03 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 3 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Entreprise

x► Panorama, c’est une nouvelle série-documentaire réalisée par le site Maddyness et Orange pour faire connaitre les jeunes pousses qui simplifient le quotidien de tous. Pour ce premier volet, direction le Nord à la rencontre de deux entreprises, Promize et d’Hostabee, pour apprécier comment l’agriculture se transforme grâce à l’innovation. Pour cette première saison de Panorama, six thématiques et six régions ont été choisies : l’agriculture dans le nord, l’habitat dans le sud-est, le bien-être dans le sud, la mobilité dans l’est), le travail dans l’ouest) et la vente au détail dans le centre-est. Des domaines qui se transforment au rythme des avancées numériques. (@bymaddyness). A lire aussi : À Bordeaux, deux start-ups inventent l’habitat de demain (@Bleu_Gironde). Légende image : Chambolle-Musigny, village en Bourgogne. Photo Getty Image.

#Formation

► Verizon forme ses équipes de terrain en réalité virtuelle et augmentée. L’opérateur télécom américain Verizon a annoncé le 22 mai le déploiement d’applications de réalité virtuelle et augmentée pour ses techniciens basés à New York City. La réalité virtuelle est utilisée pour former les nouvelles recrues. Cela inclut par exemple la réalisation d’une épissure de fibres optiques (le raccordement de deux fibres), l’installation du service chez un client ou le dépannage d’un équipement réseau. L’utilisation de la VR permet par ailleurs d’aborder plusieurs environnements très différents qui vont des trappes dans la chaussée aux poteaux téléphoniques, en passant par les nacelles ou des installations depuis le toit d’un immeuble. (@LUsineDigitale).

#Transport

► Morten Kabell, maire adjoint de Copenhague, capitale danoise, explique : « On nous demande parfois comment nous pouvons nous permettre toutes ces infrastructures cyclables. Et je réponds « comment pouvez-vous vous permettre de ne pas le faire ? Vous devez être vraiment riches pour ne pas créer d’infrastructures pour le vélo. » Copenhague était une ville pauvre jusqu’à la fin des années 1990 et tout ce qu’on pouvait se permettre, c’était de construire des pistes cyclables. Ce sont les infrastructures les moins chères qui soient. Et une piste cyclable peut transporter cinq fois plus de personnes qu’une route pour les voitures. Ce n’est donc pas une question d’idéologie, mais d’efficacité. »

Uber drague Waymo pour faire rouler ses véhicules autonomes. Les relations entre Waymo et Uber se réchaufferaient-elles ? A l’occasion du Code Conference, qui se tient en Californie du 29 au 31 mai, Dara Khosrowshahi, le CEO d’Uber, a déclaré que son entreprise de VTC était en « discussions » avec Waymo pour ajouter ses véhicules autonomes à son propre réseau, comme le rapporte Recode. Plus exactement, Dara Khosrowshahi a déclaré que ce serait une bonne chose pour Waymo que ses véhicules autonomes rejoignent la plate-forme d’Uber. (@LUsineDigitale).

#Surveillance

► Les géants du numérique lorgnent le marché de la caméra pour la maison. Après avoir pris place au coin de la rue, les caméras de surveillance débarquent à la porte et dans le salon. Esthétiques et discrètes, « elles répondent à un besoin évident de sécurité », souligne Cédric Williamson, le PDG de la start-up nantaise Kiwatch . Par exemple, elles permettent de vérifier que les enfants sont rentrés à l’heure de l’école et que la baby-sitter est bien avec eux. Et tous les signes du marché à fort potentiel sont là. (@LesEchos).

► Insécurité, villes connectées : le boom du marché des caméras de surveillance. Certains y voient l’oeil de Big Brother, le symbole de la surveillance généralisée. D’autres n’imaginent plus l’arsenal de sécurité de l’espace public ou d’un magasin, sans caméra.  Le débat quant à l’efficacité de la vidéoprotection et de la vidéosurveillance fait toujours rage, mais les industriels du secteur n’en ont cure. Leurs affaires se portent à merveille. D’ici à 2023, le chiffre d’affaires des vendeurs de matériel, de logiciels et de services de sécurité par la vidéo devrait augmenter à un rythme moyen de 13,1 % par an, d’après une récente étude Markets & Markets. Au total, les recettes mondiales du secteur devraient passer de 36,89 milliards de dollars cette année à 68,34 milliards dans cinq ans. (@LesEchos).

