29 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 29 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#LaVilleMiroir

Légende imageCourbevoie (Hauts-de-Seine) en avril 2019. Crédit photo : @padam92.

#Transport

► Pour pallier le manque de transports en commun en zone rurale, Vincent Delmas, un chef d’entreprise installé à Bouc-Bel-Air dans les Bouches-Du-Rhône, a créé un service de covoiturage, un service proposé clé en main aux mairies. Nommé « Atchoum », parce qu’Atchoum réalise vos souhaits, propose aux communes des abonnements qui donnent accès à son site Web, à l’application mobile et à son service téléphonique. Vincent Delmas explique que « sur les 36 000 communes de France, 34 000 sont habitées par moins de 3 500 personnes, et dans ces communes il n’y a rien… et j’ai appris que la préoccupation première des collectivités, c’est la mobilité ». Un chef d’entreprise qui précise « de plus la population majoritaire dans ces zones ce sont les personnes âgées qui souvent, n’ont pas la possibilité de se déplacer par leurs propres moyens. » (@franceinfo).

#Media

► La Balade Virtuelle, premier podcast francophone consacré aux médias immersifs. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Prospective et MediaLab. Méta-Media lance sa première série de podcasts La Balade Virtuelle en partenariat avec Fabbula, un observatoire de la création immersive (qui inclut la réalité virtuelle, la réalité augmentée, le projection mapping et tout autre dispositif qui créé des expériences plutôt que des images). La série explore les possibilités créatives autour des technologies immersives à travers les récits et retours d’expériences des créateurs. On s’intéressera donc moins à la tech qu’aux contenus, à la création. Entretien avec son fondateur Fabien Siouffi sur la genèse de ce projet. Lire la suite sur le site @metamedia.

#Entreprise

► Sommet des start-up à Aix-Marseille: quel avenir pour le travail ? Quels seront les changements dans le monde du travail demain? Et comment y préparer les jeunes générations ? Pour Sylvie Brunet, professeure associée dans le domaine de la RSE, de l’audit social et du management des ressources humaines chez Kedge Business School, Pascal Lorne, fondateur de l’agence d’intérim Gojob, et Delphine Remy-Boutang, créatrice de The Bureau, le numérique aura un rôle crucial à jouer. Surtout quand on sait que 80% des métiers que l’on occupera en 2030 n’existent pas encore aujourd’hui. A l’avenir, le monde du travail sera confronté à toujours plus de robotisation, à la remise en cause de la hiérarchie, et à des profils de plus en plus qualifiés et diversifiés alors que les emplois seront de plus en plus précaires. (@Challenges).

#Téléphonie

► Début de course chaotique pour la 5G. Faux départ pour une révolution annoncée. Le combat promettait d’être épique. Et les participants étaient prêts à en découdre. Entre la Corée du Sud et les Etats-Unis, lequel des deux pays allait être le premier à rafler la couronne du lancement mondial de la 5G, au nez et à la barbe de la Chine ? L’enjeu est ni plus ni moins de gagner une bataille décisive dans la course à la suprématie technologique. Bien décidés à démontrer leur leadership sur cette nouvelle génération d’accès à Internet très haut débit sur smartphone, les deux nations étaient au coude à coude dans ce sprint qui s’est conclu début avril… par un raté. (@LExpress).

#Finance

► Trader, un métier de plus en plus menacé par les robots. Le métier de trader fait beaucoup moins recette que par le passé. « Ce n’est plus un métier d’avenir, comme c’était le cas il y a dix ans encore », avance Éric Dor, directeur des études de l’Ieseg School of Management. De fait, un peu partout, les banques se défont progressivement de ces « golden boys », qui ont fait fantasmer des générations d’étudiants jusqu’à la crise financière de 2008. Ainsi, chez Goldman Sachs, à New York, la salle de marché de trading actions ne compte plus que deux opérateurs depuis 2017, contre 600 au temps de sa splendeur ! En six ans, entre 2012 et 2018, plus d’un quart des postes de trader (actions et obligations) a déjà été supprimé dans les douze plus grandes banques mondiales (dont BNP Paribas et Société générale), note le cabinet Coalition. Ils n’étaient plus que 9700 l’an dernier contre 13.300 en 2012. Et cette tendance devrait s’accélérer. (@Figaro_Economie).

