La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Energie
La plus grande centrale solaire flottante entre en service en Chine. Confrontée à des niveaux de pollution atmosphérique sans précédent, la Chine multiplie les projets destinés à lui permettre de rendre l’air un peu plus respirable. Alors que le pays a du mal à tourner la page du charbon, Pékin vient de mettre en service la plus grande centrale solaire électrique flottante du monde. Inaugurée au début de l’été, elle était jusqu’à maintenant en phase de test pour alimenter la seule ville de Huainan, dans la province de l’Anhui. Elle vient d’être officiellement mise en service le week-end dernier pour alimenter l’ensemble de la province, selon les médias, dont thepaper.cn (souvent présenté comme l’équivalent chinois de l’américain BuzzFeed) et les très officiels « Quotidien du peuple » et agence Chine Nouvelle. (@LesEchos). Légende image : La centrale flottante de la province de l’Anhui doit permettre d’économiser chaque année près de 53.000 tonnes de charbon et de réduire les émissions de dioxydes de carbone de près de 200.000 tonnes. Crédit photo : AFP – China OUT.
#Telephonie
La 5G passe une première étape décisive. ‘arrivée de la 5G ? C’est pour demain. Du moins en théorie puisque le 3GPP (l’organisme international chargé de définir les spécifications techniques des réseaux mobiles) a publié mercredi soir les toutes premières normes concernant ces réseaux du futur. Et ainsi ouvert la voie aux premiers déploiements d’envergure. Concrètement, l’industrie dispose désormais d’un standard pour les technologies radio à utiliser. Les antennes 5G, sensiblement différentes de celles utilisées pour la 4G, décupleront la vitesse de l’Internet mobile. (@LesEchos).
#Television
Le décrochage des jeunes va continuer en 2018, mais moins vite que prévu. Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de l’Innovation. Des jeunes qui continuent à déserter la télé, mais moins vite que prévu : c’est le futur que prédit Deloitte au petit écran dans la dernière édition de son rapport Technology, Media and Telecommunications Predictions, qui porte sur les jeunes de 18 à 34 ans aux Etats-Unis, Canada et au Royaume-Uni. Un pari pas trop risqué au vu de l’évolution de leurs usages ces dernières années… (@metamedia).
#Finance
Levées de fonds : le plafond de verre européen de la French Tech. Les start-up de la French Tech n’ont jamais levé autant d’argent qu’en 2017. Pour la première fois, les sommes investies atteindront les 2 milliards d’euros. Actility, qui développe des réseaux à bas débit pour connecter l’Internet des objets, est la jeune pousse tricolore qui a bouclé le tour de table le plus important cette année, d’un montant de 70 millions d’euros. La plate-forme de rendez-vous médicaux en ligne Doctolib et la marketplace de bricolage-jardinage ManoMano ont, quant à elles, levé respectivement 61 et 60 millions d’euros. (@EchosExecutives).
#Internet
Citation de cette semaine est de l’historienne Sophie Wahnich, venue parler de la fin de la neutralité du net dans l’un des journaux de la rédaction de @FranceCulture : « Banaliser le mode capitaliste pour le net, c’est réduire d’une manière extrême un certain nombre de libertés publiques, et d’usages qui ont permis à des petites minorités de pouvoir s’exprimer, de monter en puissance. De pouvoir trouver-là des lieux alternatifs face au trust des médias. Il y a-là quelque chose d’extrêmement grave, qui n’est pas pris en charge par le monde politique supposé se préoccuper des libertés. »
#Gafa
Ce qui attend Google en 2018. Avec le départ du président exécutif Eric Schmidt , une page se tourne chez Alphabet, la maison mère de Google. Sous son impulsion, la firme de Mountain View s’est transformée. Ce qui ne veut pas dire que le géant californien ne fait pas aujourd’hui face à des défis d’une ampleur considérable. Revue de détails des enjeux 2018 du groupe sur le site de @LesEchos. A lire aussi : Eric Schmidt, le président d’Alphabet, la maison mère de Google, quitte ses fonctions (@LeMondefr).
Apple et le soupçon de l’obsolescence programmée. En avouant avoir bridé la performance de certains de ses smartphones, Apple voit rejaillir les soupçons de pratique généralisée de l’obsolescence programmée. Même si la mise à jour incriminée était censée régler des problèmes de batterie, de nombreux consommateurs y ont vu une manœuvre de la firme à la pomme pour inciter les propriétaires à renouveler des équipements vieux d’à peine deux ou trois ans. L’accusation n’est pas nouvelle. En témoigne cette pétition en ligne lancée par l’association internationale de consommateurs SumOfUs, fin 2016, qui compte près de 340 000 signataires. « Apple sabote ses appareils avec des mises à jour qui ralentissent tous les iPhone et iPad à moins qu’ils ne soient du plus récent modèle, accusent les auteurs de la pétition. Ainsi, frustré de se retrouver avec un appareil aussi lent qu’un escargot, l’utilisateur n’a d’autre choix que d’en acheter un nouveau. » (@LeMondefr).