#LiensVagabonds

► Avec leurs montagnes de données, les telcos veulent concurrencer les GAFAs. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Aux Etats-Unis, les telcos veulent profiter de leurs montagnes de données pour rivaliser avec Facebook sur la pub. AT&T est en train de finaliser son achat de la Time Warner grâce auquel il pourra trouver une plateforme pour utiliser les données de ses 130 millions d’abonnés mobile. De leur côté, Orange et SFR discutent du rachat d’Altice Studio pour contrer Netflix ; – Les grandes tendances d’Internet, par Mary Meeker avec un résumé et une analyse des leviers chinois ; – Les géants du web sont chinois pas américains.

#Cinéma

► Sci-Fi Boom : comment expliquer la renaissance de la science-fiction sur le petit écran ? Par Morad Koufane, France Télévisions, Responsable du planning stratégique. Alors qu’elle avait presque disparu de nos lucarnes, la science-fiction est de retour, pour le plus grand bonheur des téléspectateurs. Le genre a pourtant toujours disposé d’un public acquis à sa cause. Alors pourquoi maintenant ? Productions internationales, baisse des coûts, moyen de se différencier… Analyse des facteurs qui portent cette renaissance. Lire la suite sur le site de @metamedia

02 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 2 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Art

x► À découvrir, l’art numérique poétique de Judith Darmont. Peintures, sculptures numériques, Video Art, installations en tous genres… Sur son site, Judith Darmont se présente comme une artiste multimédia évoluant à la croisée des nouvelles technologies et des territoires urbains dans un dialogue constant avec les publics. Respirer, échanger, créer des ponts, être libre, partager, se connecter, streamer… autant de termes qui reviennent fréquemment lorsqu’elle évoque avec nous sa démarche artistique. (@LADN_EU).

#Ville

► Mont-de-Marsan : les commerces du centre-ville ont bien du mal à survivre. Les commerçants de Mont-de-Marsan sont nombreux à mettre la clé sous la porte faute de clients. Concurrence, commerces peu adaptés aux nouveaux besoins des clients, le centre ville devrait être en partie repensé, via le plan « Action coeur de ville » Deux jours de braderie pour séduire des clients. Depuis plusieurs années, les commerçants de Mont-de-Marsan ne se font pas d’illusion : le centre-ville est déserté.  Cette opération séduction masque mal la morosité ambiante. Dans les prochaines semaines, une dizaine de boutiques va mettre la clé sous la porte.  (@F3Aquitaine‏).

#Transport

► Nantes : la navette électrique autonome partie pour enquiller les kilomètres d’expérimentation. A partir du 1er juin, les Nantais pourront tester l’utilisation d’une navette électrique autonome sur un parcours de 650 mètres, entre la station de tramway Gare Maritime et la carrière Misery, à Chantenay. D’une capacité de 15 places, cette sorte de minibus circulera à une vitesse de 18 km/h. Sans chauffeur mais, dans un premier temps, avec l’assistance d’un employé de la Semitan, la régie de transport nantaise partenaire de l’opération. Objectif : éduquer et rassurer les usagers. L’expérimentation va durer un mois. Elle sera renouvelée en novembre. (@latribune).

#Jeunesse

► 45% des ados américains déclarent être en ligne « presque en permanence ». L’addiction aux smartphones est devenue une réelle préoccupation aux États-Unis, surtout chez les plus jeunes. En janvier, la moitié des adolescentes et des adolescents américains déclaraient être accros à leur téléphone. En cause: les smartphones et les applications pensées pour capter notre attention le plus longtemps possible, grâce notamment au principe de la machine à sous. Selon un nouveau sondage réalisé par le Pew Research Center, un think tank américain, 45% des adolescentes et adolescents américains sondés déclarent être en ligne «presque en permanence». Un pourcentage qui a doublé en seulement quelques années. Cette augmentation s’explique par la forte hausse du nombre de jeunes en possession d’un smartphone : 95% en 2018 pour 73% en 2015. (@slatefr).

#Data

► Les smart data sauront-elles prédire le futur ? Le Big Data, c’est bien ; les « Smart Data », c’est mieux ! Face à l’océan de données que nous abreuvons chaque jour un peu plus, certaines entreprises se sont lancées dans un véritable travail d’orfèvre. Un travail de bénédictin qui consiste à transformer cette matière première précieuse qu’est le Big Data en outils d’aide à la décision, par l’entremise de l’intelligence artificielle. Car la vraie valeur de ce nouvel or noir ne réside pas dans sa volumétrie mais bien dans sa qualité, sa crédibilité, et dans sa corrélation avec ses semblables, les données alternatives, hétérogènes et non structurées : la face cachée et immergée du Big Data. Nous avons rencontré l’un de ces orfèvres de la donnée, Thanh-Long Huynh, co-fondateur de la start-up Quantcube Technology, spécialisée dans l’analyse prédictive du Big Data appliquée à la finance et à l’économie. (@latelier).

