21 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 21 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#ArtNumérique

► « Ghost cities » : ce robot construit et déconstruit une ville à l’infini. C’est au Mirage, festival d’art numérique de Lyon que nous avons découvert l’installation « Cénotaphes » de Thomas Garnier, ville miniature mise sous cloche. On y voit une mini grue qui monte et qui descend inlassablement de petits blocs de béton. Elle compose une ville déserte, à l’instar des « ghost cities » ou « ruines instantanées », centres urbains dépeuplés que l’on voit dans certaines parties du monde.  On pense à WALL-E, à un Tetris géant, ou à un parking désert… Certains y voient une « machine à pince » de fête foraine, raconte l’artiste français. Architecte de formation, Thomas Garnier est fraîchement diplômé de l’École d’art du Fresnoy, à Tourcoing.  (@LADN_EU). Crédit photo : Thomas Garnier, Cénotaphes, 2018

#Algorithme

► Aurélie Jean – La transparence des algorithmes : une (fausse) bonne idée ? La loi numérique exige depuis 2017 une transparence entière et sans concession de tous les algorithmes décisionnels à caractère individuel, utilisés par la fonction publique. Écrit autrement, les algorithmes qui fournissent à l’administration une décision sur un citoyen doivent être explicités publiquement. Les motivations sont justes et évidentes : ces algorithmes, qui contribuent même partiellement à la vie de la cité, doivent être disponibles à tout moment par tous les individus de notre pays. A priori, cette idée est une bonne nouvelle pour la responsabilité de l’État. Et pourtant, c’est l’archétype de la fausse bonne idée, ou plutôt c’est le chemin pour parvenir à un tel objectif qui ne va pas. La transparence des algorithmes, oui, mais pas n’importe comment et sûrement pas à n’importe quel prix ! (@LePoint).

#DonnéesPersonnelles

► La blockchain est le meilleur bouclier contre les attaques sur nos données personnelles. Par Ludovic Courcelas, responsable stratégie secteur public pour ConsenSys. Il explique comment la technologie blockchain Ethereum peut nous aider à enfin changer la façon dont nous protégeons nos données et notre identité numérique. Si le traitement et la vente de nos informations et données personnelles par les géants d’internet n’a rien de nouveau. Ce que peu de gens savent, c’est que notre identité numérique et toutes les données qui y sont associées ne nous appartiennent pas. Non content de ne pas nous appartenir, ces données sont souvent très mal sécurisées. De manière générale, le public et les entreprises ne font attention à la protection de leurs données que lorsqu’il est trop tard, quand un piratage a eu lieu, et que leurs propres données sont compromises. Lire la suite  sur le site @siecledigital.

#IntelligenceArtificielle

► Les enjeux éthiques des algorithmes. Construits sur le modèle du « machine learning » (apprentissage par l’exercice), les algorithmes d’intelligence artificielle (IA) sont capables d’optimiser perpétuellement leurs calculs au fur et à mesure qu’ils traitent des données. A travers le paramétrage, les critères de fonctionnement ou les données d’apprentissage, un algorithme peut cependant être biaisé et refléter des discriminations en vigueur dans la société. « Il y a deux types de biais algorithmiques, ceux qui reproduisent les discriminations et ceux qui en fabriquent car ils sont construits sur des jeux de données d’apprentissage non représentatif de la société » indique l’ingénieure Anna Choury, spécialiste de l’IA. (@EchosExecutives).

20 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 20 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Media

► Tendances : ces médias qui veulent changer le monde. Pour sa troisième saison, le Tank Média a présenté ses médias incubés. La variété est au rendez-vous, mais une thématique semble se démarquer. Au-delà du simple support d’information, comment les médias peuvent-ils faire bouger les lignes de notre société ? Après avoir lancé son appel à projets en janvier 2019, le Tank Média a présenté les 7 médias incubés pour cette troisième saison. Pour rappel, ce programme d’incubation propose aux journalistes ou entrepreneurs, trois mois de formation et d’échanges afin d’accélérer le développement de leur projet. Les années précédentes plusieurs médias comme Tchika magazine, le podcast Happy end, ou bien encore Takemind, sont passés par là et poursuivent à présent leur phase d’expansion. (@LADN_EU). Crédit photo : Getty Image

#Téléphonie

► Apple, Samsung, Huawei déjà lancés dans la bataille de la 5G. Il ne manquait plus que lui. Au terme d’une bataille juridique hors norme, Apple a finalement trouvé un accord avec son ancien fournisseur Qualcomm et fait du même coup un grand pas vers le lancement d’un iPhone 5G. La course à l’innovation dans laquelle sont engagés les constructeurs, qui espèrent redresser les ventes de smartphones grâce à cette nouvelle technologie, s’en trouve complètement relancée. Jusqu’ici, le géant américain apparaissait comme le grand absent de la 5G. Faute d’un accord avec son partenaire historique, fournisseur de référence de modems, Apple était condamné à voir le train de la 5G passer sans lui. Son partenariat avec Intel, abandonné donc, au profit de Qualcomm, ne lui permettait d’envisager un iPhone compatible avec cette technologie qu’à l’horizon 2020, voire 2021. (@LesEchos).

#Numérique

► L’attention, ultime défi d’un monde digital ? Nous entrons dans une ère où l’attention devient une qualité fondamentale. Elle est le socle de la relation à l’autre, la base d’autres qualités essentielles comme l’empathie, la bienveillance ou la compassion. Elle est donc plus que jamais une compétence clé du leader positif. Si notre capital attentionnel est en danger, tout n’est pourtant pas perdu : les neurosciences et les sciences contemplatives montrent que nous pouvons facilement travailler et développer cette précieuse ressource qu’est l’attention. L’attention est un sujet vaste et mal connu, qui renvoie d’abord à nos facultés cognitives : elle permet de rester concentré, de réagir plus vite en cas de changement d’environnement et de mieux mémoriser. Elle est au cœur des enjeux d’efficacité au travail, mais aussi des relations sociales, du changement d’économie, centrée jusqu’à présent sur le profit à court terme et la menace, pour passer à une économie soucieuse des autres et des ressources de la planète (caring and conscious Economy). Une économie du soin, de l’attention, de la conscience de notre interdépendance. (HBRFrance).

#IA4EU

► L’Europe veut accélérer sur une Intelligence Artificielle humaniste et éthique. Par Kati Bremme, Direction de l’Innovation et de la Prospective. Face aux « Big Nine » repartis entre les Etats-Unis et la Chine, l’Europe peine à s’imposer sur le marché de l’Intelligence Artificielle. Le seul moyen pour faire le poids dans un terrain largement occupé par les GAFAs et BATX, est de construire l’avenir de l’IA en collaboration. La première « European AI Night », organisée cette semaine à Paris, a réuni parmi les 2.000 participants acteurs de l’industrie, start-ups, chercheurs et politiques pour dessiner un avenir européen de l’IA. C’était aussi l’occasion de présenter l’initiative AI4EU, une plateforme collaborative à destination des chercheurs et entreprises européennes doublée d’une communauté autour de l’Intelligence Artificielle. Lire la suite sur le site @metamedia.

#RevueDeLiens

► – A France Télévisions, l’heure des grands chantiers. Une partie des salariés et des syndicats s’inquiètent de réformes menées tambour battant dans un contexte concurrentiel mouvant. (@lemondefr).

19 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 19 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Algorithme

► Et si les algorithmes remplaçaient les tests sur les animaux ? D’après une étude menée par une équipe de recherche de l’université Rutgers aux États-Unis, un algorithme pourrait permettre de tester la toxicité de différents produits chimiques sans recourir aux animaux. « Il existe un besoin urgent à travers le monde de trouver un moyen précis, rapide et à faible coût de tester la toxicité des produits chimiques afin de garantir la sécurité des personnes qui les manipulent et des milieux dans lesquels ils sont utilisés. Les tests sur les animaux ne peuvent pas à eux seuls répondre à ce besoin », soutient Daniel Russo, chercheur à l’initiative du projet. (@slatefr). Légende image : Un espoir pour que les cobayes n’en soient plus. Crédits photo : Ricky Kharawala via Unsplash.

