La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#HautDebit
Les communes fibrées réunies pour penser la ville de demain. Dans le Val-d’Oise, douze villes sont déjà raccordées à plus de 85 % au très haut débit par Orange (qui couvre 80 % des villes du département), soit 135 000 logements. C’est donc le quatrième département le plus raccordé d’Ile-de-France après Paris, les Hauts-de-Seine et les Yvelines. La fibre, cette autoroute sans limite de vitesse où les données locales peuvent transiter à vive allure, ouvre des perspectives pour les villes que l’on ne soupçonne pas encore totalement. Que l’on soit pour ou contre ce concept de « cyberville », le déploiement du très haut débit en ouvre la voie. Imaginez une ville où vous pouvez travailler de chez vous, où votre médecin pose un diagnostic à travers un écran d’ordinateur, où votre enfant révise avec un formateur à distance. Votre smartphone pourra vous organiser vos sorties cinéma, spectacles ou vous dire dans quel parking vous garer ou encore qu’un intrus vient de pénétrer dans votre logement… Voici la future ville intelligente, ultra-connectée où les technologies de l’information et de la communication se mettent au service de la collectivité. (@LeParisien_95).
#IntelligenceArtificielle
L’intelligence artificielle, un champ de mines pour les politiques. Les robots intelligents, dotés d’une véritable autonomie de décision au point de pouvoir remplacer l’homme dans l’exercice de tâches intellectuelles, doivent-ils avoir des droits et des devoirs comme un humain, bref bénéficier d’une personnalité juridique ? Cette interrogation philosophique fait les beaux jours de la science-fiction depuis longtemps. Mais elle est tout sauf farfelue ou futuriste : dans un rapport de juin 2016, le Parlement européen s’est prononcé par l’affirmative. Soucieuse de créer un « statut » pour les robots, la Commission des affaires juridiques voudrait que l’UE qualifie de « personnes électroniques » toutes les machines capables de décider et de se déplacer en autonomie. Y compris les robots humanoïdes et les voitures sans conducteur, qui devraient débarquer dans nos villes dans moins d’une décennie. (@latribune).
#Internet
Pour sa 4ème édition consécutive, depuis 2014, la Conférence mondiale sur l’Internet s’est tenue du 3 au 5 décembre 2017, à Wuzhen. Ville d’eau dans l’Est de la Chine, elle a accueilli près de 1 500 personnalités du monde politique et économique, issues de 80 pays. Pour la première fois, Tim Cook et Sundar Pichai, les patrons d’Apple et de Google, ont pris part à l’événement. L’internet chinois fait l’objet depuis longtemps d’un strict contrôle de l’Etat. Une censure connue sous le nom de « Grande Muraille numérique ». Les Chinois n’ont pas accès aux Facebook, Youtube et Twitter. A la tribune, Tim Cook s’est bien gardé de contester la politique chinoise. Tout juste a-t-il estimé que « la technologie du futur devrait être ouverte, créative et sécurisée pour protéger les utilisateurs tout en assurant la confidentialité ». Il a surtout mis en avant les 5 millions d’emplois que sa société a contribué à créer en Chine. (@LeMondefr). À lire aussi : Une conférence mondiale sur l’internet s’ouvre en Chine, pays de la censure (@Tv5MondeInfo).
Malgré la censure, le numérique représente le tiers de l’économie chinoise, selon Pékin. Le numérique représente près du tiers de l’économie chinoise, selon un rapport publié en marge d’une conférence destinée à justifier le strict contrôle de l’internet en Chine. Pékin a considérablement renforcé cette année sa surveillance du numérique, mais le régime communiste a profité de sa quatrième « Conférence mondiale de l’internet » pour affirmer que le cyberespace restait « ouvert » en Chine, même s’il est soumis à des contrôles au nom du bien public. Selon un rapport de l’Académie chinoise du cyberespace publié en marge de la conférence qui s’achève mardi à Wuzhen (est), l’économie numérique se montait en Chine à 22.580 milliards de yuans (2.875 milliards d’euros) en 2016. Cette somme représente 30,3 % du PIB, soit la proportion la plus élevée dans le monde après les Etats-Unis, d’après les auteurs du rapport. (@LePoint).
