La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Nature
► L’Everest, poubelle d’altitude. L’être humain laisse sa trace jusque sur le toit de notre planète. Tentes fluorescentes, équipements d’escalade jetés, bouteilles d’oxygène vides et excréments : la neige sur les flancs de l’Everest est jonchée de détritus. En 2017, les alpinistes sur le versant népalais ont ainsi rapporté près de 25 tonnes de déchets solides et 15 tonnes de déchets humains, selon une étude du Sagarmatha Pollution Control Committee (SPCC) relayée par l’Agence France-Presse, dimanche 17 juin. Cette saison, des quantités encore plus grandes ont été redescendues. Depuis l’émergence des expéditions commerciales dans les années 1990, la fréquentation du sommet de 8 848 mètres d’altitude a explosé. (@franceinfo).Légende image : Des équipements d’escalade et des déchets jonchent le sol aux abords du camp IV au col sud du mont Everest, le 21 mai 2018. Photo de Doma Sherpa / Afp.
#Habitat
► Smart City : Le projet Human at Home débutera en octobre et se centrera sur l’habitat intelligent authentiquement humain – Intelligence artificielle. Dès octobre 2018 et porté par le CNRS, l’Université de Montpellier et l’Université Paul Valéry Montpellier 3, le projet Human at Home (HUT1) se penchera sur des questions fondamentales concernant la ville du futur et de la Cité intelligente. Comment la technologie peut-elle améliorer nos conditions d’habitation ? Comment interagirons-nous avec le logement « intelligent » ? Quelles informations est-il possible et souhaitable de partager ? Quel cadre législatif futur pour ces données ? (@ActuIAFr).
#Energie
► Smartgrids : un marché français à 1,4 milliard d’euros en 2022. L’étude, menée par le cabinet Xerfi, a été publiée ces derniers jours, en prévision du cinquième salon Smart Grid et Smart Cities, qui se tiendra à Paris au mois de novembre. Elle donne les projections du cabinet pour le marché des réseaux électriques intelligents sur les quatre prochaines années. Les smart grids sont des réseaux électriques qui font appel aux nouvelles technologies pour optimiser la distribution et la consommation de l’énergie. Les prévisions sur le marché français sont bonnes : de 300 millions d’euros en 2014, celui-ci a grimpé à 800 millions en 2016. En 2018, selon Xerfi, il représentera 1,5 milliard d’euros. Un niveau appelé à se stabiliser par la suite. En 2022, les réseaux électriques intelligents, en France, pèseront ainsi 1,4 milliard d’euros (1,2 million en 2021). (@latribune).
#InternetDesObjets
► Les dépenses dans l’Internet des objets atteindraient 1 200 milliards de dollars en 2022. L’Internet des objets s’annonce comme un Eldorado. Selon le cabinet IDC, les dépenses mondiales dans ce domaine devraient croitre de 13,6% par an moyenne sur les cinq années à venir pour atteindre 1 200 milliards de dollars à l’horizon 2022. Le chiffre comprend les investissements dans les matériels, logiciels, dispositifs de connectivité et services nécessaires à la mise en place de solutions d’Internet des objets. Pour établir ses prévisions, IDC a passé en revue 14 technologies clés et une centaine de cas d’usage dans 20 secteurs économiques d’application. « Le marché de l’Internet des objets est à un tournant, estime Carrie MacGillivray, analyste chez IDC, dans le communiqué du cabinet. Les projets sont en train de passer des démonstrateurs à des déploiements commerciaux. Les organisations envisagent l’extension de leurs investissements, augmentant les dépenses de matériels, de logiciels, de services et de connectivité nécessaires pour activer des solutions d’Internet des objets. » (@LUsineDigitale).
#Formation
► Microsoft lève le voile sur sa 1e école régionale de l’IA. Trois mois après le lancement du concept à Paris, Microsoft ouvrira dès le mois d’octobre 2018 sa 1ère école dédiée à l’intelligence artificielle en région dans la commune de Castelnau-le-Lez (34), voisine de Montpellier. Dans une conférence de presse tenue le 22 juin en présence de nombreuses personnalités du monde institutionnel et économique, le groupe américain a précisé le concept de cette « École IA Microsoft » : accueillir des demandeurs d’emploi, sans condition de diplôme, pour les former à la création de modules IA et répondre ainsi à un besoin de main d’oeuvre souvent mal pourvu. (@ObjectifLR).
#IntelligenceArtificielle
► Moustapha Cissé, responsable du 1er centre de recherche en intelligence artificielle de Google en Afrique. oustapha Cissé, qui travaillait pour « Facebook Artificial Intelligence Research » (FAIR) à Paris, a été nommé responsable du centre. Dans leur déclaration, Moustapha Cisse et Jeff Dean, «Senior Fellow, Google AI » ont indiqué vouloir « repousser les limites de l’IA et contribuer à relever des défis dans des domaines tels que la santé, l’agriculture et l’éducation ». Pour ce faire, ils comptent réunir les meilleurs chercheurs et ingénieurs en « Machine Learning ». Ces derniers sont invités à postuler pour intégrer le centre comme « Research Scientist » ou « Research Software Engineer ». Moustapha Cisse est né et a grandi au Sénégal. Il a étudié les mathématiques et la physique à l’université Gaston Berger (Saint-Louis), avant d’effectuer un doctorat. en « Machine learning » à l’université Pierre et Marie Curie à Paris. (@africatopsuccess).
#MediaSocial
► Les jeunes Américains se détournent de Facebook pour l’actualité. Inflexion ou tendance de fond ? Les Américains utilisent de moins en moins Facebook pour s’informer, selon une enquête de l’Institut Reuters . Leur taux d’utilisation du réseau social fondé par Mark Zuckerberg a baissé de 9 % et même plongé de 20 % chez les jeunes, de plus en plus séduits par Snapchat, Instagram et WhatsApp. « Le recours au réseau social pour s’informer a commencé à reculer sur un certain nombre de marchés clés après des années de hausse continue », décrypte Nic Newman, chercheur associé à l’Institut Reuters, un centre de recherche spécialisé en journalisme rattaché à l’Université d’Oxford (Royaume-Uni). (@LesEchos).