#Téléphonie

► Enchères 5G : l’Etat pourrait ne pas être aussi gourmand qu’attendu. Les enchères, oui, mais à quel prix ? C’est une question qui fait peur au monde des télécoms en France, alors que l’Arcep doit attribuer en fin d’année les précieuses fréquences 5G, le prochain standard de téléphonie mobile. A ce stade, personne ne sait si le gouvernement va en profiter pour maximiser à tout prix ces enchères pour renflouer ses caisses. Mais ce qui est sûr, c’est que la secrétaire d’Etat chargée du Numérique envoie, pour l’heure, des signaux rassurants. « La capacité du secteur à investir dépendra du niveau des redevances attendu par l’Etat, expliquait récemment Sébastien Soriano, le président de l’Arcep, devant le Sénat. Ce sont des éléments sur lesquels nous sommes en attente de cadrage : plus les opérateurs consacreront d’argent au paiement des redevances, moins ceux-ci pourront investir dans le réseau. » (@LesEchos)

► 5G : les industriels ne veulent pas être les dindons de la farce. Régulateur, gouvernement, opérateurs – tous sont unanimes : la 5G est une technologie taillée pour les industriels. Avant de profiter au grand public, elle doit irriguer les usines, les hôpitaux, les autoroutes, les ports… Pour cela, il faudra que ces sites, souvent excentrés, soient couverts par des antennes 5G et que les opérateurs offrent des services de qualité professionnelle à l’industrie. Et c’est loin d’aller de soi. « Les opérateurs mobiles n’ont aucune habitude des réseaux critiques. Ils gèrent les pannes des antennes avec une approche statistique. C’est un changement complet de culture qu’il va falloir opérer », s’inquiète le responsable des réseaux d’un grand groupe tricolore. Pour rassurer ses partenaires industriels, le patron d’Orange organisait jeudi une grande conférence. « Je prends l’engagement très clair que nous prioriserons les sites industriels, les zones d’activité économique dans nos déploiements 5G », a juré Stéphane Richard. (@LesEchos).

► En Allemagne, la 5G a déjà rapporté plus de 5 milliards. Les quatre opérateurs télécoms se disputent les 41 blocs de fréquences 5G mis aux enchères depuis un mois ? La facture atteint déjà 5,4 milliards d’euros, loin, très loin des 3 milliards attendus par l’Etat. Nul ne s’avance pour pronostiquer le terme de ce processus qui reprendra mardi 23 avril et qui est très observé en Europe, alors que les folles enchères 5G en Italie ont rapporté 6,5 milliards. « Cela témoigne de la valeur de ces nouvelles fréquences et des fortes attentes qu’elles représentent en termes de nouveaux modèles économiques. La présence d’un quatrième opérateur renforce la concurrence sur le marché de la téléphonie mobile », se félicite Gustav Herzog, député social-démocrate, expert des infrastructures digitales au sein de son groupe parlementaire. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

Les vraies questions à se poser pour éviter l’ethical washing. Raja Chatila est professeur en robotique et éthique des intelligences artificielles à la Sorbonne et directeur de l’Institut des systèmes intelligents et de robotique (Isir). Il fait partie du comité d’experts de haut niveau sur l’intelligence artificielle constitué par la Commission européenne. Nous l’avons rencontré lors de la Nuit de l’IA jeudi 18 avril à Paris. Il explique : « Les questionnements autour de l’éthique sont en fait presqu’aussi anciens que l’intelligence artificielle elle-même. Ils existent depuis les années 1950. À l’époque, on ne parlait pas d’éthique, mais de philosophie. Ces questionnements restaient prospectifs car la technologie n’était pas suffisamment avancée. Dans les années 2000, les systèmes robotiques autonomes ont suffisamment mûri pour sortir des laboratoires. On a commencé à développer des armes, des systèmes capables d’interagir avec les humains et de prendre des décisions. Savoir comment devaient se comporter ces systèmes est donc devenu une question très concrète à ce moment-là. » (@LADN_EU).

► AnotherBrain, la start-up pionnière d’une nouvelle génération d’intelligence artificielle. Au nombre des entreprises qui repoussent toujours plus loin les limites du domaine, figure AnotherBrain. Fondée par Bruno Maisonnier, le créateur des célèbres robots humanoïdes NAO et Pepper, AnotherBrain est la pionnière d’une intelligence artificielle de 3ème génération qui présente des avantages décisifs puisque sa technologie n’a pas besoin de big data et qui explique ses décisions et consomme peu d’énergie. Mais, sérieusement, peut-on envisager un jour l’existence d’un robot qui dispose d’une IA qui fonctionne comme le cortex cérébral ? Pour Bruno Maisonnier, en mettant de côté des notions « d’âme » portées par les religions, on peut considérer que le cerveau est seulement un organe physique, et donc que « nous serons, un jour, capables de faire artificiellement, tout ce que peut faire le cerveau ». « Ce n’est qu’une question de temps », assure-t-il. (@figaro_economie). A lire aussi : Faut-il avoir peur de l’intelligence artificielle ? (@europe1).

#RevueDeLiens

► – La ville de New York perd ses habitants. Les derniers chiffres montrent que la population de la ville a reculé en 2017 et 2018, pour la première fois depuis plus de 10 ans. L’effet combiné d’une diminution des arrivées d’immigrés et d’une hausse des départs de résidents a provoqué une baisse de la population, qui croissait pourtant de façon continue depuis plusieurs années. (@LesEchos) ; – Facebook a stocké « des millions » de mots de passe Instagram sans les crypter. Le réseau social, qui parlait d’une « dizaine de milliers » de comptes concernés en mars, a finalement revu son estimation à la hausse. (@LExpress) ; – La 4G privée arrive pour les industries critiques. L’Arcep va dans les prochaines semaines mettre à disposition des groupes aéroportuaires, énergétiques, autoroutiers… des fréquences 4G pour leurs besoins propres. (@LesEchos) ; – Le Wifi et la 4G en intérieur, un défi pour les télécoms. Complexe, mal anticipé, trop cher : avoir du Wifi ou de la 4G dans les immeubles de bureaux, comme dans les tunnels ou les métros est souvent une gageure. (@LesEchos) ; – Ce qu’il faut retenir de la Paris Blockchain Week (@frenchweb) ; – Netflix mise sur New York avec un pôle de production géant (@frenchweb) ; – Tchap, la messagerie de l’Etat, comportait une faille de sécurité (@frenchweb).

18 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 18 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Climat

► Dégel du pergélisol : ce serait pire que prévu pour le climat. Il est aussi connu sous son charmant surnom de « bombe climatique ». Le pergélisol, ou permafrost en anglais, désigne ces vastes étendues de sols gelés en permanence, parfois depuis des millions d’années. Situé principalement dans l’hémisphère nord, dans et autour du cercle polaire, il représenterait 25 % des terres émergées de cet hémisphère. Or, ce pergélisol constitue le plus gros réservoir de carbone continental de la planète : 1 700 milliards de tonnes de carbone d’origine végétale, soit le double de ce que contient actuellement l’atmosphère. En dégelant sous l’effet du réchauffement climatique, ce carbone est respiré par des bactéries et rejeté dans l’atmosphère, non seulement sous forme de CO2, mais aussi de méthane, un gaz moins persistant mais au pouvoir d’effet de serre beaucoup plus puissant : 25 fois plus réchauffant que le CO2 à l’échelle du siècle. (@usbeketrica). Légende image : La photo montre le type de fissure dans le pergélisol en Arctique (Septembre 2005). Crédits photo : Broken Inaglory / CC BY-SA 3.0.

