04 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 4 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

xLe mot « algorithme » est souvent associé aux réseaux sociaux, à l’intelligence artificielle et plus largement à la déshumanisation de nos sociétés. Il peut induire un sentiment de crainte ou de défiance. Cela dit, un algorithme n’est jamais qu’une suite d’opérations logiques écrite par une personne. À travers quelques articles du site Conversation, nous apprenons comment fonctionnent ces outils qui s’incrustent dans nos vies, afin de réaliser leur potentiel, toujours plus puissant, mais aussi comment se protéger de leurs dérives.

L’Intelligence artificielle change la vie ! Tribune de Jean-Gabriel Ganascia, chercheur en intelligence artificielle, président du comité d’éthique du CNRS. Qu’on l’applique aux espèces, aux organismes individuels ou à leurs existences sociales, le concept de vie recouvre des idées variées. Pourtant, partout, dans toutes les acceptions qu’il prend, l’intelligence artificielle prétend y apporter du nouveau. La société CALICO (CAlifornia LIfe COmpangy) aspire à identifier, grâce à l’intelligence artificielle, les gènes responsables des maladies et du vieillissement pour soigner mieux et augmenter la vie humaine. Lire la suite sur le site de @Libe. Retrouver Jean-Gabriel Ganascia, Cédric Villani, Enki Bilal, Isabelle Falque-Pierrotin (présidente de la Cnil), Pascal Demurger (directeur général du groupe Maif) ou Catherine Malabou (philosophe) le 24 février en soirée lors de notre forum à la Maison de la radio.

Avec l’intelligence artificielle, le recrutement va découvrir l’ère de la diversité. La diversité suscite la curiosité et l’intérêt des organisations qui commencent à comprendre tout le bien qu’elles pourraient en tirer. Les discours d’intentions la portent aux nues ; les éloges pleuvent comme un ciel de novembre. Mais dans les faits, quels sont les outils mis en place pour la promouvoir ? Et que fait-on, concrètement, sinon louer un principe qu’on ne parvient pas à appliquer ? Paradoxalement, c’est du côté de l’IA qu’il faut chercher de l’aide. Celle-là même qui effraie les gardiens du temple parce qu’elle appelle de nouvelles pratiques et de nouveaux modes de fonctionnement. L’idée ne va pas de soi, et pourtant l’IA peut être un formidable accélérateur de diversité, en particulier appliquée à l’embauche ; l’opportunité de remettre du sens, et de l’humain, dans le recrutement. (@LUsineDigitale).

2018, une année clé pour l’intelligence artificielle. Cette année, il sera encore plus difficile d’échapper aux intelligences artificielles que l’année dernière. Non pas parce qu’elles s’apprêtent à conquérir le monde comme dans un film de science-fiction, mais parce qu’elles sont un des thèmes principaux qui animeront l’actualité, avec une portée qui dépasse de loin de monde des nouvelles technologies. Le premier rendez-vous de l’année pour l’électronique grand public (Le Consumer Electronic Show, CES à Las Vegas) se tient la semaine du 8 janvier à Las Vegas. À n’en pas douter, l’intelligence artificielle (IA) sera un des principaux thèmes de débat. « L’utilisation d’IA dans des objets connectés marque l’avènement de solutions Intuitives. Cette fois nous entrons réellement dans l’ère de l’objet connecté immédiatement utilisable, sans avoir besoin d’apprentissage », souligne Jean-Laurent Poitou, responsable monde, en charge des technologies chez Accenture. (@FigaroTech).

La Chine se dote d’un nouveau centre dédié à l’intelligence artificielle. La Chine affiche désormais clairement ses ambitions internationales en matière d’intelligence artificielle. Et cela ne passera pas la construction à Pékin d’un site entièrement dédié, qui accueillera jusqu’à 400 entreprise pour un marché estimé à 50 milliards de yuans (6,38 milliards d’euros), a précisé l’agence de presse officielle Chine nouvelle. Le pays envisage en effet de devenir un leader mondial dans ce secteur d’ici 2025. Une façon de mettre les bouchées doubles sur fond de recrudescence des tensions avec les Etats-Unis concernant l’usage de ces technologies à des fins militaires. (@Sciences_Avenir).

#Algorithme

Au début du mois de décembre, le Conseil municipal de New York a adopté à l’unanimité un projet de loi visant à lutter contre la discrimination algorithmique. La première mesure de ce type dans le pays. Le projet de loi de responsabilité algorithmique doit déterminer comment les agences municipales utiliseront les algorithmes pour prendre des décisions affectant la vie des New-Yorkais sans discrimination.

#MediaSocial

Social media: the future is chinese ! [part 1] Depuis plusieurs années, la Chine mise énormément sur la digitalisation de son économie pour peser sur l’échiquier mondial et se défaire de son image d’usine du monde. Profitant de son immense marché intérieur, le pays fait quasi figure de laboratoire et d’avant-garde aux yeux du monde. Avec 731 millions d’internautes fin 2016 – l’équivalent de la population du continent européen ! –, la Chine représente la population connectée la plus importante du monde. Au total 53,2% des 1,37 milliard de Chinois sont connectés. En un an, la Chine a gagné 43 millions d’utilisateurs, soit presque autant que la population de l’Espagne.

Social Media: the future is chinese ! [part 2]. Entre m-commerce, commerce social et divertissement, la Chine nous montre la voie de l’avenir du commerce. Après avoir brossé un panorama de l’écosystème tech chinois, penchons-nous sur les pratiques social media en vogue qui, vues d’Occident, font de l’empire du Milieu un laboratoire en temps réel à l’avant-garde des usages. « Intégrer les usages des Millennials chinois, c’est intégrer les usages qui arriveront chez nous dans les cinq prochaines années », résume Fred Raillart, fondateur et CEO de Fred&Farid, agence présente en Chine.HUBInstitute).

#Ville

Les Smart Cities françaises se battent pour la première place ! Avec déjà vingt-cinq villes ayant fait le pari de la digitalisation et de l’éco-responsabilité, la France est bonne élève en matière de Smart City. Voici le Top 5 des agglomérations les plus « smart ». En tête du classement de NexityLabLyon fait office de pionnière avec des premiers tests de smart grids dès 2012. En seconde position, Nantes fait office de challenger pour ses efforts sur l’open data. En troisième position, Montpellier met également à la disposition de ses habitants un grand nombre de données via la solution « Intelligent Operations Center ». A la quatrième et cinquième places, on retrouve enfin Issy-les-Moulineaux et Lille. (@latelier).

Ayen, village de village de Corrèze 750 habitants à 25 km de la gare de Brive-la-Gaillarde. En avril 2014, un service de covoiturage, Ecosyst’m, est mis en place par la collectivité pour répondre aux problèmes de transport. La rémunération des voyages se pratique en monnaie locale, la Y’ACA, qui peut être aussi utilisée dans 22 magasins partenaires. Aujourd’hui, Ecosyst’m compte quatre-vingt-dix covoitureurs et s’est élargi à sept autres collectivités limitrophes. Pour la Mairie, il s’agit  de« mettre un peu d’intelligence sur le territoire » pour lutter contre l’isolement. (@LeMondefr).

#BestOf

Voici les dix billets Méta-Media que vous avez préféré lire et partager en 2017. Voici le titre de trois de ces articles : Scénario catastrophe pour les médias d’informations : la faute à leurs dirigeants, Noyés dans l’élite déconnectée, les journalistes doivent retrouver le lien avec la population et Les médias sont-ils voués à devenir des marques blanches, les agences de presse des GAFA ?

03 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 3 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#CryptoMonnaie

xCe qu’il faut savoir sur ripple, la nouvelle star des cryptomonnaies. Le cours du ripple a enregistré une croissance de 36 000 % en un an. Quand cette cryptomonnaie utilisée par les banques est-elle née ? A quoi sert-elle ? Comment fonctionne-t-elle ? Pourquoi connaît-elle un tel engouement ? Peut-elle être comparée aux autres cryptomonnaies ? Quelles sont ses limites ? Eléments de réponses à travers sept questions. (@LUsineDigitale).

Le site Oh, My Coins! répertorie tous ceux qui ont failli devenir (très) riches avec le Bitcoin. Ils racontent comment ils ont raté la fortune de peu à cause de mauvais choix. Quelques exemples : « En 2011 j’ai formaté mon disque dur et je m’en fichais d’avoir l’équivalent de 6 euros en Bitcoins. Aujourd’hui ils valent 389.263 dollars et j’aurais pu acheter mon appartement avec ». Ou encore « En 2009 un gars m’a proposé 1000 bitcoins pour payer son loyer, je lui ai dit de dégager avec sa monnaie magique d’Internet. Aujourd’hui il est plusieurs fois millionnaire ». Selon une étude réalisée par la société d’analyse ChainAlysis en novembre dernier, 4 millions de bitcoins en circulation auraient été perdus pour toujours… (@pressecitron).

On dénombre actuellement plus de mille monnaies cryptées, certaines valant seulement quelques centimes d’euros. Alors que le Bitcoin est souvent comparé à l’or, puisqu’une quantité limitée de cette monnaie sera à terme en circulation, comme toute matière première, l’Ethereum est ainsi comparé à l’argent. Mais derrière ces deux mastodontes, une véritable guerre s’est enclenchée dans l’univers des cryptomonnaies pour s’imposer parmi les incontournables. Petit tour d’horizon sur le site de cnewsmatin.

#MonnaieLocale

Depuis le 1er décembre, Une monnaie locale, la Roue arlésienne, a fait son apparition dans une quarantaine de commerces de la ville d’Arles (Bouches-du-Rhône). Pour les initiateurs de la Roue, l’objectif est de promouvoir des échanges transparents et éthiques près de chez soi. Cette Monnaie Locale Complémentaire est légale et sécurisée et fonctionne comme des tickets restaurant. À lire aussi : Nice a désormais sa monnaie locale, le nissart qui vaut un euro.

Nice a désormais sa monnaie locale, le nissart qui vaut un euro. Autant dire qu’il n’y a aucun avantage financier, la démarche marque un attachement désintéressé à l’identité niçoise. Le nissart est entré en circulation depuis le mercredi 13 décembre, pour une phase expérimentale. Pendant 4 jours, les consommateurs peuvent s’en procurer dans un seul bureau de change situé dans le Vieux-Nice. Pour l’instant, 19 commerces du centre-ville l’acceptent, ils ont signé la Charte du Nissart qui les engage notamment à soutenir le développement local.

Revue de liens : – Initiée en 2015 pour rebooster l’économie locale, la monnaie SoNantes est loin d’avoir eu le succès escompté. Elle va abandonner son système de crédit inter-entreprises et se concentrer sur la monnaie numérique, pourtant très peu utilisée ; – Le Méreau, monnaie locale du Gâtinais (Loiret) vient de fêter sa première année d’existence ; – La fève, la future Monnaie Locale Complémentaire sera utilisée dans l’aire toulonnaise. Son objectif ? Permettre les relations commerciales locales et ainsi la dynamisation du tissu économique ; – Lancée par l’association Pomoloc, la mige, monnaie locale complémentaire, se fait une place de plus en plus grande dans les porte-monnaie creusois.

