02 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 2 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Monnaie

xRipple, la cryptomonnaie qui a fait mieux que le Bitcoin en 2017. La star des cryptomonnaies, le Bitcoin, a volé de record en record en 2017, faisant craindre l’éclatement d’une « bulle spéculative ». Mais c’est une monnaie virtuelle plus discrète, le Ripple, qui a enregistré les meilleures performances l’an dernier, d’après le site américain Quartz. La valeur de la devise virtuelle, aussi connue sous le nom de XRP, a augmenté d’environ 36.000 % en un an : alors qu’elle valait seulement 0,0064 dollars au 1er janvier 2017, elle vaut désormais 2,34 dollars. En comparaison, un Bitcoin vaut considérablement plus qu’un Ripple (la devise virtuelle est allée jusqu’à frôler les 20.000 dollars en décembre) mais sa valeur n’a progressé « que » d’environ 1.400 % en un an. (@LesEchos). Crédit photo : Shutterstock

Les grands défis du bitcoin (et ce qui pourrait faire éclater la bulle). Le (ou les) créateur du bitcoin connu sous le patronyme de Satoshi Nakamoto n’a pas fait mystère de son ambition en inventant le bitcoin. Le titre de son article introductif publié en 2008 est-on ne peut plus explicite. « Bitcoin : a peer-to-peer electronic cash system ». La devise a donc vocation à être un moyen de paiement sous-tendu par une technologie de transaction de pair à pair. Cette autre innovation, la blockchain, est au coeur de l’idéologie du bitcoin : se passer de toute autorité centrale, échapper à toute régulation. Force est de constater aujourd’hui, que le bitcoin est encore loin de tenir ses promesses. Malgré l’engouement du grand public pour la devise, le bitcoin n’est pas un moyen de paiement. Après une kyrielle de rapports, écrits par les meilleurs cabinets de consulting, peu d’institutions financières ont déployé massivement la blockchain , préférant encore l’expérimentation. (@lesechos)

Le cours du bitcoin décroche violemment. Mais qu’arrive-t-il au bitcoin ? Star des marchés début décembre, la cryptomonnaie voit son cours s’effondrer depuis plusieurs heures. Alors qu’il semblait en passe d’atteindre les 20 000 dollars pour un bitcoin lundi 18 décembre, il a en effet plongé à 13 000 dollars vendredi 22 décembre. Une violente chute, rappelant à quel point le cours de l’e-devise créée en 2009 est aussi volatil qu’instable : début 2017, il ne dépassait pas les 1 000 dollars. A première vue, ce retournement peut paraître déroutant, tant depuis quelques semaines, le bitcoin suscite l’enthousiasme (et les appétits) d’une partie de la planète finance. Lundi 18 décembre, le Chicago Mercantile Exchange (CME) a ainsi lancé des contrats à terme sur la cryptomonnaie, une semaine après le Chicago Board Options Exchange (CBOE), l’autre grande Bourse de Chicago. Une forme de reconnaissance et d’institutionnalisation pour le bitcoin, dont l’émission et les échanges échappent au contrôle des Etats et des banques centrales. (@LeMondefr). A lire aussi : Le cours du bitcoin chute à nouveau brutalement (@LesEchos).

Goldman Sachs, première banque à se lancer dans le trading de bitcoin. Ce n’est plus qu’une question de mois. La banque américaine Goldman Sachs, réputée pour son ingéniosité financière, est en train de mettre en place une équipe dédiée à l’achat et à la vente de cryptomonnaies, notamment le bitcoin, selon une information de Bloomberg. La banque dirigée par Lloyd Blankfein se donne six mois pour rendre l’équipe de traders officiellement opérationnelle, soit d’ici à juin 2018, même si son lancement pourrait intervenir un peu avant. « Nous explorons la meilleure façon de servir nos clients », a déclaré jeudi Michael DuVally, un porte-parole de la banque new-yorkaise. (@LesEchos).

Israël veut en interdire le commerce. Le gendarme israélien des marchés, la commission de contrôle des valeurs mobilières (ISA), a affirmé vouloir interdire le commerce de cryptomonnaies en Israël tant que les transactions impliquant ces monnaies ne sont pas réglementées. Le directeur de cette Autorité, Shmouel Hauser, a déclaré lundi que cette proposition sera discutée la semaine prochaine lors d’une réunion avec les responsables de la régulation du marché boursier. « Tant qu’il n’y aura pas de réglementation, nous ferons en sorte que les sociétés dont les échanges sont fondés principalement sur des monnaies virtuelles ne pourront pas négocier sur le marché boursier à Tel-Aviv », a-t-il dit. (@latribune). A lire aussi : Israël veut lancer un «Shekel numérique» sur le modèle du Bitcoin (@cnewsmatin)