#Numérique

► Transformation digitale : oubliez un peu les outils et concentrez-vous sur la culture ! S’il est un concept qui noircit à longueur de temps les agendas des comités de direction des entreprises (comme des administrations d’ailleurs), c’est celui de la transformation digitale. Comment évoluer et s’adapter à cette lame de fond numérique qui a renversé la table en l’espace de quelques années entre l’ancien monde sagement codifié et le nouveau monde où la connectivité est permanente, la vitesse le mot d’ordre et l’agilité la posture. Nombreuses sont les organisations à s’être attelées à la tâche pour ne pas sombrer ou perdre du terrain, mais en confondant souvent les priorités et les illusions. Et si l’humain et la culture étaient d’abord les clés de toute transformation digitale effective ? (@EclaireursCom).

#JeuVideo

► La traversée du désert des jeux vidéo de tennis. C’est déjà l’une des grosses surprises de cette édition 2018 de Roland-Garros : durant les interruptions dues à la pluie, les téléspectateurs pourront se rabattre sur leur manette pour prolonger les matchs. Après AO International Tennis le 8 mai, Tennis World Tour a été lancé mardi 22 mai, marquant le retour inespéré des simulations de tennis sur consoles. Nombreux dans les années 2000, les jeux du genre avaient en effet presque complètement disparu depuis six ans, laissant les joueurs orphelins. Pourquoi un tel passage à vide ? La raison est tristement commerciale : le marché du jeu de tennis, autrefois florissant, a connu un effritement progressif de ses ventes. Alors que Virtua Tennis 2009 s’écoulait à 790 000 pièces à son lancement, sa suite Virtua Tennis 4 plafonnait à 670 000 en 2011. (@Pixelsfr).

01 Juin

Régions.news #331 – Edition du vendredi 1er juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. A Fontaine, commune de la banlieue grenobloise (Isére) s’expose sur les murs l’œuvre en trompe-l’œil de Seth. Photo d’Andrea Berlese. Chaque année depuis 2015, les plus grands street-artistes se réunissent au Grenoble Street Art Fest, Ils redessinent la ville qui devient un musée à ciel ouvert. Plus de 80 murs artstreetés sont visibles ainsi toute l’année.

#RevueDActu

► En région parisienne, le ticket de métro va se dématérialiser. Dès l’automne le Pass Navigo va devenir le Smart Navigo et le voyageur pourra payer avec son téléphone. Ainsi les Franciliens équipés de mobiles compatibles pourront grâce à une application, Navigo Lab, acheter les titres de transport souhaités. Ensuite, il suffira de présenter le téléphone allumé ou éteint devant la borne de validation.

L’intelligence artificielle (IA) est au cœur des débats en Nouvelle-Aquitaine. La séance inaugurale de l’Université du Futur, s’est tenue au Théâtre Auditorium de Poitiers le lundi 28 mai. La première conférence a été consacrée à l’impact de l’IA sur l’économie, l’emploi, la sécurité et la santé. Aujourd’hui l’IA est associée à une image négative. Antoine Petit, président du CNRS, explique que « nous ne pouvons pas être contre l’Intelligence Artificielle, sinon nous sommes contre le progrès. L’IA est déjà présente dans notre quotidien. C’est à nous de la construire. Il faut une IA qui corresponde à nos valeurs, à notre culture. Je pense que c’est un challenge pour l’Europe de mettre au point une IA qui nous corresponde. Car l’IA est de toute manière déjà là. »

► Revue de liens : – La municipalité à Marseille dévoile sa plateforme de données municipales pour « plus de sérénité » ; – Osmozis, start-up montpelliéraine souhaite connecter en Wifi les communes touristiques ; – À Bordeaux, une entreprise spécialisée sur la recharge de véhicules électriques lève un million d’euros .

