La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Entreprise
Watson, solution star de l’intelligence artificielle ? Comment ne pas succomber à l’appel de l’intelligence artificielle (IA) ? Sur le papier, la technologie a tout de la panacée. Du chatbot conversationnel au conseiller clientèle augmenté en passant par la valorisation de toutes les données émanant de l’entreprise, l’IA agit comme un aimant auprès des directeurs du numérique. Mais de la théorie à la pratique, certaines entreprises se perdent dans une offre pléthorique, entre géants surmédiatisés (IBM, Google, Microsoft) et multitude de start-up. Prix exorbitants, mise en route trop longue, etc., les leaders du secteur font l’objet de nombreuses critiques. Mais leur force de frappe et leur capacité de calcul – notamment la solution Watson d’IBM, considérée comme la star du domaine – restent toutefois appréciées par nombre d’entreprises, en particulier celles du secteur de l’assurance, où l’IA a un impact sur toute la chaîne de valeur. Revue de trois projets avec des résultats mitigés. (@EchosExecutives). Géants surmédiatisés et start-up exploitent le créneau juteux de l’intelligence artificielle : difficile pour les entreprises de s’y retrouver dans cette offre pléthorique. (Shutterstock).
#Ville
La « blockchain » pour sécuriser les démarches administratives des sans-abri. Quand on vit dans la rue, on est obligé de garder en permanence avec soi tout un tas de documents administratifs : papiers d’identité, carte de séjour, attestation d’accès à l’aide médicale d’Etat… La perte des documents est courante chez les personnes sans toit, avec des conséquences préjudiciables puisque près d’un quart n’ont pas recours à leurs droits. Pour répondre à ces difficultés, l’association Reconnect, membre du groupe d’action sociale SOS, a créé en 2016 le « cloud solidaire ». La plate-forme fonctionne comme un « drive » classique où une personne sans abri peut ouvrir un espace personnel avec l’aide du travailleur social qui l’accompagne, et y scanner ses papiers. Elle dispose d’un droit d’accès qu’elle peut partager, en totalité ou en partie, avec des travailleurs sociaux. Il est ainsi plus facile de retrouver les documents nécessaires lorsqu’il faut monter un dossier de demande d’aide ou de logement. (@pixelsfr).
#Metier
Les nouveaux métiers de l’intelligence artificielle. En l’espace de quelques mois, le marché s’est emparé du concept d’intelligence artificielle, bousculé par les démonstrations d’Amazon et Google et interrogatif quant aux immanquables changements de modèles à venir. Une étude d’Accenture projette, en France, un grain de productivité supplémentaire de 20 % grâce à l’intelligence artificielle à l’horizon 2035. Une autre étude de Venture Scanner estime à un total de 27,4 milliards de dollars le montant des investissements mondiaux à la fin de l’année 2017 en direction de plus de 2000 entreprises l’intelligence artificielle. Nous faisons face à une révolution industrielle aussi décisive que celles expérimentées à l’émergence de la vapeur, du moteur à explosion, de l’électricité ou des puces électroniques. C’est toute la place de l’homme vis-à-vis de la machine et du vivant qu’il convient de réinventer. De nouveaux métiers vont se créer pour programmer, éduquer et gérer l’intelligence artificielle, et ce à mesure que d’autres, essentiellement sur des actions à faible valeur ajoutée, vont disparaitre. Crédit photo : Mil ¨Picture / AP
#Culture
Trois exemples démontrant le potentiel de la technologie blockchain dans les industries culturelles. Par Ben Johnson, Blogueur invité. Ce texte est une traduction d’un extrait du livre électronique Winning Your Audiences. Movie Marketing in the Connected World ; originellement publié sur FMC Veille, il est présenté dans le cadre d’un partenariat éditorial entre le Fonds des Médias du Canada (FMC) et Méta-Media. « La technologie de la chaîne de blocs (blockchain en anglais) pourrait faciliter considérablement la distribution de films, d’émissions de télévision et de jeux vidéo ainsi que la gestion des droits. Les trois études de cas suivantes illustrent comment les industries créatives commencent à utiliser cette technologie. » A lire la suite sur le site de @metamedia.
#Medias
Ce qu’il faut retenir de 2017. Par Barbara Chazelle et Alexandra Yeh, France Télévisions, MédiaLab & Direction de l’Innovation. Dans les médias, nous avons le sentiment que le numérique bouleverse à toute allure le secteur et paradoxalement, les tendances de fond sont identifiées depuis un moment déjà : mobile, vidéo, technologie de l’immersion, algorithmes et automatisation alimentent chaque jour la guerre de l’attention. Essayons néanmoins de faire le bilan avec 10 tendances qui ont non seulement marqué 2017 mais qu’il nous semble pertinent de surveiller de près en 2018. A lire la suite sur le site de @metamedia.
