30 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 30 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Logement

► Berlin se divise sur la pénurie de logements. Qu’elle est loin l’époque où l’on trouvait à Berlin des appartements immenses bon marché. Si les loyers y sont inférieurs à ceux des grandes villes européennes, ils ont explosé depuis dix ans. Le coût et la rareté des logements ont suscité un mouvement de protestation, avec une demande radicale : l’expropriation des logements privés. La pétition veut obliger les sociétés immobilières possédant plus de 3 000 appartements à les vendre à la ville. La pénurie de logements résulte de l’incapacité à prévoir la croissance démographique de la capitale. Il y a quinze ans, Berlin comptait 150 000 appartements vacants et l’on pensait alors que la démographie urbaine allait chuter. Depuis, a déferlé une vague de migrants et de milliers de jeunes Allemands attirés par un marché du travail en expansion. La ville a explosé, 280 000 personnes s’y sont installées depuis six ans, et la construction de logements a pris du retard. (@Challenges). Légende image : La capitale Berlin. Crédits photo : Fabrizio Bensh.

#Ville

► Y’a-t-il un pilote dans la ville ? La multiplication des modes de transports, des services de mobilité ou des plateformes logistiques demande des ajustements. La ville est devenue l’espace d’une compétition dont les avatars les plus visibles sont les trottinettes électriques et les conflits insolubles entre modalités de transport. Face à cette nouvelle donne, un enjeu fondamental pour l’avenir de la ville émerge : quelle gouvernance pour des espaces urbains de plus en plus sollicités ?  (@latribune).

#Agriculture

► Ted, le robot-vigneron “écolo” dans les vignes de Monbazillac. Depuis plusieurs années déjà, les vignerons de la cave de Monbazillac tendent vers toujours plus de bio. Ou du moins vers des pratiques plus vertueuses et moins chimiques pour le traitement de leurs parcelles. Un nouveau pas est en train d’être franchi, et il sera technologique. Un projet expérimental est lancé sur deux années pour tester et adapter un robot capable d’effectuer manuellement, ou plutôt mécaniquement des tâches nécessitant jusqu’alors des produits chimiques. (@franceinfo).

#Energie

► Quel est l’impact du numérique sur l’environnement ? Saviez-vous, par exemple, qu’un internaute à lui seul génère 200 kg de gaz à effet de serre et 3 000 litres d’eau par an en utilisant l’outil Web ? Et saviez-vous aussi que les navigateurs les plus gourmands consomment jusqu’à 27 Wh pour 1 000 pages vues ? Chrome est ainsi le plus énergivore, devant Internet Explorer et Firefox… Apprenons aussi à acheter du matériel adapté à nos besoins en acquérant une tablette plutôt qu’un ordinateur plus consommateur, en privilégiant une imprimante à jet d’encre à une imprimante laser lorsqu’on s’en sert peu, ou encore en évitant les smartphones dotés d’un trop grand écran qui finalement ne nous sert pas à grand-chose…. (@LesEchos).

#Medecine

► Un robot ultra moderne au service de médecine physique et de rééducation au CHU de Reims. Ce robot de marche ultra moderne est l’une des acquisitions de la nouvelle aile du service de soins de suite et de réadaptation de l’hôpital Sébastopol, nouvellement inauguré ce lundi 29 avril. L’un des patients du service est en plein travail de rééducation depuis maintenant deux mois. Il commence à exploiter toutes les possibilités de cette nouvelle machine. Gravement blessé il y a un an alors qu’il s’entrainait pour un triathlon extrême, le robot de marche semble être une chance pour lui. (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

► « Aujourd’hui, c’est le concept même d’être humain qui est en jeu. L’ère numérique aboutit à ce que le privilège qu’avait l’homme de résoudre les problèmes en se servant de son intelligence se voit bien dans des domaines plus efficacement transféré à des machines qui sont des artefacts que l’homme construit pour se faciliter la vie et ménager sa survie », explique Markus Gabriel, philosophe allemand, dans son ouvrage  « Pourquoi la pensée humaine est inégalable » publié en février 2019 (p.21).

► Quelles réponses au remplacement de l’homme par la machine ? « Vivre libre en travaillant ou mourir en combattant. » En 1831, c’est sous cette devise que les canuts, ouvriers lyonnais de la soie, se rassemblent et détruisent les métiers mécaniques qui commencent à prendre leur place dans les usines. Dans l’histoire moderne, la technologie a systématiquement conduit à des destructions d’emplois, souvent lourdes de conséquences sociales. Mais elle a toujours pris la peine, ensuite, d’en créer de nouveaux. Très vite, c’est dans les mines de charbon qu’explose la demande de bras afin d’alimenter les nouvelles machines à vapeur en pleine expansion. La révolution de l’intelligence artificielle (IA) menace aujourd’hui de bouleverser cette grille de lecture schumpétérienne et un peu optimiste du développement économique qui fait loi depuis un siècle. Les nouvelles techniques d’apprentissage statistique et d’apprentissage profond automatisent des tâches autrefois épargnées parce qu’à haute valeur ajoutée. Lire la suite sur le site @LesEchos.

