18 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 18 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#NeutraliteDuNet

xFin de la neutralité du Net aux Etats-unis : de quoi s’agit-il ?  Vous l’ignoriez peut-être mais le Net est neutre. Enfin à peu près partout dans le monde. Mais plus aux Etats-Unis depuis ce jeudi et la décision du régulateur des communications de mettre fin au principe de neutralité. Ce qui secoue pas mal la communauté des gens qui savent de quoi il retourne. Si vous l’ignorez, on vous explique tout. Aujourd’hui, les fournisseurs d’accès internet (FAI) sont obligés de considérer tous les services en ligne sans distinction de traitement quelles que soient la source, la destination ou la nature des contenus. Les «tuyaux» par lesquels passent les flux de données sont contrôlés par ces FAI, mais ils sont les mêmes pour tous et aucun contenu n’est considéré comme «prioritaire». Cette règle, qui assure «la neutralité du Net», a été officialisée aux Etats-Unis en 2015 sous le mandat d’Obama, mais la Commission fédérale des communications (FCC) l’a abrogée ce jeudi. Sa décision autorise théoriquement les FAI à moduler la vitesse de débit internet à leur guise, en fonction du contenu qui passe dans leurs «tuyaux» (@libe). A lire aussi : La neutralité du Net en 4 questions (@LesEchos) et La neutralité du Net expliquée avec des camions (@Pixelsfr). Légende image : Une manifestation pour la neutralité du net à Washington, le 13 décembre 2017 Photo Alex Edelman / AFP

Et si l’on inscrivait la neutralité du net dans la Constitution ?  Un groupe de travail à l’Assemblée nationale qui avait pour mission de réfléchir à la « démocratie numérique » propose une idée choc : inscrire dans la Constitution le principe de la neutralité du net. Mais pas seulement. La prochaine révision constitutionnelle permettra-t-elle de sanctuariser la neutralité du net, en l’inscrivant dans la norme juridique suprême ? C’est ce que propose un rapport de la députée Paula Forteza, dans le cadre d’un groupe de travail composé de dix membres issus de tous les groupes politiques à l’Assemblée. Le thème sur lequel il a dû plancher ? La « démocratie numérique ». De ce groupe de travail est ressorti un ensemble de sept propositions, forgées après une série d’auditions ayant eu lieu cet automne. 25 personnes ont été entendues par les élus : des universitaires, des juristes, des experts en science politique ou bien des membres d’organes consultatifs (Conseil économique, social et environnemental, Conseil national du numérique). Le public a aussi été sollicité. A lire aussi : Neutralité du net : l’Arcep souligne la « responsabilité mondiale des démocraties » (@Numerama).

« La neutralité du net, c’est avoir accès au vrai Internet » (Sébastien Soriano). Par Barbara Chazelle, France Télévisions, MédiaLab et Prospective. Twitter était bien agité cet après-midi alors qu’avaient lieu les débats sur la « neutralité du net » aux Etats-Unis. Malgré les millions de commentaires, de lettres, d’appels et les manifestants qui avaient fait le déplacement devant la FCC à Washington, c’est sans surprise que le régulateur des télécoms américain a voté contre (et ainsi rendu caduque) ce principe qui avait été institué par l’administration Obama. Mais de quoi s’agit-il donc ? Pour faire simple, « la neutralité du net, c’est la liberté de circulation dans le monde numérique. De même que dans le monde physique nous avons la liberté d’aller et de venir, sur internet, c’est la liberté d’innover, de poster des contenus, de consulter ce que l’on veut, sur tous les sites, les applications que l’on veut sans avoir des biais qui soient introduits par des intermédiaires. Lire la suite sur le site de @metamedia

#Cinema

Disney devient le plus puissant studio de cinéma à Hollywood. Disney a annoncé ce 14 décembre racheter la plupart des actifs de 21st Century Fox pour la somme de 52,4 milliards de dollars (66,1 milliards de dollars en incluant les 13,7 milliards de dollars de dette de la société que Disney rachète également), ce qui en fait l’un des plus gros rachats de ces dernières années. Avec ce rachat, qui inclut donc le studio de cinéma 20th Century Fox, l’une des six grandes « majors » actuelles, Disney renforce sa position dominante sur le marché et met fin à l’ère des « Big Six » où Hollywood était dominé principalement par six grands studios. En 2017, Disney pesait aux Etats-Unis 18,4 % du chiffre d’affaires dégagé par l’industrie cinématographique, tout juste devancé par la Warner Bros (20,1 %). Avec le rachat de la 20th Century Fox, Disney grimperait en 2017 à plus de 30 % de parts de marché et deviendrait le studio le plus puissant de Hollywood. (@LeMondefr).

#MediaSocial

Les réseaux sociaux sont-ils encore… sociaux ? Facebook, Twitter, LinkedIn, Snapchat…, les réseaux sont pris d’assaut par les marques. L’interaction sociale se réduit comme peau de chagrin. Quand Mark Zuckerberg imagine Facebook en 2004, il s’agit d’un trombinoscope. La dimension sociale était alors au coeur du concept. Mais le réseau social est-il toujours social aujourd’hui ? Au sens où il privilégierait la relation interpersonnelle. La génération #BornSocial est plus sensibilisée que ses aînés aux enjeux de confidentialité : elle partage moins largement ses photos et autres contenus auprès d’un large réseau et se tourne plutôt pour cela vers des groupes fermés, à taille réduite. Pour créer plus d’engagement, des réseaux plus petits et affinitaires apparaissent, comme Nextdoor qui rassemble les voisins d’un même quartier ou Fishbrain dédié aux pêcheurs. (@EchosExecutives).

