La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Police
► L’intelligence artificielle s’invite aux côtés de la Police et du renseignement. En Chine, oles autorités peuvent être réalisées des arrestations « préventives » grâce au big data (ou mégadonnées). Grâce à un système de « crédit social » dont l’expérimentation a débuté en mars 2018, la surveillance de masse détermine même qui a le droit de se déplacer en avion ou en train. En France, nous n’en sommes évidemment pas là. Mais au cours d’un discours début juin 2018, qui dressait le bilan annuel de son action, le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a évoqué l’intelligence artificielle et son utilité pour les forces de l’ordre. « En matière d’exploitation des images et d’identification des personnes, on a encore une grande marge de progression. L’intelligence artificielle doit permettre, par exemple, de repérer dans la foule des individus au comportement bizarre », a-t-il indiqué, rapportent les jpournalistes de LaCroix. Le « policier augmenté » par l’intelligence artificielle existe-t-il déjà aujourd’hui ? Un tel système est-il techniquement possible ? La réponse est oui, en partie tout du moins, car tout dépend des données sur lequel il se base. État des lieux. (@Sciences_Avenir). Légende image : L’IA pour assister la Police : image d’illustration. Creative Commons.
#Numerique
► Les innovations sociales numériques peuvent-elles relever les grands défis ? Avec l’explosion des innovations sociales numériques (ISN) en Europe, les utilisateurs sont désormais plus aptes à résoudre des problèmes ayant trait à des sujets aussi divers que l’inclusion sociale, la santé, la démocratie, l’éducation, la migration ou encore la durabilité. On pense notamment à des outils tels que la civic tech, les plates-formes de régénération des quartiers, la création de cartes collaboratives, le crowdfunding citoyen, l’éducation par les pairs ou les banques de temps en ligne. (@FR_Conversation).
#Commerce
► Google poursuit son offensive dans l’e-commerce. Quand Google fait un pari, il mise gros. Le géant du Web, propriété du holding Alphabet, a annoncé lundi un investissement de 550 millions de dollars (environ 474 millions d’euros) dans le site d’e-commerce chinois JD.com. En retour, la société américaine va recevoir 27,1 millions d’actions ordinaires de classe A, dans le cadre d’une augmentation de capital de l’entreprise chinoise. La participation de Google dans JD.com s’élèvera à un peu moins de 1 % une fois la transaction conclue. Cet investissement s’accompagne d’un accord stratégique passé entre les deux groupes du numérique. JD.com devrait bientôt proposer des produits à l’achat pour les internautes européens et américains, grâce à un emplacement réservé sur le service de comparatif de prix Google Shopping. (@FigaroTech).
#Santé
► Le projet d’intelligence artificielle de Google en santé inquiète son comité éthique. Deepmind était d’abord connue pour ses prouesses au jeu d’AlphaGo. Aujourd’hui, l’entreprise d’intelligence artificielle de Google se fait surtout un nom dans les débats éthiques liés aux technologies. Un comité indépendant de huit experts reconnus dans le domaine médical, mandaté par Deepmind, s’inquiète en effet de la place grandissante qu’est en train de prendre la société, notamment dans le domaine de la santé avec sa branche DeepMind Health. Le rapport explique ainsi que «même en dehors de ses liens avec [la maison mère de Google, Alphabet, DeepMind Health] pourrait se trouver en position d’exercer un monopole excessif». Les établissements de santé pourraient théoriquement ne plus pouvoir se passer des services de DeepMind Health une fois qu’ils s’y sont essayés et ce, même s’il n’est plus financièrement ou cliniquement intéressant de poursuivre la relation. La raison tiendrait à des caractéristiques techniques contraignantes, qui empêchent de passer d’un système à un autre facilement. (@FigaroTech).
#Information
► Les « fake news » ont toujours existé. La loi sur les « fake news » est une faute technique et politique. Comment la majorité parlementaire peut-elle accepter de la proposer, ce qu’aucun ministre n’a voulu faire directement ? Cette loi veut instaurer pendant les périodes électorales une procédure de référé visant les cas de « manipulation de l’information ». Elle ne vise pas les auteurs de « fausses nouvelles », mais les canaux – presse et réseaux sociaux, qui les diffusent. Il s’agit de lutter contre les tentatives d’influence des pays étrangers, la Russie en particulier, sur nos scrutins nationaux. L’intention est compréhensible, mais le moyen utilisé est indéfendable. La simple formulation de la loi touche à l’absurde. Une fake news serait une « allégation ou imputation d’un fait, inexacte ou trompeuse ». Mais il n’y a guère qu’un dieu omniscient qui pourrait juger en quelques jours de la véracité, ou non, des tonnes de faits déversés pendant une campagne électorale. Et si, comme je le crains, Dieu n’existe pas, l’allégation de la possibilité d’une telle loi est elle-même une fake news… (@LExpress).
#IntelligenceArtificielle
► IBM dévoile une intelligence artificielle capable de débattre avec des humains. C’est toujours un écran noir, mais cette fois il n’est plus seulement capable de répondre aux questions d’un jeu télévisé mais aussi de débattre avec des humains en défendant un point de vue. Sept ans après la victoire de son système d’intelligence artificielle à Jeopardy !, IBM a organisé une démonstration de ses nouvelles capacités lundi à San Francisco. Sur une petite scène au sixième étage d’un immeuble du centre financier, le programme informatique a été confronté à deux questions : les pouvoirs publics doivent-ils subventionner l’exploration spatiale et faut-il développer l’usage de la télémédecine ? Face à lui, deux champions de concours d’éloquence en chair et en os. Tous ont été soumis aux mêmes règles : quatre minutes pour défendre son point de vue, suivies d’un temps équivalent pour répondre à l’avis opposé exprimé par son adversaire, puis deux minutes pour résumer ses arguments. (@LesEchos).
► L’homme, mesure de toute chose, et même de l’IA. Par Clara Schmelck, journaliste et philosophe. « L’homme est la mesure de toute chose ». Son corps-étalon lui donne une position d’observateur centrée dans l’univers, mais lui apporte en retour des représentations qui consistent à relativiser sa place par rapport à l’intelligence artificielle : les robots dépasseront bientôt le cerveau. Et si l’équation était mal posée ? Lire la suite sur le site de @metamedia.