#Transport

► Trois initiatives pour éviter la voiture individuelle. Se passer de la voiture individuelle en ville, c’est possible. Voilà trois idées présentées lors de la conférence organisée par Le Monde Cities, à Rennes le 28 mars 2019. Le Bureau des temps de Rennes Métropole expérimente le décalage des heures de cours à l’université pour diminuer le nombre des usagers dans les transports en commun aux heures de pointe. A Crozon, dans le Finistère, un réseau d’auto-stop citoyen s’est développé pour « transformer la voiture en transport collectif ». A Brest, c’est un téléphérique qui permet d’accéder à un nouveau quartier auparavant enclavé. (@lemondefr).

#Drone

► Les lignes bougent entre gentils et vilains drones. Gentils drones contre vilains drones : depuis une demi-douzaine d’années qu’il fait parler de lui, l’aéronef piloté à distance a toujours présenté cette dualité. Il fascine, ouvre des horizons parfois vertigineux, mais ne fait pas l’unanimité. Bref, certains de ses usages provoquent la défiance. Il y eut d’abord le drone militaire – potentiellement robot tueur – pour jouer le rôle du bad cop. Lui faisait face le drone civil, le good cop, celui qui guide les soldats du feu, donne des yeux aux archéologues, offre des images superbes aux médias et aux organisateurs de fêtes familiales, ravit enfants et grands enfants au pied du sapin. Il semble qu’un changement de paradigme se soit discrètement glissé dans le paysage. La récente décision d’armer les drones militaires de l’armée française n’a guère provoqué de remous. (@lemondefr).

#Cosmos

► Katie Bouman, traqueuse de trou noir propulsée malgré elle superstar des femmes de science. C’est un travers typiquement humain que de vouloir trouver un héros pour incarner un événement historique. La publication, mercredi 10 avril, à 15 h 07 (heure de Paris), de la première photographie jamais prise d’un trou noir n’a pas dérogé à la règle. Sauf que le héros en question s’est mué, cette fois, en héroïne. Un fait suffisamment rare, surtout dans un monde scientifique souvent critiqué pour son manque de parité, pour que la femme en question devienne, bien malgré elle, l’icône d’une avancée égalitaire. (@lemondefr).

#ProtectionDesDonnées

► Pour la présidente de la CNIL, « il y a une prise de conscience mondiale ». Le 25 mai 2018 entrait en vigueur le règlement général sur la protection des données (RGPD) qui consolide les droits des citoyens et renforce les obligations des entreprises en matière de données personnelles. En France, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) est chargée d’appliquer ce texte ambitieux. Marie-Laure Denis, sa présidente depuis février, a accordé au Monde son premier entretien, à l’occasion de la présentation du rapport annuel de l’institution, lundi 15 avril. Elle explique que « Depuis le RGPD, les entreprises doivent notifier les violations de données à la CNIL dans les 72 heures. Il y en a eu 1 100 en 2018. Nous voulons accompagner tous les acteurs. Les 4 millions d’entreprises françaises n’ont pas la capacité de faire face de la même façon à leurs obligations. Nous essayons d’adopter des mécanismes de droit souple pour les aider. Nous allons publier un guide pour les collectivités locales, comme nous avons publié le guide TPE-PME en 2018. (@lemondefr).

#SVOD

► Disney+, Netflix, Prime Video, OCS… A quelle offre de SVoD s’abonner ? Disney a dévoilé ses nouveaux desseins qui s’annoncent animés. L’entreprise a présenté dans la nuit du jeudi 11 au vendredi 12 avril sa plateforme de streaming. Disney+ sera moins chère que ses principaux concurrents et entrera en service en fin d’année aux Etats-Unis. Depuis l’arrivée de Netflix en France à l’automne 2014, les offres de vidéo à la demande, autrement appelée SVoD (« Subscription Video on Demand ») se multiplient pour tenter de séduire un consommateur attiré par cette nouvelle façon de regarder des films et des séries. La promesse est simple : avoir accès en illimité à un catalogue de films et/ou de séries télé moyennant un abonnement, généralement mensuel. (@franceinfo).

#RevueDeLiens

► – Pourquoi les investissements de la Chine dans la voiture électrique sont un danger pour l’Europe. Le salon de l’auto de Shanghai se place sous le signe de la voiture électrique. Mais l’écologie n’est pas seule en jeu. Le Parti communiste chinois bâtit une vraie stratégie de domination mondiale en profitant de sa mainmise sur les batteries et les matières premières indispensables. (@Challenges) ; – Les ministres priés d’abandonner WhatsApp au profit de Tchap. L’Etat a commencé à déployer sa propre messagerie privée sécurisée, Tchap. Destinée à remplacer Whatsapp ou Telegram, elle servira aux agents des services de l’Etat ou du gouvernement à communiquer entre eux. (@LesEchos) ; – Face à la concurrence, Amazon ferme son site e-commerce en Chine (@frenchweb) ; – Intelligence artificielle : l’Américain SAS va investir 1 milliard de dollars (@LTafrique) ; – Comment des pages Facebook misent sur la pitié pour obtenir des clics. Femmes mutilées, enfants malades… sur Facebook, des photos tentent d’apitoyer pour que les utilisateurs les partagent. Et pour faire gagner de l’argent à ceux qui les diffusent. (@lemondefr).

17 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 17 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#LaVilleMiroir

Légende imagePlace Charles de Gaulle à Puteaux (Hauts-de-Seine), le 13 avril. Crédit photo : @padam92.

#Territoire

► « L’évolution de la consommation, des dépenses publiques et privées, montre que nous entrons dans une économie « antropocentée », c’est-à-dire focalisée non plus sr des objets possédés, mais sur l’individu lui-même, son corp, son cerveau, ses émotions. La santé, et plus généralement le bien-être, l’alimentation, qui n’est plus seulement de subsistance, le divertissement, la mobilité, la sécurité, l’éducation : tels sont les grands secteurs du futur », écrit Pierre Veltz, économiste et sociologue, dans son ouvrage « La France des territoires, défis et promesses » publié en février 2019 (voir p100). À lire sur le site @FR_Conversation : Douze métropoles et le désert français… ou une « métropole France » ? Ainsi son dernier livre, Pierre Veltz invite à considérer la France comme une vaste aire métropolitaine, structurée par une dizaine de grandes villes vivant en étroite symbiose à la fois avec la capitale et les territoires moins denses qui les entourent. Il souligne les atouts de l’ensemble et les complémentarités entre les composantes, affirmant qu’aucun territoire n’est condamné et que tous peuvent être porteurs de projets ambitieux.

#Architecture

► Pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris, on fera appel à la technologie et à la 3D. Lla technologie 3D sera appelée en renfort pour rebâtir la cathédrale Notre-Dame de Paris détruite par un incendie lundi 15 avril. L’édifice sera reconstruit grâce, entre autres, à la 3D. Nous sommes au XXIème siècle et il existe de nombreuses cartographies 3D des monuments importants dans le monde, dont la cathédrale Notre-Dame. L’historien Andrew Tallon (décédé l’an dernier), spécialisé dans l’imagerie 3D des bâtiments historique, a passé au peigne fin plus de 45 édifices dans le monde dont Notre-Dame. Ce scientifique utilisait des scanners lasers montés sur des trépieds pour balayer l’intérieur et l’extérieur du bâtiment, ce qui lui a permis de créer un modèle 3D extrêmement fidèle de la cathédrale, de toutes les voûtes, toutes les gargouilles, toutes les pierres et probablement aussi la charpente, avec une précision jusqu’à cinq millimètres. Sachez qu’il existe aussi d’autres modélisations 3D insolites, comme celle réalisée par l’éditeur de jeu vidéo Ubi Soft pour le jeu Assassins Creed. (@franceinfo).