#Blockchain

Blockchain Ethereum, de quoi parle-t-on ? Dans les premiers articles publiés par le site Siècle Digital, nous avons pu comprendre globalement ce qu’est une blockchain, à quoi sert le minage dans le fonctionnement de celle-ci ou encore quels sont les enjeux du consensus dans le processus de cette technologie. Ces différents articles traitaient principalement de la blockchain Bitcoin, la première finalement à avoir vu le jour mais certainement pas la seule à l’heure actuelle à faire parler d’elle. Nous allons donc maintenant passer un peu de temps à découvrir la blockchain Ethereum et ses subtilités.

#Ville

Pour être efficace, la ville doit être ouverte et participative. 2018 sera-t-elle l’année de la Smart City ? Ceux qui croient qu’une ville devient intelligente lorsqu’elle est bardée de capteurs qui permettent au gestionnaire de réaliser des économies sur l’énergie, de caméras qui permettent d’assurer la sécurité ou d’applications censées améliorés le quotidien des habitants, sans même les consulter, se trompent. « Pour se déployer pleinement et répondre à toutes ses promesses, une ville intelligente doit s’appuyer largement sur ses citoyens, fondement de la réussite d’une telle démarche », explique le think tank numérique, Réseau durable. Et donc, pour réussir à atteindre ses objectifs, « une smart city doit ambitionner d’être avant tout une ville durable et collaborative, les outils numériques et la connectivité ne sont que des outils pour cela, pas des fins en soi ». (@villeintelmag).

#Publicite

Plusieurs villes vont tester la publicité sur les trottoirs. Après les murs, les abris de bus et les couloirs du métro, la publicité va investir un nouvel espace public : le sol. Selon un décret publié dimanche au « Journal officiel » , les villes de Bordeaux, Lyon et Nantes sont autorisées à tester les marquages publicitaires biodégradables éphémères sur les trottoirs, et ce pour une durée d’un an et demi. (@LesEchos).

Plus de publicité sur les trottoirs de Bordeaux. La mairie met fin à cette pratique tolérée depuis quelques mois. L’association de résistance à l’agression publicitaire était vent debout contre cette nouvelle forme d’annonce. « Ce n’est pas mieux, ce n’est pas pire. C’est dans la même imposition dans notre espace public de cette publicité, qui est déjà présente partout, dans les médias, dans les transports, dans les rues de nos villes », explique Samia Bentounes, militante pour la Résistance à l’agression publicitaire. La Mairie a précisé : « la Ville de Bordeaux a, pour sa part, régulièrement opposé un refus à des demandes de ce type émanant d’annonceurs ou de commerçants considérant que cela constituait une pollution visuelle inutile. »

Il n’y aura pas de publicité à des fins commerciales sur les trottoirs de Nantes. Dans un communiqué , la ville considère que cette forme de publicité représente une « pollution visuelle inutile » qui peut nuire à la signalétique routière et touristique déjà en place mais elle met surtout en avant un choix politique. Accepter de la pub sur les trottoirs serait « en contradiction avec la volonté de Nantes de valoriser les atouts patrimoniaux et environnementaux de la ville »

02 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 2 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Monnaie

xRipple, la cryptomonnaie qui a fait mieux que le Bitcoin en 2017. La star des cryptomonnaies, le Bitcoin, a volé de record en record en 2017, faisant craindre l’éclatement d’une « bulle spéculative ». Mais c’est une monnaie virtuelle plus discrète, le Ripple, qui a enregistré les meilleures performances l’an dernier, d’après le site américain Quartz. La valeur de la devise virtuelle, aussi connue sous le nom de XRP, a augmenté d’environ 36.000 % en un an : alors qu’elle valait seulement 0,0064 dollars au 1er janvier 2017, elle vaut désormais 2,34 dollars. En comparaison, un Bitcoin vaut considérablement plus qu’un Ripple (la devise virtuelle est allée jusqu’à frôler les 20.000 dollars en décembre) mais sa valeur n’a progressé « que » d’environ 1.400 % en un an. (@LesEchos). Crédit photo : Shutterstock

Les grands défis du bitcoin (et ce qui pourrait faire éclater la bulle). Le (ou les) créateur du bitcoin connu sous le patronyme de Satoshi Nakamoto n’a pas fait mystère de son ambition en inventant le bitcoin. Le titre de son article introductif publié en 2008 est-on ne peut plus explicite. « Bitcoin : a peer-to-peer electronic cash system ». La devise a donc vocation à être un moyen de paiement sous-tendu par une technologie de transaction de pair à pair. Cette autre innovation, la blockchain, est au coeur de l’idéologie du bitcoin : se passer de toute autorité centrale, échapper à toute régulation. Force est de constater aujourd’hui, que le bitcoin est encore loin de tenir ses promesses. Malgré l’engouement du grand public pour la devise, le bitcoin n’est pas un moyen de paiement. Après une kyrielle de rapports, écrits par les meilleurs cabinets de consulting, peu d’institutions financières ont déployé massivement la blockchain , préférant encore l’expérimentation. (@lesechos)

Le cours du bitcoin décroche violemment. Mais qu’arrive-t-il au bitcoin ? Star des marchés début décembre, la cryptomonnaie voit son cours s’effondrer depuis plusieurs heures. Alors qu’il semblait en passe d’atteindre les 20 000 dollars pour un bitcoin lundi 18 décembre, il a en effet plongé à 13 000 dollars vendredi 22 décembre. Une violente chute, rappelant à quel point le cours de l’e-devise créée en 2009 est aussi volatil qu’instable : début 2017, il ne dépassait pas les 1 000 dollars. A première vue, ce retournement peut paraître déroutant, tant depuis quelques semaines, le bitcoin suscite l’enthousiasme (et les appétits) d’une partie de la planète finance. Lundi 18 décembre, le Chicago Mercantile Exchange (CME) a ainsi lancé des contrats à terme sur la cryptomonnaie, une semaine après le Chicago Board Options Exchange (CBOE), l’autre grande Bourse de Chicago. Une forme de reconnaissance et d’institutionnalisation pour le bitcoin, dont l’émission et les échanges échappent au contrôle des Etats et des banques centrales. (@LeMondefr). A lire aussi : Le cours du bitcoin chute à nouveau brutalement (@LesEchos).

Goldman Sachs, première banque à se lancer dans le trading de bitcoin. Ce n’est plus qu’une question de mois. La banque américaine Goldman Sachs, réputée pour son ingéniosité financière, est en train de mettre en place une équipe dédiée à l’achat et à la vente de cryptomonnaies, notamment le bitcoin, selon une information de Bloomberg. La banque dirigée par Lloyd Blankfein se donne six mois pour rendre l’équipe de traders officiellement opérationnelle, soit d’ici à juin 2018, même si son lancement pourrait intervenir un peu avant. « Nous explorons la meilleure façon de servir nos clients », a déclaré jeudi Michael DuVally, un porte-parole de la banque new-yorkaise. (@LesEchos).

Israël veut en interdire le commerce. Le gendarme israélien des marchés, la commission de contrôle des valeurs mobilières (ISA), a affirmé vouloir interdire le commerce de cryptomonnaies en Israël tant que les transactions impliquant ces monnaies ne sont pas réglementées. Le directeur de cette Autorité, Shmouel Hauser, a déclaré lundi que cette proposition sera discutée la semaine prochaine lors d’une réunion avec les responsables de la régulation du marché boursier. « Tant qu’il n’y aura pas de réglementation, nous ferons en sorte que les sociétés dont les échanges sont fondés principalement sur des monnaies virtuelles ne pourront pas négocier sur le marché boursier à Tel-Aviv », a-t-il dit. (@latribune). A lire aussi : Israël veut lancer un «Shekel numérique» sur le modèle du Bitcoin (@cnewsmatin)

L’Inde compare le bitcoin à une pyramide de Ponzi. L’Inde a prévenu à son tour vendredi des dangers des investissements en cryptomonnaies, dont la plus célèbre d’entre elles, le bitcoin, en les comparant au système de Ponzi. Malgré l’envolée des échanges et des cours, les cryptomonnaies » n’ont pas de valeur intrinsèque et ne sont soutenus par aucun type d’actifs », a indiqué le ministère indien des Finances dans un communiqué. « Il y a un risque réel et élevé d’une bulle de ce type d’investissements comme dans le système de Ponzi qui peut aboutir à un krach soudain et prolongé », a-t-il souligné, précisant que les consommateurs devaient être « extrêmement prudents ». A lire aussi : Le bitcoin rebondit après sa chute de la semaine passée  (@latribune).

Faut-il avoir peur des crypto-monnaies ? Le domaine monétaire n’échappe pas à la tourmente de la digitalisation. Les crypto-monnaies sont-elles juste un effet de mode autour d’un gadget ou bien une révolution préparant un monde nouveau ? Le Bitcoin et l’ensemble des crypto-monnaies apparues depuis quelques années nous forcent à nous interroger sur le rôle premier d’une monnaie. Interpellant le modèle traditionnel en voulant concurrencer les unités émises par les banques centrales nationales ou supra-nationales, elles se présentent comme des vecteurs d’échanges libérés des contraintes techniques et politiques. (@LesEchos).

#O21

Pour aider les 16-25 ans, leurs familles et les enseignants à se formuler les bonnes questions lors du choix des études supérieures, Le Monde organise la seconde saison d’« O21 / S’orienter au 21e siècle », avec cinq dates : après Nancy (vendredi 1er et samedi 2 décembre 2017, au centre Prouvé), rendez-vous à Lille (vendredi 19 et samedi 20 janvier 2018, à Lilliad), à Nantes vendredi 16 et samedi 17 février 2018, à la Cité des congrès), à Cenon, près de Bordeaux (vendredi 2 et samedi 3 mars 2018, au Rocher de Palmer) et à Paris (samedi 17 et dimanche 18 mars 2018, à la Cité des sciences et de l’industrie).

Le Monde a interrogé une quarantaine d’entrepreneurs et de penseurs du monde entier sur leur parcours, leur vision de l’avenir, et les enseignements à en tirer pour aider les jeunes à trouver leur voie. Lire le texte de Luc Julia, vice-président innovation de Samsung : « On vit en ce moment dans l’espoir extraordinaire de découvrir de nouvelles méthodes pour révolutionner les technologies. L’intelligence artificielle en est aujourd’hui au stade de la préhistoire : on est au niveau de la connaissance artificielle, et non pas de l’intelligence artificielle. » A lire les Douze témoignages (inspirants) de personnalités pour trouver sa voie (@LeMondefr).

