25 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 25 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#ArtStreet

► Le Grand Bazhart à Dédale à Vannes. Le Grand Bazhart a posé ses valises à Vannes, au cœur de Dédale, un lieu dédié aux arts urbains où des graffeurs du monde entier sont venus créer des œuvres éphémères dans chacune des pièces de cet ancien bâtiment administratif. (@franceinfo). Crédit photo : Dédale

#Travail

► Sarah, « travailleuse du clic » : « La nuit, je remplis des demandes de devis qui me rapportent plusieurs euros d’un coup ». Comme Sarah, certaines femmes au foyer deviennent microtravailleuses, arrondissant les fins de mois sur des sites aux tâches rémunérées à la pièce. Sa journée, rythmée par les allers-retours matin, midi et soir jusqu’à l’école, où quatre de ses six enfants sont scolarisés, ressemble pourtant à une course contre la montre. L’après-midi, une fois le ménage fait et ses deux derniers nourris et endormis, Sarah s’installe au salon et se connecte de nouveau sur ses deux plates-formes de microtravail préférées – Moolineo et Loonea. Elle enchaîne alors les tâches : donner son adresse pour recevoir et tester la dernière lessive Ariel 3 en 1, postuler pour participer au panel de téléspectateurs de l’institut d’études marketing Harris Interactive, cliquer sur des articles de Grazia et Challenge, s’inscrire à la newsletter de la parfumerie Marionnaud, remplir de nouvelles demandes de devis… « Ça ne paraît pas énorme comme ça, mais, en me connectant tous les jours, j’arrive à gagner 200 à 300 euros par mois », explique cette mère de 26 ans. (@lemondefr).

#Entreprise

► Google : des employées et activistes anti-harcèlement sexuel dénoncent des représailles en interne. « Google mène des représailles contre plusieurs organisateurs » d’une protestation interne contre le harcèlement sexuel et pour l’égalité chez le géant du numérique, ont dénoncé, dans un e-mail interne envoyé lundi 22 avril, deux des figures du mouvement,  évèle le site Wired. Les auteures, Meredith Whittaker et Claire Stapleton, font partie des sept salariés qui ont lancé le Google Walkout for Real Change, une manifestation au cours de laquelle près de 20 000 employés sont descendus dans la rue, en novembre 2018, devant les bureaux de Google à Mountain View, en Californie, mais aussi à New York, Singapour, Londres, Dublin, Zurich, Toronto ou Chicago. (@lemondefr).

#Automatisation

► La robotisation devrait faire disparaître 14 % des emplois d’ici 20 ans, selon l’OCDE. A quoi ressembleront nos emplois dans quelques décennies ? Convaincus que le progrès technologique apportera le meilleur, les techno-optimistes décrivent un monde où les robots occuperont les tâches les plus ingrates tandis que les humains se consacreront à leurs loisirs. Les techno-pessimistes, eux, penchent pour un scénario où l’intelligence artificielle détruira massivement les emplois, engendrant pauvreté, conflits de classes et instabilité politique. Si le pire n’est jamais sûr, la robotisation nourrit déjà une grande anxiété au sein des classes moyennes des pays industrialisés. Dans L’Avenir du travail, le nouveau rapport qu’elle publie jeudi 25 avril, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) s’efforce de faire le tri entre les inquiétudes légitimes et les peurs excessives sur le sujet. Elle dresse un tableau aussi nuancé que complexe. (@lemondefr).