#Cybersécurité

► Les attaques par rebond alarment l’Anssi. Dix ans après la création de l’Anssi, les entreprises ont appris à fermer à double tour les portes de leurs systèmes informatiques. « Mais les attaquants passent maintenant par les fenêtres, s’alarme Guillaume Poupard, le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information. Et il y a beaucoup de fenêtres. » Plutôt que de s’attaquer frontalement à une victime bien protégée, les attaquants rusent et se font passer pour un proche de celle-ci, fournisseurs ou sous-traitants informatiques, explique l’agence dans son rapport annuel publié ce lundi 15 avril. Pour tenter de cadenasser ces entrées secondaires, l’Anssi entend donc dresser d’ici dix-huit mois une liste blanche de prestataires d’administration et de maintenance sécurisée (PAMS) « dans le domaine de l’informatique classique comme dans le domaine industriel ». (@LesEchos). A lire aussi : Les cyberattaques indirectes, nouvelle menace pour la France (@Challenges).

#IntelligenceArtificielle

► IA, la prochaine menace contre l’humanité ? Décidément, Héloïse Chochois n’a pas froid aux yeux et ne craint pas de traiter des sujets délicats à illustrer. Après s’être confrontée au sujet des prothèses de membres lors de sa première participation à la collection Octopus, La fabrique des corps, voilà qu’elle s’attaque, dans cette nouvelle livraison, à un sujet ô combien aussi complexe : l’intelligence artificielle. En effet, quel sujet plus aride ? Tout particulièrement lorsqu’il s’agit d’être didactique et d’expliquer ses tenants et ses aboutissants. Car, même si nous sommes tous persuadés que l’IA a toutes les chances de bientôt bouleverser nos vies et de modifier profondément notre rapport au travail et aux autres, comment l’expliquer et en faire prendre conscience pleinement ? Comment, à partir d’une suite de “O“ et de “1“, bâtir un récit intelligible, pédagogique et entraînant ? Lire la suite sur le site @Sciences_Avenir.

#Assistant

► Avec des enceintes connectées, des conversations loin d’être privées. Quand un utilisateur pose une question à son assistant vocal, il n’y a pas qu’un ordinateur qui écoute… L’agence de presse Bloomberg a consacré, jeudi 11 avril, une enquête aux milliers de personnes chargées, par Amazon, d’écouter une partie des enregistrements des utilisateurs d’Alexa, son assistant vocal. Alexa est notamment présente dans les enceintes connectées Amazon Echo. Vendues à bas prix, ces enceintes ont commencé à coloniser les foyers français. Quand on leur pose une question, celle-ci est retransmise à de grandes fermes d’ordinateurs qui les déchiffrent immédiatement, puis choisissent la réponse à renvoyer. Le tout piloté par un programme d’intelligence artificielle (IA) capable, selon le site d’Amazon, de s’améliorer de façon autonome : « Alexa vit dans les nuages et devient chaque jour un peu plus intelligente. » Or, pour s’améliorer, ce système d’IA est épaulé par des milliers d’employés en chair et en os, qui écoutent et décortiquent des requêtes d’utilisateurs. Pourtant, lorsqu’on consulte la foire aux questions du site français d’Amazon, rien ne le laisse entendre. (@lemondefr).

► Les utilisateurs d’Alexa sur écoute: un flou juridique inquiétant. Alexa, l’assistant intelligent d’Amazon, collecte les conversations de ses utilisateurs à leur insu, révèle Bloomberg. Pire, Alexa les transmet à des centres d’écoute où de véritables humains les décortiquent et les retranscrivent, afin d’améliorer les performances de reconnaissance vocale de l’appareil pas si autonome que prévu. Certains employés de ces centres, situés aussi bien en Roumanie qu’aux États-Unis, confient avoir été témoins de moments intimes, criminels, voire des deux. L’un d’entre eux a ainsi alerté sa direction après avoir entendu l’extrait audio d’une agression sexuelle. Mais la direction de son centre n’aurait pas su réagir. Amazon évolue en effet dans une zone floue au regard de nombreuses lois. En Europe, rien n’interdit de collecter des enregistrements audio obtenus par une enceinte connectée, ni de les faire analyser par des employés. À condition d’être transparent et clair sur ce qui est fait de ces enregistrements et de permettre à l’utilisateur de s’y opposer. (@FigaroTech).

#RevueDeLiens

► – Tchap, la messagerie de l’Etat français plus sûre que Telegram. L’Etat a commencé à déployer sa messagerie privée sécurisée, Tchap, destinée à remplacer Whatsapp ou Telegram pour les communications des agents des services de l’Etat ou du gouvernement, a indiqué mardi Nadi Bou Hanna, le directeur interministériel du numérique. (@Challenges) ; – Le gouvernement indien veut interdire l’accès à Tik Tok, l’application préférée des ados. Cette plate-forme, créée par une entreprise chinoise, dont la spécialité est la création et le partage de courtes vidéos musicales, est accusée de propagation de contenus pornographiques. (@lemondefr) ; – En Bretagne, des épiceries à prix cassés contre le gaspillage alimentaire. En un an, un réseau de trois supérettes Nous épiceries anti-gaspi, commercialisant avec une réduction de 30% en moyenne des produits invendus, s’est développé en Bretagne. (@Figaro_Economie) ; – La start-up ThrustMe divise par trois les coûts d’accès à l’espace (@Figaro_Economie).

16 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 16 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Urbanisme

► Le projet de la tour Tulip validé par la ville de Londres. La tour Tulip va devenir le deuxième plus haut gratte-ciel de Londres. Après le Shard en forme d’éclats de verre, le Gherkin en forme de cornichon, le Razor en forme de rasoir ou encore le Cheesegrater en forme de râpe à fromages, c’est un nouveau bâtiment d’architecture moderne de 305 mètres, en forme de tulipe cette fois-ci, qui va être construit dans la capitale britannique. Un projet qui ne fait pas l’unanimité : le quotidien The Guardian le qualifie de « paradie d’orgueil architectural » et de « mini-cornichon planté sur sa propre colonne de Nelson ». Toujours est-il que le projet a été approuvé par la ville de Londres ce 2 avril. Il ne manque plus que l’accord du maire, Sadiq Khan. Des membres de la Greater London Authority avaient émis des réserves mais si l’organisation ne s’yppose pas d’ici le 16 avril, la construction de la tour, qui accueillera un espace panoramique à son sommet, pourra commencer. Les travaux devraient durer jusqu’en 2025. (@lesoir).

#Téléphonie

► Suspect en Europe, bloqué aux Etats-Unis, le chinois Huawei triomphe en Afrique. Huawei est connu pour ses smartphones. La marque chinoise en a écoulés quelque 200 millions en 2018 et ambitionne de devenir numéro un mondial en en vendant 300 millions en 2020… ce que lui conteste Samsung désireux de garder son rang de leader. S’il est connu pour ses téléphones, le géant chinois est déjà leader pour les équipements de réseau qui sont, en fait, son activité principale. Créée en 1987, l’entreprise se développe sur tous les continents grâce à des investissements massifs dans la recherche et le développement (premier déposant de brevets au monde). Pas étonnant dans ce contexte mondialisé de voir ce groupe lorgner, comme nombre de sociétés chinoises, vers l’Afrique. « L’Afrique est un continent stratégique pour le groupe grâce à son taux de croissance et à sa jeunesse », affirme Philippe Wang, le vice-président de Huawei pour la région Afrique du Nord. Avec ses deux milliards d’habitants attendus d’ici 2050, l’Afrique est un terrain idéal pour le groupe chinois, qui souhaite s’imposer comme leader sur le continent. (@franceinfo).