#Data

► L’UE crée un gigantesque fichier biométrique : un « point de non-retour » ? Le 16 avril, le Parlement européen a voté à Strasbourg un ensemble de mesures permettant d’« améliorer l’échange de données entre les systèmes d’information de l’UE pour gérer les frontières, la sécurité et les migrations ». « Les systèmes couverts par les nouvelles règles comprendraient le système d’information Schengen, Eurodac (registre des demandeurs d’asile), le système d’information sur les visas (VIS) et trois nouveaux systèmes : le système européen de casiers judiciaires des ressortissants de pays tiers (ECRIS-TCN), le système d’entrée/sortie (EES) et le système européen d’information et d’autorisation des voyages (ETIAS) », lit-on sur le site du Parlement. Traduction : six registres, dont les trois derniers concernent des citoyens non membres de l’UE, sont unifiés en une seule base de données géante, comprenant en partie des données biométriques (empreintes digitales et images faciales). Ce projet porte le nom de Common Identity Repository ou CIR. (@usbeketrica).

#Information

► « Contre les fake news, la meilleure régulation reste la pensée critique ». Dans Déchéance de rationalité (Grasset, 2019), le sociologue, spécialiste des croyances collectives, Gérald Bronner raconte son expérience dans le centre de déradicalisation de Pontourny. L’occasion pour lui d’y analyser les ressorts des croyances, fake news et autres théories du complot et d’esquisser des solutions. Il explique : « En effet, la situation du marché de l’information, qui croise le fonctionnement ancestral de notre cerveau, aboutit immanquablement à des flots de crédulité. Plus récemment, l’incendie de Notre-Dame de Paris a reçu son lot de théories du complot. Cela paraît paradoxal. C’est ce que j’appelle le paradoxe de la crédulité informationnelle. Plus il y a d’informations disponibles dans le marché de l’information, et plus il est possible pour chacun d’entre nous d’aller chercher des informations qui vont dans le sens de nos croyances préalables. Il s’agit là de biais de confirmation. » (@usbeketrica).

#MediaSocial

► Modération de la haine suprémaciste : ce que font (ou pas) Facebook, YouTube et Twitter depuis Christchurch. L’histoire a semblé vouloir se répéter. Samedi 27 avril, un Américain a ouvert le feu dans une synagogue à San Diego, en Californie, et tenté de diffuser en direct sur Facebook la vidéo de son attentat. Une personne a été tuée et trois autres blessées dans cette attaque à l’arme automatique. L’auteur avait annoncé quelques heures plus tôt sur le forum 8chan son intention d’attaquer un lieu de culte juif, et publié un « manifeste » en ligne dans lequel il se réclamait du suprémacisme blanc. Ce mode de revendication en ligne est une copie assumée de celui du terroriste de Christchurch, qui, en Nouvelle-Zélande, à la mi-mars, avait tué cinquante personnes dans deux mosquées. Depuis ce massacre, l’un des attentats les plus violents commis récemment au nom de la haine des musulmans, la question de la modération des contenus haineux postés par des suprémacistes blancs a pris une tournure politique inégalée. (@lemondefr).

#Ville

► Les « villes-éponges », entre mythe et réalités. Renforcer la résilience des villes face aux inondations et valoriser les eaux de pluie torrentielles… en se métamorphosant en gigantesque éponge ? Comme nombre de néo-concepts urbanistiques, la figure de la « ville-éponge », née en Chine, frise l’utopie. Tant mieux ? « Des villes qui ont établi un lien entre infrastructure verte et implémentation de mesures de « développement à faible impact » avec un asset management efficace au sein d’une approche qui associe eaux de pluie et mitigation des inondations ». C’est ainsi que le Canadian Water Summit définit, tant bien que mal, le pourtant très évocateur concept de « ville-éponge ». La métaphore, en effet, est parlante : selon cette vision, la ville et ses infrastructures vertes doivent « absorber » les eaux de pluie et, plutôt que de les éliminer, les valoriser. (@weareleonard).

#RevueDeLiens

► – Des appartements Airbnb au coeur du Rockefeller Center. La plateforme Airbnb a conclu un accord avec le propriétaire d’un immeuble du Rockefeller Center pour y aménager 200 appartements en location de courte durée. Objectif : réduire la pression que le développement de son offre fait peser sur les logements de la ville. (@LesEchos) ; – Les scientifiques prévoient une « accélération imminente » de l’extinction des espèces. 150 scientifiques venus de 130 pays travaillent à partir de ce lundi sur la première évaluation mondiale des écosystèmes depuis près de 15 ans. (@LExpress) ; – Suprémacisme blanc, pressions politiques : le casse-tête de la modération sur Twitter. Une longue enquête publiée par le site Vice révèle les difficultés techniques et politiques rencontrées par Twitter pour endiguer les propos racistes et haineux de ses utilisateurs. @FigaroTech) ; – Huawei : le ministre britannique des Affaires étrangères appelle à la prudence. La semaine dernière, la Première ministre Theresa May avait donné son feu vert, selon des fuites dans la presse, à Huawei pour participer au déploiement au Royaume-Uni du réseau 5G, future génération ultrarapide de l’internet mobile. (@Challenges) ; – La télésurveillance : « the next big thing » de la télémédecine (@frenchweb).