La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Environnement
Près d’une trentaine d’oiseaux marins ont déjà été recueillis depuis début janvier au centre de soins pour la faune sauvage d’Alca Torda, basé à Pouydesseaux (Landes), rapporte France Bleu Gascogne, mardi 23 janvier. C’est plus que l’hiver dernier, à cause justement des tempêtes successives. « Ils arrivent sur nos côtes à la suite des nombreux vents et intempéries que l’on a au large, les oiseaux sont affaiblis et n’ont pas du tout le temps de se remettre en forme », explique à France Bleu Gascogne Baptiste Verdoux, soigneur animalier depuis 3 ans à Alca Torda. (@franceinfo). Légende image : Les guillemots sont les oiseaux marins qui sont le plus recueillis en ce début d’année 2018 par Alca Torda dans les Landes. (Photo d’illustration) McPhoto / BlickWinkel.
#Ville
Transition numérique : renforcer l’égalité des citoyens et des territoires. Avant d’aller plus en avant dans la prise de conscience en matière de développement du numérique, il me semble important qu’un dialogue et un esprit de partage collectif, puissent s’instaurer dans notre pays. Les réseaux sociaux comme Facebook, Linkedin, ou encore la plateforme Localinfo à laquelle je collabore, jouent un rôle important dans ce débat sur la transition numérique. Mais c’est à mon avis insuffisant, car le numérique ne touche pas uniquement la communication ou l’information mais également la production et la consommation de biens et de services. (@villeintelmag).
#Transport
L’histoire du vélo libre avait mal commencé. En 1965, un militant hollandais repeint 50 vélos en blanc et les met gratuitement à disposition des habitants d’Amsterdam. L’expérience tourne court. Les vélos sont confisqués par la police sous prétexte « d’incitation au vol ». Aujourd’hui ce n’est plus le cas. Les vélos en libre-service se multiplient dans plusieurs villes françaises. A Paris, un quatrième acteur, la start-up chinoise Mobike, s’est lancée mercredi 24 janvier sur le marché de plus en plus concurrentiel du vélo-partage sans station profitant des difficultés du nouveau Velib’. Légers et pratiques, ces vélos flottants sont exposés au vol et au vandalisme. Ainsi la start-up Gobee Bike a dû se retirer ses vélos de Lille et Reims en début d’année. Avec 80 à 90% des vélos dégradés, les pertes étaient insurmontables. Des élus parisiens souhaitent un « meilleur encadrement » pour éviter un « développement anarchique de vélos géolocalisables sans bornes d’accrochage ». Pour éviter ces débordements, la municipalité de Bordeaux a donc envisagé « la mise en place d’une charte d’utilisation des vélos que les opérateurs devraient signer ». La « bulle vélo » est aussi en train de s’étendre aux… scooters. La jeune pousse française Cityscoot a ainsi déployé 1600 scooters électriques en Ile-de-France et compte déjà 55 000 inscrits. Elle se lancera à Nice début 2018.
#Commerce
Walmart et Rakuten s’associent dans une grande bataille contre Amazon. Malmenés sur leurs marchés respectifs par Amazon, Walmart, le géant américain de la distribution, et Rakuten, le pionnier nippon de l’e-commerce, viennent d’annoncer qu’ils allaient s’associer aux Etats-Unis et au Japon afin d’offrir de nouveaux services en ligne à leurs clients de plus en plus tentés par l’offre globale de leur grand concurrent. Dans un communiqué diffusé ce vendredi matin à Tokyo, les deux sociétés ont annoncé le lancement d’une « nouvelle alliance stratégique » qui va notamment déboucher, au second semestre de 2018, sur la création d’une coentreprise mêlant les capacités complémentaires des deux partenaires. Au Japon, cette association va permettre à Rakuten de proposer directement à ses clients une plus large offre de produits alimentaires distribués jusqu’à présent par la chaîne nippone de supermarchés Seiyu GK, contrôlée depuis la fin des années 2000 par l’américain Walmart. Ensemble, les deux partenaires opéreront un nouveau service de ventes en ligne baptisé « Rakuten Seiyu Netsuper » qui sera intégré à l’actuel écosystème Rakuten déployé dans l’Archipel. (@LesEchos).
Pourquoi Amazon développe une supérette sans caisses. Le magasin Amazon Go a ouvert, lundi 22 janvier à Seattle. C’est surtout son concept inédit qui a fait se déplacer de nombreux clients : cette supérette ne dispose pas de caissiers. Le magasin est truffé de capteurs et de caméras qui repèrent les achats et ensuite les débite automatiquement du compte du client. Or, Amazon n’a pas annoncé le développement d’autres magasins de ce genre ; il s’agit avant tout d’une expérimentation réunissant les trois enjeux majeurs de la firme : se développer dans la distribution alimentaire, déployer son avance technologique et s’assurer une bonne communication. (@LeMondefr).
