La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Nature
GPS, drones, radars… au service de la vie sauvage. Si pour certaines espèces, l’observation directe, avec des jumelles et un appareil de photo, reste encore la pratique commune. Pour d’autres, le développement de l’ingénierie moderne est indispensable à la compréhension de ce monde vivant, et à l’évolution, pour ne pas dire la révolution, de la recherche et de nos connaissances. Encore faut-il faire vite…face à la destruction de cette vie sur terre. Aujourd’hui, un Atlas de la vie sauvage paru aux éditions Les Arènes, nous entraîne sur les traces de ces animaux sauvages ; un livre qui, grâce aux technologies modernes, révèle les dernières découvertes sur la vie et les déplacements de ces animaux, et nous immerge dans des histoires particulières vécues par des chercheurs, depuis les éléphants traqués par les braconniers jusqu’aux fauvettes esquivant les tornades (@franceculture). Légende image : Éléphant d’Afrique errant dans un marais – Okavango Botswana. Crédits : Thomas Dressler / Biosphoto / AFP.
#Transport
À l’aube de la voiture autonome, l’automobile accélère sur les services. « Nous voulons inventer la voiture connectée de demain et le média de demain » ont expliqué Carlos Ghosn et Claude Perdriel en annonçant cette semaine leur mariage d’intérêt. Renault vient à la rescousse du groupe de presse Challenges avec le projet de tester la fourniture de contenus éditoriaux aux utilisateurs des voitures autonomes. Quand les conducteurs n’auront plus à surveiller le paysage, « le contenu déterminera le choix de la voiture », a expliqué Carlos Ghosn. Lire l’analyse de Jean-François Belorgey, expert du secteur automobile chez Ernst & Young sur le site de @LExpress.
#Cinema
Comment Hollywood essaie d’éviter de se faire avaler par les Gafa. Une victoire pour le consommateur. Le 20 novembre, le département américain de la Justice (DoJ) bloquait la fusion entre AT&T et Time Warner. Motif invoqué : ce rapprochement aurait non seulement plombé lourdement le porte-monnaie des familles américaines mais aussi réduit leur possibilité d’accéder à de nouveaux services innovants. Une victoire pour Donald Trump également. Régulièrement en guerre contre la chaîne CNN, propriété du groupe Time Warner, le président a applaudi la décision, estimant que l’opération n’était « pas une bonne chose pour le pays. Je pense que cela va faire monter les prix ». Le mariage semblait promis à un bel avenir. D’un côté, AT&T, deuxième opérateur télécoms aux États-Unis, apportait dans la corbeille des moyens de diffusion, via les smartphones, le satellite et le câble. De l’autre, Time Warner fournissait des contenus attractifs pour remplir ces tuyaux : des chaînes telles CNN et HBO, un catalogue de films et de séries produits par Warner Bros. L’opération devait créer un mastodonte de plus de 142 millions d’abonnés mobiles, doté d’une force de frappe conséquente dans les contenus premiums. Une manœuvre censée attirer et fidéliser des clients rendus volages par l’arrivée de services comme Netflix, YouTube ou encore Amazon Prime Vidéo. @Figaro_Economie
#Politique
L’Assemblée nationale réfléchit à associer les citoyens aux démarches évaluatives. À l’Assemblée nationale, les députés ont décidé de s’attaquer à l’évaluation des politiques publiques via une mission d’information mise en place en octobre. L’objectif selon sa co-rapporteure Valérie Petit (LREM) : « faire de ce serpent de mer un moyen de transformer les politiques publiques et pourquoi pas l’inscrire dans la programme Action publique 2022 ». Pour ce faire, au programme de ce mardi 5 décembre, une table ronde où ont été conviés six acteurs du monde de la démocratie participative et de l’évaluation des politiques publiques afin de savoir quelle place donner aux citoyens dans l’évaluation des politiques publiques, qu’elles soient nationales ou locales. (@Lagazettefr).
#IntelligenceArtificielle
Faut-il une loi ? Le 6 janvier 1978, la France votait sa loi « informatique et libertés ». Quarante ans plus tard, une loi « intelligence artificielle et éthique » ne semble pas à l’ordre du jour. C’est ce qui ressort du rapport publié vendredi par la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) intitulé « Les enjeux éthiques des algorithmes et de l’intelligence artificielle. » Ce document de 75 pages, fruit de près d’un an de colloques, auditions et autres consultations publiques, formule six recommandations précises. Mais il écarte aussi, à ce stade, l’idée d’une loi, et même d’une régulation spécifique. Dans sa première partie, le document explique les différents enjeux posés par les algorithmes, dont l’utilisation dans le monde informatique est déjà ancienne, et par les outils d’intelligence artificielle, remis au goût du jour par « une série de succès spectaculaires ces dernières années », en particulier pour l’apprentissage automatique (machine learning). « Dans un cas comme dans l’autre, note la CNIL, la finalité […] consiste à automatiser des tâches autrement accomplies par des humains, voire à déléguer à ces systèmes automatisés des prises de décision plus ou moins complexes. » (@LesEchos).
