La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Internet
Tackling the Internet’s Central Villain: The Advertising Business. The role of the ad business in much of what’s terrible online was highlighted in a recent report by two think tanks, New America and Harvard’s Shorenstein Center on Media, Politics and Public Policy. « The central problem of disinformation corrupting American political culture is not Russian spies or a particular social media platform, » two researchers, Dipayan Ghosh and Ben Scott, wrote in the report, titled Digital Deceit. « The central problem is that the entire industry is built to leverage sophisticated technology to aggregate user attention and sell advertising. » (@NYtimes). Credits : Doug Chayka. To read : « How Advertising Blew Its Biggest Chance Since the Mad Men » (@umairh).
#Ville
Social, durable, sécuritaire : à quoi ressemblera l’habitat de demain ? Entre envies individuelles et besoins collectifs, le futur de l’habitat dans la ville de demain reste à écrire. Comment conjuguer innovations technologiques avec les problématiques écologiques, sécuritaires, et sociales auxquelles nous devons aujourd’hui faire face ? Le 1e février, la Maddy Keynote réunissait plus de 4 500 participants autour de la Cité du futur. L’occasion de débattre des enjeux de la ville de demain et plus particulièrement des questions d’habitat dans celle-ci. Enceintes connectées, thermostats et ampoules intelligentes… L’internet des objets est en train de prendre une place croissante dans nos lieux de vies. Et si le futur était dans l’intégration des solutions domotiques directement dans le mobilier ? (@bymaddyness).
Smartseille, le premier éco-quartier qui puise son énergie dans la mer. Situé au nord de la cité phocéenne en bordure de mer, à côté du Vieux Port, Smartseille utilise un dispositif thalasso-thermique afin de pourvoir aux besoins énergétiques des habitations, des bureaux et des commerces. A quelques encablures du port, l’eau de mer est puisée à moyenne profondeur, là où sa température est adéquate, puis elle est acheminée vers la ville et passe par une « boucle de transfert énergétique ». Cette boucle, qui consiste en un échangeur thermique, va venir extraire et stocker les calories et les « frigories » présentes dans l’eau pour les redistribuer ensuite aux bâtiments afin d’augmenter ou de baisser leur température selon les besoins. Le dispositif, entièrement non polluant, assure ainsi 70% des besoins en chauffage ou en climatisation des habitants. (@latelier).
À Xiongan, la Chine veut édifier la cité du futur. Le président Xi Jinping, qui veut faire de la Chine une superpuissance « moderne », ne compte pas seulement redonner du lustre à Pékin. Il a aussi décidé de marquer l’histoire en créant de toutes pièces une ville emblématique. Comme l’a fait avant lui Deng Xiaoping, le père des réformes économiques, en transformant un ensemble de village de pêcheurs, Shenzhen, en l’une des cités les plus prospères du pays. Ou Jiang Zemin, en lançant à Shanghaï le quartier d’affaires de Pudong. Dévoilé en avril dernier, le projet consiste à bâtir une cité du futur « verte » et « innovante », qui sera presque trois fois plus étendue que New York. La naissance de cette « ville-jardin » connectée coûterait plus de 230 milliards d’euros sur 15 ans, selon les estimations de la banque Morgan Stanley. (@Figaro_Inter).
Comment vivre ensemble à l’heure des cyberattaques et des fake news ? La cybersécurité sera au coeur des enjeux de la ville de demain, et les réglementations devront savoir faire face à des menaces d’une nouvelle ampleur. Mais pas question pour autant de s’isoler : les partenariats seront même la clé pour proposer des solutions innovantes – et la technologie le moyen idéal de fédérer les citoyens ? Il est certain que des menaces pèsent déjà et pèseront encore sur la vie privée dans cette cité du futur qui sera hyper connectée et ouverte, que ce soit en termes de protection ou de traitement des données. “C’est un vrai challenge. Il faut accompagner les acteurs de manière pédagogique, notamment sur la technologie pour que tout soit sécurisé, surtout en termes d’anonymat“, confie Nicolas Bohy, Pointnext General Manager chez HPE. Même son de cloche chez Olivier Desbiey, Innovation & Foresight Manager à la CNIL : « On ne peut pas laisser les gens dire qu’ils n’ont rien à cacher. D’autant que ce qui est légal aujourd’hui pourrait très bien ne pas l’être demain. La donnée ne doit pas être utilisée pour amener la société vers le totalitarisme », explique-t-il. (@bymaddyness).
#DataPersonnel
Revendre ses données « personnelles », la fausse bonne idée. En quelques années, nos données personnelles ont été transformées en monnaie d’échange contre une boîte mail, un espace de stockage en ligne ou encore un réseau « d’amis ». Considérant la richesse accumulée par les sociétés pourvoyeuses de ces services, nous avons compris à quel point cette relation était asymétrique. Aujourd’hui, certains en appellent au « partage des richesses » en proposant que nous puissions tirer quelque chose de ces données en les vendant plutôt qu’en les cédant gratuitement. Cette idée qui fait son chemin relève d’une idéologie libérale assumée (voire le rapport du Think-tank Génération Libre) qui ne va pas sans poser quelques questions de fond. Creusons. (@MaisOuVaLeWeb).