#Transport

► La voiture autonome lève le pied. Cela s’appelle lever le pied. Peut-être même donner un sérieux coup de frein. Plusieurs constructeurs, dont certains figurent parmi les plus engagés dans la course à la voiture autonome, ont simultanément appelé à modérer l’enthousiasme suscité par cette technologie. Hakan Samuelsson, le patron de Volvo, a estimé qu’il serait « irresponsable » de faire circuler de façon prématurée des véhicules sans conducteur. « Dans le cas contraire, nous prendrions le risque de tuer dans l’œuf une technologie qui pourrait être la plus efficace pour sauver des vies », a-t-il souligné. Le dirigeant de la firme suédoise redoute les conséquences d’un « excès de confiance » à l’égard des systèmes de pilotage semi-automatiques qui commencent à être installés en série à bord des modèles de dernière génération. « Même si la voiture autonome est dix fois plus sûre que celle conduite par des êtres humains, insiste Dieter Zetsche, le président de Daimler, il suffit d’un accident spectaculaire », pour s’aliéner le grand public… » (@lemondefr).

#Technologie

► Dans l’enfer moderne des géants de la tech chinois. Tous les matins, une marée humaine s’extirpe de la station de métro Xierqi, la Silicon Valley de Pékin, au nord-ouest de la capitale. À peine sortie de la rame, une armée de salariés du high-tech, les traits tirés et des écouteurs vissés dans les oreilles, se précipitent vers des navettes qui les mèneront jusqu’aux bâtiments hypermodernes des mastodontes du secteur, Baidu (le Google chinois) ou Didi (l’équivalent de Uber). D’autres se hâtent de rejoindre l’une des centaines de start-up de la zone. Bienvenue chez les stakhanovistes chinois de l’Internet et des technologies, un domaine qui emploie des millions de personnes et pèse de plus en plus lourd dans l’économie du pays. Beaucoup sont soumis aux horaires « 996 », une combinaison de chiffres tristement célèbre dans l’empire du Milieu : de 9 heures du matin à 9 heures du soir, 6 jours par semaine. Ils tiennent le coup grâce à la carotte financière, mais en paient largement le prix : pas de vie ou presque en dehors du bureau ; épuisement physique ; tensions avec le conjoint… (@Figaro_Economie).

#Cybersécurité

► Les « white hats », ces hackeurs qui ont choisi de rester du bon côté de la barrière. Les besoins sont énormes. Jamais il n’y a eu autant d’attaques malveillantes dans le monde. Pas un jour ne passe sans qu’une patinette électrique, un téléphone, une voiture ou une entreprise ne soient victimes d’un « hack » mal intentionné. Et ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. « Pour une action médiatisée, vous en avez des centaines qui ne le sont pas », confirme Emmanuel Gras, le patron d’Alsid, une start-up spécialisée dans la cyberdéfense. Ce déferlement doit beaucoup à Internet. Avant, chacun développait dans son coin sa propre méthode d’intrusion. Aujourd’hui, il existe des « tutos » sur la Toile. De fait, beaucoup d’ingénieurs en herbe obtiennent un bon niveau en peu de temps. « Il est même possible de louer un logiciel et de mener une attaque sans comprendre comment celle-ci fonctionne », constate Eric Combalbert, professeur à l’Ecole supérieure de commerce et d’économie numérique. De fait, les « Black Hats », les hackers malintentionnés, pullulent. Il fallait bien que, en face, émergent des spécialistes à l’éthique irréprochable. (@LExpress).

#ReconnaissanceFaciale

► Faut-il interdire la reconnaissance faciale ? Imaginez. Vous vous présentez devant un distributeur de billets sans sortir votre carte bancaire. Vous vous contentez de faire face à la caméra de la machine qui identifie votre visage et vous remet les espèces demandées. Anticipation ? Non, réalité. La CaixaBank vient de déployer cette technologie dans une vingtaine de ses distributeurs à Barcelone. Imaginez encore. Vous êtes au Stade de France, rempli pour un soir de match. La police fait irruption pour arrêter votre voisin de gradin. Il a été reconnu dans la foule, automatiquement, par les caméras, comme un pickpocket recherché. Science-fiction ? Non plus. Il y a tout juste un an, M. Ao, suspecté de « crimes économiques » a été identifié par un logiciel de reconnaissance faciale, parmi les 60.000 spectateurs s’étant présentés à la billetterie d’un stade à Nanchang en Chine, a rapporté la police locale. (@FigaroTech).

#RevueDeLiens

► – Pourquoi il vous faut quitter les réseaux sociaux. La génération des millennials qui a vécu l’âge d’or des réseaux sociaux – un espace libre, ouvert, instantané – commence à s’en détourner. Trop de haine, de polémiques et de fake news. (@Challenges) ; – Pourquoi les chaînes d’info multiplient les longs formats (@LExpress) ; – Un algorithme de YouTube associe l’incendie de Notre-Dame et le 11-Septembre (@LExpress) ; – Dakar figure parmi les villes les plus polluées au monde, mais n’est pas en seconde position du classement (@AfpFactuel) ; – Comment une équipe de vidéastes a pu immortaliser Notre-Dame en réalité virtuelle 3D trois mois avant le drame. Début 2019, des journalistes parisiens spécialisés dans le documentaire en réalité virtuelle ont eu la chance de filmer en 3D et en très haute définition la cathédrale parisienne de l’intérieur et de l’extérieur. Un travail qui pourrait s’avérer précieux dans la reconstruction de ce joyau partiellement parti en fumée dans la soirée du 15 avril 2019. (@Sciences_Avenir) ; – Le gouvernement préfère Tchap à Whatsapp ou Telegram (@bymaddyness) ; – Médiatiser l’apocalypse  : retour critique sur la couverture de l’incendie de Notre-Dame de Paris (@FR_Conversation).

15 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 15 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#IntelligenceArtificielle

► En Inde, l’intelligence artificielle au service du développement. L’intelligence artificielle (IA) explore de nouveaux territoires. Elle pourrait bientôt servir, en Inde, à diminuer la mortalité infantile, à combattre les parasites dans les champs de coton ou encore à mieux lutter contre la propagation de la tuberculose. C’est du moins la conviction de Padmanabhan Anandan, ingénieur à la longue carrière dans la Silicon Valley, revenu à Bombay pour diriger la fondation Wadhwani AI. Sa mission ? Mettre cette technologie au service des « segments défavorisés de la société ». « Aujourd’hui, dans le monde, l’intelligence artificielle ne bénéficie qu’à 2 milliards de personnes et, rien qu’en Inde, on estime que 900 millions d’habitants n’en tirent pas profit », déplore ce scientifique rencontré en février à Bombay. (@lemondefr).

#Commerce

► Comment la biométrie va s’imposer dans vos achats en ligne. Reconnaissance faciale, empreinte digitale, analyse de l’iris… Finaliser l’achat de vos emplettes sur la toile sera bientôt aussi sécurisé que de franchir les douanes aéroportuaires. A compter du 14 septembre, date de mise en œuvre d’une nouvelle directive européenne sur les services de paiement (DSP2), les vérifications biométriques pour les achats sur internet vont en effet monter en puissance. « La biométrie est l’avenir du paiement », estime ainsi Dounya El Bakal, en charge de l’innovation et de la sécurité chez MasterCard France. La raison de cette bascule? Pour obtenir une authentification forte des clients lors de transactions en ligne, la nouvelle règle européenne oblige les banques à croiser deux catégories au moins d’éléments parmi les trois à leur disposition : – la connaissance par le client de son mot de passe, code PIN, etc. ; – la bonne possession par exemple de son terminal par lequel il fait transiter la demande de paiements ; – mais aussi l’inhérence, c’est-à-dire la vérification d’un élément propre à la personne qui passe la commande. (@Challenges).