#Transport

Quand Uber et Lyft congestionnent New York. A New York, les embouteillages ne cessent d’empirer : en 2017, la vitesse moyenne des véhicules dans Manhattan aux heures de pointe n’a pas dépassé les… 10 kilomètres heure. Et, comme le note le site du magazine « The Atlantic », ce temps passé dans les bouchons représente beaucoup d’argent : « Selon le cabinet d’analyse Inrix, les heures perdues et l’essence gaspillée ont enlevé près de 17 milliards de dollars à l’économie new-yorkaise en 2016 – soit presque autant que le PIB de l’Islande. » Si la hausse de la population (+4 % depuis 2010) explique en partie le phénomène, l’article pointe un autre responsable : les applications permettant de commander une voiture avec chauffeur, comme Uber ou Lyft . Un rapport de Bruce Schaller, ancien responsable du département des transports de New York City, met en lumière la responsabilité des VTC. « En utilisant des données […] de la ville, Schaller a étudié en détail les trajets effectués par les taxis et véhicules avec chauffeur dans le centre de Manhattan entre 2013 et 2017. » A lire aussi : La révolution annoncée de la mobilité urbaine. (@LesEchos).

#Iran

Manifestations en Iran: des restrictions visent les réseaux sociaux. La situation devient de plus en plus tendue. L’accès en Iran aux réseaux sociaux Telegram et Instagram sur les téléphones portables a été de nouveau restreint dimanche après-midi, après trois jours de manifestations anti-gouvernementales à travers le pays, ont rapporté plusieurs agences de presse iraniennes. « Les hauts responsables chargés de la sécurité ont décidé de bloquer provisoirement Telegram et Instagram », a affirmé le site de la télévision d’Etat citant une « source informée ». Les autorités accusent des groupes « contre-révolutionnaires » basés à l’étranger d’utiliser les réseaux sociaux, en particulier Telegram, pour appeler les gens à manifester et faire usage de cocktails Molotov et d’armes à feu. (@latribune).

01 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 1er janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

xLa plus grande centrale solaire flottante entre en service en Chine. Confrontée à des niveaux de pollution atmosphérique sans précédent, la Chine multiplie les projets destinés à lui permettre de rendre l’air un peu plus respirable. Alors que le pays a du mal à tourner la page du charbon, Pékin vient de mettre en service la plus grande centrale solaire électrique flottante du monde. Inaugurée au début de l’été, elle était jusqu’à maintenant en phase de test pour alimenter la seule ville de Huainan, dans la province de l’Anhui. Elle vient d’être officiellement mise en service le week-end dernier pour alimenter l’ensemble de la province, selon les médias, dont thepaper.cn (souvent présenté comme l’équivalent chinois de l’américain BuzzFeed) et les très officiels « Quotidien du peuple » et agence Chine Nouvelle. (@LesEchos). Légende image : La centrale flottante de la province de l’Anhui doit permettre d’économiser chaque année près de 53.000 tonnes de charbon et de réduire les émissions de dioxydes de carbone de près de 200.000 tonnes. Crédit photo : AFP – China OUT.

#Telephonie

La 5G passe une première étape décisive. ‘arrivée de la 5G ? C’est pour demain. Du moins en théorie puisque le 3GPP (l’organisme international chargé de définir les spécifications techniques des réseaux mobiles) a publié mercredi soir les toutes premières normes concernant ces réseaux du futur. Et ainsi ouvert la voie aux premiers déploiements d’envergure. Concrètement, l’industrie dispose désormais d’un standard pour les technologies radio à utiliser. Les antennes 5G, sensiblement différentes de celles utilisées pour la 4G, décupleront la vitesse de l’Internet mobile. (@LesEchos).

#Television

Le décrochage des jeunes va continuer en 2018, mais moins vite que prévu. Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de l’Innovation. Des jeunes qui continuent à déserter la télé, mais moins vite que prévu : c’est le futur que prédit Deloitte au petit écran dans la dernière édition de son rapport Technology, Media and Telecommunications Predictions, qui porte sur les jeunes de 18 à 34 ans aux Etats-Unis, Canada et au Royaume-Uni. Un pari pas trop risqué au vu de l’évolution de leurs usages ces dernières années… (@metamedia).

#Finance

Levées de fonds : le plafond de verre européen de la French Tech. Les start-up de la French Tech n’ont jamais levé autant d’argent qu’en 2017. Pour la première fois, les sommes investies atteindront les 2 milliards d’euros. Actility, qui développe des réseaux à bas débit pour connecter l’Internet des objets, est la jeune pousse tricolore qui a bouclé le tour de table le plus important cette annéed’un montant de 70 millions d’euros. La plate-forme de rendez-vous médicaux en ligne Doctolib et la marketplace de bricolage-jardinage ManoMano ont, quant à elles, levé respectivement 61 et 60 millions d’euros. (@EchosExecutives).

#Internet

Citation de cette semaine est de l’historienne Sophie Wahnich, venue parler de la fin de la neutralité du net dans l’un des journaux de la rédaction de @FranceCulture : « Banaliser le mode capitaliste pour le net, c’est réduire d’une manière extrême un certain nombre de libertés publiques, et d’usages qui ont permis à des petites minorités de pouvoir s’exprimer, de monter en puissance. De pouvoir trouver-là des lieux alternatifs face au trust des médias. Il y a-là quelque chose d’extrêmement grave, qui n’est pas pris en charge par le monde politique supposé se préoccuper des libertés. »

#Gafa

Ce qui attend Google en 2018. Avec le départ du président exécutif Eric Schmidt , une page se tourne chez Alphabet, la maison mère de Google. Sous son impulsion, la firme de Mountain View s’est transformée. Ce qui ne veut pas dire que le géant californien ne fait pas aujourd’hui face à des défis d’une ampleur considérable. Revue de détails des enjeux 2018 du groupe sur le site de @LesEchos. A lire aussi : Eric Schmidt, le président d’Alphabet, la maison mère de Google, quitte ses fonctions  (@LeMondefr).

Apple et le soupçon de l’obsolescence programmée. En avouant avoir bridé la performance de certains de ses smartphones, Apple voit rejaillir les soupçons de pratique généralisée de l’obsolescence programmée. Même si la mise à jour incriminée était censée régler des problèmes de batterie, de nombreux consommateurs y ont vu une manœuvre de la firme à la pomme pour inciter les propriétaires à renouveler des équipements vieux d’à peine deux ou trois ans. L’accusation n’est pas nouvelle. En témoigne cette pétition en ligne lancée par l’association internationale de consommateurs SumOfUs, fin 2016, qui compte près de 340 000 signataires. « Apple sabote ses appareils avec des mises à jour qui ralentissent tous les iPhone et iPad à moins qu’ils ne soient du plus récent modèle, accusent les auteurs de la pétition. Ainsi, frustré de se retrouver avec un appareil aussi lent qu’un escargot, l’utilisateur n’a d’autre choix que d’en acheter un nouveau» (@LeMondefr).

#IntelligenceArtificielle

Hub France IA : la filière de l’intelligence artificielle n’attend pas l’État pour se mobiliser. C’est le grand retour de France IA, l’initiative lancée en janvier dernier par François Hollande et l’ancienne secrétaire d’État au Numérique et à l’Innovation, Axelle Lemaire, et par Thierry Mandon, ancien secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur et à la Recherche. L’ancien conseiller Innovation et IA d’Axelle Lemaire, Nathanaël Ackerman, a officiellement lancé, mercredi 20 décembre, le Hub France IA, une association fédérant les acteurs de l’intelligence artificielle en France dont il est le directeur opérationnel. L’objectif du Hub est ni plus ni moins que de créer une « filière française de l’IA », composée de grands groupes, d’ETI, de PME, de startups, d’ONG, d’écoles et universités, d’instituts de recherche, d’associations et de pôles de compétitivité. « Il y a un sentiment d’urgence du monde économique et académique pour fédérer les forces françaises de l’IA. Il faut nous appuyer sur nos forces -tissu industriel, laboratoires, startups- pour rattraper ce qu’il nous manque -les données et leur cadre éthique- et s’affirmer comme un leader mondial. À terme, l’ambition est d’être à l’initiative ou de contribuer à une alliance européenne de l’IA », explique Nathanaël Ackerman. (@latribune).

#Travail

Cinq raisons pour lesquelles le travail ne disparaîtra pas en 2018. Les intelligences artificielles et les robots engendrent des craintes massives des Français pour leur emploi. Le Figaro liste cinq raisons pour lesquelles le monde du travail survivra à 2018. Et les années suivantes. Mon travail va-t-il être subtilisé par un robot? Mes tâches au quotidien vont-elles pouvoir être effectuées par des algorithmes d’ici quelques années? Depuis plusieurs mois, des chiffres et des études alarmistes ne cessent d’être relayées dans les médias et sur les réseaux sociaux. Exemple? L’idée selon laquelle d’ici 20 ans, 47% des emplois existants pourront être remplacés par des intelligences artificielles. Soit presque la moitié. Inquiétant? Peut-être. Selon une autre étude, 85% des métiers du futur – d’ici à 2030 – n’existent pas encore. Vertigineux? Très certainement ! (@Figaro_Economie).

#Taxe

L’Italie adopte une taxe numérique. C’est l’une des dernières mesures qu’adoptera le gouvernement italien avant les élections législatives du printemps prochain. Il a inscrit dans le prochain budget une taxe numérique qui s’appliquera aux entreprises actives dans le commerce des « produits numériques immatériels », comme de la publicité ou des liens commerciaux intégrés dans les pages Internet. Le commerce électronique ne sera pas concerné. Cette mesure entrera en vigueur le 1er janvier 2019 et le ministère des finances assure qu’il précisera d’ici avril prochain les services qui seront imposables.Le gouvernement attend quelque 190 millions d’euros par an de cette taxe à laquelle devront se soumettre les entreprises réalisant plus de 3.000 transactions numériques par an – ce qui devrait épargner les PME/PMI et les jeunes start-up. Le Sénat avait proposé initialement une imposition de 6 %, mais la commission budgétaire de la Chambre des députés l’a ramenée à 3 %. (@LesEchos).

#Art

Peut-on sérieusement investir via Internet ? Vous aimeriez investir dans de la peinture contemporaine, des photographies, des sculptures, des bijoux ou des montres de luxe, mais vous ne savez pas comment vous y prendre ? Vous pouvez désormais accéder 24 h sur 24 d’un clic d’ordinateur ou de smartphone à une large palette d’oeuvres d’art. « Internet a démocratisé l’accès des particuliers aux ventes aux enchères et décomplexé le néophyte qui n’osait pas pousser la porte d’une maison de vente », remarque Delphine Brochand, art wealth manager chez Fin’Art Consulting. Pour l’instant, vous accédez via les plates-formes d’art en ligne surtout à des oeuvres ou des objets de gamme intermédiaire. Selon le rapport 2017 Hiscox, 79 % des acheteurs d’art en ligne dans le monde dépensent moins de 5.000 dollars par oeuvre. Pour tout le réseau Christie’s, le panier moyen, en ligne uniquement, s’établit à 7.709 dollars [6.523 euros]. Alors que chez Christie’s Paris, il y est de 40.000 euros, pour les ventes classiques en salle. (@LesEchos).