#Commerce
Amazon, l’Empire Invisible. Par Stéphane Schultz, fondateur de 15marches. L’e-commerce n’était qu’une tactique pour conquérir le monde. D’abord centrée sur l’objectif de devenir l’Everything Store, le « magasin qui vend tout », la stratégie d’Amazon a évolué. L’entreprise veut désormais prendre un pourcentage de l’ensemble des activités économiques, bien au-delà du commerce. Pour y parvenir, Amazon a développé une organisation singulière dans laquelle chaque activité interne est ouverte à des tiers pour être réutilisée. Elle bénéficie ainsi d’un avantage compétitif extrêmement difficile à reproduire par ses concurrents. Nous vous proposons de découvrir comment l’ « entreprise la plus centrée client du monde » a réussi ce tour de force managérial et technologique. (@frenchweb).
#Blockchain
L’Europe ne veut pas « rater » la révolution blockchain. La blockchain est une technologie de stockage et de transmission de données, transparente et sécurisée. Elle fonctionne sans contrôle central et permet, en fonction de ses applications, de se passer des intermédiaires, par exemple les banques. Ses applications sont multiples, mais la plus connue est celle permettant la création de cryptomonnaies, tel le bitcoin, cette monnaie électronique immatérielle, réputée invulnérable aux attaques informatiques, qui n’appartient à aucun État. « Je considère la technologie de la blockchain comme un changement fondamental et je veux que l’Europe soit à la pointe de son développement », a affirmé la commissaire. « L’Europe ne peut pas se permettre de rater cette occasion », a-t-elle ajouté lors d’une conférence de presse où elle a lancé un Observatoire-forum que l’UE veut consacrer au sujet. (@latribune).
#IntelligenceArtificielle
Du porno aux fausses informations, l’intelligence artificielle manipule désormais la vidéo. Gal Gadot, la célèbre interprète du film Wonder Woman, dénoue lentement sa longue ceinture blanche, sous le regard d’un homme en costume, installé à un bureau. Elle retire un à un ses vêtements, laissant apparaître sa poitrine, ses fesses et son sexe. Cette séquence, mise en ligne mercredi 31 janvier par un utilisateur du forum Reddit, a de quoi surprendre. Elle n’est pas tirée d’un film pornographique dans lequel la star hollywoodienne aurait joué, mais d’un montage assisté par intelligence artificielle (IA). Avec un programme nommé DeepFake, l’auteur de la vidéo a pu insérer, sans compétences techniques poussées, le visage de l’actrice israélienne dans cet extrait de film X. Avec un résultat très réaliste. Depuis deux mois, ce genre de vidéos se multiplient à vive allure, avec comme terreau un fil de discussion Reddit créé il y a deux mois, où des dizaines de séquences similaires ont été publiées. Ariana Grande, Selena Gomez, Jessica Chastain, Emma Watson, Natalie Portman ou encore Daisy Ridley font partie des stars dont le visage a ainsi été calqué sur celui d’actrices de films pornographiques. (@Pixelsfr).
#MediaSocial
Twitter reconnaît mais nuance les tentatives russes d’influencer l’élection de 2016. Des milliers de comptes suspendus, des centaines de milliers de tweets supprimés, des millions de tentatives de connexion bloquées : c’est le tableau de chasse qu’a affiché la semaine dernière Twitter, qui devait rendre compte au Sénat américain. Dans un rapport remis le 19 janvier au comité judiciaire du Sénat et rendu public, vendredi 26 janvier, Twitter détaille l’avancée de son enquête concernant les tentatives d’influence russes sur son réseau social entre le 1er septembre et le 15 novembre 2016, au plus fort de la campagne présidentielle ayant mené Donald Trump à la Maison Blanche. D’après l’entreprise américaine, le nombre de traces de tentatives de manipulation imputables à l’Internet Research Agency (ou IRA, une organisation russe de diffusion de propagande proche du gouvernement) ou à de simples « bots » russes (des comptes programmés pour publier ou relayer automatiquement certains tweets) serait, en effet, plus important que ce qu’une première enquête avait initialement permis de déterminer cet automne. (@pixelsfr).
#Television
Gilles Marchand : « Je me bats pour éviter que l’audiovisuel public suisse disparaisse ». Gilles Marchand, le directeur général de la Société suisse de radiodiffusion est l’invité du « Buzz Média Le Figaro ». Il pense que le service public a une sorte de responsabilité d’innovation. Alors que l’audiovisuel public français est en pleine crise, la situation de son homologue suisse est encore plus critique. L’avenir de la SSR est entre les mains des citoyens helvètes. Le 4 mars, si la votation en faveur de la suppression de la redevance obtient la majorité, ce groupe fort de 17 radios et 7 chaînes publiques disparaîtra purement et simplement. Mais aujourd’hui, les sondages sont à 60 % en faveur du maintien. Le directeur général de la SSR détaille les enjeux de ce vote. (@Figaro_Economie).