#Agriculture

► À l’heure de l’intégration de l’agriculture dans les villes, l’aquaponie fait des émules. Système qui allie aquaculture et culture maraîchère. À Rennes, Agriloops cherche à innover en développant, en eau salée une production de crevettes haut de gamme. Jeune pousse fondée en région parisienne en juin 2016 par deux ingénieurs agronomes a donc installé un premier prototype de ferme à Rennes. « En combinant une solution d’élevage de poissons et de crustacés à une activité maraîchère de tomates cerise et de mesclun de la mer (huître potagère, salicorne, plantin) l’ambition d’Agriloops est de développer une production plus saine, plus respectueuse de l’environnement, plus proche du consommateur », explique le directeur de l’entreprise.

La réduction de la dépendance aux pesticides pourrait passer aussi par les machines. Lorsqu’ils ne désherbent pas de manière mécanique, ces nouveaux robots agricoles autonomes le font de manière certes chimique mais sélective. Tout en roulant, le robot équipé de caméras filme les sillons cultivés. Les images sont analysées en direct par un algorithme qui localise les mauvaises herbes et identifie les pousses à conserver.

Légende image. David vs Goliath, combat de sumo. Photo Dimitri Lundt. Histoire de deux combats où les petits sortent victorieux et les géants sont condamnés. Le combat d’un couple de gérant de supérette près de Rouen qui l’oppose au groupe Casino et celui d’un artisan boulanger de Bourg-Lastic, village auvergnat, contre Facebook. Écouter la suite sur le site de @franceculture.

#Viva-Cités [Rubrique sur la cité digitale et résiliente]

► la smart city, rêve ou cauchemar ? « Il est temps aujourd’hui de dépasser cette alternative des imaginaires extrêmes, idylliques ou cauchemardesques, et de regarder la réalité en face. Cette réalité, c’est que deux visions de la cité souhaitable sont en train de s’opposer, et vont le faire durablement : d’un côté, la cité politique, dirigée par un maire élu par des citoyens, qui se fixe des ambitions à long terme en visant un intérêt général ; de l’autre, la ville service numérisée, pilotée par les « maîtres des algorithmes » et qui vise à répondre en temps réel aux demandes d’usagers plus ou moins sollicitées par des algorithmes prédictifs. Finalement, c’est nous, citadins, qui choisiront, car nous sommes à la fois citoyens et usagers. », affirme l’économiste Jean Haëntjens, auteur « Comment les géants du numérique veulent gouverner nos villes », dans un interview sur le site @LePoint. À lire : Comment créer une ville numérique pour tous ?

#WebSérie

La série #Datagueule invite à réinventer la démocratie. C’est l’objectif du webdocumentaire de l’équipe de DataGueule qui oblige à laisser ses certitudes au vestiaire : « Comment réfléchir à des alternatives, si l’on ne peut déconstruire les systèmes en place ? », provoque la voix off. Née en 2014, coproduite par France Télévisions Nouvelles Ecritures, Story Circus et Premières Lignes, la collection #DataGueule se décline sous forme de modules vidéo de quelques minutes consacrés à des sujets à dominante sociétale ou économique.

#RéalitéVirtuelle

Les trois tendances pour les expériences en réalité virtuelle. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, MediaLab et Prospective. « La réalité virtuelle poursuit sa lente démocratisation. La technologie et les équipements progressent tous les jours mais restent encore relativement inaccessibles. Côté contenu, on voit naître des expériences vraiment convaincantes, au storytelling bien plus abouti. Nous nous sommes entretenus avec Voyelle Acker, Fondatrice de Virgules, une agence de conseil en création numérique, pour décrypter les évolutions de ce marché. Trois grandes tendances se dégagent : l’hybridation des expériences, l’utilisation des technologies immersives dans l’animation et l’intérêt pour des expériences installatives et immersives à grande échelle. » Lire la suite sur le site de @metamedia.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

Facebook et Google, financeurs majeurs du journalisme mondial. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Netflix n’en finit plus de défrayer la chronique. Après avoir annoncé l’arrivé de Vox sur sa plateforme et s’être offert les services du couple Obama en tant que producteurs, le géant de la SVOD est devenu le premier média US et sa valeur boursière vient de dépasser celle de Disney. Autant de raisons pour lesquelles Merril Lynch parie sur une hégémonie qui devrait durer au moins jusqu’en 2030.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 1er juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Technologie

x► La technologie, oui, mais pour les Humains ! Propos recueillis par Eric Scherer et Barbara Chazelle, France Télévisions, MediaLab. Inutile de s’opposer au développement des technologies. Mais il est possible d’infléchir les trajectoires qu’elles prennent. Consulteur auprès du Saint-Siège pour les questions de médias et de technologies, c’est dans cette perspective que le Père Eric Salobir est devenu le président d’OPTIC, un réseau international d’étude et d’innovation dédié aux enjeux éthiques des technologies de rupture. A l’heure où les plateformes font face à de nombreux scandales (irresponsabilité face aux données personnelles, fake news…) et où l’on ne perçoit que mal les impacts de l’omniprésence d’intelligences artificielles, un temps d’analyse et de dialogue est nécessaire. Si l’on pense que la technologie influence nos sociétés, quelle société souhaitons-nous alors voir se dessiner ? Comment poser les bases d’un nouveau contrat social mondial ? Lire la suite sur le site via @metamedia.