#Data
Un nouveau guide de la sécurité des données personnelles. La sécurité des données personnelles est un volet essentiel de la conformité à la loi informatique et libertés. Les obligations se renforcent avec le règlement général sur la protection des données (RGPD). Ce guide rappelle les précautions élémentaires à mettre en œuvre de façon systématique. Le règlement européen européen dispose dans son article 32 que : « le responsable du traitement et le sous-traitant mettent en œuvre les mesures techniques et organisationnelles appropriées afin de garantir un niveau de sécurité adapté au risque ». Pour aider les professionnels dans leur mise en conformité, la CNIL publie un guide rappellant les précautions élèmentaires devant être mises en œuvre de façon systématique. (@CNIL). A lire aussi : La CNIL veut rassurer les PME, mais s’inquiète de ses moyens (@nextinpact).
100 jours avant le RGPD : entreprises et autorités s’activent. Le 25 mai n’est pas une date couperet selon la Cnil. Peut-être, mais à condition de ne pas prendre de libertés avec les grands principes de la vie privée. Et l’autorité elle-même se prépare, tout comme l’Etat avec la loi Cnil 2. Les PME s’inquiètent, mais recevront un coup de main. Promis. Ce n’est pas le bug de l’an 2000, mais il faut bien reconnaître qu’une certaine agitation précède l’entrée en vigueur du Règlement européen sur la protection des données personnelles. Et cela a sans doute contribué à ce que la 12ème université de l’AFCDP se déroule à guichet fermé. L’association des correspondants aux données personnelles, les futurs DPO ou DPD (délégués à la protection des données) consacrait, il est vrai, cette édition au RGPD et à sa préparation. A quelques mois de son application (25 mai), il reste encore beaucoup à faire. A lire aussi : Le RGPD se profile, Facebook fait évoluer ses options de vie privée (@zdnetfr).
#Cybersécurite
RGPD, hyper-connexion, résilience… les tendances 2018. RGPD. Le désormais fameux Règlement général sur la protection des données était sur toutes les lèvres du Forum international de la Cybersécurité (FIC), organisé à Lille mardi et mercredi derniers. Pour la majeure partie des 200 exposants travaillant dans la sécurité informatique, le RGPD offre des opportunités de business sans précédent. De l’hébergeur français de sites internet OVH, victime d’une cyberattaque massive en 2016, aux start-ups, l’écrasante majorité des exposants de ce forum proposent des offres pour répondre à l’obligation urgente de protéger les données personnelles, applicable par toutes les entreprises européennes dès le 25 mai prochain. « Comme toutes les sociétés devront désormais signaler les piratages de données personnelles, une chose est sûre : l’actualité va mettre beaucoup plus en avant ces attaques informatiques », prévoit le président de Provadys, Olivier Pantaleo. Tous les experts s’accordent à dire que ce n’est qu’un début. Si les logiciels malveillants WannaCry et Petya ont beaucoup fait parler l’année dernière avec leurs attaques mondiales, Spectre et Meltdown ont déjà donné le ton pour 2018. (@latribune).
Après son campus inauguré en décembre, IBM a profité du Forum international de la cybersécurité pour inaugurer à Lille, mercredi 24 janvier, son premier centre d’opérations de sécurité (SOC) en France. C’est dans ce centre ici que l’entreprise détectera désormais les incidents sur les systèmes d’information de ses clients français. @LUsineDigitale).
#Media
Entre crise de confiance et perte de repères, l’intérêt pour l’information est au plus bas. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, MediaLab et Prospective. Pour la première fois dans le monde, les médias sont l’institution envers laquelle le public accorde le moins sa confiance, selon le baromètre Edelman 2018*. La défiance vis-à-vis des médias n’est pas nouvelle, mais elle est accentuée par le discrédit récent des plateformes, notamment les moteurs de recherche et les médias sociaux. Crise de confiance, mais aussi perte de repères face à la montée des fake news. Les médias n’arrivent pas à répondre aux attentes du public… ce qui conduit finalement au désintérêt pour l’information, qui atteint en France son plus haut niveau depuis 1987 selon le baromètre Kantar Sofres pour La Croix paru le 23 janvier. Lire la suite sur le site de @metamedia.
#CivicTech
Vers le lobbying automatisé ? Dans la grande famille des CivicTech (les technologies au service de la citoyenneté, cf. « CivicTech : la démocratie a-t-elle un modèle économique ? » et « Les innovations démocratiques en questions »), on connaissait déjà les GovTech (technologies de gouvernement, c’est-à-dire les plateformes au service des autorités pour assurer leur développement numérique à l’image des plateformes de consultations citoyennes comme le propose Cap Collectif) et les PolTech (les technologies politiques, qui regroupent plutôt des outils au service de la politique, allant des plateformes de mobilisation comme Change.org aux logiciels de gestion de la relation militante, comme NationBuilder)… Il va désormais falloir compter sur le renouveau des outils de lobbying via des outils de gestion des relations gouvernementales (Government Relationship Management, faisant référence aux outils de gestion de la relation clients, CRM), nous apprend Politico, tels Fiscal Note, GovPredict, Bloomberg Government ou Quorum… (@internetactu).