#IntelligenceArtificielle
Hub France IA : la filière de l’intelligence artificielle n’attend pas l’État pour se mobiliser. C’est le grand retour de France IA, l’initiative lancée en janvier dernier par François Hollande et l’ancienne secrétaire d’État au Numérique et à l’Innovation, Axelle Lemaire, et par Thierry Mandon, ancien secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur et à la Recherche. L’ancien conseiller Innovation et IA d’Axelle Lemaire, Nathanaël Ackerman, a officiellement lancé, mercredi 20 décembre, le Hub France IA, une association fédérant les acteurs de l’intelligence artificielle en France dont il est le directeur opérationnel. L’objectif du Hub est ni plus ni moins que de créer une « filière française de l’IA », composée de grands groupes, d’ETI, de PME, de startups, d’ONG, d’écoles et universités, d’instituts de recherche, d’associations et de pôles de compétitivité. « Il y a un sentiment d’urgence du monde économique et académique pour fédérer les forces françaises de l’IA. Il faut nous appuyer sur nos forces -tissu industriel, laboratoires, startups- pour rattraper ce qu’il nous manque -les données et leur cadre éthique- et s’affirmer comme un leader mondial. À terme, l’ambition est d’être à l’initiative ou de contribuer à une alliance européenne de l’IA », explique Nathanaël Ackerman. (@latribune).
#Travail
Cinq raisons pour lesquelles le travail ne disparaîtra pas en 2018. Les intelligences artificielles et les robots engendrent des craintes massives des Français pour leur emploi. Le Figaro liste cinq raisons pour lesquelles le monde du travail survivra à 2018. Et les années suivantes. Mon travail va-t-il être subtilisé par un robot? Mes tâches au quotidien vont-elles pouvoir être effectuées par des algorithmes d’ici quelques années? Depuis plusieurs mois, des chiffres et des études alarmistes ne cessent d’être relayées dans les médias et sur les réseaux sociaux. Exemple? L’idée selon laquelle d’ici 20 ans, 47% des emplois existants pourront être remplacés par des intelligences artificielles. Soit presque la moitié. Inquiétant? Peut-être. Selon une autre étude, 85% des métiers du futur – d’ici à 2030 – n’existent pas encore. Vertigineux? Très certainement ! (@Figaro_Economie).
#Taxe
L’Italie adopte une taxe numérique. C’est l’une des dernières mesures qu’adoptera le gouvernement italien avant les élections législatives du printemps prochain. Il a inscrit dans le prochain budget une taxe numérique qui s’appliquera aux entreprises actives dans le commerce des « produits numériques immatériels », comme de la publicité ou des liens commerciaux intégrés dans les pages Internet. Le commerce électronique ne sera pas concerné. Cette mesure entrera en vigueur le 1er janvier 2019 et le ministère des finances assure qu’il précisera d’ici avril prochain les services qui seront imposables.Le gouvernement attend quelque 190 millions d’euros par an de cette taxe à laquelle devront se soumettre les entreprises réalisant plus de 3.000 transactions numériques par an – ce qui devrait épargner les PME/PMI et les jeunes start-up. Le Sénat avait proposé initialement une imposition de 6 %, mais la commission budgétaire de la Chambre des députés l’a ramenée à 3 %. (@LesEchos).
#Art
Peut-on sérieusement investir via Internet ? Vous aimeriez investir dans de la peinture contemporaine, des photographies, des sculptures, des bijoux ou des montres de luxe, mais vous ne savez pas comment vous y prendre ? Vous pouvez désormais accéder 24 h sur 24 d’un clic d’ordinateur ou de smartphone à une large palette d’oeuvres d’art. « Internet a démocratisé l’accès des particuliers aux ventes aux enchères et décomplexé le néophyte qui n’osait pas pousser la porte d’une maison de vente », remarque Delphine Brochand, art wealth manager chez Fin’Art Consulting. Pour l’instant, vous accédez via les plates-formes d’art en ligne surtout à des oeuvres ou des objets de gamme intermédiaire. Selon le rapport 2017 Hiscox, 79 % des acheteurs d’art en ligne dans le monde dépensent moins de 5.000 dollars par oeuvre. Pour tout le réseau Christie’s, le panier moyen, en ligne uniquement, s’établit à 7.709 dollars [6.523 euros]. Alors que chez Christie’s Paris, il y est de 40.000 euros, pour les ventes classiques en salle. (@LesEchos).