L’Inde compare le bitcoin à une pyramide de Ponzi. L’Inde a prévenu à son tour vendredi des dangers des investissements en cryptomonnaies, dont la plus célèbre d’entre elles, le bitcoin, en les comparant au système de Ponzi. Malgré l’envolée des échanges et des cours, les cryptomonnaies » n’ont pas de valeur intrinsèque et ne sont soutenus par aucun type d’actifs », a indiqué le ministère indien des Finances dans un communiqué. « Il y a un risque réel et élevé d’une bulle de ce type d’investissements comme dans le système de Ponzi qui peut aboutir à un krach soudain et prolongé », a-t-il souligné, précisant que les consommateurs devaient être « extrêmement prudents ». A lire aussi : Le bitcoin rebondit après sa chute de la semaine passée  (@latribune).

Faut-il avoir peur des crypto-monnaies ? Le domaine monétaire n’échappe pas à la tourmente de la digitalisation. Les crypto-monnaies sont-elles juste un effet de mode autour d’un gadget ou bien une révolution préparant un monde nouveau ? Le Bitcoin et l’ensemble des crypto-monnaies apparues depuis quelques années nous forcent à nous interroger sur le rôle premier d’une monnaie. Interpellant le modèle traditionnel en voulant concurrencer les unités émises par les banques centrales nationales ou supra-nationales, elles se présentent comme des vecteurs d’échanges libérés des contraintes techniques et politiques. (@LesEchos).

#O21

Pour aider les 16-25 ans, leurs familles et les enseignants à se formuler les bonnes questions lors du choix des études supérieures, Le Monde organise la seconde saison d’« O21 / S’orienter au 21e siècle », avec cinq dates : après Nancy (vendredi 1er et samedi 2 décembre 2017, au centre Prouvé), rendez-vous à Lille (vendredi 19 et samedi 20 janvier 2018, à Lilliad), à Nantes vendredi 16 et samedi 17 février 2018, à la Cité des congrès), à Cenon, près de Bordeaux (vendredi 2 et samedi 3 mars 2018, au Rocher de Palmer) et à Paris (samedi 17 et dimanche 18 mars 2018, à la Cité des sciences et de l’industrie).

Le Monde a interrogé une quarantaine d’entrepreneurs et de penseurs du monde entier sur leur parcours, leur vision de l’avenir, et les enseignements à en tirer pour aider les jeunes à trouver leur voie. Lire le texte de Luc Julia, vice-président innovation de Samsung : « On vit en ce moment dans l’espoir extraordinaire de découvrir de nouvelles méthodes pour révolutionner les technologies. L’intelligence artificielle en est aujourd’hui au stade de la préhistoire : on est au niveau de la connaissance artificielle, et non pas de l’intelligence artificielle. » A lire les Douze témoignages (inspirants) de personnalités pour trouver sa voie (@LeMondefr).

#Transport

Quand Uber et Lyft congestionnent New York. A New York, les embouteillages ne cessent d’empirer : en 2017, la vitesse moyenne des véhicules dans Manhattan aux heures de pointe n’a pas dépassé les… 10 kilomètres heure. Et, comme le note le site du magazine « The Atlantic », ce temps passé dans les bouchons représente beaucoup d’argent : « Selon le cabinet d’analyse Inrix, les heures perdues et l’essence gaspillée ont enlevé près de 17 milliards de dollars à l’économie new-yorkaise en 2016 – soit presque autant que le PIB de l’Islande. » Si la hausse de la population (+4 % depuis 2010) explique en partie le phénomène, l’article pointe un autre responsable : les applications permettant de commander une voiture avec chauffeur, comme Uber ou Lyft . Un rapport de Bruce Schaller, ancien responsable du département des transports de New York City, met en lumière la responsabilité des VTC. « En utilisant des données […] de la ville, Schaller a étudié en détail les trajets effectués par les taxis et véhicules avec chauffeur dans le centre de Manhattan entre 2013 et 2017. » A lire aussi : La révolution annoncée de la mobilité urbaine. (@LesEchos).

#Iran

Manifestations en Iran: des restrictions visent les réseaux sociaux. La situation devient de plus en plus tendue. L’accès en Iran aux réseaux sociaux Telegram et Instagram sur les téléphones portables a été de nouveau restreint dimanche après-midi, après trois jours de manifestations anti-gouvernementales à travers le pays, ont rapporté plusieurs agences de presse iraniennes. « Les hauts responsables chargés de la sécurité ont décidé de bloquer provisoirement Telegram et Instagram », a affirmé le site de la télévision d’Etat citant une « source informée ». Les autorités accusent des groupes « contre-révolutionnaires » basés à l’étranger d’utiliser les réseaux sociaux, en particulier Telegram, pour appeler les gens à manifester et faire usage de cocktails Molotov et d’armes à feu. (@latribune).