22 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 22 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Drone

xXSun veut construire un drone autonome pour aller loin, longtemps et partout. « Ce jour-là, il s’agissait simplement de vérifier le comportement de la structure, l’aérodynamisme… s’il était capable de voler. Et comment… », se réjouit Benjamin David, au lendemain de la réussite d’un vol d’essai étalé sur une grosse demi-journée dans le ciel de Guérande (44). Fraîchement éprouvé par les études d’aérodynamisme menées par l’Onera (Office National d’Etudes et de Recherche Aérospatiales), l’engin, fabriqué par la PME Sisco Composites (44), mesure 2 mètres de long pour 4,60 mètres d’envergure et pèse 15 kilos. Au-delà de sa légèreté, c’est surtout son design, une double aile portante où seront greffés des capteurs solaires, qui caractérise cet appareil, à mi-chemin entre le satellite et l’avion, conçu pour être autonome en énergie et en décision. « En 2018, nous tenterons de battre le record du monde de la durée de vol… soit plus de 14 jours », espère le fondateur de la start-up XSun. Si le plan de vol est encore en cours d’élaboration, les protagonistes du projet envisagent déjà un départ dans la région des Pays de la Loire. (@latribune). crédit photo: X-Sun.

#Transport

Coup dur pour Uber, considéré comme un transporteur par la justice européenne. C’est un sérieux revers pour Uber. La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a statué, mercredi 20 décembre : le service de réservation de voitures avec chauffeur relève du « domaine des transports ». Conséquence, les Etats membres de l’UE peuvent le réglementer comme les sociétés de taxi. L’affaire avait été portée devant la CJUE à la suite d’une plainte déposée en 2014 par une association professionnelle de chauffeurs de taxi de Barcelone, Elite taxis, à la suite de la mise en service d’UberPop, une application ouverte à des chauffeurs sans licence. L’association s’estimait victime de « concurrence déloyale » de la part d’Uber, car ce service pouvait être exempté des licences et des agréments réclamés aux services de taxis. (@lemondefr). A lire aussi : Pour la justice européenne, Uber relève du transport comme les taxis (@LesEchos).

Daimler rachète Chauffeur privé, le numéro deux des VTC en France. La concurrence monte d’un cran sur le marché du transport privé de personnes en France. Après l’américain Uber, le chinois Didi avec sa filiale estonienne Txfy, le français Renault, par le biais des marques Marcel et Karhoo, c’est au tour de Daimler de s’installer dans l’Hexagone. Et quoi de mieux que de racheter un acteur en place. Le groupe allemand a jeté son dévolu sur la plate-forme de VTC (voitures de transport avec chauffeur) Chauffeur privé, longtemps indépendante. Le constructeur de Mercedes a pris, jeudi 21 décembre, le contrôle de plus de 50 % de la start-up créée en 2011 par Yan Hascoët, Othmane Bouhlal et Omar Benmoussa. « Les deux parties n’ont pas souhaité révéler les détails financiers de ce deal, qui doit encore être approuvé par les autorités de régulation », précisent-ils dans un communiqué. (@LeMondefr).

#Monnaie

Le cours du bitcoin chute après la faillite d’une plateforme en Corée du Sud. Alors que le bitcoin n’en finissait plus de monter, il a subi un brusque coup d’arrêt. Ce mercredi matin, le cours de la cryptomonnaie a brutalement chuté en Asie, retombant brièvement sous 16.000 dollars l’unité. En toile de fond des marchés, notamment : la faillite, mardi, de Youbit, une plateforme d’échanges sud-coréenne indiquant avoir été piratée. Un piratage sur lequel plane l’ombre de la Corée du Nord. Le bitcoin est tombé jusqu’à 15.815,78 dollars mercredi à 9h39 heure de Tokyo (1h39 à Paris), alors qu’il cotait près de 18.800 dollars mardi en début de soirée et qu’il semblait lundi encore tout proche d’atteindre les 20.000 dollars, selon des données compilées par Bloomberg. La monnaie virtuelle a ensuite effacé une partie de ses pertes, valant autour de 16.830 dollars vers 13h30 à Tokyo (5h30 à Paris). (@LesEchos).

L’ombre de la Corée du Nord derrière le casse d’une Bourse du bitcoin. C’était le piratage de trop pour Youbit. Confrontée à une nouvelle attaque informatique – la deuxième en 2017 – la Bourse du bitcoin coréenne a annoncé mardi la cessation de ses activités, après s’être vue dérober 17 % de ses actifs. La Bourse, qui va tenter d’indemniser au mieux ses clients qui peuvent retirer 75 % de leurs avoirs, avait déjà subi une attaque en avril. Celle-ci lui avait coûté plus de 3.800 bitcoins (plus de 63 millions de dollars au cours actuel). Youbit est la quatrième principale plate-forme coréenne après Bithumb, Korbit et Coinone. L’annonce de ce nouveau casse informatique a contribué à faire chuter le cours du bitcoin mardi, car la Corée du Sud est un des moteurs actuels de l’envolée de la devise cryptographique. Elle représente entre 15 % et 25 % des volumes mondiaux traités sur le bitcoin. (@LesEchos).

On vous explique la folie autour du bitcoin. C’est le nouveau mot à la mode chez tous ceux qui s’intéressent à la finance : le bitcoin. À la mi-décembre 2017, huit ans après sa création, la monnaie numérique vaut plus de 14 000 euros. Sa valeur a même été multipliée par 10 en moins d’un an. Et depuis dimanche 10 décembre, le bitcoin a fait ses débuts en bourse. Pour l’occasion, @franceinfo vous explique comment le bitcoin est devenu la plus importante de toutes les crypto-monnaies. On peut désormais parier sur son évolution et son avenir. Créée par le mystérieux Satoshi Nagamoto en janvier 2009 la monnaie est en train d’être récupérée « par les institutionnels », explique l’économiste Philippe Herlin, contacté par @franceinfo, alors qu’elle était, jusqu’ici, surtout utilisée par des particuliers.

#Entreprise

xSlow Startups : Pourquoi choisissent-elles la croissance maitrisée ? Avec comme objectif principal la croissance, l’ensemble du modèle startup fonctionne sur le principe de rapidité : se lancer vite, lever le plus d’argent possible, recruter massivement, croître et prendre les parts de marché en un temps record, les startups sont par essence anti slow ! Pourtant, face à certains écueils rencontrés du fait d’un développement rapide, certains ont bâti, de manière volontaire ou pas, des slow startups. Le dogme de la Silicon Valley qui fait du pouvoir, de l’argent et de la croissance le « must have » à atteindre, n’arrive plus à convaincre tous les fondateurs. Mettre sa société, sa santé et celle de ses salariés en danger pour atteindre les objectifs fixés dans 99% des cas par des financiers- dont l’objectif unique est celui du rendement- est rarement compatible avec l’idée que l’on se fait de l’entreprise. Certains fondateurs choisissent de renoncer à une croissance fulgurante pour se concentrer sur une croissance stable à long terme. Dans son livre « Rework : réussir autrement », Jason Fried, le cofondateur de 37signals, une entreprise d’édition de logiciels, prodigue des conseils aux entrepreneurs avec une approche plutôt contre intuitive. Parmi ses conseils : croître doucement, minimiser les financements externes, ne pas trop travailler. (@1001_startups). Crédit photo : Nick Abrams.

#Logement

Airbnb se lance dans la construction de logements avec un promoteur américain. Face aux régulations croissantes qui pèsent sur son offre de logements, Airbnb teste une nouvelle stratégie : créer ses propres immeubles. La plate-forme de location a passé un partenariat avec le promoteur immobilier américain Newgard Development Group pour qu’il construise des immeubles adaptés à l’hébergement d’hôtes Airbnb. L’entreprise a annoncé lundi avoir levé 220 millions de dollars, dont 90 % auprès de Brookfield Property Partners, un important gestionnaire d’actifs immobiliers. En août 2016, l’entreprise californienne avait déjà tenté une expérience à petite échelle en concevant une maison avec un architecte afin d’encourager le tourisme dans un village japonais. Mais Niido, la coentreprise issue de cet accord, a une tout autre ampleur. Elle portera un premier complexe de 324 appartements, situé en Floride près du parc d’attractions Walt Disney World Resort. Il accueillera ses premiers résidents au premier trimestre 2018. Ceux-ci pourront louer leurs appartements sur Airbnb pendant la moitié de l’année, « sans avoir besoin de le faire sous le manteau comme aujourd’hui », constate Harvey Hernandez, le PDG de Niido et de Newgard Development Group. (@LesEchos).

#Information

Les premiers diffuseurs de fausses informations sont souvent des pages Facebook douteuses. Derrière la circulation de fausses informations se cache bien souvent une mécanique bien huilée. Les données colligées par Le Monde au cours des derniers mois montrent, en effet, que des pages Facebook à forte audience sont responsables d’une bonne partie de la circulation de contenus mensongers sur la plate-forme. En dévoyant les mécanismes qui régissent le réseau social, elles parviennent à diffuser massivement des contenus mensongers qui seraient restés beaucoup plus confidentiels sans leur intervention. Notre travail nous a permis de recenser sur Facebook 2 865 posts qui relaient de fausses informations (vous pouvez consulter ici notre méthodologie ainsi que notre base de données). Nous n’avons pas pu quantifier la diffusion de 1 128 d’entre eux, soit environ 39 % de l’ensemble, parce qu’ils ont été supprimés par Facebook ou par leur auteur depuis leur publication d’origine. Les 1 737 messages restants ont été, quant à eux, partagés plus de 1,6 million de fois, ce qui représente près de mille partages par publication en moyenne. (@LesDecodeurs).

#Europe

L’arme du droit contre les GAFA C’est la fin du Far West pour Uber. Rattrapé par la patrouille, en l’espèce la Cour de justice de l’Union européenne, le Jessie James du taxi va devoir rentrer dans le rang. Reconnu par les magistrats comme un opérateur de transport et non pas comme une simple plate-forme numérique organisant des rencontres entre des chauffeurs occasionnels et des clients, le trublion américain sera donc soumis au droit commun des sociétés de réservation de voitures, tout comme les sociétés de taxi. Cela signifie que chaque Etat membre de l’Union européenne pourra désormais imposer ce droit à tous les Uber du monde, quel que soit le niveau d’innovation qu’ils proposent. On peut naturellement se réjouir de ce retour de la règle de droit dans un univers, celui de l’économie dite collaborative, façonné par le vent libertaire venu de la côte ouest des Etats-Unis. On peut aussi remercier les magistrats de la Cour européenne de mettre un coup d’arrêt à une certaine forme de naïveté de nos législateurs qui, éberlués par cette déferlante d’innovations dans des secteurs d’activités enkystés, ont tardé à réagir pour remettre de l’ordre. (@LesEchos).

21 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 21 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Entreprise

xWatson, solution star de l’intelligence artificielle ? Comment ne pas succomber à l’appel de l’intelligence artificielle (IA) ? Sur le papier, la technologie a tout de la panacée. Du chatbot conversationnel au conseiller clientèle augmenté en passant par la valorisation de toutes les données émanant de l’entreprise, l’IA agit comme un aimant auprès des directeurs du numérique. Mais de la théorie à la pratique, certaines entreprises se perdent dans une offre pléthorique, entre géants surmédiatisés (IBM, Google, Microsoft) et multitude de start-up. Prix exorbitants, mise en route trop longue, etc., les leaders du secteur font l’objet de nombreuses critiques. Mais leur force de frappe et leur capacité de calcul – notamment la solution Watson d’IBM, considérée comme la star du domaine – restent toutefois appréciées par nombre d’entreprises, en particulier celles du secteur de l’assurance, où l’IA a un impact sur toute la chaîne de valeur. Revue de trois projets avec des résultats mitigés. (@EchosExecutives). Géants surmédiatisés et start-up exploitent le créneau juteux de l’intelligence artificielle : difficile pour les entreprises de s’y retrouver dans cette offre pléthorique. (Shutterstock).