#Television
Secousse sismique pour l’audiovisuel public en Europe. Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de l’Innovation. « L’audiovisuel public fait parler de lui en ce moment, c’est peu de le dire. Mais derrière les unes provocatrices et les phrases choc, il reste encore de la place pour une vraie réflexion sur l’avenir du secteur et les nécessaires réformes à entreprendre. Une réflexion qui peut trouver à s’inspirer dans la stratégie des autres groupes de l’audiovisuel public en Europe, confrontés eux aussi à la mutation rapide de leur industrie. C’était l’objet d’un colloque organisé cette semaine par la Chaire Audiovisuel & Numérique de l’université d’Assas à Paris. ». Lire la suite sur le site de @MetaMedia.
#Presse
Le journalisme est sauvé, merci aux algorithmes. Algorithmes + journalisme = amour. En tout cas si l’on en croit plusieurs intervenants de la conférence des Nouvelles Pratiques du Journalisme (NPDJ), organisée par l’école de journalisme de Sciences Po lundi 4 décembre. Usbek & Rica est allé y faire un tour, après s’être demandé il y a quelques mois s’il y aurait toujours des journalistes en 2027. La réponse était oui, mais. (@usbeketrica).
#LaVoixDansLesMedias
1/8 – Rythme, intensité, accent : comment les médias formatent la voix. Rythme de l’info continue, jeunisme, tempo pub… les médias de masse sont à la fois reflet et acteur du présent : sous la pression de la concurrence qui les assujettit au flux tendu, radios et télés font émerger de nouveaux formats de voix en se faisant l’instrument de leur normalisation. (@InaGlobal).
2/8 – À la radio, la voix donne à écouter et à voir. La voix, à la radio, crée des mondes particuliers, selon les qualités de timbre et les genres des émissions. Elle tisse avec les auditeurs des liens très forts. Comment vont-ils évoluer à l’heure où les voix se standardisent et que les radios, de plus en plus,deviennent des stations filmées ? (@InaGlobal).
#Publicite
Comment ces 5 géants de l’internet écrasent la pub numérique mondiale. La concentration des revenus publicitaires sur Internet s’accentue, marginalisant les autres acteurs (médias, e-commerçants) qui courent après cette manne. L’essentiel de la croissance de la publicité numérique d’ici 2020 sera capté par cinq grandes plateformes américaines et chinoises -Google, Facebook, Baidu, Alibaba et Tencent- selon une étude publiée par Zenith, agence média du groupe Publicis. Ces cinq plateformes qui représentaient 72% des investissements numériques en 2016, ont capté 83% de la croissance des investissements publicitaires numériques sur la période 2014/2016. (@BFMBusiness). A lire aussi : Pas de rebond publicitaire en France en 2018 (@Challenges).
Comment la Blockchain pourrait révolutionner la publicité en ligne. Depuis quelques années, le secteur de la publicité en ligne ne cesse de muter. La domination de plus en plus forte de Google et de Facebook, qui concentrent à eux seuls 76% des investissements digitaux en dehors de la Chine en 2016 et 99% de la croissance sur le numérique en 2016, celle des grandes plateformes comme le français Criteo, la publicité programmatique qui remplace progressivement l’achat/vente en direct, ou encore l’intelligence artificielle, qui tend à renforcer Google et Facebook en raison de leur capacité à collecter les données, bouleversent le secteur. Au détriment des acteurs « historiques », comme les agences médias, qui ne cessent de voir leur part du gâteau se réduire. Parallèlement, de nouvelles menaces inquiètent, comme la popularité des adblockers ou encore l’essor spectaculaire de la fraude publicitaire, qui fait son lit du manque de transparence lié à la multiplication des intermédiaires. (@latribune).