La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#StreetArt
Saype, street artiste belfortain, crée des fresques monumentales sur la montagne. Guillaume Legros, alias Saype, est né en 1989 à Belfort. À l’âge de 14 ans, et malgré son manque d’intérêt pour les cours d’art plastique et le dessin, il entre dans l’univers de la peinture par la petite porte : celle du « tag vandale » puis du graffiti. Véritable touche à tout, l’adolescent qu’il est alors se passionne pour une multitude de techniques. À 16 ans, il expose ses premières peintures dans une galerie (@F3Bourgogne). Légende Image. Fresque réalisée pour l’inauguration de l’A16. Crédit photo : Saype.
#FractureNumérique
Vers un accord entre l’État et les opérateurs ? Dans de nombreuses campagnes françaises, l’absence d’une couverture mobile digne de ce nom provoque un énervement de plus en plus palpable. Emmanuel Macron en est bien conscient. C’est la raison pour laquelle il décidé de tout faire pour mettre un terme à cette fracture numérique, qui donne souvent le sentiment aux habitants des territoires ruraux et reculés d’être considérés comme des citoyens de seconde zone. Ce jeudi, le Premier ministre Édouard Philippe va présenter le plan du gouvernement en manière d’aménagement numérique du territoire. Il y sera bien sûr question de la couverture en Internet fixe. Mais aussi des solutions pour permettre à tous les Français de disposer d’un réseau mobile de qualité. Pour arriver à ses fins, le gouvernement a confié à l’Arcep, le régulateur des télécoms, le soin de trouver en amont un accord avec les grands opérateurs nationaux. L’institution a présenté en début de semaine dernière ses propositions au gouvernement. A Lire aussi : La France face au défi de la fracture numérique et Mobile, Internet fixe : le gouvernement dévoile sa feuille de route (@latribune).
#Ville
Le Premier Ministre promet 5 milliards d’euros pour redynamiser les centres-villes. Pour Edouard Philippe, revitaliser les centres-villes est d’abord un enjeu politique : « Notre pays est confronté depuis des années à des vitrines fermées, des immeubles dégradés, des rues délaissées qui nourrissent un sentiment d’abandon aux lourdes conséquences. » Son plan se découpe en deux. D’abord, faire revenir les habitants en rendant les centres plus confortables. Cinq milliards d’euros seront mobilisés en grande partie sous forme de prêts pour réhabiliter des logements. Deuxième champ d’action : faciliter le retour des commerces par un allégement des procédures. Toujours pour s’adresser à cette France des oubliés, Edouard Philippe veut aussi s’occuper de la fracture numérique. Le gouvernement s’est engagé à mettre toute la France en très haut débit, d’ici à 2022. (@RFI).
Édouard Philippe annonce une nouvelle enveloppe de 100 millions d’euros pour le haut débit. Édouard Philippe a comparé la couverture en haut et très haut débit de la France à l’électrification du territoire au cours du XXe siècle. « Ce combat ancien est celui de notre génération », insiste-t-il. En clair, l’accès à Internet aux télécommunications est une nécessité pour tous les territoires, à l’heure du télétravail et de la télémédecine. « On ne va pas demander à des départements, des communes, des entreprises, de créer de l’activité si on ne leur donne pas les moyens ». Face à la fracture numérique qui s’éternise, Édouard Philippe assure comprendre « l’impatience », voire « l’exaspération » de certains habitants. « À ceux qui ne la comprendraient pas, je suggère vivement de vivre une semaine avec une mauvaise connexion. En général, ça rend assez vite dingue », concède-t-il. Qu’il s’agisse de la couverture internet ou mobile, le Premier ministre rappelle le cap « clair » fixé par le gouvernement, et précise la méthode. D’ici 2020, tous les Français seront connectés en haut débit (8 MB par seconde). Et le très haut débit (30 MB par seconde) sera accessible à tous d’ici 2022. Lire le rapport : « La régulation de l’ARCEP au service des territoires connectés. #Accelerons
Pourquoi Paris n’est pas une ville-monde. Christian Lefèvre, professeur des universités à l’École d’urbanisme de Paris, auteur de Paris, métropole introuvable (Puf, 2017), met en garde : « C’est un travers qu’on pousse assez loin en France : dès qu’il y a un problème, on crée une institution. Fusionner les départements, c’est inutile et nuisible. Cela ne servira pas à grand-chose et ça fera reculer la réflexion. Il faudrait plutôt créer des instances de dialogue et de médiation avec une obligation de résultat, par exemple, au bout d’un an. Les acteurs économiques recherchent un système institutionnel performant, un environnement qui leur permette de faire du business correctement, tant que cela n’ajoute pas de la bureaucratie. » (@LesEchos).
