29 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 29 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#StreetArt

xLes incroyables animaux poubelles de Bordalo IICasque de moto usé, tuyaux en plastique, vieux pneu ou chaise cassée… avec Artur Bordalo, le street art sort les poubelles. L’artiste portugais, connu sous le nom de Bordalo II, par respect pour son grand-père, peintre avant lui, il a rajouté ce « segundo » à son nom, recycle en effet les ordures qui encombrent la ville pour les assembler en de grandes sculptures colorées accrochées aux murs. Surnommés trash animals, ses beaux animaux Frankenstein sont aussi spectaculaires que militants : « ils dénoncent ce qui les tue : la pollution, les déchets en plastique. Au-delà de l’esthétique, je souhaite vraiment attirer l’attention du public sur les problèmes écologiques. La rue est un bon endroit pour le faire, même si ça m’oblige à avoir un message très direct et rapide. C’est pour cela que mes œuvres poussent les gens à se rapprocher. En voyant la matière, ils peuvent alors dans un deuxième temps en comprendre le sens ». (@telerama). Légende image : Un renard entièrement constitué de déchets, la signature unique de Bordalo II. Crédit photo: BordaloII.

#Ville

Le Big Data, la clé des Smart Cities de demain. En 2050, entre 70 % et 75 % de l’humanité vivra dans des villes. Il est donc indispensable que celles-ci améliorent à la fois leurs moyens de transports, leurs émissions polluantes pour ne pas devenir invivables pour leurs habitants. Le digital et ses multiples applications dans la ville apparaissent de plus en plus comme indispensable à la ville de demain. Le XXIe siècle verra l’essor des smart cities partout sur la planète et le moteur de ces services sera la « Data », la donnée. Selon une étude réalisée par Pierre Bordeaux, enseignant-chercheur, université Paris-Est Créteil, il y a aujourd’hui 1 200 expériences de type Smart Cities menées dans 200 villes françaises. Environ 40% des 41 villes françaises de plus de 100 000 habitants ont une stratégie Smart Cities, de même que 70 villes moyennes. Des villes françaises ont été pionnières sur la question, notamment Lyon, Nice, Montpellier, Paris plus récemment ou encore Nantes figurent parmi les villes les plus engagées dans cette approche de ville connectée. (@zdnetfr).

Comment Lyon invente la ville du futur. C’est un quartier encore en devenir, entre Rhône et Saône. Un «laboratoire vivant» situé au coeur de la Confluence, qui prolonge le centre de Lyon. L’un des projets les plus ambitieux en Europe en matière de ville intelligente et durable. Sa promesse ? Optimiser production et consommation d’énergie tout en proposant des services connectés à ses habitants. Le Living Lab Confluence est un démonstrateur grandeur nature du savoir-faire français. Douze grands groupes sont réunis dans un consortium, entraînant près de soixante-dix entreprises, pour un programme de 31 500 mètres carrés associant des bureaux, des logements et des équipements publics. L’idée majeure est que cet ensemble produira au moins autant d’énergie qu’il en consommera. La production et la consommation d’énergie seront gérées dans une logique d’autoconsommation collective. (@MagazineCapital).

Cmarue : quand les habitants prennent part à la revitalisation commerciale. Lancé en octobre 2017, Cmarue est une solution d’implantation participative de commerces. En se rendant sur le site via son téléphone portable, un riverain peut ainsi contribuer au choix des commerces qui pourront s’installer dans les locaux inoccupés de son quartier. Grâce à ce dispositif, les citoyens sont pleinement intégrés à la fabrique de leur ville, en particulier dans son volet commercial. (@Demain_la_Ville).

#Banque

Tsunami numérique sur la banque. La Société Générale a annoncé la suppression de 900 emplois, ce qui porte à 3.450 le nombre de postes qui auront disparu d’ici 2020. En réalité, La plupart des banques réduisent leur réseau, Caisses d’épargne, BNP, LCL. Crédit Agricole. Le secteur, qui a mis du temps à réaliser la révolution industrielle déclenchée par le numérique constate que : Les clients ne vont plus en agence. La banque en ligne apporte une vraie concurrence, par exemple Boursorama filiale de la … Société Générale, ou OrangeBank. Beaucoup d’opérations se traitent via le digital désormais. Aucun secteur n’est à l’abri de ce qui se passe. Ainsi les Galeries Lafayette envisagent de céder en franchise 22 de leurs magasins de province, bousculés par les ventes en ligne. Auchan vient de s’allier en Chine avec Alibaba, l’Amazon chinois. Ici à France Inter, le nombre d’auditeurs qui écoutent les programmes en différé augmente sans cesse. La banque, comme toute l’économie, doit se réinventer. (@franceinter). A lire aussi : Révolution digitale : les banques de détail françaises sont en pleins travaux (@LesEchos).