#EconomieAttention

► Tristan Harris, l’ex-ingénieur qui veut empêcher la technologie de « dégrader l’humain ». Et si, derrière l’actuelle « cacophonie » des « scandales » touchant les technologies numériques, il y avait une raison principale ? C’est la thèse exposée mardi 23 avril par Tristan Harris, le fondateur du Center for Humane Technology, une organisation à but non lucratif créée pour combattre les maux engendrés par la technologie. Pour lui, la technologie « dégrade l’humain », parce qu’elle a installé « une économie de l’extraction de l’attention », « une course pour pirater nos instincts » et transformé nos smartphones en « machines à sous ». Il voit là « la source » de la plupart des dangers de l’époque connectée : « la baisse de notre attention », « l’addiction de nos enfants aux écrans », « la polarisation du débat démocratique », « la transformation de la vie en une compétition de “J’aime” et de “partages” »… (@lemondefr).

#Medecine

► Yann Le Cun : « l’intelligence artificielle ne supprimera pas le métier de radiologue ». Il évoque même une amélioration des conditions de travail des radiologues. « Cela devrait rendre le travail un petit peu moins routinier dans certains cas. Je suis assis à côté de radiologues à l’école de médecine de NYU, [NDLR : New York University] qui passent une bonne partie de la journée dans une salle sombre à regarder des écrans et à passer d’une tranche à l’autre. Un réseau de neurones cognitif peut regarder le volume complet simultanément et appréhender le volume de l’image complet, au lieu de visualiser des tranches. Ce qui permet probablement de mieux interpréter l’image. Le métier de radiologue va changer, d’une certaine manière la productivité, la fiabilité et son intérêt vont s’améliorer » pense-t-il. ().

#Renseignement

► Les échanges de données sensibles entre pays peuvent avoir « des conséquences sur la vie privée des Français »Après trois ans d’existence, le gendarme des services de renseignement se rebiffe. La Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR), née fin 2015, de la première loi votée sur ce domaine sensible, s’était, jusqu’à présent, contentée de fournir un bilan statistique et juridique des collectes de données réalisées par les services secrets. Dans son rapport 2018, publié jeudi 25 avril, elle décide, cette fois, d’aborder des sujets qui fâchent et dénonce, poliment, la mise à l’écart de pans entiers de la surveillance des communications. Certes, la CNCTR ne donne qu’un avis facultatif sur le recours à un ensemble de techniques, dont les écoutes ou la géolocalisation, validées par Matignon, mais elle est la seule autorité administrative indépendante autorisée à vérifier sur pièces et sur place la réalité de ces surveillances. (@lemondefr).

#RevueDeLiens

► – Entre fachosphère et sites douteux, les activités troubles de @fandetv (@lemondefr) ; – Artefact inaugure le lab d’intelligence artificielle Carrefour-Google. Artefact, Carrefour, et Google ont décidé d’unir leurs forces en mettant en place un lab en Intelligence Artificielle. Leur objectif ? Mettre au point des solutions liées aux grandes fonctions de la distribution tout en utilisant le potentiel de l’intelligence artificielle. (@bymaddyness) ; – Airbnb, future plateforme de vidéos en streaming ? (@frenchweb) ; – Data: Facebook prêt à payer une amende record de 3 à 5 milliards de dollars (@frenchweb) ; – La start-up Permettez-moi de construire lève un million d’euros. Aurélien de Nunzio, fondateur de la legaltech Permettez-moi de construire, et lauréat 2018 du concours organisé lors du Sommet des start-up de Lille, annonce une deuxième levée de fonds. (@Challenges) ; – Sommet des start-up à Aix-Marseille : un vent tech venu du Sud. Alors que s’ouvre ce jeudi le Sommet des start-up à Aix-Marseille, Challenges est allé à la découverte de l’exceptionnel dynamisme provençal.  (@Challenges) ; – Sommet des start-up : les grands vainqueurs du duel des start-up sudistes (@Challenges) ; – France : l’annulation du redressement fiscal de Google confirmée en appel. La Cour administrative d’appel de Paris, saisie en juillet 2017 par le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin, a confirmé jeudi l’annulation du redressement fiscal infligé par l’Etat français au géant américain Google. (@Challenges) ; – Démocratie participative : le « community organizing » peut-il faire mieux que le Grand débat ? (@franceculture).