#Ville

La « blockchain » pour sécuriser les démarches administratives des sans-abri. Quand on vit dans la rue, on est obligé de garder en permanence avec soi tout un tas de documents administratifs : papiers d’identité, carte de séjour, attestation d’accès à l’aide médicale d’Etat… La perte des documents est courante chez les personnes sans toit, avec des conséquences préjudiciables puisque près d’un quart n’ont pas recours à leurs droits. Pour répondre à ces difficultés, l’association Reconnect, membre du groupe d’action sociale SOS, a créé en 2016 le « cloud solidaire ». La plate-forme fonctionne comme un « drive » classique où une personne sans abri peut ouvrir un espace personnel avec l’aide du travailleur social qui l’accompagne, et y scanner ses papiers. Elle dispose d’un droit d’accès qu’elle peut partager, en totalité ou en partie, avec des travailleurs sociaux. Il est ainsi plus facile de retrouver les documents nécessaires lorsqu’il faut monter un dossier de demande d’aide ou de logement. (@pixelsfr).

#Metier

xLes nouveaux métiers de l’intelligence artificielle. En l’espace de quelques mois, le marché s’est emparé du concept d’intelligence artificielle, bousculé par les démonstrations d’Amazon et Google et interrogatif quant aux immanquables changements de modèles à venir. Une étude d’Accenture projette, en France, un grain de productivité supplémentaire de 20 % grâce à l’intelligence artificielle à l’horizon 2035. Une autre étude de Venture Scanner estime à un total de 27,4 milliards de dollars le montant des investissements mondiaux à la fin de l’année 2017 en direction de plus de 2000 entreprises l’intelligence artificielle. Nous faisons face à une révolution industrielle aussi décisive que celles expérimentées à l’émergence de la vapeur, du moteur à explosion, de l’électricité ou des puces électroniques. C’est toute la place de l’homme vis-à-vis de la machine et du vivant qu’il convient de réinventer. De nouveaux métiers vont se créer pour programmer, éduquer et gérer l’intelligence artificielle, et ce à mesure que d’autres, essentiellement sur des actions à faible valeur ajoutée, vont disparaitre. Crédit photo : Mil ¨Picture / AP

#Culture

Trois exemples démontrant le potentiel de la technologie blockchain dans les industries culturelles. Par Ben Johnson, Blogueur invité. Ce texte est une traduction d’un extrait du livre électronique Winning Your Audiences. Movie Marketing in the Connected World ; originellement publié sur FMC Veille, il est présenté dans le cadre d’un partenariat éditorial entre le Fonds des Médias du Canada (FMC) et Méta-Media. « La technologie de la chaîne de blocs (blockchain en anglais) pourrait faciliter considérablement la distribution de films, d’émissions de télévision et de jeux vidéo ainsi que la gestion des droits. Les trois études de cas suivantes illustrent comment les industries créatives commencent à utiliser cette technologie. » A lire la suite sur le site de @metamedia.

#Medias

Ce qu’il faut retenir de 2017. Par Barbara Chazelle et Alexandra Yeh, France Télévisions, MédiaLab & Direction de l’Innovation. Dans les médias, nous avons le sentiment que le numérique bouleverse à toute allure le secteur et paradoxalement, les tendances de fond sont identifiées depuis un moment déjà : mobile, vidéo, technologie de l’immersion, algorithmes et automatisation alimentent chaque jour la guerre de l’attention. Essayons néanmoins de faire le bilan avec 10 tendances qui ont non seulement marqué 2017 mais qu’il nous semble pertinent de surveiller de près en 2018. A lire la suite sur le site de @metamedia.

#MediaSocial

Les Français n’ont aucune confiance en Facebook pour s’informer. Si l’adoption des réseaux sociaux par les Français est massive, la confiance envers ses outils est inversement proportionnelle à leur utilisation, surtout pour s’informer. En tout cas dans leurs déclarations… C’est une des conclusions d’une enquête de l’Acsel, l’Association de l’économie du numérique, qui a interrogé 1000 personnes via la méthode des échantillons. Concrètement, seulement 25% des personnes interrogées font confiance aux informations publiées sur les réseaux sociaux contre 75% pour les sites des médias traditionnels. 27% estiment que les informations diffusées sur Facebook, LinkedIn et Twitter sont neutres et 29% les estiment fiables. (@zdnetfr).

Twitter met à exécution ses nouvelles règles et suspend des comptes d’extrême droite. Twitter avait annoncé le mois dernier qu’il allait renforcer et mettre à jour ses règles en matière de discours de haine et de comportements violents. L’échéance est tombée, lundi 18 décembre. Les contenus de cette nature étaient déjà dans le viseur des règles de modération de Twitter. Désormais, elles sont étendues aux noms d’utilisateur et aux profils. De même, le réseau social va observer les comptes au regard de leurs affiliations avec d’autres utilisateurs ou de leurs liens en dehors de la plate-forme. (@pixelsfr).

L’addiction aux réseaux sociaux, nouveau fléau de santé publique. Elle a finalement décidé de claquer la porte. En conflit depuis plusieurs jours avec le secrétaire d’Etat au Numérique, la présidente du Conseil national du numérique (CNNum), Marie Ekeland, a annoncé ce mardi sa démission, soulignant le manque d’indépendance de l’instance dont elle venait juste de prendre la direction, le 11 décembre dernier. « Les formes actuelles de nomination et de fonctionnement du CNNum portent à confusion et ne peuvent pas garantir son indépendance », a regretté la startuppeuse sur le site de l’institution destinée à éclairer l’exécutif sur les sujets numériques, comme la neutralité du net ou l’intelligence artificielle. Par « solidarité », vingt des trente membres de son équipe ont annoncé dans la foulée leur démission du CNNum. (@LesEchos).

#Gafa

Abus de position dominante : Bercy porte plainte contre Amazon. Chacun son tour. Aujourd’hui ce n’est pas Google qui est accusé d’abus de position dominante, mais Amazon. Le Parisien, dans son édition du lundi 18 décembre, révèle que le ministère de l’Economie a assigné le géant américain du e-commerce devant le tribunal de commerce de Paris et exige qu’une amende de 10 millions d’euros lui soit infligée. (@LUsineDigitale).

#IntelligenceArtificielle

L’intelligence artificielle a besoin d’une Magna Carta. La société est à un moment charnière de son avenir numérique, vaste et inconnu. Une technologie puissante, l’intelligence artificielle (IA), renaît de ses cendres, en grande partie grâce aux progrès des réseaux neuronaux développés sur le modèle du cerveau humain. L’IA peut repérer des motifs au sein d’immenses ensembles de données non structurées, améliorer la performance à mesure que les données deviennent disponibles, identifier des objets rapidement et correctement, faire des recommandations, et prendre des décisions de plus en plus précises, tout en réduisant les interventions et donc les interférences d’êtres humains complexes et « politiques ». Cela soulève d’importantes questions quant au degré de choix et d’inclusion des êtres humains dans les décennies à venir. Comment les humains à tous les niveaux de pouvoir et de revenus seront-ils impliqués et représentés ? Comment gouvernerons-nous ce « meilleur des mondes » ? (@HBRFrance).

#ViePrivee

Le règlement ePrivacy, une menace pour le pluralisme de l’information. Tribune de Pierre Chappaz, président exécutif de Teads.tv.  « Il y a ce qui se voit et ce qui ne se voit pas. » Cette formule de l’économiste français Frédéric Bastiat illustre parfaitement la polémique autour du projet de règlement européen ePrivacy. Prévu pour entrer en application en mai 2018, le texte est actuellement en discussion entre la Commission, le Conseil et le Parlement européens. « Ce qui se voit », ce sont les motivations tout à fait respectables du projet, qui vise à mieux protéger les données relatives à la navigation des internautes. Actuellement, les internautes donnent leur consentement pour les cookies (ces petits bouts de code spécialisés dans l’enregistrement des données de navigation) sur chaque site consulté. Lire la suite sur le site @LesEchos.

20 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 20 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Nature

xGPS, drones, radars… au service de la vie sauvage. Si pour certaines espèces, l’observation directe, avec des jumelles et un appareil de photo, reste encore la pratique commune. Pour d’autres, le développement de l’ingénierie moderne est indispensable à la compréhension de ce monde vivant, et à l’évolution, pour ne pas dire la révolution, de la recherche et de nos connaissances. Encore faut-il faire vite…face à la destruction de cette vie sur terre. Aujourd’hui, un Atlas de la vie sauvage paru aux éditions Les Arènes, nous entraîne sur les traces de ces animaux sauvages ; un livre qui, grâce aux technologies modernes, révèle les dernières découvertes sur la vie et les déplacements de ces animaux, et nous immerge dans des histoires particulières vécues par des chercheurs, depuis les éléphants traqués par les braconniers jusqu’aux fauvettes esquivant les tornades (@franceculture). Légende image : Éléphant d’Afrique errant dans un marais – Okavango Botswana. Crédits : Thomas Dressler / Biosphoto / AFP.

#Transport

À l’aube de la voiture autonome, l’automobile accélère sur les services. « Nous voulons inventer la voiture connectée de demain et le média de demain » ont expliqué Carlos Ghosn et Claude Perdriel en annonçant cette semaine leur mariage d’intérêt. Renault vient à la rescousse du groupe de presse Challenges avec le projet de tester la fourniture de contenus éditoriaux aux utilisateurs des voitures autonomes. Quand les conducteurs n’auront plus à surveiller le paysage, « le contenu déterminera le choix de la voiture », a expliqué Carlos Ghosn. Lire l’analyse de Jean-François Belorgey, expert du secteur automobile chez Ernst & Young sur le site de @LExpress.