#Ville

► L’interopérabilité : clé de voûte de la Smart City pour les collectivités. Des plus grandes métropoles aux villages, tous les territoires se rêvent « Smart ». Promesse d’une gestion plus durable des ressources naturelles et des énergies, de services plus performants, d’interactions simplifiées avec les administrés et d’une meilleure qualité de vie pour les habitants, la Smart City devient nécessité dans un monde à l’urbanisation galopante. Mais pour les collectivités, mettre en œuvre une stratégie « Smart City » peut vite se révéler un véritable casse-tête face à un écosystème IoT en pleine mutation. Quelle technologie et quel opérateur de réseau privilégier pour s’assurer du meilleur service ?  Et si le meilleur choix était de ne pas en faire… (@villeintelmag).

#Santé

► L’intelligence artificielle au secours de la lutte contre le cancer. Battre l’homme aux échecs, au jeu de go et bientôt… au cancer ? Alors que s’ouvre ce vendredi à Chicago, le congrès de l’Asco (American society of clinical oncology), grand-messe des médecins et chercheurs (32 000 cette année) en cancérologie, deux mots sont sur toutes les lèvres : intelligence artificielle (IA). Ou comment des algorithmes s’apprêtent à révolutionner les pratiques médicales. Car, loin des fantasmes, de l’imaginaire du robot délirant, des films de science-fiction, ce programme scientifique, évoqué pour la première fois en 1956, se révèle une nouvelle arme contre la maladie. (@le_Parisien).

► L’intelligence artificielle plus détecte mieux les mélanomes au stade précoces que les dermatologues. Ce sont des résultats étonnants qui sont parus dans la revue Annals of Oncoloy de la dernière semaine de mai. Une équipe de chercheurs allemands, français et américains ont conçu un algorithme d’intelligence artificielle pour dépister le mélanome et il s’est révélé plus performants qu’une équipe de dermatologues. Et ces résultats sont très positifs. La détection précoce du mélanome, l’un des cancers de la peau les plus agressifs  est un enjeu de santé publique, car dans les premiers stades, il ressemble à s’y méprendre à un naevus, c’est à dire un grain de beauté. Repéré à temps, il répond très bien au traitement mais le diagnostic bient souvent trop tard, et le mélanome reste la pathologie la plus meurtrière en dermatologie, avec chaque année 232.000 cas de mélanome malin déclarés, et 55.000 décès. (@franceculture).

► L’intelligence artificielle dans le domaine médical : qu’en pensent les Français ? Alors que les objets connectés investissent de plus en plus le domaine de la santé, les Français commencent à se familiariser avec ce concept. D’après un récent sondage, 33% des personnes interrogées feraient confiance au diagnostic d’une intelligence artificielle. (@Pourquoidocteur).

#Enterprise

► « L’hypercroissance c’est avancer à petits pas, pas foncer devant soi à tout prix ». Si l’hyper croissance est l’eldorado de nombre d’entrepreneurs, elle ne vient pas sans difficultés. Recrutement et rétention des talents, gestion des équipes, levées de fonds…  Autant de problématiques que les fondateurs doivent anticiper et gérer quand leur projet prend soudainement de l’ampleur. Mais d’ailleurs, comment savoir si l’on est en hyper croissance ? « Si votre environnement concurrentiel grossit rapidement, et que pour rester dans la course vous devez mutliplier votre taille par trois ou par quatre en quelques mois, alors clairement vous êtes en hyper croissance », analyse Robby Stein, CPO d’Instagram. Pour Emmanuel Freund, cofondateur de Blade, le choc a été soudain : « Nous avons levé 60 millions d’euros et d’un coup nous sommes passés de 20 à 60 collaborateurs. Les nouveaux venus se posaient la question de ce que serait leur job et leur place, et les anciens s’ils allaient rester. Il fallait s’assurer que tout le monde soit sur la même longueur d’onde, pour continuer à avancer mais dans la même direction. » (@bymaddyness).