#MediaSocial

► Mark Zuckerberg annonce un virage vers un Facebook « plus privé ». Qui êtes-vous, et qu’avez-vous fait de Mark Zuckerberg ? C’est la question qu’on pouvait se poser, mardi 30 avril, lorsque le créateur de Facebook a pris la parole pour sa traditionnelle conférence à Facebook F8, l’événement du réseau social consacré aux développeurs. Le scandale Cambridge Analytica de 2018 et l’utilisation de données Facebook par des acteurs politiques ont considérablement endommagé l’image de la société. « Je comprends très bien que beaucoup de gens se demandent si nous sommes sérieux [quand nous annonçons un grand virage vers la vie privée]. Nous n’avons pas la meilleure réputation sur le sujet en ce moment, pour le dire gentiment, a reconnu M. Zuckerberg avec un rire gêné. Depuis quinze ans, nous nous sommes concentrés sur la construction de l’équivalent d’une place du village numérique, publique. (…) Mais nous avons aussi besoin de l’équivalent numérique de nos salons. » (@lemondefr).

#RéalitéVirtuelle

► La réalité virtuelle (VR) en a sous le casque. Un jour, la réalité virtuelle (VR) deviendra incontournable. A l’image des smartphones, tout le monde l’utilisera, pour jouer ou simplement partager un moment entre avatars. Mais avant que ce futur à la Ready Player One ne se mette en place, de l’eau en pixels aura coulé sous les ponts. Les sociétés qui développent cette technologie vont devoir monter en gamme et trouver un moyen de capter les mouvements de l’ensemble du corps à un prix raisonnable. Elles devront aussi trouver une solution afin d’éliminer définitivement les sensations de nausées liées à l’utilisation des casques. De l’aveu de Jason Rubin, VP Partenariats et Contenu AR/VR chez Facebook, ce perfectionnement prendra du temps. (@LExpress).

#Metier&Digital

► IA, VR, microlearning : comment se former aux métiers du futur ? Présentes lors de la 7ème édition de la Journée de la femme digitale, qui s’est tenue à Paris le 17 avril, Samia Ghozlane, directrice de la Grande École du Numérique, et Marie-Christine Levet, fondatrice et PDG d’Educapital, nous ont partagé leur vision de l’éducation du futur, à la fois digitalisée, personnalisée et inclusive. Rappelant que 65 % des enfants qui sont aujourd’hui en primaire exerceront probablement un métier qui n’a pas encore été inventé, Marie-Christine Levet, fondatrice d’Educapital, insiste sur la nécessité de faire évoluer les modèles éducatifs à l’heure du numérique : « L’éducation est l’un des seuls secteurs qui n’a pas encore vécu sa révolution digitale : on est allé à l’école et on a appris comme nos parents ». Or, pour elle, il ne fait aucun doute que les nouvelles technologies imprégneront largement ces « métiers du futur ». Samia Ghozlane estime d’ailleurs qu’environ 200 000 postes seront encore vacants en 2022 dans les métiers du numérique, tant la demande sera importante. (@usbeketrica).

#RevueDeLiens

► – Google souffre du ralentissement de ses revenus publicitaires. Le groupe de Mountain View a publié des résultats trimestriels inférieurs aux attentes, notamment du fait de la croissance de ses revenus publicitaires. Les analystes craignent que la vache à lait de Google ne commence à s’essouffler face à la montée en puissance d’Amazon et Facebook. (@LesEchos) ; – Le désert culturel avance en Italie. Six Italiens sur dix habitent à une demi-heure en voiture d’une librairie, selon une étude de l’université romaine La Sapienza baptisée « Book desert ». Seules 4.368 librairies résistent dans la péninsule face à l’avancée de cette désertification culturelle et à la menace d’Amazon (@LesEchos) ; – La machine, le médecin et moi : l’intelligence artificielle nous soigne déjà (@Contrepoints) ; – Le succès fulgurant du podcast quotidien du New York Times. Lancé en janvier 2017 avec une équipe de quatre personnes, le podcast quotidien d’actualité du journal américain affiche deux millions d’auditeurs par jour, un record. Porté par un intérêt de plus en plus grand du public pour ce format, « The Daily » emploie aujourd’hui 17 personnes (@LesEchos) ; – Réseau 5G : les Etats-Unis mettent en garde le Royaume-Uni contre Huawei. Le secrétaire adjoint au département d’Etat américain a déclaré que si le Royaume-Uni avait recours à Huawei pour le déploiement de son réseau 5G, comme cela a été évoqué, les Etats-Unis pourraient remettre en question leur coopération en matière de renseignement (@LesEchos).