#Cinema

Comment Hollywood essaie d’éviter de se faire avaler par les Gafa. Une victoire pour le consommateur. Le 20 novembre, le département américain de la Justice (DoJ) bloquait la fusion entre AT&T et Time Warner. Motif invoqué : ce rapprochement aurait non seulement plombé lourdement le porte-monnaie des familles américaines mais aussi réduit leur possibilité d’accéder à de nouveaux services innovants. Une victoire pour Donald Trump également. Régulièrement en guerre contre la chaîne CNN, propriété du groupe Time Warner, le président a applaudi la décision, estimant que l’opération n’était « pas une bonne chose pour le pays. Je pense que cela va faire monter les prix ». Le mariage semblait promis à un bel avenir. D’un côté, AT&T, deuxième opérateur télécoms aux États-Unis, apportait dans la corbeille des moyens de diffusion, via les smartphones, le satellite et le câble. De l’autre, Time Warner fournissait des contenus attractifs pour remplir ces tuyaux : des chaînes telles CNN et HBO, un catalogue de films et de séries produits par Warner Bros. L’opération devait créer un mastodonte de plus de 142 millions d’abonnés mobiles, doté d’une force de frappe conséquente dans les contenus premiums. Une manœuvre censée attirer et fidéliser des clients rendus volages par l’arrivée de services comme Netflix, YouTube ou encore Amazon Prime Vidéo. @Figaro_Economie

#Politique

L’Assemblée nationale réfléchit à associer les citoyens aux démarches évaluatives. À l’Assemblée nationale, les députés ont décidé de s’attaquer à l’évaluation des politiques publiques via une mission d’information mise en place en octobre. L’objectif selon sa co-rapporteure Valérie Petit (LREM) : « faire de ce serpent de mer un moyen de transformer les politiques publiques et pourquoi pas l’inscrire dans la programme Action publique 2022 ». Pour ce faire, au programme de ce mardi 5 décembre, une table ronde où ont été conviés six acteurs du monde de la démocratie participative et de l’évaluation des politiques publiques afin de savoir quelle place donner aux citoyens dans l’évaluation des politiques publiques, qu’elles soient nationales ou locales. (@Lagazettefr).

#IntelligenceArtificielle

Faut-il une loi ? Le 6 janvier 1978, la France votait sa loi « informatique et libertés ». Quarante ans plus tard, une loi « intelligence artificielle et éthique » ne semble pas à l’ordre du jour. C’est ce qui ressort du rapport publié vendredi par la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) intitulé « Les enjeux éthiques des algorithmes et de l’intelligence artificielle. » Ce document de 75 pages, fruit de près d’un an de colloques, auditions et autres consultations publiques, formule six recommandations précises. Mais il écarte aussi, à ce stade, l’idée d’une loi, et même d’une régulation spécifique. Dans sa première partie, le document explique les différents enjeux posés par les algorithmes, dont l’utilisation dans le monde informatique est déjà ancienne, et par les outils d’intelligence artificielle, remis au goût du jour par « une série de succès spectaculaires ces dernières années », en particulier pour l’apprentissage automatique (machine learning). « Dans un cas comme dans l’autre, note la CNIL, la finalité […] consiste à automatiser des tâches autrement accomplies par des humains, voire à déléguer à ces systèmes automatisés des prises de décision plus ou moins complexes. » (@LesEchos).

#Robotique

Les robots se multiplient en Chine. Le cap est symbolique mais révélateur de la modernisation de l’industrie chinoise. Pour la première fois, la production de robots industriels dépassera les 100.000 unités cette année en Chine. De fait, ce seuil vient déjà d’être dépassé au bout de dix mois et le ministère de l’Industrie et des technologies de l’information estime que la production atteindra 120.000 robots sur l’ensemble de l’année, contre 72.000 en 2016. Si le taux de robotisation en Chine reste encore très en dessous de la moyenne internationale, la robotisation de l’appareil industriel chinois est au coeur du vaste plan « Made in China 2025 » du gouvernement de Pékin visant à moderniser les usines et à les faire monter en gamme. La Chine est déjà le plus grand marché au monde, représentant environ un tiers de la demande mondiale de robots industriels, note la Fédération internationale de la robotique. Et il va encore grossir.  (@LesEchos).

#Audiovisuel

Comment Netflix compte coloniser votre télé. Pour beaucoup d’abonnés de Netflix, c’est devenu un automatisme : avant un long voyage, ou même un simple trajet de métro, télécharger sa série ou son film. Cela tuera le temps ou calmera les enfants. Telle est la promesse de Netflix : permettre de se divertir partout, tout le temps, sur tout type d’appareil. Pourtant, c’est encore le plus souvent à la maison, devant leur téléviseur, que les utilisateurs vont profiter de leur abonnement. Pour 63 % des utilisateurs européens, il s’agit du scénario privilégié d’accès au service. Ils y consomment en moyenne trois fois plus de contenus que sur une tablette ou un portable. Même si la majorité des abonnements s’effectue encore via des appareils mobiles et des ordinateurs portables, Netflix a bien conscience de cet attachement des consommateurs au confort du téléviseur. C’est donc d’abord là qu’il s’agit de les satisfaire afin d’éviter qu’ils ne se désabonnent. Là aussi qu’il existe une occasion d’aller chercher de nouveaux utilisateurs. (@LeMondefr).

#Surveillance

Est-il possible d’échapper à la vidéosurveillance en Chine ? En Chine, l’omniprésence des caméras CCTV – 170 millions à travers le pays, et 400 millions de plus prévues dans les trois ans –, ajoutée au développement de technologies de reconnaissance faciale et d’intelligence artificielle a abouti à ce que la BBC décrit comme « le réseau le plus étendu et sophistiqué de vidéosurveillance au monde ». Le correspondant de la BBC en Chine, John Sudworth, a voulu illustrer le fonctionnement de ces caméras (à voir en intégralité ici). Il a pu accéder aux locaux de la police de la ville de Guiyang, où les près de 3 millions de citoyens sont constamment sous l’œil des caméras installées par la municipalité, comme c’est le cas dans presque toutes les grandes villes chinoises. (@LeMondefr).

DonneePersonnelle

Le tweet de Netflix que tout le monde n’a pas apprécié. « Aux 53 personnes qui ont regardé “A Christmas Prince” quotidiennement depuis dix-huit jours : qui vous maltraite ? » C’est un tweet qui se voulait adapté à la veine ironique et narquoise propre au réseau social que le compte officiel américain de Netflix a publié, lundi 11 décembre, à ses 4,22 millions de followers. Il s’agissait, sûrement, d’un moyen « d’engager » son audience et de faire la promotion de ce film produit par les studios Netflix. A première vue, ce tweet a fait parler de lui. Il a été retweeté plus de 100 000 fois, aimé 393 000 fois et a suscité plus de 7 000 réponses. (@Big_Browser)

#InterfaceVocale

Attention, dangers ! Diffusé en septembre 2017 aux États-Unis, le premier épisode de la 21ème saison de South Park intitulé « White people Renovating Houses » a réussi un véritable tour de force : pirater les assistants vocaux de milliers de foyers américains. En prononçant simplement à l’écran les formules d’activation « Ok Google » et « Alexa », les personnages de la série animée de Trey Parker et Mat Stone sont parvenus à mettre en marche les enceintes connectées Google Home et Amazon Echo, puis à leur faire énoncer les pires grivoiseries. En effet, ces enceintes, avec lesquelles on interagit oralement, ne faisaient jusqu’alors pas de distinction entre les différents interlocuteurs et pouvaient être mises en route par n’importe quelle source sonore susceptible d’être captée par les micros ultra-sensibles qu’elles renferment. (@InaGlobal).

19 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 19 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

xLes constructeurs automobiles face au défi du digital. Il y a encore quelques années, posséder une voiture était un critère de réussite sociale. Aujourd’hui, le véhicule a une seule fonction, celle de se déplacer. Et encore, si peu : saviez-vous qu’une voiture classique est inactive 92% de son temps d’existence ? Pour tenter de les utiliser même quand son détenteur ne roule pas avec, une économie collaborative s’est peu à peu développée. Co-voiturage, location, location avec option d’achat, autopartage, copropriété… Ces nouveaux usages doivent être pris en compte par les constructeurs automobiles pour évoluer avec la demande et s’adapter aux nouveaux comportements de consommation. Or, le digital, qui est à la source de ces mutations, peut aussi être pour les constructeurs automobiles le moyen d’y faire face et de relever ces nouveaux défis. À lire aussi Ford s’appuie sur Alibaba pour doper ses ventes en Chine (@frenchweb).

#DonneePersonnelle

Transferts de données sans consentement à Facebook : la Cnil met en demeure WhatsApp. La Commission nationale de l’informatique et des libertés a mis en demeure la messagerie électronique WhatsApp, lundi 18 décembre, de se conformer à la loi pour transmettre des données de ses utilisateurs à sa maison-mère Facebook. La Cnil rappelle que, après son rachat par Facebook en 2014, WhatsApp a publié une nouvelle version des conditions d’utilisation et de la politique de confidentialité de son application, faisant apparaître que les données de ses utilisateurs seraient désormais transmises à la société Facebook. (@franceinfo).

#Informatique

L’apprentissage du code est-il le nouvel ascenseur social ? Hour of Code, ce mouvement mondial qui s’est déployé début décembre a encore touché cette année plusieurs dizaines de millions d’élèves de 4 à 104 ans dans près de 180 pays. En France, 276 tutoriaux-évènements d’une heure ont ainsi été dispensés. L’occasion pour Regards sur le Numérique de s’interroger sur l’apport de l’apprentissage du code dans l’inclusion sociale aujourd’hui. On fait le point. Au début du célèbre film Le Lauréat, Benjamin, le jeune héros fraîchement diplômé (joué par Dustin Hoffman), reçoit les conseils de M. McGuire, un ami de sa famille, qui lui suggère de faire carrière dans le plastique, une industrie, selon lui, promise à un grand avenir. Aujourd’hui, le visionnaire McGuire suggérerait sans doute au jeune premier de se mettre au code informatique. D’après le Bureau of Labor Statistics, le nombre de postes de développeurs logiciels devrait s’accroître d’un quart d’ici 2026 sur le sol américain. (@usbeketrica).

#Numerique

Pas de diplomatie d’influence sans révolution numérique. Article publié initialement dans « Les grands dossiers de la diplomatie » de juin-juillet. « Le pape, combien de divisions », demandait Staline au Vatican en 1935. Et si 80 ans plus tard, la formule était ‘numérisée’ ? Dans un monde où plus de 3 milliards d’Hommes ont accès à l’internet, la puissance d’un Etat se mesure également en « divisions numériques », c’est-à-dire à son influence sur le web et, en particulier, sur les réseaux sociaux. « Ignorer ou minimiser l’impact du web sur les relations internationales serait une grave erreur car, à côté de notre monde réel physique, un monde virtuel s’est construit depuis une dizaine d’années. Ce monde virtuel pèse chaque jour un peu plus sur la marche du monde, tant dans les domaines politique, économique, linguistique, culturel, éducatif que sécuritaire voire militaire. On assiste chaque jour à la guerre virtuelle que se livrent la Russie et l’Ukraine sur les réseaux sociaux. C’est bien sur l’internet que Daesh recrute ses futurs combattants. C’est encore grâce au web que des langues régionales ou des dialectes, interdits ou tombés en désuétude, retrouvent aujourd’hui une certaine jeunesse. Enfin, c’est toujours sur le web que des jeunes du monde entier étudient grâce aux MOOCs. » Lire la suite sur le site (@babgi).

#MediaSocial

Réseaux sociaux : 6 tendances à suivre pour 2018. Autrefois regardés avec méfiance ou suspicion, les réseaux sociaux sont désormais totalement intégrés au mix marketing des entreprises. Canaux de communication directs, ils ont transformé notre rapport aux marques et constituent un levier marketing efficace, mais un levier qui évolue en permanence. Chaque année, des tendances naissent et meurent, de nouvelles habitudes émergent, et les professionnels du marketing sont confrontés à des challenges permanents. 2018 n’en sera pas autrement avec des tendances sociales qui vont impacter des décisions éditoriales, stratégiques et budgétaires. Tour d’horizon des tendances… (@Webmarketingcom).

