03 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 3 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#CryptoMonnaie

xCe qu’il faut savoir sur ripple, la nouvelle star des cryptomonnaies. Le cours du ripple a enregistré une croissance de 36 000 % en un an. Quand cette cryptomonnaie utilisée par les banques est-elle née ? A quoi sert-elle ? Comment fonctionne-t-elle ? Pourquoi connaît-elle un tel engouement ? Peut-elle être comparée aux autres cryptomonnaies ? Quelles sont ses limites ? Eléments de réponses à travers sept questions. (@LUsineDigitale).

Le site Oh, My Coins! répertorie tous ceux qui ont failli devenir (très) riches avec le Bitcoin. Ils racontent comment ils ont raté la fortune de peu à cause de mauvais choix. Quelques exemples : « En 2011 j’ai formaté mon disque dur et je m’en fichais d’avoir l’équivalent de 6 euros en Bitcoins. Aujourd’hui ils valent 389.263 dollars et j’aurais pu acheter mon appartement avec ». Ou encore « En 2009 un gars m’a proposé 1000 bitcoins pour payer son loyer, je lui ai dit de dégager avec sa monnaie magique d’Internet. Aujourd’hui il est plusieurs fois millionnaire ». Selon une étude réalisée par la société d’analyse ChainAlysis en novembre dernier, 4 millions de bitcoins en circulation auraient été perdus pour toujours… (@pressecitron).

On dénombre actuellement plus de mille monnaies cryptées, certaines valant seulement quelques centimes d’euros. Alors que le Bitcoin est souvent comparé à l’or, puisqu’une quantité limitée de cette monnaie sera à terme en circulation, comme toute matière première, l’Ethereum est ainsi comparé à l’argent. Mais derrière ces deux mastodontes, une véritable guerre s’est enclenchée dans l’univers des cryptomonnaies pour s’imposer parmi les incontournables. Petit tour d’horizon sur le site de cnewsmatin.

#MonnaieLocale

Depuis le 1er décembre, Une monnaie locale, la Roue arlésienne, a fait son apparition dans une quarantaine de commerces de la ville d’Arles (Bouches-du-Rhône). Pour les initiateurs de la Roue, l’objectif est de promouvoir des échanges transparents et éthiques près de chez soi. Cette Monnaie Locale Complémentaire est légale et sécurisée et fonctionne comme des tickets restaurant. À lire aussi : Nice a désormais sa monnaie locale, le nissart qui vaut un euro.

Nice a désormais sa monnaie locale, le nissart qui vaut un euro. Autant dire qu’il n’y a aucun avantage financier, la démarche marque un attachement désintéressé à l’identité niçoise. Le nissart est entré en circulation depuis le mercredi 13 décembre, pour une phase expérimentale. Pendant 4 jours, les consommateurs peuvent s’en procurer dans un seul bureau de change situé dans le Vieux-Nice. Pour l’instant, 19 commerces du centre-ville l’acceptent, ils ont signé la Charte du Nissart qui les engage notamment à soutenir le développement local.

Revue de liens : – Initiée en 2015 pour rebooster l’économie locale, la monnaie SoNantes est loin d’avoir eu le succès escompté. Elle va abandonner son système de crédit inter-entreprises et se concentrer sur la monnaie numérique, pourtant très peu utilisée ; – Le Méreau, monnaie locale du Gâtinais (Loiret) vient de fêter sa première année d’existence ; – La fève, la future Monnaie Locale Complémentaire sera utilisée dans l’aire toulonnaise. Son objectif ? Permettre les relations commerciales locales et ainsi la dynamisation du tissu économique ; – Lancée par l’association Pomoloc, la mige, monnaie locale complémentaire, se fait une place de plus en plus grande dans les porte-monnaie creusois.

#Blockchain

Blockchain Ethereum, de quoi parle-t-on ? Dans les premiers articles publiés par le site Siècle Digital, nous avons pu comprendre globalement ce qu’est une blockchain, à quoi sert le minage dans le fonctionnement de celle-ci ou encore quels sont les enjeux du consensus dans le processus de cette technologie. Ces différents articles traitaient principalement de la blockchain Bitcoin, la première finalement à avoir vu le jour mais certainement pas la seule à l’heure actuelle à faire parler d’elle. Nous allons donc maintenant passer un peu de temps à découvrir la blockchain Ethereum et ses subtilités.

#Ville

Pour être efficace, la ville doit être ouverte et participative. 2018 sera-t-elle l’année de la Smart City ? Ceux qui croient qu’une ville devient intelligente lorsqu’elle est bardée de capteurs qui permettent au gestionnaire de réaliser des économies sur l’énergie, de caméras qui permettent d’assurer la sécurité ou d’applications censées améliorés le quotidien des habitants, sans même les consulter, se trompent. « Pour se déployer pleinement et répondre à toutes ses promesses, une ville intelligente doit s’appuyer largement sur ses citoyens, fondement de la réussite d’une telle démarche », explique le think tank numérique, Réseau durable. Et donc, pour réussir à atteindre ses objectifs, « une smart city doit ambitionner d’être avant tout une ville durable et collaborative, les outils numériques et la connectivité ne sont que des outils pour cela, pas des fins en soi ». (@villeintelmag).

#Publicite

Plusieurs villes vont tester la publicité sur les trottoirs. Après les murs, les abris de bus et les couloirs du métro, la publicité va investir un nouvel espace public : le sol. Selon un décret publié dimanche au « Journal officiel » , les villes de Bordeaux, Lyon et Nantes sont autorisées à tester les marquages publicitaires biodégradables éphémères sur les trottoirs, et ce pour une durée d’un an et demi. (@LesEchos).

Plus de publicité sur les trottoirs de Bordeaux. La mairie met fin à cette pratique tolérée depuis quelques mois. L’association de résistance à l’agression publicitaire était vent debout contre cette nouvelle forme d’annonce. « Ce n’est pas mieux, ce n’est pas pire. C’est dans la même imposition dans notre espace public de cette publicité, qui est déjà présente partout, dans les médias, dans les transports, dans les rues de nos villes », explique Samia Bentounes, militante pour la Résistance à l’agression publicitaire. La Mairie a précisé : « la Ville de Bordeaux a, pour sa part, régulièrement opposé un refus à des demandes de ce type émanant d’annonceurs ou de commerçants considérant que cela constituait une pollution visuelle inutile. »

Il n’y aura pas de publicité à des fins commerciales sur les trottoirs de Nantes. Dans un communiqué , la ville considère que cette forme de publicité représente une « pollution visuelle inutile » qui peut nuire à la signalétique routière et touristique déjà en place mais elle met surtout en avant un choix politique. Accepter de la pub sur les trottoirs serait « en contradiction avec la volonté de Nantes de valoriser les atouts patrimoniaux et environnementaux de la ville »