Suppressions de postes à la Société générale : « L’emploi va très probablement souffrir encore », estime le Syndicat national de la banque et du crédit. Le président du Syndicat national de la Banque et du Crédit, SNB, réagit mardi 28 novembre sur @franceinfo à l’annonce de la suppression de 900 postes supplémentaires à la Société Générale. Régis Dos Santos estime que « l’emploi va très probablement souffrir encore », notamment en raison de la « révolution digitale qui est en train de se produire » et qui touche « tous les domaines de la banque ». À lire aussi : Société générale : 900 postes supplémentaires menacés par l’automatisation des services (@franceinfo).

#DonneePersonnelle

Une nouvelle règle qui ne fait pas que des malheureux. L’échéance approche à grands pas, et c’est un événement mondial. Dans six mois, le Règlement général sur la protection des données (RGPD) aura force de loi. Le 25 mai 2018, les entreprises européennes, mais aussi toutes celles du monde entier qui collectent des informations permettant d’identifier un citoyen européen devront se plier à de nouvelles exigences. Responsabilisées, elles devront pouvoir justifier à tout moment d’un usage raisonné de ces « data », chez elles et chez leurs sous-traitants. Les sociétés contrevenantes s’exposeront à une amende égale à 4 % de leur chiffre d’affaires mondial. La sanction, considérablement alourdie par rapport à la précédente directive en vigueur, fait pâlir plus d’un patron. (@LesEchos).

#Economie

Faut-il démanteler Google ? En 2018, Google fêtera ses vingt ans. Vingt ans durant lesquels le moteur de recherche imaginé au tournant du siècle par deux étudiants de Stanford a muté en une gigantesque pieuvre aux multiples tentacules. Dans un futur proche, cet empire numérique compte nous informer, nous guider, nous soigner, voire nous empêcher de mourir. Tout ça avec notre complicité, c’est-à-dire en s’appuyant sur les données personnelles qu’on lui fournit sans rechigner. Mais l’histoire économique récente montre que même les empires les plus solides en apparence ne sont pas indestructibles. Depuis quelques semaines, en Europe comme aux Etats-Unis, pleuvent les appels à démanteler les géants de la tech. Google est en première ligne. Alors le temps est-il venu de découper en morceaux le gros gâteau de Larry Page et Sergey Brin ? (@usbeketrica).

#Numerique

La 39ème édition du Digiworld summit s’est tenue du 14 au 16 novembre 2017 à Montpellier sur le thème « Investir notre futur digital ». Organisée par l’Idate, un think tank spécialisé dans l’analyse de la transformation numérique, cette édition a abordé la question : comment financer la révolution numérique en Afrique ? La numérisation de l’économie africaine est « une lame de fond » , et l’usage d’Internet ne cesse de progresser. Cependant, la concrétisation de la révolution numérique exige d’importants besoins en financements, tant du côté des infrastructures que de la mise en place d’un écosystème d’innovation numérique. (@LUsineDigitale).

#Video

Avec Le Seigneur des anneaux, Amazon peut renverser Netflix. Ce que Jeff Bezos veut, Jeff Bezos l’obtient. Le PDG d’Amazon avait chargé ses troupes de la quête d’un nouveau Graal : un succès « à la Game of Thrones » pour Amazon Prime Video, l’offre streaming du site de commerce en ligne. Révélée par le magazine Variety le 8 septembre dernier, l’information traduisait un virage dans la stratégie du géant de Seattle en matière de fiction. Les succès d’estime de Transparent, Mozart in the jungle ou encore The Man in the High Castle, c’est bien gentil, mais ça ne vaut guère le retentissement mondial d’un Stranger Things chez Netflix ou un Handmaid’s Tale chez Hulu. Alors qu’Apple et Disney préparent leurs propres offres de SVoD pour 2018-2019 et que Netflix mise toujours plus en contenus (entre 7 et 8 milliards d’investissements annoncés pour l’an prochain), la grande bataille pour la fiction originale se profile et Amazon entend bien y jeter toutes ses forces. (@LePointPop).

#Internet

Internet est mort, vive le Trinet ? Google, Facebook et Amazon se sont accaparés le Web. Cette domination était loin d’être aussi écrasante il y a encore quatre ans, et semble non seulement bien partie pour durer, mais devrait signer la mort d’un Web fondé sur la diversité et la liberté, comme le démontre le développeur brésilien André Medeiros, dit André Staltz, dans un post publié sur Medium. Nous nous dirigeons, à ses yeux, vers l’avènement d’un « Trinet » aux allures de dystopie. « J’ai inventé le Web, mais vous tous avez contribué à en faire ce qu’il est aujourd’hui », lançait en mars dernier Tim Berners-Lee. Le père du Web s’inquiétait alors de la triple menace pesant sur sa création, pointant la perte de contrôle de nos données personnelles, l’enjeu des fake news et l’industrie de la publicité politique en ligne. « Tim lui-même assure que le Web est en train de mourir », souligne André Staltz. Mais le développeur brésilien a, lui, daté très précisément le « début de la fin » : le Web est mort en 2014. Les visites des site web n’ont pas chuté. Le nombre d’utilisateurs non plus, au contraire : la progression est constante. Mais une rupture fondamentale s’est jouée ces quatre dernières années, avec la montée en puissance de trois acteurs : Facebook, Google et Amazon. (@UsbekEtRica).