#Robotique
Les robots se multiplient en Chine. Le cap est symbolique mais révélateur de la modernisation de l’industrie chinoise. Pour la première fois, la production de robots industriels dépassera les 100.000 unités cette année en Chine. De fait, ce seuil vient déjà d’être dépassé au bout de dix mois et le ministère de l’Industrie et des technologies de l’information estime que la production atteindra 120.000 robots sur l’ensemble de l’année, contre 72.000 en 2016. Si le taux de robotisation en Chine reste encore très en dessous de la moyenne internationale, la robotisation de l’appareil industriel chinois est au coeur du vaste plan « Made in China 2025 » du gouvernement de Pékin visant à moderniser les usines et à les faire monter en gamme. La Chine est déjà le plus grand marché au monde, représentant environ un tiers de la demande mondiale de robots industriels, note la Fédération internationale de la robotique. Et il va encore grossir. (@LesEchos).
#Audiovisuel
Comment Netflix compte coloniser votre télé. Pour beaucoup d’abonnés de Netflix, c’est devenu un automatisme : avant un long voyage, ou même un simple trajet de métro, télécharger sa série ou son film. Cela tuera le temps ou calmera les enfants. Telle est la promesse de Netflix : permettre de se divertir partout, tout le temps, sur tout type d’appareil. Pourtant, c’est encore le plus souvent à la maison, devant leur téléviseur, que les utilisateurs vont profiter de leur abonnement. Pour 63 % des utilisateurs européens, il s’agit du scénario privilégié d’accès au service. Ils y consomment en moyenne trois fois plus de contenus que sur une tablette ou un portable. Même si la majorité des abonnements s’effectue encore via des appareils mobiles et des ordinateurs portables, Netflix a bien conscience de cet attachement des consommateurs au confort du téléviseur. C’est donc d’abord là qu’il s’agit de les satisfaire afin d’éviter qu’ils ne se désabonnent. Là aussi qu’il existe une occasion d’aller chercher de nouveaux utilisateurs. (@LeMondefr).
#Surveillance
Est-il possible d’échapper à la vidéosurveillance en Chine ? En Chine, l’omniprésence des caméras CCTV – 170 millions à travers le pays, et 400 millions de plus prévues dans les trois ans –, ajoutée au développement de technologies de reconnaissance faciale et d’intelligence artificielle a abouti à ce que la BBC décrit comme « le réseau le plus étendu et sophistiqué de vidéosurveillance au monde ». Le correspondant de la BBC en Chine, John Sudworth, a voulu illustrer le fonctionnement de ces caméras (à voir en intégralité ici). Il a pu accéder aux locaux de la police de la ville de Guiyang, où les près de 3 millions de citoyens sont constamment sous l’œil des caméras installées par la municipalité, comme c’est le cas dans presque toutes les grandes villes chinoises. (@LeMondefr).
DonneePersonnelle
Le tweet de Netflix que tout le monde n’a pas apprécié. « Aux 53 personnes qui ont regardé “A Christmas Prince” quotidiennement depuis dix-huit jours : qui vous maltraite ? » C’est un tweet qui se voulait adapté à la veine ironique et narquoise propre au réseau social que le compte officiel américain de Netflix a publié, lundi 11 décembre, à ses 4,22 millions de followers. Il s’agissait, sûrement, d’un moyen « d’engager » son audience et de faire la promotion de ce film produit par les studios Netflix. A première vue, ce tweet a fait parler de lui. Il a été retweeté plus de 100 000 fois, aimé 393 000 fois et a suscité plus de 7 000 réponses. (@Big_Browser)
#InterfaceVocale
Attention, dangers ! Diffusé en septembre 2017 aux États-Unis, le premier épisode de la 21ème saison de South Park intitulé « White people Renovating Houses » a réussi un véritable tour de force : pirater les assistants vocaux de milliers de foyers américains. En prononçant simplement à l’écran les formules d’activation « Ok Google » et « Alexa », les personnages de la série animée de Trey Parker et Mat Stone sont parvenus à mettre en marche les enceintes connectées Google Home et Amazon Echo, puis à leur faire énoncer les pires grivoiseries. En effet, ces enceintes, avec lesquelles on interagit oralement, ne faisaient jusqu’alors pas de distinction entre les différents interlocuteurs et pouvaient être mises en route par n’importe quelle source sonore susceptible d’être captée par les micros ultra-sensibles qu’elles renferment. (@InaGlobal).