#Logement

Airbnb va proposer de la VR pour ses logements et certaines villes. Airbnb a annoncé sur son blog qu’elle travaillait sur un service permettant à un hôte de créer des scènes en 360° pour qu’une personne puisse observer son logement avec un casque avant de réserver. La plateforme de location de biens entre particuliers fait constamment évoluer les services qu’elle propose. Récemment, Airbnb a ouvert la possibilité pour les futurs locataires de partager le paiement d’une réservation. Fini le temps des cagnottes ou des remboursements à durée illimitée. En septembre, la plateforme a fait l’acquisition de la société Resy, un service qui permet de faire des réservations de restaurants. Petit à petit, Airbnb révolutionne l’expérience de voyage pour retirer toutes les petites contraintes. L’utilisation de la VR va permettre de pousser encore au-delà ces services. Un voyageur pourra consulter le plan de l’appartement qu’il souhaite louer depuis son téléphone ou son ordinateur, et même avoir un aperçu à 360° de certaines pièces. (@Siecledigital).

#Publicite

La TV dépassée par internet. La publicité n’échappe pas à la révolution numérique. Alors que la domination de Google et de Facebook se fait de plus en pressante, 2017 confirme la passation de pouvoir entre la TV et internet. Pour la première fois, à l’échelle mondiale, la publicité sur internet dépassera la publicité TV en 2017. En 2017, le marché publicitaire de la télévision se replie de 2% à 178 milliards de dollars (-2,5% pour la télévision gratuite et -0,9% pour la télévision payante) tandis que la publicité digitale progresse de 17% à 209 milliards de dollars. Sur les 70 marchés analysés par MAGNA, 29 marchés TV sont en repli en 2017, dont la moitié des marchés du Top 10 (Etats-Unis, Canada, Grande-Bretagne, Australie et Chine). Le digital terminera 2017 avec 41% de part de marché contre 35% pour la télévision. (@zdnetfr).

#Presse

L’offre de presse locale est très inégalement répartie en France. La presse régionale remplit une fonction importante. Dans de nombreuses aires géographiques, elle est la seule à informer ses lecteurs sur les actualités générales, politiques, culturelles et sportives de leurs villages, villes, départements ou régions. Avec en moyenne plus de 15 millions de lecteurs quotidiens pour la presse quotidienne régionale (PQR) et 7,4 millions chaque semaine pour la presse hebdomadaire régionale (PHR), le poids de la presse régionale ne se dément pas. La France métropolitaine compte 96 départements et 247 titres de presse régionale différents. Un département compte donc, en moyenne, un peu plus de 2 journaux locaux (2,57). Mais ce chiffre est trompeur, pour deux raisons. (@InaGlobal).

#Algorithme

Le développement d’algorithmes hors de contrôle, hantise de la CNIL. Ils s’invitent dans notre quotidien tout en restant opaques au plus grand nombre. Les algorithmes et l’intelligence artificielle, aussi prometteurs soient-ils sur le plan économique, soulèvent une série de questions de société. Dans son rapport dévoilé le 15 décembre, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) se penche sur l’autonomie humaine, l’enfermement algorithmique ou encore notre rapport à cette nouvelle classe d’objets que sont les robots humanoïdes. Elle pointe notamment du doigt les défis éthiques d’une police prédictive, qui s’en remettrait aux seuls algorithmes pour anticiper les crimes et délits. Le projet, inscrit dans la loi pour une République numérique d’octobre 2016, a mobilisé une soixantaine de partenaires publics et privés, et fait l’objet de plus de quarante réunions publiques. La Commission s’est emparée des algorithmes en raison de leur omniprésence dans l’univers numérique, du « réel intérêt » qu’ils suscitent auprès du grand public mais aussi de l’incompréhension voire du « malaise » qu’ils peuvent causer. Si 83% des Français ont déjà entendu parler des algorithmes, ils sont 52% à ne pas savoir précisément de quoi il s’agit, d’après un sondage IFOP mené pour la CNIL. (@FigaroTech).

#Cybersecurite

Thales rachète Gemalto et crée un géant de la sécurité numérique. L’opération devrait accoucher d’un géant mondial de la sécurité informatique. Le groupe technologique français Thales a annoncé, dimanche 17 décembre, l’acquisition du numéro un mondial des cartes SIM Gemalto. Cet « accord de rapprochement » valorise Gemalto à environ 4,8 milliards d’euros en offrant 51 euros pour chacune de ses actions et laisse sur le bord de la route le groupe Atos dont l’offre à 46 euros par action se montait à 4,3 milliards d’euros au total. @franceinfo

#Livre

Sommes-nous prêts à vivre sans internet ? Deux bandes dessinées, « The Private Eye » et « Bug » imaginent la vie sans numérique et web. Le scénariste américain Brian K.Vaughan et le dessinateur français Enki Bilal savent que le Net n’est pas prêt de disparaître mais jouent aux lanceurs d’alerte. À nous de les entendre ? (@slatefr).

18 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 18 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#NeutraliteDuNet

xFin de la neutralité du Net aux Etats-unis : de quoi s’agit-il ?  Vous l’ignoriez peut-être mais le Net est neutre. Enfin à peu près partout dans le monde. Mais plus aux Etats-Unis depuis ce jeudi et la décision du régulateur des communications de mettre fin au principe de neutralité. Ce qui secoue pas mal la communauté des gens qui savent de quoi il retourne. Si vous l’ignorez, on vous explique tout. Aujourd’hui, les fournisseurs d’accès internet (FAI) sont obligés de considérer tous les services en ligne sans distinction de traitement quelles que soient la source, la destination ou la nature des contenus. Les «tuyaux» par lesquels passent les flux de données sont contrôlés par ces FAI, mais ils sont les mêmes pour tous et aucun contenu n’est considéré comme «prioritaire». Cette règle, qui assure «la neutralité du Net», a été officialisée aux Etats-Unis en 2015 sous le mandat d’Obama, mais la Commission fédérale des communications (FCC) l’a abrogée ce jeudi. Sa décision autorise théoriquement les FAI à moduler la vitesse de débit internet à leur guise, en fonction du contenu qui passe dans leurs «tuyaux» (@libe). A lire aussi : La neutralité du Net en 4 questions (@LesEchos) et La neutralité du Net expliquée avec des camions (@Pixelsfr). Légende image : Une manifestation pour la neutralité du net à Washington, le 13 décembre 2017 Photo Alex Edelman / AFP

Et si l’on inscrivait la neutralité du net dans la Constitution ?  Un groupe de travail à l’Assemblée nationale qui avait pour mission de réfléchir à la « démocratie numérique » propose une idée choc : inscrire dans la Constitution le principe de la neutralité du net. Mais pas seulement. La prochaine révision constitutionnelle permettra-t-elle de sanctuariser la neutralité du net, en l’inscrivant dans la norme juridique suprême ? C’est ce que propose un rapport de la députée Paula Forteza, dans le cadre d’un groupe de travail composé de dix membres issus de tous les groupes politiques à l’Assemblée. Le thème sur lequel il a dû plancher ? La « démocratie numérique ». De ce groupe de travail est ressorti un ensemble de sept propositions, forgées après une série d’auditions ayant eu lieu cet automne. 25 personnes ont été entendues par les élus : des universitaires, des juristes, des experts en science politique ou bien des membres d’organes consultatifs (Conseil économique, social et environnemental, Conseil national du numérique). Le public a aussi été sollicité. A lire aussi : Neutralité du net : l’Arcep souligne la « responsabilité mondiale des démocraties » (@Numerama).

« La neutralité du net, c’est avoir accès au vrai Internet » (Sébastien Soriano). Par Barbara Chazelle, France Télévisions, MédiaLab et Prospective. Twitter était bien agité cet après-midi alors qu’avaient lieu les débats sur la « neutralité du net » aux Etats-Unis. Malgré les millions de commentaires, de lettres, d’appels et les manifestants qui avaient fait le déplacement devant la FCC à Washington, c’est sans surprise que le régulateur des télécoms américain a voté contre (et ainsi rendu caduque) ce principe qui avait été institué par l’administration Obama. Mais de quoi s’agit-il donc ? Pour faire simple, « la neutralité du net, c’est la liberté de circulation dans le monde numérique. De même que dans le monde physique nous avons la liberté d’aller et de venir, sur internet, c’est la liberté d’innover, de poster des contenus, de consulter ce que l’on veut, sur tous les sites, les applications que l’on veut sans avoir des biais qui soient introduits par des intermédiaires. Lire la suite sur le site de @metamedia

#Cinema

Disney devient le plus puissant studio de cinéma à Hollywood. Disney a annoncé ce 14 décembre racheter la plupart des actifs de 21st Century Fox pour la somme de 52,4 milliards de dollars (66,1 milliards de dollars en incluant les 13,7 milliards de dollars de dette de la société que Disney rachète également), ce qui en fait l’un des plus gros rachats de ces dernières années. Avec ce rachat, qui inclut donc le studio de cinéma 20th Century Fox, l’une des six grandes « majors » actuelles, Disney renforce sa position dominante sur le marché et met fin à l’ère des « Big Six » où Hollywood était dominé principalement par six grands studios. En 2017, Disney pesait aux Etats-Unis 18,4 % du chiffre d’affaires dégagé par l’industrie cinématographique, tout juste devancé par la Warner Bros (20,1 %). Avec le rachat de la 20th Century Fox, Disney grimperait en 2017 à plus de 30 % de parts de marché et deviendrait le studio le plus puissant de Hollywood. (@LeMondefr).

#MediaSocial

Les réseaux sociaux sont-ils encore… sociaux ? Facebook, Twitter, LinkedIn, Snapchat…, les réseaux sont pris d’assaut par les marques. L’interaction sociale se réduit comme peau de chagrin. Quand Mark Zuckerberg imagine Facebook en 2004, il s’agit d’un trombinoscope. La dimension sociale était alors au coeur du concept. Mais le réseau social est-il toujours social aujourd’hui ? Au sens où il privilégierait la relation interpersonnelle. La génération #BornSocial est plus sensibilisée que ses aînés aux enjeux de confidentialité : elle partage moins largement ses photos et autres contenus auprès d’un large réseau et se tourne plutôt pour cela vers des groupes fermés, à taille réduite. Pour créer plus d’engagement, des réseaux plus petits et affinitaires apparaissent, comme Nextdoor qui rassemble les voisins d’un même quartier ou Fishbrain dédié aux pêcheurs. (@EchosExecutives).

En 2017, PewDiePie n’est plus le Youtubeur le mieux payé. Depuis trois ans, le magazine Forbes établit un classement des vidéastes de YouTube qui ont gagné le plus d’argent. Lors des deux précédents classements, le youtubeur suédois PewDiePie, de son vrai nom Felix Kjellberg, se hissait à la première place avec ses plus de 50 millions d’abonnés. Dans le classement de 2017, il descend à la sixième place et ne figure pas parmi les dizaines de vidéastes qui ont participé au traditionnel « Rewind » de fin d’année, le best of des vidéos les plus virales de la plate-forme. Une dégringolade sans doute liée aux polémiques autour de certaines de ces vidéos jugées racistes ou antisémites, conduisant des marques à cesser leur collaboration avec lui. Que l’on se console, même si ses revenus ont chuté de 20 % selon Forbes, PewDiePie a toutefois gagné 10 millions d’euros au cours des douze derniers mois. (@pixelsfr).