#Paiement

► Londres met en place le paiement sans contact pour soutenir les musiciens de rue. Après l’église, c’est au tour des musiciens de rue. La ville de Londres a commencé à introduire un système de paiement sans contact pour rémunérer les musiciens des rues, a annoncé dimanche 27 mai le maire de la capitale britannique, Sadiq Khan. Une initiative présentée comme une première mondiale. « Désormais, davantage de Londoniens pourront marquer leur soutien aux brillants et talentueux artistes de rue de la capitale », a-t-il déclaré à l’occasion du lancement du programme, en partenariat avec l’entreprise suédoise iZettle. « Pour que Londres conserve son statut de capitale mondiale de la musique, il est d’une importance vitale que nous soutenions les stars de demain », a ajouté le maire de la ville. (@franceinfo).

#Numérique

► « Pour réguler les barbares, il faut barbariser la régulation » by Sébastien Soriano. Le numérique est une source inépuisable d’opportunités. En moins d’une génération, la mise en réseau planétaire des individus a permis l’apparition de nouvelles formes de partage et de communication. Au-delà des opportunités économiques, le numérique permet d’entrevoir le développement d’une société de la connaissance, fondée sur un espace public de plus en plus participatif. Mais le bouleversement provoqué par cette révolution est aussi source d’inquiétudes légitimes: remise en cause de nos modèles sociaux, risque de nouvelles fractures, bouleversement de secteurs d’activités entiers, nouveaux défis de sécurité et de protection de la vie privée… Parce qu’elle touche l’ensemble des aspects de notre vie et de l’économie, cette révolution provoque une tension entre ceux qui y voient majoritairement des opportunités à saisir et ceux qui s’inquiètent avant tout des conséquences potentielles. Il existe ainsi une aspiration sociale forte à mettre les armes du numérique au service de l’intérêt général, avec pour objectif qu’il apporte des bénéfices concrets à tous. Lire la suite sur Medium

#Video

► Tournage, défi, jeux vidéo : bienvenue à l’école des apprentis youtubeurs. Il est 16 heures, l’école vient tout juste de se terminer. Mais pour certains, pas question de se reposer : venus de toute la région, ils sont venus à Exeter, une ville de 115 000 habitants du sud-ouest de l’Angleterre, assister à des cours du soir d’un genre un peu particulier. A la Tubers Academy, des enfants apprennent à devenir youtubeurs. Regroupés dans la salle principale, les sweat-shirts à capuche encore trempés par la pluie, les élèves s’impatientent. « La semaine dernière, ils n’ont pas eu cours à cause de la neige. Ils sont un peu surexcités », concède le fondateur et dirigeant de l’école Nick Ellison, couvrant avec sa voix le concours de faux pets organisé par un élève. (@Pixelsfr).

#JeuVideo

► Nicolo, le gameur français devenu PDG du géant Riot Games. « Tu joues à League of Legends ? Moi, ma compétence de héros, c’est que je ne crains pas le jetlag », sourit Nicolas Laurent. Il reste tout juste 48 heures à Paris, où se tenaient du vendredi 18 au dimanche 20 mai les MSI (Mid-Season Invitational), une compétition internationale annuelle du jeu League of Legends, avant de repartir à Los Angeles, où il vit désormais. Et pour cause : depuis octobre 2017, il est le PDG de Riot Games, le géant du jeu en ligne, dont l’unique production attire entre 80 et 100 millions de joueurs chaque mois. Il raconte : « « L’industrie qui me passionnait, c’était le jeu vidéo et, pour le métier, j’ai essayé d’aller là où je pensais pouvoir être meilleur que la moyenne. Artiste ou programmeur, ce n’était pas le cas. Alors je me suis concentré sur le business. » (@Pixelsfr).

#Militaire

► Google dans la tourmente en raison de son programme militaire Maven. Depuis le mois de mars, Google est secoué par une fronde. Son contrat avec le Pentagon, le ministère de la Défense américain, suscite des inquiétudes en internes. Plus de 4.000 employés (sur 80.000) de la firme de Mountain View ont signé une pétition dans laquelle ils appellent leur entreprise à cesser ce programme militaire désormais connu sous le nom de Maven. Une douzaine de salariés ont même démissionné pour marquer leur profond désaccord. Le projet Maven prévoit que Google aide le Pentagone dans le domaine de la reconnaissance visuelle de ses drones grâce à des services d’intelligence artificielle et de cloud. (@LesEchos).