrons, en quête d’un contact visuel, « on va se parler, s’écouter, se regarder » : depuis quatre ans, ce robot humanoïde apprend « à se comporter de manière socialement acceptable » en utilisant la parole mais aussi le regard et les gestes. « On ne créera pas de lien social avec un robot froid », estime Gérard Bailly, directeur de recherche au CNRS au laboratoire images parole signal automatique (GIPSA-lab) de Grenoble où est développé le projet. Du haut de son 1,02 mètre, le robot humanoïde à la petite tête mais aux yeux immenses, doté d’une cinquantaine de moteurs, capte l’attention d’autrui grâce à son regard « humain », ses paupières mobiles, sa mâchoire et ses lèvres articulées. (@LePoint).

#Impression3D

Peut-on sauver les rhinocéros grâce à l’impression 3D de cornes artificielles ? On se rappelle encore en France de ce rhinocéros blanc tué en pleine nuit au zoo de Thoiry pour récupérer sa corne. Symbole de l’intensité de la pression subie par les rhinocéros blancs pour leur ivoire, et qui les menace d’extinction. Pembient a décidé de s’attaquer au marché noir par où transitent les cornes pour tenter de rendre le braconnage moins lucratif d’ici 5 ans. La start-up en biotechnologie veut inonder le marché de cornes imprimées en 3D pour faire chuter les prix. (@usbeketrica).

#Art

Quel futur pour les artistes ? Que deviendra le métier de musicien dans le futur ? L’Afrique sera-t-elle le prochain pôle culturel ou les robots remplaceront-ils notre créativité ? Pour clore la série de 4 articles proposés autour de cette question par la Sacem Université, nous vous livrons la réflexion de trois acteurs de l’économie musicale : une artiste, un chercheur et le directeur général de la Sacem. Les nouveaux publics, le rôle de la blockchain et celui des métropoles dessinent en trois prises de parole quelques traits de ce que sera peut-être l’artiste du futur. (@usbeketrica).