#Téléphonie

► 5G : l’Allemagne donne son blanc-seing à Huawei. En Allemagne, Huawei pourrait finalement en être. Outre-Rhin, le régulateur des télécoms vient de déclarer officiellement que le géant chinois ne serait pas forcément exclu de la construction du réseau 5G. « Il n’y a pas de fournisseur d’équipement, ce qui inclut Huawei, qui devrait ou pourrait être spécifiquement exclu », a affirmé dimanche Jochen Homann, président du Bundesnetzagentur, l’agence allemande des réseaux télécoms, au « Financial Times ». La déclaration fait écho à une position similaire présentée le mois dernier par la même agence. Mais alors que les opérateurs télécoms allemands ont déjà dépensé plus de 5 milliards d’euros pour acheter les bandes de fréquences nécessaires à la 5G, Berlin veut sans doute dissiper le moindre doute tant que les enchères sont toujours en cours. (@LesEchos)

#Données

► Rejet de la publicité et du ciblage par la donnée en France, plus qu’ailleurs. Par Alexandre Bouniol, France Télévisions, MédiaLab. En 2018, « on a découvert avec l’affaire Cambridge Analytica, qu’au-delà des fuites, il y avait une utilisation sans consentement des données. Et tout le discours de protection des données n’était qu’un discours, justement. Cela a beaucoup choqué les consommateurs, ça a fait perdre une énorme confiance » a déclaré François Nicolon, CMO à Kantar, Division Media, à l’occasion de la présentation de la troisième édition de l’étude DIMENSION aujourd’hui. Cela pose question sur la manière dont les consommateurs interagissent avec l’écosystème médiatique et vice-versa. Quelques pistes issues de l’étude qui compare la France, les Etats-Unis, la Grande Bretagne, la Chine et le Brésil. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Audiovisuel

► Game of Thrones, la série qui a transformé l’industrie de la télévision. Il y a un avant et un après-Game of Thrones. En 2011, sa mise à l’antenne sur la chaîne cryptée HBO inaugure en effet l’ère des méga- franchises de fiction TV. L’âge d’or de la série a, certes, démarré plus tôt, avec des créations comme FriendsLostLes Sopranos ou encore Sex and the City. Mais cela n’empêche pas l’adaptation des romans de George R. R. Martin de faire figure d’anomalie dans le paysage audiovisuel. Son budget, une soixantaine de millions de dollars à l’époque, ses décors, son casting, son intrigue d’une infinie complexité, sa réalisation, très hollywoodienne: tout paraît alors surdimensionné pour le petit écran. Pourtant, ce qui constituait une exception en 2011 est devenu la nouvelle norme outre-Atlantique. (@Figaro_Economie).

#Impression3D

► Des scientifiques présentent un prototype de (petit) cœur en 3D réalisé à partir de tissu humain. Un cœur inerte, de la taille d’une cerise, mais une grande première. Une équipe de chercheurs israéliens est parvenue à imprimer un cœur en 3D à partir de tissus humains, selon les travaux publiés dans la revue Advanced Science (en anglais), lundi 15 avril. « C’est la première fois qu’est conçu et imprimé un cœur entier rempli de cellules, de vaisseaux sanguins, de ventricules et de cavités », souligne le professeur Tal Dvir, de l’université de Tel-Aviv, cité par le Jerusalem Post. Ces efforts pourraient représenter une avancée afin de traiter les maladies cardiovasculaires et prévenir le rejet des greffes. Les chercheurs ont d’abord réalisé une biopsie sur un patient, avant de mettre en culture les cellules et de les différencier en cellules cardiaques. La matrice, elle, a été transformée en un hydrogel, utilisé en quelque sorte comme une encre dans cette impression 3D. Les cellules différenciées ont ensuite été mélangées à cet hydrogel pour réaliser des patchs cardiaques, puis des vaisseaux sanguins et finalement, tout un cœur entier. (@franceinfo).

#RevueDeLiens

► – Les vraies ambitions d’Apple dans l’entertainment. En s’attaquant au streaming vidéo, la firme à la pomme va débarquer avec une offre encore limitée sur un secteur hyperconcurrentiel où Netflix règne en maître. Mais Apple ne se positionne pas en concurrent frontal. Le groupe de Tim Cook mise sur sa constellation de services pour doper ses revenus (@LesEchos).  ; – Laurent Rojey, architecte réseau pour la France. Déployer la fibre et la 4G partout en France sans faire d’exclus – la tâche qui attend le nouveau directeur de l’Agence du numérique est colossale. Serviteur de l’Etat technophile, l’homme a l’avantage de bien connaître le sujet. (@LesEchos) ; – Elections européennes : l’audiovisuel soumis à des règles strictes. A partir de ce lundi, les chaînes de télévision et radios doivent donner un décompte hebdomadaire des temps de parole au Conseil supérieur de l’audiovisuel. (@LesEchos) ; – Jean-Michel Blanquer : « Il faut lutter contre la désinformation » (@Le_Figaro).

14 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 14 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ville

► L’appli Strava peut-elle optimiser les infrastructures de nos villes ? Fin octobre 2017, l’application mobile Strava était en discussion avec la Ville de Paris pour l’aider à gérer ses infrastructures. Quel rapport entre l’aménagement du territoire urbain et une appli qui, sur son site internet, se définit comme « n°1 pour les coureurs et les cyclistes ? » Les données liées aux comptes des accros de cette app. Car la visualisation des trajets ne sert pas seulement à faire d’amusants GPS drawings. Elle peut aussi, comme l’expliquait Grégory Vermersch, à l’époque représentant de Strava en France (et aujourd’hui de France et d’Espagne), aux Échos, « permettre de détecter d’éventuels problèmes ou d’assurer un suivi après l’installation d’une nouvelle infrastructure ». Le service Strava Metro a déjà intéressé une centaine de collectivités, parmi lesquelles Brisbane, Glasgow, Londres, Reykjavik, Seattle, Stockholm, Sydney et Oslo. Ainsi, 160 millions de personnes vivent aujourd’hui dans une « Strava Metro City », c’est-à-dire une « ville Strava Metro », selon les termes employés par Strava. (@koriifr). Légende image : À quoi bon confier le dessin de nos chaussées aux données d’une application comme Strava, qui n’intègre pas les données qualitatives indispensables à la compréhension du territoire? | Claus Pescha via Unsplash

#Commerce

► Aux Etats-Unis, une guerre sans merci entre Walmart et Amazon. Sur son smartphone, Doug McMillon conserve un graphique en permanence : la liste, décennie par décennie, des dix leaders de la grande distribution aux Etats-Unis. Walmart y est numéro un depuis les années 1990, mais ce n’est pas la fierté qui pousse le PDG de Walmart à conserver ce pense-bête. C’est au contraire «  une paranoïa saine », dit-il, vu la valse des marques dans ce classement et la quasi-disparition de Sears, en tête pendant quarante ans. Walmart reste un géant, avec un chiffre d’affaires de 515 milliards de dollars, 11 348 magasins et 2,3 millions de salariés dans le monde. Mais il est menacé par Amazon. Il y a trois ans, son cours en Bourse battait de l’aile et les médias prédisaient un lent déclin face au champion du commerce en ligne. Aujourd’hui ? Tout a changé. Au dernier trimestre, le groupe a affiché son meilleur chiffre d’affaires depuis dix ans au moins, un profit net de 3,7 milliards de dollars (+ 68 % par rapport à la même période en 2018) et des ventes en ligne en progression de 43 % sur le trimestre précédent. (@Challenges).