#MediaSocial
Les Français n’ont aucune confiance en Facebook pour s’informer. Si l’adoption des réseaux sociaux par les Français est massive, la confiance envers ses outils est inversement proportionnelle à leur utilisation, surtout pour s’informer. En tout cas dans leurs déclarations… C’est une des conclusions d’une enquête de l’Acsel, l’Association de l’économie du numérique, qui a interrogé 1000 personnes via la méthode des échantillons. Concrètement, seulement 25% des personnes interrogées font confiance aux informations publiées sur les réseaux sociaux contre 75% pour les sites des médias traditionnels. 27% estiment que les informations diffusées sur Facebook, LinkedIn et Twitter sont neutres et 29% les estiment fiables. (@zdnetfr).
Twitter met à exécution ses nouvelles règles et suspend des comptes d’extrême droite. Twitter avait annoncé le mois dernier qu’il allait renforcer et mettre à jour ses règles en matière de discours de haine et de comportements violents. L’échéance est tombée, lundi 18 décembre. Les contenus de cette nature étaient déjà dans le viseur des règles de modération de Twitter. Désormais, elles sont étendues aux noms d’utilisateur et aux profils. De même, le réseau social va observer les comptes au regard de leurs affiliations avec d’autres utilisateurs ou de leurs liens en dehors de la plate-forme. (@pixelsfr).
L’addiction aux réseaux sociaux, nouveau fléau de santé publique. Elle a finalement décidé de claquer la porte. En conflit depuis plusieurs jours avec le secrétaire d’Etat au Numérique, la présidente du Conseil national du numérique (CNNum), Marie Ekeland, a annoncé ce mardi sa démission, soulignant le manque d’indépendance de l’instance dont elle venait juste de prendre la direction, le 11 décembre dernier. « Les formes actuelles de nomination et de fonctionnement du CNNum portent à confusion et ne peuvent pas garantir son indépendance », a regretté la startuppeuse sur le site de l’institution destinée à éclairer l’exécutif sur les sujets numériques, comme la neutralité du net ou l’intelligence artificielle. Par « solidarité », vingt des trente membres de son équipe ont annoncé dans la foulée leur démission du CNNum. (@LesEchos).
#Gafa
Abus de position dominante : Bercy porte plainte contre Amazon. Chacun son tour. Aujourd’hui ce n’est pas Google qui est accusé d’abus de position dominante, mais Amazon. Le Parisien, dans son édition du lundi 18 décembre, révèle que le ministère de l’Economie a assigné le géant américain du e-commerce devant le tribunal de commerce de Paris et exige qu’une amende de 10 millions d’euros lui soit infligée. (@LUsineDigitale).
#IntelligenceArtificielle
L’intelligence artificielle a besoin d’une Magna Carta. La société est à un moment charnière de son avenir numérique, vaste et inconnu. Une technologie puissante, l’intelligence artificielle (IA), renaît de ses cendres, en grande partie grâce aux progrès des réseaux neuronaux développés sur le modèle du cerveau humain. L’IA peut repérer des motifs au sein d’immenses ensembles de données non structurées, améliorer la performance à mesure que les données deviennent disponibles, identifier des objets rapidement et correctement, faire des recommandations, et prendre des décisions de plus en plus précises, tout en réduisant les interventions et donc les interférences d’êtres humains complexes et « politiques ». Cela soulève d’importantes questions quant au degré de choix et d’inclusion des êtres humains dans les décennies à venir. Comment les humains à tous les niveaux de pouvoir et de revenus seront-ils impliqués et représentés ? Comment gouvernerons-nous ce « meilleur des mondes » ? (@HBRFrance).
#ViePrivee
Le règlement ePrivacy, une menace pour le pluralisme de l’information. Tribune de Pierre Chappaz, président exécutif de Teads.tv. « Il y a ce qui se voit et ce qui ne se voit pas. » Cette formule de l’économiste français Frédéric Bastiat illustre parfaitement la polémique autour du projet de règlement européen ePrivacy. Prévu pour entrer en application en mai 2018, le texte est actuellement en discussion entre la Commission, le Conseil et le Parlement européens. « Ce qui se voit », ce sont les motivations tout à fait respectables du projet, qui vise à mieux protéger les données relatives à la navigation des internautes. Actuellement, les internautes donnent leur consentement pour les cookies (ces petits bouts de code spécialisés dans l’enregistrement des données de navigation) sur chaque site consulté. Lire la suite sur le site @LesEchos.