Les espions chinois s’habillent en chasseurs de tête sur LinkedIn. Les services allemands de renseignement ont mis en garde contre la présence d’espions chinois sur le réseau professionnel LinkedIn. Déguisés en chasseur de tête ou hommes d’affaires, ils cherchent à recruter des informateurs en Allemagne. (@MashableFR).

#Video

En 2023, la vidéo représentera les 3/4 du trafic mobile. D’ici 5 ans, la vidéo représentera 75% du trafic mobile, selon la dernière étude Ericsson Mobility Report. En 2017, la part de la vidéo représentait 55% du trafic et 14 exabytes de données par mois. Selon les données de l’étude, ce chiffre devrait s’élever à 110 exaoctets mensuels en 2023 soit l’équivalent de 5,5 millions d’années de streaming vidéo HD. Pour permettre aux utilisateurs de consommer autant de vidéos qu’ils le souhaitent, les forfaits mobiles vont évoluer au fil de ces années. En 2017, un utilisateur utilise 2,9 gigaoctets de données par mois. Les forfaits mensuels varient ainsi de 2 Go à 5 Go. D’ici 5 ans, l’utilisation moyenne de données Internet s’élèvera à 17 Go. @frenchweb)

#Finance

Qu’est-ce qu’un green bond ? Green bonds : littéralement obligations vertes, parfois appelées obligations environnementales. Il s’agit d’un emprunt obligataire (non bancaire) émis sur les marchés financiers, par une entreprise ou une entité publique (collectivité, agence internationale, etc.) pour financer des projets contribuant à la transition écologique. La différence par rapport aux obligations classiques tient dans les engagements pris par l’émetteur d’une part, sur l’usage précis des fonds récoltés qui doit porter sur des projets ayant un impact favorable sur l’environnement, et, d’autre part, sur la publication, chaque année, d’un rapport rendant compte aux investisseurs de la vie de ces projets. Il n’existe pas de définition réglementaire ni de standards précis, mais de grands principes volontaires, les « Green Bond Principles », rédigés en 2013 par quatre grandes banques internationales, Bank of America Merrill Lynch, Citigroup, JP Morgan Chase et le français Crédit Agricole CIB. (@latribune).

#Transport

L’histoire méconnue de la voiture autonome. La voiture sans conducteur est passée en quelques années de la rubrique « science-fiction » à celle des actualités. Nous suivons ses progrès au rythme des alliances industrielles et avancées réglementaires dans le monde entier. Pourtant, peu de gens savent que rien n’aurait eu lieu sans une course automobile complètement déjantée dans le désert du Nevada. Oui, il y a 13 ans à peine, une bande de fous a tenté avec des technologies rudimentaires de faire rouler voitures, camions et même une moto sans le moindre conducteur à bord. Au-delà des résultats, cette compétition a permis de révéler une communauté qui allait par la suite faire de la Silicon Valley le berceau de la voiture du futur. (@15marches).

#Commerce

Monoprix investit dans la start-up Epicery pour muscler son offre e-commerce. Commander en quelques clics une côte de bœuf préparée par son boucher préféré, des cèpes du meilleur primeur du coin, un Beaufort d’Alpage de son fromager et une bouteille de Margaux du caviste du quartier… Et recevoir le tout dans l’heure ou au créneau de son choix. C’est ce que propose depuis 2016 la start-up Epicery. La foodtech, qui compte 300 commerçants partenaires à Paris et Lyon et plusieurs milliers de commandes par mois, passe aujourd’hui une nouvelle étape. Elle annonce, jeudi 7 décembre, une deuxième levée de fonds dont le montant n’a pas été révélé. On connaît, en revanche, l’identité de l’un des nouveaux investisseurs de ce tour de table. Il s’agit de Monoprix. La prise de participation de l’enseigne est minoritaire mais, selon nos confrères de LSA, elle envisagerait à terme de gonfler sa présence au sein du capital de la jeune pousse. (@LUsineDigitale).

15 Déc

Régions.news #311 – Edition du vendredi 15 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

Rendez-vous sur le Blog de Régions.news, Twitter et Facebook
Conception et rédaction : Patrick Damien

Télécharger Régions.news#311 en version pdf

image001Légende image. Vignoble champennois. Crédits photo : Philippe Eranian (Look Different) A lire : Champagne : la mondialisation bouleverse le secteur

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ Quelle boîte française fait mieux qu’Apple et Amazon en Bourse ? Avec douze employés à ses débuts en 1987, la société nantaise Eurofins Scientific  compte aujourd’hui 30 000 collaborateurs et affiche 3 milliards d’euros de revenus. C’est le leader mondial des tests de contrôle de la qualité. Plusieurs années avant Steve Jobs et Jeff Bezos, le fondateur de Eurofins Scientific édifie une plate-forme technologique mondiale. Les 100 francs investis dans sa cotation en 1997 rapportent aujourd’hui un pécule de 4 500 euros, contre 3 600 euros chez Apple et 3 300 euros chez Amazon.

♦ Que cela soit dans une perspective de développement durable ou pour offrir de nouveaux services aux citoyens, le numérique change la vie des villes et ouvre de nouveaux types de postes dans les collectivités locales, les entreprises de génie urbain, les bureaux d’études… Sans oublier les jeunes entreprises, qui développent des technologies appliquées aux villes. Parmi les compétences les plus recherchées : la gestion, la sécurisation et l’exploitation des milliers de données produites par les villes ou leurs habitants. Des « chief data officers » font leur apparition dans les collectivités. Rennes est ainsi en train de créer un service métropolitain des données, avec plusieurs postes à la clé.

♦ Comment démontrer ses bonnes pratiques en matière de cybersécurité lorsque l’on est une petite entreprise informatique et que les normes ISO représentent un investissement trop important ? Dans le Finistère, la Chambre de Commerce et d’Industrie Bretagne Ouest s’est lancée dans une initiative unique : la création d’une charte de cybersécurité pour les prestataires informatiques de son territoire. « Nous voulons toucher les gens qui pensent que l’on appelle un gestionnaire de service informatique comme un plombier, le jour où il y a un problème », explique Philippe Dincuff, gérant d’Agessi, l’une des huit entreprises qui ont rédigé la charte.

♦ Selon une étude de l’Agence du numérique, 13 millions de personnes en France n’utilisent quasiment pas Internet et se sentent en difficulté face au développement des usages numériques. Or de nombreux services publics ont déjà basculé dans le tout numérique : guichets virtuels, permanences en ligne, bornes interactives… Il faut désormais passer par Internet pour régler des questions administratives. Le gouvernement a donc lancé mardi 12 décembre un plan national pour venir en aide à ces Français exclus du développement des usages numériques.

#WinnerTakesAll

♦ Cahier de Tendances Automne-Hiver : les GAFA, seuls maîtres de notre avenir ? Cette position hégémonique, les GAFA, et leurs homologues chinois, coréens, russes, n’y sont pas parvenus par hasard. Ils ont bâti leur empire sur une stratégie simple : proposer des services utiles et addictifs, devenir indispensables, donc incontournables dans nos vies quotidiennes. Et surtout, ils savent qu’il ne suffit pas de collecter la donnée pour être puissant : il faut aussi maîtriser la seule technologie capable de la traiter, l’intelligence artificielle. Investissant depuis des années dans la recherche fondamentale, ils ont réussi à se positionner comme leaders d’une techno qui attire toutes les convoitises. Télécharger le Cahier de Tendances Automne-Hiver 2017 sur le site de @metamedia. A lire : Comment Facebook achète la presse française (@Mediapart).

image002Légende image. L’interdiction du téléphone portable à l’école, une mesure qui devrait être difficilement applicable. En 2015, plus de huit adolescents sur dix étaient équipés en smartphone, selon une étude du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc), contre deux sur dix en 2011. Crédit Photo : Dainius Stubra.

#EcoleEtPortable

♦ « Que sert d’interdire ce que l’on ne peut pas empêcher ? » Les Faux-Monnayeurs (1925) de André Gide

♦ Au collège Jean-Moulin, à Paris, « Nous avons interdit les portables il y a déjà deux ans, suite à plusieurs cas de harcèlement et de rumeurs sur Internet, explique Marie-Thérèse Dugenet, la principale. Il s’agit seulement d’une interdiction d’usage, inscrite au règlement intérieur du collège. Nous n’avons pas le droit d’interdire l’appareil et c’est plus simple ainsi car je ne vois pas comment nous pourrions les récupérer à l’entrée. L’utilisation du téléphone portable est un phénomène de société qui dépasse l’école. Les parents n’accepteraient pas que leurs enfants ne soient pas joignables. »

♦ A Ingwiller dans le Bas-Rhin, un collège expérimente un programme numérique depuis déjà deux ans. Dans cet établissement semi-rural, devenu ultra-branché, les élèves utilisent les tablettes et les téléphones portables comme support pédagogique. Les manuels scolaires ont disparu des cartables des 280 collégiens… pour leur plus grand bonheur : « On a envie d’aller à l’école car les téléphones portables font plus partie de notre génération que les livres. ». « On les prépare au monde futur, au lycée. Ils ne sont plus des simples récepteurs comme face à la télévision. Là, ils agissent eux-mêmes sur leurs écrans en cours. » explique la principale. À lire aussi : Dix raisons d’utiliser les téléphones mobiles en classe.

♦ Deux récentes études scientifiques permettent d’évaluer dans quelle mesure garder un mobile en classe ou en amphithéâtre a une influence sur la réussite scolaire ou universitaire. Il en ressort deux aspects : nous ne sommes pas tous égaux face à l’utilisation des portables en classe, selon une étude du Centre pour la performance économique de la London School of Economics (LSE) et les mobiles provoquent une baisse de l’attention comme le démontre en 2013 des chercheurs américains. Mais « les mobiles pourraient être un outil d’apprentissage utile si son utilisation était bien régulée » d’après une étude américaine de mai 2017

♦ Le directeur de l’école de la ville chinoise de Guiyang, province du Guizhou, lassé de répéter aux enfants de ne pas amener leur portable à l’école, a pris une décision radicale. Il confisque le mobile de l’élève, ensuite l’objet est plongé dans l’eau, puis cassé à coup de marteau.

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 9 décembre 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – La remise en cause de la neutralité du web aux USA ? Pas dans le sens de l’Histoire ! – Pour la seconde année consécutive, l’IA a prédit la personnalité de l’année de Time Magazine ; – Que se passe-t-il quand un gouvernement utilise Facebook comme une arme ; – Les 10 plus grandes stars YouTube ont engrangé 127 millions $ en un an ; – Un roman de science-fiction écrit avec l’aide de l’IA ; – Les gifs les plus populaires de 2017.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.