#Economie
Quand McDonald’s teste l’économie circulaire Pour McDonald’s, c’est l’occasion d’avancer sur un dossier à cause duquel il est souvent pointé du doigt. Et pour son logisticien exclusif, Martin Brower, celle de davantage peaufiner sa stratégie de livraison urbaine, qui doit concilier des objectifs de limitation du bruit, de la pollution et de l’encombrement des routes. Les filiales françaises des deux entreprises américaines testent main dans la main une solution de valorisation des bio-déchets de cuisine qui se veut un pur exemple d’économie circulaire : un camion qui optimise les livraisons en récupérant en même temps le flux de sortie des cuisines, et qui utilise pour rouler le biogaz issu de la méthanisation de ces derniers. « Afin de toujours offrir le meilleur service à nos clients, au moment de l’approvisionnement des magasins, nous récupérions déjà certains déchets de McDonald’s comme les cartons, les films en plastique et de l’aluminium. Mais pour étendre cette démarche aux bio-déchets de cuisine, il fallait trouver une solution ergonomique pour les restaurants comme pour les chauffeurs » : à savoir un processus limitant les mauvaises odeurs et assurant l’absence de tout contact entre les ordures et les marchandises livrées, explique le directeur général de Martin Brower France Olivier Chasseloup. (@latribune).
#Climat
One Planet Summit : les villes en première ligne. En tant que telles, les villes ne figuraient qu’à l’un des panels du One Planet Summit organisé ce 12 décembre, intitulé « Accélérer l’action locale et régionale en faveur du climat » et présidé par Anne Hidalgo. Mais en filigrane, elles ont été très présentes. À la fois victimes et clés de la lutte contre le changement climatique, elles sont apparues de plus en plus clairement dans le paysage depuis la COP21. Cette conférence climat organisée par l’ONU était en effet la première à accorder une place aussi importante aux acteurs non étatiques. En outre, Anne Hidalgo avait profité de l’occasion pour organiser à l’Hôtel de Ville de Paris une réunion baptisée « Sommet des 1.000 maires » dont plusieurs intervenants affirment, deux ans plus tard, qu’elle a initié une dynamique sur laquelle ils continuent de surfer. Rien d’étonnant si les plus déterminés, aux côtés de la présidente du réseau C40 qui a prédit que : « la fraîcheur, l’ombre et l’air pur en ville deviendront bientôt aussi précieux que l’or », ont été les maires ou gouverneurs d’États américains. Nombre d’entre eux sont en effet entrés en croisade ces derniers mois contre leur président Donald Trump et, entre autres, sa décision de sortir de l’accord de Paris. (@latribune).
Comment le réchauffement climatique va bouleverser la vie d’Emma, née en 2015, si rien ne change. Emma est née le 30 novembre 2015, le jour de l’ouverture de la COP21 au Bourget (Seine-Saint-Denis). Pendant deux semaines, 195 chefs d’Etat et des centaines de négociateurs internationaux s’étaient alors réunis pour discuter de l’avenir de la planète sur laquelle Emma va grandir. Elle a poussé ses premiers cris pendant qu’eux tentaient de trouver des solutions pour limiter le réchauffement climatique. Un accord global a finalement été trouvé, validé par tous les participants, fixant comme objectif une limitation du réchauffement mondial entre 1,5 °C et 2 °C d’ici 2100 (@franceinfoé).
#Espace
Grâce à l’intelligence artificielle, la NASA et Google identifient deux nouvelles exoplanètes Le jeudi 14 décembre, la NASA et Google ont annoncé lors d’une conférence de presse commune avoir découvert deux nouvelles planètes extérieures à notre système solaire, ou exoplanètes, baptisées Kepler-80g et Kepler-90i. Une découverte qui vaut davantage pour sa méthode que pour son objet : depuis sa mise en service en 2009 et jusqu’en 2013, le télescope spatial Kepler a déjà permis d’identifier 4 000 exoplanètes en observant les variations lumineuses de 200 000 étoiles. En revanche, c’est la première fois que le mérite de cette découverte revient à un réseau de neurones artificiels (@LeMondefr).
#Cinema
Netflix, première cible de l’offensive de Disney Interrogé mi-octobre, Reed Hastings, le fondateur et patron de Netflix, ne semblait pas trop s’inquiéter du futur lancement d’une offre de streaming par Disney. La donne a peut-être changé, jeudi 14 décembre, avec l’annonce du rachat de la majeure partie de la 21st Century Fox par le groupe de Burbank, qui va ainsi mettre la main sur un important catalogue de films et de séries. « Disney et Fox pourraient proposer plus de titres que Netflix », prédisent les analystes de Barclays. Sur le papier, le fonds du futur Disney a de quoi inquiéter le leader du streaming. Il rassemblait déjà les dessins animés et longs-métrages maison, les films d’animation de Pixar, les super-héros de Marvel, les trilogies de Star Wars et les séries des différentes chaînes de télévision de la société. A lire aussi : Face à Netflix, l’empire Disney contre-attaque et Avec la Fox, Disney espère damer le pion à la Warner (@LeMondefr).
#Musique
Qwant Music : la révolution de la musique en streaming se prépare. Informations, discographie, clips, streaming ou encore réseaux sociaux. Tout l’univers d’un artiste rassemblé sur une seule page : c’est le principe de Qwant Music. Une petite révolution numérique 100% ajaccienne. « Quand vous commencez à écouter de la musique chez nous, le but ce n’est pas de remplacer Deezer, Spotify et les autres. Vous avez toujours vos abonnements, vous pouvez les écouter. Mais quand ça va passer chez nous, on a un player vraiment spécial qui va vous donner tellement d’information en plus sur la musique et qui va permettre aussi de mettre un casque et d’écouter votre musique comme si vous étiez dans une salle de concert. Ça c’est les technologies que l’Ircam nous amène», indique Eric Leandri, co-fondateur de Qwant Music. (@FTViaStella).