#MédiaSocial

► Facebook, Twitter, Instagram… le poison des réseaux sociaux. Retenez-nous, car on fait le malheur. Voici le message qu’a fait passer Mark Zuckerberg le 31 mars dans le Journal du dimanche :  » Les décideurs publics me disent que nous avons trop de pouvoir en matière d’expression et, franchement, je suis d’accord  » écrit le fondateur de Facebook, qui demande aux gouvernements de  » jouer un rôle plus actif  » pour réguler Internet. Si le patron du réseau social le plus puissant du monde prend les devants, c’est qu’il sait que les excuses ne suffisent plus face aux scandales – de l’incapacité à bloquer les contenus violents, comme la diffusion en direct de l’attentat en Nouvelle-Zélande, à sa gestion laxiste des données, révélée par l’affaire Cambridge Analytica, officine qui a siphonné les données personnelles de 87 millions d’utilisateurs pour manigancer des campagnes ciblées en faveur du Brexit puis de Donald Trump. (@Challenges).

► Plongée dans les labos de la violence politique. «Il était une fois un président qui s’enfila une bouteille de vin à 2 000 euros pendant que Paris brûlait… » Dans cette publication, postée sur Facebook au lendemain du saccage des Champs-Elysées lors d’une manifestation des « gilets jaunes », on voit Emmanuel Macron, au côté de son épouse Brigitte, servir un verre de vin dans un restaurant de montagne. Ce post, partagé près de 12 000 fois, est une pure infox : la photo a été prise en avril 2017, pendant la campagne présidentielle, et la bouteille, un Château Montus, coûte 45 euros, selon Les Décodeurs (Le Monde), qui ont démonté la supercherie. Lire la suite sur le site @Challenges.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Netflix vs Disney, la guerre est déclarée. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – IA. Quelques semaines après la publication du rapport Klossa (inspiré de son livre Media for Good), l’Europe propose une check-list éthique pour une Intelligence Artificielledigne de confiance. Voici la liste en 7 points. Mais tous ne sont pas de cet avis et dénoncent des guidelines en demi-teinte et un risque d’ “Ethics Washing » ; – Surmonter la cacophonie des médias ; – L’indice de confiance secret vous concernant que les plateformes se partagent ; – Julia Cagé : « Identifier les fake news est un enjeu majeur pour les chercheurs ».

#RevueDeLiens

► – Réseaux sociaux : les astuces des grandes marques pour éviter le bad buzz. Si les réseaux sociaux sont d’excellents outils de promotion, ils peuvent déclencher des crises aussi soudaines que brutales. Mieux vaut s’y préparer. (@Challenges) ; – Le big bang culturel de la publicité. Le marché de la publicité opére une profonde mutation vers l’expertise des données. Ce qui ouvre la porte aux spécialistes du conseil et de la data comme Accenture ou Deloitte. (@Figaro_Economie) ; – Hauts-de-Seine : dans l’œil des caméras, les cambriolages en baisse (@LeParisien_92) ; – À Dijon, les usagers modèlent la ville. Dijon et sa métropole jouent à fond la carte de la Smart City. Et promettent aux habitants une ville façonnée à leurs usages… Le chef-lieu bourguignon vient d’inaugurer un poste de pilotage des services publics connectés. (@HorizonsPublics).

13 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 13 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Energie

► Pour la planète, la Norvège pourrait renoncer à l’or noir des îles Lofoten. Le pétrole est le principal moteur de l’économie norvégienne. L’or noir et le gaz naturel représentent un bon tiers des exportations du pays scandinave. L’exploitation des ressources naturelles permet à la Norvège de prospérer et de figurer parmi les pays les plus riches du monde. Cependant, par souci écologique, les forces politiques sont en train de changer de cap. Le pétrole est une mine d’or, mais une énergie fossile. Les députés tentent de trouver un équilibre entre prospérité économique et respect de la planète, à une époque où l’opinion publique fait pression pour que les dirigeants prennent des mesures pour lutter contre le dérèglement climatique. (@leditiondusoir). Légende image : Par souci écologique, la Norvège pourrait renoncer à des milliards de barils de pétrole. Crédits Photo : Christopher Michel / Flickr.

#Environnement

► Au Danemark, le modèle d’écologie rentable de Kalundborg. À Kalundborg, ville portuaire danoise située à une centaine de kilomètres de Copenhague, de longs pipelines verts traversent fièrement la cité modèle. Ils matérialisent et rendent visibles les échanges de flux qui relient les grands groupes industriels les uns aux autres. Dans cette commune considérée comme la vitrine de l’écologie industrielle, neuf grands partenaires publics et privés, dont une raffinerie (Equinor, ex-Statoil), un site de production de biochimie (Novo Nordisk, l’autre géant danois), une usine de panneaux en plâtre (Gyproc, filiale du français Saint-Gobain) ou encore la municipalité coopèrent au milieu de champs cultivés, de forêts et d’habitations. Dans cet écosystème singulier, ces acteurs forment la « symbiose de Kalundborg », où les déchets des uns deviennent les ressources des autres. (@Figaro_Economie).

#ReconnaissanceFaciale

► La reconnaissance faciale s’invite dans notre quotidien pour le meilleur et pour le pire. On l’a vue se démocratiser sur nos smartphones. La voici qui s’étend aux contrôles de passeport, aux distributeurs de billets et à la vidéosurveillance. La reconnaissance faciale s’invite dans notre vie quotidienne pour le meilleur et pour le pire. « C’est une technologie assez ancienne, mais elle a réalisé de gros progrès avec l’évolution du traitement d’images, le machine learning et les réseaux de neurones », explique Raphaël de Cormis, vice-président de Gemalto responsable de l’Innovation Labs. En France, la ville de Nice a testé une solution de reconnaissance faciale à l’occasion du carnaval, en février dernier, pour évaluer son efficacité quand il s’agit de retrouver un enfant perdu dans la foule ou de repérer un individu recherché. (@FigaroTech).

#IntelligenceArtificielle

► Surdouée au jeu de Go, l’IA de Deepmind rate un contrôle de mathématiques de lycée. L’intelligence artificielle de DeepMind, une filiale de Google, vient en effet de rater un contrôle de mathématiques destiné à des adolescents de 16 ans dans le cursus scolaire britannique. Elle a obtenu un score de 14 sur 40, soit l’équivalent d’un E dans le système scolaire britannique. L’intelligence artificielle de DeepMind a rencontré des problèmes de compréhension avec la combinaison de mots, de symboles et de fonctions (addition, multiplication etc.) Elle n’est pas parvenue à transformer les mots en calcul et à générer une équation. Cet échec montre les limites de l’intelligence artificielle par rapport à l’intelligence humaine. Les mathématiques requièrent plusieurs compétences cognitives et de la réflexion. Les humains apprennent à comprendre les opérations et peuvent résoudre des problèmes en quelques minutes, contrairement aux machines. Ces dernières doivent encore être entraînées afin de s’améliorer. L’intelligence artificielle est capable de réaliser des tâches complexes, mais pas celles qui sont simples et évidentes pour les humains. (@FigaroTech).

#Sciences

► Des chercheurs chinois ont engendré les premiers singes « augmentés » Ils auraient une meilleure mémoire immédiate, explique dans un article le MIT Tech Review. Cinq singes génétiquement modifiés auraient vu le jour sous le scalpel de chercheurs chinois. Un pas vers un singe « augmenté » ? « Et ça continue encore et encore. C’est que le début, d’accord, d’accord. » En novembre 2018, un chercheur de l’université de Shenzhen en Chine déclarait avoir augmenté accidentellement les capacités cérébrales de deux premiers bébés génétiquement modifiés grâce à la technologie d’édition génétique CRISPR-Cas9. Le 27 mars, des chercheurs de l’Institut de zoologie de Kunming et de l’Académie des sciences de Chine dévoilaient dans le National Review de Pékin avoir créé des singes aux capacités cérébrales supérieures en introduisant la copie d’un gène humain, le MCPH1, qui jouerait un rôle dans la formation de l’intelligence humaine. (@usbeketrica).