En 2017, PewDiePie n’est plus le Youtubeur le mieux payé. Depuis trois ans, le magazine Forbes établit un classement des vidéastes de YouTube qui ont gagné le plus d’argent. Lors des deux précédents classements, le youtubeur suédois PewDiePie, de son vrai nom Felix Kjellberg, se hissait à la première place avec ses plus de 50 millions d’abonnés. Dans le classement de 2017, il descend à la sixième place et ne figure pas parmi les dizaines de vidéastes qui ont participé au traditionnel « Rewind » de fin d’année, le best of des vidéos les plus virales de la plate-forme. Une dégringolade sans doute liée aux polémiques autour de certaines de ces vidéos jugées racistes ou antisémites, conduisant des marques à cesser leur collaboration avec lui. Que l’on se console, même si ses revenus ont chuté de 20 % selon Forbes, PewDiePie a toutefois gagné 10 millions d’euros au cours des douze derniers mois. (@pixelsfr).

Les espions chinois s’habillent en chasseurs de tête sur LinkedIn. Les services allemands de renseignement ont mis en garde contre la présence d’espions chinois sur le réseau professionnel LinkedIn. Déguisés en chasseur de tête ou hommes d’affaires, ils cherchent à recruter des informateurs en Allemagne. (@MashableFR).

#Video

En 2023, la vidéo représentera les 3/4 du trafic mobile. D’ici 5 ans, la vidéo représentera 75% du trafic mobile, selon la dernière étude Ericsson Mobility Report. En 2017, la part de la vidéo représentait 55% du trafic et 14 exabytes de données par mois. Selon les données de l’étude, ce chiffre devrait s’élever à 110 exaoctets mensuels en 2023 soit l’équivalent de 5,5 millions d’années de streaming vidéo HD. Pour permettre aux utilisateurs de consommer autant de vidéos qu’ils le souhaitent, les forfaits mobiles vont évoluer au fil de ces années. En 2017, un utilisateur utilise 2,9 gigaoctets de données par mois. Les forfaits mensuels varient ainsi de 2 Go à 5 Go. D’ici 5 ans, l’utilisation moyenne de données Internet s’élèvera à 17 Go. @frenchweb)

#Finance

Qu’est-ce qu’un green bond ? Green bonds : littéralement obligations vertes, parfois appelées obligations environnementales. Il s’agit d’un emprunt obligataire (non bancaire) émis sur les marchés financiers, par une entreprise ou une entité publique (collectivité, agence internationale, etc.) pour financer des projets contribuant à la transition écologique. La différence par rapport aux obligations classiques tient dans les engagements pris par l’émetteur d’une part, sur l’usage précis des fonds récoltés qui doit porter sur des projets ayant un impact favorable sur l’environnement, et, d’autre part, sur la publication, chaque année, d’un rapport rendant compte aux investisseurs de la vie de ces projets. Il n’existe pas de définition réglementaire ni de standards précis, mais de grands principes volontaires, les « Green Bond Principles », rédigés en 2013 par quatre grandes banques internationales, Bank of America Merrill Lynch, Citigroup, JP Morgan Chase et le français Crédit Agricole CIB. (@latribune).

#Transport

L’histoire méconnue de la voiture autonome. La voiture sans conducteur est passée en quelques années de la rubrique « science-fiction » à celle des actualités. Nous suivons ses progrès au rythme des alliances industrielles et avancées réglementaires dans le monde entier. Pourtant, peu de gens savent que rien n’aurait eu lieu sans une course automobile complètement déjantée dans le désert du Nevada. Oui, il y a 13 ans à peine, une bande de fous a tenté avec des technologies rudimentaires de faire rouler voitures, camions et même une moto sans le moindre conducteur à bord. Au-delà des résultats, cette compétition a permis de révéler une communauté qui allait par la suite faire de la Silicon Valley le berceau de la voiture du futur. (@15marches).

#Commerce

Monoprix investit dans la start-up Epicery pour muscler son offre e-commerce. Commander en quelques clics une côte de bœuf préparée par son boucher préféré, des cèpes du meilleur primeur du coin, un Beaufort d’Alpage de son fromager et une bouteille de Margaux du caviste du quartier… Et recevoir le tout dans l’heure ou au créneau de son choix. C’est ce que propose depuis 2016 la start-up Epicery. La foodtech, qui compte 300 commerçants partenaires à Paris et Lyon et plusieurs milliers de commandes par mois, passe aujourd’hui une nouvelle étape. Elle annonce, jeudi 7 décembre, une deuxième levée de fonds dont le montant n’a pas été révélé. On connaît, en revanche, l’identité de l’un des nouveaux investisseurs de ce tour de table. Il s’agit de Monoprix. La prise de participation de l’enseigne est minoritaire mais, selon nos confrères de LSA, elle envisagerait à terme de gonfler sa présence au sein du capital de la jeune pousse. (@LUsineDigitale).