#Media

► Forcés d’innover ensemble, les médias suisses privilégient la proximité sur la techno. Un sacré avertissement ! Les médias suisses n’en finissent pas d’être secoués par la votation nationale qui, l’an dernier, a bien failli jeter aux oubliettes leur audiovisuel public, finalement sauvé par son public. Ils ont donc décidé — au moins pour leurs acteurs francophones–  de travailler ensemble pour voir comment innover. Pour « réenchanter les médias », firmes publiques et privées, journaux comme télévisions ou radios nationales ou régionales se sont donc retrouvés cette semaine à Lausanne pour leur 1er Forum des médias romands. L’occasion donc de partager des « best practices », de dépasser les clivages historiques et de découvrir des initiatives venant de certains d’entre eux ou de start-ups. Lire la suite sur le site  @metamedia.

12 Avr

Régions.news #373 – Edition du vendredi 12 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Les Rencontres internationales de cerf-volant de Berck-sur-mer (Nord) ont débuté samedi 6 avril. Ces Rencontres attirent chaque année des centaines de milliers de personnes. Voir dix photos prises les 6 et 7 avril par le photographe de l’Agence France-Presse Philippe Huguen.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Il y a tout juste un an, la microferme urbaine « Agrocité » ouvrait ses portes dans le quartier populaire des Agnettes, à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), après avoir été expulsée de Colombes. Chaque semaine, une dizaine d’ateliers y sont organisés sur des thèmes comme le jardinage, le bricolage ou le compostage. Régulièrement aussi, des conférences s’y tiennent sur le bio, la nutrition, l’écologie, la permaculture… Cette structure est un point d’information et de ralliement pour tous ceux qui sont sensibles à l’environnement.

► Une première en France. À Blagnac (Haute-Garonne), Il existe une maison de demain qui s’adapte aux besoins des personnes âgées ou handicapées grâce aux technologies du numérique. Ce lieu est dans son intégralité domotisé (connecté et automatisé). Il détecte les situations à risques et prend des décisions. « Ce lieu permet de tester un certain nombre de solutions technologiques existantes, qu’on va faire évoluer grâce aux utilisateurs, qui vont se mettre en situation d’usage, résume Eric Campo, directeur de cette maison intelligente. L’idée, c’est de pouvoir faire évoluer cette maison en interconnectant au maximum tous ses objets. »

► L’application Seety débarque à Lille. Grâce aux signalements des automobilistes, utilisateurs de l’application, on peut connaitre la position des policiers municipaux et gérer le paiement du stationnement en évitant les contraventions. Le concept est alléchant, mais pose la question de la légalité de ces applications. Selon Antoine Régley, avocat à Lille, spécialiste en droit routier, « il n’existe aucun texte sur la question » donc il n’y a pas d’interdiction et il ne peut y avoir de peine.

#ZoneBlanche

► La France se maille de fibre optique. Ainsi quatorze millions de foyers ont désormais accès à cette technologie, synonyme de débits ultra-rapides. Mais l’arrivée de la fibre fait aussi beaucoup de mécontents. « Le numérique n’a pas résorbé les fractures territoriales, contrairement à ce que beaucoup avaient pensé. Il les a accentuées », déplore le secrétaire d’État en charge de l’aménagement numérique. Pour sortir de ce paradoxe, le gouvernement et les opérateurs devront accélérer les déploiements de réseaux. Mais seule une moitié des Français aura la fibre à la fin de l’année 2019. Et même en 2022, plus de 6 millions de foyers seront toujours privés de cette technologie. À lire : Très haut débit pour tous les habitants d’Auvergne fin 2020.

Légende image. Un manchot de terre Adélie (Antarctique) jaillit de l’eau pour échapper aux phoques léopard affamés. Crédit photo : HFR. « La planète Terre est absolument unique, extraordinaire. (…) Les 500 derniers millions d’années nous ont livré un décor absolument somptueux et nous voilà, en quelques nuitées sur Terre, on est en train de détruire l’hôtel. C’est scandaleux. Il est temps de voir la beauté de l’hôtel et de la préserver », défend Charles Frankel, géologue et traducteur du livre « Notre planète ». Une série documentaire a été adaptée du livre et diffusée depuis le 5 avril sur Netflix.

#Energie [Episode 2 : hydrogène]

► L’hydrogène, un marché en devenir ? Des prix encore trop élevés et de trop rares stations de recharge en font un marché de niche. Ce qui n’empêche pas certains constructeurs et flottes d’entreprise de miser sur cette technologie prometteuse. « Partout sur le territoire, cette molécule naturellement présente dans l’eau inspire des projets », constate Thierry Lepercq, auteur de l’ouvrage « Hydrogène, le nouveau pétrole ». Ainsi La start-up Hype met en place à Paris la plus grosse flotte de taxis propres au monde. La ville de Pau inaugurera sa ligne de bus à hydrogène avant la fin de l’année. L’aéroport de Toulouse l’utilisera bientôt pour alimenter ses engins de manutention au sol. Et plusieurs régions ont d’ores et déjà commandé au fabricant Alstom des trains équipés de pile à combustible fonctionnant à l’hydrogène. À lire : Stocker de l’énergie à grande échelle va enfin devenir possible et si l’océan devenait notre nouvelle source d’énergie renouvelable ?

► « Aujourd’hui, c’est une solution fiable et son prix ne cesse de décroître à mesure que la flotte se déploie », assure Fabio Ferrari, le patron de Symbio. « Tout le monde est en train de changer de braquet, ajoute-t-il. Plus les volumes progressent, plus nous arrivons à baisser les coûts de production. Nous pensons pouvoir offrir des véhicules à hydrogène au même prix que les véhicules diesel à partir d’un volume de 30 000 à 40 000 voitures. » À lire : À Dunkerque, l’hydrogène stocke les énergies renouvelables.

#Internet

► Les câbles Internet qui sillonnent les océans. Devenu l’une des infrastructures les plus importantes au monde, ces câbles tissent une cartographie sous-marine inconnue d’un grand nombre. « Fin février 2019, cette immense toile comptait quelque 380 câbles en service, soit environ 1,2 million de kilomètres de « tuyaux » qui serpentent sous les mers », rapporte RFI dans une récente enquête en 3 volets. Ainsi l’artiste et hacker, Evan Roth a décidé de nous montrer l’envers de ce cyber-décor avec poésie. Depuis 2014, il a voyagé autour du globe avec sa caméra, partant à la source de ces gigantesques câblages sous-marins. En résulte « Landscape with a Ruin », une panoplie de paysages sauvages, inextricablement liés aux technologies humaines,

 ► Ainsi il suffit parfois qu’un câble soit endommagé pour qu’un territoire entier soit privé de connexion. Fin janvier dans les îles Tonga dans le Pacifique, 100 000 personnes ont dû se passer d’Internet pendant deux semaines en raison de la rupture d’un câble fibre optique sous-marin. Cet événement rappelle la vulnérabilité des câbles, dont la plupart du temps, nous oublions jusqu’à l’existence. À lire aussi : Amazon prévoit une constellation de satellites pour propager Internet sur Terre.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Nouveau record du monde sur Instagram. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – La fin du smartphone remplacé par la réalité augmentée ; – Le tradition du poisson d’avril fait polémique à l’heure des fake news ; – Data et journalisme : un mariage et vite ; – Comment le numérique détruit notre liberté ; – Grosse enquête internationale du NYTimes montrant comment la famille Murdoch a déstabilisé le monde en fragilisant la démocratie aux Etats-Unis, en Grande Bretagne et en Australie.

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